Le directeur du CERU, Olivier Vial, était invité, ce dimanche 16 mars, dans l'émission Punchline Week-End sur CNEWS. Il est revenu sur la période de la covid : «On a sacrifié une génération au profit d'une autre».
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00:00Ce qui manque aujourd'hui, c'est le temps de vraiment faire un vrai bilan parce qu'on a fait beaucoup de choses
00:06qu'on peut peut-être expliquer parce qu'à l'époque, on ne savait pas tout.
00:09Aujourd'hui, on sait et on devrait se poser la question de savoir s'il se repasse la même chose
00:13parce que malheureusement, les zoonoses sont de plus en plus fréquentes, donc on pourrait avoir de nouvelles épidémies.
00:18La seule chose, c'est que s'il y a de nouvelles épidémies, il ne faut absolument pas suivre le chemin qu'on avait utilisé à ce moment-là
00:23parce qu'effectivement, on a privé de liberté d'expression beaucoup.
00:27Effectivement, au début, par exemple, quand certains disaient qu'il fallait mettre un masque,
00:32on nous disait que c'était complotiste parce qu'il ne fallait pas mettre de masque.
00:34Quelques mois plus tard, on nous a dit exactement le contraire.
00:37C'est ne pas mettre de masque qui était devenu quelque chose qui était politiquement incorrect.
00:41Donc ça, il va falloir sur la question de la liberté d'expression, sur la question effectivement des conséquences.
00:45Et là, je rejoins Kévin, mais les conséquences psychologiques chez les jeunes, notamment chez les étudiants,
00:50on a vu qu'elles ont été lourdes et qu'elles restent encore lourdes et qu'on a sacrifié une génération au profit d'une autre.
00:56Oui, si, si.
00:57Une génération, peut-être pas quand même.
00:58Non, mais il y a eu...
01:00Si, si, moi je suis d'accord avec Olivier, les conséquences sont très importantes.
01:02On voit effectivement qu'en tout cas, il y a eu un vrai...
01:05On a une montée effectivement des inquiétudes qui ont été très fortes.
01:08Et ces questions-là, il faut qu'on les pose.