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00:00 Madame, Monsieur, bonsoir.
00:08 Cette journée de jeudi endeuillée par la mort de Claude Nougarro.
00:11 Le chanteur et poète s'est éteint ce matin à Paris à l'âge de 74 ans, déçue d'une
00:16 longue maladie.
00:17 L'enfant de Toulouse avait marqué plusieurs générations par son timbre de voix et son
00:21 style si singulier.
00:23 Les hommages sont très nombreux ce soir.
00:25 Depuis la divulgation des menaces terroristes, les autorités n'ont plus de contact avec
00:31 le mystérieux groupe AZF.
00:33 L'inspection des voies ferrées n'a détecté aucune anomalie.
00:36 En Belgique, quatrième journée d'audience dans le procès de Marc Dutroux.
00:41 Dans ce journal, vous entendrez le témoignage des familles des victimes, des parents éprouvés
00:46 qui parfois n'ont pas la force d'assister au débat.
00:49 C'est un très grand de la chanson française qui nous a quittés aujourd'hui.
00:53 Claude Nougaro est mort ce matin à Paris à l'âge de 74 ans, qui n'a pas fredonné
00:58 le jazz et la java.
00:59 Toulouse où Cécile Maffi, son timbre de voix et ses mélodies jazzy en avait fait
01:04 un artiste unique en son genre.
01:07 Portrait en forme d'hommage signé Michel Montponté.
01:09 C'est une toute petite déesse qui a toujours le dernier mot.
01:15 La déesse chanson.
01:26 Tous les étages.
01:27 Avant que la lumière ne s'éteigne ce midi, 41 ans sur scène, 41 ans dans l'arène,
01:56 et puis chaos debout, l'excès à la boutonnière jusqu'à la dernière.
01:59 Les lieux du crime avec de l'orage dans l'air et de l'eau dans le...
02:22 Bon, on y va.
02:27 Jazz, les racines.
02:28 La ville rose et la prose, bien plus encore la poésie de son canal du midi.
02:32 Pourtant, il voulait être roi sous ce ciel là, celui de l'opéra de papa, ténor, salarié,
02:39 mais la déesse chanson qui recommence encore et encore.
02:55 Si j'ai choisi de faire ce métier, c'est avant tout non pas tellement peut-être pour
03:01 écrire ce qu'on appelle des chansons, mais pour pouvoir vivre au contact de la voix,
03:07 de la musique et des mots.
03:08 Les trompettes de la renommée avaient beau souffler, ce que le toulousain préféré
03:15 avait dans la peau, c'était le swing, pas le marketing.
03:18 Et ses amis, ils les avaient tous choisis vers le delta du Mississippi.
03:22 Bien sûr, il y avait l'Olympia et tout le tralala, mais au fond, il préférait les
03:42 clubs de jazz et les amis, les verres de contact tard, très tard et les chansons d'Aldo Romano
03:48 comme un cadeau jusqu'au bout.
03:53 Claude Nougarou avait une tête de boxeur et pourtant, il savait jongler avec des plumes
04:01 d'anges.
04:02 Là où il va, au moins, il ne sera pas dépaysé.
04:06 Claude Nougarou a toujours entretenu un lien très fort avec sa ville natale Toulouse.
04:15 Il en avait fait un de ses plus grands succès.
04:17 Aujourd'hui, c'est toute une ville qui a perdu un peu de son âme et qui pleure le
04:22 poids de disparu.
04:23 Isabelle de Lyon, Olivier Combe.
04:24 Il est mort Claude Nougarou.
04:26 Alors c'est la plus grande perte pour la ville de Toulouse et pour le champ de Toulouse.
04:31 C'est un même cri de stupeur, de tristesse qui jaillit de la bouche des toulousains bouleversés.
04:36 C'est quelqu'un que j'adorais.
04:38 Ça m'a fait de la peine.
04:41 C'est une figure toulousaine dont la dimension artistique et poétique a traversé les océans,
04:51 les mers et qui m'émeut profondément.
04:54 Place du Capitole, Claude Nougarou est déjà immortalisé comme l'une des figures les
05:00 plus marquantes de Toulouse qu'il a chanté comme personne avant lui.
05:04 La ville rose est en deuil, toute génération confondue.
05:06 On a perdu un grand musicien, un grand chanteur, un grand compositeur.
05:11 Il touchait même des gens de votre génération ?
05:13 Même à travers nos parents parce qu'en plus on est de Toulouse donc forcément on
05:17 écoute Claude Nougarou.
05:18 Il n'y a que lui qui a chanté Toulouse comme ça.
05:20 C'était magnifique cette chanson.
05:22 Et puis ici, chaque fois qu'il est venu, on a vu des concerts extraordinaires, des
05:26 trucs vraiment super avec lui.
05:28 Et puis on le croisait ici.
05:31 On voyait parfois Claude Nougarou sur les quais de Garonne où il résidait.
05:35 Il aimait les petits bars, les marchés, l'ambiance de cette ville où disait-il même les mémés
05:40 aiment la castagne.
05:41 Il avait gardé l'accent du pays, un exemple pour d'autres artistes.
05:45 Des gens comme Cabrel ou moi-même, on a comme ça un complexe de notre accent alors on se
05:52 demande si on va pouvoir chanter un jour sans faire rire.
05:55 Et puis on se réécoute Claude Nougarou et on se dit si c'est possible de chanter
06:01 de la belle chanson en chantant avec son accent.
06:04 Un squar porte son nom où une rose a été symboliquement déposée.
06:08 Les Toulousains sont appelés à se rassembler demain en fin d'après-midi au Capitole.
06:12 Et depuis ce matin, les hommages se multiplient.
06:16 Jacques Chirac a salué un maître de la chanson française, un poète au grand cœur.
06:20 Et dans le milieu de la chanson, on regrette cet artiste singulier qui a inspiré un immense
06:25 respect à ses pères.
06:26 Abdel Mostefa, Michel Levasseur.
06:28 Je pense qu'il fait partie des très grands, des très pentéons de la chanson.
06:39 Le même type que nous serait Georges Brassens, Jacques Brel, Gilles Bernicaud.
06:50 C'était vraiment un musicien, un musicien des mots et celui qui a réussi à faire swinguer
06:59 la musique, enfin le français, la langue française.
07:02 Voilà ce qu'il y a de l'exigence, de l'espérance.
07:15 Et puis alors, pour moi, dans mes souvenirs des fiestas, alors, il est un vrai sinoui.
07:28 Si il fallait lui rendre hommage, je me tairais.
07:31 Vraiment.
07:32 Non, je ne le rendrai pas.
07:37 Non, non.
07:38 Je lui rends hommage, bien entendu, mais je n'ai pas les mots.
07:41 Non, je n'ai pas les mots.
07:44 Excusez-moi.
07:45 Après ce journal, le magazine Envoyé Spécial bouleverse ses programmes et diffusera un
08:01 documentaire exceptionnel de 52 minutes sur l'oeuvre et la vie de Claude Nougarau.
08:06 C'est donc tout à l'heure à 20h55.
08:09 L'autre grand titre, c'est bien sûr les suites du Chantage à la bombe lancé par
08:13 le mystérieux groupe Azedev.
08:15 Depuis la révélation de l'affaire hier matin, les enquêteurs ont perdu le contact
08:19 avec les maîtres chanteurs.
08:20 En tout cas, l'inspection des voies ferrées est ce soir terminée et rien d'anormal
08:25 n'a été détecté.
08:26 Zinine Boudaoud, Michel Repras.
08:28 L'inspection des voies ferrées n'a rien donné.
08:31 Aucune bombe, aucun objet suspect retrouvé sur les 32 000 kilomètres du réseau ferroviaire
08:35 français.
08:36 Depuis hier matin, près de 10 000 cheminots ont inspecté les voies, comme ici, à Poitiers.
08:41 Pas de traces sur les rails, pas de traces non plus dans les petites annonces de libération
08:45 ce matin.
08:46 Jusqu'ici, les enquêteurs communiquaient avec le mystérieux groupe par message codé.
08:51 La première fois, c'était le 19 février.
08:53 "Mon gros loup, ne prenons pas de risques inutiles.
08:56 Le plus tôt sera le mieux.
08:57 Donne-moi tes instructions.
08:58 Signé Suzy."
08:59 Mais aujourd'hui, au lendemain de la médiatisation de l'affaire, Suzy, c'est-à-dire la police,
09:04 n'a plus de nouvelles de son gros loup, le groupe Azedev.
09:07 Les indices laissés derrière eux par les terroristes présumés parleront peut-être.
09:11 "Il y a eu quand même des erreurs qui ont été faites de l'autre côté.
09:13 Si on se passe du point de vue criminel, ces gens-là ont quand même téléphoné.
09:17 Ces gens-là ont quand même donné un certain nombre d'indications.
09:21 Malheureusement, pas assez parce que l'affaire a été rendue publique, mais ils ont quand
09:25 même donné un certain nombre d'indications."
09:26 Avec les lettres de menaces, l'indice le plus précieux est sans doute la bombe retrouvée
09:31 le 21 février sur la ligne Paris-Toulouse.
09:34 Un explosif de 2,5 kg enfoui sous le ballast de la voie ferrée.
09:38 Son système de mise à feu élaboré peut mettre les enquêteurs sur la bonne piste.
09:42 L'incroyable menace qui mobilise aujourd'hui toutes les polices de France est loin d'être
09:47 une première en Europe.
09:49 Nos voisins allemands et anglais ont déjà été confrontés à ce type de chantage à
09:53 la bombe.
09:54 Et chez nous, en 1984, un groupe baptisé M5 s'en était déjà pris à la SNCF.
09:59 Agnès Gardet, Olivier Robert.
10:01 Nom de code M5.
10:03 M comme maîtres.
10:04 5 comme le mois de mai.
10:06 5e mois de l'année, anniversaire de Thierry Maitret, ici à gauche.
10:09 Il posait les bombes, son complice à droite les fabriquait.
10:12 Pendant 10 jours, à l'été 1984, ils ont terrorisé le pays.
10:16 Leur cible, deux gares SNCF, à Lyon et Grenoble, ainsi qu'un centre culturel à Annecy où
10:22 une bombe a fait 5 blessés, dont une femme, amputée.
10:25 Que voulait-il ? 30 millions de francs.
10:28 Ils utilisaient des cabines publiques pour fixer les modalités de règlement.
10:32 Un contact jamais rompu jusqu'au dénouement.
10:34 On négocie toujours parce qu'il faut parler à ceux qui vous menacent.
10:39 Les ignorer complètement serait stupide.
10:42 Mais il y a un certain nombre de limites qu'on ne dépasse pas.
10:45 Et en particulier, normalement, on ne doit pas payer le rançon.
10:50 Mais pourquoi ?
10:51 Parce que vous encouragez à ce moment-là des vocations futures.
10:56 Le racket à la bombe, les Allemands eux aussi en ont fait l'expérience.
11:00 Là encore, les chemins de fer sont la cible.
11:03 Là encore, le saboteur exige une rançon.
11:05 Peter Klaus, 47 ans, au chômage, réclame 10 millions de marques à l'État,
11:09 l'équivalent de 5 millions d'euros.
11:11 Il sera finalement arrêté au cours d'une fausse remise d'argent.
11:14 La justice allemande l'a depuis condamné à la prison à vie.
11:18 En 94, en Angleterre, un groupe baptisé Mardi Gras s'en est pris à 7 enseignes,
11:23 ainsi qu'à une banque, à 36 reprises.
11:25 Objectif, de l'argent.
11:27 Il faudra 3 ans aux limiers de Scotland Yard pour identifier les auteurs,
11:31 deux frères, sexagénaires, condamnés à 21 ans de prison.
11:36 Arlon, celui qui était entendu aujourd'hui comme témoin dans le procès de Marc Dutroux,
11:41 est un héros en Belgique.
11:42 Il s'agit du juge qui est à l'origine de l'arrestation du pédophile en 96.
11:47 Le magistrat a retracé les difficultés rencontrées au cours de sa très courte enquête.
11:51 Dominique Verdeyan, José Boulez-Tex.
11:54 Un héros fatigué.
11:56 Jean-Marc Conrod a toujours les faveurs de tout un peuple,
11:59 mais aujourd'hui c'est un homme atteint.
12:01 Un homme touché.
12:02 La démarche est hésitante, le visage amégri, la voix est morne.
12:06 Visiblement, le juge n'a toujours pas digéré son dessaisissement en octobre 96
12:11 pour un plat de spaghetti partagé avec les victimes.
12:14 Le juge dépeint un climat de pression exceptionnel.
12:17 La protection à rapprocher ou la surveillance d'un titule objet.
12:20 Il emploie même le terme de contrat sur sa tête.
12:23 "Je n'ai jamais su l'origine de ces menaces", dit-il.
12:25 "Je pense à une manipulation orchestrée par la hiérarchie de la gendarmerie
12:29 pour me contrôler, me mettre sous cloche."
12:31 A-t-on voulu discréditer le travail du juge ?
12:33 Il le pense sans en avoir la preuve.
12:36 Deux mois d'enquête seulement pour accumuler des charges.
12:38 La cage de Marc Dutroux était d'un professionnalisme effrayant à Sainte-Île.
12:42 Il décrit Michel Nihoul comme un escroc proxénète,
12:45 mais rien ne l'implique directement, poursuit-il, dans les faits jugés ici.
12:50 Comment vous qualifiez ce travail du juge Conrod, ce travail d'instruction ?
12:55 Manque de synthèse. Pas de synthèse.
12:59 Et la synthèse, c'est la force de l'intelligence.
13:03 Et dans cette déposition longue de 5 heures, une phrase terrible à retenir.
13:08 Jean-Marc Conrod évoque le manque de communication entre la gendarmerie et la justice
13:12 dans le dossier de la disparition de Julie et Mélissa.
13:15 À l'été 95, dit-il, tout était là pour élucider l'affaire.
13:20 Et si le juge de l'époque avait eu les éléments,
13:22 il aurait fait en août 95 ce que j'ai fait en août 96,
13:27 autrement dit, libérer les fillettes.
13:30 Un procès qui est vécu bien sûr douloureusement par les 6 familles des victimes,
13:34 déjà éprouvées par 8 ans de procédure.
13:36 Toutes n'ont pas souhaité assister au procès.
13:39 Seuls les parents d'Anne sont présents tous les jours au palais de justice,
13:42 comme pour faire leur travail de deuil.
13:44 Caroline Gauthier, Yasmina Farber, Jean-Marc Nouk-Nouk.
13:47 - Remettez-vous ! - Courage !
13:50 À la sortie de l'audience, après 8 heures de débat, souriants, disponibles,
13:55 tels sont toujours Betty et Paul Marshall, les parents de l'une des victimes de Dutroux,
13:59 Anne, 17 ans et demi.
14:02 Ce procès, ils ont choisi de le vivre pleinement, assister à tous les débats,
14:05 répondre à toutes les sollicitations médiatiques,
14:08 réagir à chaque nouvelle déclaration de Marc Dutroux.
14:12 - Qu'est-ce que j'ai ressenti ?
14:14 Rage. Vraiment.
14:20 Tous deux se sont préparés pendant des mois, se fassent à face terrible,
14:24 avec le bourreau présumé de leur fille.
14:27 D'origine flamande, ils ont perfectionné leur français pour qu'à l'audience,
14:33 rien ne leur échappe, même le plus douloureux.
14:37 - Quand on a un moment que ça ne va pas, on peut sortir.
14:43 Parce que ça n'aide à rien de crier ou de, je ne sais pas, de faire des gestes.
14:51 C'est aussi la dernière chose qu'on peut faire encore pour notre fille Anne.
14:55 C'est de suivre le procès, de voir que les accusés sont punis.
15:04 Un même drame unit les Marshall et Jean-Denis Lejeune.
15:08 Le père de la petite Julie suit lui aussi attentivement le procès,
15:11 mais il n'est pas présent à Arlon.
15:13 Les pressions médiatiques, les confrontations avec les avocats de la défense,
15:17 trop dures à supporter après 8 ans de combat.
15:20 - Je ne suis pas spécialement prêt maintenant pour aller à ce procès.
15:26 Mais je ne me sens pas prêt, mais ce n'est pas pour ça que même si j'étais prêt,
15:31 que j'irais. Je vous l'ai dit, c'est un procès que je ne cautionne pas.
15:35 - Vous n'en attendez rien ?
15:37 - Pas grand-chose. Ce que j'attendais, c'est en 95,
15:42 c'est qu'on me ramène ma fille le plus rapidement possible.
15:44 C'est ça, on l'a vraiment espéré et attendu.
15:47 Et là, ils ont raté l'occasion, ou bien ils ne l'ont pas voulu.
15:50 - Une présence discrète, mais quotidienne pour le père des fieux.
15:54 La venue hier de la maman de Laetitia, l'une des rescapées.
15:58 Comme ils le peuvent, les parents des victimes traversent cette douloureuse épreuve.
16:03 - Ce terrible drame à Marseille, un adolescent de 16 ans a été tué,
16:08 et un autre blessé par un homme qui les a poignardés.
16:11 Selon les premiers éléments de l'enquête, l'agresseur serait un déséquilibré,
16:15 un homme de 53 ans qui aurait entendu des voix.
16:18 Il s'est rendu aux forces de l'ordre, le couteau à la main.
16:21 Et à Marseille encore, le vigile d'un supermarché a été tué d'un coup de couteau,
16:25 hier soir lors d'une bagarre. La scène était entièrement filmée par les caméras de surveillance.
16:30 La victime a été atteinte en plein cœur lors d'une violente altercation avec trois autres personnes.
16:35 Plus tôt, dans l'après-midi, les agresseurs avaient été surpris, en train de voler dans le magasin.
16:39 La victime, Samir Hassegna, avait 33 ans et était père de trois enfants.
16:44 Il y a un an, Nicolas Sarkozy décidait d'améliorer les conditions de la garde à vue,
16:49 une circulaire, et depuis en application. L'objectif est d'humaniser ces quelques heures passées au commissariat.
16:55 Mais sur le terrain, ces mesures font grincer les dents des fonctionnaires de police.
16:59 Amoury Guibert, Philippe Murchan.
17:02 C'est une affaire de petite délinquance.
17:05 Le quotidien au commissariat de nos gens sur marge.
17:10 A l'origine, une série de cambriolages. Deux suspects arrêtés et placés en garde à vue la veille.
17:15 Depuis, les policiers enchaînent interrogatoire et confrontation.
17:19 Donc c'est moi qui mène les débats. Moi, ce qui m'intéresse, c'est de savoir qui est l'auteur.
17:25 Moi, c'est pas moi. Moi, je suis pas.
17:28 Une garde à vue très encadrée par la procédure est soumise à de nouvelles règles.
17:32 Donc vous avez le choix. Donc le plat numéro un, c'est de la volaille avec des lentilles.
17:36 Deuxième plat, c'est du riz. Troisième plat, c'est des pâtes.
17:39 Le problème, c'est qu'on en a plus.
17:42 Donc, s'il vous plaît.
17:45 Donc vous m'avez dit du riz. C'est bien ça ?
17:47 Pour le déjeuner et le dîner, un policier doit désormais préparer le repas des gardés à vue.
17:52 En fait, il s'agit de réchauffer au micro-ondes une ration plutôt sommaire.
17:57 C'est les quelques moitiés.
18:01 Fais gaffe, il y a ça, il y en a une.
18:07 On regarde manger. Et puis, une fois que c'est fini, on le débarrasse et on le remet en sélection.
18:13 Voilà.
18:14 Ça prend combien de temps, ça, en général ?
18:16 Généralement, il met 10 minutes pour manger un repas.
18:19 Et cumuler avec toutes les gardes à vue, cela peut prendre du temps.
18:22 Jusqu'ici, on s'arrangeait comme on pouvait pour les repas.
18:25 Si les gardés à vue avaient les moyens, ils payaient de leur poche.
18:28 Sinon, les policiers s'en chargeaient en achetant par exemple un sandwich.
18:31 L'autre amélioration concerne les cellules.
18:34 On a une explication avec l'officier spécialement chargé de s'occuper des conditions de garde à vue.
18:38 Comme vous pouvez voir, ce sont des matelas qui sont assez fermes.
18:42 On peut maintenant dormir dans une cellule de garde à vue.
18:45 Avant, on n'était à disposition qu'une couverture et le banc en bois, ce qui était un peu dur parfois.
18:52 Là, ça reste quand même assez étroit comme lit.
18:55 Malheureusement, malgré toutes les dispositions qui peuvent être prises, on ne peut pas pousser les murs.
19:01 Et de fait, beaucoup préfèrent dormir par terre.
19:05 Matelas, repas chaud, cela devrait coûter plus d'un million d'euros cette année au ministère de l'Intérieur.
19:11 Les syndicats de police approuvent ces améliorations sur le principe.
19:16 Pour que ça s'améliore, il était temps pour le pays des droits de l'homme, certes.
19:20 Maintenant, moi, ce que je trouve le plus choquant, c'est qu'on nous fait beaucoup de communications sur ces faits-là,
19:25 sur ces conditions de gardé à vue,
19:27 mais d'un autre côté, les fonctionnaires de police sont maintenant plus mal lotis que les gardiers de garde à vue eux-mêmes.
19:33 Dans le commissariat de nos gens sur Marne, où l'on nous a autorisés à tourner,
19:37 les conditions de travail des policiers sont correctes.
19:40 Mais ce n'est pas toujours le cas dans les 683 sites de garde à vue de la police nationale.
19:45 En Haïti, 800 Français sont actuellement déployés dans le pays.
19:51 Selon l'état-major, ce déploiement aux côtés des Américains
19:54 a permis de donner un coup d'arrêt à la spirale de la violence.
19:58 Quant à l'ancien président Haricide,
20:00 il a annoncé dans un entretien qu'il voulait rentrer dans son pays
20:03 et a accusé la France d'être complice des États-Unis dans son enlèvement.
20:07 Le seul suspect condamné pour les attentats du 11 septembre 2001 aura droit à un nouveau procès.
20:13 Le Marocain El Mota Sadek vient d'obtenir gain de cause auprès de la Cour suprême allemande.
20:18 En février 2003, il avait été condamné à 15 ans de prison par la Haute Cour de Hambourg.
20:24 On peut dire que, depuis hier, George Bush s'est réellement lancé dans la campagne pour la présidentielle.
20:30 Quelques heures à peine après l'investiture de John Kerry lors des primaires démocrates,
20:34 le président américain a lancé sa première campagne de publicité.
20:38 Il s'est présenté comme un dirigeant solide et déterminé,
20:41 tout en veillant à éviter la question de la guerre en Irak.
20:44 Alain Dechalvron, Aaron Diamond.
20:47 C'est parti. Et les Américains qui sont allergiques à George Bush devront prendre leur mal en patience.
20:53 Ces spots publicitaires à la gloire du président vont être omniprésents jusqu'en novembre.
21:00 Liberté, foi, famille, sacrifice.
21:05 Ce sont les vertus défendues par George Bush.
21:08 George Bush, qui se met en scène directement dans un clip avec sa femme,
21:14 c'est le couple qui parle. Et il sait de quoi il parle.
21:18 « Je sais exactement où je veux mener ce pays », dit-il,
21:21 « donnant l'image d'un président ferme et déterminé, mais aussi proche des gens ».
21:25 Et pour ceux qui ne parleraient pas bien l'anglais, George Bush prend son plus bel accent espagnol.
21:30 Des messages qui passent prioritairement dans une quinzaine d'états-clés,
21:35 susceptibles de changer de bord.
21:38 Et tout cela serait sans problème s'il n'y avait cette image.
21:42 L'utilisation du drame du 11 septembre à des fins partisanes,
21:46 qui provoque déjà une tempête dans la presse et plus encore parmi les familles des victimes.
21:51 Et c'est du coup un Bush presque sur la défensive,
21:55 qui bat la campagne en Californie, réservant ses pics à John Kerry,
21:59 comme pour faire oublier cette gaffe.
22:01 Le sénateur dit-il a passé son temps au congrès à dire tout et son contraire sur la plupart des sujets.
22:10 Cherchez la contradiction chez l'adversaire, de façon à le dépeindre comme une girouette inconstante.
22:16 Cela va être le sport favori de l'équipe de campagne de George Bush.
22:20 Et bien sûr, en 20 ans de Sénat, John Kerry en a eu des contradictions.
22:24 Elles feront sans doute les délices des prochains spots publicitaires.
22:29 Deux décisions de justice font avancer le combat mené par les victimes de l'amiante.
22:34 D'abord, la cour d'appel de Paris vient de doubler les indemnisations accordées à 6 personnes l'an dernier.
22:40 Et puis, le Conseil d'Etat a confirmé la responsabilité des pouvoirs publics dans la contamination de salariés.
22:46 Isabelle Riau et Fabien Delory ont rencontré la veuve d'une de ces victimes.
22:51 Véronique Legoury-Erecq tourne les pages de 12 années de sa vie.
22:55 Elle ne peut pas encore tourner celle sur la disparition de son mari.
22:59 Un deuil, on ne peut pas le faire. On ne peut pas le faire comme ça. On ne claque pas des doigts en disant "je fais mon deuil aujourd'hui".
23:04 Il faut que les choses soient comprises et admises.
23:07 Aujourd'hui, moi, ça va faire 12 ans qu'on a un décédé, je ne l'ai toujours pas fait.
23:10 Parce que je n'ai pas admis et je n'ai pas encore compris pourquoi il était décédé.
23:14 Patrick Olive avait 19 ans lorsqu'il intègre France Télécom.
23:17 14 années à installer des câbles dans les sous-sols des immeubles.
23:21 Il a 33 ans lorsqu'il est emporté en 9 mois d'un mésothélium, un mot qui veut dire "amiante".
23:26 Véronique demande alors à France Télécom de reconnaître le lien avec l'activité professionnelle de son mari.
23:31 On a été un peu bousculé par la volonté de faire cette démarche.
23:35 Parce que quand mon mari était malade, 4 autres de ses collègues souffraient de cancer.
23:40 Et on se demandait d'où ça pouvait venir puisque ses 4 collègues étaient âgés entre 30 et 35 ans.
23:47 Et sont tous décédés dans la même période également.
23:51 L'action pénale aboutit à un non-lieu.
23:53 Le combat continue. Il faut attendre 10 ans pour qu'un expert reconnaisse le lien du décès avec les conditions de travail.
23:59 Des conditions qui pourtant auraient dû protéger Patrick Olive au terme de la loi de 77.
24:04 Ce qui est paradoxal c'est que mon mari travaillait dans une entreprise publique, une entreprise d'Etat.
24:10 Alors en 77, l'Etat vote cette loi.
24:14 En 78, mon mari intègre France Télécom, donc entreprise d'Etat, qui d'un côté vote les lois mais de l'autre côté ne les applique pas.
24:22 Véronique se bat pour ses 3 enfants. La décision du Conseil d'Etat la soulage.
24:27 Car plus que l'indemnisation, c'est la reconnaissance des victimes qui importe aux familles.
24:32 Des peines de prison avec sursis pour les auteurs d'un entartage.
24:36 Un jugement sans concession du tribunal correctionnel de Bobigny.
24:40 Les faits remontent à septembre 2002.
24:42 5 hommes, des militants d'extrême droite, avaient recouvert d'encre et de mousse arrasée le prêtre de la basilique de Saint-Denis.
24:49 Il eut reproché d'avoir hébergé des sans-papiers dans son église.
24:52 Anne Guéry, Alexandre Renard.
24:54 Le visage est la soutane souillée de mousse arrasée et d'encre.
24:58 C'était le 15 septembre 2002, le père berger se prépare à dire la messe,
25:02 quand 5 hommes l'aspergent de ce mélange puis le photographient, écrit à Balislam.
25:06 Une agression contre ce prêtre qui a toléré dans son église à l'été 2002,
25:10 une manifestation de sans-papiers et c'est un sacrilège pour les 5 militants d'extrême droite.
25:15 Le curé écrive-t-il dans un tract et un collabo de l'invasion.
25:19 "On voulait juste rigoler", diront-ils devant les juges.
25:22 "C'était une blague", diront leurs avocats.
25:24 C'est un moyen radical, c'est aussi un moyen de potache.
25:27 Ils ont utilisé de la mousse arrasée, ils auraient dû mettre de la crème chantilly.
25:30 Ils auraient fait ainsi comme monsieur Godin, l'entarteur belge.
25:34 Ils diront aussi qu'ils avaient des intentions nobles, alors pour mieux comprendre ces intentions,
25:38 les juges font la liste des breloques retrouvés à leur domicile.
25:41 Drapeau nazi, cassette de chant SS, revue raciste et puis des armes.
25:45 Alors les avocats m'y misent. Après tout, le prêtre n'a pas été terrorisé
25:49 et pourtant le père berger, 70 ans, s'en souvient encore.
25:53 "Vous savez quand vous commencez à dire la messe, que vous commencez à ouvrir la bouche
25:57 pour commencer la prière de l'église et puis qu'il arrive un truc comme ça,
26:00 ah oui, oui, certains ont trouvé que j'avais, comment dire,
26:06 que j'avais pas été bouleversé immédiatement puisque j'ai quand même dit la messe un quart d'heure après
26:10 mais je vais pourtant vous dire que j'avais qu'une hâte, c'est que ce soit terminé
26:14 et de me retrouver un peu seul. Enfin non, j'ai été choqué, bien sûr, oui, oui."
26:18 Les juges ont tranché. Ce n'était pas une blague mais de la violence.
26:21 Trois peines de prison avec sursis, deux amendes de 500 euros,
26:25 des peines inscrites aux casiers judiciaires en clair pour les cinq hommes,
26:28 c'est l'interdiction d'exercer dans la fonction publique.
26:31 Marc Maregiano et Hervé Lalin, qui rêvaient d'être professeurs d'histoire, devront y renoncer
26:35 et le surveillant pénitentiaire Guillaume Duchesne devrait être suspendu.
26:40 La loi sur la laïcité à l'école définitivement adoptée après l'Assemblée nationale le mois dernier,
26:46 c'est le Sénat qui a voté tard hier soir l'interdiction des signes religieux dans les établissements scolaires.
26:52 Gros plan ce soir sur la Picardie, c'est Gilles Derobien, le ministre des Transports,
26:57 qui va tenter de garder cette région à droite. Le défi cette fois sera de gagner mais sans les voix du Front National.
27:03 Les cinq listes en compétition s'affrontent sur le thème de l'emploi dans cette zone particulièrement sinistrée.
27:09 Mathias Sillion à la location.
27:11 La Picardie vit au rythme des plans de licenciement.
27:15 Dernière victime en date, les 136 salariés de dossiers au Plessis Belleville.
27:20 Il y a 9,5 millions de travailleurs fermés, fermés et sous quelle forme ? L'égalisation judiciaire ?
27:26 Pour le candidat communiste, il faut empêcher ces délocalisations ou sanctionner ces grandes entreprises.
27:32 Ils ont eu des fonds publics, s'ils veulent s'en aller, veulent fermer, il faut qu'ils remboursent les fonds publics.
27:37 Paradoxalement, le Front National fait des propositions similaires dans une région fortement touchée par le chômage.
27:43 Il faut conditionner d'ailleurs les aides publiques, les aides du conseil régional payées avec l'argent du contribuable,
27:49 il faut les conditionner par un contrat empêchant tout licenciement dans les entreprises subventionnées.
27:55 Pour le candidat socialiste, lutter contre le chômage, c'est avant tout lutter contre la sous-qualification des Picards.
28:01 Le laser connaît sa position par rapport à ce qu'opère là par exemple.
28:04 Exemple à suivre, cette université de Saint-Quentin qui forme au métier de webmaster ou d'ingénieur informaticien.
28:11 On reste sur de l'emploi peu qualifié, mal payé et on est dans une spirale infernale.
28:17 Et la seule façon de sortir de cette spirale, c'est de se servir d'une façon forte, en levier, de la formation des hommes à tous les niveaux.
28:24 Gérée par la droite, la région investit déjà dans la formation.
28:28 Même avec un diplôme, rares sont les jeunes qui voient leur avenir en Picardie.
28:32 Moi je pense d'ailleurs partir dès que je pourrais.
28:34 Pourquoi ?
28:35 Bah les parents se sont dans le bain, c'est un peu perdu. Niveau boulot, je crois que c'est un niveau de chômage presque les plus élevés de la France.
28:42 Ce désarroi inquiète le seul ministre UDF du gouvernement, candidat d'union avec l'UMP.
28:48 Il y a des gens qui vont manifester leur hostilité ou leur malheur ou leur tristesse vers des listes peut-être extrémistes. Ils ont tort.
28:57 Au régional de 98, la droite l'avait emportée avec les voix du Front National. Cette fois-ci, elle a promis qu'il n'y aurait pas d'alliance.
29:06 Le salon de l'agriculture reste un lieu propice pour tester sa popularité quand on est homme politique.
29:11 Et durant toute la semaine, les leaders de gauche et de droite se sont succédés.
29:15 Aujourd'hui, c'était au tour de Jean-Pierre Raffarin d'arpenter les allées du parc d'exposition.
29:20 Il est bien sûr passé par les stands consacrés au Poitou-Charentes, région à l'honneur cette année.
29:26 Une nouvelle technique pourrait bientôt améliorer le rendement des cultures.
29:30 Une technique qui utilise des photos satellites. Elles permettent une meilleure vue d'ensemble et donc une meilleure répartition des engrais.
29:37 Dans l'Eure-et-Loire, Nicolas Châteauneuf, Virginie Travert.
29:40 Comme tout agriculteur, Thierry Huveau scrute souvent le ciel. Mais aujourd'hui, il l'a entre ses mains.
29:46 Voici en effet une photo satellite de son champ de colza prise il y a quelques jours et retravaillée par ordinateur.
29:52 Une image qui lui apporte de précieux enseignements sur sa parcelle et va lui permettre de mieux doser ses engrais.
29:58 Les zones vertes correspondent à des zones à bon potentiel de rendement, jaunes potentiel inférieur et rouges potentiel vraiment avec un souci.
30:05 Donc le but de cette photo satellite, c'est d'adapter mon engrais par rapport à ces zones et par rapport à ce potentiel de rendement.
30:13 Cette image a été prise à 800 km d'altitude par le satellite français Spot 5.
30:18 Cette année, près de 100 000 hectares seront photographiés. Deux cultures sont concernées, le blé et le colza.
30:24 Mesures de la masse végétale, donneurs en chlorophylle. Les images sont analysées à Toulouse et envoyées aux agriculteurs qui ont souscrit un abonnement de 10 à 12 euros par hectare et par an.
30:34 Pour les recevoir, pas besoin de déployer d'antenne. Elles arrivent par mail ou par courrier.
30:39 Un nouvel outil qui permet aux agriculteurs de ménager l'environnement, un thème qui leur vaut souvent des reproches.
30:45 Un nouveau métier, on apprend aussi cette agriculture de précision. On est très précis pour être le moins pollueur possible.
30:51 En trois ans, même si elles sont encore très minoritaires, les surfaces étudiées par satellite ont été multipliées par 25.
30:57 Et si le système continue à gagner la confiance des agriculteurs, il pourrait bientôt être élargi aux parcelles de betteraves et de maïs.
31:05 L'armée recrute et lance une campagne pour attirer 3700 personnes dans une cinquantaine de métiers différents.
31:11 Depuis 4 ans, les femmes aussi ont le droit de rêver de piloter par exemple un Mirage 2000.
31:16 Et contrairement aux idées reçues, pas la peine d'être fort en maths. L'armée recrute au niveau BAC.
31:21 La sélection se fait beaucoup plus sur la personnalité et l'aptitude psychotechnique.
31:26 A Nancy, le reportage de Thierry Curtet, Sylvain Nobat.
31:31 Pour un avion qui vole, comptez 50 hommes au sol. Sur les 3700 personnes recrutées cette année, l'armée de l'air cherche 200 pilotes.
31:39 Et depuis 1999, le dernier bastion machiste est tombé, pris d'assaut par 6 femmes, devenues pilotes de chasse.
31:47 Pas de privilège, pas de signe distinctif, sauf...
31:51 - Donc il t'a reconnu, je sais pas comment.
31:53 - Peut-être à la voix, d'ailleurs.
31:54 - Peut-être à la voix, ouais. Je pense qu'en cas à la voix, ça doit aider.
31:56 - C'est très agréable, c'est vraiment un régal d'avoir cette jolie voix qui nous parle à la radio.
32:01 Non, enfin, je plaisante, ça change vraiment rien. On a la chance en plus qu'elle ait un comportement très, très standard.
32:10 Une femme pilote se la interpelle encore le visiteur. Il se dit alors qu'il a affaire à une grosse tête, pleine de maths. En fait, il existe une autre voix.
32:18 - On est en 100 BAC, en fait. Il y a un concours pour rentrer dans l'armée de l'air. Ça nous permet de rentrer, on est en que niveau BAC.
32:24 Donc il n'y a pas que maths sur maths. Il faut pas être une tête en maths pour y arriver.
32:28 Un BAC, puis la voix interne. Alix Chénion suit en fait le même parcours que plus de 50 % des pilotes de l'armée de l'air.
32:36 Une fois en escadron, les missions sont les mêmes.
32:39 - Je conseille aux autres filles une position qui leur sera motivée, qu'elles aiment les milieux masculins, parce que c'est quand même pas facile tous les jours.
32:47 Et si j'en manque à le fond, c'est aucun problème.
32:52 La mission du Mirage 2000D, le bombardement. Si pour l'instant, aucune femme pilote n'a été engagée dans un conflit, cela arrivera immanquablement.
33:01 Pilote d'avion, pédiatre ou simplement pin-up, 45 ans d'existence, Barbie a évolué avec l'image de la femme dans la société.
33:09 Un milliard de ce mini mannequin s'est déjà vendu depuis près d'un demi-siècle à travers le monde.
33:14 Alors difficile pour les parents de résister à la pression, d'autant que Barbie a désormais des concurrentes féroces.
33:20 - Nicolas Lemarigny, Diane Richard.
33:22 Ils ont des rides et des cheveux blancs, pourtant ce sont les derniers nés de la famille.
33:27 Mamie et papy ont rejoint Barbie, Ken et les autres, dans les coffres à jouets des petites filles.
33:32 - Vous voulez m'en serrer un don ?
33:34 - Tu en as combien toi des poupées Barbie ? - 30.
33:39 30 poupées, c'est beaucoup et cela explique pourquoi il s'en est vendu plus d'un milliard depuis sa naissance en 1959.
33:48 En 45 ans, la blonde pulpeuse n'a pas pris une ride, s'est habillée chez les plus grands couturiers et elle a évolué avec la société.
33:57 - Moi cela ne m'a pas étonné, j'espère que Barbie va vivre longtemps en reflétant toujours les changements de la société.
34:07 Barbie symbolise tant la femme occidentale qu'en URSS ou en Iran, des rivales locales ont essayé de la détrôner, en vain.
34:14 Ce que l'Union soviétique n'a pas réussi à faire, les lolitas vont peut-être y parvenir.
34:19 A 8-10 ans, elles aiment la mode et le maquillage, profitant de cette tendance, de nouvelles concurrentes font un tabac dans les rayons.
34:26 - Les petites filles sont matures plus qu'avant, elles veulent s'identifier aux jeunes ados, d'où l'apparition il y a environ 3 ans d'une nouvelle gamme de poupées, les poupées Bratz.
34:36 Qui sont des poupées qui ne représentent plus maman, mais les jeunes ados.
34:40 Un univers d'ados, du maquillage et des fringues, bref, tout pour séduire cette nouvelle clientèle.
34:46 Alors même si elle reste largement leader, Barbie a laissé tomber la robe de princesse et s'est relookée.
34:52 Ses amis font du rap, du hip-hop et puis la poupée a l'air insolide, chaque seconde il se vend 3 Barbies dans le monde.
34:59 - Allez pour les garçons à mode football, l'Ausser s'est qualifié hier pour les 8e de finale de la coupe de l'UEFA 1-0 face au grec du Panathinaikos.
35:09 But signé Calou.
35:11 Et le tirage au sort pour les matchs allés a eu lieu aujourd'hui.
35:15 On connaît donc les adversaires des 3 clubs français.
35:18 Bordeaux jouera à domicile contre Bruges, Ausser à domicile également contre les Hollandais du PSV Eindhoven.
35:24 Et Marseille se rendra en Angleterre à Liverpool.
35:28 Voilà, c'est la fin de ce journal. Merci à vous de l'avoir suivi.
35:31 Tout de suite, question ouverte. Olivier Mazor, le reçoit François Bayrou à Bordeaux.
35:35 20h55, envoyé spécial, ne manquez pas ce documentaire exceptionnel sur l'oeuvre et la vie de Claude Nougarro.
35:42 Bonne soirée à tous. Lundi, vous retrouverez David Pujadas.
35:46 Et on se quitte sur la mélodie de la chanson préférée de Claude Nougarro, "Dansez sur moi".
35:51 Vous allez le découvrir en 1979 sur le plateau d'une émission de télévision à Toulouse.
35:56 "Dansez sur moi, dansez sur moi le soir de mes funérailles, que la vie soit feu d'artifice et la mort un feu de paille.
36:10 Un chant de cygnes s'est éteint mais un autre a cassé le feu.
36:18 Soudain s'affire, en vrai s'affire, miroite mon sillon neuf.
36:25 Dansez sur moi, dansez sur moi, dansez sur moi, dansez sur moi, dansez sur moi."
36:46 Sous-titrage Société Radio-Canada
36:51 *Musique*