David van Hemelryck de #Destitution rencontre Me Juan Branco. Paris/France - 24 Septembre 2023

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Transcription
00:00 [Musique]
00:16 Je pense que c'est un exemple de ce que veut faire le gouvernement.
00:20 Le gouvernement, il faut faire peur.
00:22 Et aujourd'hui, on a mis une banderole à deux minutes,
00:26 deux minutes devant l'Assemblée Nationale en chantant les chants des partisans.
00:31 Et il y avait la police qui nous attendait,
00:33 parce que mon téléphone est visiblement sur écoute.
00:35 On a changé d'endroit, parce que ça a duré deux minutes.
00:38 On a été poursuivi, les images le montreront, et arrêté.
00:42 Et qu'est-ce que le gouvernement veut faire ? Il veut faire peur.
00:45 Mais moi, je mets toutes mes émotions en arrière-plan
00:47 parce que je pense qu'aujourd'hui, on a vraiment besoin de la démocratie.
00:49 C'est un désir qui nous poursuit depuis des années.
00:52 On veut qu'en France, ce soit le peuple qui dise ses volontés, et pas l'oligarchie.
00:58 Et donc, le gouvernement veut continuer à faire peur au peuple.
01:01 Et s'il ne veut pas me faire peur, il se dit peut-être qu'on peut faire peur à tous ces Français
01:05 en les arrêtant, en les menant derrière les barreaux.
01:08 Alors, je pense que c'est Johanne qui...
01:11 Parce qu'en fait, on ne se connaissait pas.
01:13 Mais moi, j'estimais beaucoup Johanne, dont j'avais vu les interventions à la télévision.
01:19 Et je pensais qu'il fallait que tous les Français s'unissent.
01:25 Je ne sais même pas ce que Johanne y pense.
01:27 Moi, je pense que oui.
01:29 Il y a aujourd'hui un problème très grave avec l'ouvernement
01:32 qui a fait arrêter un manifestant pacifique
01:34 qui, évidemment, est ciblé parce qu'il les a humiliés à travers sa banderole "Destitution"
01:39 qui a fait le tour de France malgré, quand même, il faut le dire, une certaine omerta médiatique
01:43 pendant des semaines, comme David me le racontait, ce qui n'était pas du tout le cas.
01:47 Il y a un certain nombre d'années, ce qui montre aussi que la situation s'aggrave
01:50 et on le sent d'ailleurs à travers le pays
01:52 et qui surtout va faire usage de la police pour servir ses intérêts et non les intérêts de la population
01:56 en l'occurrence pour le faire arrêter sans aucun motif.
01:59 Sans aucun motif, le coffrer, l'envoyer au commissariat
02:02 et essayer de le convoquer là pour mardi prochain pour participation à une manifestation non autorisée
02:08 ce qui n'est pas un délit, qui n'existe pas déjà pour commencer.
02:11 Il y a la participation à une manifestation interdite qui serait un délit
02:14 mais qui elle-même serait un délit qui n'est punissable que de 6 mois de prison
02:19 or tous les délits inférieurs à un an ne peuvent pas justifier un placement en garde à vue.
02:23 Donc quoi qu'il arrive, son placement en garde à vue aurait été parfaitement illégal
02:26 donc ils ont été obligés de le libérer au bout de 4 heures
02:29 qui est le délai maximal lorsque l'on souhaite tenter une vérification d'identité
02:34 donc c'est le prétexte, c'est un détournement de droit.
02:36 On l'a amené dans un commissariat, on l'a placé dans une cellule pendant 4 heures
02:39 au prétexte de vérifier son identité alors qu'en fait il est arrêté parce qu'ils savent qui il est.
02:43 Donc on voit bien que là il y a quand même un paradoxe qui est assez étonnant.
02:47 Lui et deux autres citoyens pacifiques d'ailleurs qui avaient manifesté
02:51 dans l'objectif, comme David le disait, de l'intimider.
02:55 Donc utiliser les policiers de cette façon-là, je dois rappeler quand même à nos forces de l'ordre
03:00 qu'obéir à un ordre de manifestement illégal c'est un délit et c'est un délit très grave
03:05 et il faut qu'il commence à y avoir de leur part une forme de résistance
03:09 à l'égard de ces procédures politiques, cette instrumentalisation politique
03:14 des forces de l'ordre et aussi de la magistrature parce que souvent, là c'est pas le cas,
03:18 elles sont aussi instrumentalisées.
03:21 En tout cas, David il a annoncé qu'il ne se rendra pas à la convocation de mardi
03:25 aussi pour envoyer un signal à la population pour dire
03:28 n'ayez pas peur, ne vous soumettez pas à ces procédures qui visent à vous intimider,
03:32 qui sont politiques et qui essayent d'écraser l'expression d'une volonté populaire
03:36 qui pourtant commence à déborder et le pouvoir aurait intérêt à entendre ce message
03:40 parce que je pense que c'est le premier à ne pas avoir intérêt au débordement
03:44 que lui-même prépare en utilisant ses mesures.
03:47 Alors là je vais te reprendre, Johan, la question c'est quoi le pouvoir ?
03:50 En faisant un peu en mode étudiant sciences po...
03:52 Là je parle du pouvoir strictement politique, là je parle d'Emmanuel Macron.
03:55 Mais justement, moi je ne négocie pas avec Emmanuel Macron
03:58 parce que je ne suis pas convaincu qu'Emmanuel Macron ait les intérêts de la population à cœur.
04:03 Je pense qu'Emmanuel Macron a les intérêts des gens qui l'ont mis au pouvoir à cœur.
04:08 Il considère plutôt que l'important c'est d'avoir la main mise sur les médias
04:13 et sur l'argent des oligarques qui peut financer des campagnes.
04:16 Et que le peuple, soyons clairs, il n'en a rien à foutre.
04:19 Et que leur stratégie de gouvernement c'est une stratégie de peur.
04:22 On ne va pas revenir sur ce qui s'est passé pendant ces 5 dernières années.
04:25 Chacun d'entre vous a reçu des coups de matraque ou a dû se balader
04:28 avec des codes dans la poche pour avoir le droit d'aller boire un café.
04:31 Moi j'ai vécu en Ukraine pendant tout ce temps-là.
04:34 Et j'ai vécu libre. J'ai vécu libre.
04:36 Et aujourd'hui je reviens en France avec ce message d'espoir pour les Français.
04:40 Que d'abord c'est magnifique. Il y a encore beaucoup de solidarité.
04:43 Malgré, malgré ces tentatives de régner par la peur.
04:47 Et donc on va tout faire pour expliquer aux Français comment être malin.
04:51 Comment jouer avec le système.
04:53 Mais ce système on va le démolir jusqu'à ce qu'il y ait la démocratie en France.
04:57 Et qu'on rétablisse la constitution.
04:59 On ne pourra pas nous reprocher de mettre à bas la république.
05:02 Parce que ce qu'on va faire c'est que la république soit la république.
05:05 Article 1 de la constitution, la république est démocratique.
05:08 Si vous trouvez qu'aujourd'hui le gouvernement est entre les mains du peuple.
05:12 Voilà. Donc aujourd'hui le gouvernement, la constitution est en désaccord avec elle-même.
05:18 Le 49-3, le gouvernement est un gouvernement de 49-3
05:21 qui ne respecte pas ni l'article 1 ni l'article 2 de la constitution.
05:24 L'article 2 de la constitution, gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
05:28 Et donc je terminerai là-dessus.
05:30 Très chers amis, n'ayez pas peur.
05:33 Ensemble on peut le faire.
05:35 Et regardez, aujourd'hui ils ont eu peur de vous, de votre mobilisation.
05:38 Et ils nous ont laissé ressortir.
05:40 On va organiser de plus en plus d'actions comme cela.
05:43 En désobéissant à tout ordre illégal.
05:46 Et en organisant la solidarité nationale.
05:49 Voilà, ensemble on peut le faire.
05:51 Maître, est-ce que vous pensez qu'il dérange ?
05:53 C'est une évidence.
05:55 Les polices qui sont mobilisés pour le surveiller, le filer.
05:58 Et s'assurer d'entraver chacune de ces actions qui sont pourtant parfaitement légales.
06:02 Menées de façon non violente, démocratique.
06:05 Sont assez significatives.
06:07 De la même façon que la persécution que souffre Christophe Détingé, le boxeur gilet jaune.
06:10 Est elle aussi significative.
06:12 C'est-à-dire tout ce qui symboliquement peut atteindre à la crédibilité d'un pouvoir.
06:16 Est systématiquement attaqué.
06:18 Et par tous les moyens, y compris les moyens illégaux.
06:21 Mais une chose, ça dit surtout la fragilité de ceux auxquels des personnes comme David s'opposent.
06:25 Et bien plus que l'illégitimité d'un combat qui mène.
06:29 Qui me semble sain et nécessaire de protéger.
06:32 Et ça c'est un message que j'aimerais partager.
06:34 C'est qu'on sera là pour vous, si vous retrouvez en difficulté du fait de votre mobilisation politique.
06:37 Ne pensez pas que vous serez seul.
06:39 Des réseaux qui vont bien au-delà justement des appartenances politiques, partisanes.
06:42 Qui vont bien au-delà des croyances que l'on peut avoir.
06:44 Se sont constitués pour s'assurer qu'on puisse dépasser ce moment adémocratique.
06:49 Et ensuite, on pourra se disputer, on pourra s'attaquer, se critiquer.
06:54 Et s'opposer démocratiquement pour voir quelles sont les meilleures solutions pour la France.
06:58 Aujourd'hui ce débat est rendu impossible.
07:00 Notamment comme vous le disiez, à cause du contrôle qu'un certain nombre de personnes ont sur l'espace médiatique.
07:05 Et donc sur l'espace public.
07:06 Qui nous empêche de débattre des sujets qui nous intéressent vraiment.
07:08 Et on se retrouve pris dans ces étaux.
07:10 Face à des fausses oppositions entre différents politiciens qui ne représentent pas nos intérêts.
07:15 Et je pense que subvertir cela, qu'on soit de droite, de gauche.
07:18 C'est la première phase avant d'arriver ensuite à une vraie refondation de notre société.
07:23 Non, non, tiens, on est d'accord.
07:24 Mais tout à l'heure tu me disais qu'on a tous nos vénités.
07:26 Et on s'était assis.
07:28 Et alors en fait, regardez, il y a Arouane, c'est le grand.
07:30 Et moi je suis le petit, je suis complètement le clown.
07:32 Et tu vas venir, Pierre, Pierre, Pierre, viens, viens.
07:34 Parce que moi, j'aime bien les grandes conférences.
07:36 À un moment il faut passer aux travaux pratiques.
07:38 Et les travaux pratiques, moi je propose qu'on n'a pas de verre dans la main pour faire un pur et des institutions.
07:42 Donc on va inventer un nouveau geste.
07:43 On va se taper dans la main en disant "Destitution".
07:45 Destitution.
07:47 D'accord.
07:48 Alors comme ça, Destitution.
07:49 Moi je dirais Révolution plutôt.
07:50 Destitution.
07:51 Allez, Révolution.
07:52 Bon, merci beaucoup en tout cas.
07:53 Merci à toi.
07:54 [Musique]
07:59 [Musique]
08:00 [SILENCE]

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