• l’année dernière
Les 48 dernières heures ont été folles à Marseille.

Entre le départ du coach, Marcelino, la mise en retrait de Pablo Longoria ou Javier Ribalta, et les rumeurs sur les coulisses de la réunion avec les South Winners, l'OM vit un tournant majeur de son histoire moderne avec un propriétaire, Frank McCourt, absent et totalement impuissant.

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Sport
Transcription
00:00 Bonjour à tous et bienvenue.
00:01 Les 48 dernières heures ont été particulièrement agitées à Marseille.
00:04 Vous avez dû le voir avec le départ du coach Marcel Hinault,
00:06 l'avenir incertain de ses dirigeants, à commencer par Pablo Mongoria,
00:09 et tout ce qui s'est passé depuis cette fameuse réunion entre les Southwinners et la direction marseillaise.
00:14 Alors on a tout entendu, il y a plein de rumeurs également en coulisses
00:17 sur des faits plus ou moins graves et plus ou moins fondés.
00:19 Donc on va essayer de vraiment comprendre quelle est la fonction de l'Olympique de Marseille
00:22 et comment on en arrive à une telle situation.
00:24 Premièrement, il ne s'est pas passé quelque chose d'anormal ou d'exceptionnel.
00:28 C'est-à-dire que depuis des années, le fonctionnement de Mongoria,
00:31 il n'a pas tellement changé en réalité.
00:32 Alors certes, il est monté en grade, devenu président,
00:35 c'est quand même une ascension météorite, c'est absolument incroyable,
00:37 parce que quand il était à Valence et à la Juventus,
00:40 il n'avait pas vraiment de pouvoir décisionnaire, notamment à la Juve.
00:43 Et puis à Marseille, par la force des choses et également tout ce qui s'est passé vis-à-vis de Jacques Enrero,
00:46 bah boum finalement, il a terminé président.
00:49 Et le système Mongoria qu'on a décrit ici depuis des années,
00:51 ça fait des années qu'on évoque les copains, les mandats, tout ce que vous voulez,
00:54 bah en fait ça n'a pas changé réellement.
00:56 Ce qu'il faisait aujourd'hui, il le faisait déjà hier avec d'autres personnes.
00:59 Le seul point qui est venu graduellement,
01:02 c'est sa main de mise sur le club et le fait qu'il est en total contrôle.
01:05 Et l'omnipotence de Mongoria, elle peut surprendre,
01:07 parce qu'il est très rare aujourd'hui en France d'avoir un président de club non actionnaire,
01:11 donc qui ne fait pas partie de l'actionnariat,
01:12 n'a pas mis son argent, avoir autant de pouvoir.
01:15 Mais il bénéficie de l'absence absolue de son propriétaire, Frank McCourt,
01:18 qui semble complètement perdu dans cette situation-là,
01:22 et qui après avoir subi le train-train Rudy Garcia-Javaquan-Rero,
01:25 vis-à-vis de Mongoria, il croit encore les belles paroles.
01:28 Donc le système de Mongoria, en gros c'est quoi ?
01:30 C'est comme je vous l'ai dit, un pouvoir absolu.
01:32 Il a voulu quadriller.
01:33 Alors en effet, ça touche également le centre de formation,
01:35 puisqu'il a mis un espagnol qu'il connaît, Otero,
01:37 ce qui cause beaucoup de problèmes à la formation, on y reviendra.
01:40 Dans le sportif, il est aidé de Rivalta,
01:42 même s'ils ne sont pas toujours forcément d'accord.
01:44 Il a choisi ses entraîneurs, il a choisi les joueurs,
01:46 en même temps il est président, il fait directeur sportif.
01:48 Il a essayé de remodeler un peu le club à sa manière,
01:51 donc en plaçant des gens à lui,
01:53 mais il est surtout très proche d'un homme,
01:54 il s'appuie notamment sur le directeur financier,
01:56 Stéphane Tessier, en Seine-Saint-Étienne,
01:58 aka Stéphane le magicien.
01:59 Stéphane Tessier qui, comme d'autres,
02:01 a une énorme influence également sur le sportif,
02:04 parce que le Mongoria a compris quelque chose.
02:06 C'est un mec du business food, c'est un mec qui connaît tout ça.
02:09 Quelque part, j'ai envie de dire qu'il est allé à la bonne école.
02:10 Valencia, la Juvetus, en effet, côté Micmac,
02:14 il en connaît un rayon.
02:15 Donc je veux dire, c'est vrai que depuis l'hiver dernier,
02:18 Marseille dépense énormément, c'est assez incompréhensible.
02:20 L'hiver dernier, il n'y a pas que Vittinia,
02:22 il faut voir les seules mises pour l'Olympique de Marseille
02:25 qui ne cadrent absolument pas avec la politique sportive
02:27 depuis des années qui était quand même low cost.
02:29 Et là, même cet été, tu balances énormément
02:31 jusqu'à l'élimination face au penalty high cost en Ligue des champions.
02:34 Donc là, ils ont énormément dépensé.
02:36 Ils vont te dire "oui, mais on a vendu Gerson, etc."
02:37 Quand tu regardes bien, globalement,
02:39 l'OM a plus dépensé qu'il n'a réellement encaissé.
02:41 Là, c'est à sec.
02:43 Les caisses sont clairement là, il n'y a plus rien.
02:46 Bref, il a beaucoup dépensé, je suis l'entraîneur, il a tout fait.
02:48 Mais comme je vous dis, il est malin.
02:50 Contrairement à d'autres clubs où ça va vraiment se voir,
02:52 c'est-à-dire qu'un ou deux agents vont monopoliser
02:54 et phagocyter quelque part l'ensemble des transferts,
02:56 l'Angouria a une grande finesse.
02:58 Et ce n'est pas toujours lui qui va faire l'opération,
03:00 ça peut être également les autres clubs.
03:01 Globalement, dans les transferts de l'Angouria, tu vois un truc.
03:04 C'est un mec qui travaille ses dossiers.
03:05 C'est un peu comme Monchi.
03:06 Pas le Monchi de la première époque séville,
03:08 le Monchi des dernières années.
03:09 C'est-à-dire, je connais mes dossiers,
03:10 je travaille un minimum,
03:12 j'écoute ma sale de recrutement pas tellement,
03:13 il y a eu beaucoup de problèmes de la sale de recrutement,
03:15 certains sont partis justement à cause de cela.
03:18 Et en fait, il passe énormément par des réseaux d'agents.
03:20 Et il va faire des coups avec un intérêt sportif,
03:24 mais uniquement si l'intérêt sportif,
03:25 on peut aussi s'arranger, on va dire, en coulisses.
03:27 Et chaque année, je dirais,
03:29 tu as peut-être un transfert bonus à la Monchi,
03:31 voilà, type Luis Suarez.
03:32 Alors Luis Suarez, c'est exceptionnel,
03:34 que ce soit sportivement, financièrement,
03:35 il n'y avait rien qui allait parce que,
03:37 là juste petit truc.
03:38 L'Angouria, son mentor, c'est un mec qui s'appelle Eduardo Botas.
03:41 On en a parlé depuis des années.
03:42 Sur le transfert de Luis Suarez,
03:44 eh bien, tu as ce fameux mandat club.
03:45 Alors, je suis désolé, je n'ai plus de veillée d'or,
03:46 il ne marche plus.
03:47 Donc, vous allez faire comme ça
03:48 pour encore que les gens comprennent.
03:49 Vous avez les deux clubs, d'accord ?
03:50 Tac, tac.
03:51 Alors, admettons là, vous payez 10 millions,
03:52 ce que vous voulez.
03:53 Admettons, le club qui vend,
03:55 le club acheteur peut signer un mandat club,
03:56 c'est-à-dire, il y a un agent
03:58 qui va avoir un pourcentage sur la somme totale de 10 millions.
04:00 Donc là, Luis Suarez, il part de Grenade,
04:02 il va à Marseille.
04:04 Grenade met un mandat au fameux Eduardo Botas,
04:06 le mentor de Longoria.
04:07 Donc, il est indexé sur ce que l'OM paye.
04:09 Plus l'OM paye d'argent,
04:11 plus le mandat est gros,
04:12 plus le mec touche de l'argent.
04:14 Alors, sachant que,
04:15 Suarez,
04:16 on est d'accord que le prix,
04:17 personne ne l'a compris.
04:19 Sportivement, pareil,
04:20 quelques mois après, il repart,
04:21 et là, je te le fais dans le double sens,
04:23 Botas, cette fois, est mandaté par l'OM
04:25 sur la sortie.
04:25 Ça veut dire que le mec, il a été mandaté
04:27 par le club de Grenade au début,
04:28 et ensuite par Marseille.
04:30 Bim, bam, boum, double effet qui se coule.
04:31 Et ça, en fait,
04:32 c'est un peu le classique chez Longoria.
04:34 Rappelez-vous les fameux transferts
04:35 avec la Juve, Marleke, etc.
04:37 vis-à-vis des valeurs.
04:38 Et donc, vu que le mec,
04:39 il est aussi fort là-dessus,
04:40 des fois, l'OM va surpayer
04:42 un joueur un tout petit peu
04:43 pour qu'en fait,
04:44 l'autre club mette un mandat
04:46 à un agent.
04:48 Pourquoi il peut se permettre ça ?
04:49 Parce que Marseille surpaye un peu.
04:50 Donc, ils sont OK pour lâcher ça.
04:52 Donc en fait, si vous voulez,
04:53 c'est un peu une espèce d'artiste
04:55 des coulisses, etc.
04:56 parce que ce que je vous dis légalement,
04:58 ben, tu veux dire quoi ?
04:58 On autorise ça.
05:00 Et après, ce qu'on n'autorise pas,
05:01 c'est la rétro-commission,
05:03 la rétrocession.
05:04 Mais ça, il faut encore le prouver.
05:05 Et ça, à part des organes
05:07 états types de contrôle,
05:08 type TrakFa, etc.
05:09 C'est très compliqué.
05:10 Donc en fait, il va jouer avec ça.
05:12 On en avait parlé aussi,
05:13 à Libarate,
05:14 à Libarate, chaque mercato,
05:15 hop, Marseille va le mettre sur un deal.
05:17 Mais il faut se rendre compte d'un truc.
05:18 On encoure ce 2 transfert,
05:20 tac, Marseille paye.
05:21 Mais Marseille va payer en plus
05:23 un autre agent qui n'est pas
05:24 l'agent du joueur
05:24 dans ce fameux mandat club.
05:26 Mais ça, on ne va pas trop le faire.
05:27 On va faire un ou deux,
05:28 pas plus.
05:29 Sachant que l'Hongroia,
05:30 il vient d'une boîte qui s'appelle
05:31 Bays, CIA Bays maintenant.
05:33 Tu regardes que chaque mercato,
05:34 CIA Bays, a son petit joueur.
05:36 On se rappellera aussi
05:37 tous les joueurs qui ont dû changer d'agent.
05:39 D'ailleurs, des fois, c'est exactement
05:40 la définition du chantage,
05:41 d'un ailleur au passage.
05:42 En gros, tu ne joues pas, etc.
05:43 Le meilleur exemple étant BambaDieng.
05:45 Et on remarque que souvent,
05:45 quand il y a eu des changements d'agent,
05:47 c'est CIA Bays qui récupère.
05:49 Depuis quelques années,
05:49 tu as également Classico,
05:50 une boîte française
05:51 qui récupère de l'influence
05:52 au centre de formation
05:53 et également vis-à-vis de l'équipe première.
05:54 Et vous avez aussi,
05:55 et ça, c'est quand même le plus drôle,
05:57 vous avez notre ami,
05:57 le magicien directeur financier.
05:59 Et ce serait intéressant
06:00 que les gens expliquent
06:00 pourquoi on l'appelle le magicien aussi.
06:02 Et bien, qui lui fait des recrues.
06:04 C'est-à-dire qu'Obama Young,
06:04 ce n'est pas l'Hongroia,
06:05 ce n'est pas Ribalta,
06:06 ce n'est pas le coach.
06:07 Dont le coach, l'agent aussi,
06:08 était très influent.
06:08 Donc, vous voyez,
06:09 il y a tout le monde un petit peu.
06:10 Vous avez d'un côté,
06:12 l'Hongroia,
06:12 Ribalta qui a son réseau,
06:14 le coach avec son agent,
06:15 le directeur financier.
06:16 Parce qu'Obama Young,
06:17 c'est notamment lui.
06:17 C'est un peu, en interne,
06:18 on appelle ça le gang des Stéphanois.
06:20 Alors, ce qui est assez improbable,
06:21 c'est que sur Obama Young,
06:21 on a aussi mandaté un agent
06:23 qui n'est pas l'agent du joueur,
06:23 qui s'appelle Manuelo.
06:25 Et ce qui est très intéressant,
06:25 c'est que le directeur financier,
06:27 c'est lui qui a fait venir
06:28 Ludovic Paradinas,
06:29 un ancien de Saint-Etienne,
06:30 qui est un recruteur,
06:30 mais qui a également été agent,
06:32 pour s'occuper du recrutement
06:33 de la pré-formation à Marseille.
06:34 Oui, vous ne rêvez pas,
06:34 c'est le directeur financier
06:35 qui va nommer le recruteur,
06:36 enfin, qui va aider, mais bref.
06:37 Et que le premier joueur,
06:39 vraiment, on va dire,
06:40 qui fait pour les jeunes,
06:41 c'est un joueur
06:41 qui était aussi de Manuelo.
06:43 Je rappelle que ce recruteur,
06:44 Ludovic Paradinas,
06:45 avant, travaillait dans la boîte
06:46 de M. Manuelo.
06:47 Donc en fait, tu vois,
06:48 c'est un peu de partout.
06:49 Donc, ce fonctionnement-là,
06:51 ça fait des années que ça existe.
06:52 Et globalement, c'était inaudible
06:53 quand tu commençais à en parler,
06:54 tu te faisais insulter
06:55 parce que l'Hombreoya
06:56 cristallise beaucoup de tensions.
06:57 Soit c'est un génie,
06:58 soit c'est l'inverse.
06:59 Non, c'est un malin.
07:00 C'est quelqu'un de très rusé.
07:01 L'Hombreoya, c'est vraiment
07:02 la classe des Leonardo,
07:03 des Paul Mitchell, des Campos.
07:04 Avec des petites différences,
07:05 c'est que l'Hombreoya
07:06 parle beaucoup plus.
07:07 C'est convaincre aussi.
07:08 Et quand même,
07:09 il a travaillé un minimum.
07:10 Et donc, au milieu de tout ça,
07:11 vous avez un propriétaire
07:12 qui lui, il n'est pas là,
07:13 on lui dit tu fais ça.
07:14 Le mec, il dit oui.
07:15 On lui a promis,
07:16 oui Franck, tu vas vendre ton club
07:18 des centaines et des centaines de millions
07:19 au-delà du demi-milliard.
07:20 Oui, bien sûr, oui.
07:21 600, 700 millions, mais bien sûr.
07:23 Donc, il est persuadé de ça.
07:24 Le but de McQuort,
07:25 c'est de récupérer le pactole
07:27 en disant OK,
07:28 je vais me faire plein d'or.
07:28 Enfin, c'est sûr,
07:29 il faisait un propriétaire qui le croit.
07:31 Et c'est là où tu te demandes,
07:32 tu te dis mais c'est un homme d'affaires.
07:33 Mais je ne sais pas,
07:34 les gens, ils arrivent dans le foot.
07:35 Tu leur dis n'importe quoi.
07:36 Le pire, t'es Jacques Henri Rowe,
07:37 il lui disait, il lui faisait
07:38 la chansonnette quand même.
07:39 OK, d'accord.
07:40 On lui a promis le par-chat.
07:41 Au final, McQuort, il n'a rien eu.
07:43 Et aujourd'hui, si je suis un peu cynique,
07:44 je dirais qu'il n'a que ses yeux pour pleurer.
07:52 Donc ça, c'est globalement
07:53 la situation et le fonctionnement du club.
07:54 Maintenant, au centre de formation,
07:55 il y a plein de rumeurs à ce sujet-là.
07:56 Alors, je n'ai pas des trucs de fou,
07:58 c'est ce que je vais vous dire.
07:59 Mais pareil, le business.
08:00 Attention, ce que je dis pour Marseille,
08:02 vous pouvez le voir pour New York,
08:03 vous avez pu le voir pour Sochaux,
08:04 pour Valenciennes.
08:05 C'est-à-dire que ce que je décris,
08:06 pour tous ceux qui me suivent,
08:07 vous savez que ce n'est pas contre Marseille.
08:08 En fait, c'est malheureusement
08:09 le système foot
08:10 et le fait que les instances
08:12 ne disent jamais rien quelque part.
08:13 Donc dans le centre de formation,
08:14 t'as quoi ?
08:14 À l'époque, t'avais un confrère,
08:15 t'étais David Friot, recruteur,
08:17 et Nasser Larguet.
08:18 Pourquoi ?
08:18 Parce qu'il y avait notamment un problème
08:19 vis-à-vis des primes laissées pour les jeunes,
08:20 c'est-à-dire du côté de David Friot
08:22 et notamment de Mathieu Louis-Jean
08:23 quand ensuite il est parti en Olympique Lyonnais.
08:24 Quand même, on était plus pour en donner beaucoup,
08:26 l'autre côté non,
08:27 sachant que c'est Nasser Larguet
08:27 donc qui avait fait la première cellule
08:29 de recrutement pour la pré-formation.
08:32 À Paris, il y avait plusieurs mecs,
08:33 c'était dirigé par Rachid Ali, oui,
08:34 mais pareil,
08:35 ils font venir un jeune du Red Star,
08:36 on lui fait changer d'agent.
08:37 C'est pareil, c'est comme le petit jeune de Nancy,
08:40 finalement il va avec les fameux classicaux
08:41 dont je vous ai parlé tout à l'heure,
08:42 avec une prime à la signature,
08:43 je ne l'explique même pas.
08:44 Et ça, c'est Mathieu Séquinget,
08:45 un autre recruteur,
08:46 qui va se démerder avec la famille
08:47 pour qu'il change d'agent.
08:48 Donc bon, sachant qu'il y a énormément de tensions,
08:50 c'est un bordel pas possible,
08:51 on fait changer d'agent aussi les jeunes et tout.
08:53 L'Hongroia quand même, il ne regarde pas trop,
08:54 il a mis son gars Otero,
08:55 qui est pas du tout aimé.
08:57 Otero qui a eu des mots,
08:58 mais alors,
08:59 très irrespectueux pour ce qui se faisait avant,
09:01 comme l'Hongroia, on a l'impression
09:02 que tout ce qui a été affirmé, c'est de la merde.
09:04 Et il ne faut pas oublier un truc,
09:05 l'Hongroia a bénéficié du fait
09:06 que Jacques Henreiro, ça a été une catastrophe,
09:07 comme Jacques Henreiro au début a bénéficié
09:09 vis-à-vis de l'ancien Labrun.
09:10 Au début, les mecs, ils ont essayé de se mettre les fans
09:12 et les groupes de fans dans la poche,
09:13 "ouais, ne vous inquiétez pas,
09:14 on leur donne de la considération et tout".
09:16 Et puis au fil du temps,
09:17 montre-lui, il n'en a plus besoin,
09:18 parce qu'ils ont verrouillé.
09:19 Le club a été complètement quadrillé,
09:20 le propriétaire a été phagocyté,
09:22 il n'a même pas vu arriver le truc.
09:23 Donc là, arrive ce qui s'est passé,
09:25 la réunion et tout.
09:26 Alors, pourquoi le timing ?
09:27 Ça, je ne l'ai pas en question.
09:28 Par contre, il y a plusieurs points.
09:29 Déjà, c'est un réseau qui souhaite en remplacer un autre.
09:31 On va être très clair, chacun a des intérêts,
09:33 chacun des business,
09:34 que ce soit dans les groupes de fans,
09:35 que ce soit dans la direction
09:37 et au centre de formation.
09:38 C'est-à-dire que tout le monde cherche à faire un biais.
09:39 En fait, l'Olympique de Marseille,
09:41 c'est un prétexte,
09:42 notamment pour certaines personnes de la direction.
09:44 Alors, vis-à-vis des groupes de fans,
09:45 je n'en doute pas que la main qui a un amour
09:46 est perdue pour Marseille,
09:47 ça doit être une réalité.
09:48 Donc là, c'est parti, en effet, assez loin,
09:51 il y a eu des mots et tout.
09:52 Et tout de suite, regardez ce qui s'est passé.
09:53 Eurosport Espagne.
09:54 A Eurosport Espagne, tu te doutes bien qu'il y a dû parler.
09:57 Oui, menace de mort.
09:57 Alors bon, il y en a eu, il n'y en a pas eu.
09:59 Alors, après que le ton a été très rude
10:01 et qu'il y a eu, en effet, quelque part,
10:03 de l'intimidation et tout,
10:04 c'est une réalité.
10:05 Ça, c'est une réalité.
10:05 Est-ce que c'est tolérable ?
10:06 Pas vraiment.
10:07 Mais je vais vous répondre.
10:08 Est-ce que c'est tolérable aussi de faire du chantage sur des joueurs
10:10 que s'ils ne changent pas d'agent, ils ne jouent plus ?
10:12 Quelque part, c'est aussi la définition du chantage.
10:13 Mais dans le football, en fait, tout est permis.
10:15 Et quand ça va bien, on n'en parle pas.
10:17 Parce que si l'OM a été passé contre le PAN,
10:19 est-ce qu'on aurait eu ça ?
10:21 Voilà.
10:21 C'est une hypothèse que je vous fournis.
10:24 Parce que là, on entend qu'il serait passé un très gros truc.
10:26 Alors peut-être que c'est le cas, moi, je n'en sais rien.
10:28 Si c'était le cas, j'espère que les gens vont parler
10:30 parce que c'est trop facile de faire les mystérieux et tout ça.
10:32 Je sais que par exemple, il y a eu un tournoi au 17 en Allemagne.
10:34 Il y a des parents qui se sont plaint vis-à-vis de deux jeunes, etc.
10:36 Il y a eu des problèmes de jeunes vis-à-vis d'Otero.
10:38 C'est vrai qu'Otero, le directeur de la formation,
10:39 ça pose un énorme problème parce qu'il a failli en venir aux mains l'an passé
10:42 également avec Mathieu Séquingy, je ne dis pas de bêtise.
10:44 Enfin, disons que le ton a été très lourd entre les deux.
10:48 Et Mathieu Séquingy, qui travaille énormément pour le coup
10:51 et qui est assez humain, alors ça sans le connaître,
10:53 mais d'une multiple témoignage,
10:54 en avait un peu ras la casquette de certaines choses.
10:56 Et on peut le comprendre.
10:57 Sachant que l'an passé, il y a eu deux scouts qui se battent entre
10:59 le centre de formation qui a été viré.
11:01 Le centre de formation, c'est une pétodière.
11:03 On a viré beaucoup de locaux, on a ramené et tout.
11:04 Et surtout, on fait du business de partout.
11:06 Alors c'est triste, c'est malheureux,
11:07 mais malheureusement dans plein de clubs, c'est aussi le cas.
11:09 Mais je n'ai pas eu de plus en tout cas pour le monde de ce qui s'est passé.
11:12 Donc la question du timing et surtout, pourquoi ?
11:14 Est-ce que ce n'est pas un réseau qui va remplacer l'autre ?
11:16 Parce qu'en fait, tout ce que vous décidez, les agents, les machins ici et là,
11:19 tu remarques que les locaux, c'est fini.
11:20 Il n'y a plus rien niveau local.
11:22 Et ça ne veut pas dire que dans tous les villes, tu mets des agents.
11:24 Non, non, ça dépend des villes et ce n'est pas systématique.
11:27 Par contre, c'est marrant.
11:28 Et on fait une machine à laver.
11:29 C'est-à-dire 10 entrants, 10 sortants,
11:30 on va servir du mercato divers de ci, de là.
11:32 Parce que les mecs, ils vivent le moment présent.
11:33 Il n'y a pas de moyen terme, de long terme, etc.
11:36 On prend ce que tu peux récupérer au moment, point.
11:39 Pour terminer, on a bien compris que ça montait une histoire d'égo,
11:41 de considération et aussi du fait qu'il y a un mépris,
11:44 un énorme mépris de classe de la direction actuelle.
11:46 Car le passé, c'est nul, le local, on s'en fout.
11:48 Et ils font abstraction complète du contexte, de la ville, du club et tout.
11:52 Et comme je vous dis, il y a eu des propos notamment d'Otero.
11:55 C'est quand même très choquant.
11:56 Alors certes, ce n'est peut-être pas parfait le centre de formation avant,
11:59 mais tu ne peux pas réduire le travail des gens auparavant à de la merde littéralement.
12:03 Et le fait que cette direction, dans l'impunité et qui ne se sent plus quelque part,
12:07 qui est déconnectée un peu de la réalité,
12:09 les mecs, ils réagissent comme ça.
12:10 Donc là, aujourd'hui, en effet, ils ont assez peur, etc.
12:13 On dit que ça ne veut pas dire...
12:13 Je ne sais pas ce qui va se passer avec les Blancs.
12:15 Le seul point, c'est que Macourt est complètement perdu.
12:17 Et encore aux abonnés absents.
12:18 Parce que le mec n'a aucun contrôle sur son propre club.
12:20 Sinon, ça fait peut-être un moment qu'il aurait mis le haut là.
12:22 D'ailleurs, je pense que Franck Macourt peut être directement candidat
12:25 au titre de pigeon de l'année.
12:27 Je pense que là, en tant que propriétaire, il rejoint l'émir du Qatar et tant d'autres
12:31 sur des mecs qui ne dirigent rien.
12:33 Et bon, visiblement, s'il y en a qui font la chansonnette, ce n'est pas très grave.
12:35 Mais il y a une autre question qui se pose.
12:36 Parce que tu as des gens en coulisses, notamment une personne,
12:40 ancien directeur sportif d'un club français,
12:42 qui dit avoir un mandat de vente, notamment du golf, également pour d'autres personnes.
12:47 Tu as des gens qui veulent racheter l'OM.
12:48 Clairement, et je le dis depuis un moment, je ne vais pas changer mon discours,
12:51 ça fait des années que je suis sur mon blog, et Macourt, c'est pareil.
12:53 Macourt, il a des demandes qui ne sont juste pas réalisables.
12:56 Mais pas réalisables.
12:57 Ça veut des centaines et centaines de millions.
12:58 On ne parle plus de demi-milliard.
12:59 Je vous l'ai déjà dit, de la même manière.
13:02 Donc là, aujourd'hui, tu as ces gens qui commencent à toquer, etc.
13:04 Donc en fait, tu as plein de côtés d'intérêt.
13:06 Pourquoi au final ?
13:07 Pas pour que l'OM... Non.
13:09 Pour récupérer des postes.
13:10 Parce que là, c'est vrai qu'il y a une grande lessiveuse,
13:12 maintenant, tu as l'impression que c'est le Longoria de Marseille,
13:15 et qu'au bout d'un moment, tu as aussi des gens qui en ont marre.
13:17 Donc en fait, il y a très peu de franchise là-dedans,
13:19 parce que même les gens, malheureusement, certains groupes de supporters,
13:22 ils s'en servent pour faire du business.
13:23 Et en fait, ce que tu vois à Marseille, tu le vois à Paris,
13:25 tu le vois un peu de partout malheureusement, c'est le foot.
13:28 Ce n'est pas l'amour du club, c'est l'amour du pognon, du statut et de l'ego.
13:32 Donc en fait, dans cette bataille-là, j'ai presque envie de dire que c'est blanc bonnet, bonnet blanc.
13:35 D'un côté, la direction, elle aurait dû se faire retoquer depuis très longtemps sur tout ce qu'elle a tout fait,
13:39 mais de l'autre côté, tant que ça marchait, qu'il y avait des buts et machin,
13:42 que tout le monde y trouvait son compte sur tout ce que je vous ai dit,
13:44 on a laissé la situation complètement pourrie.
13:45 Pour terminer, cette bataille promet encore des lendemains,
13:49 puisque certains documents ont été envoyés au parquet,
13:51 même si bon, je tiens quand même à tempérer.
13:53 La dernière enquête qui a eu lieu sur les transferts de l'OM,
13:55 il n'y a que deux personnes compris pour exercice illégal de la profession,
13:57 tout le reste, on a dit que ce n'était pas grave.
13:59 Tu as également les politiques qui arrivent, d'autres intérêts, enfin bref.
14:02 En fait, c'est des histoires de gros sous, de politique, d'image et d'ego,
14:05 et en fait, qui en pâtit au final ?
14:06 C'est l'Olympique de Marseille, parce que parlons clairement,
14:08 vu les dépenses effectuées, notamment depuis le mercato di Berdardi,
14:11 même si je leur dis, là, les caisses, il n'y a plus rien entre guillemets.
14:14 Quand tu vois les investissements, quand tu vois les ambitions et tout,
14:17 c'est une faute professionnelle de l'OM de ne pas être des champions en phase de poule.
14:20 C'est là, on va être très clairs.
14:22 Et le classement débutant est également une faute professionnelle.
14:24 Néanmoins, je le répète, vu la faiblesse du championnat,
14:27 tu peux te dire, aucun ne peut remonter.
14:28 Maintenant, tu vas remonter sur quoi ?
14:30 Ça, c'est une autre question.
14:31 Donc voilà, un réseau remplace un autre.
14:33 Néanmoins, personne ne pourra prendre l'Olympique de Marseille,
14:36 même si plein essayent de l'utiliser pour ses propres intérêts.
14:39 Donc, keep the faith pour les vrais Olympiens, et bon courage à tous.

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