Le Journal - 27/10/2023 - VEUZAIN-SUR-LOIRE / Il stockait des bombes artisanales en vue d'un attentat

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VEUZAIN-SUR-LOIRE / Il stockait des bombes artisanales en vue d'un attentat
CEA DE MONTS / Ils tentent de produire de l'hydrogène à bas coût
EXCLU TVTOURS / Zoo de Beauval : Delphine Delord licenciée par son frère
TROO / Un rendez-vous pour maintenir le lien social

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Transcription
00:00 [Générique]
00:11 Val de Loire en direct se poursuit et c'est l'heure de votre journal.
00:14 En ce vendredi soir, un journal présenté par Faustine Luneau.
00:16 Bonsoir Faustine.
00:17 Bonsoir Aurélien, bonsoir à tous.
00:19 Avant de dévoiler les titres du journal, un point sur votre météo.
00:21 C'est une journée entre nuages et éclaircies qui est attendue pour demain.
00:24 Attention aux rafales de vent prévues sur notre territoire.
00:27 Dans l'après-midi et en début de soirée, la minimale sera de 10 degrés
00:30 et la maximale de 16 degrés.
00:32 À la une, ce soir, Faustine, des nouvelles de l'affaire de l'attentat évité à Vezins-sur-Loire.
00:37 Rudy M., habitant suspecté de planifier une tuerie de masse dans le collège de la commune,
00:42 est actuellement en détention provisoire.
00:44 Il avait été interpellé le mois dernier après avoir été signalé par un internaute.
00:48 Il tenait un blog dans lequel il racontait son projet d'attentat.
00:52 Puis direction le commissariat à l'énergie atomique de Ripoamont.
00:57 Là-bas, des chercheurs travaillent sur l'électrolyse de l'eau à haute température
01:01 pour produire de l'hydrogène à bas coût,
01:03 avec à la clé des applications dans les transports ou le chauffage de bâtiments.
01:08 La rumeur confirmée aux eaux au parc de Beauval, Delphine Delors,
01:13 la directrice générale associée, vient d'être licenciée pour faute grave
01:17 par son frère, Rodolphe Delors.
01:19 Elle a accepté de répondre aux questions d'Hélène Chapelet.
01:22 Enfin, vous découvrirez qu'à Trô, le Covid n'a pas eu que des effets négatifs.
01:27 Pour contrer l'isolement lié au confinement,
01:29 des habitants ont pris l'initiative de se retrouver tous les mardis
01:32 autour d'un repas livré par un restaurateur.
01:35 Trois ans plus tard, il perpétue encore cette nouvelle tradition.
01:38 Et puis dans notre séquence, on vous répond.
01:40 Notre invité ce soir, Jean-Marc Gillet, vice-président de la Fédération Viticole d'Indre-et-Loire
01:44 et également vignerons à Pars et Mêlé et Roche Corbon,
01:46 pour répondre à cette question.
01:48 20 du Val de Loire, le millésime 2023, sera-t-il un bon crumé ?
01:52 Pour démarrer, Faustine, on n'en sait plus sur l'affaire de la tuerie avortée
01:56 à Vezins-sur-Loire après l'arrestation d'un habitant le mois dernier.
02:00 Il s'agit de Rudy M, un homme de 30 ans qui décrivait sur son blog
02:04 et sur les réseaux sociaux son projet de s'en prendre aux habitants de Vezins-sur-Loire
02:08 et en particulier au collège de la commune.
02:11 L'homme semblait développer un délire paranoïaque,
02:14 croyant à la présence d'une communauté néo-nazie…
02:17 hum… zénoise…
02:19 et qu'il se disait prêt à exterminer.
02:23 Il est actuellement en détention provisoire,
02:25 arrêté par les forces de l'ordre après avoir été signalé par un internaute.
02:28 Des explosifs avaient été retrouvés chez lui.
02:31 Le choc pour la commune.
02:33 Léa Turclay et Clémence Dosc.
02:35 C'est dans un des pavillons situés dans cet impasse
02:38 qu'ont été saisis 47 bombes artisanales.
02:41 Elles ont été fabriquées à l'aide d'une imprimante 3D par Rudy M,
02:44 un jeune homme de 30 ans.
02:46 Ce dernier planifiait une attaque à l'encontre du collège
02:49 qu'il fréquentait lorsqu'il était plus jeune.
02:51 Il y aurait subi à l'époque des remarques racistes.
02:54 Le maire de Vezins-sur-Loire n'a pas souhaité s'exprimer devant nos caméras.
02:58 Dans un contexte déjà troublé par le meurtre de Dominique Bernard à Arras,
03:02 il préfère ne pas renforcer le traumatisme des professeurs
03:05 et des parents d'élèves de sa commune.
03:07 Dans ce village, Rudy était déjà connu défavorablement de plusieurs habitants.
03:12 Il a déjà été confronté à la justice pour des faits de dégradation et de vol.
03:17 Toutefois, les habitants nous ont fait part de leur rétonnement d'une telle radicalisation.
03:21 Une affaire pareille dans un petit village de campagne.
03:24 On ne pensait pas que cela pouvait arriver, nous a même confié une passante.
03:27 Le jeune homme a été arrêté il y a un mois et mis en examen.
03:31 Le dossier est désormais entre les mains du parquet antiterroriste de Paris.
03:35 Des expertises psychiatriques sont attendues
03:37 pour déterminer le degré de responsabilité de l'individu.
03:41 L'hydrogène est un gaz qui peut être produit à partir d'énergie fossile,
03:44 mais aussi à partir d'eau.
03:46 Cette dernière méthode est écologique, alors faut-il en faire l'énergie du futur ?
03:50 Nous vous avons posé la question sur nos réseaux sociaux.
03:53 Vous êtes largement pour.
03:54 73% estiment que oui, car il s'agit soit d'une énergie bas carbone et renouvelable,
04:00 soit car son utilisation n'est pas plus dangereuse que l'essence ou le gaz naturel.
04:05 En revanche, 14% ont peur du risque d'explosion
04:10 et 13% trouvent que ça coûte trop cher à produire.
04:13 Justement, on va poursuivre notre exploration de l'hydrogène en Touraine
04:17 après les camions-bennes de la communauté de communes Vallée de l'Indre,
04:21 direction le commissariat à l'énergie atomique du Ripo à Mont.
04:24 Là-bas, une équipe de 8 chercheurs travaille depuis 3 ans
04:28 sur la production d'un hydrogène à bas coût, l'un des enjeux de cette énergie d'avenir.
04:33 Leur technologie l'électrolyse de l'eau à haute température
04:36 avec à la clé des applications dans les transports et le chauffage de bâtiments.
04:41 Florent Clavel.
04:42 Ceci est une cellule électrochimique qui a été élaborée au CEA Le Ripo.
04:47 Voici l'une des fiertés du laboratoire de recherche sur l'hydrogène du CEA.
04:51 Ce petit carré sombre, appelé cellule, est composé de plusieurs feuilles de céramique,
04:56 certaines plus fines qu'un cheveu.
04:58 Grâce à une réaction chimique obtenue par électrolyse,
05:01 cette cellule produit de l'hydrogène.
05:04 On va fonctionner à des températures aux alentours de 800 degrés,
05:07 ce qui va nous permettre d'avoir le rendement le plus élevé possible.
05:10 Pour cela, on est obligé d'utiliser certains matériaux qui sont spécifiques et qui sont des céramiques.
05:16 Cette électrolyse nous permet de casser la molécule d'eau H2O
05:20 et de récupérer, en faisant passer un courant dans cette cellule électrochimique,
05:25 l'hydrogène et l'oxygène contenus dans cette eau.
05:28 À Mont, le travail des 8 chercheurs du CEA consiste à créer des cellules de plus en plus rentables
05:34 afin de faire baisser le coût de l'hydrogène.
05:37 Des recherches menées depuis 2020 qui ont déjà abouti à des transferts de technologies vers des industriels.
05:42 Ces systèmes haute température, dans le cas d'une utilisation en mode pile à combustible,
05:46 peuvent remplacer une chaudière, à domicile notamment, en produisant de l'énergie électrique
05:52 pour que l'on fabrique la chaleur nécessaire à l'immeuble ou à la maison.
05:56 Un hydrogène à bas coût et si possible vert, c'est-à-dire produit à partir d'une électricité décarbonée
06:02 comme celle des éoliennes ou du nucléaire.
06:05 C'est l'autre objectif poursuivi par le CEA pour rendre cette énergie accessible et acceptable.
06:11 C'est un enjeu majeur pour le pays, c'est un enjeu majeur aussi pour le CEA
06:15 qui doit répondre à différentes choses dans le cadre des énergies alternatives.
06:19 On parle du solaire, on parle du nucléaire aussi, qui est une énergie décarbonée,
06:24 mais aussi de l'hydrogène et du stockage de toutes ces ressources.
06:28 Dans les domaines des transports, que ce soit pour les poids lourds, voitures et même les avions d'ici 2035,
06:34 l'hydrogène est considéré comme l'une des énergies de la transition écologique,
06:39 un avenir qui se joue en partie ici, à Mont.
06:42 Amon présente cet accident sur la rocate de Tours ce matin qui a engendré d'importants embouteillages.
06:48 Une circulation à l'arrêt ou très ralentie pendant plusieurs heures sur la rocate,
06:52 mais aussi sur les axes secondaires en cause d'un camion couché sur deux voies
06:57 entre les portes de Mont et de Chambray-les-Tours.
06:59 Le conducteur avait perdu le contrôle du véhicule.
07:02 Bilan, deux passagers du camion blessé, l'un léger, l'autre grave.
07:06 Ils ont été transportés à l'hôpital Trousseau.
07:09 Et la circulation perturbée également place Anatole, France, aujourd'hui vers 16h.
07:15 Une voiture a percuté l'avant d'un tramway qui a donc déraillé près du pont Wilson.
07:20 Les deux passagers de la voiture sont âgés de 78 et 80 ans.
07:24 L'un a dû être désincarcéré par les pompiers.
07:27 Un des 300 usagers du tram a aussi dû être pris en charge par les secours.
07:32 À 18h, le tramway a été remis sur les rails puis tracté jusqu'au centre de maintenance.
07:37 Dans l'actualité également, les Longues se délient au sang de la famille Delors à la tête du zoo de Beauval.
07:42 C'était une rumeur et c'est aujourd'hui confirmé.
07:46 Delphine Delors, la directrice générale associée et chargée de communication du zoo de Beauval,
07:52 vient d'être licenciée pour faute grave par son frère, Rodolphe Delors.
07:56 Elle était en poste à Saint-Aignan depuis 31 ans.
07:59 Pour comprendre les tenants et les aboutissants de cette histoire familiale,
08:02 on fait le point ce soir avec vous Hélène.
08:05 Bonsoir.
08:06 Licenciée pour faute grave, sans indemnité ni préavis.
08:11 C'est ce qui est donc arrivé à Delphine Delors le 28 septembre dernier.
08:14 L'épilogue de 10 mois de conflit ouvert avec son propre frère.
08:19 Dans un mail du 10 octobre envoyé aux différents directeurs et responsables de services,
08:24 Delphine Delors explique que tout aurait commencé le 3 décembre dernier.
08:28 Son frère lui aurait alors demandé de quitter l'entreprise, ne supportant plus sa présence.
08:34 Alors évidemment, nous avons contacté la principale intéressée.
08:37 Au départ, elle ne souhaitait pas exposer sur la place publique ses tensions familiales.
08:42 Désormais, la donne a changé.
08:45 Il a cherché à me détruire et il m'a mis plus bas que terre.
08:49 Il a détruit ma vie en fait.
08:53 Pour rien.
08:55 Sans aucun prétexte.
08:58 Juste pour le plaisir de ne plus me voir.
09:01 Je pense qu'effectivement, sans doute que quelqu'un derrière l'a poussé.
09:05 Je suis extrêmement triste.
09:08 D'une tristesse, non. C'est mon frère.
09:11 Je ne sais pas pourquoi il a pris cette option.
09:14 Il y a quelque chose qui l'échappe totalement dans sa façon d'agir.
09:19 Qui échappe aux gens qui sont autour de lui d'ailleurs également.
09:22 À part le fait que je vous dis, maman est morte, qu'il avait tous les pouvoirs.
09:26 En arrêt maladie depuis la fin juillet, on lui reproche donc des faits de harcèlement
09:32 à l'encontre d'un collaborateur.
09:35 Elle nie en bloc ses accusations et annonce d'ores et déjà qu'elle va contester son licenciement au prud'homme.
09:41 Elle accuse son frère de vouloir l'abattre pour récupérer ses parts à un prix dérisoire,
09:47 comme elle l'écrit dans ce mail du 10 octobre dernier.
09:51 De son côté, Rodolphe Delors ne souhaite pas s'étendre sur le sujet.
09:54 Lui parle d'une affaire personnelle mais confirme bien que sa sœur n'est plus en poste.
09:59 Écoutez-le.
10:01 Écoutez, à ce stade, moi j'ai pas plus de commentaires à faire.
10:04 C'est une affaire privée, personnelle.
10:08 Ma sœur ne fait plus partie d'un opérationnel, d'une entreprise.
10:13 Et pour répondre aux questions des médias sur cette affaire,
10:16 une agence de communication parisienne a été sollicitée.
10:19 C'est vers elle que Rodolphe Delors nous renvoie pour plus d'explications.
10:24 Mais là encore, pas question de commenter les conditions du départ de Delphine Delors.
10:28 On la remercie évidemment pour ses 30 ans de dévouement,
10:31 mais face aux questions dérangeantes, on pratique plutôt la langue de bois.
10:36 Le zoo, aujourd'hui, la priorité, c'est de confirmer l'engagement sans faille qui a toujours existé
10:42 pour continuer à offrir l'expérience qu'offre le Zoo de Beauval à tous ses visiteurs depuis de nombreuses années.
10:48 C'est ça la priorité du zoo aujourd'hui, elle ne va pas changer.
10:51 Je ne vais pas faire de commentaires sur les éléments que vous avez ou non en votre possession.
10:56 Moi, je n'ai pas de commentaires supplémentaires à faire.
10:58 Les informations que j'ai et que je peux partager avec vous, je les ai partagées.
11:02 Ce parc, Hélène, c'était pourtant une belle histoire familiale.
11:05 Oui, une histoire comme on aime en raconter,
11:08 une saga familiale où passion pour les animaux et réussite économique vont de pair.
11:12 Beauval, c'est 35 000 animaux différents, répartis sur 45 hectares,
11:17 700 employés, à Saint-Aignan-sur-Cher.
11:20 C'est 2 millions de visiteurs en 2022 et des investissements énormes.
11:24 Les télécabines en 2019, le Dôme équatorial ouvert en février 2020,
11:28 la plus grande volière d'Europe, un centre de soins de la faune sauvage ouvert également en avril dernier.
11:34 Le parc est clairement la locomotive économique du Loir-et-Cher.
11:38 Delphine Delors et son frère avaient progressivement pris les commandes de ce parc animalier,
11:44 lancé par leur propre mère, Françoise Delors, en 1980.
11:48 Alors évidemment, ce départ forcé n'aura sans doute aucune conséquence sur la fréquentation du zoo,
11:54 mais l'image exemplaire d'une réussite familiale est bel et bien écornée par ces révélations.
12:00 Merci beaucoup Hélène pour cet éclairage.
12:03 Les chiffres du chômage sont tombés.
12:05 L'Indre-et-Loire compte 23 790 demandeurs d'emploi de catégorie A,
12:10 c'est-à-dire sans activité et tenue, de chercher un emploi au 3e trimestre 2023,
12:15 soit une hausse d'1,6% par rapport au trimestre précédent.
12:19 Le Loir-et-Cher lui en compte 10 940, soit une hausse d'1,9%,
12:24 des chiffres moins bons qu'au niveau national,
12:26 puisqu'en France le nombre de chômeurs a augmenté de 0,6% par rapport au 2e trimestre.
12:31 Un autre chiffre qui n'est pas une bonne nouvelle cette fois-ci, pour le tri des déchets à Tours.
12:35 Les habitants de la métropole Tourangel ne seraient pas de bons élèves.
12:39 31% des déchets mal triés contre 23% dans le reste du département d'Indre-et-Loire.
12:45 La Tour Métropole a mandaté une quinzaine d'agents ambassadeurs du tri.
12:51 Vous les avez peut-être déjà reçus pour rappeler aux 20 000 logements
12:55 les règles en vigueur depuis début 2022.
12:58 Le Covid n'a pas fait qu'isoler les gens, dans certains cas il les a aussi rapprochés.
13:03 C'est le cas de la commune de Trot, par exemple.
13:05 Depuis le second confinement en 2020, des habitants ont pris l'habitude
13:09 de se retrouver autour d'un repas livré par un restaurateur voisin
13:13 qui à l'époque ne pouvait pas ouvrir.
13:15 Une initiative pour combler l'absence de sociabilité.
13:19 Trois ans après, il perpétue toujours cette nouvelle tradition les mardis-midi.
13:23 Un reportage d'Hélène Chapelet.
13:25 L'heure du déjeuner approche ce jour-là à Trot.
13:29 Une partie des habitants du village s'est donné rendez-vous sous ce hangar
13:33 pour récupérer des repas commandés chez un restaurateur voisin.
13:37 En attendant cette livraison, on se retrouve, on s'embrasse
13:41 et on fait connaissance avec les nouveaux venus autour d'un verre.
13:44 Cette scène se répète tous les mardis depuis le second confinement de novembre 2020.
13:53 Le restaurant de Jérôme est alors fermé, mais il se lance dans le portage des repas.
13:58 Au départ, à Trot, quatre voisins lui commandent un menu.
14:01 Ils sont aujourd'hui une trentaine.
14:04 J'estime qu'ils nous ont soutenus pendant le Covid et que du coup,
14:08 pourquoi arrêter après ? On a repris notre activité,
14:11 mais on a développé le portage de repas.
14:15 Donc du coup, c'est resté en place comme ça.
14:18 Au menu du jour, salade mexicaine, filets de perchou, vol au vent de porc,
14:23 fromage et tarte aux pommes.
14:25 Des plats que les convives peuvent emporter chez eux,
14:27 mais qu'ils ont choisi de déguster en commun une fois par mois durant les beaux jours.
14:32 C'est le top du top, le repas.
14:37 Donc avant, on peut venir aussi chercher les repas et les manger chez soi,
14:41 mais on les mange tous seuls, c'est pas drôle.
14:43 Et là, manger tous ensemble, c'est la vraie vie.
14:46 Il y a une amitié d'enfer ici.
14:48 Même si ça durait 20 ans de plus, je reviendrai pendant 20 ans.
14:52 Les gens ont fait tous des métiers extrêmement différents,
14:55 et on est tous amis autour d'un bon repas,
14:59 parce qu'effectivement, la convivialité, c'est ce qu'il y a de plus important.
15:03 Cette initiative, on la doit à Gilles, ici en tee-shirt gris.
15:07 C'est lui qui a eu l'idée du portage des repas,
15:10 et qui accueille les convives sur sa propriété.
15:13 Ça permet de se rencontrer, de faire connaissance de gens,
15:17 soit qui arrivent de trop,
15:19 ou d'autres personnes qu'on ne côtoie pas forcément tous les jours.
15:22 Donc, ce n'était pas prévu au départ comme ça.
15:25 Mais aujourd'hui, c'est presque indispensable,
15:29 ce repas organisé de temps en temps en commun.
15:32 Alors que le Covid a isolé une bonne partie des Français,
15:36 à trop, grâce à Gilles, il a permis à des voisins
15:39 de faire connaissance autour d'un repas en plein air.
15:48 - Allez, place à notre rubrique.
15:50 On vous répond avec notre invité ce soir, Jean-Marc Gillet,
15:53 vice-président de la Fédération Viticole d'Indre-et-Loire,
15:56 également vigneron à Parc Semélé et Roche Corbon,
15:59 pour répondre à cette question.
16:01 Vint du Val de Loire, le millésime 2023 sera-t-il un bon cru ?
16:04 Soyez le bienvenu sur le plateau.
16:06 Première question, est-ce vraiment vrai ?
16:08 Est-ce que ça sera un bon cru ?
16:10 - Oui, tout à fait.
16:11 Ça sera un beau millésime, et il va être frais, friand,
16:14 léger, agréable, comme tout le monde le souhaite.
16:17 C'est compliqué à faire, parce qu'effectivement,
16:19 on a eu des pluies au mois d'août, et puis au mois de septembre.
16:22 Le beau temps s'est mis fin septembre, et du coup,
16:25 on a pu récolter avec rigueur les raisins.
16:32 - Pas trop de canicules non plus, de gens caniculaires ?
16:35 - Non, non.
16:36 - Donc ça aussi, ça aide ?
16:38 - En fait, on avait de la qualité et une belle quantité aussi,
16:41 mais il a fallu être patient, trier et vendanger tout doucement.
16:46 Parce qu'effectivement, on avait un volume assez conséquent.
16:50 - Et pourquoi ce nom, millésime friand ?
16:52 - Parce qu'on est sur le fruit, on n'est pas sur un millésime
16:55 très, très solaire, comme on avait l'habitude d'avoir
16:58 sur les dernières années.
17:00 Donc du coup, c'est une récolte, effectivement,
17:03 on va plutôt aller chercher le fruit.
17:05 On ne va pas aller chercher des tannins, des richesses en alcool.
17:09 Ça va être un vin, cette année, plus léger, plus agréable,
17:13 justement, au goût des gens.
17:16 Aujourd'hui, on recherche des vins pas trop alcooliques
17:18 et sur le fruit.
17:19 - C'est ce qu'aiment les gens aujourd'hui, les vins du Val-de-Loire.
17:22 - C'est la tendance, effectivement.
17:24 Actuellement, on est sur les vins du Val-de-Loire,
17:27 des vins qui sont recherchés, que ce soit sur le côté français
17:31 et à l'export aussi.
17:33 - Alors justement, c'est quoi les étapes après les vendanges
17:35 qui viennent de se terminer, jusqu'à la mise en bouteille ?
17:37 - Eh bien, du coup, là, les vins sont en train de fermenter
17:40 tout doucement en cave et dans les chais.
17:42 Donc, c'est le processus où le jus de raisin se transforme en vin.
17:45 C'est-à-dire qu'il y a naturellement des levures sur le grain de raisin.
17:50 Ces levures vont transformer les sucres en alcool
17:53 et le transformer en vin ensuite.
17:55 Et puis après, une fois que la fermentation est finie,
17:58 eh bien, on va procéder à des soutirages.
18:00 En fait, on éclaircit les vins gentiment,
18:02 c'est-à-dire qu'on pompe le vin dans les cuves
18:04 et il s'est formé une lie au fond de la cuve.
18:07 Donc, on va supprimer cette lie-là et au fur et à mesure
18:09 de faire des soutirages, au printemps,
18:11 on va avoir des vins qui vont être éclaircis.
18:13 On va faire une légère filtration et on va pouvoir les mettre en bouteille.
18:16 - Donc, on va pouvoir les goûter à partir d'avril à peu près ?
18:18 - Oui, c'est ça, voilà.
18:19 Les premiers vins un petit peu avant,
18:21 mais en général, aux alentours de Pâques,
18:24 enfin voilà, au printemps, c'est là où on va pouvoir déguster les vins.
18:28 - Pour finir, vous êtes là, quelques conseils du coup
18:31 pour mettre une bonne bouteille sur nos tables.
18:34 Vous en avez apporté deux ?
18:35 - Exactement, j'ai rapporté une bulle
18:37 parce qu'effectivement, on est sur la fin d'année.
18:39 - Vous pouvez les rapprocher de vous si vous voulez, les bouteilles,
18:41 comme ça, on va les voir. Hop !
18:42 - Sur la fin d'année, on a des bulles puisque moi, je fais du ouvret,
18:46 donc du coup, on fait des vins effervescents
18:48 pour les cocktails, les vins d'honneur, les apéritifs
18:50 et éventuellement les desserts.
18:52 Donc, ça, c'est un brut extra, donc ça va être un non-dosé.
18:55 C'est-à-dire qu'au dégorgement, on ne rajoute pas du tout de liqueur.
18:57 - Donc, parfait, c'est à quel moment du repas ?
19:00 - Moi, j'aime bien l'apéritif.
19:01 - Très bien, l'apéritif.
19:02 - Voilà, exactement.
19:03 Et puis là, c'est une cuvée, les perruches, c'est un sec tendre.
19:06 Donc effectivement, c'est aussi à l'apéritif
19:09 parce que c'est des vins sur le fruit, très légers, faciles à boire
19:12 avec une belle planche de charcuterie, de fromage
19:15 ou éventuellement un beau poisson.
19:17 - Les conseils sont pris.
19:18 Merci beaucoup en tout cas d'être venu sur le plateau, Jean-Marc.
19:20 Gilles, les rappels du principal titre avant de se quitter, Faustine.
19:23 - La rumeur confirmée, Delphine Delors,
19:26 la directrice générale associée et chargée de communication
19:28 du Zoopark de Beauval,
19:30 vient d'être licenciée pour faute grave par son frère Rodolphe Delors.
19:33 - Dans un instant, l'invité de l'Aretac,
19:36 qui vous rejoindra dans quelques instants sur le plateau, Faustine ?
19:38 - Nous recevrons David Giron, président de l'IRBI,
19:41 l'Institut de recherche sur la biologie de l'insecte,
19:44 pour parler de la prolifération de certains insectes depuis cet été
19:47 comme les moustiques tigres, les frelons asiatiques
19:50 et les punaises de lits.
19:51 Beaucoup de vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux.
19:55 On démêlera le vrai du faux.
19:57 - Et puis, on dirait que t'as 20h ce soir
19:58 à un très bel événement sportif, Émilie.
20:01 - Oui, Aurélien, on est ravis de pouvoir retransmettre
20:04 ici à TV Tour Val-de-Loire, ce match en direct de Rennes.
20:07 Et on salue nos confrères d'ailleurs de TV Rennes
20:09 qui nous permettent de reprendre le signal pour vous le proposer.
20:12 Le choc, donc TMB Rennes, ce sera ce soir à 20h
20:15 en direct sur TV Tour Val-de-Loire.
20:17 Rendez-vous, notez dans vos plaquettes,
20:19 puisqu'on fera le match retour ici à Tours,
20:21 capté à Tours à domicile, qu'on retransmettra aussi à TV Rennes.
20:25 Et là, ce sera le 19 janvier.
20:27 Autre date à retenir, ce sera le choc TMB Châlons.
20:30 Et ça, ce sera retransmis également en direct de TV Tour Val-de-Loire,
20:33 capté par TV Tour Val-de-Loire.
20:35 Et ce sera le 10 novembre prochain.
20:37 Beaucoup de sport maintenant à l'antenne de TV Tour Val-de-Loire.
20:39 - Merci beaucoup, Émilie.
20:41 Le rendez-vous est pris ce soir à 20h
20:43 pour ce choc en direct sur notre antenne.
20:45 Merci beaucoup, Faustine.
20:46 C'est la fin de ce JT.
20:47 Moi, je vous donne rendez-vous lundi, 17h50
20:49 pour un nouveau rendez-vous de Val-de-Loire en direct.
20:51 Très bon week-end à tous.
20:52 Sous-titrage Société Radio-Canada
20:54 ♪ ♪ ♪
21:04 Sous-titrage Société Radio-Canada

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