Webinaire de la communauté Expertises.Territoires Applisat
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00:00 C'est parti.
00:07 Bonjour à tous.
00:14 Bonjour à tous.
00:21 Bonjour à tous.
00:36 Bonjour à tous.
00:46 Bonjour à tous.
01:03 Bonjour à tous.
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01:38 Bonjour à tous.
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04:19 Bonjour à tous.
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10:59 Bonjour à tous.
11:19 Bonjour à tous.
11:39 Bonjour à tous.
11:59 Bonjour à tous.
12:19 Merci de votre écoute.
12:29 Merci beaucoup pour ce petit discours introductif sur le contexte d'ICU.
12:35 Est-ce qu'on a des questions qui arrivent dans le chat ? On peut prendre une ou deux minutes le temps qu'elles arrivent.
12:43 On peut prendre une ou deux minutes le temps qu'elles arrivent.
12:51 On peut prendre une ou deux minutes le temps qu'elles arrivent.
13:01 On a une première question pour toi Marine. Comment expliquer l'augmentation de température la nuit au niveau des étangs ?
13:11 C'est une très bonne question. A titre personnel, je ne pensais pas que la nuit au niveau des étangs il y avait une augmentation de la température.
13:21 C'est une très bonne question. A titre personnel, je ne pensais pas que la nuit au niveau des étangs il y avait une augmentation de la température.
13:31 Je préfère ne pas dire de bêtises. Je préfère vous dire que vous verrez la question à des experts du CEREMA.
13:41 L'eau a une propriété qui fait qu'elle se refroidit plus lentement la nuit. Elle paraît plus chaude la nuit que les températures avoisinantes.
13:52 Elle va se refroidir plus lentement, ce qui fait que les échanges de chaleur vont faire que ça va réchauffer très localement la température au-dessus de la surface en eau.
14:07 Est-ce que je prends ça pour une transition de présentation ?
14:12 Presque, parce qu'on a une autre question entre temps.
14:15 Est-ce qu'il existe des données sur l'augmentation des besoins énergétiques en France pour comparer avec la donnée au Québec ?
14:24 Oui, je pense qu'en effet que ça doit exister. C'était la donnée qui nous paraissait la plus récente.
14:34 Le Québec, les besoins énergétiques étaient sur la distribution de l'eau potable.
14:43 Mais oui, on pourra peut-être vous transmettre ça.
14:51 Je vais peut-être vous envoyer le projet LIFE Heat & Cool de la région sud, qui a pour but de développer des réseaux de chaleur et de froid,
15:06 et donc de faire des diagnostics qui vont dans ce sens-là.
15:09 Ça répondra peut-être partiellement à la question, mais j'en vois.
15:19 Du coup, Aurélien, j'ai ton feu vert pour me présenter ?
15:23 Bien sûr.
15:24 Moi, je vais présenter une des méthodes qui permet de cartographier les ICUs à partir de l'imagerie satellitaire,
15:32 donc c'est à partir de ce qu'on appelle l'infrarouge thermique.
15:35 Là, je vous ai mis pour illustrer, c'est une carte mondiale obtenue qui permet, en fait, c'est juste la température de surface.
15:42 On voit sans surprise que c'est dans le Sahara où il fait le plus chaud et au plus froid au niveau de la Sibérie.
15:50 Ce n'est pas du tout dans le contexte urbain, mais forcément, il y a toujours quelque chose qui ne va pas.
15:58 Pour faire la cartographie des ICUs, vous êtes pas sans savoir qu'il existe deux manières de faire.
16:04 Il y a une première méthode qui regroupe tout ce qui concerne la télédétection et ce que l'on appelle aussi une analyse simplifiée par classement géoclimatique.
16:14 Il y a cette cartographie des températures d'air, comme l'a dit Marine.
16:17 On a ces deux variables qui ont la même tendance dans le milieu urbain, c'est-à-dire la température de l'air et la température de surface.
16:25 Il existe des méthodes particulières pour faire des mesures de température d'air.
16:29 Il y a des mesures mobiles, des simulations en grande échelle, ou avec des réseaux de mesures fixes.
16:35 Nous, on ne va pas du tout traiter cette partie-là. On se concentre vraiment sur cette cartographie des ICUs,
16:39 que ce soit mon collègue Benjamin qui va présenter après moi, et moi.
16:44 De mon côté, je vais juste vraiment vous présenter tout ce qui est analyse pour évaluer les températures de surface.
16:50 Plus particulièrement, je n'aurai pas du tout le temps, parce que c'est une petite présentation de cinq minutes,
16:54 de rentrer dans le détail de comment fonctionne l'infrarouge thermique,
16:56 mais juste pour vous donner quelques billes, pour commencer déjà à savoir comment est-ce qu'on interprète une imagerie,
17:03 une image obtenue à partir d'infrarouge thermique.
17:06 Très succinctement, sans rentrer dans le détail, le rayonnement thermique, qu'est-ce que c'est ?
17:12 C'est le rayonnement qui est émis par un corps ou une surface qui va dépendre de sa propre température.
17:16 Ce n'est pas du tout les mêmes processus que lorsqu'on a un rayonnement solaire incident,
17:21 qui va être soit réfléchi, soit observé. Là, le rayonnement thermique, c'est vraiment le rayonnement émis par le corps.
17:26 C'est la mesure de ces rayonnements qui va permettre de remonter à l'information de la température de surface.
17:31 Maintenant, si on applique cette observation dans le cadre urbain,
17:36 on va avoir différentes représentations de la température de surface dans un milieu urbain.
17:43 Cela peut être soit pour décrire des ICUs, soit pour localiser les points chauds, les points froids.
17:49 Chacune de ces cartes comporte des approximations. Elles sont toutes différentes, à des échelles plus grandes.
17:54 Là, on est à 100 mètres ou 1 km de résolution. Là, on est plutôt à 10 mètres, et ainsi de suite.
17:59 Donc, chacune de ces représentations est correcte, sauf que chacune comporte des approximations.
18:04 Il faut bien comprendre l'origine de la donnée de température de surface que l'on a, pour bien comprendre, pour bien interpréter ces images.
18:12 Le but de ma petite présentation, c'est d'avoir déjà les premières billes pour être capable de répondre à des questions,
18:17 qui sont par exemple la source de la mesure, l'heure d'acquisition, et la dynamique de la météo, si c'est juste une acquisition ponctuelle.
18:24 Je ne vais pas rentrer dans le détail de la source de la mesure, mais un petit peu sur l'heure d'acquisition,
18:29 puisque je vais me focaliser de suite sur les mesures satellitaires.
18:32 Actuellement, il existe à peu près une dizaine de satellites qui observent dans l'infrarouge thermique,
18:37 ce qui permet de remonter à l'information de la température de surface.
18:41 La résolution spatiale peut varier de 5 km pour la résolution spatiale la plus faible,
18:48 jusqu'à 70 m pour la résolution la plus précise, donc les capteurs éco-stress à bord de l'ISS.
18:53 Et on a un temps de revisite qui varie entre 15 minutes, qui est journalier, voire deux fois par jour, et jusqu'à 15 jours.
19:00 Le problème actuellement, le problème.
19:02 Ce qui peut être interprété comme un problème, surtout dans l'étude du milieu urbain,
19:05 c'est que les satellites qui ont la plus haute résolution spatiale, typiquement Landsat, Astaire,
19:10 voire même éco-stress, ont un temps de revisite très faible et ont également une très faible couverture nocturne,
19:17 puisque pour nous, on va considérer que l'ICU, comme c'est la différence entre la température milieu urbain et la température rurale,
19:24 c'est là où l'ICU va être le plus marqué.
19:27 Et c'est pour ça qu'on va plutôt s'intéresser à des acquisitions nocturnes.
19:30 L'une des pistes de solutions envisagées pour résoudre ce problème de cohérence
19:35 entre la demande à haute résolution et la demande à haute résolution spatiale et la haute résolution temporelle,
19:42 c'est qu'il va y avoir le lancement de deux satellites,
19:45 et j'ai marqué trois, mais pour l'instant le troisième c'est un peu en suspens,
19:48 donc poursuivre deux satellites dans les dix prochaines années qui auront une résolution spatiale aux alentours de 50 mètres,
19:53 et avec une acquisition journalière de jour et de nuit.
19:58 Maintenant, une fois qu'on voit qu'on a ces capteurs satellitaires,
20:03 forcément en cherchant à remonter à l'information de la température de surface,
20:07 on va intégrer des facteurs qui vont influencer la température de surface.
20:12 On a des facteurs intrasecs du matériau,
20:15 c'est-à-dire qu'un matériau, quel qu'il soit, va être décrit par trois facteurs,
20:20 ce n'est pas le bon terme,
20:22 qui sont l'albédo, l'émissivité et l'inertie thermique.
20:24 Je ne peux pas rentrer dans le détail, si vous avez des questions n'hésitez pas.
20:27 On a également des facteurs externes, par exemple la topographie,
20:30 ou ce que j'appelle la rugosité, c'est-à-dire typiquement ici,
20:33 dans le cadre d'une urbaine, la morphologie urbaine.
20:37 On a également la dynamique des nuages.
20:39 Premièrement, l'infrarouge thermique n'est pas transparent aux nuages,
20:44 donc ça ne traverse pas les nuages,
20:45 mais également si vous avez une surface qui a été sous couvert nuageuse,
20:49 sa température va apparaître un peu inférieure.
20:53 On a également l'humidité de surface.
20:56 Une surface qui est un peu plus humide va apparaître plus froide
20:59 qu'une surface avoisinante qui est plus sèche.
21:01 En sachant que comme on fait des observations satellitaires
21:04 à une résolution spatiale variant de 70 m à 5 km,
21:06 ça implique forcément que la température de surface que l'on va estimer
21:09 résulte d'un mélange des propriétés de ces différents matériaux présents dans le pixel,
21:14 mais également l'influence des facteurs externes et de l'heure d'acquisition.
21:19 On n'observera pas tout à fait la même chose si c'est une acquisition de jour ou une acquisition de nuit.
21:24 Si je reprends ces cartes-là que je vous ai présentées au début de la présentation,
21:30 je vous ai parlé très rapidement qu'on a différentes sources de la mesure.
21:33 Il faut savoir par exemple ici, est-ce que la source de mesure est satellitaire,
21:36 est-ce que c'est de l'aéroporté, ou est-ce que c'est de l'institut,
21:40 ou plutôt par des drones.
21:42 L'heure d'acquisition, il faut savoir si c'est une heure d'acquisition,
21:45 si la carte a plutôt les images acquises de jour ou de nuit,
21:49 parce qu'on n'observera pas tout à fait les mêmes phénomènes.
21:51 Dans un cas, ce sera plutôt un ICU, et dans l'autre cas, plutôt des points chauds.
21:55 La dynamique de la météo, comme je vous l'ai dit, il faut prendre en compte
21:58 si on a une diminution ou une augmentation temporaire de la température de surface,
22:01 parce qu'il y a eu une couverture nuageuse pendant quelques temps.
22:06 Également, les différences que l'on voit en température sur une carte
22:10 peuvent très bien, très facilement s'expliquer,
22:12 tout simplement parce qu'on a des matériaux en surface, en toiture,
22:15 qui vont être différents du fait qu'on va avoir une différence d'albédo,
22:19 d'émissivité, voire même d'inertie thermique.
22:23 Pour finir, j'ai volontairement été un petit peu provocatrice avec cette question,
22:27 à savoir est-ce que l'infrarouge thermique peut apporter quelque chose
22:31 à l'étude de la cartographie de l'ICU ? Bien sûr, mais il faut faire attention
22:35 à l'heure d'acquisition des images, parce qu'on ne va pas parler tout à fait
22:38 de la même chose, et surtout que c'est une donnée qui est très intéressante,
22:41 extrêmement puissante, mais qui va gagner toute sa légimité,
22:44 couplée avec d'autres images acquises dans d'autres longueurs d'onde
22:47 ou d'autres données qui peuvent provenir d'autres sources.
22:51 Et c'est tout pour moi, je vous remercie de votre attention.
22:55 On prend à nouveau quelques secondes pour vous laisser poser vos questions,
23:03 si vous voulez.
23:05 Présentations qui vont sur son tour d'une autre méthode
23:13 pour faire du pré-diagnostic de l'îlot chère urbain,
23:17 puis un retour d'expérience, comme on vous le disait au début.
23:21 Si, Benjamin, tu veux partager ton écran, peut-être ?
23:27 Oui, ça marche.
23:29 Donc, j'espère que vous voyez bien.
23:34 Oui, super. On prend juste une petite question,
23:37 et après tu pourras te lancer. Pouvez-vous réexpliquer
23:40 pourquoi les mesures de nuit sont plus pertinentes, s'il vous plaît ?
23:43 Alors, comme je le disais, ce que vais souligner Marine,
23:47 c'est que le phénomène d'ICU, l'ICU est vraiment un phénomène
23:50 qui est principalement nocturne. Ce qui fait que si on veut avoir
23:53 une information sur ce phénomène-là, il vaut mieux privilégier
23:57 des observations faites durant la nuit.
24:00 Si on fait des observations durant le jour, on peut avoir d'autres phénomènes
24:03 qui vont se mettre en place, typiquement l'ensoleillement,
24:06 et on va peut-être plutôt regarder des points chauds,
24:09 mais vraiment les phénomènes associés à la surchauffe urbaine.
24:12 Quelles sont les autres sources avec lesquelles coupler
24:18 les images infrarouges thermiques ?
24:21 D'autres types de données, des mesures de température in situ,
24:25 on peut les coupler avec la méthode que va vous présenter Benjamin
24:29 en suivant.
24:32 C'est vraiment...
24:35 Plus de données vous pouvez avoir différentes,
24:39 ça permettra de mieux comprendre les processus physiques
24:42 qui sont à l'origine du signal de la température que vous observez.
24:45 Merci pour vos petites questions.
24:51 Benjamin, c'est à toi.
24:54 Bonjour à toutes et à tous. Benjamin Pixilini, je suis responsable
24:57 d'études d'observation satellitaire au sein du pôle satellite du CEREMA.
25:01 Je vais vous présenter une autre méthode de diagnostic
25:06 de ce phénomène d'ICU,
25:09 qui se base sur ce qu'on appelle les local climate zones,
25:13 qui sont en fait une des méthodes
25:19 qu'on va ranger dans ce que parlait Théodonina tout à l'heure,
25:22 des classifications géoclimatiques.
25:25 Là, on n'est plus vraiment sur une mesure physique du phénomène,
25:30 là on va venir classifier le territoire en fonction de sa typographie morphologique.
25:37 Les LCZ, c'est une méthode qui a été développée par deux chercheurs canadiens en 2012,
25:46 Stewart et Hock,
25:49 qui ont proposé une classification en 17 classes de LCZ,
25:55 donc 10 classes qu'on considère bâties et 7 classes non bâties ou naturelles.
26:02 Ces 17 classes vont se distinguer en fonction à la fois de la morphologie urbaine,
26:10 la hauteur du bâti, l'espacement des bâtiments,
26:17 ce qu'on appelle le rapport d'aspect,
26:20 aussi à la fois par des paramètres liés à l'occupation du sol,
26:25 donc le taux de surface bâtie, le taux de surface imperméable,
26:28 le taux de surface perméable, etc.
26:31 Et un dernier groupe d'indicateurs qui sont les propriétés thermophysiques des matériaux,
26:38 où on va pouvoir retrouver l'albédo et par exemple les flux de chaleur anthropique.
26:45 Donc ça c'est la méthode de base de Stewart et Hock avec 10 indicateurs
26:51 qui permettent par croisement de classer dans les 17 classes possibles.
26:58 Et donc nous au CEREMA on a essayé d'adapter cette méthode
27:04 pour essayer d'utiliser uniquement l'imagerie satellite dans l'optique
27:08 que cette méthode puisse être réplicable peu importe où on se trouve sur le globe
27:14 et avec des données facilement mobilisables, gratuites si possible.
27:21 Cette méthode simplifiée aujourd'hui fait appel à trois principales données,
27:29 une donnée de bâtis 3D qui va nous permettre de caractériser la morphologie du territoire.
27:37 Bâtis 3D c'est une information avec la hauteur de chaque bâtiment.
27:42 Ensuite on va avoir une donnée d'occupation du sol,
27:46 comme son nom l'indique ça va permettre de calculer les indicateurs liés à l'occupation du sol.
27:52 Et une donnée qu'on appelle segmentation morphologique,
27:56 ça va être nos différents îlots d'études dans lesquels vont être calculés ces indicateurs
28:01 et dans lesquels vont être attribués les classes de LCZ.
28:06 Aujourd'hui on a plus que 8 indicateurs par rapport à ceux qu'avait défini Steve Artheok en 2012,
28:15 certains qui correspondent à d'autres qu'on a ajoutés pour venir enrichir notre méthode.
28:22 Et donc derrière une fois que tous ces indicateurs sont calculés,
28:26 on a un arbre de décision qui permet d'aboutir à la classification des LCZ.
28:34 Un petit exemple sur Libourne qui sera notre retour d'expérience juste après.
28:44 On part d'une image satellite, là on a deux possibilités,
28:49 soit on va utiliser de l'imagerie optique très haute résolution,
28:56 soit on va avoir de l'imagerie spot 6 qui a 1m50 de résolution spatiale,
29:01 donc la taille du pixel est 1m50,
29:04 soit de l'imagerie pléiade à 50cm.
29:08 Donc de cette imagerie satellite on va venir produire une cartographie d'occupation du sol
29:15 de laquelle il est possible de dériver une cartographie de la hauteur de végétation
29:21 qui nous est demandé certaines fois par les collectivités quand on propose ce genre d'études.
29:29 Ensuite on a la donnée de segmentation morphologique qui peut avoir différentes origines.
29:35 Pour cet exemple là c'est une segmentation morphologique qu'on a faite à la main.
29:40 La définition de cette segmentation morphologique c'est qu'il faut que l'îlot qu'on étudie,
29:46 donc déjà il est une taille limite qui est donnée par la partie Wartheog
29:54 de 200 à 300 mètres de rayon minimum.
29:57 Et surtout l'intérieur de cet îlot il faut qu'il soit homogène en termes de typomorphologie du territoire.
30:05 En gros on ne va pas aller mélanger une zone industrielle avec une zone agricole juste derrière,
30:11 on va séparer les deux.
30:13 Ensuite on va venir croiser les données d'entrée,
30:18 donc segmentation morphologique, cartographie d'occupation du sol et le bâti 3D.
30:24 Derrière on va calculer les différents indicateurs,
30:28 là j'en ai mis deux exemples avec le taux d'imperméabilité et le taux de végétation pour chaque îlot.
30:35 Et derrière on va par croisement de ces différents indicateurs,
30:39 on va aboutir à la cartographie des L6Z avec les typologies de classes associées.
30:49 Voilà un peu ce qu'on a produit pour l'instant avec cette méthode là au sein du CRMA.
30:58 On a des territoires d'études qui vont de la commune,
31:05 le territoire le plus petit qu'on ait fait pour l'instant c'est Libourne,
31:09 jusqu'à de grandes métropoles telles que Toulouse, Bordeaux et Lille.
31:14 Après vous voyez qu'il y a aussi une production qui a été faite sur l'entièreté de la région Occitanie,
31:21 mais là juste pour information c'était dans le cadre du développement de la méthode
31:26 pour s'assurer que nos outils étaient robustes.
31:29 Donc cette donnée existe mais elle n'est pas vraiment expertisée.
31:33 Ensuite sur les quelques études qui sont aujourd'hui terminées,
31:42 voilà le résultat qu'on obtient.
31:46 Sachant que nous ce qui nous intéresse ça va être les typomorphologies
31:55 les plus sensibles à ce phénomène de l'ICU
31:59 qui vont correspondre généralement aux cinq premières classes de L6Z,
32:03 donc à L6Z1 à L6Z5,
32:05 donc tous les ensembles compacts que ce soit de tours, d'immeubles ou de maisons
32:10 et les ensembles de tours et d'immeubles qui sont plus ou moins espacés.
32:14 Voilà comment analyser un petit peu cette carte.
32:19 En gros c'est plus on va avoir regroupement de ces typomorphologies
32:24 sensibles au phénomène d'ICU sur un secteur,
32:28 plus ce secteur va être potentiellement sensible au phénomène
32:33 du fait de la morphologie et de l'occupation du sol associée.
32:39 Donc notre exemple sur l'agglomération de Rodèze
32:44 où là on voit bien que le secteur le plus sensible à ce phénomène
32:49 c'est le centre-ville de Rodèze
32:53 avec majoritairement des ensembles compacts d'immeubles.
32:59 Ensuite un autre exemple sur Beauvais.
33:06 Autant sur les deux premières méthodes on avait une segmentation morphologique
33:10 qui était faite à la main, pour l'exemple de Beauvais on a utilisé
33:14 une géométrie qui existait déjà qui est la géométrie Urban Atlas
33:20 qui est une donnée du service européen Copernicus.
33:23 Je ne vais pas rentrer dans le détail, ce n'est pas forcément le sujet non plus.
33:28 Déjà ce qu'on peut voir par rapport aux précédentes cartographies
33:33 c'est que l'Urban Atlas fait bien ressortir les routes
33:37 donc c'est pour ça qu'on a l'impression qu'il y a beaucoup de polygones noirs en sol imperméable
33:41 c'est juste que cette donnée-là délimite chaque route.
33:48 Donc là pareil, on peut potentiellement s'y attendre
33:53 c'est vraiment le centre-ville de Beauvais qui va être le plus sensible.
33:58 Et un dernier exemple sur trois communes dans l'Inde,
34:03 Bourg-en-Bresse, Saint-Denis-les-Bourgs et Péronnasse.
34:05 Alors ici ce qu'on voit c'est que le secteur le plus sensible au phénomène
34:13 ça reste le centre historique de Bourg-en-Bresse.
34:19 Ensuite ce qu'on propose aussi dans notre méthode
34:25 c'est d'aller plus loin que cette cartographie des LCD
34:30 on va venir produire un indicateur de vulnérabilité socio-économique
34:35 donc là pour le coup on n'est plus sur des données issues du satellite
34:39 on est sur des données INSEE liées aux populations et aux ménages.
34:45 Donc là ce qu'on étudie c'est la vulnérabilité socio-économique
34:49 qui se définit par les personnes les plus vulnérables
34:57 au phénomène de surchauffe urbaine au sens large
35:01 mais du coup au phénomène d'ICU aussi
35:04 qui regroupe d'un côté la vulnérabilité sanitaire avec les enfants de moins de 5 ans
35:10 et les personnes de plus de 65 ans.
35:12 Alors là petite subtilité sur les personnes âgées de plus de 65 ans
35:17 dans la littérature scientifique on parle plutôt de 75 ans
35:21 mais malheureusement les données INSEE sont faites
35:25 de sorte qu'on ne puisse pas faire cette distinction
35:29 plus ou moins 75 ans.
35:30 Donc c'est pour ça qu'on a pris un peu plus large avec les personnes de plus de 65 ans.
35:35 Et ensuite on va avoir aussi un autre aspect lié plutôt social
35:43 qui serait ce qu'on appelle les ménages pauvres au sens de l'INSEE.
35:47 Donc on a pris ces ménages pauvres dans le sens où en fait
35:52 c'est des personnes qui vont être facilement vulnérables à ce phénomène
35:59 puisqu'elles ne vont pas forcément avoir les moyens d'habiter
36:05 dans des logements qui sont bien isolés
36:09 dans lesquels il peut y avoir de la climatisation
36:13 ou des logements qui n'ont pas les moyens justement de faire ces travaux-là.
36:19 Et à côté de ça des personnes aussi qui n'ont pas les ressources nécessaires
36:25 pour aller on va dire prendre l'air à la campagne, à la montagne
36:34 ou à la mer justement pendant ces périodes de canicule.
36:37 Donc ils vont rester dans des secteurs qui vont être sensibles à l'ICU.
36:43 Et donc du coup le croisement de ces deux cartes
36:47 ça nous permet de faire ressortir facilement les îlots
36:51 qui vont être les plus à risque en période de canicule, de forte chaleur.
36:55 Donc à la fois des typomorphologies urbaines qui vont être sensibles au phénomène d'ICU
37:01 et à la fois des îlots qui regroupent une grande part de populations vulnérables.
37:07 Et ensuite pour finir on peut faire le même exercice
37:12 sur ce qu'on appelle les lieux sensibles.
37:14 Donc c'est des lieux, des établissements qui vont accueillir justement
37:18 ce public qui peut être potentiellement vulnérable aux fortes chaleurs.
37:22 Donc ça va être tout ce qui regroupe les crèches, les écoles primaires,
37:27 les hôpitaux, les EHPAD.
37:29 Donc là la petite difficulté c'est qu'il n'y a pas forcément de base de données nationale
37:34 qui est parfaitement formatée.
37:36 Donc c'est généralement des données qui nous sont fournies par les collectivités
37:39 qui connaissent très bien leur territoire.
37:42 Et donc là pareil on va croiser cette donnée de vulnérabilité
37:47 avec la carte TLCZ pour vraiment mettre en évidence
37:51 les lieux les plus vulnérables en cas de forte chaleur.
37:55 Donc voilà ce que je peux dire sur cette méthode LCZ.
38:00 Je ne sais pas s'il y a eu des questions.
38:03 Merci Benjamin.
38:04 Si tu veux enchaîner directement sur le retour d'expérience,
38:06 on prendra les questions sur les deux.
38:08 Ça en prendra un petit peu moins de temps de transition.
38:10 Oui ça marche.
38:11 Donc comme je disais un petit retour d'expérience sur la ville de Libourne.
38:15 Donc après vous avez déjà vu sur la précédente présentation
38:20 les cartes qui ont été produites sur cette thématique là.
38:24 Mais pour remettre dans le contexte,
38:27 quand on propose des diagnostics de ce phénomène là,
38:33 on propose rarement juste cette partie diagnostique de l'ICU.
38:38 On va aller plus loin que ça.
38:40 On va étudier d'autres thématiques, voir derrière aller plus loin
38:48 et proposer des solutions d'adaptation au changement climatique.
38:51 C'est le cas justement sur Libourne.
38:55 Donc sur ce contexte, forcément, Libourne nous a sollicité dans un sens
39:04 où il y a une nécessaire anticipation des villes face au changement climatique.
39:08 Là je ne vous apprends rien avec l'augmentation des températures
39:11 et de la fréquence et l'intensité des phénomènes de canicule.
39:16 Mais pas que, parce que ça peut concerner aussi la sécheresse les plus intense.
39:19 Pour cette commune, il y avait aussi une attente citoyenne
39:24 qui était très forte en termes de revégétalisation et renaturation du cœur urbain,
39:29 du centre-ville de Libourne.
39:31 Et aussi des objectifs de mandat des élus,
39:36 avec la mise en place d'îlots de fraîcheur et de petits parcs dans les quartiers.
39:42 Avec un plan aussi de végétalisation de la ville,
39:46 avec un objectif de plus de 3000 arbres plantés.
39:50 Et aussi la mise en place de nouveaux règlements d'urbanisme
39:57 pour limiter l'imperméabilisation des sols.
40:00 Et dans l'étude qu'on a proposée à la collectivité,
40:09 elle s'articulait autour de sept volets,
40:11 donc cinq volets thématiques et deux volets méthodologiques.
40:15 Un premier volet cartographie de l'ICU,
40:18 donc là pour le coup on est vraiment sur la méthode LCZ.
40:23 Ensuite un deuxième volet où on va plutôt s'intéresser à l'aspect biodiversité,
40:31 donc avec la cartographie de la Trente-Vertée-Bleue.
40:34 Ensuite, élaborer une stratégie de désimperméabilisation des sols,
40:40 suivie d'une stratégie de renaturation.
40:44 Ensuite une déclinaison locale de l'ulti-saison,
40:49 dont je vais revenir un petit peu après.
40:51 Et ensuite les deux derniers volets qui sont un peu plus transversaux,
40:59 liés à la communication et à la sensibilisation,
41:03 à la fois des élus et des habitants de la commune.
41:07 Et un dernier volet sur l'accompagnement sur un site démonstrateur,
41:12 dans le cas de Libourne c'était la renaturation d'une courte école.
41:17 Vous avez en bas les chiffres pour information du coût total de cette étude.
41:24 Sur l'aspect diagnostique de l'ICU, on a utilisé la méthode des LCZ.
41:32 On est parti sur une image satellite SPOT6 du 29 août 2019,
41:37 avec une segmentation morphologique qui a été faite à la main par un opérateur.
41:44 Le résultat attendu c'était une hiérarchisation des quartiers sur lesquels agir en termes d'enjeux thermiques,
41:52 voir lesquels étaient les plus sensibles.
41:56 Il y avait aussi ce croisement avec les données sur les populations vulnérables.
42:03 Derrière, une fois qu'on a ces données, il y a un plan d'action opérationnel qui est décidé,
42:13 et à la fin une prise en compte de tout ceci pour l'intégrer dans le PLUI.
42:23 Les cartes vous les avez déjà vues avec l'exemple des indicateurs et la carte finale qu'on peut obtenir derrière.
42:35 A la fois des LCZ et de la vulnérabilité socio-économique.
42:39 Ensuite, le deuxième volet c'était lié à la biodiversité et transverte et bleu.
42:47 En partant d'une cartographie d'occupation du sol et d'un croisement pour faire ressortir le nombre d'arbres par maille,
42:59 ça nous permet d'avoir une carte comme celle-ci sur les continuités écologiques et les réservoirs de biodiversité.
43:09 Après, je vois l'heure passée, donc je ne vais pas rentrer dans le détail de tous les volets.
43:17 Mais voilà un autre exemple sur le volet des imperméabilisations des sols.
43:23 La stratégie de renaturation, qui pour faire simple se traduit par planter des arbres.
43:31 Comme on avait vu, l'objectif de mandat de plus de 3000 arbres sur la commune.
43:37 Un des effets qu'ils ont, c'est qu'ils luttent contre ce phénomène d'ICU, en apportant à la fois de la fraîcheur et de l'ombrage.
43:51 Ensuite, une stratégie de renaturation, justement là où il y a des enjeux qui peuvent être liés à l'ICU.
44:02 Au manque de zones de verdure, sur l'aspect infiltrabilité des eaux pluviales aussi.
44:12 Et forcément des enjeux liés à la biodiversité.
44:17 Ensuite, sur l'outil Sésame, qui est un outil développé au Céréma,
44:25 qui permet de choisir les espèces arborées en fonction des services écosystémiques qu'on veut apporter.
44:35 Que ce soit la régulation de l'ICU, un support de biodiversité,
44:44 mais aussi en tenant compte des contraintes liées à ces espèces.
44:49 Le risque allergique et le fait qu'il peut y avoir des fruits toxiques ingérés par des enfants.
44:56 Ou des arbres aussi, qui peuvent être, une fois bien adultes, de très grande envergure.
45:03 Une fois qu'on a toutes ces données produites,
45:09 on peut faire des échanges avec les élus et les techniciens des collectivités.
45:21 On va discuter et focaliser sur certains quartiers ou certaines zones.
45:30 Avec un état des lieux avant, on réfléchit à comment améliorer ça pour prendre en compte tout ce qui a été vu avant
45:39 sur la diminution du phénomène d'ICU, la revégétalisation, la désimperméabilisation.
45:45 Derrière, on a des sortes de fiches actions pour mener à bien ce projet.
45:52 Pour finir, un exemple de deux sites démonstrateurs.
45:56 La place Joffre, au centre de Libourne, qui était un des îlots les plus sensibles en termes d'ICU.
46:08 Avec un fort potentiel de désimperméabilisation, vu qu'on est à 38% de surface potentiellement désimperméable.
46:16 Avec un passage de 32 arbres déjà existants à au futur 83 arbres.
46:25 Plus 14 000 plantes basses qui seront plantées, une fontaine à eau, de l'éclairage adapté à la biodiversité, etc.
46:32 Et là, pareil, sur une cour d'école qui est très imperméabilisée, quasiment entièrement goudronnée.
46:39 C'est comment désimperméabiliser, comment apporter la nature, la biodiversité pour la rendre un peu plus vivable en période de forte chaleur.
46:51 Il y a d'autres actions qui peuvent aussi être menées.
46:58 Ce n'était pas forcément le cas sur Libourne, mais dans d'autres études, on a eu ce cas-là.
47:05 Sur le recensement des friches et des dents creuses et l'intégration de multifonctionnalité des sols dans les documents d'urbanisme type PLU.
47:15 Voilà sur ce petit retour d'expérience.
47:20 Merci beaucoup Benjamin pour ce cas d'application très concret.
47:24 Je prends deux secondes pour vous passer un petit message avant que l'heure soit trop dépassée.
47:29 Ensuite, on pourra échanger si il y en a qui veulent rester un peu plus longtemps.
47:32 Si tu veux me laisser le partage d'écran deux secondes Benjamin.
47:35 Oui, pardon.
47:36 Je vais vous parler d'un petit sondage qu'on a mis en ligne sur la communauté,
47:41 avec pour objectif d'avoir votre avis sur une question sur le futur de la communauté.
47:46 Le petit sondage est là.
47:48 L'idée est simple, quand je dis "on", je parle CRMA, IGN, CNES.
47:55 Ce sont pas du tout les seuls détenteurs de connaissances techniques, d'idées de projets innovateurs et porteurs sur le sujet des applications satellitaires pour les services publics.
48:05 Il y a aussi tout un écosystème de startups et d'industriel et potentiellement de scopes aussi, qui existe avec de l'expertise.
48:15 Il y a beaucoup d'autres communautés qui ont laissé l'accès à ces privés, parce qu'ils sont porteurs de connaissances et d'informations importantes.
48:24 L'idée n'est pas de laisser les privés pouvoir faire de la pub sur cette communauté.
48:29 On pourra rédiger avec ceux qui sont intéressés, et nous on est intéressés de co-construire potentiellement une charte d'utilisation pour encadrer l'arrivée des privés.
48:39 Tout ça pour vous dire qu'on a besoin de votre avis, si vous pensez que c'est une bonne idée ou pas.
48:44 N'hésitez pas à vous connecter et à répondre à ce sondage.
48:47 Si la majorité est pour, on avancera et on vous proposera de co-construire des règles d'utilisation pour l'arrivée des privés,
48:55 qui pourront peut-être aussi dynamiser notre écosystème.
48:59 Voilà pour ce petit message, revenons sur les questions sur les deux présentations à la suite de Benjamin.
49:06 Il y avait une première question qui revenait sur la présence de données issues de satellites pour le suivi en infrarouge thermique,
49:16 auxquelles Théodolina a répondu dans le chat.
49:20 Ensuite, on a une première question, est-ce qu'on étudie aussi le phénomène dans les zones rurales pour comparer les grands espaces agricoles monoculturels
49:29 et les espaces plus diversifiés comme l'agroforesterie ?
49:33 Avec la méthode de LCCZ, pas vraiment, parce que ce qu'on cherche c'est vraiment les morphotypes urbains les plus sensibles,
49:43 donc les zones avec du bâti haut et dense.
49:48 Après, en soi, la carte permet de classer ces différentes zones en milieu rural et agricole,
49:58 mais quand on fait l'analyse, ce ne sont pas les zones qui vont nous intéresser en priorité,
50:06 parce qu'on sait qu'il n'y a pas d'enjeu ICU là-dessus.
50:10 Si Théodolina, tu veux compléter rapidement la question qu'il y avait au-dessus, avant de peut-être avoir de nouvelles questions,
50:20 sur l'accès aux données, qu'est-ce qui est payant, qu'est-ce qui est gratuit ?
50:26 Comme je le disais, la plupart des images provenant de différents capteurs les plus utilisés pour l'étude de l'ICU,
50:38 sont gratuites, sont disponibles, sans aucune difficulté.
50:45 Pour l'instant, il n'y a pas d'image privée et payante.
50:53 Ce qui peut changer dans les années à venir, car il y a pas mal de missions qui ont été lancées par des privés.
51:00 Est-ce que tu peux nous en dire plus sur les premières comparaisons entre des classes LCZ et des suivis de température de surface ?
51:09 Justement, j'avais répondu très rapidement à la personne qui avait posé la question.
51:14 C'est un travail qu'on a commencé justement avec Benjamin, pour voir un petit peu.
51:20 Il y a des endroits où ça va bien, et des endroits où ça ne va pas très bien.
51:24 Il y a une première comparaison qui a été faite très rapidement, et on va reprendre ça à tête reposée.
51:31 Mais Vincent, je t'envoie un message, si tu veux travailler avec nous, on veut bien aussi ton expertise.
51:40 Je ne sais pas d'ailleurs s'il est toujours là ou pas.
51:43 Je ne sais pas, on a un petit peu débordé, pas tant que ça, mais on a un petit peu débordé.
51:47 Merci pour ces échéances.
51:50 Pourquoi il n'existe pas de résolution spatiale plus fine pour l'infrarouge thermique satellite ? Est-ce une limite technologique ?
51:58 Oui, il y a ce côté là un petit peu où il faut que les capteurs soient plus gros, si on veut avoir une résolution plus fine.
52:08 Mais c'est des choses qui commencent à être, comment dire, à changer.
52:14 On commence à avoir maintenant à 50 mètres de résolution, ce qui est déjà très bien.
52:18 Et il y a ce problème aussi d'avoir une meilleure, bonne résolution, en sachant que plus on va augmenter dans la résolution,
52:24 plus on va observer des choses qui seront difficilement interprétables par derrière,
52:28 parce que ça va sous-entendre aussi de bien connaître la physique du signal.
52:33 Oui, on a un feu vert pour Vincent, c'est une bonne chose.
52:41 Avant de terminer le webinaire, je vous passe à nouveau un petit message sur nos futures communications pour les futurs webinaires mensuels.
52:51 On ne va pas pouvoir continuer à inonder des mailing lists tous les mois,
52:56 donc on vous invite à vous mettre sur la communauté où directement les webinaires sont annoncés.
53:03 Donc si vous voulez la suivre, même qu'une fois par semaine, allez voir ce qui se passe.
53:07 Pour avoir les infos sur les futurs webinaires, ça nous évite de devoir envoyer des mails à tout le monde.
53:12 On compte sur vous pour vous mettre sur la communauté. Merci beaucoup.
53:17 Il y a une petite question sur les supports de présentation.
53:21 Ok.
53:23 Je pense qu'ils ont pu diffuser en même temps que le replay.
53:27 Les présentations seront mises dans la communauté Expertise Sanitoire en même temps que le replay.
53:36 C'est pour fortement vous inciter à vous inscrire à la communauté.
53:41 On ne le cache plus.
53:43 Non, on assume.
53:46 Il y a encore une question.
53:48 Si la solution est de revégétaliser les villes, est-ce que c'est nécessaire d'avoir une meilleure résolution pour raffiner les zones prioritaires ?
53:57 Le problème, c'est que revégétaliser les villes est une des solutions.
54:04 Comme pour toute modification que l'on va entraîner, il y a des côtés positifs et des côtés négatifs.
54:10 Pas tout n'est positif à revégétaliser une ville.
54:13 Benjamin a présenté très rapidement les solutions.
54:16 L'intérêt du spatial, c'est de pouvoir faire ça aussi dans d'autres villes qu'en Europe.
54:20 Il faut savoir que dans certaines villes, revégétaliser ne sert à rien parce qu'il fait tellement humide que ça va en plus exacerber l'humidité
54:27 et générer un inconfort thermique extrêmement fort.
54:31 C'est pour ça qu'augmenter la résolution permet aussi de mieux comprendre les autres pistes.
54:37 Il ne faut pas regarder la revégétalisation comme étant la seule solution pour diminuer le phénomène d'ICO.
54:46 Je ne sais pas si c'est très clair.
54:49 Je pense que oui, parce que personne ne réagit.
54:56 Ici, il y a une réaction dans le chat.
54:58 C'est bon.
54:59 C'est bon.
55:00 C'est bon.
55:01 Oui, bonjour, c'est parfait, c'est très clair.
55:03 Merci beaucoup Théo de Lille.
55:04 Super, merci à tous et on vous dit au mois prochain.
55:08 Merci.
55:09 Merci beaucoup.
55:10 Merci, au revoir.