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00:00 [Silence]
00:11 Alors, si c'est tout bon pour vous, je vous propose de commencer.
00:18 Bienvenue pour ce nouveau webinaire de la Réunion française.
00:21 [Inaudible]
00:23 Oui.
00:23 [Inaudible]
00:24 Non, ça va être bon.
00:25 [Inaudible]
00:27 Bonjour.
00:28 [Silence]
00:31 C'est bon ?
00:32 Est-ce que vous m'entendez bien ?
00:34 Oui.
00:35 [Silence]
00:41 Donc, bienvenue pour ce nouveau webinaire de l'Université du Satellitaire d'Expertise Territoire.
00:47 Donc, aujourd'hui, on a le plaisir d'accueillir Data Terra pour une présentation.
00:52 Donc, je vous laisse la parole directement.
00:56 Ok, très bien.
01:00 Moi, je suis Isabelle Biagiotti.
01:02 Je m'occupe spécifiquement de la médiation scientifique pour le pôle TEA,
01:06 le pôle surface continentale de l'IR Data Terra.
01:10 Il y a aussi de l'animation régionale thématique, les ART Data Terra.
01:17 Et je suis accompagnée de Frédéric Huynes, qui est le directeur de l'IR Data Terra.
01:21 Donc, il va commencer cette présentation.
01:25 Donc, bonjour à toutes et à tous.
01:27 Et merci beaucoup pour cette invitation et l'opportunité de partager ce qu'est l'infrastructure Data Terra,
01:34 plutôt dans le contexte des problématiques territoriales.
01:41 Alors, cette première présentation a plutôt vocation à essayer de positionner la place des données
01:52 et de l'expertise scientifique dans un contexte de politique publique.
01:56 Et donc, on constate qu'on est confronté à des enjeux qui sont associés à l'impact du changement climatique,
02:04 mais aussi à l'extinction de la biodiversité, ou en tout cas,
02:08 il faut être un peu plus optimiste, à l'effondrement de la biodiversité.
02:12 Donc, confronté à appréhender des systèmes naturels ou anthropiques qui évoluent,
02:18 et de manière pas toujours linéaire.
02:20 Et on constate que sur le plan scientifique, on a beaucoup utilisé les données
02:25 et les connaissances scientifiques associées à ces données,
02:28 pour être capable de prévoir l'évolution et l'impact du changement climatique,
02:32 mais également pour comprendre un certain nombre de processus.
02:35 Mais quand on se projette sur la partie utilisation de ces données dans des contextes plus de gestion des territoires
02:43 ou de suivi des transitions,
02:45 on constate finalement qu'il n'y a pas une aussi grosse utilisation de ces données scientifiques.
02:50 Donc, c'est un petit peu pour faire ce constat avec vous,
02:55 et voir aussi que de plus en plus, maintenant depuis quelques années,
02:58 on note une attente très forte d'utiliser ces sources de données,
03:02 de les combiner avec des données que les territoires utilisent,
03:07 pour enrichir la capacité à mieux décrire, mieux comprendre et mesurer
03:11 les différents phénomènes qui sont liés à la gestion des territoires.
03:16 Alors on va passer à la dépose suivante.
03:20 Quand on parle de transition, on doit appréhender des systèmes complexes
03:27 qui sont à la fois multi-acteurs, multi-thématiques et multi-dimensionnels,
03:31 ce qui nécessite d'avoir des données qui sont de plus en plus documentées,
03:37 reproductibles, qui sont sur le long terme,
03:40 pour qu'on puisse fonder sur une analyse de l'évolution d'un certain nombre de dispositifs.
03:46 Et on a besoin de métriques et donc d'indicateurs qui soient pas seulement issus du monde scientifique,
03:52 mais qui soient aussi la combinaison qui soit co-construite,
03:55 pour être au plus près de la réalité des constats de ce qui se passe
03:59 au niveau, à l'échelle des différents territoires.
04:02 On a également besoin de suivre un processus,
04:05 puisque accompagner des politiques publiques,
04:08 ça veut dire qu'on passe d'un stade qu'on a symbolisé avec ces trois cercles
04:13 qui sont en interaction, une phase un petit peu de constat,
04:16 où on a besoin de partager un état des lieux,
04:20 d'étudier toutes les dimensions et les différents points de vue,
04:23 pour rentrer vers une sorte de préparation, une construction de scénario,
04:27 et après une phase de mise en œuvre.
04:29 Et à toutes ces étapes de ce processus, on a besoin d'informations,
04:33 on a besoin de données, on a surtout besoin d'une donnée
04:36 avec l'expertise qui est associée à ces informations.
04:39 Et donc dans ce contexte-là, on va parler de données scientifiques
04:42 de type ressources, qui doivent être au service des transitions.
04:46 Alors on a bien conscience qu'en disant ça,
04:48 c'est des choses que l'on ne fait pas peut-être à la bonne échelle,
04:52 et en tout cas, on souhaite s'y associer et mettre à disposition
04:58 l'infrastructure de recherche d'Ataterra pour contribuer à ce défi.
05:03 Alors quelques mots sur ce qu'est cette infrastructure.
05:06 Alors la première chose, c'est que c'est une infrastructure de recherche
05:10 qui est inscrite sur les feuilles de route des infrastructures
05:13 de recherche nationales, c'est-à-dire qu'elle s'inscrit sur du long terme,
05:17 elle est là pour plusieurs décennies, et elle partait du constat
05:20 que pour affronter un certain nombre de défis scientifiques,
05:22 on avait besoin de disposer d'un dispositif global pour accéder,
05:26 pour traiter les données, mais aussi pour construire des services,
05:30 des services qui peuvent être à la demande.
05:33 Pour accéder à ces informations, il y a tout type d'informations,
05:37 et donc sa vocation à répondre à la fois aux enjeux de science,
05:41 mais également aux défis de la société.
05:44 Donc aujourd'hui, d'Ataterra, c'est cinq pôles de données et de services,
05:48 on les décrira très rapidement juste après, et c'est aussi une organisation
05:52 qui est répartie sur le territoire et qui regroupe aujourd'hui
05:56 plus d'une trentaine d'organismes de recherche et d'université
06:00 qui sont fédérés autour des quatre pôles et qui sont basés sur des dispositifs,
06:04 des centres de données de services, des centres de partie scientifique
06:07 qu'on va un peu décrire.
06:09 Donc là, sur cette diapositive, vous voyez qu'avec les différentes couleurs,
06:13 c'est les différents pôles thématiques de données qui composent Ataterra,
06:17 ainsi que des services comme l'accès à l'imagerie satellitaire
06:20 très haute résolution comme Dynamis, et qui sont implantés sur différents sites,
06:25 c'est Paris, c'est Toulouse, c'est Montpellier, c'est également Brest,
06:30 c'est Strasbourg, c'est Grenoble, donc c'est des sites où il y a une concentration
06:33 de compétences, de capacités techniques et d'expertise, le tout en travaillant en réseau.
06:40 Donc, quelle est la nature de ce que font ces pôles de données
06:50 au sein de cette infrastructure ?
06:53 D'une manière un petit peu synthétique, ces cinq pôles de données ont vocation
06:58 à faciliter l'accès aux informations et aux données,
07:02 à être capables de produire ces informations de manière régulière
07:07 suivant les processus et suivant les besoins qui sont exprimés,
07:12 mais aussi de proposer un certain nombre d'outils d'analyse
07:15 qui peuvent être adaptés à la demande et à la diversité des besoins,
07:19 et qui peuvent être utiles pour les utilisateurs.
07:23 Donc, on a besoin d'accompagner ce processus parce que, évidemment,
07:27 les utilisateurs ont besoin de maîtriser l'ensemble de ces outils
07:32 et du coup de les co-construire.
07:34 Donc, ça se fait au niveau des cinq pôles de données qui couvrent
07:37 les différents compartiments, l'atmosphère, la terre solide, l'océan,
07:41 la surface continentale et la biodiversité depuis le 1er janvier de cette année.
07:46 On a alors des entrepôts pour les données de longue traîne.
07:50 On appelle les données de longue traîne par opposition aux données
07:54 plutôt d'observation, c'est-à-dire les données qui vont être utilisées
07:57 sur un projet de recherche ou sur un projet de données
08:00 qui ont besoin d'être déposées pour être sauvegardées
08:03 et disposées d'un DOI pour une publication.
08:06 Ces données doivent être déposées sur des entrepôts de confiance
08:10 et en ce qui concerne l'entrepôt E-Data,
08:13 c'est une des composantes de recherche DataGoogle dans le paysage national.
08:18 [Quel est le rôle de l'E-Data dans la recherche et la développement de données ?]
08:22 On va balayer rapidement les cinq pôles de données
08:27 et on va le faire à deux voies.
08:29 Concernant le pôle AERIS qui couvre tout le champ de la physique de l'atmosphère
08:36 et de la caractérisation et de l'analyse de l'atmosphère,
08:39 que ce soit sur le plan de la physique, la chimie,
08:43 mais également les données climatiques et la qualité de l'air.
08:47 Vous avez au sein de ce pôle, qui est réparti sur trois sites,
08:50 un à Paris avec l'IPSL, un autre à Lille en liaison avec l'université,
08:56 Météo France sur le site de l'Agnan,
08:59 et puis à Toulouse au sein d'un dispositif virtualisé qui s'appelle l'OMT.
09:03 Ce sont les quatre centres de données et de services
09:06 qui permettent de recevoir des données,
09:09 de les traduire en informations ou en produits
09:12 comme ce que vous voyez sur les illustrations.
09:14 À partir de l'ensemble de ces données,
09:16 les communautés scientifiques, qui sont de très forts utilisateurs,
09:19 peuvent venir faire des traitements, tester leurs algorithmes,
09:24 accéder à différentes données et du coup appréhender
09:28 au travers des illustrations que vous voyez,
09:31 par exemple sur la qualité de l'air,
09:33 le nombre de descripteurs qui servent à la recherche,
09:37 mais de plus en plus aussi à appuyer et alimenter,
09:40 par exemple les services Copernicus,
09:42 ça se fait depuis déjà plusieurs années.
09:44 C'est comme si le Pôle Aéris était un peu un centre de recherche,
09:47 de développement pour mettre au point les produits et les services
09:50 qui vont alimenter des services plus opérationnels.
09:53 Donc voilà en quelques mots le Pôle Aéris.
09:57 Alors là c'est une illustration assez récente,
10:00 puisque Météo France, qui est un des partenaires de ce pôle de données,
10:06 et le DATATERRA d'une manière générale,
10:08 met à disposition l'ensemble des données
10:11 des suds et radars météo pour la communauté scientifique
10:14 et c'est le Pôle Aéris qui est chargé de cette distribution
10:17 en créant des produits,
10:19 enfin en créant des services qui vont faciliter
10:21 l'exploitation de ces informations.
10:23 Donc c'est un exemple parmi d'autres.
10:26 Là vous avez quelques illustrations du pôle formataire
10:31 qui s'intéresse aux problématiques de la terre solide
10:33 et de tout ce qui est la compréhension,
10:35 la déformation du sol, la géodésie, la gravimétrie,
10:38 mais également la géologie, la sismologie.
10:41 Et vous avez sur la partie gauche un catalogue
10:44 de l'ensemble des données produites par les communautés scientifiques
10:48 et qui sont accessibles en ligne la plupart du temps
10:51 complètement ouvertes, avec évidemment des licences.
10:55 Et au travers de ces portails de métadonnées
11:00 avec des vocabulaires contrôlés,
11:02 les utilisateurs peuvent accéder d'une part à une vision d'ensemble
11:06 de toutes les données qui existent,
11:07 mais d'autre part à un certain nombre de produits et de services
11:11 qui sont accessibles via ce portail.
11:14 Et dans les services les plus récents
11:17 qui sont aujourd'hui opérationnels et en chantier,
11:19 vous avez par exemple la possibilité
11:22 de mesurer les déformations par interférométrie,
11:27 c'est-à-dire en prenant différentes données satellites,
11:29 et de mesurer le déphasage qu'il peut y avoir entre ces images
11:34 pour pouvoir mesurer les changements,
11:37 mais également visualiser toute une série d'informations
11:40 et pouvoir les traiter pratiquement,
11:42 même pas pratiquement, mais effectivement à la demande,
11:45 c'est-à-dire qu'on ouvre un espace géographique donné sur un territoire
11:48 et on va faire tourner sur 10 ans, peut-être plus,
11:52 différents algorithmes qui vont produire un certain nombre d'informations
11:56 qui peuvent être intégrées dans des SIG
11:59 ou en différents outils, voire des modèles.
12:02 On ne va pas rentrer trop dans le détail,
12:04 c'est pour vous donner un aperçu.
12:05 Donc ça c'est le pôle océan, au DATIS.
12:07 Alors là vous avez les logos des institutions
12:13 qui sont plus particulièrement investies sur le pôle au DATIS.
12:17 Qui lui a vocation à s'occuper de l'ensemble des données marines.
12:23 Ces données sont issues des satellites,
12:25 mais également des données in situ,
12:27 et donc vous voyez à la liste des différents capteurs.
12:29 Donc c'est des flotteurs, des gliders, des données radar, des campagnes en mer.
12:34 Et évidemment toutes les mesures qui sont faites par les communautés scientifiques
12:39 et également les modèles qui sont accessibles via ce pôle de données.
12:43 Donc ça concerne aussi bien l'océan hauturier que le littoral,
12:47 sur l'ensemble de la colonne d'eau.
12:50 Donc c'est beaucoup d'informations très pertinentes et très utiles,
12:53 avec un gros travail d'uniformisation, d'interopérabilité,
12:57 pour qu'au travers de consortiums d'expertise scientifique
13:02 ou de centres de données, on puisse produire des informations
13:05 qui vont intéresser les communautés scientifiques,
13:08 mais également surtout sur ce pôle océan et les aspects côtiers,
13:11 ou certains acteurs publics.
13:14 Là on va passer au...
13:16 Donc là vous avez des illustrations de ce qu'on peut faire en matière de suivi du trait de côte,
13:21 de qualité de l'eau par rapport à l'analyse de la couleur
13:24 corrélée par rapport à des réseaux de mesure,
13:27 des informations sur la soumersion des côtes,
13:30 des paramètres sur l'oxygénation, sur également la bathymétrie.
13:35 Et donc ces données sont toutes accessibles de manière ouverte
13:40 au travers de ces différents portails,
13:43 et concernant certains jeux de données, il y a un travail plus intégré,
13:46 plus à façon, qui est possible,
13:49 pour faciliter l'utilisation et l'exploitation de ces informations.
13:54 Alors le Pôle National des Données de la Biodiversité,
13:58 comme je vous l'expliquais, est intégré dans Data Terra depuis très peu de temps,
14:02 mais on travaille avec cette infrastructure de recherche depuis déjà de nombreuses années,
14:07 avec toujours un petit peu, comme les autres pôles de données,
14:10 cette vocation de mettre à disposition des données et des informations
14:15 pour arriver à comprendre les dynamiques de ces écosystèmes,
14:19 et puis partager et utiliser ces informations.
14:22 On va passer à la suivante.
14:24 Donc on ne va pas rentrer dans le détail,
14:28 mais ça vous donne un panorama des différents outils,
14:33 différents services qui sont proposés à la communauté,
14:36 et qui se font évidemment en s'appuyant sur les institutions
14:40 qui en sont partie prenantes de ce pôle,
14:42 c'est-à-dire le Muséum d'Histoire Naturelle, le CNRS, l'IRD, l'IFLMR, l'INRAE,
14:47 et également beaucoup de diversités qui sont appliquées dans cette dynamique,
14:51 avec un énorme effort d'identifier déjà toute la richesse de ces données,
14:56 accompagner les producteurs de données pour les mettre au format qui vont bien,
15:02 et permettre leur interopérabilité,
15:04 et ensuite proposer des capacités de stockage, voire de traitement,
15:09 pour pérenniser ces informations et permettre leur réutilisation.
15:13 Voilà, vous avez quelques illustrations de ces jeux de données,
15:18 puis on va passer au pôle TEIA, et c'est Gabelle qui va nous présenter tout ça.
15:23 Le pôle TEIA, c'est le pôle sur les surfaces continentales,
15:27 dont quelque part le spectre est sans doute le plus large.
15:31 Il y a quatre CDS qui sont à Toulouse, à Montpellier, à Grenoble et à Strasbourg,
15:40 avec une spécificité à Grenoble qui est le traitement des données in situ,
15:45 qui sont intégrées progressivement dans les activités du pôle TEIA.
15:50 Puis une restructuration, pour ceux qui connaissaient le pôle TEIA,
15:53 autour de cinq grands centres d'expertise scientifiques,
15:57 qui sont vraiment ce qu'on appelle les données socle en imagerie et en radiométrie,
16:01 y compris les données 3D et la température.
16:04 Un centre d'expertise sur tout ce qui touche au glacier et à la neige, donc cryosphère.
16:12 Un autre sur les eaux continentales,
16:14 qui traite aussi des interfaces du continuum terre-mer et de la zone électorale.
16:18 Sur la végétation, les sols et les agro-systèmes.
16:22 Et puis un dernier qui regroupe tout ce qui est occupation des terres,
16:26 ce qui peut être à la fois des cartographies urbaines ou aussi des espaces naturels.
16:34 Sur la caractérisation des occupations,
16:37 qui peut aller jusqu'à des applications dans le domaine de la santé.
16:40 Voilà, donc avec des services qui sont à la fois de la gestion,
16:44 du stockage de données sur le long terme, de la production des ressources de calcul,
16:48 des services de traitement et évidemment du catalogage.
16:52 Et si l'ensemble de ces services sont d'abord pour la communauté scientifique,
16:56 qu'il s'agit de fédérer, à qui il s'agit de donner de la visibilité et des lieux de discussion,
17:03 une partie de ces données et ces services sont aussi tournés vers des acteurs dans les territoires.
17:11 Donc ça c'est des exemples un peu plus détaillés de ce qu'on entend dans chacun des CES,
17:17 ce qu'on retrouve comme type de variable descriptives ou modélisées,
17:22 avec plus ou moins de valeur ajoutée sur les produits qui sont proposés.
17:29 Et si on peut donner des grands exemples un peu parlant,
17:35 qui va être l'occupation des sols en 27 classes,
17:39 produit de manière automatique chaque année,
17:41 qui est vraiment très pertinente pour les habitats naturels,
17:45 des travaux sur la tâche urbaine des grandes villes,
17:48 l'artificialisation des sols, l'unité des parcelles agricoles,
17:54 la couverture neigeuse ou la production du masque.
17:57 Et après la question c'est quand même comment on donne accès à la richesse de ces données.
18:02 Et l'actualité de TEIA c'est le développement de portails thématiques,
18:08 même si on a un portail d'informations centralisé,
18:12 avec deux prototypes, un qui est pour les données in situ,
18:16 essentiellement issu du réseau Oscar,
18:19 et puis un autre qui est dédié à l'hydrologie spatiale,
18:23 pour l'instant avec l'idée d'intégrer les données in situ,
18:26 qui serait l'ensemble des données d'hydrologie,
18:30 des données et des produits d'hydrologie,
18:32 des produits TEIA, ça va de la neige à la hauteur des lacs et des rivières,
18:36 et puis maintenant aussi des données SWOT,
18:39 ces nouvelles données issu d'une campagne franco-américaine,
18:45 une mission satellites franco-américaine en latine.
18:49 Et encore dans les projets et les cartons de TEIA,
18:54 il y a vraiment de développer un interface dédié aux utilisateurs,
19:01 donc pas seulement aux scientifiques,
19:03 mais aussi aux techniciens, qui partent de grandes questions,
19:06 comme l'aménagement du territoire, le climat, le littoral,
19:09 et qui amène à identifier toutes les ressources qui sont en TEIA,
19:14 que ce soit en termes d'expertise ou de produits ou de données,
19:17 en explicitant bien le niveau de difficulté d'utilisation de ces données,
19:23 en proposant un accompagnement à ces données.
19:28 Et maintenant, on va passer au sujet de la dynamisme.
19:31 Pour finir le petit tour, qu'est-ce que date la TEIA ?
19:35 Vous avez vu quelques illustrations des 5 points thématiques de données et de services,
19:42 et on a aussi mis en place depuis 2018-2019,
19:47 une mutualisation pour l'accès à l'ensemble de l'imagerie satellitaire très haute résolution,
19:53 donc autour du mètre.
19:57 Aujourd'hui, c'est les satellites Pleiad et Spotsy7 qui sont reçus,
20:02 et qui permettent de mettre en place une politique
20:05 pour développer les usages de l'imagerie satellitaire.
20:08 Cette politique de faciliter l'accès et les usages de données satellitaires très haute résolution,
20:19 qui est aussi née d'un constat que,
20:22 on voyait le potentiel de ces images,
20:25 mais en fait on mesurait aussi une sous-utilisation,
20:28 y compris par la communauté scientifique,
20:30 et en particulier par les communautés non spécialistes de l'imagerie satellitaire ou de la télédétection.
20:35 Et on s'est rendu compte, c'était qu'on n'avait pas forcément les bons outils,
20:39 pas de politique claire à long terme,
20:42 qui permettait de susciter les différents engagements,
20:45 que la gratuité des données était un facteur important,
20:48 et puis surtout l'accompagnement et la création d'un écosystème autour des usages de ces informations.
20:53 Dynamisme est destiné à la communauté recherche d'une manière générale,
21:00 mais également à tout ce qui est suivi des politiques publiques,
21:03 c'est-à-dire qu'en gros, l'ensemble de ces données,
21:06 étant utilisées pour la gestion des territoires et politiques publiques,
21:09 sont aussi accessibles sans contrainte financière.
21:14 Et puis également pour les projets de R&D portés par des partenaires privés,
21:21 en relation avec la commande publique.
21:25 Donc ça vous donne un peu le spectre d'utilisation de Dynamisme,
21:28 qui est une sous-composante de Data Terra,
21:32 qui est portée plus spécifiquement par le CNES, CNRS, INRAE, IGN, IRDE et CIRAD.
21:40 Et donc quand on dit qu'ils sont partenaires, c'est eux qui payent pour la communauté,
21:46 avec évidemment quelques soutiens qu'on peut avoir à l'occasion de grands programmes.
21:53 Pour vous donner un ordre d'idée, c'est un coût annuel en pure exploitation,
21:57 indépendamment de l'investissement qui a été fait pour des antennes satellites
22:00 pour recevoir les données en direct par exemple.
22:03 Et puis tous les systèmes de traitement, c'est à peu près 3 millions d'euros par an,
22:08 avec une petite dizaine de TP dédiés à cette activité.
22:13 Donc là vous avez des visualisations des différents capteurs
22:20 qui sont reçus par Dynamisme,
22:24 donc exploités et prétraités à l'échelle de Dynamisme,
22:29 mais également vous avez la possibilité au travers de Dynamisme d'avoir une vue sur un catalogue
22:35 avec des données complémentaires comme Sentinel-2, Sentinel-1, 5 et les données radar.
22:42 Alors ce que fait Dynamisme d'une manière régulière, c'est que tous les ans,
22:47 il y a une couverture globale qui est faite de la France,
22:53 donc vous avez la chronologie, et donc c'est fait avec une même méthodologie,
22:57 et donc du coup les produits sont bien sûr autorétifiés,
23:01 IGN met son sceau pour l'aspect RGE,
23:05 et vous avez cette mosaïque des territoires qui est disponible depuis 2014
23:09 et qui se fait chaque année, et l'ensemble de ces données sont diffusées en open data
23:14 depuis octobre 2023, dans le cadre d'un accord avec Airbus d'Effacernspain.
23:21 Et donc il y a un certain nombre d'outils pour accompagner l'utilisation de ces données,
23:28 pour avoir de l'information mais aussi pour programmer les données,
23:32 pour visualiser au fil de l'eau de la programmation de la disponibilité,
23:37 ensuite pour les télécharger, voire les utiliser en ligne,
23:41 puisqu'il y a un certain nombre de services qui sont développés.
23:44 Quand on a des retours utilisateurs qui font que c'est un frein,
23:47 on essaye de programmer au sein de Dynamis des développements ad hoc
23:51 qui permettent de renforcer encore ces utilisations.
23:56 Voilà quelques chiffres qui vous donnent un ordre de vendeur des surfaces
24:01 qui sont couvertes dans le cadre des programmations des données par la recherche.
24:06 Donc 214 000 km², pour les acteurs publics et assignés, on est à peu près à moitié moins.
24:14 Donc ça vous donne un peu une idée de l'ensemble de la programmation des activités.
24:20 Donc là on est juste sur l'année 2023 et on est dans une année qui était plutôt importante
24:24 par rapport aux autres, mais ça vous donne… on est à peu près sur ces ordres de vendeur chaque année.
24:31 Alors oui, après pour finir le tour de table, qu'est-ce que c'est que Data Terra ?
24:39 C'est aussi un réseau d'animation régionale,
24:44 on l'appelle l'animation régionale thématique autour des données du système Terre.
24:49 C'est une animation qui a été née au sein du Poltevial,
24:52 qui maintenant depuis 2023 est portée à l'échelle de Data Terra.
24:57 C'est une animation qui mêle à la fois des acteurs de l'animation régionale
25:02 comme des CRIJ ou des agences régionales, mais des grands réseaux d'universités,
25:08 des utilisateurs privés et publics de données.
25:11 Comme on a normalement un rendez-vous la semaine prochaine pour en parler plus spécifiquement,
25:15 je ne vais pas m'étendre parce que je vous en parlerai plus largement la semaine prochaine
25:18 avec des témoignages, mais c'était comme un petit peu pour finir sur ça.
25:22 Voilà, on est là pour répondre aux questions.
25:27 Merci beaucoup à tous les deux.
25:29 N'hésitez pas si vous avez des questions.
25:33 Oui, bonjour, vous m'entendez ?
25:37 Oui.
25:40 J'avais une question, j'ai vu passer des surfaces,
25:43 je me demandais si c'était les surfaces d'images livrées ou si c'était les surfaces d'intérêt.
25:50 C'est les surfaces d'images livrées pour l'année 2023.
25:57 C'est-à-dire que si on considère que Dynamis existe maintenant depuis 2018,
26:03 on a dû dépasser le million de mètres carrés.
26:08 C'est par rapport aux images, c'était entre couverture et...
26:14 parce qu'aujourd'hui je suis chez Prométhée, mais j'ai passé 30 ans chez Spectimages et Airbus.
26:20 Je connais bien y compris Dynamis, etc.
26:25 Est-ce qu'il y a d'autres questions ?
26:41 Si je peux en profiter juste une autre, à propos du montant sur Géosud,
26:48 les 3 millions d'euros par an.
26:51 C'est le coût du service Dynamis en phase d'exploitation,
26:56 c'est-à-dire hors investissement qui ont été faits initialement.
26:59 C'est que pour la partie système de distribution et autres,
27:03 ce qui inclut la mosaïque qui est faite par part.
27:10 Donc si on fait la comparaison entre cet effet de la mutualisation
27:15 et du coût par rapport à des achats image par image,
27:20 cette logique de mutualisation et évidemment les accords qui ont pu être passés avec Airbus et avec tous les acteurs,
27:29 ça fait que ramené à l'image, c'est un facteur pratiquement 8 de réduction.
27:36 Et c'est surtout que ça a vraiment permis de développer les usages,
27:41 que ce soit en termes de thématiques et surtout des usages sur des projets plutôt à moyen terme, long terme.
27:49 C'est vrai pour la recherche et puis un gros développement de l'utilisation par les acteurs publics,
27:54 les gestionnaires des parcs, des territoires.
27:57 Et maintenant on a même mis en place un mécanisme,
28:00 je ne suis pas le plus pointu sur ces mécanismes là,
28:04 mais quand on élabore un quota annuel en fonction d'un certain nombre de prévisions,
28:10 quand on dépasse ce quota, on a un système où les gens peuvent financer une tranche,
28:14 par exemple 20 000 euros, et du coup ça permet d'avoir des quotas supplémentaires.
28:18 Quand par exemple il y a une équipe de recherche qui doit faire la couverture de tous les glaciers tropicaux mondiaux,
28:24 évidemment c'est des quotas très importants,
28:26 donc ça fonctionne de cette manière là, c'est relativement souple,
28:30 parce que toutes les conventions existent,
28:33 il n'y a pas besoin de remettre en place une mécanique spécifique,
28:38 et les accords avec Airbus DS ne font pas,
28:41 enfin dans les accords, cette quotidita est incluse.
28:45 Et toutes les données acquises sont des licences multi-utilisateurs et réutilisables.
28:52 C'est un point important parce que ça constitue aussi une archive,
28:55 et on constate d'ailleurs que l'archive est très utilisée,
28:58 beaucoup plus d'ailleurs que ce qu'on imaginait.
29:01 Si l'archive est bien mise en avant et qu'elle est accessible,
29:07 et qu'il n'y a plus d'usage, c'est bien.
29:13 Ce qu'on va essayer probablement de développer,
29:16 c'est bien d'avoir des archives, des données utilisées,
29:20 mais c'est aussi bien d'avoir un certain nombre de références sur ce qui a été fait avec.
29:25 C'est un gros chantier, vous vous imaginez,
29:28 mais on essaye de faire en sorte que l'utilisateur,
29:31 quand il va regarder des données ou voir une zone géographique,
29:34 il sache tout ce qui a été fait par le passé avec les images,
29:41 ce qui peut aider souvent,
29:44 parce que c'est souvent intéressant de savoir ce qu'on a fait avec,
29:46 en termes de carte d'occupation des sols, production d'indicateurs, etc.
29:50 Je suppose qu'entre les laboratoires, enfin, laboratoire ou public,
29:56 ça permet aussi de voir ce qui est possible de faire
29:59 et de savoir qui l'a fait et à qui on peut demander,
30:02 et l'utilisation aussi des usages.
30:05 Absolument.
30:08 Géosud, ça existe toujours en tant que tel ou c'est intégré dans le monde ?
30:18 Alors en fait, Géosud, c'était le nom d'un équipex plus,
30:22 un programme qui a duré 9 ans,
30:24 et qui d'ailleurs, on va dire, dans les résultats de ce qu'avait fait Géosud,
30:28 une grosse partie ont été réintégrés dans le service Dynamis,
30:32 pour la partie imagerie,
30:34 et donc effectivement, les cartes, les mosaïques nationales qui étaient faites chaque année,
30:39 ça a démarré dans Géosud, ça a été continué par Dynamis,
30:42 et on peut considérer que Dynamis est intégré,
30:45 donc elle est une composante de Dynamis aujourd'hui.
30:49 Mais le programme en tant que tel n'existe plus.
30:52 Donc, du coup, pour moi, Géosud était la station de réception,
30:57 mais en fait, c'était bien au-delà, vous pouvez couper l'image que j'en avais.
31:01 Aujourd'hui, sa station est intégrée à Dynamis.
31:05 Voilà, c'est ça, c'est un des instruments qui est géré dans le cadre de l'infrastructure de recherche,
31:11 donc du coup, ça permet de l'entretenir, de la mettre à jour et d'utiliser.
31:17 Alors, aujourd'hui, c'est Spaxi 7, mais je sais qu'il y a des discussions,
31:21 alors je ne connais pas exactement l'avancement des discussions,
31:24 mais il y a des discussions pour l'utiliser pour d'autres types de missions satellitaires.
31:29 Encore une fois, on le fait d'une certaine manière,
31:32 quand on constate qu'il y a des trous dans la raquette
31:35 ou que typiquement sur Copernicus, on a accès à tel type de résolution.
31:40 Du coup, ce n'est pas la peine de le refaire sur Dynamis.
31:43 Par contre, on mesure le décalage qu'il peut y avoir entre des besoins utilisateurs
31:46 qui nous remontent régulièrement et ce qu'on va pouvoir faire avec Dynamis.
31:53 D'ailleurs, aujourd'hui, il y a une réflexion qui est menée
31:56 pour savoir comment doit évoluer ce dispositif
31:59 avec le fait qu'il y a de plus en plus d'acteurs
32:02 qui sont intéressés pour bénéficier de ce type de service,
32:06 donc qui n'est pas seulement l'outil.
32:08 Je crois qu'il faut vraiment insister que ce qui fait la différence,
32:11 c'est l'expertise et l'accompagnement des communautés utilisatrices
32:16 et puis les allers-retours qu'on peut faire avec les communautés utilisateurs.
32:22 [Silence]
32:29 Je ne sais pas s'il y a d'autres questions.
32:33 Sinon, moi j'en ai une.
32:35 C'était par rapport à l'interface dédiée aux utilisateurs
32:40 que vous allez découper, vous allez recenser, si j'ai bien compris,
32:44 tous les produits réalisés.
32:48 Je voulais savoir si vous avez aussi prévu de faire un peu un inventaire
32:52 des différentes plateformes de mise à disposition de données
32:57 qui sont réparties dans les différents pôles.
33:03 C'est d'abord une initiative au sein du pôle TEA
33:07 et il y a vraiment l'idée de ne pas seulement mettre en avant,
33:11 on est en train de réfléchir au contenu éditorial,
33:14 mais pas de mettre en avant seulement les données et les produits,
33:17 mais aussi les experts, mais aussi les réseaux métiers
33:20 ou les autres réseaux dans lesquels les gens peuvent trouver un accompagnement
33:26 ou une expertise vraiment liée aux questions sur lesquelles ils veulent documenter.
33:34 Et dans toutes les autres interfaces, oui, je pense qu'on pourra faire des liens
33:41 avec les autres pôles.
33:43 Sur le littoral, c'est difficile d'imaginer ça sans le faire avec Udacity,
33:46 on vient de faire un atelier à l'Orient de deux jours
33:50 sur toutes les données, produits et méthodes de suivi du littoral,
33:54 c'était un atelier à deux fois qu'il y a Udacity.
33:59 Sur l'urbain, je pense aussi qu'on aura envie de faire des liens
34:03 avec le pôle ALIS et sur la végétation et sur le suivi de la biodiversité
34:11 et à des choses à avancer avec le PNBV.
34:15 On va y aller progressivement.
34:17 La question sur les multiportails, on essaie de lutter contre cette maladie
34:27 dès qu'on veut exploser des données, faire un portail, voire faire des catalogues,
34:31 d'une part parce qu'on perd les utilisateurs et d'autre part parce qu'on se rend compte
34:37 que finalement tous ces efforts à faire des portails, de portail, de portail,
34:41 ça ne résout pas le problème que l'utilisateur ne les utilise pas beaucoup
34:44 à tel point qu'il y a des portails internationaux qui sont en train de s'arrêter.
34:48 Nous, ce qu'on va essayer de privilégier, c'est forcément de faire un minimum de portails
34:53 parce que selon les domaines, selon les thématiques, il y a vraiment une sorte
34:58 de visualisation qui est nécessaire, mais plutôt d'aller faire des développements
35:04 d'outils de découverte, c'est-à-dire d'accompagner le cheminement d'utilisateurs
35:08 pour qu'en fonction d'un certain nombre de mots clés,
35:11 ils puissent tout de suite aller chercher l'information qui va bien à la bonne échelle
35:17 et éviter d'avoir des multi-couches de portails, etc.
35:21 Donc faire l'inventaire des portails, on fait une veille, ça c'est sûr.
35:26 On voit mal comment arriver à la limité, en tout cas on essaye,
35:32 notamment avec les initiatives sur les PGETR, d'éviter de refaire des choses,
35:39 mais comme à chaque projet, y compris les bailleurs, demandent des portails comme livrables,
35:44 on est un peu victime de cette capacité, soit à faire des portails très facilement,
35:49 soit en faire un livrable, parce que c'est l'outil aujourd'hui qui est visuellement compréhensible,
35:57 mais qui n'est pas forcément un ajout à vraiment un système.
36:00 Nous, on fait par contre une suivie très fin de tout ça.
36:04 On voit que si les utilisateurs n'ont pas assez vite accès aux informations qui les intéressent,
36:11 ils n'utilisent pas.
36:14 C'est un constat qui est fait pas seulement chez nous, c'est assez global.
36:20 On va justement investir dans des outils IA pour accompagner la découverte des données.
36:30 Comme vous l'imaginez à l'échelle de Data Terra, si on commence à faire des outils trop centralisateurs,
36:37 on va être obligé de prendre des niveaux de vocabulaire qui vont freiner la découverte de la richesse de tout ce qui se fait.
36:44 On a maintenant des méthodes un peu hybrides, où on aura pour un certain nombre de domaines ces portails,
36:52 mais qui vont communiquer entre eux.
36:55 Ils sont tous faits selon les mêmes standards interopérables,
36:59 et d'ailleurs c'est aussi des standards qu'on pousse à l'Europe ou dans des enceintes internationales.
37:04 Mais on va beaucoup investir sur ces outils un peu intelligents,
37:08 qui vont accompagner les utilisateurs sous forme de bocaulés,
37:11 pour tout de suite accéder aux bonnes vues des jeux de données,
37:15 et puis ne pas se contenter que des métadonnées, comme c'est le cas la plupart du temps,
37:19 mais vraiment d'aller accéder aux données et tous les services qui permettent d'utiliser les espaces.
37:24 Vous avez dit tout à l'heure, Audrey, qu'on était un peu coupés dans ta question,
37:30 on avait l'impression qu'on était plus précises.
37:33 C'est difficile de répondre, mais...
37:36 Non, non, c'est ce que vous avez répondu.
37:40 C'était l'idée de savoir si vous aviez quelque part une vision d'ensemble des différents portails.
37:48 Une cartographie des différents portails qui sont produits dans les différents pôles.
37:53 Et si c'était quelque chose que vous aviez...
37:55 Dans les différents pôles, oui.
37:57 Après, en fait, c'est plus ce qui nous questionne, après, c'est plus le lien avec d'autres systèmes.
38:02 Par exemple, nous, on développe un portail dédié à l'hydrologie,
38:11 qui s'appelle HydroWebNext,
38:13 et en fait, on sait très bien qu'en France, la plupart des acteurs de terrain,
38:16 c'est celui du chapis,
38:18 et la question est plutôt de comment on fait des liens et comment on rend tout ça interopérable.
38:23 Plutôt que de...
38:26 Mais c'est sûr que la question de la multiplicité des portails,
38:31 c'est limite plus un frein à leur utilisation qu'autre chose, finalement,
38:35 parce qu'il y en a tellement que pour s'y retrouver, c'est la première difficulté, en fait.
38:41 Je veux revenir sur l'exemple du littoral.
38:45 Si on regarde juste sur le littoral,
38:48 il y en a quasiment un par région,
38:52 puis un par institution,
38:55 puis...
38:57 Donc la valeur ajoutée, il faut bien la...
39:00 - Justement, je pense que si c'est très limité par thématique,
39:06 on a tendance aussi à moins...
39:11 Pour une même image, à avoir moins d'utilisation, en fait.
39:17 Il s'arrête très thématique,
39:19 alors que si le portail est un peu plus ouvert en multithématique,
39:23 c'est peut-être plus riche pour l'exploitation de l'archive.
39:27 - Après, ça dépend à qui on s'adresse.
39:30 C'est toujours un peu la question.
39:32 On va aller chercher l'utilisateur.
39:36 Là où on n'a pas tellement de difficultés avec nos utilisateurs scientifiques,
39:40 ce qui nous pose question aujourd'hui,
39:42 c'est pour ça qu'on est content d'intervenir dans ce cadre d'aujourd'hui,
39:46 c'est les autres utilisateurs.
39:50 Ils ne vont pas avoir l'entrée par un pôle,
39:54 par une logique institutionnelle scientifique.
39:58 Ils vont vouloir des choses appliquées ou appliquables.
40:02 Ils vont plutôt venir de l'application,
40:05 dire "moi, mon problème, c'est ça".
40:09 Ce n'est pas très juste de leur demander
40:13 de devoir comprendre l'organisation par pôle et par...
40:17 - Oui.
40:21 - Ça devait passer, ça.
40:27 - Je ne sais pas s'il y a d'autres questions.
40:36 Alors moi, j'en ai une dernière sinon.
40:49 Vous avez parlé tout à l'heure d'Easy Data.
40:52 C'est un entrepôt de données qui recueille,
40:55 qui bancarise toutes les données produites par tous les pôles,
40:59 que ce soit des données, des données laborées.
41:03 - En fait, pour les données qui sont dans les pôles,
41:06 on est plus sur des séries temporelles d'informations pour l'observation
41:10 de toutes les problématiques que l'on traite dans Data Terra.
41:14 Et entre ces données-là, qui sont généralement faites par des instruments
41:18 qui s'appuient sur des systèmes d'observation,
41:21 sur des missions spatiales, plein de choses,
41:24 et qui nécessitent des gros volumes, des capacités de calcul particulières.
41:28 En fait, il n'y avait pas vraiment à l'échelle nationale...
41:32 Alors il y a les organisateurs qui ont tous leur entrepôt de données,
41:36 mais sur la thématique des données géolocalisées de l'environnement,
41:40 les données qui sont, par exemple, un projet de recherche,
41:44 une thèse ou un projet en ANR,
41:48 les données ne sont pas forcément toutes pertinentes
41:51 pour être hébergées dans les entrepôts des pôles.
41:54 Et donc, il manquait un dispositif au niveau national
41:58 pour ne pas perdre ces données, les documenter et les réutiliser.
42:02 Et c'est dans ce cadre-là qu'on a fait cet entrepôt ICI Data
42:05 avec mon collègue du BRGM et du CNRS,
42:08 qui est opéré dans le cadre de recherches d'Atacouvre
42:13 pour l'ensemble de la communauté.
42:15 En clair, ça veut dire que si quelqu'un n'a pas fait un projet de recherche
42:21 sur les risques sismiques dans tel ou tel region,
42:25 la question se pose, quand il a terminé son programme,
42:30 quand il veut faire une publication,
42:32 de savoir où les données sont entreposées.
42:34 Et en plus, de plus en plus, maintenant,
42:36 on a des entrepôts de livre de confiance
42:38 pour que les données soient découvertes, citées et réutilisables.
42:44 C'est dans ce cadre-là qu'on a fait ICI Data.
42:46 Ça a été lancé en octobre dernier,
42:49 et aujourd'hui, il y a pratiquement 180 dépôts de jeux de données
42:53 qui sont hébergés sur ICI Data.
42:56 Ce qu'on fait, c'est que quand l'utilisateur vient en disant
42:59 "j'ai mon jeu de données, je vais le déposer",
43:01 en fait, en fonction de la thématique,
43:04 on va aller chercher l'expert de ces données
43:07 pour aider l'utilisateur à déposer selon les bonnes règles,
43:10 avec ce qu'il faut pour que ces informations soient
43:14 au maximum visibles et réutilisables,
43:17 en même temps qu'elles permettent,
43:18 mais très pragmatiques, d'avoir un DOI
43:21 qui est cité dans les publications.
43:24 D'accord. Du coup, c'est plutôt à destination
43:27 des scientifiques ou des dépôts de recherche ?
43:30 C'est pas ouvert aux institutionnels ?
43:33 Alors, il n'y a rien qui empêche les institutionnels
43:35 de déposer leurs jeux de données,
43:37 mais on va dire que les institutionnels
43:39 ou les experts de l'État,
43:41 ils n'ont pas forcément besoin d'avoir un DOI,
43:43 encore que je pense que ça va se généraliser.
43:48 Un DOI, c'est juste un code,
43:51 c'est comme un lien, c'est comme un URL
43:54 pour aller chercher le jeu de données
43:56 qui est quelque part.
43:57 Je pense que ce sont des choses qui vont se développer
43:59 parce que sinon, il peut y avoir souvent
44:03 de la perte de données.
44:04 Et puis, c'est aussi une manière de valoriser
44:07 en exposant ces données,
44:08 parce que du coup, après, ces données-là,
44:10 vous allez les retrouver sur les portails nationaux
44:18 du OSR, les portables nationaux du gouvernement.
44:22 Donc, ça permet aussi de maximiser
44:24 les réutilisations de ces données.
44:27 Il y a un lien vers data.gouv ?
44:29 Ça renvoie peut-être pas ?
44:32 Oui, il y a tout un cheminement entre
44:36 recueil data.gouv et data.gouv,
44:40 puisque tout ça, évidemment,
44:42 ça a vocation à permettre d'exposer
44:46 toutes les données qui sont reproduites.
44:48 D'accord.
44:50 Ça marche.
44:55 Merci beaucoup pour toutes ces infos.
44:57 S'il n'y a pas d'autres questions,
45:02 je vous propose d'arrêter là.
45:04 Oui, je voulais redire qu'on pouvait
45:11 plus discuter la semaine prochaine,
45:13 puisqu'on revient la semaine prochaine,
45:15 de ce que c'est une animation régionale thématique
45:19 et de la discussion entre les participants
45:24 et les acteurs sur les territoires.
45:26 Il y aura des témoins de ce qu'il s'est
45:30 entendu réunis.
45:31 Ça marche.
45:37 Je vous remercie beaucoup pour les participants
45:39 et puis surtout tous les deux d'être venus
45:41 nous expliquer plus en détail Data Terra.
45:44 Et puis, rendez-vous pour la semaine prochaine
45:46 pour les ARD.
45:47 Merci.
45:48 Merci beaucoup pour l'invitation.
45:49 Merci bien.
45:50 A bientôt.
45:51 Au revoir.
45:52 Merci beaucoup.
45:53 Merci.
45:54 Au revoir.
45:54 Merci à tous !