Retrouvez le troisième épisode de la série Brillons à Paris autour des triathlètes et para-triathlètes français qui viseront l'or aux Jeux Olympiques 2024.
Category
🥇
SportTranscription
00:00 C'était incroyable de pouvoir courir à Paris.
00:17 Il y avait une ferveur particulière qui permet sur moi aussi de se dépasser.
00:26 C'est vrai que ça fait des frissons à chaque tour d'entendre le public qui pousse.
00:37 Et je pense que c'est qu'un petit aperçu de ce qui nous attendra l'année prochaine.
00:43 Alors on se trouve ici à l'INSEP, c'est un petit peu la maison du sport français,
00:56 le campus olympique.
00:57 Pour nous ça avait vraiment du sens de regrouper l'équipe ici pour le test event.
01:03 Donc c'était important de remettre tout le monde dans le bain, les athlètes, le staff,
01:06 prendre des habitudes.
01:07 Cela dit ce n'est pas l'objectif numéro un de la saison et justement ce n'est pas sur
01:11 cette course là qu'on va baser nos critères pour la sélection au jeu.
01:14 Mais l'objectif vraiment pour nous c'est de prendre des repères et surtout de faire
01:18 une compétition à un mois des championnats du monde à Pontevedra fin septembre qui sera
01:23 vraiment l'objectif de cette année.
01:24 C'était vraiment un plaisir de découvrir ce parcours de Paris.
01:31 Le test event on en parle depuis longtemps, les jeux on en parle depuis longtemps.
01:34 Et là clairement on est dans du concret, on a vraiment un parcours magnifique.
01:38 Finalement un parcours qui me paraissait sur le papier un peu plus compliqué que ça.
01:42 C'était quand même super agréable de rouler au cœur de Paris, franchement ça fait plaisir.
01:47 Le lieu est incroyable, le fait que ça passe en direct à la télé, que tout le monde
01:51 puisse suivre, tous ceux qui nous connaissent.
01:53 Finalement il y a très très peu de monde qui a vu une course de paraphriéatlon dans
01:57 sa vie et ça c'est quand même vraiment cool.
01:59 La première chose c'est déjà la course.
02:04 Il y a une compétition demain, donc on fait la course pour faire la meilleure perf possible.
02:08 Ça c'est déjà la base, mais il ne faut pas l'oublier, c'est une coupe du monde,
02:12 c'est à Paris, tapez dedans, essayez de mener la course, allez jouer un petit peu.
02:17 Il n'y a pas de genre on est deux français, on arrive main dans la main, c'est pas comme
02:21 ça que ça marche.
02:22 Faites votre course.
02:23 Le bémol c'est de ne pas avoir pu nager, donc ça c'est clair que c'était la grosse
02:33 déception, la grosse frustration du matin.
02:35 Je pense que c'était la volonté de personne, le fait de se dire que c'était prévu d'avance
02:38 et tout, le para c'est tout le temps du du.
02:40 Non, ça n'arrange personne de faire un duathlon ce matin, mais maintenant, comme
02:44 on l'a dit, il faut rester concentré sur essayer de faire la meilleure course possible.
02:46 Alors, j'avais à cœur de forcément bien faire.
03:04 Je voulais montrer que j'avais progressé et d'être performant aujourd'hui.
03:08 Je suis parti, je suis parti prudemment parce qu'on avait un premier secteur pavé un
03:19 peu un peu piégeux pour les lames.
03:21 La première course à pied, pour ma part, plutôt pas mal parce que j'avais une concurrente
03:24 ensemble, donc bien, bien stimulant.
03:27 Je suis partie à mon rythme, je suis arrivé en première position à la T1.
03:32 Une bonne première course à pied, on est parti à vélo avec les leaders de la catégorie.
03:37 Mais dès les premiers mètres, problème technique avec les vitesses qui ne passaient
03:43 pas.
03:44 On a perdu pas mal de temps et là, on part dernier après tous nos concurrents.
03:47 Je vois sur le parcours vélo que du coup, ça tabasse pas mal parce qu'on a 75% de
03:58 pavé sur le parcours.
03:59 Donc du coup, le vélo de chrono, il tremble pas mal.
04:02 C'était quand même bien intense parce que c'est quand même beaucoup de relance,
04:11 de virage.
04:12 Il y a les pavés, il y avait aussi beaucoup de concentration à avoir, garder la position.
04:18 Enfin voilà, il faut quand même bien se concentrer.
04:20 En course à pied, j'ai essayé de revenir sur elle.
04:31 J'ai pas pu faire ce que je voulais, mais j'ai maintenu le rythme de croisière.
04:36 Du coup, je gagne dans ma catégorie.
04:38 J'arrive deuxième dans la catégorie dans laquelle je concourrais pour les Jeux de Paris
04:43 en 2024.
04:44 Se retrouver sixième à la fin de la course, ce n'était pas du tout ce qu'on avait
04:49 prévu au début.
04:50 Donc on est clairement déçus de la course.
04:54 La petite photo à l'arrivée, avec le drapeau français, c'était cool.
05:08 Ça marque les esprits, je pense, pour les autres nations.
05:10 Et ça, c'est surtout la bonne chose et la chose à retenir.
05:14 C'était une bonne course et puis on fait quand même deuxième sur une Coupe du Monde
05:21 en paratriathlète.
05:22 C'est sûr que quand on est au départ avec Anouk, c'est pour gagner.
05:25 C'était une super course, comme l'a dit Anouk, devant un super public.
05:28 Du coup, on est quand même content de notre course.
05:31 Après la course, on peut être vraiment content puisqu'on a des athlètes qu'on
05:35 fait honneur à Stéphane, qui ont fait des beaux résultats.
05:39 C'est la première fois que je vais à une course comme ça, avec autant de public.
05:43 C'est juste incroyable.
05:44 Pour du paratriathlon, ça n'était jamais arrivé.
05:47 Ça donne des frissons.
05:49 Et ça, moi, je mesure la chance de pouvoir faire une course en France, des Jeux olympiques,
05:54 des Jeux paralympiques en France.
05:55 C'est juste incroyable.
05:56 On a vraiment un esprit d'équipe incroyable et un staff qui nous accompagne très motivé.
06:02 Ce n'est pas simplement une réussite personnelle, mais c'est aussi une belle réussite collective,
06:08 je pense, aujourd'hui.
06:08 [Musique]