Laurent Fontaine se confie sur le retour de l'émission "Y'a que la vérité qui compte"

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 Laurent Fontaine qui est là. Comment ça va Laurent ?

00:02 Très bien Pascale, très heureux d'être avec vous et je suis pas depuis le début et j'adore ce rendez-vous.

00:06 On est tellement content de vous recevoir aujourd'hui évidemment.

00:09 Laurent Fontaine, il n'y a que la vérité qui compte.

00:11 Alors pourquoi vous n'êtes pas aujourd'hui ? Parce que ça va revenir sur C8.

00:14 Mais pourquoi ?

00:15 Le 12 octobre, c'est ça, je ne me plante pas.

00:17 Vous ne vous plantez pas, le 12 octobre, le jeudi 12 octobre après Cyril, donc après TPMP à partir de 21h15.

00:23 Et Laurent, vous reviendrez avec Pascale Baccarin.

00:26 Un grand machin qui est à côté de moi depuis quelques années.

00:28 On ne vous a pas sur TPMP évidemment avant cette émission.

00:30 Qui ne se souvient pas ? Qui ne se souvient pas ? Il n'y a que la vérité qui compte.

00:33 2006, deuxième partie sur TF1. Vous vous souvenez du rideau ?

00:38 Alors Laurent, avant de vous entendre, on a retrouvé les extraits de la première émission. Regardez.

00:45 Bonsoir Pascale.

00:48 Bonsoir Laurent.

00:49 Bonsoir à vous tous.

00:52 Toutes les personnes que nous allons recevoir sur ce plateau ne savent pas pourquoi elles sont invitées avec nous ce soir.

00:57 Elles savent tout simplement, c'est ce que notre équipe leur a dit, que quelqu'un avait quelque chose à leur dire.

01:02 Et oui, quelqu'un a quelque chose à leur dire mais qui est venu leur parler ?

01:05 Et puis surtout, quelle est cette vérité qu'on va leur révéler ce soir ?

01:08 Eh bien, nos invités donc l'ignorent totalement.

01:10 Ils pourront le découvrir évidemment s'ils décident d'ouvrir notre rideau, ce rideau qui est en train de se refermer derrière nous.

01:17 C'était la première, vous vous en souvenez Laurent ?

01:19 Ah oui, c'est vraiment la première. On expliquait les règles à l'époque encore.

01:22 Après, on ne les expliquait plus mais au début, on les expliquait encore.

01:25 Ça a été un succès formidable cette émission.

01:27 Oui, un peu inattendu de la part de TF1 à l'époque.

01:30 Ils pensaient qu'on en ferait 3-4 et que le truc était un peu bizarroïde.

01:34 Ça avait le côté ovniesque.

01:36 Et puis on a fait je crois 42% de part de marché.

01:38 Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans connaissent.

01:40 Ça c'est combien en millions de téléspectateurs ça ? En deuxième partie de soirée ?

01:43 3 millions et demi.

01:44 3 millions et demi en deuxième partie de soirée ?

01:46 Oui.

01:47 Énorme !

01:48 Il y avait quoi devant vous ? Vous vous souvenez ou pas ?

01:49 Il y avait aussi des trucs politiques.

01:51 Il y avait France 2, il y avait un truc qui s'appelait "Maux croisés" je crois.

01:54 Vous avez mieux de souvenir que moi Isabelle.

01:55 C'était quel jour ?

01:56 Le lundi soir.

01:57 Le lundi soir ?

01:58 Il y avait une concurrence.

01:59 Voilà.

02:00 Mais je me souviens en revanche que TF1 disait "oui, on va voir".

02:04 Ils n'étaient pas plus convaincus que ça.

02:06 Ah oui, c'est incroyable.

02:07 Mais attendez, 2002, donc 2006, pourquoi ça s'arrête d'abord ?

02:11 C'était génial !

02:12 Ça cartonnait en audience.

02:13 Ça s'arrête parce qu'à l'époque, TF1 souhaitait...

02:15 Il y avait une nouvelle direction à TF1.

02:16 On ne va pas faire de petite cuisine de truc.

02:19 Mais il n'y a rien de très secret en réalité.

02:21 Ça s'arrête parce que TF1 décide de dépenser moins d'argent pour sa grille de programmes

02:24 et de mettre beaucoup de séries à l'époque.

02:27 Donc ils ont viré très vite en un ou deux ans.

02:29 Julien Courbet, "Cohé", le jeudi soir.

02:32 Julien Courbet le vendredi.

02:33 Nous le lundi soir.

02:34 Donc voilà, ça faisait un peu de ménage.

02:36 Et ils pouvaient mettre "Le Docteur Aouz" par exemple.

02:37 Parce que ça coûtait moins cher à produire.

02:39 Ça coûtait beaucoup moins cher.

02:40 Ça coûtait moins cher à acheter.

02:41 Oui, évidemment.

02:42 Et alors aujourd'hui, ça revient.

02:43 C8 a rediffusé des émissions.

02:45 Ça a été un carton énorme.

02:47 Et donc du coup, on vous a dit, il va falloir nous faire des inédits.

02:50 Mais incroyable.

02:51 Alors racontez-nous un peu comment ça s'est fait.

02:53 D'abord, avec Cyril, on parle du retour de l'émission depuis de nombreuses années.

02:57 Vous savez que je fais partie un peu de la sphère TMP.

02:59 On voit ma tête de temps en temps sur le plateau qui est juste à côté.

03:02 Donc on en a souvent parlé.

03:04 Vous savez que le goût de Cyril pour remettre au goût du jour des émissions,

03:06 voire des animateurs qu'on a un peu oubliés parfois.

03:10 Comme oubliés d'où ?

03:11 Non, un petit peu oubliés.

03:13 Un peu moins dans la lumière.

03:14 Il faut être très honnête.

03:16 Et donc ça, c'est une première sable.

03:18 La deuxième, c'est que C8 et les équipes de C8 ont tout de suite dit oui assez rapidement.

03:22 Vu le succès sur le digital, parce que vous l'avez vous-même dit,

03:26 j'ai regardé beaucoup des émissions.

03:27 Alors je racontais, mais je ne sais pas si vous aussi.

03:29 Enfin moi, j'ai découvert ça sur les réseaux sociaux, évidemment, entre 2002 et 2006.

03:33 Je regardais et on se prend au jeu.

03:35 C'est-à-dire qu'on revoit des séquences et on se laisse porter.

03:38 Donc comment ça vient ce succès sur les réseaux ?

03:40 Ça vient parce qu'on décide de mettre sur une plateforme, tout simplement,

03:44 quelques extraits d'émissions au départ.

03:46 Et puis on s'aperçoit qu'on est en plein confinement et que ça tombe vraiment.

03:49 Alors on ne l'a pas choisi.

03:50 Et que le confinement fait qu'on est chez soi.

03:52 On est vachement sur ses écrans.

03:53 Je crois que beaucoup de gens avaient besoin d'un truc un peu doudou, un peu bienveillant.

03:57 On parlait de gentillesse, on recevait des belles histoires, etc.

04:00 Et ça reprend tout d'un coup de manière incroyable.

04:02 Au début, je pensais qu'on allait faire des vidéos à 30, 40 000 vues.

04:05 On est à 3 milliards, presque 200 millions de vues en cumulé au niveau monde.

04:11 3 milliards en cumulé.

04:12 Et vous gagnez de l'argent, excusez-moi, avec les diffusions sur les réseaux sociaux ?

04:16 Je ne vais pas vous mentir, comme je ne le fais jamais.

04:19 Oui, on gagne de l'argent, bien sûr, un peu, parce que ça n'a rien à voir avec l'économie télévisée.

04:23 C'est des centimes de vues, etc.

04:24 Donc oui, bien sûr, on gagne de l'argent.

04:26 On est très heureux que ça rapporte un peu encore cette émission aujourd'hui.

04:29 Donc c'est fort du succès des réseaux que vous dites.

04:31 Il faut que ça revienne en télé avec C8.

04:33 On se parle avec C8.

04:34 Et C8 est la chaîne qui, d'abord parce que j'y suis moi bien et assez présent depuis quelques temps déjà,

04:40 sur C8 et j'adore cette chaîne et les équipes qui l'animent.

04:43 Et deuxièmement, parce que voilà, c'est évident, on n'a pas besoin de taper à d'autres portes,

04:47 c'est sur C8 qu'on doit le faire.

04:49 Et le rôle de Cyril est important.

04:50 Cyril voulait vraiment revoir le rideau sur son antenne.

04:53 Oui, il en parlera et vous recevra évidemment sur le plateau de TPMP.

04:55 On va continuer de parler de l'émission, du retour de l'émission.

04:57 On va avoir un extrait, parce qu'on a plein d'extraits et on adore les extraits.

05:00 Vidéo qui a fait plus de 4 millions de vues.

05:02 Donc voilà, ça a très, très bien marché sur YouTube.

05:05 Damien et Marina, est-ce que vous vous en souvenez ?

05:07 Damien et Marina.

05:08 Marina qui a fait beaucoup de mal à Damien.

05:10 Elle l'a trahi avec un autre homme en prison,

05:13 a refusé les demandes de mariage de Damien et les retrouva.

05:16 Il y avait donné lieu à un moment...

05:18 - Avec un rideau inattendu de la part du garçon Damien.

05:20 - Ne dites rien !

05:22 Attention, on va regarder et puis après on en parle.

05:24 - Allez-y.

05:25 - Est-ce que Damien, vous voulez qu'on regarde qui est de l'autre côté de ce rideau ?

05:32 - Volontiers. - Oui.

05:35 - Est-ce que c'est ce visage que vous vous attendiez à découvrir ?

05:40 - C'est ce visage que je voulais malheureusement pas avoir en face de moi, mais que j'ai.

05:44 - Damien, je sais que je t'ai fait beaucoup de mal.

05:46 Et si je suis là aujourd'hui, c'est pour te demander pardon.

05:49 Tu m'as demandé en mariage, je t'ai refusé une fois, deux fois.

05:51 Et là, je suis là pour te dire que je suis prête à t'épouser,

05:55 à chercher une maison ensemble et qu'on est des enfants.

05:58 - Qu'est-ce que vous décidez par rapport à Marina ?

06:03 - J'étais énormément blessé, mais malheureusement, je n'ouvrirai pas.

06:08 Je ne peux pas.

06:09 - Damien, vous vous en souvenez de ça ?

06:10 - Oui, très bien.

06:11 Je me souviens très bien de cette histoire parce que ce garçon m'avait beaucoup touché.

06:14 Et il était fou d'amour pour cette fille, mais parce qu'il n'était pas en sécurité avec elle.

06:19 Alors qu'il lui avait demandé 10 fois de l'épouser, elle lui avait dit non.

06:22 Et elle était déjà amoureuse d'un autre garçon.

06:24 Alors il est en prison, ce garçon.

06:25 Vous l'avez très bien décrit, la situation.

06:27 Et donc voilà, donc il dit non et il laisse ce rideau fermé.

06:30 En sange, il était à 2 mètres de moi, que ça lui brise le cœur.

06:33 - Comment ils étaient castés, les candidats ?

06:35 - Il n'y avait pas vraiment de casting au sens où vous l'entendez.

06:38 C'est-à-dire qu'il y avait surtout beaucoup de gens qui nous écrivaient, qui nous appelaient.

06:42 À l'époque, on écrivait plus qu'on envoyait des mails parce qu'on était en 2004-2005.

06:45 Donc tout le monde n'était pas forcément avec une boîte mail.

06:48 Mais comme cette fois-ci, dès qu'on a commencé à dire aux gens,

06:51 on va refaire, il n'y a que la vérité qui compte à partir d'octobre de la rentrée,

06:54 on a reçu des centaines de demandes, des centaines de demandes.

06:58 Et après, c'est l'enquête de journaliste pour être sûr qu'on ne nous bluffe pas,

07:02 qu'on ne nous raconte pas de crack et que tout ça tient la route.

07:05 - Est-ce que ça veut dire qu'avec l'omniprésence des réseaux sociaux,

07:08 les personnes qui vont intervenir dans votre émission sont peut-être plus ouverts à dire la vérité

07:13 et moins méfiants qu'à l'époque ?

07:15 - Alors ça, c'était une question hyper pertinente, Maxime, parce que c'est une de nos craintes.

07:20 Une de nos craintes, c'est de dire, attention, il y a un an, quand on a commencé à rafraichir,

07:23 il y a les réseaux sociaux, on se retrouve facilement aujourd'hui grâce à Insta, Facebook, etc.

07:29 Est-ce qu'on ne va pas perdre quelque chose ?

07:31 Et en fait, j'ai l'impression qu'on est passé à travers.

07:33 En les gens qui viennent chez nous, vous le verrez le 12 octobre,

07:37 c'est des gens qui veulent être dans cette émission.

07:40 Il y a un truc, c'est ce rituel-là, c'est presque ces animateurs-là.

07:44 On est comme les deux tontons ou les deux copains qui ouvrent nos oreilles

07:48 et ça se passe différemment chez nous.

07:50 - On va voir un autre extrait.

07:51 Isabelle va poser sa question.

07:52 Juste un homme qui fait un discours plus convaincant

07:54 qu'un homme politique digne d'une campagne présidentielle.

07:57 À vous de juger.

07:58 - Tu te souviens, je te disais toujours que j'irais partout,

08:03 partout pour te dire que je t'aime.

08:07 Et ce soir, devant la France entière, l'Afrique du Nord, l'Europe, même l'Afrique.

08:16 - Je ne peux plus, voilà.

08:19 - Ah, c'est bien dommage.

08:26 - C'est bien dommage.

08:27 - Le regard, ça me batit le carré.

08:30 Vous savez, cet extrait, il me fait penser à un truc,

08:32 c'est qu'en fait, quand vous regardez cette émission,

08:34 il n'y a que la vérité qui compte.

08:35 Il y a beaucoup d'émissions où on fait se rencontrer des gens.

08:37 Il y en a eu quelques-unes depuis un an.

08:39 La nôtre, il y a un truc d'authenticité qui fait qu'on n'avait même pas besoin

08:42 de parler parce qu'il y a des mois.

08:43 Dès que ça se parlait dans les écrans,

08:45 on avait l'impression d'assister tranquillement chez nous,

08:48 devant des gens qui se parlent comme s'il n'y avait pas des millions de gens qui regardent.

08:51 Et voilà.

08:52 - Justement, ce n'est pas le but du tout de l'émission, on est d'accord.

08:55 Mais est-ce que vous avez prévu un petit 10 minutes pour dire

08:57 que sont-ils devenus pour certains couples emblématiques

08:59 que les réseaux ont super médiatisé ?

09:01 - Oui, oui.

09:02 À la fin de l'émission, il y aura systématiquement tous les jeudis soirs

09:05 avec les invités en plateau avec nous, évidemment.

09:08 Donc 15 ans après.

09:09 - C'est génial.

09:10 Que sont-ils devenus ?

09:11 Outrextrait, un moment très, très émouvant

09:14 parce qu'il y en a eu tellement dans cette émission.

09:16 Les retrouvailles d'une fille avec sa mère

09:20 après plus de 25 ans de séparation.

09:23 Incroyable, cette séquence.

09:24 - Est-ce qu'elle est belle ?

09:28 - Sophie.

09:31 Un moment que vous attendez depuis 25 ans.

09:35 Le premier moment, c'était de voir votre maman.

09:37 Le deuxième, c'était de lui dire quelques mots.

09:39 Et c'est maintenant.

09:40 - Bon, je suis venue te...

09:41 Je t'ai invitée aujourd'hui pour te dire que je t'aime.

09:45 Que la ressemblance, elle est flagrante.

09:47 - Si.

09:48 - Que je vais faire partie de ta vie si tu le veux.

09:50 J'ai un petit garçon de 5 ans.

09:52 T'es mamie.

09:53 Je vais me marier l'année prochaine.

09:56 Et j'espère qu'on se lâchera pas, que...

09:58 Voilà.

09:59 - C'est émouvant encore aujourd'hui.

10:08 Vous en souvenez, ça aussi, Laurent ?

10:10 - Je me souviens comme c'est ailleurs.

10:11 - Elles sont toujours liées ?

10:12 - Oui, elles sont toujours liées.

10:13 Ma maman vit en Espagne.

10:14 Elle est dans le nord de l'Espagne.

10:16 Elle se voit moins que les parents qui habitent les uns côté des autres.

10:19 Mais elle se voit.

10:20 Et oui, c'est une histoire...

10:21 On se souvient, c'est une des plus belles histoires qu'on ait eu nous à tourner

10:23 en tant qu'animateur de télé à la télévision.

10:26 C'est la fois où j'ai eu les poils qui se sont hérissés.

10:28 On avait les larmes aux yeux, Pascal et moi.

10:29 Et c'était une histoire très, très forte.

10:31 - Autre extrait, un peu plus drôle.

10:33 Et on a plein de questions à vous poser.

10:34 Alors là, on est tombé sur une candidate, une invitée.

10:37 Je ne sais pas comment vous vous appelez, du coup.

10:38 Non, invitée, plutôt.

10:39 - Invité, on ne dit jamais candidat.

10:40 - C'est vrai, non, non.

10:41 Pas candidat.

10:42 Invité, parce qu'ils ne jouent pas.

10:43 Vous avez raison.

10:44 - Non.

10:45 Je leur vis parfois, mais ils ne jouent pas.

10:46 - Je leur vis, mais c'est ça.

10:47 Une invitée, elle était venue pour dire qu'elle avait kiffé son banquier.

10:52 - Ah oui.

10:53 Écoute, faudrait la voir, bien sûr.

10:54 - Vous connaissez cette personne ?

11:00 - Oui, je le connais, oui.

11:02 Voilà, Geoffrey...

11:04 - Froid.

11:05 - Geoffroy.

11:06 Geoffroy, déjà, je te remercie d'être venu là ce soir.

11:11 Depuis le premier jour que je t'ai vu à la banque, eh bien...

11:13 Depuis le premier jour que je t'ai vu à la banque, eh bien, tu m'as séduit.

11:20 Si je t'ai fait venir ce soir à l'émission,

11:23 c'était pour savoir si tu voulais me laisser la chance de te connaître.

11:28 - Qu'est-ce que vous décidez, Geoffroy ?

11:31 - Bah non.

11:32 - Vous laissez le rideau fermé ?

11:33 - Non.

11:34 - C'est professionnel ou...

11:35 - Bah, un peu, parce que aussi, j'ai mon ami.

11:37 - Ah !

11:38 - Alors, juste une question.

11:40 Aujourd'hui, avec les réseaux sociaux,

11:41 en fait, tout le monde sait à peu près la vie de tout le monde.

11:43 Est-ce que vous n'avez pas plus de mal, peut-être, à avoir des invités ?

11:47 - On n'a pas plus de mal du tout à avoir des invités,

11:50 mais on fait encore plus attention, évidemment, et voilà.

11:53 Alors après, vous l'avez remarqué,

11:55 le personnage B qui arrive et qui reçoit l'invitation,

11:58 qui reçoit ce qu'on a à lui dire,

11:59 il a toute liberté de dire "mais non, moi, j'ai pas envie", etc.

12:02 Donc là, on a moins de contrôle,

12:03 parce qu'on laisse la liberté aux gens de dire les choses.

12:05 C'est le A, surtout, c'est le premier qui vient dire une vérité.

12:08 On doit faire extrêmement attention, évidemment, à ce qu'il vient dire.

12:11 - Est-ce que vous avez apporté des modifications,

12:14 des aménagements à cette nouvelle salle Buddy Nelly pour C8,

12:17 pour refléter un peu la télévision d'aujourd'hui ?

12:19 - Même question que celle de Pascal tout à l'heure,

12:21 c'est-à-dire, est-ce qu'on voulait changer des choses ou pas ?

12:23 Est-ce qu'on se sentait bien, Pascal et moi, pendant ce retour ?

12:26 Le choix, ça a été de se dire...

12:27 Vous imaginez qu'on s'est posé des questions.

12:29 Il y a des gens qui nous ont dit "il faut enlever le rideau,

12:31 il faut enlever la musique, il faut des cordes totalement différents", etc.

12:34 On est restés exactement à l'identique

12:36 et c'est un choix qu'on a assumé de A à Z.

12:38 Cette émission, c'est un rituel, c'est une habitude,

12:41 c'est des codes visuels.

12:42 On a parlé de Rebecca Hampton, par exemple, qui est dans la loge,

12:44 mais Rebecca, qui nous a dit "oui" tout de suite,

12:46 dès qu'elle avait fini "Plus belle la vie",

12:48 elle a dit "je reviens dans l'émission", bien sûr.

12:50 C'était très important pour nous de la voir

12:52 et je pense que les gens ont besoin de cette petite madène de Proust

12:54 et de se retrouver avec les deux copains...

12:56 - Et comment il s'appelait ? - Sam.

12:58 - Sam ! Est-ce que Sam est de retour ?

13:00 Je me cherchais son prénom.

13:02 - Sam est de retour, Sam, S-A-M, est de retour.

13:05 - Mais le vrai Sam ?

13:06 - Mais c'est plus le vrai, c'est plus Sam.

13:08 - C'est quoi ? - C'est un abrador.

13:11 - Autre extrait.

13:13 À 28 ans, elle tombe amoureuse d'un garçon de 18 ans

13:16 et elle est venue le dire sans le tâto.

13:18 - La petite frisée.

13:19 - Votre histoire, elle nous a paru intéressante

13:21 à de nombreux points de vue,

13:22 mais notamment parce que ce garçon n'a que...

13:25 - 18 ans. - 18 ans.

13:27 Et vous, vous êtes un tout petit peu plus âgée.

13:29 - Oh, un tout petit peu, hein ?

13:30 - Pas beaucoup plus, non, sérieusement.

13:31 - Non, franchement, pas beaucoup plus.

13:33 J'ai 28 ans et demi. - D'accord.

13:35 - Alexandre, je vais vous demander de vous lever, s'il vous plaît,

13:38 de vous placer face à ce rideau.

13:40 Christelle est venue ce soir, vous l'avez bien compris,

13:44 pour vous demander de reprendre votre relation amoureuse avec elle.

13:49 Qu'est-ce que vous décidez ?

13:52 - Je vais la laisser fermer, mais je vais juste garder l'amitié.

13:55 Je peux pas aller plus loin.

13:57 - D'accord.

13:58 On vous remercie, en tout cas, d'avoir écouté ce qu'elle avait à vous dire.

14:01 - Voilà, courageuse, hein ?

14:03 - Vous avez vu beaucoup de rideaux fermés.

14:05 - Ah oui, c'est vrai, ça.

14:06 - Il y avait que des fermés.

14:07 Non, parce qu'en vrai, il y avait quoi ?

14:09 Un quart des rideaux qui restaient fermés, un cinquième.

14:11 - Bah oui, parce qu'on a envie... - Le rideau s'ouvrait.

14:13 - Que le rideau s'ouvre et qu'il se passe, voilà, une belle...

14:15 Que l'histoire se termine bien.

14:16 On a aussi un cousin.

14:18 On l'avait aussi vu de nombreuses trahisons familiales.

14:21 Comme ici, Ilan, qui s'est fait piquer sa copine.

14:23 - Ilan, il a essayé de coucher avec la copine de son cousin.

14:26 - Voilà, c'est ça.

14:27 Voilà, il est venu pour s'excuser.

14:28 - C'est une bonne mémoire.

14:29 - Voilà, bravo, bravo, bravo.

14:31 Voilà, il est venu pour s'excuser.

14:32 - Je peux dire un truc de 10 secondes ?

14:34 - Oui, dites.

14:35 - Là, ce week-end, je faisais des courses,

14:36 je sais, avec ma femme,

14:37 il y a un type qui est venu me voir, qui m'a dit

14:38 "Je suis le meilleur ami d'Ilan".

14:40 Je dis "C'est qui, Ilan ?"

14:41 "Le Ilan que vous aviez reçu il y a 20 ans".

14:43 - C'est génial.

14:44 - J'ai vu samedi.

14:45 - Ah, mais c'est énorme.

14:46 Bon, écoutez, on va revoir l'extrait.

14:47 - Tu es sortie avec Béverly.

14:49 Tu étais très amoureux d'elle.

14:51 Toi, tu venais me dire ça d'un côté.

14:53 Et elle, de son côté, elle venait me dire l'inverse.

14:56 Je voudrais que tu me pardonnes,

14:57 que tu m'excuses pour ce que je t'ai fait.

14:59 Je suis sortie avec Béverly.

15:01 - Béverly, vous en voulez, vous, à Ilan,

15:02 de s'en être mêlé à l'époque ?

15:04 - Et de l'avoir dit ?

15:06 - Sur le coup, bien sûr.

15:08 - Je pense que tu comprends quand même que j'ai fait ça.

15:10 - Mais bien sûr, de toute façon, si j'ai fait ça,

15:12 c'était logique qu'ils lui disent.

15:13 Et j'ai pas réfléchi.

15:15 - C'est mon cousin, il m'a amené dans le bon chemin, quoi.

15:18 - Non, t'es à déconner, ouais.

15:20 - J'ai pardonné à Béverly.

15:23 Elle a fait des efforts.

15:24 Si je pardonne à un, je pardonne à l'autre, quoi.

15:26 Je suis obligé.

15:27 - On adore quand le rideau s'ouvrit.

15:36 Aujourd'hui, effectivement, avec les réseaux sociaux,

15:38 quand cette Béverly, effectivement,

15:40 viendra sur le plateau, Béverly ou une autre,

15:42 pour dire ce qu'elle avait fait, ça risque, effectivement,

15:44 il faut les prévenir, peut-être les inviter,

15:46 que ça risque de réagir très fort derrière.

15:48 - Ils le savent.

15:49 Ça fait partie des choses qu'on leur a dit.

15:50 C'est-à-dire qu'à savoir qu'aujourd'hui,

15:52 le harcèlement sur les réseaux sociaux

15:53 et les commentaires qu'ils vont avoir derrière,

15:55 pour certains, peut être dur.

15:56 Voilà, c'est un choix et chacun est libre.

15:59 Mais on les a bien, bien, bien prévus.

16:00 - Ils sont briefés, quand même.

16:01 - Bien sûr.

16:02 - Isabelle ?

16:03 - Vous avez des nouvelles ?

16:04 - Non.

16:05 - Non, parce qu'il faut assurer le suivi aussi.

16:06 - Non, non, c'est que le Ilan que j'ai...

16:07 C'est même pas Ilan que j'ai vu, c'est son ami.

16:09 - C'est ça ?

16:10 - Oui, oui, oui.

16:11 Il va très bien.

16:12 Je crois qu'il est devenu rabbin.

16:13 - Ah bon ?

16:14 - Oui, oui.

16:15 - D'accord.

16:16 - Aujourd'hui, c'est Kipour, donc on va en parler.

16:17 Il est devenu rabbin, comme vous voyez.

16:18 - Bon, super.

16:19 Écoutez, beau parcours, très beau parcours.

16:21 Un dernier extrait, peut-être.

16:23 Allez, Steve Ward qui a...

16:25 - Greg.

16:26 - Oui, c'est ça.

16:27 - Je vais pas tout dire, mais vous connaissez tout ce parcours, c'est incroyable.

16:29 - Oui, oui.

16:30 - La direction.

16:31 Allez, Kip, effectivement, il y avait un crush, crush sur une passagère.

16:35 - Sur le siège 48A, un truc comme ça.

16:37 - Pas mal.

16:38 - Oui.

16:39 - On va vérifier.

16:40 - Je suis Steve Ward dans une compagnie arrière.

16:42 - Qui est-ce que vous êtes venu rencontrer ce soir avec une histoire bien étonnante et bien étrange ?

16:45 - Oui, c'est vrai que c'est étonnant.

16:47 Je suis venu rencontrer Martine, une passagère.

16:51 Je l'ai vue que le temps du vol.

16:53 - Mais alors, à chaque fois que vous passez devant elle, elle s'est un peu aperçue de votre jeu.

16:56 C'est un truc que quand même vous intéressait ?

16:58 - Ah, je pense, oui, parce qu'on s'est regardé à plusieurs reprises.

17:01 - Je connais pas du tout.

17:06 La personne me connaît, moi ?

17:12 - Oui.

17:13 - Ah bon ?

17:14 - Bonsoir.

17:15 - Bonsoir.

17:16 - Vous ne m'aviez pas reconnu ?

17:18 - Pas du tout.

17:19 - J'ai eu le coup de foudre.

17:22 - Vous ouvrez le rideau ?

17:24 - J'ouvre le rideau.

17:25 - Ah, merci.

17:26 - Mais alors, il s'est passé un truc ou pas ?

17:33 - Tu veux savoir ce qui s'est passé ?

17:34 - Bah oui, bah oui.

17:35 - Non, je crois qu'ils se sont serrés la main et puis ils ont fait un dîner.

17:38 Non, non, il y a eu un truc.

17:40 Mais je vous dis pas parce que Greg, que vous voyez là, le steward,

17:44 qui est toujours dans la même compagnie Ariel 20 ans plus tard,

17:46 sera un de nos invités à partir du moment où...

17:48 - Ah mince, mais quel dîner !

17:49 - Donc on saura tout sur Martine et sur lui, etc.

17:51 - Ah, il y a une suite.

17:52 C'est un bon petit dîner, ça.

17:53 - Non, il est marié, il a trois gosses.

17:55 - Mais pas avec Martine.

17:56 - Pas avec Martine.

17:57 - Ah, pas avec Martine, zut !

17:58 Mais bon, ça aurait pu.

17:59 Vous avez des belles histoires comme ça, Laurent.

18:00 - Ah, mais on a eu plein.

18:01 - Est-ce que vous en avez, des histoires, ou effectivement,

18:03 des histoires de couples qui sont toujours ensemble ?

18:05 - Mais bien sûr, on a des tas de couples qui se sont demandés en mariage sur le plateau,

18:08 qui se sont rencontrés sur le plateau,

18:10 et qui ont eu 3, 4 enfants qui sont toujours heureux.

18:13 - Sur le plateau.

18:14 - Voilà, enfants, voilà.

18:15 - C'est génial.

18:16 - Avec Pascal, avec moi.

18:17 - Avec Fred.

18:18 - Bien sûr qu'on a plein de couples qui se sont constitués chez nous.

18:21 - Et qui vous donnent des nouvelles.

18:22 - Bien sûr.

18:23 - Et vous en prenez, et donc, il y aura effectivement sur C8,

18:25 une émission consacrée à ce que sont-ils devenus, effectivement.

18:28 - Il y aura, dans chaque émission de Jeudi soir,

18:30 en dernier petit step de fin, un petit passage de fin,

18:34 il y aura un "Que sont-ils devenus ?"

18:36 Donc on fera 10 minutes de l'histoire, et on retrouvera en plateau la personne qui...

18:39 - Est-ce que c'est vrai que vous avez mis en boîte une cinquantaine d'histoires ?

18:41 - Exact.

18:42 - C'est génial.

18:43 - Vous êtes bien informé, Maxime.

18:44 - Oui, on est très bien informé.

18:46 On est très bien informé.

18:47 Les questions du PAF, vous savez, il y a des téléspectateurs

18:49 qui ont des questions à vous poser.

18:50 Laurent, alors, bon, on va impris de la question,

18:52 on n'a pas le temps de toutes les faire, on va impris de la question de Fred.

18:54 Vous avez produit la méthode Coé.

18:56 Est-ce que l'émission pouvait revenir ?

18:58 Point d'interrogation.

18:59 - Euh...

19:00 Si Coé voulait la faire, mais je pense qu'il la ferait sans nous,

19:03 il la ferait très bien sans nous, etc.

19:04 Oui, on a produit, on a amené Coé à TF1,

19:07 et là encore, TF1 n'était pas chaud, chaud, chaud au départ...

19:10 - Non, je vous confirme, mais moi, ça me reste inquiet.

19:12 - ...pour faire venir Coé le jeudi soir.

19:13 Donc on avait insisté un peu à l'époque, et voilà,

19:16 et on a fait très belles années avec Sébastien pour la méthode Coé.

19:19 Je ne sais pas si ça...

19:20 Il marche très bien à NRJ aujourd'hui, je ne suis pas sûr

19:22 qu'il ait envie de refaire de la télé, en fait, Sébastien, je ne sais pas.

19:24 - Il nous fait un peu sur NRJ12, hein, avec quelques inédits,

19:26 c'est donc qui arrive.

19:27 - Ouais, ouais, mais bon.

19:28 - Mais ça vous plairait de reproduire une émission ?

19:29 Parce que ça a été un carton énorme aussi, la méthode Coé.

19:32 - Ça, alors, la question est de savoir si ça me plairait

19:36 de reproduire cette émission-là.

19:37 Ça me plaît de produire, en général.

19:39 C'est mon vrai métier, en vérité, plus qu'animateur.

19:41 Donc j'adore produire et j'adore produire des talents.

19:43 Donc Coé a été un talent absolument incroyable à produire.

19:47 C'est un mec génial, quoi.

19:48 - Oui.

19:49 [Musique]

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