Emmanuel Macron organise à l'Élysée ce lundi 17 février une réunion avec d'autres dirigeants européens sur l'Ukraine et la sécurité en Europe, en réponse aux discussions entamées entre Vladimir Poutine et Donald Trump la semaine dernière.
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00:00On voit le Président Emmanuel Macron qui va saluer le Premier Ministre britannique. Je crois que c'est lui qui est censé s'avancer en premier lieu.
00:09J. Divens a parlé à Starbuck. Voilà.
00:15Léopold Odebert, vous êtes sur place. Vous êtes tout près du Premier Ministre britannique qui vient d'arriver dans la cour de l'Elysée.
00:23Oui. Et effectivement, avec Ulysse, un détail qui nous frappe tout de suite, qui n'est pas un détail, c'est Emmanuel Macron directement qui est descendu du Perron pour s'approcher de Kier Sturmer.
00:32C'est un protocole, Ulysse, très important. Quand le Président descend pour accueillir son invité, ça montre qu'il y a une gravité, en tout cas une importance particulière.
00:41Et là, on voit donc le Premier ministre britannique, Emmanuel Macron, qui se salue devant les photographes.
00:46C'est d'autant plus important qu'hier, le Premier ministre britannique a annoncé qu'il était OK, si j'ose dire, pour envoyer des troupes britanniques en Ukraine pour éventuellement assurer le respect d'un éventuel cessez-le-feu.
00:56Donc c'est le premier arrivé, finalement. Un autre de marque. C'est le seul qui ne soit pas membre de l'Union européenne, la Grande-Bretagne, depuis le Brexit, bien sûr, mais qui joue un rôle très important.
01:06La Grande-Bretagne, puissance nucléaire comme la France. Et évidemment, dans le contexte vis-à-vis de Valéry Poutine, c'est aussi très important.
01:11— Avec une autre arrivée en direct que l'on vit sur BFM TV, Ulysse, sur ces images. Alors il me semble qu'il s'agit de Marc Routte. J'ai un petit doute. On va le voir face aux caméras dans quelques instants.
01:27— Non, non. C'est le nouveau Premier ministre des Pays-Bas, vous savez-t-il. Le nouveau Premier ministre qui a remplacé Marc Routte.
01:31— Qui était l'ancien Premier ministre des Pays-Bas. — Et qui maintenant est à l'OTAN. Donc là aussi, pays très important, évidemment, qui joue dans toutes les réunions à Bruxelles.
01:39Évidemment, un rôle essentiel et qui va donc devoir aujourd'hui appuyer les propositions qui sont faites par les différents pays comme la Grande-Bretagne, la France.
01:51— Autre arrivée, celle d'Antonio Costa, le président du Conseil européen, qui est également présent. Vous voyez, donc on parle de pays. On parle aussi d'institutions qui sont là pour coordonner,
02:03essayer de trouver une réponse à cette situation qui est très compliquée. Les Européens qui essayent donc de se faire une place dans ces négociations entre les États-Unis et évidemment Vladimir Poutine.
02:12— Et Antonio da Costa, c'est l'homme qui pourrait représenter l'UE si l'Europe était invitée à la table des négociations.
02:18— Voilà. Les arrivées qui se poursuivent cette fois-ci, c'est l'Espagne, évidemment, qui est présente avec Pedro Sanchez sur le perron de l'Élysée,
02:27que vous voyez donc avec Emmanuel Macron, la garde républicaine toujours en place. Et évidemment, on le comprend, Ulysse, importance primordiale de ce qui va se passer aussi avec l'Espagnol ici.
02:36— Oui. Et une information que nous pouvons vous révéler sur BFM TV. Emmanuel Macron s'est entretenu tout à l'heure avec Donald Trump, un entretien par téléphone avant le début de la réunion.
02:47C'est très important, car évidemment, on imagine la réaction des Américains qui se disent « Mais que font les Européens à Paris ? ».
02:52Eh bien Emmanuel Macron a voulu donc rassurer Donald Trump pour lui dire « Voilà », le tenir au courant, l'informer. Donc c'est vraiment une information essentielle, capitale.
03:01Ce sommet européen n'a pas lieu dans le dos de l'Amérique, si j'ose dire. Mais au contraire, il faut associer Donald Trump à toute cette procédure pour qu'effectivement,
03:11l'Europe puisse regagner sa place à la table des négociations, une place dont elle a été exclue par le dialogue direct entre Poutine et Trump jusqu'à présent.
03:20— On verra, les choses évoluent très vite. Voyez, c'est vraiment... Pauline et Paul, c'est l'accélération de l'histoire en direct ici à l'Élysée, mais aussi outre-Atlantique.
03:29Je rappelle que Donald Trump pourrait se rendre en Arabie saoudite dans les jours qui viennent.
03:33— Alors on revient évidemment aux images au direct sur BFM TV. Vous avez vu il y a quelques instants Olaf Scholz, évidemment, l'Allemagne, avec celui qui ne sera peut-être plus en poste
03:42dans quelques jours avec les élections législatives qui vont avoir lieu. Olaf Scholz qui a, par le biais de la diplomatie ce matin, refait savoir que, eh bien non,
03:51l'hypothèse d'envoi de troupes au sol en Ukraine, selon lui, ça n'est pas le moment. Ça n'est pas le moment. Donc vous voyez, encore une fois, on en revient à ce qu'on vous disait
03:59avec Ulysse, cette espèce de discordance des voix au sein de tous ses participants. Certains veulent l'envoi de troupes, d'autres disent absolument pas.
04:07Et donc peut-être une opération, en plus cas communication, essayer de discuter, de se mettre d'accord sur des positions beaucoup plus importantes.
04:16Cette image, avant d'en parler, Ulysse, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, également personnage clé qui vient d'arriver au pays de l'Élysée.
04:23— Ursula von der Leyen, une Allemande. Et c'est vrai que la position allemande va être essentielle. L'Allemagne veut absolument que l'Ukraine soit partie prenante
04:31aux négociations. Il ne peut pas y avoir de paix en Ukraine, pas de cessez-le-feu en Ukraine sans l'Ukraine, évidemment. Et donc c'est la position la plus forte.
04:39Mais effectivement, vous l'avez dit, Léopold, il y aura un grand changement, un bouleversement politique essentiel en Allemagne avec les élections qui ont lieu dimanche prochain.
04:47Donc ça veut dire un nouveau chancelier. Et le nouveau chancelier, c'est un conservateur qui a dit qu'il était favorable à l'envoi de missiles à longue portée
04:55pour les Ukrainiens, pour mieux cibler les Russes. C'est un changement par rapport au chancelier Olaxos qui est ici présent. Et donc effectivement, cette position allemande
05:04et ce dialogue avec l'Allemagne est essentiel, car tout ça va coûter de l'argent. Il faut bien le redire. Un budget de la défense plus important, ça veut dire des milliards d'euros
05:12plus importants. Et là, l'Allemagne veille au grain, si j'ose dire. Vous savez que ce qui est discuté aujourd'hui aussi, c'est peut-être un emprunt européen,
05:21comme on l'avait fait pour le Covid. Un emprunt européen qui pourrait financer les efforts de défense. Pour l'instant, ce sont des discussions qui pourraient permettre
05:29d'aboutir à un accord. Mais là encore, l'Allemagne aura son mot à dire. Et jusqu'à présent, on sait que les Allemands sont très rigoureux sur les questions budgétaires.