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Des peines de quinze et treize ans de réclusion criminelle ont été prononcées ce jeudi 21 septembre à l'encontre des deux agresseurs du chauffeur de bus Philippe Monguillot, tué à Bayonne en 2020. Véronique Monguillot, sa veuve, s'est exprimée à l'issue du procès. 

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Transcription
00:00 en colère. Bon, ils sont condamnés quand même, c'est une certitude. Mais en fait,
00:04 ce qui me fait le plus de mal, c'est de voir mes filles sortir comme ça de ce tribunal,
00:08 en une cour d'assises, en larmes, parce qu'elles n'en peuvent plus. Et on aurait aimé vraiment
00:14 être écoutées. On a réclamé depuis le début une justice exemplaire, on ne peut
00:20 pas dire qu'on l'ait eue. Donc pour nous quatre, c'est quand même assez désolant,
00:27 bien qu'ils soient condamnés, mais qu'ils pourrissent en prison. Ils ont tué mon époux,
00:31 ils ont tué le papa de mes filles. Ma vie, elle est finie depuis le 5 juillet 2020. Mes
00:35 filles, qui sait qui va les porter ? Je vais être là, c'est sûr. Mais qui va les porter
00:39 ? Il manque le pilier. Ils ne reviendront plus. Eux, à un moment donné, ils seront
00:42 dehors avec un café, au restaurant ou à la plage, n'importe quoi. Mon époux, c'est
00:46 fini, il est entre quatre planches depuis trois ans. Vous ne croyez pas que j'ai la
00:49 haine quand même ? Non, ça va, c'est bon. Qu'on nous laisse tranquille, surtout. Ce
00:54 que je demande maintenant, qu'on nous laisse tranquille, qu'on oublie les montguillots,
00:57 que je puisse respirer avec mes filles et qu'on essaie un peu de se reconstruire.
01:03 Merci.
01:04 [Musique]
01:06 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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