Un point, c'est tout ! du 25 septembre 2023

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Regardez Un point, c'est tout ! du 25 septembre 2023 avec Alba Ventura.

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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 Votre tablée du petit matin, Alba Ventura.
00:07 Ce matin, vous dites votre admiration à Antoine Dupont, le capitaine et demi de mêlée du 15 de France.
00:12 Oui, parce que moi, je suis époustouflé par son courage.
00:15 C'est une lettre d'amour un peu ce matin.
00:17 Sa motivation et son engagement.
00:19 Voilà un joueur qui se fracture une partie de la mâchoire, le maxi-losigomatique,
00:23 qui sort sur ses deux jambes, pas sur un brancard, qui se fait opérer en urgence.
00:27 Et dont le seul souci, alors qu'il est évident qu'il souffre et que se pose la question de sa convalescence,
00:32 la seule question qu'il se pose est celle de son retour dans le groupe.
00:36 Parce que Dupont est un des joueurs pivots.
00:38 Dupont, c'est l'animateur du jeu des Bleus, c'est l'élément central.
00:42 Et tout ça force le respect, bien sûr.
00:44 Alors, ça fait débat. J'entends ceux comme Olivier Magne, notre consultant rugby sur RTL,
00:48 qui explique que la santé doit passer avant tout, donc avant la compétition.
00:51 J'entends les médecins qui sont gênés de l'entendre dire qu'il va revenir alors qu'il est blessé.
00:55 J'entends aussi que dans le rugby moderne, qui va de plus en plus vite, qui est plus athlétique,
01:00 les règles ont changé, elles sont plus protectrices vis-à-vis des joueurs.
01:03 Les joueurs blessés sont davantage sous surveillance.
01:06 Je vois aussi des études optimistes sur des cas de fracture, comme celle d'Antoine Dupont.
01:10 Mais je n'ai pas envie d'entrer dans ce débat, ce matin.
01:13 Rien ne dit qu'Antoine Dupont sera sur le terrain en quarts de finale.
01:16 Rien ne dit que ses médecins lui donneront le feu vert.
01:19 Et que Fabien Galtier ne jugera pas qu'il est trop dangereux pour lui de reprendre la compétition.
01:24 Mais quoi qu'il arrive, Antoine Dupont est admirable.
01:27 Quoi qu'il arrive, son engagement est impressionnant parce qu'il le fait pour l'équipe.
01:32 Il le fait pour le maillot.
01:34 Et je voulais juste dire à Antoine Dupont ce matin,
01:36 si vous revenez, vous êtes exceptionnel.
01:38 Si vous ne revenez pas parce que votre santé est en jeu, vous êtes exceptionnel.
01:42 - Bah ça c'est un coup de cœur ! Appelle-moi !
01:44 Appelle-moi à 306 !
01:46 - Dupont la joie !
01:48 - Un coup de cœur signé Alba Ventura.
01:51 La pluie et le beau temps. Marina, on va se pencher sur la prévision météo ce matin.
01:54 - Ah !
01:55 - Voilà comment elle est établie.
01:58 Que signifie l'indice de confiance ?
02:01 Bref, à quel point on peut se fier aux cartes météo que vous nous donnez chaque jour ?
02:04 - Alors, déjà la prévision météorologique se passe en trois étapes.
02:07 1. L'observation du temps.
02:09 2. Une simulation de l'évolution de l'atmosphère grâce à des modèles météo.
02:13 Et 3. L'analyse par des météorologues des données 1 et 2.
02:16 Alors l'observation du temps, là, c'est des données censures.
02:19 Elle est transmise à 90% par les satellites météo.
02:22 Et les 10% par les stations au sol, des carteurs qui sont embarqués sur des avions, des navires ou des buoys.
02:28 - Et une fois qu'on a ces observations, on passe à l'étape 2.
02:30 L'intervention des modèles qui établissent les scénarios.
02:33 - Les modèles, ce sont des simulations informatiques du comportement de l'atmosphère
02:37 en fonction de multiples données. Température, humidité, vent, enfin il y en a des dizaines.
02:41 Il existe plusieurs modèles. Américains, japonais, français, qui diffèrent
02:45 en fonction des paramètres qu'ils prennent en compte,
02:47 de l'importance qu'ils leur donnent, et aussi du maillage choisi.
02:50 Alors le maillage, c'est-à-dire que les modèles découpent l'atmosphère en temps et en espace.
02:54 Ça fait comme une sorte de grille, en fait.
02:56 Par exemple, le modèle AROME, utilisé par Météo France, a une maille très fine de 1,3 km.
03:01 Ça, ça permet d'appréhender les phénomènes locaux, comme les orages, les brouillards ou les brises marines.
03:06 Mais le modèle ARPEJ, au niveau mondial, lui, son maillage, c'est 7,5 km en Europe.
03:11 Donc, un modèle résout au moins 100 millions d'équations pour une seule heure de prévision,
03:16 d'où le nom de supercalculateur.
03:18 Et si ces modèles prennent en compte des paramètres différents, ils ne donnent pas toujours le même résultat ?
03:21 Oui, c'est là qu'on arrive à l'étape 3. Le modèle sort des données brutes.
03:25 Les prévisionnistes, aidés de l'informatique et de leur connaissance, choisissent un scénario.
03:29 Le prévisionniste choisit un scénario et fabrique ces cartes météo que vous voyez dans les médias.
03:34 Alors, quand tous les modèles donnent les mêmes scénarios, là, les prévisions sont relativement sûres.
03:39 Les prévisionnistes donnent un indice de confiance de 4 à 5.
03:42 Et si les modèles divergent, les prévisionnistes donnent un indice de confiance de 1 à 2.
03:45 Alors que les ordinateurs sont de plus en plus sophistiqués, la prévision à court terme est de plus en plus efficace,
03:51 mais l'atmosphère garde un comportement aléatoire. C'est une réalité physique qui nous échappe.
03:55 Mystère !
03:56 Voilà, je trouve ça plutôt bien ainsi, j'ai envie de vous dire. Un point c'est tout !
03:59 C'est la nature quoi !
04:00 Et un peu d'humilité face à la nature, exactement. Merci Marina.
04:03 ♪ ♪ ♪ Echtier.
04:05 !

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