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Alors que Charles III et la reine Camilla ont entamé leur visite d'État en France ce mercredi, le couple royal a été reçu par Emmanuel et Brigitte Macron au château de Versailles pour un dîner avec 160 convives, parmi lesquels Mick Jagger, Hugh Grant, Arsène Wenger ou encore Bernard Arnault.

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Transcription
00:00 émouvant et en même temps un style très différent. J'ai assisté au dîner d'État pour la Reine Élisabeth
00:04 il y a quelques années et le style était beaucoup plus décontracté. Il y avait une sorte de...
00:09 à la française vous voyez. C'était pas guindé du tout. Et puis un mélange de gens vous voyez, des gens
00:17 du sport. On parlait rugby avec le président de la fédération. Il y avait un mélange comme ça.
00:24 Charlotte Gainsbourg, Mick Jagger, Gérard Larcher autour de la même table. On a tous fait des photos
00:33 avec Mick Jagger et Hugh Grant évidemment. Vous étiez à côté de qui ? J'étais à côté du chef de presse du
00:42 Rouen et de l'autre côté j'avais un grand patron qui vend des frégates et des... Monsieur Pommelet
00:48 qui vend des frégates et des sous-marins nucléaires. Donc si vous voulez c'était le choc. Et j'avais
00:54 Yann Arthus-Bertrand et Yves de Gaulle en face de moi. Alors dites-moi, est-ce que vous avez pu échanger
00:58 quelques mots avec le roi Charles III, la reine Camilla ? Trois mots c'est vraiment le maximum.
01:03 Alors quels étaient-ils ? C'était "bonne soirée", "bon dîner", "merci". C'est des mots de politesse
01:12 simplement. En quoi cette visite d'État, elle est historique ? C'est la première du roi Charles III
01:17 en tant que souverain britannique. On sait qu'il avait d'ailleurs fait plusieurs visites officielles en France
01:20 plus d'une trentaine, c'est ça ? Mais il était encore prince de Galles. Oui absolument, il était venu souvent en France.
01:25 Écoutez, c'est une visite importante parce qu'on est dans l'après-Brexit. Et c'est vrai que d'une certaine manière
01:30 il faut réchauffer les relations, montrer que l'amitié et l'entente cordiale c'est des choses qui existent
01:34 entre nos deux peuples, nos deux pays. Et que justement au plus haut niveau, entre deux chefs d'État,
01:39 le roi et le président de la République, il y a une entente cordiale qui se vérifie. Et puis ce cadre
01:46 du château de Versailles évidemment rend tout plus agréable. Il faut pas le voir comme un hymne à la monarchie
01:53 d'une certaine manière. C'est plutôt à la fois la volonté du président de la République de rendre hommage
01:58 à la reine Élisabeth qui était venue en 57 et ensuite en 72 à Versailles. Et puis parce que le roi aime
02:04 s'inscrire dans les pas de sa propre mère. Et c'est vrai que le château de Versailles, depuis que la République
02:10 en a pris possession en 1789, eh bien c'est un outil de diplomatie. Et je voyais tous les Anglais qui étaient là
02:17 émerveillés. Le staff du roi me disait « Mais on n'est jamais venu à Versailles et peut-être qu'on reviendra jamais.
02:25 C'est magnifique. Bravo ». — Vous qui étiez autour de la table, est-ce que le protocole a été respecté à la lettre ?
02:31 Ou est-ce qu'il y a eu des faux pas ? — Non, il y a eu... Protocole à la lettre, faut pas exagérer.
02:34 Il n'y a pas eu de faux pas, non. Mais je vous dis que c'était pas guindé. Il n'y a pas de protocole très rigide.
02:39 Tout le monde parlait. Tout le monde se prenait en photo. Je crois que les gens ont fait plus de selfies que jamais.
02:45 — Parce qu'on a vu des images du président de la République être un peu tactiles avec le roi.
02:50 — Oui, oui, oui. Le roi aussi est tactile. Il parle. Il est très sympathique. Et il n'est pas du tout guindé.
02:56 Et on a changé une génération. Voilà. Après la reine, le roi Charles est quelqu'un de plus décontracté.

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