• l’année dernière
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##A_VOTRE_ECOUTE-2023-09-25##
Transcription
00:00 Idealvoyance.fr, coaching de vie spirituelle par téléphone, chat et email présente
00:07 Sud Radio à votre écoute, 16h-17h, Alexandre Deloval.
00:12 Bonjour à tous, heureux de vous retrouver en ce lundi ainsi que tous les jours de la semaine.
00:18 Alors vous souhaitez passer à l'antenne, c'est le 0 826 300 300.
00:23 Aujourd'hui, il y a un petit peu de changement, ma voix vous paraît peut-être un peu différente des autres jours.
00:29 Malheureusement, avec ce changement de saison, notre corps, lui, lutte face à toute agression extérieure.
00:36 Mais ne vous inquiétez pas, je suis là et on va continuer ensemble.
00:40 Et je ne perds pas l'idée d'être à l'écoute avec vous.
00:44 Alors j'espère que vous avez passé un très bon week-end, qu'il vous a été le plus agréable possible.
00:49 Et souvent, c'est le moment pour faire du lâcher prise, prendre soin de soi, mais aussi de ses proches.
00:55 Prendre soin de ses proches, c'est aussi appliquer l'empathie dans sa définition.
01:00 L'empathie, c'est une capacité psychologique de se mettre à la place d'autrui.
01:06 C'est aussi une capacité de percevoir, de partager ce que ressent l'un de l'autre.
01:12 L'empathie est une faculté intuitive qui se manifeste, notamment face à la douleur physique, morale d'un autre individu.
01:20 Alors elle permet de reconnaître et de comprendre les sentiments et les émotions d'une autre personne.
01:25 Mais il ne faut pas confondre être empathique et se soumettre à l'autre.
01:31 Et d'ailleurs, aujourd'hui à mes côtés, j'ai le plaisir, et comme tous les lundis, mais aujourd'hui c'est un peu particulier
01:36 puisque Laurence Baranski, auteure, conférencière et coach en éveil spirituel,
01:41 va assister avec nous tout le long de cette émission, avec vos témoignages que les auditeurs, vous, vous apportez tous les jours.
01:49 Elle va être là et puis elle va pouvoir permettre aussi d'apporter des conseils,
01:55 peut-être aussi d'apporter un peu plus de renseignements sur vos réalisations de vie.
02:02 Alors, en attendant de recevoir vos témoignages, le standard vous attend, 0800 26 300 300.
02:08 Cette émission à votre écoute, elle, est empathique, mais vous pouvez échanger, partager vos avis sur le groupe Facebook à votre écoute.
02:16 Nous sommes en direct live sur Youtube et sur le live de Facebook.
02:20 Et aujourd'hui, à la réalisation de l'émission, c'est Lucille, au standard, c'est Aude et Jordan.
02:26 Sud Radio, à votre écoute, Alexandre Delevanne.
02:31 Alors, avant d'accueillir notre première auditrice, je vais quand même dire bonjour à Laurence. Bonjour Laurence.
02:37 Bonjour Alexandre.
02:38 Je suis très heureux de vous accueillir dans les studios de Sud Radio.
02:43 Moi aussi, heureuse et ravie d'être avec vous et en direct pendant toute l'émission avec les auditeurs et les auditrices.
02:49 Merci. Alors, on va faire cette émission ensemble et puis si éventuellement vous pouvez apporter des petits conseils à nos auditeurs,
02:58 eh bien, ce seront des conseils bienvenus.
03:01 Alors, j'accueille ma première auditrice, c'est Céline. Bonjour Céline.
03:06 Bonjour Alexandre. Bonjour Laurence.
03:08 Bonjour.
03:09 Bienvenue sur Sud Radio.
03:11 Merci. Je suis contente d'être là.
03:13 Merci et nous également. Alors Céline, je vais vous poser la question du jour. Est-ce que vous-même, vous appliquez l'empathie ?
03:21 Alors oui, j'applique l'empathie dans mon quotidien, mais aussi à mon travail. Je suis infirmière.
03:28 Donc, je connais l'empathie et je pense que je suis dotée de cette capacité.
03:34 Effectivement. Dans ce métier, il faut avant tout avoir de l'empathie, au-delà de vos capacités professionnelles, mais l'empathie est de rigueur.
03:42 Alors Céline, vous êtes en couple. Vous avez deux enfants d'une précédente relation et votre compagnon aussi a un garçon d'une ancienne relation.
03:52 Et vous vous posez des questions sur votre histoire. De ce que j'ai comme information, c'est que vous viviez auparavant chacun chez soi,
04:01 mais vous avez décidé de vous installer ensemble et de fusionner un peu vos familles recomposées.
04:07 Et racontez-nous comment vous vous êtes déjà rencontrée avec cet homme ?
04:13 Comment votre relation a évolué jusqu'à présent et pour quelles raisons aujourd'hui ça devient difficile ?
04:18 Alors notre relation, on s'est rencontré en fait à travers l'école. C'était un papa sur l'école et nous avons donc commencé notre relation,
04:29 alors que ma relation tout s'étant juste terminée depuis pas très longtemps. Donc on a vécu caché pendant presque un an.
04:38 Nous avons ensuite présenté nos enfants respectifs et nous avons continué pendant presque deux ans à vivre chacun de son côté.
04:47 Depuis juin, nous nous sommes installés sous le même toit. C'était plutôt compliqué avant notre aménagement au niveau des relations avec les enfants.
04:57 Et depuis notre aménagement, les enfants s'entendent très très bien, mais nous avons beaucoup plus de mal à communiquer et à se comprendre.
05:07 Ce qui crée beaucoup de tensions, de non-dit, d'interprétations.
05:13 Et comme nous sommes sous le même toit tous ensemble, le week-end ça devrait être justement un moment de relax et de détente.
05:20 C'est beaucoup plus tendu et compliqué.
05:23 D'accord. Alors je reviens sur votre relation du début. Vous avez vécu un an caché. Comment on le vit, une histoire cachée ?
05:34 Est-ce que pour vous ça a été difficile ou au contraire est-ce que vous l'avez bien vécu ?
05:39 Ça dépendait vraiment des moments. C'est ça qui est très très bizarre.
05:45 Il y avait quelque chose de très exaltant et de passionnant qui entraînait vraiment une passion entre nous et d'un autre côté frustrant aussi.
05:55 C'est pour ça que nous avons décidé d'aller plus loin.
06:01 Est-ce que ça fausse pas un petit peu la relation déjà de démarrer comme ça ?
06:07 Je pense, honnêtement je pense.
06:09 C'est un point de vue, peut-être pas pour tout le monde, mais peut-être qu'il y a quelque chose déjà qui semble amener à des freins ou à des blocages.
06:18 Et aujourd'hui, vous lui reprochez quoi ?
06:21 Je nous reproche à tous les deux parce que je sais que j'ai des gros défauts, notamment d'être très susceptible.
06:30 Et je lui reproche de ne pas assez me valoriser et d'entretenir la flamme qu'on avait avant d'aménager ensemble.
06:41 Là, la routine s'est vite installée et je retombe dans mes peurs d'auparavant, je pense, dans ma vie d'avant où c'était la routine, où il y avait peu de relations, peu de communication et la passion s'était éteinte.
06:59 D'accord, et quelle est votre question alors ?
07:01 Alors ma question est, est-ce que notre avenir sera meilleur ? Est-ce que nous allons arriver à passer au-dessus de ces débuts un petit peu compliqués ?
07:15 Oui, alors je vous dis oui. Moi je sens que votre histoire va pouvoir évoluer.
07:20 Il y a juste un problème de communication dans votre histoire et peut-être de sincérité sur comment lui se projette dans l'avenir et comment vous vous projetez dans l'avenir.
07:30 Et vous avez auparavant été habitué avec certains repères, avec un quotidien différent et aujourd'hui c'est difficile.
07:38 C'est difficile et il faut justement ajuster tout ça.
07:43 Mais pour moi, oui, je sens que cette relation va pouvoir aller vers une belle évolution.
07:48 Il faut ouvrir au dialogue, à la communication et peut-être même à définir un projet d'habitation ensemble.
07:56 Parce que je vous sens aller vers une nouvelle réalisation d'habitation, de projet, il y a quelque chose dans ce sens-là.
08:04 Laurence, est-ce que vous auriez peut-être quelque chose à dire et de ce que vous ressentez aussi ?
08:11 Oui Céline, vous ne l'avez pas dit ou je ne l'ai pas entendu, avez-vous parlé avec votre compagnon de votre ressenti, la manière dont vous le viviez ?
08:20 Il y a comme un besoin de parler de cœur à cœur et je serais assez d'accord avec Alexandre, oui, de communiquer pour vous dire les choses.
08:30 Je pense qu'il y a à la fois une envie partagée et il peut y avoir des peurs de part et d'autre.
08:35 Et c'est bien de révéler ces aspects-là qui ne se voient pas si on ne parle pas.
08:41 Exactement, est-ce que pour vous ça a fait résonance ?
08:46 Oui, oui, tout à fait, on en parle mais c'est vrai que je pense que nous avons tous les deux des caractères assez forts
08:53 et on a tendance peut-être à se frustrer ou se vexer et on ne peut pas se parler pendant un week-end entier et c'est triste.
09:01 Alors peut-être, vous allez peut-être me dire la même chose, Laurence, ça serait bien de vous faire accompagner par un thérapeute peut-être,
09:09 pour faire une thérapie de couple, vous voyez, pour essayer de trouver un moyen de bien communiquer et de repartir sur de nouvelles bases.
09:17 N'hésitez pas à nous tenir au courant de votre évolution, je suis sûr que ça va évoluer positivement et je reste très confiant.
09:25 Merci pour votre témoignage et prenez soin de vous.
09:29 Merci, au revoir.
09:31 On se retrouve dans quelques minutes avec Héloïse.
09:37 Héloïse est passionnée par le corps humain et nous racontera ses expériences vécues à tout de suite.
09:42 Sud Radio, à votre écoute, 16h17, Alexandre Delovane.
09:47 Et de retour sur Sud Radio, merci d'être à l'écoute de cette émission.
09:51 Au programme de l'émission, c'est l'Empathie, aujourd'hui je suis accompagné avec Laurence Baranski,
09:56 qui va tout à l'heure approfondir un peu le sujet de l'Empathie, mais avant tout,
10:01 le saviez-vous que l'Empathie est une disposition innée qui vous permet de ressentir que les autres sont comme vous ?
10:08 Et elle se développe dès l'enfance.
10:10 Alors vous souhaitez témoigner, poser des questions ?
10:13 Je suis à votre écoute au 0826 300 300.
10:17 Et si on écoutait Héloïse, bonjour Héloïse.
10:20 Oui, bonjour Alexandre et bonjour Laurence.
10:23 Bienvenue sur Sud Radio.
10:25 Merci.
10:26 Alors Héloïse, la question du jour.
10:29 Est-ce que vous, vous êtes dans cette notion d'empathie ?
10:33 Oui, plutôt, oui.
10:35 Mais oui, plutôt, parce que si je reprends votre témoignage,
10:39 vous êtes passionnée par le corps humain, vous avez fait des années de danse,
10:43 participé à des groupes de yoga, et tout ça vous a amené aussi à faire de la sophologie depuis plus d'une dizaine d'années, c'est bien ça ?
10:50 Oui, tout à fait, et l'éthiothérapie aussi, travailler sur les énergies.
10:55 Oui.
10:56 Donc voilà.
10:57 Justement Héloïse, racontez-nous un petit peu votre parcours et votre cheminement,
11:02 pourquoi vous en êtes arrivée là et quelles sont vos interrogations du jour ?
11:06 Alors moi, du coup, voilà, comme vous avez dit,
11:10 je suis passée de là-dedans, je ne savais pas trop quoi faire,
11:13 donc j'ai fait la formation de sophrologue, comme ça me paraissait le plus simple,
11:18 et puis j'aimais m'occuper des autres, et prof de yoga aussi,
11:23 et donc ça fait quand même pas mal de temps que je fais ça,
11:27 mais ma question, c'est, en tout cas là, depuis quelque temps, ça ne marche plus du tout,
11:32 et je ne sais plus trop par où aller, voilà.
11:37 Je ne sais pas si je reprends un cabinet, si je fais carrément autre chose,
11:42 j'ai l'impression d'avoir un peu un souci au niveau professionnel,
11:46 en tout cas je n'arrive pas à être autonome.
11:48 Vous êtes un peu à la croisée des chemins aujourd'hui.
11:51 Oui, alors ça fait quand même longtemps.
11:53 Ça fait longtemps. Depuis combien de temps ?
11:55 Ça fait longtemps que je galère au niveau professionnel, oui.
11:58 Mais j'avais décidé de m'arrêter parce que je ne voulais plus faire justement m'occuper des autres,
12:03 et après il y a aussi le côté artiste, et le côté où j'ai écrit un livre,
12:08 et tout ce que j'ai mis en place, en fait, ça n'a jamais tellement marché,
12:11 j'étais quand même beaucoup déçue,
12:13 et là c'est vrai, je me dis, est-ce qu'il faut que je fasse autre chose ?
12:16 Je doute un peu, et en même temps, je ne vois pas ce que je peux faire d'autre que ce que je fais.
12:21 Je ne veux pas vous contraire, Héloïse, mais quand vous dites que ça n'a jamais marché,
12:25 vous êtes un peu dure avec vous-même, parce que le livre a été édité ?
12:30 Oui.
12:31 Mais vous avez eu un cabinet.
12:33 Oui.
12:34 Alors tout ça, ça a été mis en place, ça a marché ?
12:37 Oui.
12:38 Et ensuite, là où vous avez le sentiment que ça n'a pas marché,
12:41 parce qu'il n'y a pas eu cette reconnaissance matérielle, ou cette satisfaction matérielle des choses,
12:45 c'est ça sûrement, non ?
12:46 Oui.
12:47 Oui ?
12:48 Oui.
12:49 Mais n'ayez pas un jugement si dur pour vous,
12:51 parce que ce que vous avez fait aujourd'hui, vous l'avez fait avec une forme de vocation,
12:56 une passion, et vous avez mis en place des choses, vous avez été motivé,
13:00 vous avez été jusqu'au bout de tout ça.
13:03 Donc oui, ça a fonctionné.
13:05 Et effectivement, le résultat n'est pas celui que vous souhaitiez obtenir, ça c'est certain.
13:11 Alors aujourd'hui, quelle est votre motivation ?
13:15 Je recommence à être motivée, parce que j'ai perdu ma passion d'un coup,
13:20 donc ça, ça fait très bizarre.
13:22 Donc là, ça revient.
13:24 Mais bon, je ne sais pas, plus personne ne m'appelle,
13:30 donc c'est bizarre, je ne peux pas contrôler ce qui se passe en fait.
13:34 Du coup, ça me fait douter, c'est un espèce de cercle vicieux,
13:37 je n'ai pas repris de cabine et je fais ça à la maison.
13:40 Mais franchement, c'est le stress financier aussi,
13:45 et puis l'envie de m'épanouir et que ça roule.
13:48 Bien sûr.
13:49 Quoi que ce soit, finalement, je m'ouvrirais presque à autre chose maintenant.
13:57 Bien sûr. En fait, il y a un sentiment d'instabilité aujourd'hui,
14:00 mais pour moi, la problématique majeure, elle est liée à l'aspect matériel et financier.
14:07 Et donc, ça vous met en doute vos capacités, votre potentiel.
14:13 Mais ce qui est important, c'est de travailler sur la motivation,
14:16 sur votre motivation.
14:17 Et votre motivation, si c'est d'être aujourd'hui thérapeute et d'aller dans ça,
14:22 après, il faut juste faire en sorte de mettre tout en place,
14:25 des méthodes pour que matériellement, vous puissiez gagner votre vie.
14:30 Alors, est-ce qu'à côté, il y a un travail qui pourrait vous permettre
14:34 de pouvoir faire quelque chose de manière aléatoire,
14:37 mais qui vous permettrait d'assurer un minimum financier ?
14:41 Eh bien oui, je pense que c'est vers cette voie-là que vous allez aller.
14:44 C'est-à-dire que pour moi, et de ce que je ressens,
14:47 c'est que le lien à l'humain est toujours là,
14:50 et vous avez toujours envie.
14:51 Et tout ce que vous avez fait aujourd'hui, il ne faut pas le remettre en question.
14:54 Par contre, il faut faire en sorte de vous sentir soulagé
14:58 de ce poids matériel et financier qui, aujourd'hui, pèse,
15:02 et qui, aujourd'hui, vous fait perdre totalement confiance.
15:05 Et je vois faire une petite activité annexe,
15:09 ou en tous les cas, entreprendre quelque chose,
15:11 qui peut être sous un statut salarial,
15:13 pour pouvoir justement assurer cet aspect-là.
15:16 Et à côté, développer cette activité,
15:19 de la faire de manière aléatoire et sans précipitation.
15:23 Parce que c'est la précipitation qui, parfois, nous emmène
15:27 à oublier certaines étapes de la vie.
15:30 Et sans précipitation, vous verrez que là, vous allez retrouver un équilibre,
15:34 une stabilité et surtout une confiance.
15:37 J'aimerais quand même que Laurence puisse peut-être rajouter quelque chose
15:42 à ce que je ressens ou à ce que vous ressentez.
15:45 Oui, en vous écoutant, Edwis,
15:50 je me disais qu'avec le parcours que vous avez dans le domaine de la thérapie,
15:54 de la sophrologie, vous avez investi, vous avez écrit un livre.
15:57 Je me dis "Waouh, mais si Héloïse arrête du jour au lendemain,
16:00 j'ai l'impression que ça va lui manquer".
16:02 C'est un vrai chemin de vie, c'est un vrai engagement.
16:05 Et alors, à vous de voir, peut-être que vous pouvez faire sans,
16:09 mais tel que vous racontez votre parcours,
16:13 j'ai l'impression que votre parcours, pour la suite, il est avec.
16:16 Avec cet engagement.
16:19 Oui, je pensais, ça me faisait sourire intérieurement,
16:22 ça ne m'étonnerait pas que dans votre propre livre,
16:25 vous trouviez de bons conseils à vous donner à vous-même
16:29 sur l'engagement, la motivation et la confiance en soi.
16:33 Certainement.
16:34 Alors, j'ai fait un livre, mais c'est un conte en fait que j'ai fait.
16:38 Les contes disent des choses aussi.
16:40 Exactement, les contes disent des choses, effectivement.
16:43 Il existe d'ailleurs des thérapies au travers des contes.
16:46 Et peut-être que c'est le moment de reprendre votre ouvrage,
16:49 comme le dit Laurence.
16:51 Et vous allez avoir peut-être des réponses clés qui vont venir
16:54 et vous permettre de repartir avec une véritable motivation,
16:58 une véritable dynamique.
17:00 Et n'ayez pas peur, j'insiste, de ce côté matériel des choses.
17:06 Parfois dans la vie, il faut s'appuyer d'autres choses
17:08 pour consolider la matière,
17:10 mais ça ne doit pas mettre en péril vous-même,
17:14 votre vocation et votre épanouissement.
17:17 Est-ce qu'il y avait quelque chose d'autre à rajouter, Laurence, pour vous ?
17:21 Non, très belle route à vous, Héloïse.
17:24 Merci.
17:25 Ça vous a parlé ?
17:27 Oui, ça m'a parlé tout à fait de ce que je dis.
17:30 Enfin, voilà, ça me faisait bien dire ce que je savais déjà,
17:37 mais voilà, ça va, vous allez bien réussir.
17:39 Alors, par curiosité, quel va être votre premier objectif
17:43 dans les jours à venir ?
17:45 Ah, ça c'est horrible ça !
17:47 Alors ?
17:49 Non, ça je ne sais pas justement.
17:51 Je ne sais pas par quoi commencer.
17:53 Vous ne savez pas par quoi commencer, alors il faut peut-être lister.
17:55 Et je vais vous demander peut-être de nous rappeler d'ici,
17:59 allez, deux mois, parce que ça va être très rapide.
18:02 D'ici deux mois, vous allez nous rappeler,
18:04 on va peut-être même vous programmer
18:06 pour que vous puissiez nous dire un petit peu comment vous avez évolué
18:09 et que ça a provoqué en vous un déclenchement et une envie d'avancer, d'accord ?
18:13 Ok, très bien.
18:15 Merci à vous, prenez soin de vous.
18:17 Merci beaucoup.
18:18 Merci.
18:19 Allez, on vous attend à l'antenne, au 0826 300 300.
18:22 Ne bougez pas, on revient dans un instant,
18:24 toujours avec Laurence Gransky, coach en éveil spirituel,
18:28 et là, elle va nous donner des conseils sur l'empathie.
18:31 On en parle dans un instant.
18:33 Sud Radio, à votre écoute, 16h17, Alexandre Delovane.
18:39 Sud Radio, à votre écoute, 16h17, Alexandre Delovane.
18:44 Et de retour sur Sud Radio,
18:46 alors je vous rappelle que nous sommes en direct live sur Youtube
18:49 et sur le live de Facebook.
18:51 Vous pouvez poster vos commentaires sur le groupe Facebook à votre écoute
18:55 et comme chaque lundi, nous accueillons notre intervenante Laurence Baransky,
19:00 auteure, conférencière de beaucoup d'ouvrages
19:03 et coach en éveil spirituel.
19:05 Laurence, vous avez beaucoup d'ouvrages
19:08 et quel est l'ouvrage en ce moment sur lequel vous êtes en train de travailler ou d'écrire ?
19:13 Je travaille sur un ouvrage que j'ai intitulé "L'âme-Lumière".
19:18 D'accord, et ça parle un petit peu de quoi ?
19:21 Ça parle du chemin initiatique,
19:24 ça parle de se connecter à ces dimensions dont on ne sait pas bien ce qu'elles sont
19:29 mais qui sont des dimensions plus grandes que soi physiquement.
19:32 D'accord.
19:33 C'est ce qu'on appelle l'âme, qu'on peut appeler sa conscience supérieure.
19:36 C'est grandir à soi-même, je crois.
19:38 D'accord.
19:39 Et il est en parution déjà ou il va l'être ?
19:41 Non, non, il est en confection.
19:44 Il est en confection.
19:45 Bon, très bien. Et c'est pour quand ?
19:47 Je ne peux pas dire, je vous le dirai.
19:50 D'accord, ok. C'est moi qui va peut-être un peu trop vite sur les choses.
19:53 Alors, justement, Laurence,
19:56 on parle d'empathie aujourd'hui, parlez-nous un peu de cette empathie.
19:59 Oui, revenons sur l'empathie.
20:01 Alors, vous l'avez dit, Alexandre, être empathique,
20:03 c'est être capable de ressentir les émotions et les sentiments de l'autre,
20:07 de les prendre en compte dans sa manière de communiquer
20:10 et sans, c'est important, sans être envahi par ces mêmes émotions.
20:14 Deux exemples.
20:15 On pourra être plus patient avec une personne
20:18 dont on sait qu'elle rencontre des difficultés dans sa vie.
20:21 La patience est une preuve d'empathie.
20:23 On peut rester silencieux si on sent que l'autre a besoin de paix intérieure.
20:26 Être empathique, ce n'est pas toujours parler, et parfois c'est le silence.
20:29 Cette forme d'empathie qui est la plus connue
20:32 est ce qu'on appelle l'empathie émotionnelle.
20:34 Mais il y a une autre forme d'empathie.
20:36 D'accord.
20:37 On en parle moins, c'est l'empathie cognitive.
20:40 L'empathie cognitive, c'est notre capacité à nous mettre à la place de l'autre,
20:44 à comprendre ses choix, ses raisonnements, sa logique.
20:47 Ça ne signifie pas qu'on va être systématiquement d'accord avec l'autre,
20:51 mais on va accepter le fait que l'autre pourra penser ou agir différemment de nous.
20:55 C'est une empathie cognitive qu'on appelle aussi flexibilité mentale,
20:58 flexibilité intellectuelle.
21:00 Voilà, il y a ces deux types d'empathie.
21:02 Alors, on pourrait dire que le contraire de l'empathie,
21:05 c'est la froideur, la distance, l'insensibilité.
21:11 Je vais y arriver.
21:12 Oui, oui, vous y arrivez.
21:13 Mais c'est vrai et en même temps, c'est pas tout à fait vrai.
21:17 Il faut faire attention, car il y a des personnes qui vont paraître froides,
21:20 distantes, parce qu'elles n'expriment pas ou peu leurs émotions
21:24 et qui en réalité vont être intérieurement très sensibles.
21:28 Je vais même dire parfois plus sensibles que des personnes expressives
21:32 et qui sont empathiques à leur manière.
21:35 Pour finir sur l'empathie, je dirais que même si nous n'avons pas tous
21:39 la même aptitude à l'empathie, nous rêvons tous de relations empathiques
21:44 parce que l'empathie, quand elle est réciproque, c'est de la douceur,
21:47 c'est de l'attention, c'est de la reconnaissance,
21:50 c'est des relations plus riches et plus sincères.
21:52 Et je crois qu'on a tous envie et besoin de ça.
21:56 Oui, effectivement. Alors un conseil pour développer justement l'empathie ?
21:59 Oui, alors un conseil ou quelques illustrations peut-être
22:02 qui montrent que l'empathie peut s'exprimer au quotidien de manière très simple.
22:07 Par exemple, plutôt que de dire le matin à la volée "ça va"
22:10 à quelqu'un qu'on connaît, c'est poser la question "comment vas-tu ?"
22:14 et prendre le temps d'écouter la réponse.
22:16 Alors c'est sûr que ça va prendre du temps, mais ça va commencer à créer
22:19 une relation beaucoup plus riche.
22:21 Autre exemple, se souvenir des personnes, des prénoms des personnes
22:24 que l'on rencontre, des nouvelles personnes.
22:27 C'est le signe, certes, qu'on a de la mémoire,
22:29 mais c'est aussi le signe qu'on est en contact avec l'autre.
22:33 Un troisième exemple, tenir la porte en sortant d'un magasin,
22:36 c'est un geste tout simple, mais c'est un geste empathique,
22:40 c'est un geste qui montre que l'on est présent dans l'instant
22:43 et qu'on prend en compte l'autre.
22:45 - Merci Laurence, merci pour tous ces bons conseils.
22:48 Alors maintenant et à présent, si on écoutait Maria.
22:51 Bonjour Maria.
22:53 - Bonjour Alexandre, bonjour Laurence.
22:55 - Bonjour.
22:56 - Bienvenue sur Sud Radio.
22:58 - Merci de me recevoir.
22:59 - Maria, est-ce que vous, vous appliquez l'empathie ?
23:02 - Oui, tous les jours.
23:05 - Tous les jours, d'accord.
23:06 - J'ai l'éducatrice spécialisée, donc je m'occupe d'enfants et oui.
23:09 - Ah justement.
23:11 - Et avec les parents, bien sûr.
23:12 - Ah d'accord, alors vous êtes dans l'accompagnement.
23:15 - Oui.
23:16 - Et vous êtes en plein questionnement sur le plan professionnel.
23:19 - Oui.
23:20 - Mais Maria, racontez-nous un petit peu quelle est votre fonction dans ce métier,
23:25 quel genre d'accompagnement auprès des enfants
23:27 et pourquoi vous avez choisi ce métier ?
23:30 - Alors mon rôle c'est surtout d'être au plus près de l'écoute
23:36 donc des soucis que peuvent avoir les parents sur l'éducation de leurs enfants,
23:40 prendre la globalité de cet accompagnement,
23:44 que ce soit au niveau scolaire, les activités,
23:47 toutes ces difficultés que les parents peuvent rencontrer sur leur quotidien.
23:51 Et pourquoi j'ai choisi ça ?
23:54 C'est que j'ai eu toute une carrière où je me suis occupée de l'autre.
23:59 J'ai travaillé auprès de la personne âgée,
24:01 j'ai travaillé auprès de déficients mentaux intellectuels.
24:04 Pourquoi je fais ça ?
24:06 Parce que je sais faire que ça, je crois que j'ai besoin de ça,
24:11 de cet enrichissement auprès de l'autre.
24:13 - C'est un élément moteur pour vous, c'est une dynamique.
24:18 - Oui.
24:19 - Et donc aujourd'hui vous retrouvez face à des difficultés,
24:23 face à des questionnements ?
24:25 - Oui, parce que depuis l'année dernière,
24:28 je suis sur un fonctionnement où je suis continuellement sur des petits contrats
24:33 de trois à six mois, pas plus.
24:35 Et j'aimerais savoir si je suis à la bonne place
24:38 ou est-ce qu'il faut que je voie autre chose ou que j'aille voir ailleurs.
24:43 Mais c'est tellement riche et je suis bien dans ce que je fais.
24:47 Et donc je suis un petit peu dans le questionnement,
24:50 est-ce que je suis à la bonne place ?
24:56 Tout simplement, parce qu'il n'y a rien qui suit derrière,
24:58 donc je suis toujours dans l'incertitude.
25:00 - On dirait un peu que c'est le même, pas raisonnement,
25:05 mais la même réflexion que notre auditrice précédente, voyez ?
25:09 - Oui.
25:10 - Dans cet état de réflexion et de remettre carrément le métier en question,
25:15 en remise en question.
25:17 Alors que tout simplement, vous manquez de satisfaction
25:21 sur la notion du temps, de travail, sur la notion peut-être de reconnaissance,
25:27 parce que vous avez besoin de trouver plus de légitimité dans votre travail,
25:33 que vous ne le retrouvez pas au travers de contrats à courte durée.
25:37 - Alors ce n'est pas par rapport aux gens que j'accompagne,
25:40 c'est surtout la hiérarchie.
25:44 - C'est ça.
25:45 - C'est surtout ce côté-là, parce que les individus pour lesquels je suis auprès d'eux,
25:49 je vois qu'il y a un travail, mais comme le temps est tellement court,
25:52 je n'ai pas la perspective du lendemain, voyez ?
25:58 Je suis toujours sur quelque chose de ponctuel.
26:00 - Exactement.
26:01 - Et c'est assez frustrant.
26:02 - Pour moi, j'ai l'impression et le sentiment qu'il ne faut pas remettre en question
26:08 l'avenir de ce secteur, en tout cas de ce métier.
26:12 Il faut juste peut-être voir autrement et différemment.
26:16 J'ai l'impression que vous allez avoir à faire un organisme qui va vous permettre
26:22 de pouvoir vous adresser à cet organisme-là,
26:26 et cet organisme va vous permettre de vous assurer plus de visibilité sur l'avenir,
26:33 de pouvoir aussi avoir quelque chose qui, même au niveau de votre statut,
26:38 au-delà des contrats, mais au niveau de votre statut,
26:41 va vous permettre d'avoir cette capacité de donner plus de reconnaissance et plus de valeur.
26:46 Et là, je crois que ça passe par le biais d'un autre organisme.
26:50 Est-ce que vous avez peut-être déjà prévu ce genre de choses ?
26:53 - Alors, je vais commencer une formation à la fin du mois, vendredi,
27:01 et c'est sur 5 ans.
27:04 - D'accord.
27:05 - Voilà, c'est une formation pour devenir psychanalyste.
27:10 - Eh bien, peut-être que c'est ça.
27:13 - Je suis très heureuse.
27:15 Je suis vraiment très excitée, oui, peut-être le mot est fort,
27:19 mais il me tarde parce que j'ai besoin de revenir aux sources et à ma place.
27:24 Où est ma place ? J'ai besoin d'aller me ressourcer.
27:27 - Effectivement, et je vois justement, Laurence qui s'agit un petit peu,
27:30 elle s'est fait réagir, alors je vais lui laisser un peu la parole.
27:33 - Oui, oui.
27:35 Vous en parlez quand vous avez évoqué la formation sur 5 ans,
27:40 et je me dis, tiens, 5 ans c'est long, qu'est-ce que c'est ?
27:42 J'étais curieuse, psychanalyste.
27:43 - C'est dit 54 ans.
27:45 - Oui, oui, oui.
27:46 - C'est pas vrai.
27:47 - Peu importe, 5 ans pour une formation c'est long, quel que soit l'âge.
27:51 Et il y avait de la joie, et je me suis réjouie avec vous,
27:55 parce qu'on sent que vous êtes contente d'aller dans cette direction.
27:58 Et ce que j'entends, c'est que vous faites un métier de service,
28:02 vous êtes au service, bravo et merci pour ça.
28:05 Forcément, vous avez de l'empathie, vous avez développé votre empathie,
28:09 et là c'est comme si vous restiez dans la même direction,
28:12 mais en changeant de manière d'accompagner,
28:15 de manière d'être dans l'accompagnement,
28:18 d'aider les autres à mieux se comprendre et à grandir.
28:21 - Et oui, c'est peut-être ça,
28:23 où on retrouve justement cette notion de légitimité,
28:26 de reconnaissance, vous voyez, et il vous manquait ça peut-être.
28:30 Alors, parfois on porte la faute à une hiérarchie, à quelque chose,
28:35 mais c'est nous qui avons besoin d'évoluer.
28:37 - Bien sûr. - Et oui, à Lourdes.
28:39 - Oui, tout à fait.
28:40 Et je vous invite très bien, si ça fait sens pour vous,
28:43 là où vous en êtes,
28:44 parce qu'il y a quand même une sorte de transition en ce moment,
28:47 de faire le bilan de tout ce que vous avez appris,
28:49 tout ce que vous allez emporter avec vous,
28:51 laisser, et ce que vous amenez pour le futur,
28:53 et surtout vous réjouir et vous féliciter,
28:55 vous donner la reconnaissance pour tout ce chemin parcouru,
28:59 sur lequel vous allez vous appuyer pour construire votre futur.
29:02 Vous le méritez.
29:04 - Merci. - Exactement.
29:06 Et tout le monde le mérite.
29:07 Tout le monde le mérite. - Oui, bien sûr.
29:09 - De pouvoir se réaliser, de pouvoir être heureux.
29:11 Merci. - Merci à vous.
29:13 - J'espère que ces paroles vont avoir un impact positif sur votre futur.
29:18 N'hésitez pas à nous tenir au courant,
29:20 et en attendant, il faut travailler, il faut bûcher, comme on dit.
29:23 - J'ai qu'une envie, c'est ça.
29:25 - Bon, mais c'est super. Merci beaucoup, prenez soin de vous.
29:27 - Merci à vous. Merci de m'avoir écoutée.
29:29 - Merci.
29:30 Sud Radio, à votre écoute, Alexandre Delevanne.
29:34 - Et la parole est à Hervé. Bonjour Hervé.
29:36 - Oui, bonjour Alexandre, bonjour Laurent.
29:39 - Bienvenue sur Sud Radio. - Bonjour.
29:42 - Alors, on parle d'empathie aujourd'hui Hervé.
29:45 Est-ce que vous avez le sentiment d'être dans cette...
29:48 dans ce comportement d'empathie ou pas ?
29:51 - Je ne suis pas entrain d'écouter.
29:53 - Il y a du monde autour de vous, vous semblez être dérangé.
29:56 - Non, non, ça va aller.
29:58 - Bon, très bien. Vous êtes en patte ?
30:01 - Oui, je suis quelqu'un d'une nature assez empathique, oui.
30:06 - D'accord, ok. Alors Hervé, ça fait deux ans que vous êtes séparé de votre compagne.
30:11 Vous avez un enfant qui est en garde alternée
30:14 et en parallèle, vous avez créé une entreprise.
30:17 Pour faciliter la gestion de votre entreprise, vous avez choisi de vous associer
30:22 et comme vous n'êtes plus du tout sur la même longueur d'onde avec votre associé,
30:27 aujourd'hui vous préférez arrêter la société.
30:31 Alors, bien sûr qu'il y a des problèmes de communication avec lui et tout ça,
30:36 mais avant de répondre sur le sujet de cette société,
30:40 est-ce que vous avez retrouvé un équilibre affectif
30:43 et pourquoi vous vous êtes séparé il y a deux ans de votre compagne ?
30:46 - Ben, peut-être on était...
30:48 on est arrivé à une période où notre relation était devenue plus amicale qu'amoureuse
30:55 et donc du coup, c'est pour ça que bon,
30:59 on avait pu devenir un couple.
31:03 - D'accord. Vous vous êtes réalisé à nouveau ou pas ?
31:08 - Oui, oui, j'ai retrouvé quelqu'un depuis le mois de février.
31:13 - D'accord. Ça se passe bien ?
31:15 - Très bien. Très bien même avec la mère du petit aussi.
31:19 On s'entend très bien.
31:21 De ce côté-là, j'ai aucun problème.
31:24 - Bien. Alors, on va aborder votre sujet,
31:26 notamment par rapport à cet associé et à l'idée de vendre cette société.
31:31 Pour quelles raisons exactement vous avez des différends en commun avec votre associé ?
31:36 - Ben, disons qu'on n'est pas du tout sur la même longueur d'onde,
31:38 on n'a pas les mêmes façons de travailler
31:41 et donc en fait, les images de la société commencent à être un peu abîmées à cause de lui
31:48 et je n'ai pas envie, et ma personne ne supporte pas ce genre de trucs en fait.
31:52 - On peut savoir le secteur d'activité ?
31:54 - C'est le multiservice de dépannage.
31:56 - De dépannage, d'accord. Et il est ok pour vendre cette société ou pas ?
32:01 - À la base, il est ok.
32:03 Depuis le mois de juin, en fait, on a fait l'estimation de la société.
32:06 Il est en train de voir avec les banques pour racheter,
32:10 mais bon, le problème c'est qu'il me tient le bec dans l'eau
32:12 et je n'ai pas de réponse, alors il fait traîner les choses.
32:16 En plus, il fait des courses de coach, il a eu un accident,
32:19 donc du coup, il ne peut plus lever de poids et tout ça,
32:21 donc il profite de ça pour pousser les choses.
32:24 Et moi, j'arrive dans une impasse où j'ai envie d'avancer dans d'autres projets,
32:27 mais je n'ai pas le choix en fait.
32:29 Tant que ça, cette affaire n'est pas culturelle en fait.
32:32 - Bien sûr. Alors je vais peut-être vous poser une question un peu plus personnelle,
32:36 est-ce que la santé financière de cette société est correcte ou est-ce qu'il y a des fragilités ?
32:42 - Non, elle est correcte, elle est bien.
32:45 - D'accord, ok. Donc il n'y aurait pas de problématiques liées à ça,
32:49 parce que parfois ça peut être problématique aussi.
32:52 Et quel est votre questionnement ?
32:55 - En fait, ce serait de savoir si déjà la banque le suivrait,
33:00 et puis quand est-ce qu'elle finira, si il y a une date à peu près,
33:04 quand est-ce que ça se terminerait, et pour que je puisse passer à autre chose.
33:09 - Oui. Alors effectivement, moi je sens que ça va être difficile.
33:12 Ça va être difficile pour que la banque puisse lui accorder un prêt.
33:15 Je ne dis pas que ce n'est pas impossible,
33:17 mais lui ne montre peut-être pas un certain dévouement suffisant
33:23 pour arriver à obtenir un résultat positif.
33:27 Et je crois qu'il faut, vous, peut-être envisager autre chose, une autre stratégie.
33:32 Pas une stratégie pour le mettre dans la difficulté,
33:35 mais une stratégie de proposition qui pourrait être intéressante,
33:38 autant pour vous que pour lui.
33:41 Et peut-être que c'est de votre côté où la solution peut se présenter,
33:45 en proposant ou en allant chercher un éventuel repreneur
33:51 qui pourrait faire une proposition intéressante.
33:54 Parce que je sens que vous allez avoir une offre
33:57 qui vous permettra d'être supérieure à celle de votre associé,
34:01 ou des conditions que vous avez pu négocier avec votre associé.
34:05 Moi, de mon ressenti, je n'ai pas le sentiment vraiment
34:09 que ça soit fait ou que ça puisse se faire avec l'associé.
34:13 Et c'est peut-être pour ça que lui a des difficultés,
34:16 et qu'il fait traîner un peu le temps,
34:18 parce qu'il n'arrive pas à trouver des solutions.
34:21 Ça ne veut pas dire pour autant qu'il vous néglige,
34:24 mais tout simplement, c'est qu'il n'a pas les solutions suffisantes
34:28 pour arriver à résoudre le problème et à faire avancer les choses.
34:33 Donc, c'est à vous.
34:35 La solution, elle vous appartient,
34:38 et je sens que c'est vous qui allez débloquer les choses.
34:40 Et la période du mois de décembre,
34:42 il y a quelque chose de bon et de positif à cette période-là.
34:47 Donc, il ne faut pas désespérer. Vraiment.
34:50 D'accord.
34:51 Peut-être que Laurence a peut-être quelque chose à dire sur ce sujet.
34:55 Oui, Hervé, là j'écoutais comme vous attentivement Alexandre.
34:59 Ceci dit, quand vous racontez l'histoire,
35:02 c'est vrai qu'on vous sent dans l'attente.
35:04 Et il y a comme une attente qui est du flou,
35:07 de quelque chose qui n'a pas d'énergie, qui n'a pas de force.
35:10 Et ça donne envie, vraiment,
35:12 on a envie de vous voir reprendre le taureau par les cornes,
35:16 si vous permettez cette expression,
35:18 reprendre les choses en main, pas être dans l'attente.
35:21 Il y a quelque chose qui ne va pas dans cette attente qui dure,
35:24 avec une espérance qui se noie dans un "c'est quoi ?"
35:30 Reprendre les choses en main,
35:32 une autre stratégie, une autre manière de faire
35:35 pour garder la maîtrise de votre trajectoire.
35:39 Exactement.
35:40 Merci, merci vraiment pour votre témoignage.
35:42 N'hésitez pas à nous tenir au courant.
35:44 D'accord.
35:45 Merci à vous.
35:46 On se retrouve dans quelques minutes avec Émilie,
35:49 qui a besoin d'y voir plus clair sur son avenir sentimental.
35:52 On en parle dans un instant, ne bougez pas, c'est sur Sud Radio.
35:55 Et de retour sur Sud Radio pour cette dernière partie,
36:09 avant de retrouver les vraies voix,
36:10 présentées par Philippe David et Cécile Le Minibus.
36:13 Alors il vous reste encore quelques minutes
36:15 pour passer à l'antenne de Sud Radio.
36:17 Et avant de retrouver Émilie,
36:19 je vais donner quelques conseils sur les bienfaits de l'empathie.
36:22 J'aurais dû d'ailleurs vous demander de le faire,
36:25 Laurence, mais ça m'a échappé, je suis désolé.
36:27 Alors, les conseils, c'est déjà,
36:29 ça nous permet de percevoir les motivations des autres,
36:34 ça nous permet aussi de les traiter
36:36 de la façon dont ils veulent être traités.
36:38 L'empathie nous aide à comprendre
36:40 comment les autres nous perçoivent
36:42 tout en nous donnant la possibilité d'obtenir
36:45 ou de donner exactement ce que nous voulons.
36:48 Elle nous permet aussi de travailler sur l'acceptation
36:51 et elle nous permet de faire preuve d'empathie
36:54 et d'aide à aider les autres.
36:58 Bien, la parole est à Émilie.
37:01 Bonjour Émilie.
37:02 Bonjour Alexandre et bonjour à Laurence.
37:05 Bonjour Émilie.
37:07 Bienvenue sur Sud Radio.
37:09 Émilie, je reviens sur la question du jour.
37:12 Vous êtes dans cette notion d'empathie, vous aussi ?
37:15 Ça dépend des situations, mais je peux l'être, oui.
37:19 À vous entendre répondre, enfin à vous entendre,
37:22 vous vous forcez parfois à l'être un peu, non ?
37:25 Hum, je ne sais pas, oui, ça peut l'être, oui.
37:30 C'est pas un jugement, vous vous inquiétez pas ?
37:32 Non, non, non, mais je peux être empathique
37:35 sur des sujets qui me touchent,
37:37 mais sur d'autres sujets qui me touchent moins,
37:39 beaucoup moins.
37:40 Voilà, il y a une réaction, c'est ça ?
37:41 Voilà.
37:42 Alors, Émilie, vous dites avoir enchaîné de courtes relations
37:47 depuis ces derniers temps et vous aimeriez que ça s'arrête.
37:50 Ce sont vos propos, pardon.
37:53 Votre dernière relation remonte au mois d'avril, je crois.
37:58 De même, vous êtes restée avec cette personne huit mois.
38:03 C'était un homme qui était sportif.
38:05 Vous vous êtes rencontrée sur un site de rencontre,
38:08 mais lui, il n'avait pas envie de changer.
38:11 Alors, avez-vous déjà le sentiment que c'est un schéma répétitif
38:16 à chaque fois ?
38:17 Et est-ce qu'il y a une particularité ou un trait de caractère
38:22 similaire avec chaque personne que vous rencontrez ?
38:25 Ou est-ce que le comportement de la personne
38:28 ou la situation est toujours différente ?
38:30 Non, ce sont des gens complètement différents à chaque fois.
38:36 Mais au final, je n'arrive pas à m'engager avec ces hommes
38:43 que je rencontre.
38:44 Il y a toujours une rupture.
38:46 Et moi, mon âge avance et j'ai envie d'avancer dans une vie à deux,
38:52 de fonder une famille.
38:54 Donc, je me pose des questions et ça me travaille en ce moment
38:59 parce que j'approche de la quarantaine.
39:02 Je me questionne, est-ce qu'il y a quelque chose qui me bloque
39:07 ou est-ce que je fais de mauvaises rencontres ?
39:11 Oui et non.
39:12 Mais donc, voilà.
39:14 D'accord.
39:15 Mais vous parlez de rupture parce qu'ils ne veulent pas s'engager.
39:18 Mais quelle est la raison exacte qui les amène à un moment donné
39:21 à démarrer une histoire ?
39:22 Puis après, pof, on arrête tout parce qu'on ne veut plus s'engager.
39:25 Il y a bien quelque chose que vous arrivez à le percevoir ?
39:29 Non, justement, je n'arrive pas à le percevoir.
39:32 La dernière relation, on était parti sur des bonnes bases
39:35 et puis au fur et à mesure des mois, la personne s'est rendue compte
39:39 qu'elle n'avait pas envie de vivre avec quelqu'un,
39:43 ne se projetait pas sur une vie de famille.
39:46 Après, j'ai eu quelqu'un qui sortait d'un divorce.
39:52 Pareil, son maman était toute euphorique de repartir sur quelque chose.
39:57 Puis au final, il s'est dit "non, je préfère profiter aussi".
40:01 D'accord.
40:02 Alors, voyez, moi ce que je ressens chez vous, c'est un souci de générosité.
40:07 Et non pas parce que vous manquez de générosité envers l'homme.
40:11 Au contraire, peut-être que vous êtes trop généreuse.
40:14 Et peut-être que vous donnez trop d'un coup.
40:17 Et vous rencontrez des hommes qui, inconsciemment,
40:21 au moment où vous les rencontrez, ont un besoin de nourrir un désir,
40:25 ont besoin de nourrir un manque, un vide.
40:28 Et vous êtes là et vous donnez beaucoup de vous-même.
40:31 Est-ce que dans les histoires, peut-être moins sur les dernières
40:34 parce que vous êtes un peu plus en recul,
40:37 mais est-ce que vous avez cette attitude, ce comportement
40:40 envers l'individu de générosité ?
40:43 Oui, c'est vrai, oui, je suis comme ça.
40:45 Exactement.
40:46 Alors, l'amour, ça ne se calcule pas, ça se vit tout simplement.
40:50 Mais peut-être qu'il faut faire attention,
40:53 qu'on vous découvre au fil du temps,
40:55 et peut-être non pas de manquer de sincérité,
40:58 non pas de vouloir mettre des filtres,
41:01 mais faire en sorte de laisser le temps se mettre en place
41:05 pour donner, vous, au fur et à mesure, tous les ingrédients nécessaires
41:09 et permettre à ce que vous puissiez trouver un bon équilibre
41:14 et surtout de rencontrer la bonne personne.
41:18 Alors, ça va changer, ça va changer,
41:20 et essayer peut-être de modifier ça dans votre comportement,
41:24 parce que pour moi, je vous sens faire une rencontre
41:27 avec une personne avec qui vous avez déjà eu un lien.
41:30 Ce n'est pas un lien affectif que vous avez eu auparavant,
41:33 mais c'est peut-être une personne que vous avez connue,
41:36 et avec cette personne-là, vous aurez la possibilité de...
41:41 et il y aura des affinités, hein,
41:43 mais vous aurez la possibilité de construire quelque chose
41:45 et d'aller sur un terrain stable et solide.
41:48 Et ça, c'est sous une période à peu près de 6 mois, à peu près.
41:53 - D'accord. Donc quelqu'un que je connais déjà, alors.
41:57 - Quelqu'un, oui, que vous avez déjà connu,
42:00 ou qui a eu un lien. Voilà, exactement, qui a eu un lien,
42:02 il y a eu quelque chose. N'hésitez pas à nous tenir au courant.
42:05 - Que j'ai connu il y a longtemps ou plus ?
42:07 - Ah, c'est difficile à vous dire, là.
42:09 Oui, je n'ai pas la boule de cristal devant moi,
42:11 mais vous le connaissez, mais vous le fréquentez.
42:14 Vous le fréquentez peut-être pas au quotidien,
42:16 et c'est pas un ami proche.
42:17 Merci, et n'hésitez pas à nous tenir au courant
42:19 de la suite des événements.
42:21 - Je rappellerai dans 6 mois.
42:22 - Allez, on fait ça. On se donne rendez-vous.
42:24 Allez, bonne soirée à vous.
42:26 Merci, Laurence.
42:28 - Merci, Alexandre.
42:29 - Merci de votre prestation, d'être venue aujourd'hui
42:32 dans les bureaux de... - Avec grand plaisir.
42:34 - Pardon, dans les studios de Sud Radio.
42:36 Et pour conclure, je dirais, l'empathie, c'est aussi
42:38 deviner ce qu'éprouve l'individu,
42:40 tout en transmettant de la compréhension.
42:42 On se donne rendez-vous demain
42:44 avec des témoignages insolites.
42:46 Je vous attends toujours sur le groupe
42:48 "À votre écoute" de Facebook.
42:49 Avec des conseils du jour, des extraits d'émissions,
42:51 ainsi que tous vos commentaires.
42:53 Et je passe la main à Philippe David
42:55 pour les vrais voix.
42:56 - Bonjour, Alexandre Delobat.
42:57 Vous avez un petit côté Patrick Bruel.
42:59 Bonjour, Laurence. Cassez la voix.
43:01 - Oui, oui, oui.
43:02 Et c'est pas parce que j'ai trop chanté, non.
43:04 - Oui, non, mais là, chantez pas.
43:06 Là, vaut mieux pas.
43:07 Là, il vaut mieux la tisane avec du miel.
43:09 - Ah oui, ça vaut mieux.
43:10 - Mon nez, depuis ce matin, je suis à ça.
43:12 - Au menu des vraies voix.
43:13 Déjà, prenons "Rétablissement".
43:15 Au menu des vraies voix, à 17h30,
43:17 notre grand débat.
43:18 Macron a parlé d'écologie.
43:19 Il en reparle cet après-midi.
43:21 #planification #Macron
43:24 L'écologie, doit-elle être une priorité nationale ?
43:27 Est-ce que pour vous, c'est la priorité absolue ?
43:29 Ou vous dites "L'écologie, je m'en fiche,
43:31 moi ce qui compte, c'est de remplir le caddie,
43:33 c'est le pouvoir d'achat" ?
43:34 Ou toute autre chose ?
43:35 On vous attend au 0826 300 300.
43:38 Notre coup de projecteur, 18h37.
43:41 Zéro candidat LFI élu au sénatorial.
43:44 Est-ce l'échec de la stratégie de Mélenchon ?
43:46 Est-ce que le clash permanent a montré ses limites ?
43:49 Est-ce que la NUPES est en voie d'implosion ?
43:52 D'ailleurs, Aurélien Taché, député NUPES,
43:54 disait la semaine dernière dans ce studio
43:55 qu'elle était en état de mort cérébrale.
43:57 On vous attend aussi au 0826 300 300.
44:00 Nos vraies voix du jour.
44:01 Philippe Bilger, François de Rugy,
44:04 et un petit nouveau, Benoît Perrin,
44:06 de Contribuables Associés.
44:08 Sud Radio, à votre écoute, 16h17.
44:12 Alexandre Delovane.