Le Journal - 20/09/2023 - JUSTICE / Prison ferme pour le policier incendiaire de Tours

  • l’année dernière
JUSTICE / Prison ferme pour le policier incendiaire de Tours
AGRICULTURE / Une récolte de pommes endommagée par les pucerons
SANTÉ / Retour du covid et des campagnes de vaccination
INNOVATION / Une invention pour faire son lit facilement
INSOLITE / Rescapé d'une attaque de requins, il témoigne
BIODECHETS / Comment bien trier ?
Transcript
00:00 [Générique]
00:10 Val de Loire en direct se poursuit et c'est l'heure de votre journal présenté ce soir par Faustine Luneau. Bonsoir Faustine.
00:16 Bonsoir Aurélien, bonsoir à tous.
00:18 Avant de dévoiler les titres de ce journal, un point sur votre météo de demain.
00:21 [Générique]
00:42 Il s'agit d'un policier auxiliaire de 22 ans.
00:46 Le 6 août dernier, il avait provoqué des feux de poubelle, détruisant au passage 13 voitures.
00:52 La récolte des pommes endommagées par les pucerons, ils ont fait plus de dégâts cette année à cause des nouvelles réglementations sur les produits biocides.
01:00 Bilan, une récolte moins importante.
01:02 Les arboriculteurs espèrent pouvoir compenser en augmentant les prix de vente.
01:07 Le retour du Covid, peu de chiffres pour l'instant, mais la circulation du virus s'accélère progressivement.
01:13 Nous ferons le point sur la situation en Touraine avec le professeur Leslie Guillon, grammatico-épidémiologiste au CHRU de Tour.
01:21 Enfin, fini l'éternel corvée pour enfiler la housse de couette.
01:25 Une start-up tourangelle a trouvé une solution pour vous faciliter la vie sans vous faire mal au dos.
01:31 Il s'appelle Opoli, on vous montrera comment ça marche.
01:34 Et puis dans notre rubrique On vous répond, nous recevrons ce soir Jean-Luc Brasero, chargé de communication à la direction des déchets et propretés de Tour, métropole Val-de-Loire.
01:42 On lui posera la question, biodéchets, comment bien trier ?
01:46 Ça sera donc dans quelques instants, mais à la une, ce soir on revient sur le procès de l'incendiaire des quartiers prébends des Febvotes.
01:53 L'auteur a écopé d'une peine de 18 mois d'emprisonnement, dont 12 avec sursis probatoires de 2 ans.
01:59 Il s'agit d'un policier auxiliaire de 22 ans, originaire du Cher.
02:03 Il était jugé cet après-midi en comparution immédiate pour avoir mis le feu à plusieurs poubelles à Tour le 6 août dernier.
02:10 Les flammes s'étaient propagées, détruisant 13 voitures et endommageant plusieurs façades de maisons.
02:16 Florent Clavel était au tribunal.
02:18 En ce mois de septembre, Tom aurait dû intégrer l'école de police de Rouen pour devenir gardien de la paix.
02:25 Mais voilà l'aspirant policier assis dans le box, cuisiné par le président d'audience comme un vulgaire délinquant.
02:31 Accablé par la honte, le jeune homme de 22 ans va d'ailleurs craquer à plusieurs reprises.
02:36 Il faut dire que ses états de service après cette nuit du 6 août sont rédhibitoires.
02:40 20 poubelles carbonisées, 13 voitures, des façades de maisons, et ça dans plusieurs rues de la ville.
02:46 Mais surtout, une nuit de terreur pour les habitants.
02:49 Ma mère fait partie d'une des victimes.
02:52 Plusieurs voitures ont pris feu devant chez elle rue du Clusel.
02:56 Le problème c'est qu'elle a 88 ans, elle se trouvait à l'étage juste au-dessus de l'endroit où les flammes ont déjà fondu, les Perciennes.
03:05 Une de mes sœurs était sur place, elle était complètement paniquée en voyant par les fenêtres les flammes qui étaient juste devant la maison.
03:12 Pour expliquer son geste, le rugbyman amateur évoque une alcoolisation massive et chronique, ainsi qu'une grande colère après une rupture amoureuse.
03:21 L'expertise psychiatrique souligne d'ailleurs une impulsivité et une incapacité à gérer ses émotions.
03:26 En revanche, s'il reconnaît les faits, il ne se souvient de rien.
03:29 "Blackout", dit-il. L'auxiliaire de police de Vierzon fera pourtant preuve d'une grande lucidité cette nuit-là, récissant à Bernay des collègues qui le contrôlent et à mener ceux de la BAC sur une fausse piste.
03:41 Mais pour son avocat, Tom nourrit de réels regrets. Il a conscience de la gravité de son geste.
03:47 Le fait de ne pas donner d'explication pour l'accusation, c'est nécessairement du dédit ou une volonté de ne pas assumer ses responsabilités.
03:52 Ce n'est pas du tout le cas. Je pense véritablement que c'est un garçon qui n'arrive pas à comprendre véritablement ce qui s'est passé ce soir-là.
03:58 Il indique qu'il a eu quelques bribes, quelques flashs qui ont fait qu'il a pu se rappeler de tel ou tel élément.
04:05 Mais évidemment, pour la défense, c'est plutôt perturbant.
04:07 Après trois quarts d'heure de délibéré, le tribunal condamne Tom à 18 mois de prison, dont 12 avec sursis. Il devra donc rester incarcéré encore six mois.
04:15 L'ex-policier, qui veut désormais devenir carrossier ou plombier, devra également indemniser les victimes à hauteur de plusieurs dizaines de milliers d'euros au titre du préjudice moral et matériel.
04:28 L'homme a également interdiction d'exercer tout métier lié à la fonction publique pendant encore cinq ans.
04:34 Dans l'actualité, la récolte des pommes perturbées par les pucerons.
04:39 Cette année, ils ont fait plus de dégâts, car de nouvelles réglementations empêchent l'utilisation de certains produits biocides.
04:47 Nous sommes allés au verger de Fontenay, à Linière de Touraine.
04:51 Là-bas, une partie des fruits est invendable à cause de ces insectes parasites. Un manque à gagner que va devoir compenser l'arboriculteur.
04:59 Reportage de Pierre-Alexandre Guez.
05:01 Délicatement, une à une, les pommes se détachent de l'arbre.
05:07 C'est le moment de la récolte pour les arboriculteurs, mais la saison prometteuse au départ ne semble pas porter ses fruits à l'arrivée.
05:15 À mon niveau, sur l'exploitation, ça ne va pas être une bonne, bonne, bonne année.
05:21 La récolte est irrégulière. Il y a des pieds qui vont avoir bien des fruits et d'autres pieds qui n'en ont pratiquement pas.
05:27 Une quantité moindre qui s'explique par une mauvaise floraison printemps dernier, mais pas seulement.
05:33 On a toujours un problème de pucerons, tous les ans. C'est de pire en pire au niveau de pucerons, parce qu'on a de moins en moins de produits pour lutter contre.
05:42 En piquant les pommes, les pucerons stoppent net la croissance du fruit, le rendant totalement invendable.
05:48 Il s'agit donc d'une perte sèche pour les arboriculteurs. Ils demandent donc un geste aux intermédiaires afin de compenser leur perte.
05:56 Nous, on demande plus. L'année dernière, on demandait de 15 à 20 centimes de plus qu'on n'a pas obtenu.
06:02 On ne peut pas vendre toute notre production au détail, parce qu'on produit entre 1 000 et 1 200 tonnes de pommes poire.
06:10 Mais il faudra en avoir moins, je pense.
06:13 Il reste donc un mois avant que les arboriculteurs ne soient fixés sur le cours de la pomme, puisqu'il devrait être connu aux alentours du 15 octobre.
06:22 Un reportage signé Pierre-Alexandre Geys. Le Covid est de retour. Faustine, la circulation du virus s'accélère en France.
06:32 Alors, appliquez-vous de nouveau les gestes barrières où vous a posé la question.
06:36 Oui Aurélien, vous êtes 56% à affirmer ne pas avoir repris les gestes barrières. 44% d'entre vous le font.
06:43 En revanche, alors, doit-on s'inquiéter où en est la situation sanitaire, notamment à Tours ? On en parle avec notre invitée.
06:51 Bonjour Leslie Guillon, grammatico.
06:54 Bonsoir.
06:55 Alors, vous êtes épidémiologiste au CHRU de Tours.
06:58 On en parle depuis quelque temps de circulation plus marquée du virus. Le taux d'incidence en centre-valle de Loire, début septembre, c'était 20 pour 100 000.
07:08 Alors c'est un peu plus qu'avant l'été, mais ce n'est pas encore alarmant ?
07:12 Exactement. On est au-dessus effectivement des chiffres d'avant l'été et on a une augmentation des cas toutes les semaines, lentement mais sûrement.
07:22 On reste en dessous des seuils France et également de certaines régions comme l'île de France, la Normandie, mais ça s'accélère progressivement.
07:31 On se place où par rapport aux épidémies, enfin aux pics qu'on a connus avant ?
07:35 On est largement en dessous et il n'y a rien d'alarmant à ce stade-là.
07:40 Loin de là, on est parfois monté à 200 pour 100 000, 250 pour 100 000 habitants, je crois même bien au-delà dans les grandes vagues du début.
07:48 Grâce à notre immunité collective, notamment la vaccination, on arrive à contenir jusqu'à présent l'envolée à des cas.
07:57 Alors pourquoi ce retour du Covid maintenant alors que depuis le début de l'année c'était resté plat, très stable et bas ?
08:04 Les conditions infavorables, les variants qui circulent, donc on est toujours dans des soulignages d'omicron que tout le monde connaît bien maintenant depuis de longs mois.
08:12 Mais les variants changent un petit peu et donc ce qui fait qu'on est un peu plus susceptibles à ces variants-là.
08:19 Et notre immunité aussi, comme pour la grippe du Covid, on s'aperçoit qu'elle décroît après le dernier vaccin ou la dernière infection.
08:27 Et donc beaucoup de personnes se sont vaccinées ou ont fait un Covid l'hiver dernier.
08:30 Donc on est à presque un an de la dernière stimulation immunitaire.
08:33 Parce que là, on est toujours sur le même variant ?
08:35 Oui, on est toujours sur les variants. Avant, on avait des variants à 99%, le même variant pour toute la France.
08:42 Là, c'est un peu plus panaché, mais on reste sur le soulignage d'omicron EG5 quelque chose, les non-barbares,
08:50 avec quelques variants à surveiller de près qui émergent, mais celui-ci reste majoritaire.
08:55 Ça veut dire que les symptômes, c'est les mêmes ?
08:57 C'est toujours les mêmes.
08:58 On sait qu'on doit les faire tester avec les mêmes symptômes qu'avant ?
09:02 Exactement. Le rhume, la gorge qui fait mal, la gorge qui gratte, le nez qui coule, la grippette. Il faut penser au Covid.
09:10 Pour l'instant, la situation à l'hôpital de Tours, ça va ?
09:14 Tout à fait. Dans l'hôpital de Tours et dans les hôpitaux, même dans les régions où l'incidence à le nombre de nouveaux cas est plus élevée,
09:22 on a la chance jusqu'à présent que l'immunité collective et la vaccination et le type de variants circulants ne sont pas graves et n'entraînent pas des formes sévères.
09:31 En majorité dans nos populations générales.
09:33 Attention cependant aux personnes les plus fragiles, les cas les plus fréquents, c'est chez les personnes âgées de plus de 80 ans, les personnes avec des comorbidités.
09:41 Une nouvelle campagne de vaccination pour une nouvelle dose commencera le 2 octobre.
09:47 C'est deux semaines plus tôt que ce qui était prévu au départ. Les rendez-vous sont déjà ouverts ? Vous, vous conseillez de le faire ?
09:54 Oui, bien sûr. Alors les pharmacies auront accès de façon très anticipée dès la semaine prochaine à la réception des doses de ce nouveau vaccin,
10:04 puisque c'est les variants circulants de cette année. Comme pour la grippe, on adapte le vaccin aux variants qui circulent.
10:11 De ce fait là, il faut le faire le plus tôt possible. Le 2 octobre, si on peut, probablement une ouverture des créneaux le 17.
10:18 En même temps que la grippe, les personnes fragiles, les personnes de l'entourage des personnes fragiles doivent aller très rapidement se refaire vacciner.
10:25 Merci Leslie Guillon-Grammatico d'être venue sur notre plateau.
10:30 Un dernier mot de santé avec une information concernant une autre épidémie, celle de la bronchiolite.
10:35 Oui, un médicament est désormais disponible pour prévenir les formes graves.
10:40 Tous les nourrissons nés entre le 6 février 2023 et le 1er mars 2024 peuvent prétendre à une injection.
10:46 Elle pourra être faite à l'hôpital pour les bébés hospitalisés, sinon rapprochez-vous de vos professionnels de santé.
10:53 On va parler d'une solution pour nous faciliter la vie à présent, je crois.
10:58 Oui, un tout autre sujet Aurélien. Vous réussissez à enfiler une housse de couette tout seul ?
11:04 Je suis tout seul donc oui je me débrouille, mais oui c'est difficile, c'est ça ?
11:08 Oui, je trouve aussi. J'ai la solution pour faciliter la vie grâce à une campagne de financement participatif.
11:15 Une start-up tourangelle a mis au point une innovation qui a reçu la médaille d'or du concours Lépine en 2019.
11:22 Ça s'appelle Opoly, ça permet de faire son lit rapidement et sans effort.
11:27 Benjamin Vattel vous montre comment ça marche.
11:32 Commercial, chargé de communication, gestion de projets ou encore gestion administrative, l'entreprise de Benjamin a bien grandi.
11:41 Depuis que l'idée de l'enfile-couette Opoly lui est venue sur son canapé en 2016, l'inventeur a fait du chemin.
11:48 Changer une housse de couette c'est du bonheur. Je vous présente Opoly.
11:52 Opoly est une invention révolutionnaire qui va changer votre vie.
11:56 En quelques étapes simples, vous enfilez une housse de couette sur sa couette en moins de 60 secondes.
12:02 Après avoir passé 4 ans dans les espaces de co-working de MAM, son entreprise est désormais implantée dans le centre de tour et compte 5 employés.
12:10 Pour ça et puis le mettre plus gros. Je ne sais pas ce que tu en penses.
12:14 Comme ça on peut mieux flasher le QR code et ce sera plus simple.
12:17 L'enfile-couette a séduit le public dès le début, une véritable success story pour ce tourangeau d'adoption qui ne compte pas s'arrêter là.
12:24 Dans 5 ans, je m'imagine une dizaine ici, faire grandir encore l'équipe et arriver à sortir 2 produits par an.
12:33 Chaque année 2 produits qui seront, via un crowdfunding, une campagne de financement participatif, concours l'épine, systématiquement fabriqués en France.
12:42 Les ambitions de Benjamin sont grandes et son équipe est motivée à le suivre dans l'aventure.
12:48 Ce qui m'a plu déjà c'est l'esprit start-up, le fait qu'on est tous ensemble, on discute tous ensemble et on avance et les projets se font ensemble.
13:01 Et ça j'ai adoré.
13:03 Disons que c'était un challenge et la fonction que j'allais occuper m'intéressait, étant donné que c'était déjà quelque chose que j'avais fait auparavant pendant 20 ans.
13:12 Et voilà, j'ai voulu apporter mon savoir-faire.
13:15 En plus de continuer à faire connaître l'enfile couette Opoly, déjà présente dans 180 magasins, Rimatech va présenter dans les prochains mois un nouvel objet,
13:23 un siège de méditation créé par un ami de Benjamin. La passion de l'invention, ça ne s'invente pas.
13:29 Allez maintenant en direction de l'océan Pacifique, on va prendre des nouvelles de ce chambressier de 27 ans qui a survécu à une attaque de requins.
13:37 Oui, souvenez-vous, c'était il y a deux semaines, Vincent Bauger se trouvait à 800 km au large de l'Australie avec deux scientifiques russes
13:45 quand leur catamaran gonflable a été attaqué par une trentaine de requins.
13:51 Les trois hommes avaient été secourus par un cargo et ramenés sains et saufs sur la côte australienne.
13:56 Aurélie Renaud a pu recueillir son témoignage.
13:59 Sur l'embarcation, deux équipiers russes et Vincent Bauger, le chambressien.
14:05 Après une semaine au large de l'Australie, les boudins de leur catamaran gonflable commencent à se dégonfler.
14:12 Il s'agit d'une attaque de requins, des cookie sharks.
14:16 A priori, ils pourraient confondre les vibrations du bateau avec celles d'une baleine par exemple.
14:22 Ils attaquent les baleines, ils attaquent les dauphins, les phoques aussi.
14:26 Sur internet, on peut facilement trouver des photos qui montrent les crocs du requin
14:33 et la manière qu'ils ont de croquer les animaux.
14:38 Effectivement, on a retrouvé ces mêmes morsures sur notre boudin.
14:41 Les navigateurs regonflent régulièrement les boudins du bateau et tentent de multiples réparations.
14:48 Mais durant la deuxième nuit d'attaque, le bateau commence à couler, la balise de détresse est activée.
14:54 Si les secours ne venaient pas, ils sont venus au bout de trois heures.
15:00 Mais s'ils ne venaient pas tout de suite, il fallait qu'on soit prêt à passer le maximum de temps, qu'on survive.
15:05 Instinct de survie je crois.
15:08 Et c'est vraiment seulement au moment où j'ai posé le pied sur la passerelle du cargo,
15:13 où là c'était vraiment fini, que j'ai vraiment réalisé, j'ai eu un petit "oh le coeur",
15:18 c'est vrai qu'il vient de se passer quelque chose et j'ai eu une petite redescente,
15:23 ou un petit coup d'adrénaline à ce moment-là.
15:27 Les trois naufragés ont donc échappé à ces requins qui ne font qu'une cinquantaine de centimètres,
15:33 mais dont les dents laissent des morsures extrêmement profondes.
15:37 Vincent Bauger s'est promis une chose, revenir en Touraine très vite,
15:41 car il va bientôt être oncle pour la seconde fois, mais d'ici là, il compte bien reprendre la mer.
15:48 Allez, on passe à la séquence de cette fin de journal.
15:52 On vous répond, notre invité ce soir, Jean-Luc Brasero,
15:55 chargé de la communication à la direction déchets et propreté de Tour, métropole Val-de-Loire.
16:00 On va lui poser la question "Biodéchets, comment bien trier ?"
16:03 Soyez le bienvenu sur ce plateau.
16:05 Alors, on a préparé évidemment cet entretien.
16:07 Trois solutions sont possibles grâce à la métropole de Tour.
16:11 Trois solutions en fonction de son habitat ?
16:14 Effectivement, en fonction d'où on habite.
16:17 Si on est en maison pavillonnaire, classiquement, on peut avoir un jardin,
16:21 à tant soit peu qu'il soit plus grand de 20 ou de 50 mètres carrés.
16:25 On peut demander gratuitement un composteur individuel de jardin de 320 litres.
16:30 C'est un composteur qu'on peut venir chercher gratuitement le dernier vendredi de chaque mois
16:34 aux 30 rues Joseph Cugnot à Jouy-les-Tours.
16:37 Il y a déjà 25 000 qui ont été distribués ?
16:39 25 000 en 20 ans, effectivement, c'est quelque chose qui fonctionne très très bien.
16:42 Ça fait un taux d'équipement de 35-40 %,
16:46 donc on a encore 60 % de maisons à équiper.
16:49 Mais c'est possible et on va y arriver.
16:52 Donc c'est disponible le dernier vendredi de chaque mois.
16:55 L'habitat collectif, on se dit "on ne peut pas gérer les biodéchets".
16:58 Si, c'est possible.
16:59 Si, il y a deux solutions.
17:00 Il y a une solution individuelle, c'est-à-dire c'est ma solution à moi,
17:04 c'est selon mon bon vouloir à moi,
17:06 c'est-à-dire que je peux en faire la demande.
17:08 Et très rapidement, d'ici 10 jours, 15 jours, on peut avoir un lombric composteur.
17:12 Alors on en a un juste devant nous sur le plateau, un lombric composteur.
17:16 On l'a testé cet après-midi avec Michael Texier, le rédacteur en chef.
17:19 Ça fonctionne très bien.
17:21 Qu'est-ce qu'il y a dans ce lombric composteur ?
17:23 On va voir à l'intérieur.
17:24 Il y a des petites bêtes.
17:25 Il y a des petites bêtes.
17:26 D'où le nom, pour ceux qui auront un petit peu déchiffré, lombric.
17:30 Il y a des vers, on en aperçoit un ou deux, effectivement.
17:33 Donc ce sont des vers.
17:35 Ce ne sont pas des vers de terre, à proprement dit.
17:37 Ce sont des lombrics qui ont été étudiés.
17:39 Ce sont des vers de la famille Essénia qui sont étudiés pour dégrader les vers.
17:44 Ça ne va pas se balader dans l'appartement, on est bien d'accord.
17:46 Non, c'est hermétique.
17:48 Ça ne va pas se promener dans l'appartement, je vous rassure.
17:50 Donc là, on a mis du mar de café.
17:51 On met tous ces biodéchets au-dessus.
17:53 Exactement.
17:54 Et ensuite, comment ça se passe ? Il y a une décomposition.
17:56 Oui, les vers vont monter et vont venir manger, dégrader les biodéchets que vous avez déposés.
18:05 Et puis, ils vont transformer ça en compost.
18:07 En compost façon terreau, en compost solide.
18:10 Et en compost liquide, du thé de lombric composteur.
18:14 C'est pour ça qu'il y a un petit robinet sur le côté, on va le voir aussi.
18:16 Le petit robinet tout en bas, tout en dessous.
18:18 On a le petit robinet pour récupérer son jus de compost, son thé de lombric composteur.
18:23 Donc on peut en avoir un si on veut un lombric composteur aujourd'hui ?
18:26 Exactement.
18:27 Il suffit de nous contacter sur l'email qui va apparaître, j'imagine tout à l'heure.
18:32 Donc du coup, de nous contacter par email pour faire la demande, gratuitement aussi.
18:38 Puis on vous recontacte pour vous proposer un rendez-vous,
18:40 pour venir retirer directement auprès des ambassadeurs de TRI,
18:44 qui vous expliqueront un petit peu, parce qu'il y a un petit peu d'explicatif quand même.
18:47 On peut même vous proposer gratuitement une visioconférence de deux heures,
18:52 qui est proposée par le fournisseur.
18:54 On est déjà à la fin de cet entretien, c'est beaucoup trop rapide.
18:56 Il y a aussi le compostage collectif, ça c'est important.
18:58 Le compostage partagé, effectivement.
18:59 Donc vous nous contactez aussi à la même adresse email pour étudier votre projet.
19:02 On peut faire 20 à 25 projets par an.
19:05 Il y a une liste d'attente.
19:06 Donc composteur partagé, c'est en bas d'immeuble.
19:08 Une dernière question, on entend parler de l'obligation à partir de janvier
19:11 d'avoir un composteur, un faux ou un tox, Jean-Luc ?
19:14 Jean-Louis.
19:15 Donc du coup, c'est une info.
19:16 C'est une info, effectivement, à partir de janvier 2024.
19:20 En tout cas, l'obligation est faite aux collectivités de proposer des solutions
19:23 pour trier à la source les biodéchets.
19:25 Les solutions, on vient les énumérer ensemble.
19:28 Merci beaucoup.
19:29 On n'a juste pas l'adresse, il faudra aller sur le site de Tour Métropole directement
19:32 pour trouver les infos.
19:33 Accueil-contact@tour-métropole.fr
19:37 Merci beaucoup Jean-Louis Brasero d'être venu sur ce plateau.
19:40 Rappel du principal titre, Faustine, avant de se quitter ?
19:43 Oui, le jeune auxiliaire, auteur des incendies du 6 août dans les quartiers
19:46 des prébandes et faibvotes a écopé de six mois de prison ferme.
19:50 Merci beaucoup Faustine.
19:51 C'est la fin de ce journal.
19:53 Dans un instant, la suite des programmes.
19:54 On se donne rendez-vous demain à partir de 17h50
19:57 pour un nouveau rendez-vous de Val de Loire en direct.
19:59 A demain.
20:01 [Musique]

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