Le replay de la finale hommes à Pontevedra - Triathlon - World Triathlon Series

  • l’année dernière
Retrouvez le replay des finales hommes des WTCS à Pontevedra du 24/09/2023.

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00:00:00 ...
00:00:20 -Bonjour à toutes et à tous.
00:00:22 Pontevedra vous accueille.
00:00:25 L'Espagne accueille cette dernière semaine
00:00:28 de compétition sur le circuit
00:00:31 des World Catalan Championship Series.
00:00:33 Nous y sommes.
00:00:34 La grande finale,
00:00:36 grande finale masculine.
00:00:38 Aujourd'hui, pour les filles, il faudra patienter
00:00:41 jusqu'à demain, dimanche,
00:00:42 pour peut-être voir une première championne du monde française.
00:00:47 Mais ça, évidemment, on en parlera ce dimanche.
00:00:50 Vous en avez pris l'habitude.
00:00:52 Si vous nous suivez semaine après semaine,
00:00:54 voilà où sont allées
00:00:57 toutes les athlètes tout au long de cette saison.
00:01:00 Abu Dhabi, Yokohama, les grandes classiques.
00:01:03 D'ailleurs, Abu Dhabi, c'est d'ores et déjà annoncé
00:01:07 qu'il accueillera, qu'il retrouvera quelque part
00:01:10 sa place habituelle au niveau du calendrier,
00:01:13 qu'il accueillera les grands débuts de la saison 2024.
00:01:17 Vous avez même la présentation.
00:01:19 Les grandes classiques qui sont d'ores et déjà positionnées.
00:01:23 Le grand port nippon, Yokohama.
00:01:26 Là aussi, avec ses conditions souvent compliquées,
00:01:30 souvent pluvieuses.
00:01:32 La Sardaigne, également, qui s'installe
00:01:34 de manière presque ferme et définitive.
00:01:37 On va y aller pour la troisième, voire quatrième année consécutive,
00:01:40 si on compte le label Coupe du Monde.
00:01:43 Ça y est, les séries mondiales également se sont installées.
00:01:46 On est ravis en Italie.
00:01:48 Fin juin, là aussi,
00:01:50 Montréal retrouve, on va dire, sa place habituelle.
00:01:54 On est ravis avec ces formats qui nous ont vraiment enchantés,
00:01:58 notamment ces formats super sprint.
00:02:01 On sera vraiment tout proche, évidemment,
00:02:03 de la grande échéance olympique.
00:02:06 Et puis que dire, évidemment, du week-end de juillet ?
00:02:09 Alors, la traditionnelle, celui-là, il est indéboulonnable,
00:02:12 inamovible à la mi-juillet,
00:02:14 avec, en règle générale, ceux qui répondent présents.
00:02:18 Ce sont les tricolores, en fait, souvent.
00:02:21 La fête nationale française,
00:02:24 dans les rues de Hambourg.
00:02:26 Le passage à Sunderland, là, c'était cette année, effectivement,
00:02:30 avec ce magnifique doublé tricolore
00:02:33 et un Pierre Lecorre qui venait réglé sur la ligne d'arrivée.
00:02:38 Léo Berger, on en a vu.
00:02:39 Ma chère Morgane Rioux, parce que oui, c'est vous, Morgane,
00:02:43 qui m'accompagnez sur ce week-end de compétition.
00:02:45 On en a vu de très, très belles choses.
00:02:46 Et je ne parle même pas de la pré-Olympique de Paris,
00:02:50 qui, elle aussi, nous a apporté son lot d'émotions.
00:02:53 Oui, bonjour, Guillaume, bonjour, tout le monde.
00:02:55 Effectivement, on a eu une très belle année
00:02:57 avec des Français qui sont aux avant-postes,
00:03:00 puisqu'on a quand même trois Français dans le top 10 du classement
00:03:04 de cette Coupe du Monde.
00:03:05 Donc, on a hâte de voir ce que ça va donner sur cette finale
00:03:08 avec encore du beau suspense, comme l'année dernière, finalement.
00:03:11 Oui, comme l'année dernière, effectivement,
00:03:13 où Léo Berger, qui n'était pas en position de force,
00:03:16 mais qui était venu s'imposer sur la grande finale
00:03:21 et qui avait donc coiffé aux poteaux déjà les Alexiés
00:03:24 et Ayden Wild, là, cette année.
00:03:27 Ce sont eux. On va évidemment parler de maintenir comptable,
00:03:30 on va parler des points,
00:03:32 mais pour l'instant, clairement, le Britannique et le Néo-Zélandais
00:03:36 ont les faveurs des pronostics.
00:03:38 L'an dernier, nous étions d'ores et déjà ensemble, Morgane,
00:03:42 ici même, à Pontevedra.
00:03:43 Nous étions sur un label Coupe du Monde,
00:03:45 donc le niveau en dessous.
00:03:48 À la fin du mois de juillet, j'allais dire qu'il faisait plus chaud.
00:03:51 Regardez ce qui est annoncé. C'est peut-être un peu exagéré.
00:03:54 29 degrés, on nous annonce quand même un peu moins.
00:03:57 Et surtout, 17 degrés dans l'eau, la combinaison sera de sortie.
00:04:03 Oui, effectivement, on est juste un peu au-dessus du Portugal, en Galice.
00:04:07 Donc, ils nagent en rivière, mais pas très loin de l'océan,
00:04:10 et l'eau est assez froide, ce sera en combinaison.
00:04:13 Donc, voilà, ça peut avantager certains nageurs un peu moins bons,
00:04:17 peut-être à l'image de Alexié, cette combinaison.
00:04:21 Donc, on va voir rapidement ce que ça va donner.
00:04:25 Et là, on voit les premiers qui se sont présentés.
00:04:28 Justement, effectivement, on les voit,
00:04:30 ces garçons qui comptablement sont évidemment toujours en course.
00:04:35 Alexié est leader, Ayden Wild est en deuxième position,
00:04:39 Vasco Villacha, troisième,
00:04:40 et Léo Berger, pour l'instant, est quatrième.
00:04:46 Alors...
00:04:47 Comment vous avez géré ces dernières semaines
00:04:54 qui vous séparaient de cette grande finale ?
00:04:56 Il fallait évacuer un maximum le stress...
00:05:03 inhérent, évidemment, à une telle compétition.
00:05:08 C'est un des meilleurs moments de ma carrière.
00:05:11 Je suis un athlète qui a toujours été un athlète.
00:05:13 C'est un privilège de commencer avec ces gars
00:05:16 et de donner un bon départ.
00:05:18 Si il pleuvait, il y aurait plus de crashs sur la course
00:05:21 que sur la moto,
00:05:22 parce que c'est technique, ce qui est vraiment agréable.
00:05:24 Un peu de kicker dans la course aussi.
00:05:27 Donc, ça sera excitant.
00:05:29 Je pense que le plus dur est le cours,
00:05:32 le mieux c'est au final,
00:05:33 parce que je pense que la chance
00:05:36 de sortir avec les meilleurs résultats est bien plus élevée.
00:05:40 Parce que, je veux dire, le plus dur,
00:05:42 c'est le plus grand des espaces qu'on a entre les deux.
00:05:45 Ça rend la course encore plus faire.
00:05:47 Qu'est-ce qui est dans le menu pour cette semaine ?
00:05:49 Parce que je suppose que vous n'êtes pas l'endroit d'attraper.
00:05:51 Non, non, vous êtes l'endroit d'attraper.
00:05:53 Le magicien ne dit jamais la truc, sinon ils vous attrapent.
00:05:56 Pas de stratégie secrète,
00:06:00 juste la course du feu.
00:06:03 Je pense que nous sommes tous super motivés
00:06:06 pour avoir une course forte, une course difficile.
00:06:10 La course est géniale pour ce genre de course.
00:06:13 -Vous avez tous le mat ? -Il se faisait un peu chambrer,
00:06:15 parce qu'évidemment, il y avait eu ce scénario positif pour lui l'an dernier.
00:06:20 Est-ce qu'il sera capable de rééditer cette même performance ?
00:06:23 Il n'avait pas tous les éléments en main, bien sûr.
00:06:27 Les autres en rigolent désormais.
00:06:28 Ce n'était pas forcément le cas l'année dernière.
00:06:31 Si vous avez un mauvais jour à l'office,
00:06:32 ça peut être assez déprimant pour le résultat.
00:06:36 Effectivement, tout est possible sur une course unique,
00:06:42 sur une course d'un jour,
00:06:43 puisqu'on rappelle évidemment les performances de ces garçons,
00:06:47 notamment d'Alexier, qui sont juste monumentales.
00:06:51 La victoire à Abu Dhabi, la victoire à Cagliari,
00:06:53 la victoire évidemment sur le test event dans les rues de Paris
00:06:58 au mois d'août.
00:07:00 Mais cette course, cette grande finale,
00:07:02 elle est bonifiée, elle vaut 1250 points,
00:07:06 et non pas 1000 points comme les autres courses.
00:07:08 Et puis surtout, elle est obligatoire.
00:07:11 Oui, effectivement, le classement de la WTCS
00:07:15 se fait sur les quatre meilleures performances,
00:07:18 plus de façon obligatoire cette finale,
00:07:21 qui vaut 1250 points aux vainqueurs.
00:07:24 Allez, Vascovilaccia, notamment,
00:07:27 qui s'est désormais installé au sein du Gota mondial.
00:07:31 On se souvient, sur la course sèche en 2020,
00:07:35 d'avoir tutoyé Vincent Luiz jusqu'au bout.
00:07:40 Vincent qui allait remporter son deuxième titre de champion du monde.
00:07:43 Vincent qui est à l'absent, clairement,
00:07:46 parce que sinon, ils sont tous là,
00:07:48 avec notamment cet homme, Christian Mühmenfeld,
00:07:51 le champion olympique en titre,
00:07:54 qui est de retour aux affaires.
00:07:56 Et j'allais dire, c'est un retour progressif,
00:07:59 programmé, quelque part.
00:08:01 Morgan, on l'a vu, déjà, plutôt à son affaire,
00:08:03 il n'en manquait pas beaucoup dans les rues de Paris
00:08:05 pour aller jouer le podium.
00:08:08 Oui, on a bien vu, sur le testament,
00:08:11 la course était très, très serrée,
00:08:13 avec une arrivée au sprint sur les toutes premières places.
00:08:16 Et là encore, Christian Mühmenfeld a fait forte impression.
00:08:20 Et en plus, il a enchaîné 48 heures après la PTO,
00:08:25 à Singapour, où il a remporté.
00:08:27 Donc il joue sur tous les fronts.
00:08:30 On peut penser que l'année prochaine,
00:08:32 cette année à l'Olympique,
00:08:33 il va vraiment se concentrer sur le format olympique
00:08:38 et peut-être moins se disperser.
00:08:39 Mais en tout cas, il est toujours là et toujours aussi performant.
00:08:42 Oui, d'autant plus qu'il y aura, on a vu les highlights,
00:08:45 les meilleurs moments de cette saison
00:08:47 qui nous ont menés à cette grande finale.
00:08:50 Et effectivement, je le disais en préambule,
00:08:53 les dates ont d'ores et déjà été posées
00:08:56 sur le début de saison 2024,
00:08:59 avec les grandes classiques, tout du moins,
00:09:02 avec Abu Dhabi dès le premier week-end de mars,
00:09:05 les 2 et 3 mars prochains,
00:09:08 Yokohama le 11 et 12 mai.
00:09:11 Donc voilà, on va dire qu'il y aura déjà des jalons
00:09:14 qui nous amèneront vers les Jeux olympiques de Paris.
00:09:17 La présentation des athlètes,
00:09:19 avec donc Alexi Lider qui devance Aydan White.
00:09:23 Alors pour l'instant, clairement, ce qui est facile,
00:09:25 c'est qu'entre les deux, entre le Britannique et le Néo-Zélandais,
00:09:29 si l'un des deux vient à s'imposer,
00:09:32 il sera sacré champion du monde.
00:09:34 Même Aydan White qui est deuxième,
00:09:36 s'il s'impose, il y aura un écart de points suffisant
00:09:39 pour Alexi pour qu'il soit sacré champion du monde.
00:09:42 Après, avec les deux hommes qui suivent,
00:09:44 Vasco Villacha, Léo Berger,
00:09:47 on rentre dans des scénarios,
00:09:48 on rentre dans des considérations un petit peu plus délicates,
00:09:52 notamment pour Léo, pour en dire un mot,
00:09:54 il faudrait que le scénario soit encore un petit peu plus favorable
00:09:57 qu'il ne l'avait été la saison passée.
00:10:00 Oui, effectivement, après, tout peut arriver.
00:10:04 Mais il faudrait vraiment qu'il remporte cette course
00:10:08 et que ses rivaux directs soient dans un moins bon jour.
00:10:14 Il faudrait vraiment que toutes les planètes soient alignées,
00:10:16 mais par contre, pour Vasco Villacha,
00:10:17 ce n'est pas impossible de remporter ce titre aujourd'hui.
00:10:21 Exactement, Vasco Villacha,
00:10:22 qui lui doit avoir un scénario favorable également,
00:10:25 mais qui est de l'ordre du probable.
00:10:27 En gros, il faut qu'un athlète vienne se positionner en deuxième position.
00:10:31 Voilà, derrière lui, que Hayden Wild soit troisième.
00:10:35 Il ne faut pas que ce soit Alexi,
00:10:36 sinon ça lui suffira, ou Britannique, pour être champion du monde,
00:10:39 et que Alexi ne soit pas sur le podium
00:10:42 et soit plutôt quatrième.
00:10:44 Voilà, donc c'est un scénario qui est un petit peu plus plausible,
00:10:48 même si, depuis le début de la saison,
00:10:50 Morgan, Alexi et Hayden Wild
00:10:53 sont quasiment, s'il n'y a pas de problèmes mécaniques
00:10:56 ou de chutes comme l'a connu Hayden Wild dans les rues de Paris,
00:10:59 sont quasiment à chaque fois sur le podium et jouent la gagne.
00:11:03 Oui, toujours sur le podium et se partagent les victoires.
00:11:07 Alors, à part à Sunderland,
00:11:09 où c'est Pierre Lecor, le Français, qui l'a remporté,
00:11:12 et Hayden Wild ne faisait que troisième,
00:11:15 derrière Pierre et Léo Berger,
00:11:17 mais sur les autres courses, quand il était présent,
00:11:20 c'est soit l'un, soit l'autre qui a gagné.
00:11:22 Donc ça va être un peu difficile pour le Portugais,
00:11:24 mais malgré tout, le Portugais a fait cinq podiums cette année en WTCS,
00:11:29 donc il est très régulier, alors pourquoi pas la victoire sur cette finale ?
00:11:32 Vous avez tout à fait raison de parler de Pierre,
00:11:34 ce qu'il fait de vainqueur du côté de Sunderland.
00:11:39 Pierre qui a remporté cette WTCS de Sunderland
00:11:44 et qui est dossard numéro 8, dorian, bien sûr,
00:11:48 dossard numéro 5, alors que Richard Meuret,
00:11:50 désormais on le rappelle, sous bannière néerlandaise,
00:11:55 est bien sous bannière néerlandaise
00:11:58 et vient d'arriver également sur le tapis bleu.
00:12:03 [Commentateur] ...Number 36, représentant de l'United States,
00:12:09 Tokyo 2020, le Big Mix relay, silver medalist, Morgan Vincent.
00:12:14 Number 37, from Canada, Sean McKay, représentant de l'Atlantique,
00:12:21 Emile Long. Number 39, représentant de Great Britain,
00:12:26 Rio 2016, big silver medalist, Tokyo 2020,
00:12:30 the Big Mix relay gold winner, Jonathan Brownlee.
00:12:34 [Applaudissements]
00:12:36 -A l'époque, on vous disait qu'ils sont tous là.
00:12:40 On a entreaperçu également Johnny Brownlee
00:12:45 avec un gros dossard pour Johnny Brownlee.
00:12:52 On est le chercher dossard numéro 39,
00:12:57 le triple médaillé olympique qui a connu tous les métaux.
00:13:03 Morgan Pearson avait les faveurs de la réalisation,
00:13:11 l'Américain qui semble de retour aux affaires,
00:13:17 le vainqueur de la Coupe du monde de Carlo Vivari.
00:13:21 -On a un 4e Français au départ de cette course,
00:13:25 Tom Richard avec le dossard 29,
00:13:28 qui participe à cette grande finale.
00:13:31 -Tu as raison de le souligner.
00:13:34 Tom Richard est présent sur cette grande finale.
00:13:39 On a évidemment une pensée pour Vincent.
00:13:44 Vincent Lewis, on espère qu'il va vraiment se remettre
00:13:48 et qu'il pourra défendre ses chances pleinement
00:13:52 dès le début de la saison 2024.
00:13:56 On rappelle que l'Occident tricolore,
00:13:58 Dorian Koninckx, a réalisé,
00:14:01 c'est déjà un des critères de sélection,
00:14:07 c'était justement sur le test événement olympique,
00:14:10 en montant sur le podium, en prenant une magnifique 3e place,
00:14:13 il pourrait valider de manière ferme et définitive.
00:14:20 Il vient de réaliser à nouveau une grosse performance ici
00:14:25 pour cette grande finale.
00:14:27 -Effectivement, un podium sur la grande finale
00:14:30 est aussi un critère.
00:14:32 D'autres athlètes, comme Pierre Lecor ou Léo Berger,
00:14:36 vont aussi peut-être penser à cet objectif-là,
00:14:40 de faire un podium sur la grande finale
00:14:42 pour pouvoir valider un des critères
00:14:44 et n'avoir plus qu'à faire une bonne course en WTC
00:14:47 pour confirmer leur participation aux JO.
00:14:50 -Ils sont 68 annoncés
00:14:58 sur la liste de départ jusqu'à Itamar Eched,
00:15:02 l'athlète israélien.
00:15:05 Le RAA est évidemment assez rapidement.
00:15:09 Ils peuvent y avoir quelques forfaits.
00:15:11 On voit tout de suite le vent,
00:15:15 ma chère Morgane qui est présent,
00:15:17 notamment qui sera plutôt porteur à l'aller.
00:15:20 -Il y a une impression.
00:15:22 La natation, c'est deux tours de 750 m antihoraire
00:15:26 dans la rivière de Pontevedra.
00:15:30 On voit qu'ils ont le vent dans le dos pour partir.
00:15:33 -Les athlètes désormais aux ordres du starter,
00:15:41 placés magnifiquement sur ce ponton bleu,
00:15:46 prêts à s'élancer dans cette rivière l'Erez,
00:15:50 qui peigne donc Pontevedra, citée de cette grande finale.
00:15:55 -C'est parti, le coup d'envoi de cette grande finale 2023
00:16:09 ici à Pontevedra.
00:16:11 Alexier et Aydan Wild.
00:16:13 Pour l'instant, en tout cas, sur le papier,
00:16:16 le gros duel entre l'athlète britannique et le Néo-Zélandais.
00:16:21 Le titre devrait tomber dans l'escarcelle de l'un des deux.
00:16:26 Mais attention, suivant les scénarios,
00:16:30 certains, et notamment notre champion du monde en titre,
00:16:33 Léo Berger, pourraient en profiter.
00:16:35 Vasco Villacha, également.
00:16:37 Léo Berger, Dorian Konink, sa tension, évidemment.
00:16:41 On va suivre avec grande attention, ma chère Morgane,
00:16:44 cette course, parce qu'elle va être longue.
00:16:46 On est sur un format olympique.
00:16:47 1500 m de natation, 40 km de vélo,
00:16:50 et puis un 10 km de course à pied.
00:16:53 Mattauser, par exemple, ici à l'image,
00:16:55 pourrait être l'un des arbitres.
00:16:58 -Oui, effectivement, Mattauser a fait une excellente saison.
00:17:02 5e à Hambourg, il a gagné la WTCS de Montréal.
00:17:06 2e à Yokohama.
00:17:08 Donc effectivement, il peut jouer les troubles faites
00:17:10 sur cette grande finale.
00:17:12 -Allez, regardez ce cadre magnifique
00:17:14 et ce public qui est venu se masser.
00:17:17 On est en Espagne, terre de triathlon, s'il en est.
00:17:22 D'ailleurs, l'annonce a déjà été faite
00:17:25 sur les grandes finales de 2024.
00:17:27 On sera encore un petit peu plus au sud.
00:17:29 Alors on sera très tard dans la saison,
00:17:30 on sera au mois d'octobre, à la fin du mois d'octobre même,
00:17:33 et ce sera la cité de Malaga.
00:17:35 Donc tout au sud de l'Espagne,
00:17:37 qui accueillera cette grande finale.
00:17:40 Quand je parle, évidemment, de patrie du triathlon
00:17:43 avec les Raviar Gomez, les Mario Mola,
00:17:46 il y en a eu des médailles et des titres de champion du monde
00:17:49 sur ces dernières décennies.
00:17:51 Là, c'est peut-être un petit peu plus compliqué.
00:17:55 On comptera notamment sur Antonio Serrazione
00:17:58 ou Roberto Sanchez-Mantecon.
00:18:01 -Oui, effectivement, Antonio Serrazione
00:18:04 avait fait 2e l'année dernière sur la Coupe du Monde
00:18:07 de Pontevedra en juillet.
00:18:08 Donc il connaît bien le circuit.
00:18:11 Et puis il est chez lui en Espagne.
00:18:14 Ça peut lui apporter un avantage aussi sur cette finale.
00:18:18 -C'est tout ce qu'on peut leur souhaiter devant leur public.
00:18:22 Ils avaient été plutôt performants, d'ailleurs, les Espagnols,
00:18:25 sur la Coupe du Monde de Valence.
00:18:28 Il y a de cela quelques semaines.
00:18:30 Mais là, c'est sûr que le niveau est tout autre.
00:18:32 On rappelle, les séries mondiales,
00:18:34 c'est ce qui se fait de mieux dans le triathlon.
00:18:37 Les Coupes du Monde, c'est le 2e échelon.
00:18:40 Et puis après, vous avez les Coupes continentales,
00:18:43 mais qui sont également très importantes
00:18:45 pour le classement olympique.
00:18:49 On est d'ores et déjà dans la phase 2.
00:18:52 Alors on ne va pas rentrer forcément dans les détails.
00:18:54 Mais sachez qu'on ira très tard,
00:18:57 en tout cas tout proche de l'échéance olympique,
00:18:59 jusqu'à Mimé, jusqu'à Yokohama.
00:19:02 Et jusque-là, donc, tout sera envisageable
00:19:06 pour essayer d'aller chercher un précieux sésame
00:19:10 pour l'étape parisienne.
00:19:11 Matthauser, en tout cas, qui imprime un sacré tempo.
00:19:15 Lui qui, malheureusement pour lui,
00:19:17 n'avait pas pu défendre ses chances
00:19:20 dans les rues de la capitale française,
00:19:23 touchée par le Covid en plein mois d'août, l'Australien.
00:19:28 Oui, il y a eu une recrudescence de cas cet été.
00:19:32 Il a malheureusement été victime du Covid au mois d'août.
00:19:36 Et je crois qu'il devait participer à la Super League de Londres
00:19:41 et qu'il n'a pas pu faire non plus,
00:19:43 puisqu'il n'était pas remis.
00:19:45 Donc effectivement, on espère que là,
00:19:47 il a retrouvé une forme à 100 %.
00:19:50 En tout cas, il mène la natation,
00:19:52 donc il a l'air plutôt bien aujourd'hui.
00:19:54 Son équipe française, également, du Liévin triathlon,
00:19:59 l'attendait aussi potentiellement
00:20:01 sur les dernières étapes du mois de septembre,
00:20:04 que ce soit sur la presqu'île de Quiberon
00:20:07 ou encore lors de la grande finale de Saint-Jean-de-Mont,
00:20:10 ce qui n'a pas empêché Liévin
00:20:13 de monter sur le podium du classement final
00:20:16 et de prendre la 3e place.
00:20:17 On va d'ailleurs saluer le club de Léo Berger,
00:20:21 le club de Saint-Jean-de-Mont, qui, à domicile,
00:20:24 a été sacré cette année champion de France des clubs,
00:20:28 détrônant l'armada pysiakése.
00:20:31 Voilà, pour une fois, entre guillemets,
00:20:34 les "pysiakéses", bien sûr,
00:20:37 qui, elles, par contre, sont restées
00:20:39 sur la plus haute marche du podium.
00:20:42 Mais voilà, une fois n'est pas coutume.
00:20:44 Ils n'ont pas réalisé le doublé cette année.
00:20:48 Et oui, il y a Saint-Jean-de-Mont,
00:20:51 qui est souvent quand même
00:20:52 aux 1res places du classement de cette 1re division.
00:20:57 Et la course de Saint-Jean-de-Mont,
00:20:59 qui a été remportée par Dorian Koninckx.
00:21:01 Il est en forme.
00:21:03 Il a continué sa belle forme du test event,
00:21:05 où il a fait 3e.
00:21:07 -Exactement.
00:21:10 Si Poissy ne s'est pas imposé à titre collectif,
00:21:13 la victoire individuelle, tout de même,
00:21:15 est tombée dans l'escarcelle des Franciliens
00:21:17 grâce à son représentant,
00:21:19 effectivement, Dorian Koninckx.
00:21:20 Mack Tauser qui emmène donc,
00:21:23 derrière ces jeunes à Schönburg,
00:21:26 l'Allemand identifié comme tel.
00:21:30 L'armada allemande qui est bien représentée aussi
00:21:33 avec Tim Helwig,
00:21:37 avec Valentin Werns,
00:21:39 avec Lasse Lours.
00:21:41 Ils ne vont pas jouer le titre de champion du monde aujourd'hui.
00:21:47 C'est une certitude.
00:21:49 C'est vrai qu'il y a une belle densité
00:21:52 du côté des Allemands et des Allemandes d'ailleurs.
00:21:57 J'en veux pour preuve le très beau résultat
00:22:00 réalisé sur le relais mixte, justement,
00:22:04 pré-Olympique à Paris.
00:22:06 -On a vraiment des nations.
00:22:15 La France, bien sûr, qui est au top
00:22:19 sur ce circuit mondial de triathlon.
00:22:22 L'Angleterre, l'Allemagne.
00:22:24 -Avec cette pointe-là,
00:22:30 qui s'est décidée sous l'impulsion de Mack Tauser,
00:22:34 on a l'impression, en tout cas,
00:22:37 que les Français...
00:22:39 On a entreaperçu le bonnet numéro 4 de l'Auberger
00:22:43 placé aux avant-postes.
00:22:45 On pourra évidemment faire un point un petit peu plus précis.
00:22:51 -Il y a Père Lecorre, il me semble, à l'image.
00:22:54 -Oui, tout à fait. Bien vu.
00:22:56 Bonnet numéro 8 pour Pierre,
00:22:59 qui lui aussi est idéalement positionné.
00:23:02 Là aussi, vous en avez l'habitude,
00:23:04 si vous nous suivez semaine après semaine,
00:23:07 les bonnets jaunes sont les représentants
00:23:10 du top 10 mondial à l'heure actuelle,
00:23:12 dont fait partie naturellement Mack Tauser
00:23:15 avec son bonnet numéro 6.
00:23:18 Parmi les 10, il y a déjà 3 tricolores.
00:23:21 Le 4 pour l'Auberger, le 5 pour Dorian Koninckx
00:23:24 et le 8 pour Pierre Lecorre.
00:23:27 Le 3, c'est celui de Vasco Villacha,
00:23:29 qui est en train de ferrailler.
00:23:33 On est en train de monter sur le portugais.
00:23:36 -On voit que c'est très nerveux sur ce début de course.
00:23:40 C'est vraiment impressionnant, le rythme que met Mack Tauser
00:23:44 et derrière, sa bataille pour garder une bonne place,
00:23:47 pour sortir bien à la transition.
00:23:50 On peut gagner un peu de temps, on peut en perdre aussi.
00:23:53 Il faut vraiment bien gérer ce moment
00:23:56 où on passe en mode course à pied
00:23:59 et où il faut vraiment bien se relancer sur le 2e tour.
00:24:02 -Est-ce que Mack Tauser, pour le coup, Morgan,
00:24:06 sans enlever ses qualités natatoires,
00:24:08 qui sont évidemment parmi les meilleures du plateau,
00:24:12 peut jouer tapis, j'allais dire,
00:24:16 en prenant un maximum de risques,
00:24:18 mathématiquement, comptablement parlant ?
00:24:21 C'est jouable pour lui, il fait partie des garçons.
00:24:24 Il faudrait un scénario un peu improbable,
00:24:26 il faudrait que Yeh Wild soit vraiment très loin,
00:24:29 en dehors du top 10,
00:24:30 mais est-ce que le garçon n'est pas en train de jouer
00:24:33 sa partition et tenter le coup ?
00:24:35 -Oui, pour la victoire sur le circuit,
00:24:38 ce sera peut-être un peu compliqué,
00:24:40 mais derrière, en tout cas, il peut gagner des places.
00:24:43 La 3e place est déjà un peu plus accessible.
00:24:46 Après, on ne sait jamais.
00:24:47 Une très bonne natation, ça peut créer une cassure.
00:24:50 Si les favoris sont dans la cassure et dans le 2e groupe,
00:24:53 ça fait partie des courses qui peuvent arriver.
00:24:57 -Mack Tauser, en tout cas.
00:25:00 Il est sorti aux avant-postes.
00:25:03 Richard Hinkley vient placer également.
00:25:05 Marion Koninckx, Léo Berger.
00:25:07 On a vu Pierre qui était parfaitement également positionné.
00:25:12 Nos Français, là, idéalement portés aux avant-postes.
00:25:17 C'est vraiment une super indication
00:25:21 sur l'envie et sur les possibilités.
00:25:25 Toujours...
00:25:28 -On voit Edouard Hiddeyn-Wall qui vient de passer.
00:25:31 Alexis Chaudrier juste un peu devant.
00:25:32 C'est un peu plus loin, quand même,
00:25:34 par rapport à la tête de course.
00:25:36 Tout se tient, mais bon,
00:25:38 on n'est jamais à l'abri d'une cassure.
00:25:41 -On est peut-être en train, effectivement, de tenter...
00:25:43 -46e.
00:25:44 46e et 46e, les 2 favoris.
00:25:47 -Oui, tout à fait.
00:25:48 Plus de 20 secondes de retard.
00:25:52 On est en train de mettre
00:25:54 les grands favoris au titre mondial sur le grill.
00:25:59 -C'est vraiment très beau, ce que fait l'Australien.
00:26:04 Ça peut chambouler un peu la course, effectivement.
00:26:09 -Si vous nous rejoignez ici, à Pontevedra,
00:26:13 après un petit peu plus de 10 minutes de course,
00:26:16 Matt Hauser,
00:26:18 le triathlète australien,
00:26:20 champion du monde d'espoir, d'ores et déjà,
00:26:23 qui est désormais, qui fait partie désormais du Gota mondial,
00:26:27 qui s'est imposé, tu le rappelais, Morgan, cette saison,
00:26:30 du côté de Montréal,
00:26:32 qui n'avait pu défendre ses chances, malheureusement,
00:26:35 pour cause de Covid.
00:26:37 Il est en train de mettre le peloton mondial,
00:26:40 et notamment Heidenweid et Alexie,
00:26:43 que la réalisation espagnole
00:26:45 est allée chercher un petit peu plus loin,
00:26:49 le duo britannico-néo-zélandais.
00:26:52 Et mine de rien, en mètres,
00:26:56 on l'a vu, cette vingtaine de secondes,
00:26:59 ça correspond déjà
00:27:02 à un écart majeur en matière de natation.
00:27:06 - Oui, et puis on voit que c'est quand même assez étiré,
00:27:08 il doit vraiment mener un rythme très important devant Matt Hauser.
00:27:12 C'est étiré, donc plus c'est étiré,
00:27:14 plus on peut avoir des petites cassures
00:27:17 qui peuvent être judiciables aux deux favoris.
00:27:20 - Elle va être passionnante.
00:27:22 Elle va être passionnante, cette course.
00:27:25 Très clairement,
00:27:27 d'autant plus que l'arbitre, on l'avait dit en préambule,
00:27:30 ce garçon pourrait faire partie
00:27:33 des arbitres du duel entre Wild et Yeh.
00:27:37 Et pourquoi pas, bien sûr, on y croit,
00:27:40 pour Léo Berger,
00:27:42 Mascovillacha, le Portugais,
00:27:45 a quelques points supplémentaires
00:27:47 et pourrait bénéficier aussi
00:27:50 s'il parvient à tenir le rythme imposé
00:27:53 par ce rythme complètement dingue.
00:27:55 Pierre Lecorre, parfaitement installé.
00:27:58 Là aussi, il y a cette course
00:28:00 quelque part Morgane,
00:28:02 4 tricolores qui sont, j'allais dire,
00:28:06 au sommet du triathlon mondial à l'heure actuelle.
00:28:09 Dorian Koninx, qui a déjà construit
00:28:11 une partie de sa qualification olympique
00:28:14 avec ce podium sur le test event.
00:28:16 Là, Pierre, j'imagine, va tenter de...
00:28:19 Et Léo, bien sûr, de répondre peut-être
00:28:22 par un podium sur la grande finale.
00:28:25 - Oui, on l'avait vu quand même assez déçu,
00:28:27 Pierre Lecorre, à l'issue de la finale,
00:28:30 parce que finalement, il perd ce podium
00:28:32 au sprint avec son compatriote.
00:28:34 Donc forcément un peu déçu.
00:28:36 Pierre Lecorre a 33 ans,
00:28:38 donc c'est finalement un peu sa dernière chance
00:28:41 peut-être d'aller aux Jeux olympiques
00:28:43 à Paris l'année prochaine.
00:28:45 Donc c'est vraiment son objectif,
00:28:47 il veut vraiment cette qualification.
00:28:50 Donc je pense vraiment...
00:28:51 Il a dû se remobiliser pour cette finale.
00:28:54 Là, on voit qu'il est vraiment
00:28:56 à l'attaque dès le début de la natation.
00:28:57 C'est vraiment ce podium qu'il va aller chercher
00:29:00 pour le podium, mais je pense surtout
00:29:03 pour la qualification potentielle,
00:29:06 puisque bien sûr, il faut qu'il confirme en 2024.
00:29:09 - Oui, voilà, évidemment,
00:29:10 le résultat de cette saison,
00:29:13 ces deux grands moments
00:29:15 que sont le test event de Paris
00:29:18 et évidemment la grande finale
00:29:21 sont conditionnés, quelque part.
00:29:23 Ensuite, par tout de même,
00:29:24 des résultats, il faut être performant.
00:29:28 Et la DTN, la Direction technique nationale,
00:29:31 incarnée par Benjamin Mas,
00:29:32 évidemment, veillera à ce que l'athlète
00:29:34 soit performant aussi, tout proche,
00:29:37 tout proche de l'échéance olympique
00:29:39 sur les semaines et les mois qui précèderont,
00:29:43 évidemment, l'échéance olympique.
00:29:45 Ça continue de s'étirer,
00:29:48 les coups de boutoir se poursuivent,
00:29:51 se maintiennent de la part de Matt Hauser,
00:29:55 qui est en train de... - Derrière, personne ne le relaye.
00:29:57 - Oui, c'est ça, exactement.
00:29:59 Il n'a pas besoin qu'on vienne lui prendre de relais.
00:30:04 On peut imaginer, on a parlé de ce Covid,
00:30:11 donc c'était mi-août lors des épreuves préolympiques.
00:30:15 Pas de possibilité non plus
00:30:17 d'aller défendre ses champs sur la lucrative.
00:30:22 Super League derrière du côté de Londres,
00:30:26 les Grands Prix également, sous les couleurs de Liévin,
00:30:29 qui font partie aussi,
00:30:31 même si pour ses athlètes, un peu moins que pour d'autres,
00:30:33 mais font partie de leur calendrier de course.
00:30:37 On peut imaginer qu'il a le morodent
00:30:39 et qu'il a envie de bien faire aujourd'hui.
00:30:41 Oui, je pense qu'il a eu le mois de septembre
00:30:44 pour récupérer et bien s'entraîner,
00:30:47 mais je pense qu'à leur niveau
00:30:49 et avec toutes les courses qu'il y a en cette rentrée,
00:30:52 ça doit être quand même très dur de voir les courses
00:30:55 derrière la télé et là, il doit vraiment être motivé
00:30:58 pour faire une super performance aujourd'hui.
00:31:00 On est déjà sur la dernière ligne droite
00:31:10 de cette seconde boucle.
00:31:13 Bientôt ce 1500 m de natation en sera terminée
00:31:19 pour la tête de course et notamment pour Mauthauser,
00:31:22 qui continue donc le superbe travail,
00:31:25 qui continue de peser sur cette course.
00:31:30 On n'avait pas grand doute
00:31:32 que des athlètes chercheraient
00:31:35 à prendre quelque part des risques.
00:31:39 Et on voit là le bonnet numéro 2 d'Hayden Wild.
00:31:42 Oui, c'est bien cela.
00:31:43 Le Néo-Zélandais, il doit y avoir Alexié pour l'instant.
00:31:48 Hayden Wild qui glisse sur cette sortie à l'Australienne.
00:31:52 C'est pour ça que je l'ai vu juste après l'Anglais
00:31:55 en replongeant dans la rivière.
00:32:00 Pour le coup, les chutes, c'est bon.
00:32:03 Il a payé déjà.
00:32:06 On va espérer que ça va aller.
00:32:10 Pas de souci. En plus, le matelas,
00:32:13 le tapis bleu est un petit peu molletonné.
00:32:15 Il n'y a pas de souci de ce point de vue-là.
00:32:18 On l'a vu pouvoir se relancer
00:32:22 dans les meilleures conditions.
00:32:24 C'est vrai qu'il n'a pas eu beaucoup de chance
00:32:28 à Hayden Wild sur ces dernières courses.
00:32:31 Cette chute juste avant le test-even,
00:32:33 qu'il a empêché de terminer,
00:32:35 puisqu'il sentait une douleur à la hanche en course à pied.
00:32:38 Sur la Superlug de Toulouse,
00:32:40 où il prend une pénalité
00:32:42 alors qu'il était pour jouer la gagne avec Léo Berger.
00:32:45 Là, il a envie de faire une course bleue
00:32:48 et d'aller chercher cette victoire.
00:32:50 On a vécu une superbe 2e étape
00:32:56 dans les rues de Toulouse, là encore une fois,
00:33:00 après l'étape inaugurale de Londres.
00:33:03 Cette superbe étape française
00:33:05 pour la 2e année consécutive
00:33:07 du côté de Toulouse.
00:33:09 On peut déjà se donner rendez-vous
00:33:13 du côté de Malibu le week-end prochain.
00:33:16 Notez-le bien dans vos tablettes.
00:33:19 On sera sur l'équipe live à nouveau
00:33:23 le 30 septembre.
00:33:26 La suite, on se souvient là aussi
00:33:29 de ce format assez spectaculaire,
00:33:33 avec évidemment cette natation dans le Pacifique,
00:33:37 un Pacifique qui est plutôt mouvementé
00:33:40 pour l'entrée à l'eau.
00:33:41 On se souvient de quelques gamelles
00:33:43 assez impressionnantes sur l'entrée à l'eau.
00:33:46 C'est assez particulier,
00:33:48 les natations dans les grandes vagues.
00:33:51 On va voir la bite.
00:33:54 Il y a la sortie de l'ANAT,
00:34:00 Matt Harmser aux commandes,
00:34:02 Jonathan Bourgueda, Pierre Lecorre
00:34:05 et Dorian Connachs.
00:34:07 Les 4 Français sont là.
00:34:09 Les 4 Français sont dans les 8 premiers.
00:34:11 9.
00:34:13 La sortie de la natation.
00:34:23 Matt Harmser est aux commandes.
00:34:25 Moins de 18 minutes
00:34:27 pour parcourir ce 1500 m de natation
00:34:30 et des écarts déjà importants.
00:34:32 Johnny Brodny se retrouve à 23 secondes.
00:34:36 On va avoir les yeux tournés.
00:34:39 On reste vissé du côté de la caméra
00:34:42 et de la production espagnole
00:34:44 pour voir l'écart qu'il y a.
00:34:47 Il y avait plus de 20 secondes
00:34:50 sur le duo Ye-Wild.
00:34:53 Il va y avoir plus de 40 secondes.
00:34:56 48 secondes de retard pour Ye-Wild
00:34:59 qui vont se retrouver mathématiquement
00:35:02 dans un deuxième groupe.
00:35:04 Il y a des petites cassures à la sortie de l'eau
00:35:07 alors qu'on a les 4 Français
00:35:09 qui sont dans les 10 premiers.
00:35:11 Vilacsa qui était 15e, je crois.
00:35:14 Ça va promettre du suspense.
00:35:18 A l'issue de cette natation
00:35:28 et de ces 20 premières minutes de course,
00:35:30 Matt Hauser a fait exploser
00:35:34 ce peloton.
00:35:35 Les Français sont parfaitement positionnés
00:35:37 et devraient prendre place,
00:35:39 les 4 présents dans le groupe de tête.
00:35:42 En revanche,
00:35:43 ça ne sera pas le cas pour Aydan Wild et Alexier
00:35:47 qui vont devoir cravacher
00:35:49 sur ce 40 km de vélo,
00:35:52 sur ces 8 tours de 5 km à parcourir.
00:35:55 Ils partent ensemble, Aydan Wild et Alexier.
00:36:01 -C'est un petit peu la même chose.
00:36:03 -C'est un petit peu la même chose.
00:36:05 -C'est un petit peu la même chose.
00:36:07 -C'est un petit peu la même chose.
00:36:09 -C'est un petit peu la même chose.
00:36:11 -C'est un petit peu la même chose.
00:36:13 -C'est un petit peu la même chose.
00:36:16 -C'est un petit peu la même chose.
00:36:18 -C'est un petit peu la même chose.
00:36:20 -C'est un petit peu la même chose.
00:36:22 -C'est un petit peu la même chose.
00:36:24 -C'est un petit peu la même chose.
00:36:26 -C'est un petit peu la même chose.
00:36:29 -Quels sont-ils devant ?
00:36:31 Je pense évidemment à Christian Blumenfeld, par exemple,
00:36:35 qui est sorti 38e à 33 secondes.
00:36:38 -On va voir rapidement comment se font les groupes
00:36:46 en ce début de vélo.
00:36:48 Les Français ont peut-être plus intérêt à rouler.
00:36:52 On va voir quelles tactiques ils mettent en place.
00:36:55 -Le circuit vélo est relativement roulant.
00:36:57 On a un aller-retour qu'on voit ici,
00:36:59 avec un léger feu au plat à l'aller,
00:37:02 et donc une petite descente au retour.
00:37:04 C'est plutôt assez roulant.
00:37:06 Par contre, il y a l'air d'avoir pas mal de vent.
00:37:09 -Oui, pas de difficultés majeures
00:37:11 au niveau du terrain, effectivement, de la dévilation,
00:37:14 même si vous voyez quand même que ça grimpe
00:37:16 sur cette partie initiale, comme la partie de l'autre côté.
00:37:19 -Oui, on voit que le terrain est assez roulant.
00:37:21 -Oui, on voit que le terrain est assez roulant.
00:37:24 C'est la partie initiale, comme vous le disiez très justement, Morgane.
00:37:27 Et derrière, évidemment,
00:37:29 cet aller-retour sera donc à redescendre.
00:37:33 Là, on voit un nombre d'éléments 3 et 3,6,
00:37:37 C3,9 et 3,12.
00:37:39 Il y en a deux qui essayent de raccrocher les wagons.
00:37:42 On serait quelque part avec 14 éléments.
00:37:46 J'allais dire que ce pourrait être la taille critique,
00:37:49 la taille idéale pour pouvoir passer les relais
00:37:53 de manière efficace.
00:37:55 -Oui, ça fait un groupe trop dense.
00:37:58 Ça peut se regarder et finalement, on perd un peu de temps.
00:38:01 Une douzaine d'athlètes, c'est plutôt un bon format.
00:38:05 Et puis ça a l'air de rouler.
00:38:07 On voyait d'ailleurs que les Français étaient aux avant-postes
00:38:10 pour essayer de creuser un peu l'écart.
00:38:12 -Un demi-tour assez serré sur cette entame de boucle.
00:38:19 On a vu que ça avait un petit peu désorganisé
00:38:22 le groupe de tête.
00:38:24 Ça semble être le cas également sur le 1er groupe de chasse.
00:38:27 Et là, on va essayer de deviner naturellement
00:38:32 les athlètes qui sont présents.
00:38:34 Ça fait vraiment des petites grappes,
00:38:37 un petit peu partout.
00:38:39 -Oui, il n'y a finalement pas énormément d'écart
00:38:42 entre ces petits groupes.
00:38:44 Difficile de savoir comment ça va terminer cette partie vélo.
00:38:52 On ne voit pas forcément beaucoup de temps entre les groupes.
00:38:56 On peut penser que ça va se regrouper,
00:38:58 puisque c'est assez roulant.
00:39:00 Il n'y a pas de difficultés technique ni dénivelée.
00:39:03 -Ça a tout intérêt à bien collaborer.
00:39:10 C'est facile à dire, tranquillement installé
00:39:13 devant son écran.
00:39:15 Mais c'est vrai que si ce 1er groupe
00:39:19 veut conserver l'écart
00:39:22 et peut-être même améliorer encore sa position,
00:39:25 il va falloir vraiment travailler de concert.
00:39:30 La trifonction sud-africaine d'un Henri Schumann,
00:39:34 qui est revenu, le médaillé de bronze de Rio,
00:39:38 il faut remonter déjà à 2016,
00:39:40 remonter vraiment à son meilleur niveau.
00:39:43 On va nommer les garçons qui sont dans ce groupe.
00:39:47 Dorian Conin, Pierre Lecorre et Tob Richard,
00:39:50 nos 4 tricolores, sont dans ce groupe de tête.
00:39:53 Je le disais, Tim Helwig et Jonas Schönburg.
00:39:57 Les 2 Allemands, Kenji Nenner, le Japonais,
00:40:00 toujours pront à être porté aux avant-postes.
00:40:03 Il y a Nils Zehende, il n'y a pas Ayden Wilde,
00:40:06 mais c'est Tyler Rade qui est présent dans ce groupe de tête.
00:40:09 Sean Gorleman, toujours costaud sur les natations.
00:40:13 Le Hongrois, Simon Westerman.
00:40:15 Le Suisse, évidemment, Matt Hauser.
00:40:18 Celui qui fait... Là aussi, il y a un Norvégien,
00:40:21 Pablo Mönchfeldt, Mevet Lethorn.
00:40:23 Et Vasko Vilaccia, qui, mine de rien,
00:40:26 a fait le boulot, Morgan, sur cette natation,
00:40:30 et qui, lui, est présent dans ce groupe de tête.
00:40:33 -Il est sorti 15e en natation,
00:40:35 donc il a fait l'effort dans la transition
00:40:38 et au début du vélo pour coller à ce groupe
00:40:41 de 12 ou 14 en tête.
00:40:45 Là, il fait une très belle opération,
00:40:48 parce qu'effectivement, s'il gagne cette finale,
00:40:51 on en a dit tout à l'heure,
00:40:53 avec les deux favoris qui feraient 3 et 4,
00:40:56 il pourrait... 3 et 6 ? 3 et 5 ?
00:40:59 Je ne sais plus trop, mais...
00:41:01 -C'est 3 et 4. Il faut que Wilde soit, par contre, 3e
00:41:05 et qu'Alexie soit 4e.
00:41:08 Il ne faut pas que ce soit l'inverse entre les deux.
00:41:11 Il faut donc quand même qu'un athlète vienne
00:41:14 se positionner entre Vasco Villacha
00:41:17 et le duo, donc, Yeh et Wilde.
00:41:20 -Le Portugais a tout intérêt à collaborer
00:41:26 pour que ça ne revienne pas de derrière.
00:41:29 -Il avait l'air, peut-être, de voir temporiser
00:41:34 dans un premier temps. C'est vrai qu'il a consenti
00:41:37 un gros effort. Celui qui est en train de consentir
00:41:40 un énorme effort, c'est Hayden Wilde,
00:41:43 qui est dans le groupe de chasse.
00:41:45 On doit être dans le 3e groupe.
00:41:48 Et on va donc vite se rendre compte
00:41:51 de l'écart désormais
00:41:55 du groupe. Hayden Wilde et Alexie
00:42:00 sur la tête de course.
00:42:03 Dans le 2e groupe, on a Morgan Pearson, notamment,
00:42:06 Brandon Copland, Alois Knavel, l'Autrichien,
00:42:11 et déjà Hayden Wilde, qui n'est plus qu'à 25 secondes
00:42:16 avec Jelle Gins et Christian Bummenfeld.
00:42:19 En revanche...
00:42:22 Pas d'Alexie, à moins que je sois passé au travers, Morgan.
00:42:27 J'ai pas l'impression...
00:42:30 -Je l'ai pas vue non plus, alors que Hayden Wilde
00:42:34 a fait une belle opération, puisqu'il a pris la moitié
00:42:37 de son retard en seulement un tour de vélo.
00:42:40 -Alexie n'a pas pris la bonne roue.
00:42:42 Alexie est pointé à 54 secondes.
00:42:44 Il est dans un groupe encore derrière.
00:42:47 Est-ce qu'il est en train de revivre
00:42:50 le scénario de la saison passée, Alexie ?
00:42:53 Piégé. Et attention, l'info qui vient de nous tomber.
00:42:56 Cette course est loin d'être finie, Morgan.
00:42:59 Pénalité appelée contre Hayden Wilde.
00:43:02 L'erreur. Tous les équipements n'étaient pas présents dans la boxe.
00:43:08 -Oui, et ça peut jouer.
00:43:10 C'est 15 secondes de pénalité, il me semble, sur la course à pied.
00:43:13 Quand on voit comment les fins de course
00:43:16 peuvent être serrées, se jouer au sprint...
00:43:18 Et puis là, on l'a dit, on l'a calculé,
00:43:22 c'est vraiment très serré entre les premiers du classement.
00:43:25 Donc 15 secondes de pénalité, ça peut vraiment...
00:43:28 lui faire perdre gros à la fin.
00:43:31 -Si vous nous rejoignez dans les rues de Pontevedra,
00:43:38 c'est la grande finale de cette saison 2023
00:43:42 des séries mondiales.
00:43:44 Pour l'instant, Alexie est leader du général.
00:43:49 Sauf que le Britannique, le vainqueur de l'après-Olympique de Paris,
00:43:53 peut-être l'un des favoris pour le titre olympique,
00:43:56 l'an prochain lors des Jeux, a été piégé.
00:43:59 Il se retrouve dans un troisième groupe.
00:44:02 Et ça, évidemment, les indications doivent être d'ores et déjà arrivées
00:44:07 aux athlètes de ce groupe de têtes,
00:44:10 et notamment les quatre tricolores
00:44:12 qui sont aux avant-postes
00:44:14 et qui continuent de se donner des relais.
00:44:17 On a presque l'impression d'une équipe nationale, là.
00:44:20 Ce sont vraiment les trifonctions des Français qui sont devant.
00:44:25 Et puis... -Ah, ça se...
00:44:27 -Aïdenoua qui fait l'effort derrière,
00:44:29 qui va peut-être recoller, mais qui va avoir une pénalité
00:44:32 à observer sur la partie course à pied.
00:44:35 Je pense qu'il va recoller,
00:44:37 puisqu'il a déjà repris 25 secondes au premier tour,
00:44:41 donc il devrait revenir sur l'avant de la course.
00:44:44 Effectivement, les Français,
00:44:46 je le disais un petit peu au début du vélo,
00:44:49 il fallait qu'ils roulent, et c'est ce qu'ils ont fait.
00:44:52 Ils ont vraiment pris la course à leurs mains.
00:44:55 Sans doute Aïdenoua va rentrer,
00:44:57 mais par contre, pour Alexié,
00:44:59 sachant qu'il n'a pas repris du tout de son retard sur le premier tour,
00:45:02 ça va être compliqué. Il doit être dans un groupe vélo
00:45:05 très fort qui risque d'être piégé sur cette course.
00:45:08 -Ah oui, Aïdenoua, il n'est pas dans un groupe
00:45:13 qui, potentiellement, pourrait lui permettre de revenir,
00:45:16 pointer à 55 secondes au dernier pointage.
00:45:20 C'était sur la ligne à l'issue du premier tour.
00:45:23 Alors la course est encore longue,
00:45:25 mais voilà, on sait que quand ça tourne de cette manière,
00:45:29 après les cinq premiers kilomètres,
00:45:31 l'addition peut être bien plus salée
00:45:35 à l'issue des 40 km de vélo.
00:45:38 Donc ça va être quelque chose à observer.
00:45:40 Et puis, quelque part, Morgane,
00:45:42 je pense que Aïden va avoir l'information rapidement,
00:45:46 bien sûr, de la part de son staff,
00:45:49 ou peut-être on va attendre la fin du vélo pour lui dire.
00:45:52 C'est quand il va recoller le Néo-Zélandais.
00:45:55 Là, pour le coup, ça peut être un sacré allié du circonstance
00:45:59 pour les Français, parce qu'il semble avoir le feu dans les jambes.
00:46:02 -Oui, tout à fait.
00:46:03 Aïden a tout intérêt à ce qu'Alexis ne rentre pas.
00:46:07 Donc je pense qu'il va peut-être devoir récupérer un peu,
00:46:11 parce qu'à mon avis, il ne ménage pas ses efforts derrière.
00:46:14 Mais sur la deuxième partie du vélo,
00:46:16 il pourra aider les Français, notamment,
00:46:18 qu'on voit à l'avant de ce groupe,
00:46:20 pour continuer de creuser l'écart sur l'anglais.
00:46:23 -Allez, on va aller voir passer, justement.
00:46:29 Il n'y avait plus que... Oui, 24, 25 secondes.
00:46:32 25 secondes de retard à l'intermédiaire,
00:46:35 placée donc sur cette boucle de 5 km
00:46:40 que les athlètes auront donc à parcourir à 8 reprises.
00:46:44 Ce sera le même parcours
00:46:47 pour les féminines demain, ce dimanche.
00:46:51 Je vous rappelle, bien sûr, le rendez-vous, vraiment,
00:46:55 avec une Cassano-Beaugrand, leader du Général,
00:47:00 tout simplement, une Emma Lombardi, qui est 3e à l'heure actuelle,
00:47:04 et c'est Bess Potter, l'Écossaise,
00:47:07 qui est en serré, donc, entre les deux Françaises.
00:47:11 Peut-être, peut-être,
00:47:13 une première championne du monde française, tout simplement.
00:47:18 Les garçons avec Vincent Luys et Léo Bergeron
00:47:21 ont connu ce bonheur sur ces dernières années.
00:47:25 Ca n'est pas le cas encore. Aucune Française, même,
00:47:28 ne peut se battre sur le podium
00:47:30 d'une saison de championnat du monde.
00:47:33 On risque fort de vivre, donc,
00:47:36 une course historique, également, du côté des féminines.
00:47:41 Notre rendez-vous, donc, à partir de 16h30,
00:47:45 16h45, ce sera le coup d'envoi de la course.
00:47:48 Dès 16h30, on sera en votre compagnie.
00:47:51 Les écarts. Les écarts.
00:47:53 Vascovilacic est dans le groupe de tête.
00:47:56 C'est un peu compliqué pour Adenwild.
00:47:59 Dans le groupe de chasse,
00:48:01 attention, parce qu'ils ont consenti des efforts.
00:48:05 Est-ce que là, les 24 secondes semblent peut-être incompressibles ?
00:48:09 C'est plus compliqué, me semble-t-il, pour Adenwild,
00:48:12 qui semble demander un petit peu des relais, maintenant.
00:48:15 Oui, oui, c'est un petit peu compliqué.
00:48:18 S'il n'a pas repris sur le 2e tour, c'est que, voilà,
00:48:21 que devant... Ca roule, d'ailleurs, je crois que, oui,
00:48:25 ils sont tous ensemble. C'est un peu plus nombreux.
00:48:28 Tout à fait. C'est vrai qu'ils étaient 14 au départ.
00:48:31 Ils sont 24, désormais,
00:48:34 avec un autre Néo-Zélandais qui a raccroché les wagons.
00:48:37 C'est Dylan McCullough,
00:48:39 qui fait partie également de ce groupe.
00:48:43 Voilà, jusqu'à Dylan McCullough.
00:48:45 On est dans ce groupe de tête.
00:48:47 Et 26 secondes. C'était 24, tout à l'heure.
00:48:50 Attention que ça ne reparte pas dans l'autre sens.
00:48:53 Ça fait... On a vu, il y avait quasiment un tour de piste
00:48:56 d'écart entre les deux groupes.
00:48:59 Ca va commencer à être compliqué pour Adenwild,
00:49:02 puisqu'on fait l'effort pendant 2 tours.
00:49:04 On voit qu'on revient, donc on met les watts.
00:49:07 Là, il va commencer à sentir quand même un peu la fatigue
00:49:10 dans les jambes, surtout s'il n'est pas trop relayé dans son groupe.
00:49:13 Et même s'il conserve ses 25-30 secondes
00:49:16 à la fin du vélo,
00:49:18 il faudra aller les combler
00:49:21 sur les 10 km de course à pied. Ce ne sera pas évident.
00:49:24 À l'entame du 3e des 8 tours de vélo,
00:49:33 ici à Pontevedra, à l'occasion de cette grande finale,
00:49:37 les Tricolore, toujours portés aux avant-postes.
00:49:40 4 Français dans le groupe de tête.
00:49:42 Ils sont 24 dans ce groupe de tête,
00:49:45 avec les Français qui font, j'allais dire, le plus gros du travail.
00:49:49 Même si on voit qu'Henri Schumann, le Sud-africain,
00:49:52 qui est en 2e position, que Jeanna Schönberg,
00:49:56 qui, en général, ne rechigne pas la tâche,
00:49:59 lui aussi fait sa part du boulot,
00:50:01 les Français sont aux avant-postes.
00:50:04 Les Français, quelque part, emmènent,
00:50:07 de manière indirecte, Vascovilaca,
00:50:10 sur de bonnes bases.
00:50:13 Dans un fauteuil, il ne faut pas exagérer.
00:50:16 Le Portugais a fait le boulot pour être dans ce top 20.
00:50:19 En revanche, Aydan Wild est dans un 2e groupe,
00:50:22 à une vingtaine de secondes.
00:50:24 On va voir si l'écart,
00:50:26 qui était plutôt en train de se rétrécir,
00:50:30 va peut-être avoir tendance à réaugmenter.
00:50:33 Et puis, surtout, l'information de ce début de course,
00:50:38 c'est Alexier que l'on retrouve en 49e position,
00:50:43 à 1'04.
00:50:45 1'04 pour le leader.
00:50:49 Le leader, tout simplement, de ces séries mondiales.
00:50:54 -Ca va être compliqué, malgré ses très belles qualités pédestres,
00:50:58 de rattraper une minute.
00:51:00 Donc, se faire piéger une nouvelle fois
00:51:03 sur une série mondiale,
00:51:05 après ce qui lui est arrivé l'année dernière,
00:51:08 c'est quand même pire pour l'Anglais.
00:51:11 -Oui, le moins que l'on puisse dire,
00:51:14 c'est qu'il était prévenu, quelque part.
00:51:17 Il a connu cet écueil.
00:51:22 Il arrivait déjà avec le statut de favori
00:51:29 la saison dernière.
00:51:32 C'était à Abu Dhabi qu'on avait refermé cette saison.
00:51:38 Après, Léo était venu s'imposer.
00:51:40 Regardez le classement au moment où nous parlons.
00:51:44 C'est un peu compliqué, parce que là, on est dans les 20 premiers,
00:51:48 et c'est sûr que Dorian Koninckx et Léo Berger,
00:51:51 devant, prennent des relais beaucoup plus
00:51:54 qu'un Vascovilaccia,
00:51:56 qui, semble-t-il, se fait emmener.
00:51:59 Mais pour l'instant, nous aurions deux Français
00:52:03 aux avant-postes, et c'est Dorian Koninckx
00:52:06 qui serait sacré 3e Français champion du monde,
00:52:10 après Vincent Luiz et Léo Berger.
00:52:12 Je sais pas si on peut prendre la petite photo
00:52:15 de ce qu'il a fait, mais c'est un peu compliqué.
00:52:18 Après 36 minutes de course,
00:52:20 ça reste un Français qui est champion du monde.
00:52:23 - Oui, c'est très beau.
00:52:25 Effectivement, c'est à prendre avec des pincettes,
00:52:29 ces estimations.
00:52:31 J'espère que le Portugais va un peu pointer le bout de son nez
00:52:34 à l'avant du groupe et ne pas se laisser porter,
00:52:37 notamment par les Français qui font de gros efforts.
00:52:40 On aimerait pas avoir un final où le Portugais gagne
00:52:44 et ne pas se laisser porter.
00:52:46 Si personne ne le fait passer, il reste au chaud.
00:52:49 C'est une tactique de course.
00:52:51 - Exactement. Effectivement.
00:52:53 On parle de gros rouleurs aussi, avec Martin Vandriel,
00:52:56 bien sûr, le belge à qui c'est porté.
00:52:59 Ça y est, ils se sont mis en ordre de marche.
00:53:02 J'ai pas le souvenir d'avoir vu Martin Vandriel
00:53:05 sur le début de ce vélo.
00:53:07 Henri Schmann, c'est quand même remarquable
00:53:11 de se retrouver comme ça, lui qui a subi un gros Covid.
00:53:14 Ça a été vraiment un Covid long, comme on dit,
00:53:17 qu'il a mis complètement KO.
00:53:19 Lui qui, voilà, c'était il n'y a pas si longtemps que cela,
00:53:22 a joué les 1ers rôles.
00:53:24 Je parlais de sa médaille de bronze à Rio.
00:53:28 Il avait remporté la grande finale de Cozumel.
00:53:31 Nous étions au Mexique.
00:53:33 Les conditions étaient complètement dingues.
00:53:36 Vous en souvenez très certainement.
00:53:38 Le leader emmène Johnny Brodley sur la ligne d'arrivée,
00:53:41 alors que Johnny ne voit plus le jour
00:53:44 et vient quand même faire la place qu'il faut
00:53:48 pour être sacré champion du monde.
00:53:51 Ce jour-là, c'est quand même Henri Schmann
00:53:54 qui s'était imposé dans des conditions météo
00:53:57 complètement folles.
00:53:59 On l'a vu également sur les 1res éditions
00:54:02 de la Super League.
00:54:05 C'était des matchs face à Vincent Luiz,
00:54:08 notamment lors des toutes 1res éditions.
00:54:11 On est ravis, vraiment.
00:54:13 Il a eu sa grille-là.
00:54:15 D'ailleurs, il s'est parti... J'ai calculé un peu.
00:54:18 Il y a moins de 25 % des athlètes qui ont plus de 30 ans.
00:54:23 C'est une jeune génération que l'on a sur cette course.
00:54:27 Henri Schmann fait partie de ces 30...
00:54:30 de ces 25 % à peine de 30 % de la course
00:54:33 et toujours... Il est dans le groupe de tête aujourd'hui,
00:54:36 donc toujours au haut niveau.
00:54:38 -Très intéressant de se rendre compte
00:54:42 à quel point la régénération des athlètes,
00:54:46 en tout cas de ces jeunes générations
00:54:49 qui prennent le pouvoir, peut-être même
00:54:52 de plus en plus tôt. On voit aussi que les athlètes
00:54:55 montent en distance de plus en plus tôt.
00:54:58 Ils n'ont pas peur de se mesurer au long sur des Ironman,
00:55:01 à l'image de ce que vous avez pu vivre
00:55:05 dans les rues de Nice. Sam Nedlow n'a pas 25 ans
00:55:09 et il est déjà champion du monde Ironman.
00:55:12 C'est quand même... -C'est le plus jeune.
00:55:15 Le plus jeune champion du monde Ironman.
00:55:18 -Exactement.
00:55:19 On vient de refermer le 3e début tour
00:55:26 de ce parcours vélo.
00:55:28 Déjà, donc, 15 km de parcours rue
00:55:31 pour les 24 athlètes,
00:55:34 qui composent toujours 24,
00:55:36 oui, jusqu'à Dylan McElhogg, toujours 24.
00:55:40 Et l'indication, quand même, qui tombe,
00:55:45 c'est qu'Aydan Wild
00:55:47 est désormais à 20 secondes
00:55:50 et qu'il se retrouve, me semble-t-il,
00:55:53 en tout cas, Morgan, dans un groupe
00:55:56 qui s'est quelque peu restreint.
00:55:59 Il y a encore une vingtaine d'éléments,
00:56:03 et le 3e, ça fait 20 éléments,
00:56:05 mais l'écart, j'allais dire, se met à regrandir,
00:56:09 très légèrement, mais quand même à regrandir.
00:56:12 -Oui, dans tous les cas,
00:56:14 ils ne reprennent pas du tout de temps
00:56:16 sur le groupe de tête.
00:56:17 On en est au 3e tour,
00:56:18 donc on commence à stabiliser un peu les écarts.
00:56:20 Les groupes se sont faits.
00:56:22 Comme le circuit n'est pas trop compliqué,
00:56:25 il n'y en a pas forcément qui vont...
00:56:27 Alors, ça pèse sur certaines relances,
00:56:29 mais les groupes sont plutôt instables
00:56:31 et ne changent plus trop.
00:56:32 -Ca va être compliqué pour Idenwild
00:56:34 de rentrer maintenant,
00:56:36 surtout que devant, on voit que ça se relaie bien.
00:56:39 -D'autant plus qu'on va ajouter, encore une fois,
00:56:42 cette information, Idenwild devra observer
00:56:45 une pénalité de 15 secondes.
00:56:47 Il devra s'arrêter à la penalty box,
00:56:50 donc vous pouvez rajouter 15 secondes
00:56:52 au débours d'Idenwild
00:56:55 sur la tête de course.
00:56:58 Il ne fallait évidemment pas négligeable,
00:57:01 mais il faut également le prendre en compte.
00:57:04 Alors, est-ce que c'est Vascovilha
00:57:07 qui vient se porter aux avant-postes ?
00:57:12 -Alors, je n'ai pas trop vu,
00:57:14 mais ça s'élève un peu dans ce groupe-là
00:57:17 en tête de course, effectivement.
00:57:19 -Oui, ce serait étonnant de le voir
00:57:23 poser comme ça une petite accélération
00:57:27 et se décrocher...
00:57:29 Parce qu'on a un autre Portugais,
00:57:31 Ricardo Batista, qui est également
00:57:33 dans ce groupe de tête.
00:57:36 Donc, ce pourrait être aussi
00:57:38 Ricardo Batista.
00:57:39 Et puis, on va quand même donner aussi l'écart
00:57:43 sur Alexié.
00:57:45 Alexié, Alexié... Une 10, hein.
00:57:48 Une 10 !
00:57:49 Donc, ça augmente.
00:57:50 Là aussi, j'allais dire doucement,
00:57:53 mais sûrement, ça fait désormais
00:57:56 une 10 de retard pour Alexié
00:57:58 sur la tête de course.
00:58:00 -Ca va être vraiment très compliqué
00:58:02 pour l'Anglais. En tête de course,
00:58:04 il se relaie bien, il ne relâche pas
00:58:06 l'effort. Ils ont tout intérêt à rouler
00:58:08 parce qu'il y a des belles places à jouer
00:58:10 pour ceux qui sont dans le groupe de tête.
00:58:13 Donc, ça va être compliqué
00:58:14 pour les groupes qui suivent.
00:58:16 -On a retrouvé...
00:58:19 -On croit qu'elle fait mal, cette montée.
00:58:21 -Oui, oui, vous avez raison.
00:58:23 Elle est mise bout à bout, là.
00:58:25 C'est la 4e fois déjà
00:58:27 qu'ils se...
00:58:29 ...mesurent à ce faux-plat.
00:58:32 Et effectivement, on voit que c'est en train
00:58:34 de s'étendre sur le groupe de tête.
00:58:38 Regardez, ils sont mis au supplice.
00:58:41 Il faut dire que c'est l'un des plus gros rouleurs
00:58:45 techniquement parlant.
00:58:48 Vous avez vu le pilotage de Martin Van Driel.
00:58:51 Pour le suivre, il faut avoir gros coeur.
00:58:54 -Oui, d'ailleurs, il y a quand même
00:58:56 quelques virages sur ce circuit vélo.
00:58:59 Une petite dizaine par tour.
00:59:02 Et donc, à chaque virage,
00:59:03 si on calcule bien sa trajectoire,
00:59:06 on peut gagner un peu de temps sur les relances aussi.
00:59:08 Et ça peut faire mal à ses adversaires.
00:59:11 -Derrière, il me semble que c'est Léo,
00:59:13 une nouvelle fois qui a pris sa part du boulot,
00:59:18 qui a fait le relais.
00:59:19 Pierre Lecor, également, et Dorian Konin,
00:59:22 qui sont aux avant-postes.
00:59:23 On va évidemment, surtout pas,
00:59:25 oublier Tom Richard, nos 4 Français,
00:59:28 qui sont positionnés aux avant-postes,
00:59:31 qui animent cette course après le très bon travail.
00:59:36 Évidemment, on va le souligner à nouveau
00:59:38 sur la partie natation de Matauser,
00:59:41 parce que, quelque part, Morgane,
00:59:43 ça part du dynamitage, j'allais dire,
00:59:46 de Matauser sur les 1 500 m de natation.
00:59:49 -Oui, on l'avait dit que ça pouvait faire quelques surprises
00:59:52 et des cassures, effectivement.
00:59:54 On est dans un scénario de course qu'on n'avait pas forcément imaginé,
00:59:58 qui est très bon pour les Français.
01:00:00 Et Tom Richard, qui fait une super course aujourd'hui,
01:00:03 qui a fait une très belle saison,
01:00:05 parce qu'il est quand même 7e à Sunderland,
01:00:08 et 2 autres top 20 en Bourg et Calgary,
01:00:10 donc une bombe qui est vraiment très en forme cette année.
01:00:13 -Oui, tout à fait.
01:00:17 Allez, Erik Gronwald, regardez,
01:00:18 au moment où il redescend au sein de son groupe,
01:00:23 qui semble, j'allais dire, donner presque des ordres
01:00:29 à ceux qui l'accompagnent,
01:00:31 de l'air de dire "Vous avez intérêt à prendre des relais,
01:00:35 à coopérer pour nous faire tous remonter devant."
01:00:39 -30 secondes, le groupe de chasse.
01:00:46 C'est bien ça.
01:00:48 -Et une 18 ! Une 18 !
01:00:51 Désormais, sur l'Alexier, il y avait une 11 !
01:00:54 Il perd encore 7 secondes sur cette 1re partie.
01:00:58 Oh là là, Alexier est en perdition, tout simplement.
01:01:05 Alexier est en train de perdre son titre de champion du monde,
01:01:09 presque pour la 2e année consécutive.
01:01:12 -On peut rapidement être piégé sur les parties cyclistes
01:01:17 en fonction des personnes avec qui on est dans le groupe.
01:01:20 C'est vrai qu'on peut dire "Le circuit est assez plat,
01:01:23 c'est roulant, ça ne va pas créer d'écart."
01:01:26 Mais on peut vite perdre beaucoup
01:01:29 si on n'est pas avec des bons cyclistes pour nous faire rentrer.
01:01:33 Et c'est le cas pour l'Anglais, aujourd'hui.
01:01:35 -Nous atteignons la mi-parcours
01:01:40 en ce qui concerne cette partie vélo.
01:01:43 20 km d'ores et déjà de parcourus.
01:01:48 Là, c'est le groupe de chasse où l'on retrouve
01:01:50 le champion olympique en titre,
01:01:52 Christian Bummenfeld, Iden Wild,
01:01:55 également médaillé dans les rues de Tokyo.
01:02:00 Eh bien, pour l'instant, les médaillés olympiques de 2021
01:02:05 sont les hommes battus.
01:02:07 Christian Bummenfeld, aujourd'hui, n'allait pas jouer
01:02:10 le titre mondial, le titre qu'il a conquis en 2021,
01:02:14 dans la foulée de son titre olympique.
01:02:17 En revanche, Iden Wild et Alexié,
01:02:21 eh bien, eux étaient candidats et très bien positionnés
01:02:26 pour aller chercher ce titre de champion du monde.
01:02:29 On a presque envie de dire, Morgane,
01:02:31 que pour Alexié, on est presque terminés de ses espoirs.
01:02:35 -Oui, là, ça va être quand même compliqué.
01:02:39 Il reste... Il reste combien ?
01:02:42 3-4 tours de vélo ? Je suis perdue dans les comptes.
01:02:45 -On est en demi-course. Il reste 4 tours.
01:02:48 Il peut encore reperdre des secondes.
01:02:50 Il arrive avec une vingtaine de points.
01:02:53 Il va arriver avec plus d'une minute 30,
01:02:55 probablement, à la fin du vélo.
01:02:57 Il y a quand même des excellents coureurs devant.
01:03:00 Et il est tout seul.
01:03:01 Ça va être vraiment très difficile pour lui
01:03:03 pour rentrer, voire quasi impossible.
01:03:06 On ne va pas voir de la pelouse avant de l'avoir tué,
01:03:09 mais ça va être malheureusement compliqué pour lui.
01:03:11 -Il reprendra naturellement des places.
01:03:15 C'est certain.
01:03:16 Il va partir au-delà presque de la 40e place.
01:03:20 Donc, voilà, bien sûr qu'il reprendra des places,
01:03:25 mais certainement pas suffisamment
01:03:28 pour aller chercher...
01:03:30 Et voilà, un Vascovilá-Tchak qui va jouer les premiers rôles,
01:03:34 potentiellement un Haydn-Wilde.
01:03:36 On va voir, évidemment, ces Haydn-Wilde quand même,
01:03:39 avec son groupe,
01:03:40 et capable de recoller au groupe de tête.
01:03:44 On rappelle qu'Haydn-Wilde devra observer
01:03:47 15 secondes d'arrêt à la penalty box.
01:03:50 Et c'est un petit peu plus que 15 secondes
01:03:53 parce que vous décélérez pour vous arrêter.
01:03:56 Vous êtes obligé de remettre la machine en route derrière.
01:03:59 Donc, évidemment, ça va être très compliqué.
01:04:03 Vous voyez donc que par rapport au groupe de tête,
01:04:08 le groupe Blumenfeld-Wilde, le groupe de chasse,
01:04:12 a perdu du temps au final.
01:04:14 Ils en ont repris sur le 1er tour, derrière, ils en ont perdu.
01:04:18 Oui, au 1er tour, on tente tout pour le tout,
01:04:20 on prend des risques, on se dit, on va recoller.
01:04:24 Donc, effectivement, ils ont repris énormément de temps
01:04:26 sur le 1er tour.
01:04:28 Puis derrière, après, on s'épuise un peu.
01:04:30 C'est souvent un peu les mêmes qui roulent.
01:04:33 J'en ai bien peur,
01:04:34 que ce soit Haydn-Wilde dans le 2e groupe
01:04:36 ou Alexi dans le 3e groupe qui fassent beaucoup d'efforts.
01:04:39 Et ils vont peut-être le payer aussi à pied.
01:04:42 Donc, ça va être encore plus compliqué pour eux d'entrer.
01:04:44 Alors que devant, pendant ce temps-là,
01:04:48 les choses semblent s'être mises désormais bien en place.
01:04:52 Là, on est dans le groupe de chasse.
01:04:55 On voit les garçons qui, potentiellement,
01:04:58 accompagnent Haydn-Wilde.
01:05:00 Sauf que bon, ils l'accompagnent, mais derrière.
01:05:03 Ils sont derrière le leader de ce groupe
01:05:06 qui a d'ailleurs, évidemment, un statut particulier.
01:05:10 C'est lui qui joue le titre de champion du monde.
01:05:12 C'est lui qui a été, j'allais dire, trompé,
01:05:17 en tout cas, battu sur le 1500 m de natation.
01:05:20 Imaginez, imaginez, si nous en restions là,
01:05:29 ce serait Léo Berger qui conserverait
01:05:32 son titre de champion du monde.
01:05:34 Alors, on ne va pas s'enflammer, bien sûr.
01:05:38 La course est encore très longue.
01:05:40 Vasco Villacha est positionné
01:05:44 dans ce groupe de têtes.
01:05:47 Mais quelque part,
01:05:49 s'il devait y avoir match entre les deux,
01:05:53 là, les choses ne sont pas tout à fait les mêmes.
01:05:59 Léo, s'il vient à s'imposer...
01:06:02 Je pars dans des calculs, attention.
01:06:04 Il obtiendrait 4 263 points.
01:06:08 Il faudrait que Vasco Villacha
01:06:13 ne soit pas mieux que cinquième.
01:06:16 Voilà, ce qui est du domaine du possible.
01:06:21 Vasco Villacha joue quand même plutôt les podiums.
01:06:24 Ses dernières sorties,
01:06:25 on l'a vu notamment sur la pré-Olympique de Paris.
01:06:28 Mais que Vasco Villacha termine cinquième,
01:06:31 si quelques Français veulent bien accompagner Léo Berger jusqu'au bout,
01:06:34 ça peut encore sourire.
01:06:37 Oui, d'ailleurs, on voit que sur le testament,
01:06:41 ils étaient justement tous ensemble au sprint
01:06:45 pour les premières places,
01:06:47 à part Alexis qui était loin devant.
01:06:50 Donc pourquoi pas ?
01:06:51 Là, on aurait été incapables de classer les 2, 3, 4, 5, 6, 7...
01:06:55 Je ne sais plus combien sur le testament.
01:06:58 Donc pourquoi pas ce classement à la fin et victoire de Léo Berger ?
01:07:02 Comme vous le disiez, Alexis était loin devant.
01:07:06 Aujourd'hui, ça tombe bien, il est loin derrière, Alexis.
01:07:10 Ah là là, quelle histoire quand même pour le Britannique.
01:07:16 En tout cas, ça témoigne...
01:07:18 Je parle sous votre contrôle, Morgane, ça témoigne d'une chose.
01:07:21 C'est que Alexis, qui me semblait au cœur de l'été,
01:07:25 au cœur de la saison, peut-être avoir pris un petit peu là
01:07:28 la mainmise quand même sur le circuit.
01:07:31 Voilà, il n'est pas infaillible.
01:07:34 Il peut être battu sur la natation
01:07:37 et être en perdition, comme on le voit à l'image.
01:07:39 Oui, on avait l'impression qu'il avait progressé en natation cette année.
01:07:43 Quand on regarde les classements,
01:07:45 il sortait plutôt bien sur la natation.
01:07:48 J'aurais pensé qu'en plus, avec la combinaison,
01:07:50 peut-être que ça leur ait avantage aujourd'hui.
01:07:54 Mais bon, là, il a complètement manqué sa natation.
01:08:00 Et puis, c'est rédhibitoire sur un WTC Est,
01:08:06 40 secondes perdue en natation.
01:08:08 On est dans le mauvais groupe vélo
01:08:09 et ça peut être dramatique pour la fin.
01:08:13 25 secondes.
01:08:15 Il est en retard
01:08:17 pour la tour de la Tour de l'Espée.
01:08:24 Hayden Wild, que l'on voit ici à l'image,
01:08:27 on l'aura vu, finalement,
01:08:29 tout au long de cette course vélo,
01:08:33 en tête de ce deuxième groupe.
01:08:36 Hayden Wild, qui est en chasse depuis désormais 25 kilomètres.
01:08:41 Il les a quasiment faits seuls devant.
01:08:45 Christian Bundelfeldt, aujourd'hui,
01:08:48 est un allié, j'allais dire un demi-allié,
01:08:51 pas forcément de circonstance, pour le coup,
01:08:54 le champion olympique.
01:08:56 Il doit se dire, "Attends, c'est toi, mon garçon,
01:08:58 "qui, aujourd'hui, est susceptible
01:09:01 "d'aller chercher le titre de champion du monde.
01:09:03 "Ca n'est pas moi. Moi, j'attends l'explication finale
01:09:05 "sur le 10 kilomètres de course à pied.
01:09:08 "C'est là que je vais peut-être me juger, me jauger.
01:09:11 "Par rapport à ce qui se fait de mieux
01:09:13 "dans le distance olympique."
01:09:15 Et l'écart, Morgane,
01:09:18 qui continue tout simplement de grandir.
01:09:21 On est désormais passés à 39 secondes.
01:09:24 Ca continue de perdre, comme ça,
01:09:26 3-4 secondes à chaque intermédiaire.
01:09:29 Oui, j'ai bien peur que ce soit le cas encore
01:09:32 sur les 3 derniers tours.
01:09:34 Et malheureusement, Hayden Wild n'a pas vraiment d'allié.
01:09:39 Christian Guldenfeld est quand même dans le top 10 du classement,
01:09:42 donc il pourrait l'aider un petit peu.
01:09:45 Mais effectivement, c'est surtout le Nose Irelandais
01:09:49 qui a une grosse carte à jouer
01:09:51 et qui a besoin de rentrer sur ce groupe de tête.
01:09:53 Donc il n'est pas beaucoup aidé dans son rôle.
01:09:56 Allez, on reste évidemment sur cette ligne d'arrivée
01:10:04 qui sera dans quelques...
01:10:07 Dans moins d'une heure, maintenant, la ligne d'arrivée sur ce stade.
01:10:11 Pierre Lecorq, qui lui aussi fait sa part du travail,
01:10:15 qui invite, je pense que ça doit être Simone Westerman,
01:10:19 à prendre le relais.
01:10:23 Le Suisse, tout le monde. Ca y est, tout le monde collabore.
01:10:25 Alors du côté des Portugais,
01:10:27 tout à l'heure, c'était bien Riccardo Battista
01:10:29 qui venait mettre le nez à la fenêtre,
01:10:30 qui s'est positionné en danseuse.
01:10:32 Allez, personne pour prendre la route de Léo Berger.
01:10:35 Il faut dire que quand Léo met les watts,
01:10:38 c'est pas donné à tout le monde.
01:10:40 Mais qui sait, derrière, qui ne prend pas ce relais ?
01:10:44 C'est ce que l'on venait à dire, Morgane.
01:10:48 C'est Vasco Villacha qui semble le prendre à moitié le relais
01:10:52 et qui court toujours un petit peu en dedans.
01:10:56 Oui, c'est un peu dommage.
01:11:00 On voit qu'il ne veut pas faire sa part
01:11:04 ou alors il l'a fait en faux-plat descendant.
01:11:05 C'est un peu moins dur.
01:11:08 Oui.
01:11:09 Nous aussi, on pourrait la faire, notre part du boulot,
01:11:12 en faux-plat descendant.
01:11:14 - Ou presque. - On souffrirait quand même.
01:11:16 On souffrirait quand même, vous avez raison.
01:11:18 C'est pas dit qu'on tiendrait, vous avez raison.
01:11:20 Allez, derrière, vous avez vu le débours
01:11:23 que continue de prendre Alexi.
01:11:26 Ca fait mal.
01:11:27 Là, c'est du 10-15 secondes par tour.
01:11:30 Il y a un tour où il a su presque limiter la casse
01:11:33 avec 6 secondes de perdue.
01:11:36 Mais ça continue malheureusement de chiffrer.
01:11:41 - Et le voici... - C'est dommage.
01:11:42 À une 40.
01:11:44 Oui, 40. Il va arriver avec plus de 2 minutes, probablement,
01:11:50 à T2, la deuxième transition.
01:11:53 J'aurais pensé qu'un top 10 était largement faisable pour lui,
01:11:56 mais ça va commencer à faire quand même beaucoup.
01:11:59 Après, sur 10 kilomètres, il a quand même le temps de remonter
01:12:02 et il y a pas mal d'athlètes venus de son niveau en compétitif.
01:12:04 Mais ça va être compliqué quand même.
01:12:06 Ca va être compliqué, comme vous dites.
01:12:11 Parkliss, derrière, qui semblait...
01:12:14 échanger peut-être avec un membre du clan britannique.
01:12:20 Lui aussi, champion du monde d'espoir.
01:12:25 Et devant...
01:12:27 Fax Stapley.
01:12:32 Le plus français des Britanniques,
01:12:34 puisqu'il a longtemps couru sous bannière tricolore, Max.
01:12:38 Et bien, qui emmène Alexier,
01:12:41 qui tente en tout cas d'emmener Alexier.
01:12:46 Mais là, on est sur des athlètes qui sont en 40e, 45e position,
01:12:51 même pour Alexier.
01:12:53 Et puis on va faire un écart,
01:12:55 parce que vous parliez justement de l'écart.
01:12:58 Mais il y avait une minute de retard pour Alexier
01:13:03 sur le 42e sur Brockhold.
01:13:05 C'est-à-dire que le groupe qui devance, le groupe d'Alexier,
01:13:09 est déjà une minute devant.
01:13:11 Donc pour en reprendre des places,
01:13:15 il va falloir mettre la machine en route très vite.
01:13:17 Tout Alexier qu'il est.
01:13:19 Oui, notamment sur les Dunlop Wild, c'est une mission impossible.
01:13:24 C'est quand même l'un des deux meilleurs coureurs du circuit.
01:13:28 Donc clairement, il va perdre déjà une place par rapport à Idlewild.
01:13:33 C'est quasiment certain.
01:13:35 Il risque d'en perdre beaucoup plus l'anglais.
01:13:37 Incroyable, incroyable.
01:13:40 Si on s'était dignes, avant le début de la course,
01:13:44 on devrait observer le nombre de points d'Alexier
01:13:49 potentiellement en dehors du top 20, en dehors du top 25 même.
01:13:54 Pour vous donner juste une idée, la simulation que nous a donnée l'ITU,
01:13:58 la Fédération internationale de triathlon,
01:14:01 ne prend pas en compte qu'Alexier ou Idlewild
01:14:04 ne soient pas dans le top 25.
01:14:06 Et on ne peut pas leur en tenir rigueur.
01:14:09 Déjà d'aller calculer le nombre de points du Britannique
01:14:13 et du Néo-Zélandais jusqu'à la 25e place,
01:14:16 on pourrait se dire, "Attendez, les gars,
01:14:19 ils ont été sur le podium tout au long de l'année.
01:14:22 Ils se sont battus pour la victoire tout au long de l'année."
01:14:25 Mais voilà, c'est ça le scénario complètement dingue
01:14:30 qu'on est en train de vivre ensemble.
01:14:33 Oui, il y a une telle densité chez les gars.
01:14:39 Ils peuvent être à la fois très proches,
01:14:42 comme on l'a vu sur le Testament de Paris,
01:14:45 et à la fois perdre deux minutes sur une partie cycliste
01:14:50 et perdre la victoire de ce classement final de la WTCS.
01:14:54 Donc ça peut être dramatique, finalement.
01:14:58 Allez, la tête de course qui est passée sur la ligne d'arrivée.
01:15:05 Il va rester 10 km à parcourir.
01:15:06 Dernier quart de la partie vélo.
01:15:08 Là, on s'attarde sur le groupe de chasse
01:15:10 où se retrouvent Idlewild et Christian Bundelfeldt.
01:15:13 Regardez, ça, c'est quand même intéressant.
01:15:15 C'est-à-dire que Christian Bundelfeldt
01:15:18 semble s'être mis en route
01:15:21 et semble peut-être être enfin, doit se dire Idlewild,
01:15:26 un partenaire aujourd'hui.
01:15:29 Et d'ailleurs, les garçons n'ont strictement rien perdu.
01:15:34 41 secondes, c'est l'écart qu'il y avait
01:15:37 à l'intermédiaire précédent.
01:15:41 J'allais dire, peut-être Idlewild, dans sa tête,
01:15:43 doit se dire "enfin", mais peut-être trop tard.
01:15:47 Mais dommage, dommage que Christian Bundelfeldt
01:15:51 n'ait pas fait l'effort un peu plus tôt pour aider Idlewild.
01:15:55 Après, c'était sa tactique.
01:15:58 On va voir ce qu'il va nous faire sur la partie pour sa pied.
01:16:02 Et peut-être que le champion olympique
01:16:04 n'en avait aussi pas les capacités aujourd'hui.
01:16:07 Tout Christian Bundelfeldt qu'il est,
01:16:09 le Big Blue, n'était peut-être pas dans la forme de sa vie,
01:16:13 comme vous l'avez rappelé tout à l'heure, Morgane,
01:16:16 à la sortie du test event de Paris.
01:16:19 C'était l'avion direct pour Singapour
01:16:22 pour aller disputer l'Open d'Asie de la PTO,
01:16:25 qu'il a d'ailleurs accessoirement remporté.
01:16:28 Et voilà, je veux dire, le nombre de courses courues
01:16:32 par le Norvégien est juste ahurissant.
01:16:37 La semaine suivante, ou deux semaines après,
01:16:39 il était au départ des championnats du monde de 73.
01:16:43 Alors, il est passé à côté,
01:16:45 mais il disait être revenu un peu malade de Singapour.
01:16:48 Donc il est passé à côté de ses championnats du monde,
01:16:50 mais ça lui fait quand même pas mal de courses enchaînées.
01:16:53 Et puis, alors peut-être aussi des entraînements
01:16:56 axés un peu sur le plus long.
01:16:57 Donc une natation 1500 mètres aussi rapide que celle d'aujourd'hui,
01:17:02 il a peut-être fait un petit peu mal.
01:17:03 Donc on peut penser qu'au début du vélo,
01:17:05 il n'était pas forcément au meilleur de sa forme
01:17:07 et que là, il se retrouve, voilà,
01:17:09 ça en commence à être plus d'une heure de course.
01:17:12 Il entreprenne un peu des gens,
01:17:13 mais il va peut-être se faire une belle course à pied.
01:17:16 Effectivement, c'est tout ce que l'on peut souhaiter,
01:17:19 évidemment, à Christian Bönefeld,
01:17:20 qui, on l'imagine, en tout cas,
01:17:23 se reconcentrera totalement à 100 %
01:17:29 sur la distance olympique en 2024,
01:17:31 en tout cas, s'il veut mettre naturellement
01:17:33 toutes les chances de son côté pour la défense de son titre.
01:17:37 Mais voilà, ça semble être le cas.
01:17:39 Il était bien présent lors du test event
01:17:42 avec un beau top 10 à la clé
01:17:44 par rapport à l'entraînement qu'il avait sur la distance.
01:17:47 Il avait la 9e place, je crois, au final
01:17:50 et a été dans le match quasiment jusqu'au bout,
01:17:55 en tout cas jusqu'à l'emballage final.
01:17:58 Il a été assez régulier sur le circuit cette année,
01:18:09 4 top 10, puisqu'il a couru aussi à Montréal,
01:18:12 5e et 8e à Yokohama et à Abu Dhabi.
01:18:15 Il a eu une 15e place à Calgary.
01:18:18 Régulier à la fois sur circuit court distance
01:18:23 et puis un peu plus long sur les 73 et les PTO.
01:18:26 Ça s'est remis en file indienne.
01:18:38 Ça démontre encore une fois,
01:18:40 nous sommes dans l'avant-dernier tour de vélo
01:18:43 et peut-être les premières escarmouches.
01:18:47 Est-ce que c'est Vascovilaccia qui s'est mis aux avant-postes
01:18:52 et qui tenterait de prendre la poudre d'Escampette ?
01:18:57 En tout cas, il a mis une accélération.
01:19:00 Je pense que c'est lui.
01:19:03 Les Français qui veillent au grain
01:19:08 et certainement Léo Berger au premier rang.
01:19:12 C'est sûr qu'on peut imaginer que ce serait pour le moins rageant
01:19:17 dans la tête de Léo
01:19:19 si Vascovilaccia venait à prendre le leadership seul.
01:19:34 Nous sommes dans l'avant-dernier tour de cette partie cycliste.
01:19:39 Ce championnat du monde 2023
01:19:44 qui est loin d'avoir donné son verdict.
01:19:49 Alors oui, bien sûr, on regarde les temps de 10 km/h plus rapides
01:19:54 cette saison.
01:19:56 Et évidemment, Alexier et Ayden Wilde,
01:19:58 vous le voyez, sont sur une autre planète.
01:20:01 28'31 pour Alexier, 28'35 pour Ayden Wilde.
01:20:06 Ils mettent 40 secondes au plus proche
01:20:10 que sont Léo Berger et Vascovilaccia.
01:20:13 Sauf qu'aujourd'hui, ils sont plus loin que cet écart.
01:20:18 Ayden Wilde est à 40 secondes environ
01:20:21 et il devra opérer un arrêt de 15 secondes à la penalty box.
01:20:25 Donc potentiellement, il est à une minute
01:20:27 de Léo Berger et de Vascovilaccia.
01:20:29 Et puis Ayden Wilde, lui, ce Alexier, pardonnez-moi,
01:20:33 lui, il est à deux minutes, quasiment à deux minutes.
01:20:37 Donc voilà, potentiellement,
01:20:40 tout est encore envisageable,
01:20:43 notamment pour Léo et Vascovilaccia.
01:20:46 Oui, avec un petit avantage pour Vascovilaccia
01:20:50 puisque bon, après les temps pour sa paix,
01:20:54 il joue dans le même cours que Léo Berger
01:20:58 et que nos Français.
01:20:59 Donc petit avantage peut-être pour lui
01:21:01 puisqu'il est actuellement en 3e au classement général.
01:21:03 Mais rien n'est joué.
01:21:05 Voilà, c'est 10 km, donc il peut se passer.
01:21:07 Ça peut être très serré en temps,
01:21:10 mais en place comme une place, c'est important.
01:21:13 Voilà, on ne peut pas trop prévoir là le classement final, finalement.
01:21:18 Et j'ajouterai à cela, Morgane, si vous me le permettez,
01:21:21 que Vascovilaccia peut être pris moins de relais aussi.
01:21:24 Tous les Français, notamment Léo et Dorian,
01:21:26 Léo Berger et Dorian Coninck ont pris des relais,
01:21:29 ont évidemment participé de l'intensité mise
01:21:32 aux avant-postes, aux côtés de Martin Van Briel,
01:21:34 aux côtés d'Henri Schumann, on peut dire, de Jonas Schönburg.
01:21:37 D'ailleurs, dans un premier temps,
01:21:38 c'est peut-être un petit peu plus compliqué pour Jonas Schönburg,
01:21:40 même si je suis sûr qu'il va nous faire une menace,
01:21:43 c'est-à-dire qu'il va partir comme un avion
01:21:45 sur le 10 km en première position.
01:21:49 Mais c'est vrai que Vascovilaccia, lui,
01:21:51 semble-t-il, est quand même un petit peu plus resté à l'abri,
01:21:55 en retrait.
01:21:56 - On l'a quasiment jamais vu en tête de compte.
01:21:58 Au final, on a vu aller 6, 7 athlètes devant,
01:22:02 dont 3 Français.
01:22:05 Donc, bon, on aurait aimé voir un peu plus le Portugais
01:22:08 pour que vraiment, il démarre toute sa course à pied
01:22:11 avec les mêmes armes, mais...
01:22:13 Voilà, il est resté un peu au-dessus.
01:22:16 - L'écart dans le groupe de chasse,
01:22:18 on le retrouve à Idenweld,
01:22:20 alors que la cloche retentit également, évidemment,
01:22:23 pour ces garçons, il en reste 5 km à parcourir
01:22:26 sur leur monture, n'a pas bougé,
01:22:29 même si Idenweld est en train de se démener.
01:22:31 Christian Dumontel, lui, semble-t-être plutôt
01:22:34 replacé en 4e, 5e position,
01:22:37 un petit peu plus au chaud.
01:22:39 Le champion olympique norvégien
01:22:41 qui avait le nez à la fenêtre tout à l'heure,
01:22:43 met donc 40 secondes.
01:22:45 Ça semble être l'écart désormais incompressible.
01:22:51 Et Idenweld, quand même, partira sur le 10 km
01:22:56 avec un sacré retard.
01:22:59 Et on revoit, on revoit l'erreur.
01:23:01 Voilà pourquoi il n'y aura qu'un seconde de pénalité.
01:23:06 - Eh oui, eh oui.
01:23:07 Et c'est dommage, parce que...
01:23:12 S'il avait terminé avec 40 secondes
01:23:18 à la fin du vélo,
01:23:20 tout était encore possible pour Idenweld.
01:23:22 Ça va être plus compliqué avec une minute de retard.
01:23:25 - Les athlètes sont là.
01:23:27 - C'est le premier match.
01:23:30 - Le premier match de la Ligue des Nations Olympiques.
01:23:33 - Allez, Iden!
01:23:35 - Iden!
01:23:36 - Iden!
01:23:38 - Iden!
01:23:39 - Iden!
01:23:40 - La cloche qui a retenti.
01:23:55 Également pour le groupe numéro 3,
01:23:59 le groupe d'Alexier,
01:24:02 qui se retrouve donc très loin.
01:24:05 Ça y est, le groupe d'Alexier est désormais à plus de 2 minutes.
01:24:10 2 minutes 03 de retard pour Alexier,
01:24:15 qui semble désormais
01:24:18 dans l'incapacité de revenir.
01:24:21 On a vu, il est capable de mettre 30, 40 secondes
01:24:26 à aller aux bergères sur les meilleurs temps,
01:24:30 à Vascovilha,
01:24:31 mais 2 minutes, c'est bien trop.
01:24:35 Et on verra le nombre de places qu'il est capable de reprendre.
01:24:40 C'est pas dit qu'il en reprenne tant que ça aujourd'hui.
01:24:43 - Non, il va pouvoir reprendre sur le groupe d'Idenweld,
01:24:48 probablement.
01:24:49 - Il est pas très content.
01:24:51 Je l'ai l'impression que ça passe pas beaucoup dans son groupe.
01:24:55 C'est vraiment dommage qu'il ait été piégé.
01:24:58 - Attention, parce que ça peut aller très vite.
01:25:03 Il y avait 40 secondes.
01:25:04 S'il se retrouve tout seul,
01:25:07 qu'il commence à s'énerver,
01:25:09 devant, c'est en train de se positionner,
01:25:12 de mettre les bouchées doubles.
01:25:14 Ça n'amuse pas la galerie sur les 5 derniers kilomètres.
01:25:18 - Oui, dans le groupe d'Etat, on a plutôt envie de se replacer,
01:25:21 voire de porter une petite attaque
01:25:23 pour prendre quelques mètres d'avance en course à pied.
01:25:26 Alors que dans le groupe d'Idenweld,
01:25:29 personne ne l'aide pour rouler.
01:25:31 Il peut reperdre encore 5-10 secondes sur ce tour
01:25:35 avant l'attaque de la course à pied.
01:25:37 - En tout cas, la pédalité ne souffre d'aucune contestation.
01:25:42 On a vu le bonnet jaune d'Idenweld, le bonnet numéro 2,
01:25:46 rester sur le tapis bleu.
01:25:49 Et que ça doit être dur pour Alexis à ce moment-là,
01:25:52 qui croise le groupe de chasse.
01:25:54 - Psychologiquement, c'est pas facile,
01:25:58 cet aller-retour en vélo.
01:26:00 Ils se croisent pendant 3 kilomètres.
01:26:03 Il y a 1,5 km à aller, 1,5 km de retour, je crois.
01:26:06 Psychologiquement, ça doit être pas facile,
01:26:08 surtout qu'il n'est pas beaucoup relayé dans son groupe.
01:26:11 Ça doit être dur.
01:26:12 - Alors, attention, quelques informations également.
01:26:15 On a Morgane qui nous parvient.
01:26:18 Imaginez que Miguel Hidalgo, qui est présent, le Brésilien,
01:26:22 dans ce groupe de tête,
01:26:24 serait peut-être sous le coup d'une disqualification.
01:26:29 Alors, je pense...
01:26:31 Je pense que c'est une...
01:26:33 Dans ce genre de situation, c'est une bouée, peut-être,
01:26:37 qu'il aurait, comme on dit, "shunté".
01:26:39 C'est-à-dire qu'il serait passé peut-être
01:26:41 du mauvais côté de la bouée.
01:26:44 En général, ça fait rail fort au niveau des passages de bouée.
01:26:49 Donc, voilà, le Brésilien peut être sous le coup
01:26:52 d'une disqualification.
01:26:54 Là aussi, c'est dur, parce qu'il s'est fait la partie vélo
01:26:58 dans le groupe de tête, le Brésilien.
01:27:01 - Oui, c'est vraiment dommage.
01:27:02 Je pense qu'un certain nombre sont contents
01:27:05 d'être dans ces 25 du groupe de tête.
01:27:07 Après, finir disqualifié, c'est toujours très, très dur.
01:27:11 Alors, après, je ne sais pas
01:27:13 quels autres motifs de disqualifier sont possibles.
01:27:16 Il peut y avoir aussi une ligne continue en vélo.
01:27:18 - Oui, vous avez raison, bien sûr.
01:27:20 - Je ne vois pas trop d'autres motifs.
01:27:24 Généralement, c'est quand soit il y a vraiment un avantage fort
01:27:28 d'avoir fait cette faute,
01:27:30 soit un danger.
01:27:32 - Oui, peut-être être passé à gauche d'un cône,
01:27:36 d'un plot, si ça ne passait pas
01:27:40 et qu'il se retrouvait à trop de fronts.
01:27:42 Après, c'est toujours compliqué,
01:27:44 parce que vous allez taper un cône
01:27:46 ou vous passez à gauche d'un cône.
01:27:47 Mais si vous ne le faites pas,
01:27:48 vous vous accrochez avec celui qui est à votre côté
01:27:52 et vous chutez les deux.
01:27:53 Donc, bon...
01:27:55 Mais bon, c'est...
01:27:56 - Techno.
01:27:57 - Oui.
01:27:58 Allez, les dernières encadrures
01:28:00 avec Vasco Villacha,
01:28:01 qui s'est mis aux avant-postes.
01:28:04 - Oui.
01:28:05 - Il faut que les Français soient présents.
01:28:07 Il faut que les Français soient présents.
01:28:10 - C'est vraiment important.
01:28:11 Ils sont 25.
01:28:12 C'est quand même bien d'être devant le groupe
01:28:15 plutôt qu'avant que de peloton.
01:28:17 - Allez.
01:28:18 Ils sont là.
01:28:19 En tout cas, Léo Berger notamment
01:28:21 et Pierre Lecorre, qui restent devant,
01:28:23 tout comme Dorian Koninckx,
01:28:25 dans le top 6.
01:28:26 Pour l'instant, les tricolores, c'est parfait.
01:28:29 Il ne faut surtout pas laisser partir
01:28:32 Vasco Villacha
01:28:33 vers le titre de champion du monde.
01:28:36 - Klimanthauser, me semble-t-il,
01:28:38 qui est parti en 1re position.
01:28:40 Jonas Schönburg,
01:28:41 qui devrait le rattraper.
01:28:43 Superbe transition.
01:28:44 - Il va être en descente, Léo.
01:28:46 - Oh oui.
01:28:47 De Léo Berger.
01:28:48 Le duel s'annonce
01:28:50 entre Léo Berger et Vasco Villacha.
01:28:53 On va vivre, Morgane,
01:28:55 une fin de course complètement dingue.
01:28:58 - Je n'ai pas fait attention à Tom Ricard.
01:29:02 Je l'ai peut-être manqué dans cette transition.
01:29:05 - Alors, Tom, il était passé en...
01:29:07 Oui, avec Pierre un tout petit peu derrière,
01:29:09 sur la pose du vélo.
01:29:10 Tom Ricard était 16e.
01:29:12 - Ah, ma trame.
01:29:13 - Allez, Heidenwald,
01:29:15 qui a posé à 45 secondes.
01:29:17 Alors, Heidenwald, il a posé à 45 secondes.
01:29:20 Donc déjà,
01:29:21 sur le temps de course à pied,
01:29:24 ce serait très compliqué
01:29:26 de revenir sur le duo
01:29:29 Villacha-Berger,
01:29:31 mais surtout, surtout,
01:29:33 il va avoir un arrêt de 15 secondes
01:29:35 à la penalty box,
01:29:37 qu'il va devoir observer
01:29:38 sur l'un de ses quatre tours.
01:29:41 Allez, c'est parti.
01:29:49 C'est parti sur ce 10 km final.
01:29:52 L'explication
01:29:55 entre les costauds,
01:29:56 notamment Vasco Villacha
01:29:58 et Léo Berger,
01:29:59 qui semble devoir donc,
01:30:01 désormais, se disputer
01:30:04 le titre de champion du monde.
01:30:05 Il faudrait un retour complètement fou
01:30:09 d'Heidenwald,
01:30:10 pointé à plus de 40 secondes
01:30:12 et qui va devoir observer
01:30:14 une pénalité de 15 secondes
01:30:16 pour le voir sacré champion du monde.
01:30:18 Et puis le grand battu.
01:30:19 Le grand battu, eh bien, on l'accueille.
01:30:22 Il s'agit d'Alexier,
01:30:25 qui va poser le vélo Morgan
01:30:27 à plus de deux minutes.
01:30:28 Je pense que ça fera même
01:30:31 de 10 de retard pour Alexier.
01:30:35 Ça ne reviendra pas.
01:30:36 Il a perdu tout espoir
01:30:37 d'être champion du monde.
01:30:39 Oui, tout espoir d'être champion du monde
01:30:40 et même probablement
01:30:42 sur le podium de la série.
01:30:45 Donc c'est vraiment dommage
01:30:47 pour l'Angèle d'avoir été piégée
01:30:48 de la sorte sur cette finale.
01:30:50 Par contre, il fait une transition.
01:30:52 Alors là, je pense que...
01:30:53 L'un des meilleurs temps de transition.
01:30:55 Moi, je m'impressionne.
01:30:57 Oui, mais vous me direz peut-être,
01:30:59 j'allais dire de dépit.
01:31:00 Quelque part, les gestes ont été automatiques
01:31:03 avec un petit peu moins de stress
01:31:05 pour la gagne.
01:31:07 Et effectivement, Alexier, donc,
01:31:10 qui a posé à 2'17.
01:31:12 2'17.
01:31:14 Allez, on va se reporter évidemment
01:31:15 vers la tête de course.
01:31:16 Morgan avec un Mauthauser
01:31:18 aux avant-postes.
01:31:19 Et cette boucle, donc,
01:31:21 ce sont quatre boucles
01:31:23 de 2,5 km.
01:31:24 Attention à la cheville.
01:31:25 Attention à la cheville de Mauthauser.
01:31:27 Oui, il y a des pavés pas très droits.
01:31:29 On a l'impression que cette partie,
01:31:31 la course à pied se fait dans les rues
01:31:33 de Pontevédra,
01:31:34 dans le centre historique notamment,
01:31:35 avec une première partie
01:31:36 qui est plutôt montante sur 1 km.
01:31:39 Ensuite, plutôt descendant sur 500 m
01:31:40 et du plat pour boucler la boucle.
01:31:43 Donc, finalement, assez technique
01:31:47 et exigeante, ces 10 km de course à pied.
01:31:49 Bon, on va laisser nos amis
01:31:51 de la réalisation espagnole
01:31:53 se caler sur cette première boucle
01:31:55 parce qu'on a vu que c'était un petit peu
01:31:57 la panique.
01:31:58 Alors certes, les motos ouvreuses
01:32:00 ne doivent pas avantager la tête de course,
01:32:02 mais il faut quand même qu'on puisse suivre
01:32:05 justement le déroulé des opérations.
01:32:09 Et en tout cas, on peut observer
01:32:11 un Dorian qui est pour l'instant
01:32:13 plutôt sur la deuxième moitié.
01:32:16 Attention également à Morgan Pearson.
01:32:18 Attention à Morgan Pearson,
01:32:20 vainqueur de la Coupe du monde
01:32:21 de Carlo Vivari.
01:32:23 C'est un distance standard également
01:32:25 un distance olympique.
01:32:27 C'est un petit peu dans les rues
01:32:28 de la vieille ville de Carlo Vivari.
01:32:30 Là aussi, il y a des pavés
01:32:32 dans la ville thermale tchèque.
01:32:34 Ça ressemble fort à ce parcours.
01:32:38 - Et l'autre, il a... - Oui, pour l'instant,
01:32:42 c'est assez groupé, pour l'instant,
01:32:45 cette partie course à pied.
01:32:46 Pas trop de risques.
01:32:50 Ça se regarde peut-être aussi un peu.
01:32:52 Bien sûr, c'est tout à fait possible
01:32:55 avec également Sean Gorleman,
01:32:58 le Hongrois,
01:33:00 qui lui aussi a été sacré.
01:33:02 Là, on a les champions du monde d'espoir.
01:33:04 Voilà, vraiment aux ardent-postes.
01:33:06 Matt Hauser l'a été.
01:33:09 Sean Gorleman l'a été également.
01:33:13 Hauser, c'était en 2021.
01:33:15 Matt Hauser en 2022.
01:33:17 Donc, espoir à moins de 23 ans.
01:33:19 Vous parliez tout à l'heure
01:33:20 de ce renouvellement de génération
01:33:23 avec quelque part un petit quart du plateau seulement
01:33:26 qui avait plus de 30 ans.
01:33:28 Ils font partie des 75 % des athlètes
01:33:31 qui sont loin d'avoir 30 ans
01:33:32 parce qu'ils sont plutôt même en deçà des 25 encore.
01:33:36 Oui, ils sont dans les 22-23 ans.
01:33:39 Ils sortent... Oui, ils sont encore 23.
01:33:42 Très, très fort sur ces formats
01:33:48 de moins de deux heures de course.
01:33:51 Allez, on a également Henri Schumann,
01:33:53 que l'on devine sur la gauche,
01:33:56 le petit gabarit du Sud-Africain.
01:33:58 Voilà, Villaccia aurait repris les avant-postes.
01:34:03 Si on reste là,
01:34:05 c'est au niveau du dernier intermédiaire.
01:34:10 Donc, Vasco Villaccia est parti en 6e position.
01:34:15 La course est encore longue
01:34:17 parce que Dorian, comme à son habitude...
01:34:19 On va voir s'il est capable.
01:34:20 Il a tendance à temporiser sur la première boucle
01:34:24 et nous fait en général des retours.
01:34:26 On voit la chevelure péroxydée de Dorian
01:34:29 à la fin du groupe,
01:34:32 plutôt en 15e position.
01:34:33 Léo Berger, sur la droite de l'écran,
01:34:36 avec Pierre Lecorre, qui est juste dans la foulée.
01:34:40 Pour l'instant, Morgane...
01:34:44 C'est facile à dire comme ça
01:34:45 parce que les garçons sont à bloc de toute façon.
01:34:48 Mais ça temporise encore un peu
01:34:51 sur ce premier de kilomètre 500.
01:34:53 Ils n'ont pas l'air trop entamés pour l'instant.
01:34:56 Léo Berger, on a l'impression qu'il est...
01:34:59 Il est toujours assez serein et toujours bien.
01:35:02 Il ne montre pas vraiment trop de fatigue sur son visage.
01:35:06 Même Pierre Lecorre derrière, qui ne porte pas de lunettes,
01:35:09 donc c'est plus facile de voir.
01:35:10 Il a l'air plutôt de gérer la course pour l'instant.
01:35:14 Aydan Wild, au niveau du premier passage intermédiaire,
01:35:19 était encore pointé à 39 secondes.
01:35:22 39 secondes, donc il a repris quelques secondes.
01:35:26 On le voit, il va être évidemment plus rapide
01:35:28 que ceux avec qui il l'était.
01:35:30 On voit d'ailleurs Christian Bummenfeld
01:35:31 qui a un petit peu de mal peut-être à mettre la machine en route aussi.
01:35:36 Mais on rappelle qu'il va devoir observer 15 secondes de pénalité.
01:35:41 Tom Richard, qui a été un petit peu décroché de ce groupe.
01:35:43 Tyler Rade, également.
01:35:45 Brandon Copland, l'Australien, ou Simon Vesterman,
01:35:48 sont les premiers athlètes.
01:35:50 Ça va être un petit peu un écrémage par l'arrière,
01:35:53 très certainement, Morgane,
01:35:55 qui cède à l'issue de ce premier 2,5 km.
01:35:59 Oui, effectivement, Tom Richard a déjà tenu
01:36:04 dans le groupe de tête en vélo.
01:36:05 C'est vraiment un très, très gros niveau à pied dans ce groupe.
01:36:11 En toute logique, il a un petit peu de mal à tenir,
01:36:13 mais vraiment, il ne démérite pas, Tom Richard.
01:36:16 C'est magnifique, vous avez signalé.
01:36:18 Et il observe maintenant !
01:36:20 Il observe maintenant, tout de suite, sa pénalité.
01:36:23 Non ! Non, non !
01:36:25 Ah oui, oui, oui ! C'est trop d'erreurs !
01:36:27 C'est trop d'erreurs !
01:36:28 La juge qui l'a...
01:36:30 Oh là là, quelle erreur en plus !
01:36:32 Il a perdu quelques secondes de plus, Hayden Wild.
01:36:35 Oh, la frustration du Néo-Zélandais
01:36:38 que l'on a pu voir sur cette action.
01:36:40 Je ne sais pas trop ce qui s'est passé, effectivement,
01:36:43 est-ce qu'il a voulu partir un peu trop tôt ?
01:36:45 De l'attente, je ne sais pas.
01:36:48 C'est bien possible, c'est bien possible.
01:36:50 La juge lui a indiqué
01:36:52 que ce n'était pas encore le moment de partir.
01:36:56 Il est parti comme un avion. Par contre, derrière,
01:36:59 donc, on va, j'allais dire, mettre de côté
01:37:03 les 15 secondes de pénalité.
01:37:06 Il les a observées, donc.
01:37:09 Il est à 48 secondes
01:37:11 à l'issue de cette première boucle.
01:37:14 C'est assez étonnant, je trouve,
01:37:18 d'avoir fait la pénalité au premier tour.
01:37:21 J'aurais préféré aller garder un peu
01:37:23 les derniers du premier groupe en point de mire.
01:37:26 Après, c'est un choix. Je pense qu'il a bien réfléchi.
01:37:29 Il a peut-être voulu se reposer un peu.
01:37:32 J'allais dire, peut-on réfléchir, là,
01:37:34 à ce moment où on perd
01:37:38 les derniers espoirs de victoire ?
01:37:41 Tout simplement. On ne parle pas de podium mondial,
01:37:43 d'être sacré champion du monde.
01:37:46 Ce n'est pas évident.
01:37:49 Ça ne doit pas être une situation
01:37:52 à laquelle Aydanouald et Alexis ont pensé.
01:37:55 Parce que là, c'est quand même assez incroyable.
01:37:58 Et en plus, les deux favoris sur une même course.
01:38:01 Allez, Aydanouald qui est passé en 28e position.
01:38:06 Il va falloir aller chercher des garçons.
01:38:08 Simone Westerman est à 15 secondes de la tête.
01:38:12 Il y a quand même 30 secondes à refaire sur 7,5 km.
01:38:15 Il va falloir se lever tôt pour aller chercher des places.
01:38:19 Et donc, Alexié, lui,
01:38:21 va passer en 42e position.
01:38:25 42e position, 2 minutes 09.
01:38:29 Alors, il a repris un peu de temps
01:38:32 sur la tête de course.
01:38:35 Mais pas tant que cela.
01:38:37 Et en termes de places,
01:38:39 vraiment peu pour Alexié.
01:38:41 Il est 42e au moment où nous parlons.
01:38:45 Il y avait quand même des gros écarts entre les packs vélos.
01:38:48 Donc, c'est compliqué pour lui d'aller chercher des places.
01:38:50 Il va pouvoir reprendre sur le 2e groupe.
01:38:52 Mais sur le groupe de tête, 2 minutes,
01:38:53 ça paraît quasi impossible.
01:38:56 Ou alors, quelques éléments
01:38:58 qui peinent un peu plus sur la course à pied.
01:39:00 Donc là, il va perdre vraiment très, très gros l'anglais
01:39:02 sur cette course.
01:39:04 Morgan, il y en a partout.
01:39:07 Il y a de l'action dans tous les sens, dans toutes les rues.
01:39:09 Pour le coup de Pontevedra, vous avez entre aperçu
01:39:12 Morgan Pearson, l'Américain qui semble s'être détaché.
01:39:16 On a parlé d'arbitre, bien sûr, pour le titre mondial.
01:39:21 On a parlé de Mattauser, bien sûr, déjà,
01:39:24 qui a fait office d'arbitre dès la natation.
01:39:28 Est-ce que Morgan Pearson peut aller chercher
01:39:31 cette grande finale ?
01:39:33 Et auquel cas, derrière, Vascovilaccia et Léaubergère,
01:39:36 qui sont 2e et 3e, vont peut-être se battre pour...
01:39:40 J'allais dire non pas pour les accès-sites,
01:39:41 mais Morgan Pearson peut être celui qui peut être placé
01:39:44 entre Léaubergère et Vascovilaccia,
01:39:47 si on se prend à rêver un très bon scénario pour les Français.
01:39:50 Oui, en tout cas, il a l'air vraiment très bien sur ce circuit.
01:39:53 On n'est enné que au début du 2e tour
01:39:55 dans cette partie montante.
01:39:58 En tout cas, il dynamite un peu la course.
01:40:00 C'est parti, tranquillement, entre parenthèses,
01:40:04 mais entre guillemets, sur ce 1er tour.
01:40:07 On les voyait quand même assez compacts.
01:40:10 Là, ça excite un peu la course.
01:40:13 Imaginez, dit Léau...
01:40:15 On va faire un petit peu de calcul, de prospective.
01:40:18 Si Léau impose que Morgan Pearson
01:40:22 termine en 2e position
01:40:24 et donc que Vascovilaccia vient à terminer 3e,
01:40:29 Léaubergère conservera son titre de champion du monde.
01:40:34 Attention, là, franchement, le scénario,
01:40:37 il peut tout à fait avoir lieu.
01:40:39 Alors, il faut aller chercher Morgan Pearson,
01:40:42 qui, encore une fois, est en très grande forme.
01:40:45 Il nous l'a montré sur la Coupe du monde de Carlo Vivari.
01:40:48 C'est un niveau moindre, la Coupe du monde,
01:40:50 mais Carlo Vivari, c'est une Coupe du monde
01:40:52 qui est très relevée, qui est richement dotée.
01:40:55 Et on a vu notamment Gwen Jorgensen,
01:40:57 on en parlera demain,
01:40:59 la championne olympique de Rio,
01:41:02 qui s'y est notamment imposée.
01:41:05 Oui, effectivement, bon, là, il a...
01:41:09 Avec la perspective, ça écrase un peu,
01:41:11 mais il est peut-être une quinzaine de mètres d'avance.
01:41:15 Léaubergère est en chasse derrière,
01:41:16 mais il gère quand même la course, encore une fois.
01:41:19 On n'est même pas à mi-course à pied.
01:41:21 Mais c'est intéressant.
01:41:24 On a un scénario qu'on n'avait pas imaginé.
01:41:26 On n'avait pas fait les calculs dans ce sens-là.
01:41:28 On ne peut même pas reprendre nos tablettes.
01:41:30 On les a pas sous les yeux.
01:41:32 Non, on ne peut pas.
01:41:34 Alors, vous voyez encore Alexié et Aydan Wild
01:41:36 qui sont encore positionnés dans le top 5.
01:41:40 Donc, évidemment, on va faire attention aussi quand même
01:41:44 parce que ces garçons
01:41:47 peuvent naturellement reprendre des places.
01:41:50 On a dit que ça allait être compliqué pour les deux,
01:41:54 quelque part.
01:41:55 Aydan Wild qui est 26e à 48 secondes,
01:41:58 mais qui a quelques garçons.
01:41:59 Donc, Jelle Gines,
01:42:01 qui n'est pas le moins bon coureur du plateau.
01:42:04 Et là, c'est Priester juste devant lui.
01:42:07 Tyler Raid qui, accessoirement,
01:42:09 est un de ses compatriotes un petit peu devant.
01:42:12 Donc, voilà, la course est encore loin.
01:42:15 Mais alors, le comportement de nos Français.
01:42:18 Tom Richard a cédé un petit peu sur la première boucle.
01:42:22 Mais regardez, Léo Berger, Pierre Lecorre
01:42:25 et, juste derrière, Dornan Koninckx,
01:42:28 nos trois tricolores en quête d'une qualification olympique
01:42:32 sont là et sont toujours dans le match
01:42:34 pour réaliser ce critère du fameux podium sur la grande finale.
01:42:38 Vasco Villacha est peut-être en train de céder.
01:42:41 Alors, peut-être qu'il n'est pas dans un si bon jour.
01:42:45 On l'a très peu vu en vélo.
01:42:47 Alors, soit c'était un choix tactique,
01:42:50 soit une forme un peu moins bonne aujourd'hui.
01:42:52 Mais c'est vrai qu'il cède un peu de terrain
01:42:55 sur le petit groupe où on a nos trois Français.
01:42:58 Vasco Villacha
01:43:01 qui a laissé quelques mètres.
01:43:03 Allez les Français !
01:43:05 Il faut dire que les rythmes ont été complètement dingues.
01:43:07 Matt Hauser a imprimé un rythme complètement fou sur la natation.
01:43:11 Et désormais, c'est Morgan Pearson
01:43:14 qui, avec ses qualités de coureur à pied...
01:43:17 On rappelle que c'est un garçon
01:43:20 qui vient de l'athlétisme universitaire,
01:43:25 qui était également magnifiquement installé
01:43:29 dans les rues de Paris.
01:43:31 Sixième du Test Event.
01:43:34 On sait que quand il est emmené dans de bonnes conditions...
01:43:38 Et puis, quelque part, ce fut aussi l'arbitre de l'an dernier.
01:43:42 C'est lui qui avait terminé deuxième derrière Léo Berger.
01:43:47 Et c'est lui qui, quelque part, avait aussi participé du titre de Léo.
01:43:52 Il est peut-être en train de nous refaire le coup
01:43:57 et d'aider, bien indirectement, bien involontairement,
01:44:01 les tricolores à conserver le titre de champion du monde.
01:44:05 Oui, il suffit de quelques athlètes comme ça
01:44:09 pour bouleverser un petit peu les classements.
01:44:13 C'est du calcul.
01:44:14 Il faut faire l'arithmétique sur la finale.
01:44:17 On a souvent des surprises, comme l'année dernière.
01:44:21 Il faudrait quand même, pour Léo,
01:44:26 aller chercher une place sur le podium.
01:44:29 Au niveau du passage sur la ligne,
01:44:31 on a franchi le deuxième des quatre tours.
01:44:35 Pierre Lecorre, pour l'instant, est troisième.
01:44:37 On a Tim Helwig, l'Allemand,
01:44:39 qui est parfaitement positionné en deuxième position.
01:44:43 Et donc trois Français, Pierre Lecorre, Léo Berger, Dorian Koninckx,
01:44:46 un petit peu comme ce fut le cas à Paris.
01:44:49 Devant, c'était Alexié et non pas Aydan Wine,
01:44:54 mais Vasco Villacha, qui étaient montés sur le podium.
01:44:56 Aujourd'hui, c'est Morgane Pearson et Tim Helwig.
01:44:59 Pendant ce temps-là, Alexié, lui, reprend des places
01:45:05 au dernier pointage.
01:45:08 Alexié, il était encore 41e.
01:45:12 Ça navigue très loin pour Alexié.
01:45:16 J'ai peur qu'il n'ait même pas forcément dans la tête
01:45:18 presque l'envie de se dépouiller à 100 %.
01:45:23 Après, c'est des grands champions,
01:45:26 donc je pense qu'ils ne lâchent pas.
01:45:29 Ils vont jusqu'au bout.
01:45:31 Il faut qu'il aille chercher ses places
01:45:33 pour garder quand même un classement correct sur cette série.
01:45:38 Mais psychologiquement, forcément, c'était compliqué.
01:45:42 Le mental peut permettre de faire de grosses choses
01:45:45 quand on est au sprint pour la gagne.
01:45:48 Et inversement, quand on est 40e,
01:45:50 c'est quand même un peu plus compliqué de se dépasser,
01:45:52 d'aller un peu au-dessus de nos limites
01:45:55 et de nous mettre dans le rouge sans complètement craquer.
01:45:57 C'est beaucoup plus difficile à gérer pour lui.
01:46:00 C'est un scénario complètement fou qu'on est en train de vivre.
01:46:06 Morgane Pearson, l'Américain, est aux commandes.
01:46:09 Et regardez, au dernier passage sur la ligne,
01:46:11 c'est Léo Berger qui pourrait conserver son titre de champion du monde.
01:46:17 Léo, au dépens d'un Vascovilaccia,
01:46:19 qui ne semble pas non plus dans la forme de sa vie.
01:46:23 C'est juste fabuleux, ce qu'on est en train de vivre.
01:46:27 On rappelle que Alexier et Hayden Wild
01:46:32 ont été piégés dès la natation.
01:46:35 Alexier, encore à plus forte raison,
01:46:38 s'est retrouvé dans un troisième groupe
01:46:41 en ce qui concerne la partie vélo,
01:46:42 qu'il a concédé au final plus de deux minutes.
01:46:45 Il est battu, Alexier.
01:46:47 Il avait pourtant les cartes en main,
01:46:51 comme l'an dernier du côté d'Abu Dhabi.
01:46:54 Hayden Wild a concédé un peu moins,
01:46:58 mais il navigue aux alentours de la 20e place.
01:47:01 Il est passé 21e à 51 secondes.
01:47:05 Ce sera quand même compliqué d'aller chercher des places.
01:47:08 Morgan Pearson, repris par Pierre Lecorre.
01:47:11 On rappelle qu'il y a ce titre de champion du monde aujourd'hui,
01:47:18 mais il y a aussi cette place pour aller aux Jeux olympiques.
01:47:23 Pierre Lecorre, s'il venait à s'imposer sur cette grande finale,
01:47:28 marquerait aussi des points complètement dingues
01:47:31 aux yeux de la DTN.
01:47:32 Ferait-il ce critère de sélection ?
01:47:35 Il n'y a plus que les Français.
01:47:37 Morgan Pearson, peut-être Tim Helvig, l'Allemand.
01:47:41 On est en train de vivre une fin de course historique.
01:47:45 Le monde n'est pas trop fort, Morgan.
01:47:47 On a quand même trois Françaises,
01:47:49 toujours les six qui sont en tête.
01:47:52 Pierre Lecorre a dû faire une belle accélération
01:47:55 pour rentrer sur la tête, sur Pearson.
01:47:59 Il est vraiment en forme.
01:48:01 On est dans le 3e tour, donc il reste un tour et demi.
01:48:05 Il fait mal à ceux qui sont derrière.
01:48:07 C'est vraiment une belle fin de course.
01:48:09 C'est fabuleux.
01:48:10 Pierre Lecorre qui est venu remporter la WTCS de Sunderland cette année,
01:48:16 qui est passée par Deo et Deba,
01:48:20 qui étaient battus,
01:48:23 qui étaient sélectionnés du côté de Rio,
01:48:27 qui n'avaient pas eu sa sélection pour Tokyo,
01:48:31 et qui est peut-être en train de mettre un point d'honneur
01:48:36 à retrouver justement une place au sein du trio
01:48:41 qui défendra les couleurs de l'équipe de France
01:48:44 dans les rues de Paris au mois d'août 2024.
01:48:47 Elle serait belle. Elle serait très belle, cette histoire.
01:48:51 Il est vraiment très motivé.
01:48:53 Il a envie d'aller chercher cette sélection.
01:48:57 C'est un très beau scénario.
01:48:59 On a quand même les trois Français qui sont les trois premiers de ce groupe.
01:49:03 Ils sont maintenant même plus que cinq
01:49:04 parce que je crois que l'Américain,
01:49:07 il paye un peu ses efforts de début de compte à pied.
01:49:10 Ils sont plus que cinq pour le podium.
01:49:13 C'est exceptionnel.
01:49:14 Ce qu'on est en train de vivre là,
01:49:16 il va falloir trouver des qualificatifs, un champ lexical,
01:49:19 parce que là, les trois Français, une nouvelle fois, sont aux avant-postes.
01:49:24 C'est un France-Allemagne qui est en train de se dérouler sous nos yeux.
01:49:29 Team Helvig est l'assez lourde.
01:49:31 On a envie de leur dire, "Laissez-nous tranquilles."
01:49:34 Aujourd'hui, les gars,
01:49:36 on vous laissera la possibilité de vous imposer à d'autres occasions.
01:49:40 Ils n'en ont rien à faire.
01:49:41 Eux aussi, bien sûr, ont cet aspect sélection pour les Jeux olympiques.
01:49:47 Comme toutes les grandes nations,
01:49:50 il y avait ce passage obligé par le Test Event de Paris.
01:49:54 Il y a ce passage obligé sur la grande finale de Pontevedra.
01:49:59 Vascovilaccia est en train de se faire devancer par top 4,
01:50:04 par le 4e Français.
01:50:06 Vascovilaccia, à son tour, en perdition sur le 10 km de course à pied.
01:50:12 Pour Léo Berger, c'est quand même un scénario incroyable,
01:50:16 parce que là, avec Vascovilaccia qui concède du terrain,
01:50:21 il a quasiment le champ libre, le Français.
01:50:26 On y va tout droit. En tout cas, Léo y va tout droit.
01:50:32 Dorien Connachs, aux avant-postes,
01:50:34 un petit coup d'œil peut-être à l'extérieur du stade
01:50:37 pour se rendre compte de l'écart
01:50:40 que ce quintet, donc, désormais a sur le reste de la concurrence.
01:50:46 Il reste 2,5 km.
01:50:49 2,5 km à parcourir
01:50:53 avec peut-être la possibilité pour Léo Berger
01:50:57 de conserver son titre de champion du monde
01:51:01 et d'être, à l'instar de Vincent Luiz,
01:51:04 désormais double champion du monde de triathlon.
01:51:08 Ce sera vraiment très beau.
01:51:11 Les Français ont l'air en forme.
01:51:14 Il faut qu'ils gèrent bien ce dernier tour de course à pied.
01:51:17 On va voir dès le début la première partie du tour et montante.
01:51:22 C'est là qu'ils vont sans doute faire l'effort pour décrocher les Allemands.
01:51:25 Oh, Ayden Wilde !
01:51:30 Ayden Wilde qui revient devant Vasco Villacha.
01:51:34 Vasco Villacha ne sera pas champion du monde.
01:51:38 C'est désormais une certitude.
01:51:40 Attention, attention, Ayden Wilde qui se retrouve désormais 13e.
01:51:45 Avec une 13e place, c'est 3 931 points pour Ayden Wilde.
01:51:51 Attention, parce qu'il peut aller chercher encore quelques points
01:51:54 si jamais Léo ne se reste que sur le podium.
01:51:59 Même une troisième place, ça fera 4 082 points.
01:52:03 C'est-à-dire que Léo restera devant Ayden Wilde.
01:52:08 Il va falloir faire attention si Ayden intègre le top 10.
01:52:12 On va commencer à s'inquiéter.
01:52:14 Il peut aller chercher encore du monde.
01:52:16 Oui, il peut aller chercher encore du monde.
01:52:20 On va suivre ça avec attention.
01:52:23 Si Ayden Wilde intègre le top 10,
01:52:26 ça commencera à sentir mauvais.
01:52:29 Il va falloir que ce 2,5 km se termine rapidement, Morgane.
01:52:34 Et pour Mavo aussi, d'ailleurs.
01:52:37 On va vivre une belle fin de course.
01:52:39 Ce n'est pas évident pour les trois Français.
01:52:42 J'imagine qu'ils veulent défendre peut-être le titre de champion du monde
01:52:46 de Léo Berger,
01:52:47 mais Berger a aussi tout intérêt à terminer sur le podium
01:52:52 pour avoir ce ticket pour les JO.
01:52:54 On va dire qu'il n'y a peut-être que Dorian Connachs
01:52:57 qui n'a rien à perdre sur cette course
01:53:00 et peut aider ses compatriotes, mais ce n'est pas facile.
01:53:04 Peut-on laisser une grande finale passer ?
01:53:08 Non, ce n'est pas possible.
01:53:11 Dorian aussi s'est imposé cette saison en WTCS.
01:53:15 Ce n'est pas compliqué.
01:53:17 Tous les Français se sont imposés désormais en WTCS.
01:53:23 On l'a dit, Léo, la grande finale d'Abu Dhabi l'an dernier.
01:53:27 Dorian s'est imposé au Bermude, à Montréal.
01:53:31 On a évidemment Pierre qui a enlevé celle de Sunderland.
01:53:35 Désormais, tous les Français sont vainqueurs sur le circuit.
01:53:39 Tim Helwig qui fait l'effort.
01:53:42 Aïe aïe aïe.
01:53:44 Les Allemands vont nous empêcher de rester polis.
01:53:48 Au bout.
01:53:50 Tim Helwig fait partie du top 10 mondial.
01:53:55 Il faisait partie de ce fameux quatuor allemand
01:54:00 vainqueur du relais mixte pré-Olympique
01:54:03 aux côtés notamment de Laura Lindemann
01:54:06 que l'on retrouvera demain sur la course féminine.
01:54:09 Très bon septième de la course individuelle
01:54:11 lors de la pré-Olympique.
01:54:14 Les Allemands étaient au rendez-vous
01:54:16 de la course individuelle chez les filles ou les garçons.
01:54:20 C'est une demi-surprise de le retrouver comme ça aux avant-postes.
01:54:26 Quatrième à Montréal, huitième à Hambourg.
01:54:30 Nos Français ont dit leur dernier mot.
01:54:32 Ils sont là.
01:54:33 Il faut qu'ils s'accrochent.
01:54:36 Au sprint, Pierre Lecorre et Dorian Renas
01:54:39 ont de très belles qualités.
01:54:41 On le voit sur le test. Ils ont fait 3e et 4e.
01:54:44 S'ils s'accrochent à l'Allemand,
01:54:46 ils ont une belle carte à jouer à la fin.
01:54:49 Morgane, pas une nouvelle 4e place pour Pierre Lecorre.
01:54:55 Après la 4e place du test,
01:54:57 là, ce serait vraiment trop dur.
01:55:00 On rappelle que c'est vraiment le podium
01:55:03 qu'il faut aller chercher dans les rangs français
01:55:06 tellement la densité est énorme.
01:55:09 Pendant ce temps-là, Haydn-Wilde, on va regarder
01:55:12 le passage d'Haydn-Wilde.
01:55:14 Il est 10e.
01:55:16 Il est 10e, Morgane, au dernier pointage intermédiaire.
01:55:19 Je prends ma petite fiche.
01:55:21 Ça nous fait 4060 points.
01:55:23 4060 points,
01:55:25 c'est-à-dire que Léo doit absolument être sur le podium.
01:55:30 Désormais, et j'allais dire idéalement,
01:55:34 s'il pouvait plutôt monter sur la deuxième marche du podium,
01:55:38 ce serait mieux dans la défense de ce titre.
01:55:42 Ça va être irrespirable.
01:55:44 Ça va être irrespirable jusqu'au bout.
01:55:48 Attention, parce qu'en plus, il y a Miguel Hidalgo,
01:55:51 le Brésilien, qui est 6e au moment où nous parlons
01:55:54 et qui est sous le coup d'une disqualification.
01:55:57 Donc, potentiellement...
01:55:58 - Haydn-Wilde. - Exactement.
01:56:01 Haydn-Wilde peut être 9e, même au moment où nous parlons.
01:56:06 Aïe, que ce serait dur. Après, ce serait tout à l'honneur d'Haydn-Wilde
01:56:08 de ne pas avoir cédé et de s'être battu.
01:56:14 Très clairement.
01:56:15 Il n'a pas abandonné, il a vraiment su jusqu'au bout.
01:56:19 Donc, s'il remporte ce titre, il sera amplement mérité.
01:56:22 Exactement. On est tout à fait d'accord.
01:56:25 Ce sera évidemment à mettre au crédit du Néo-Zélandais.
01:56:29 Trois Français face à un Allemand.
01:56:33 Ça a cédé du côté de la Seylourse.
01:56:35 Il n'y a bien donc plus que Tim Hilvig
01:56:39 qui peut priver les Français d'un triplé.
01:56:42 Vous voyez Haydn-Wilde qui est en train de revenir progressivement.
01:56:46 C'est même Dorian qui est peut-être en train d'aller chercher
01:56:49 le titre mondial.
01:56:52 S'il venait à s'imposer, Dorian, c'est vrai qu'il pourrait scorer
01:56:56 4 237 points,
01:56:58 et auquel cas, il faudrait une 6e place
01:57:02 pour Haydn-Wilde pour priver Dorian d'un titre de champion du monde.
01:57:06 Quand on connaît les qualités de finisseur de Dorian Koninckx,
01:57:10 c'est tout à fait envisageable.
01:57:13 Même si Tim Hilvig n'est pas manchot sur les sprints.
01:57:17 On l'a vu jusqu'à présent.
01:57:20 Là, il y a tous les trois Français.
01:57:24 Les trois Français qui veulent aller chercher leur place,
01:57:27 leur qualification olympique.
01:57:29 Regardez Pierre qui n'a que ça dans le viseur.
01:57:34 Il va aller chercher un podium.
01:57:35 Il n'y a qu'à terminer 4e dans les rues de Paris sur le Test Event.
01:57:39 Ça va se jouer au sprint.
01:57:40 On a quand même le 3e, 4e, 5e et 7e du Test Event.
01:57:46 Ils ont tous fini au sprint à Paris.
01:57:48 Donc là, on est incapable de prédire le classement.
01:57:53 Comme vous le dites, on est incapables.
01:57:55 Il rentre sur la piste.
01:57:57 C'est Tim Hilvig.
01:57:58 Il y a aucun cercle qui coince.
01:57:59 C'est le moins bon sprinter des classes.
01:58:02 Léo qui est peut-être en train de céder son titre de champion du monde.
01:58:07 Il n'aura que 4 000 de points.
01:58:09 Dorian Koninckx a tout intérêt.
01:58:11 Allez prendre le meilleur sur Tim Hilvig jusqu'au bout.
01:58:15 Allez, Dorian, pour aller chercher le titre de champion du monde,
01:58:19 pour être le 3e tricolore.
01:58:20 Sacré champion du monde, Pierre Lecorme va faire podium aussi.
01:58:23 Et Dorian Koninckx qui s'impose.
01:58:26 Dorian Koninckx qui va certainement être sacré champion du monde
01:58:30 tout simplement en remportant cette grande finale.
01:58:33 4 237 points au compteur.
01:58:36 Pour Dorian, le podium pour Pierre Lecorme qui fait le critère.
01:58:39 Également de sélection.
01:58:41 Et on va attendre l'arrivée d'Aiden Wild.
01:58:45 Même s'il est top 10, Aiden Wild...
01:58:48 Oh là là, 4 237 points, je l'ai dit,
01:58:52 pour Dorian Koninckx.
01:58:54 Aiden Wild qui doit être 6e pour priver.
01:58:58 - Il ne le sera pas. - Il ne le sera pas.
01:59:02 Est-ce que Léo Héberter serait sans doute 2e à ce moment-là ?
01:59:07 Je pense que Léo doit être 2e
01:59:10 puisqu'il termine 4e aujourd'hui.
01:59:12 Dorian Koninckx va être le 3e français champion du monde
01:59:19 après Vincent Luiz et Léo Berger.
01:59:22 - Il ne sera pas 9e. - Il le sait.
01:59:25 Il le sait.
01:59:27 Même si Miguel Hidalgo est disqualifié,
01:59:31 qui pourrait tout à fait arriver, Aiden Wild sera au mieux 9e.
01:59:36 Et donc, Dorian Koninckx va être sacré champion du monde.
01:59:42 Alors évidemment, on va attendre la confirmation, Morgane.
01:59:46 Mais on avait toutes les simulations de points données par l'ITU.
01:59:49 Vascovilacic en termine 15e.
01:59:52 Il doit être au même titre qu'Aiden Wild,
01:59:56 parce que lui, pendant une bonne partie de la course,
01:59:59 il était dans le groupe de tête.
02:00:01 Il n'a pas été battu sur la natation comme les autres.
02:00:04 Il n'était pas dans un bon jour le portugais.
02:00:08 On a cru qu'il se cachait un peu en vélo pour en garder pour la course à pied,
02:00:11 mais il n'était juste pas en forme sur cette finale.
02:00:15 C'est un scénario vraiment improbable
02:00:17 où les trois premiers du classement font des contre-performances aujourd'hui.
02:00:22 En faveur de nos Français.
02:00:24 Après le scénario de l'an dernier à Abu Dhabi,
02:00:27 qui avait souri à Léo Berger,
02:00:30 c'est ce scénario de Pontevedra,
02:00:33 cette année en Galice,
02:00:36 qui sourit à Dorian Koninckx.
02:00:37 Il était 5e avant la finale.
02:00:40 Et oui, 5e !
02:00:42 Mais encore une fois, les garçons sont venus remporter la grande finale.
02:00:47 Léo Berger, l'an dernier, s'impose à Abu Dhabi.
02:00:50 Cette année, Dorian Koninckx s'impose ici, à Pontevedra.
02:00:55 Et Alexier, qui avait, j'allais dire, toutes les cartes en main.
02:01:00 Il a été tellement exceptionnel tout au long de la saison.
02:01:04 Il vient prendre une anonyme 25e place.
02:01:10 30e place, pardonnez-moi.
02:01:12 30e place !
02:01:13 Oui, Dorian Koninckx s'impose aujourd'hui devant Thymelwijk.
02:01:19 Dorian Koninckx est le nouveau champion du monde de triathlon.
02:01:24 Une très belle place de Tom Richard, 12e de cette finale.
02:01:28 C'est un scénario complètement dingue,
02:01:39 auquel nous venons d'assister et dire,
02:01:42 et dire que demain, les Françaises auront toutes les cartes en main.
02:01:47 Benjamin Mas qui est en train de lui dire oui.
02:01:51 Oui, mon gars !
02:01:53 Tu es champion du monde !
02:01:54 - Bravo, mon copain ! - Bravo, mon copain !
02:01:57 - Arrêtez ! - Bravo !
02:02:00 C'est génial ! Et Pierre Lecorp qui lui dit bravo.
02:02:07 Ça montre que Dorian Koninckx n'a pas volé sa qualification
02:02:14 pour les JO 2024 sur le Test Event.
02:02:17 Il fait vraiment une fin de saison incroyable.
02:02:19 C'est fabuleux.
02:02:22 Thymelwijk n'y croit pas.
02:02:24 Il est dans le vague, alors que les Français sont tous au rire.
02:02:28 Peut-être Léo un petit peu moins, entre guillemets,
02:02:35 parce que Léo est 5e du Test Event
02:02:40 et il est 4e aujourd'hui.
02:02:44 Mais bon, quelque part ainsi,
02:02:46 à la fin, il y a un choix discrétionnaire de la DTN,
02:02:49 de Benjamin Mas.
02:02:51 Malheureusement, quelque part pour Vincent Luiz,
02:02:54 mais ces trois compatriotes
02:02:57 sont juste parmi les tout meilleurs triathlètes au monde.
02:03:02 Vous allez vous présenter à Paris
02:03:04 avec les deux derniers champions du monde, potentiellement,
02:03:08 Léo Berger et Dorian Koninckx,
02:03:11 avec Pierre Lecorq,
02:03:14 qui vit une deuxième vie d'athlète.
02:03:18 - On l'imagine. - Les bonnes.
02:03:20 Il était parti avec Brad Sutton, Pierre Lecorq,
02:03:23 il était parti sur le long, à un moment donné.
02:03:25 Il s'est dit, "Voilà, ma carrière, c'est sur le long."
02:03:29 Après, sa non-sélection à Tokyo,
02:03:32 il s'est dit, "Non, quand même, j'ai peut-être pas tout à fait fini."
02:03:36 Je me souviens notamment d'une discussion à Quiberon,
02:03:38 sur le Grand Prix, où vraiment...
02:03:41 Il avait...
02:03:42 débuté...
02:03:45 Il avait débuté cette carrière sur le long.
02:03:49 Et voilà, il l'avait pas tout à fait fini.
02:03:54 Lui non plus n'a pas fini. Lui non plus.
02:03:56 On le retrouvera dans les rues de Paris.
02:03:59 Johnny Bradley, ce sera peut-être plutôt sur le relais mixte,
02:04:04 qui essaiera d'aller chercher une médaille.
02:04:08 Parce que là, un titre individuel, c'est plus compliqué.
02:04:11 Désormais, il termine 35e.
02:04:14 Johnny Bradley...
02:04:15 se trouve par la grimace. Il n'en peut plus, Ayden Wilde.
02:04:18 Il est dégoûté, dépité.
02:04:21 - Attention que la barrière derrière ne s'aide pas. - C'est compliqué.
02:04:24 Mais c'est vrai qu'en plus, après, il y a la course.
02:04:27 Il a fait une mauvaise adaptation, il est piégé.
02:04:29 Mais là, la pénalité de 15 secondes,
02:04:32 elle lui coûte probablement le titre mondial.
02:04:37 Il a la victoire sur la série.
02:04:38 Donc là, il doit vraiment l'avoir mauvaise,
02:04:42 ne serait-ce que pour cette pénalité.
02:04:44 On va attendre avec fébrilité tout de même,
02:04:54 mais quand même, un sentiment d'assurance.
02:04:58 Le classement définitif
02:05:01 de cette saison de championnat du monde.
02:05:05 Cette grande finale qui aura donné donc son verdict.
02:05:09 Dorian Koninckx, vainqueur devant Tim Helwig et Pierre Lecor.
02:05:12 Encore deux Français sur le podium
02:05:15 d'une manche de WTCS.
02:05:17 Et Léo Berger qui termine 4e.
02:05:20 Trois Français dans les quatre premiers
02:05:23 avec une nouvelle victoire.
02:05:27 Oui, c'est vrai que ça fait plusieurs courses
02:05:32 où on voit ces trois Français finir ensemble au sprint.
02:05:37 Ils ont vraiment un niveau similaire
02:05:40 et surtout très bon nageur.
02:05:42 Donc ils sortent devant.
02:05:44 Ils tiennent dans le groupe vélo.
02:05:46 Ils courent tous les trois très bien.
02:05:48 Ils ont vraiment un niveau...
02:05:50 Quand ils sortent tous les trois ensemble,
02:05:51 on est incapable de dire lequel va gagner.
02:05:52 Alors petit avantage au sprint à Dorian Koninckx quand même.
02:05:57 Léo Berger un petit peu moins fort sur les sprints.
02:06:00 Mais voilà, on voit encore
02:06:03 une belle bagarre sur la fin
02:06:05 et cette victoire de Dorian Koninckx.
02:06:07 En France, on a ces trois-là aux Jeux olympiques.
02:06:12 On a quand même trois belles cartes à jouer
02:06:14 l'année prochaine à Paris.
02:06:15 Dorian, soyez honnête.
02:06:17 Quand vous vous êtes levé ce matin,
02:06:19 avez-vous imaginé que vous alliez aller au lit
02:06:20 comme champion du monde ?
02:06:21 Est-ce que vous vous êtes imaginé devenir champion du monde ?
02:06:23 Je pensais que c'était impossible.
02:06:25 Non, je pensais que c'était impossible.
02:06:26 Je voulais juste me concentrer sur mon course.
02:06:29 Je voulais juste être concentré sur ma course.
02:06:33 Faire une belle course.
02:06:34 J'ai fait une belle saison déjà.
02:06:37 Mais bon, c'est sûr que ça s'est mieux passé
02:06:38 que je ne l'avais imaginé.
02:06:39 Incroyable qu'ils aient eu autant de difficultés les deux,
02:06:46 Yeh et Wal.
02:06:48 Après, c'est vrai qu'on a cherché, nous les Français,
02:06:54 à faire l'effort sur le vélo.
02:06:57 On a fait la même course chaque fois cette saison.
02:07:00 On a juste voulu essayer quelque chose en tant qu'équipe.
02:07:02 On voulait essayer quelque chose en tant qu'équipe,
02:07:05 en tant qu'équipe de France.
02:07:06 On ne vous a pas vu autant cette saison,
02:07:07 mais quand nous l'avons fait, vous avez été très consistants.
02:07:10 Avez-vous eu l'impression que votre but
02:07:12 était de venir ici ?
02:07:13 Vous avez pris encore un peu de constance supplémentaire
02:07:15 sur la saison, de densité.
02:07:17 Aiden et Alex ont vraiment dominé cette saison.
02:07:22 Oui, Aiden et Alex, quand même,
02:07:23 ont dominé la saison.
02:07:27 Je n'avais pas l'impression de gagner.
02:07:28 Nous, on a fait de belles saisons.
02:07:31 J'ai fait de belles courses,
02:07:33 mais franchement, je ne m'attendais quand même pas
02:07:34 à venir les cueillir.
02:07:36 Vous êtes le nouveau champion du monde.
02:07:38 Vous êtes le nouveau champion du monde.
02:07:39 Merci beaucoup.
02:07:41 Il n'y croit pas.
02:07:42 On dit au revoir à Dorian.
02:07:43 Et on apporte Tim.
02:07:44 Il n'y croit pas encore.
02:07:46 Tim Hilbig.
02:07:47 C'était mon tour de saison de haut niveau.
02:07:49 J'ai fait quatre semaines de haute altitude
02:07:51 pour me préparer à cette course.
02:07:53 Je me suis bien préparé,
02:07:54 à Moiseux, pour cette course.
02:07:57 C'est vrai que c'était une étape obligatoire
02:07:59 pour la qualification pour Paris.
02:08:01 J'ai bossé les quatre dernières semaines
02:08:03 uniquement pour ce rendez-vous.
02:08:05 On a essayé de bien bosser ensemble sur le vélo.
02:08:17 C'est vrai qu'on avait un groupe de poursuivants
02:08:18 avec Aiden Wild, de costauds,
02:08:20 on le savait, et Blumenfeld.
02:08:23 Après, sur la partie course à pied,
02:08:26 j'avais les jambes pour mettre la pression
02:08:27 et me retrouver dans le quai de tête de tête.
02:08:30 C'est toute l'équipe d'Allemagne qui fonctionne bien.
02:08:35 Il y a les filles aussi.
02:08:37 C'est sûr que l'an prochain, ça promet d'être excitant,
02:08:43 à l'image de ce superbe Relais Mix
02:08:46 qu'ils ont réalisé dans les rues de Paris.
02:08:48 On le rappelle, ils se sont imposés.
02:08:53 J'ai essayé de m'imposer aujourd'hui.
02:08:55 Ça a juste été impossible.
02:08:57 Dorian a juste été incroyable. Je suis très, très heureux.
02:09:00 Une drôle de course avec ces pénalités pour Aiden
02:09:11 et Alex qui est battu.
02:09:12 Je n'étais pas trop concentré sur le classement.
02:09:21 J'étais sur ma course. Il fallait que je fasse podium.
02:09:23 C'était mon critère de sélection pour Paris.
02:09:26 Le but, c'était surtout qu'ils ne reviennent pas derrière.
02:09:32 Très belle fin de saison.
02:09:34 Finalement, c'est toute la saison qui a été bonne.
02:09:38 C'est vrai que je fais 4 au Test Event.
02:09:47 Il rate le critère, mais il fait une superbe course
02:09:49 dans les rues de Paris.
02:09:50 C'est la troisième de la grande finale.
02:09:52 Il a les critères de sélection.
02:09:55 On va parler de la pénalité.
02:09:59 Ce bonnet laissé sur le ponton.
02:10:03 Qu'est-ce qui se passe dans votre tête ?
02:10:09 À ce moment-là...
02:10:10 C'est sûr que les gars devant filent vite.
02:10:16 La décision, je dois la prendre en une fraction de seconde.
02:10:20 Revenir prendre le bonnet ou perdre du temps.
02:10:23 Il y a Alex qui se retrouve à 2 minutes derrière.
02:10:32 Cette course est un peu complètement dingue.
02:10:35 J'ai fait beaucoup de boulot dans mon groupe.
02:10:43 Pas trop de motivation pour m'aider dans le groupe vélo.
02:10:46 Il n'a pas trouvé de partenaire.
02:10:49 J'ai juste besoin de 20 secondes.
02:10:53 J'avais besoin d'être à 20 secondes.
02:10:57 C'était encore jouable.
02:10:59 On rappelle qu'il pose à une quarantaine de mémoire.
02:11:02 - 45. - Oui, 45.
02:11:04 J'ai bossé tant que j'ai pu.
02:11:10 J'ai fait ce que j'ai pu.
02:11:12 J'ai pris cette pénalité
02:11:16 dès le premier tour.
02:11:20 Peut-être histoire de l'évacuer tout de suite.
02:11:23 Ça reste positif en vue de Paris.
02:11:35 Je sens que je reste ton compétitif.
02:11:38 C'est un grand moment pour toi.
02:11:40 Tu as gagné la première course.
02:11:42 Tu as gagné la deuxième.
02:11:44 Tu as gagné la troisième.
02:11:46 Tu as gagné la quatrième.
02:11:48 Tu as gagné la quatrième.
02:11:50 Tu as gagné la quatrième.
02:11:52 Tu as gagné la quatrième.
02:11:54 Tu as gagné la quatrième.
02:11:56 Tu as gagné la quatrième.
02:11:58 Tu as gagné la quatrième.
02:12:00 Tu as gagné la quatrième.
02:12:02 Tu as gagné la quatrième.
02:12:04 Tu as gagné la quatrième.
02:12:06 Tu as gagné la quatrième.
02:12:08 Tu as gagné la quatrième.
02:12:10 Tu as gagné la quatrième.
02:12:12 Tu as gagné la quatrième.
02:12:14 Tu as gagné la quatrième.
02:12:16 Tu as gagné la quatrième.
02:12:18 Tu as gagné la quatrième.
02:12:20 Tu as gagné la quatrième.
02:12:22 Tu as gagné la quatrième.
02:12:24 Tu as gagné la quatrième.
02:12:26 Tu as gagné la quatrième.
02:12:28 Tu as gagné la quatrième.
02:12:30 Tu as gagné la quatrième.
02:12:32 Tu as gagné la quatrième.
02:12:34 Tu as gagné la quatrième.
02:12:37 Tu as gagné la quatrième.
02:12:39 Tu as gagné la quatrième.
02:12:41 Tu as gagné la quatrième.
02:12:43 Tu as gagné la quatrième.
02:12:45 Tu as gagné la quatrième.
02:12:47 Tu as gagné la quatrième.
02:12:49 Tu as gagné la quatrième.
02:12:51 Tu as gagné la quatrième.
02:12:53 Tu as gagné la quatrième.
02:12:55 Tu as gagné la quatrième.
02:12:57 Tu as gagné la quatrième.
02:12:59 Tu as gagné la quatrième.
02:13:01 Tu as gagné la quatrième.
02:13:03 Tu as gagné la quatrième.
02:13:05 Tu as gagné la quatrième.
02:13:07 Tu as gagné la quatrième.
02:13:09 Tu as gagné la quatrième.
02:13:11 Tu as gagné la quatrième.
02:13:13 Tu as gagné la quatrième.
02:13:15 Tu as gagné la quatrième.
02:13:17 Tu as gagné la quatrième.
02:13:19 Tu as gagné la quatrième.
02:13:21 Tu as gagné la quatrième.
02:13:23 Tu as gagné la quatrième.
02:13:25 Tu as gagné la quatrième.
02:13:27 Tu as gagné la quatrième.
02:13:29 Tu as gagné la quatrième.
02:13:31 Tu as gagné la quatrième.
02:13:33 Tu as gagné la quatrième.
02:13:35 Tu as gagné la quatrième.
02:13:37 Tu as gagné la quatrième.
02:13:39 Tu as gagné la quatrième.
02:13:41 Tu as gagné la quatrième.
02:13:43 Tu as gagné la quatrième.
02:13:45 Tu as gagné la quatrième.
02:13:47 Tu as gagné la quatrième.
02:13:49 Tu as gagné la quatrième.
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02:13:53 Tu as gagné la quatrième.
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