Le replay de la 2e étape - Cyclisme sur route - Cro Race

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Retrouvez le replay de la 2e étape de la Cro Race du 27/09/2023.

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00:00:00 Il n'avait pas gagné depuis plus d'un an sur cette même course.
00:00:14 L'année dernière, Elia Viviani est allé chercher sa première victoire.
00:00:19 En 2023, le sprinter de l'équipe Ineos Grenadiers s'est imposé devant le sprinter de la DSM
00:00:25 Tobias Lund Andresen.
00:00:26 Finalement, ce n'était pas si serré que ça, puisqu'Andresen est remonté, mais Elia
00:00:31 Viviani a réussi à redresser la barre et à tenir.
00:00:34 Donc, Elia Viviani, vous l'aurez compris, puisqu'il a ouvert le bal de l'Accro Race,
00:00:38 porte aujourd'hui le maillot de leader de la compétition.
00:00:42 Bonjour Christophe Ribelon, bonjour Pierre Roland.
00:00:44 Bonjour Claire, bonjour à tous.
00:00:45 Bonjour tout le monde.
00:00:46 Alors, on a vu Alexander Christophe également venir prendre la troisième place hier au
00:00:51 sprint.
00:00:52 On va regarder le classement général.
00:00:53 Justement, il s'est passé des choses.
00:00:55 Il s'est suivi.
00:00:56 On va le revoir à nouveau dans ce direct.
00:00:58 Matai Moritz a chuté.
00:00:59 Matai Moritz accuse un retard, maintenant assez important.
00:01:03 D'ailleurs, 1'18 au général sur Elia Viviani.
00:01:06 Viviani qui est donc en tête devant Andresen et Christophe, ça c'est OK pour les places.
00:01:11 Mais vous voyez qu'il y avait des secondes de bonification également à les récupérer
00:01:14 sur la ligne d'arrivée.
00:01:16 4 secondes d'écart entre l'Italien, donc, et le Danois.
00:01:19 6 secondes entre l'Italien et le Norvégien.
00:01:21 Et puis derrière, un gros peloton à 10 secondes.
00:01:24 Beaucoup de coureurs.
00:01:25 Ils ont perdu pas mal de temps.
00:01:26 Et donc, parmi eux, je vous l'ai dit, Matai Moritz notamment, qui était peut-être parmi
00:01:31 le grand favori de cette compétition.
00:01:33 C'est cuit, Pierre, pour Moritz maintenant ?
00:01:35 C'est cuit.
00:01:36 C'est fortement compromis.
00:01:38 Mais en tout cas, on va voir.
00:01:40 On va voir ce que Moritz peut nous réserver.
00:01:44 On n'est jamais tranquille avec Moritz.
00:01:47 Étape courte aujourd'hui.
00:01:48 114,500 km.
00:01:49 Et vous allez comprendre pourquoi.
00:01:51 Il y a du vent, mais il n'y aura pas de bordure.
00:01:52 Pierre Roland.
00:01:53 Oui, regardez, forcément, on voit les coureurs vont évoluer sur une presqu'île.
00:01:59 Ils vont être au milieu de la mer.
00:02:01 Et il y a un petit peu de vent, mais vous voyez, il y a cette colline qui va quand même
00:02:06 protéger un petit peu les coureurs.
00:02:08 Et puis aujourd'hui, il n'y a pas beaucoup de vent, mais ils vont avoir le vent de côté.
00:02:12 Alors entre 10 et 15 km/h en continu.
00:02:15 Assez pour mettre de la nervosité, mais peut-être pas assez pour faire de gros dégâts dans
00:02:20 le peloton.
00:02:21 On va voir.
00:02:22 Allez, on se retrouve tout de suite.
00:02:25 On vous a planté le décor.
00:02:26 Reste maintenant à vivre cette étape en direct.
00:02:29 Les images, nous les attendons et vous les aurez tout de suite quand on va se retrouver.
00:02:32 Restez avec nous.
00:02:33 14,500 km à parcourir entre Vieuxgrade, Namourou et Novalia.
00:02:42 Aujourd'hui, voilà le programme de cette deuxième étape de la Crow Race.
00:02:47 Il y a des coureurs qui sont aux avant-postes.
00:02:49 Ils sont au nombre de 4.
00:02:51 Et comme hier, il n'y a aucune équipe pour ou en le pour.
00:02:55 Aucune équipe qui a l'air de viser le classement général qui s'est portée aux avant-postes.
00:02:59 Vous avez vu Yann Kaspar pour l'équipe ATT Investment notamment.
00:03:04 On a également Marvin Hammerschmid, l'Autrichien pour Inro Advarics.
00:03:09 Il ne faut pas confondre.
00:03:11 Il y a deux jumeaux dans cette formation.
00:03:13 Il y a Marvin et Raphaël.
00:03:14 Là, on est bien avec Marvin en face aussi.
00:03:16 Encore une fois, on a la mauvaise start list.
00:03:17 Il y a aussi Hanses Koch pour l'équipe Ljubljana, pour le Dossar 144.
00:03:23 Et puis, un coureur qu'on connaît parce qu'il a fait partie d'équipes ou en le pour notamment.
00:03:28 Il s'agit de Christiane Koren pour l'équipe Adria Mobile devant.
00:03:32 Elia Viviani est donc toujours en tête du classement général après sa victoire hier sur la première étape au sprint.
00:03:40 C'est donc l'équipe Ineos qui contrôle le peloton avec le plaque qu'on est en train de voir juste devant l'Ukro.
00:03:46 L'infatigable rouleur et puis toute l'équipe DSM derrière parce que oui, Andresen a terminé deuxième de ce sprint.
00:03:52 On a des ambitions du côté de cette formation aujourd'hui.
00:03:56 C'est simple d'ailleurs, les quatre premières formations, au contraire d'hier,
00:03:59 puisque hier, c'est la barène Victorious qui contrôlait le peloton.
00:04:01 Là, ce sont les quatre premières formations, ce sont des formations de sprinter.
00:04:04 C'est même le top 4 quasiment du général qu'on a devant.
00:04:09 Et bien voilà, on a fait le point.
00:04:12 Christophe et Pierre.
00:04:15 Bah pub !
00:04:17 Non, je plaisante bien sûr.
00:04:19 Mais on contrôle en tout cas ce qui est sûr.
00:04:24 Mais c'est logique de les voir à l'avant.
00:04:26 On l'a dit avec Pierre, il y a quand même un risque aujourd'hui.
00:04:30 On est très, très souvent au bord de mer.
00:04:32 Donc voilà, il faut être vigilant, il faut être à l'avant.
00:04:34 On est toujours mieux à l'avant.
00:04:35 On l'explique très souvent, mais c'est quand même plus confortable d'être à l'avant avec ses coéquipiers.
00:04:41 Donc voilà, c'est un peu logique.
00:04:42 Après, il y a une hiérarchie qui s'installe dans le peloton.
00:04:45 Donc c'est aussi logique de les voir quasiment dans l'ordre du classement général.
00:04:50 En plus, on est sur des équipes World Tour, donc bien entendu, on a beaucoup plus de légitimité à être devant.
00:04:56 Alors que là, on voit les quatre robes de tête.
00:04:59 Ça tourne bien, on s'entend bien.
00:05:01 On ne se pose pas trop de questions.
00:05:03 On évolue.
00:05:04 Il nous fait une double file, une file qui monte, une file qui descend.
00:05:08 Ça, c'est vraiment quand on n'est pas du tout dans la gestion, quand on recherche à garder la vitesse, à maintenir la vitesse.
00:05:15 Il faut rappeler une étape très courte pour des coureurs de ce niveau là, seulement moins de 120 kilomètres.
00:05:22 C'est très court.
00:05:23 On évolue sur une presse qu'il va arriver sur des parties quand même un petit peu plus dégagées.
00:05:28 L'on est dans les bois sur le fait d'être sur une étape courte.
00:05:31 Pierre, je vous interromps comme ça.
00:05:32 On reste sur ça.
00:05:33 Mais est ce que du coup, aujourd'hui, c'est une étape courte, mais de sprint.
00:05:37 Est ce qu'on s'échauffe avant vraiment?
00:05:38 Est ce qu'on fait du home trainer?
00:05:39 Est ce que c'est normal?
00:05:40 Est ce que c'est logique?
00:05:41 On a vu sur des étapes courtes, mais parfois encore plus courte qu'on pouvait s'échauffer avant.
00:05:45 Est ce que là, ce serait le cas?
00:05:45 Alors, il y aurait eu tout de suite le vent de côté, un danger ou une ascension sur un format aussi court.
00:05:53 Oui, on se serait échauffé.
00:05:55 Mais là, il y a quand même un fictif, un départ fictif.
00:05:58 La température est bonne aussi.
00:05:59 Le corps est relativement chaud.
00:06:01 Alors peut être les coureurs comme Christiane Correnne et les Incolites qui l'accompagnent en échappée.
00:06:07 Peut être qu'on s'est un petit peu échauffé parce qu'on avait l'ambition d'aller à l'avant.
00:06:11 Mais des coureurs qui visent le final, qui n'ont pas à contrôler le début de course.
00:06:18 Pas d'échauffement.
00:06:19 Ça c'est un peu propre à chacun.
00:06:21 Toi, à la fin de ta carrière, tu t'échauffais des fois?
00:06:23 Quand il n'y avait pas le choix.
00:06:24 Moi j'avoue que je fais partie de l'ancienne génération où je n'avais aucune envie de m'échauffer.
00:06:30 Alors c'est certainement une erreur.
00:06:32 J'en sais rien d'ailleurs.
00:06:34 Moi j'avais souvent l'ambition de m'échauffer mais j'étais toujours un peu pris par le temps.
00:06:38 Et puis je me retrouvais à faire installer mon vélo sur un hand-trainer.
00:06:46 Et à 5 minutes du départ, tu peux m'enlever.
00:06:48 Le vélo il s'est échauffé tout seul.
00:06:50 Les pneus sont chauds.
00:06:51 Il est pris par le temps parce que c'est le moment, on explique un petit peu pour ceux qui ne le seraient pas.
00:06:54 On arrive en bus au départ, dans le quart de l'équipe.
00:06:58 On arrive, ensuite on doit faire le briefing dans la hiérarchie de ce qui se passe.
00:07:03 On fait le briefing, on va à la signature, on revient parfois pour aller chercher les dernières choses.
00:07:08 Et puis ensuite on part sur la ligne de départ.
00:07:10 Oui, après le briefing et la signature peuvent être inversés parce qu'il y a un horaire défini par l'organisation
00:07:17 selon le classement général individuel du premier coureur de l'équipe.
00:07:20 Donc ça, ça peut s'inverser.
00:07:22 Mais après, ça va dépendre.
00:07:24 Il y a des coureurs, ils vont sauter dans le cuissard.
00:07:26 En 5 minutes, ils sont prêts.
00:07:28 Puis il y a des coureurs dont je faisais partie, j'ai mis des petits rituels qui sont un petit peu plus longs.
00:07:33 Et je traînais déjà pas mal.
00:07:36 C'est vrai que souvent quand on était en avance, c'est là que je finissais en retard.
00:07:39 C'est toujours comme ça.
00:07:40 C'est souvent.
00:07:41 Si le directeur jugeait qu'il fallait arriver 2h ou 1h30 à l'avance, moi ça me déplaisait.
00:07:47 Je préférais qu'on arrive 1h avant et que ça soit un petit peu plus tonique.
00:07:50 Et du coup, il y avait un petit temps de latence et souvent ce petit temps de latence me mettait en retard.
00:07:56 Alors là, c'est assez paradoxal, mais c'est souvent comme ça.
00:07:59 Quand on est en avance à un rendez-vous, on finit en retard.
00:08:02 C'est ça qu'on traîne.
00:08:03 Je confirme.
00:08:04 Mais voilà, c'est vrai qu'on faisait partie avec Christophe de cette ancienne génération
00:08:10 de coureurs qui avaient l'homme traîneur quand il y avait de la pluie, hiver.
00:08:16 Et si on pouvait éviter, surtout après le confinement, l'homme traîneur, on avait un petit peu de mal à le regarder.
00:08:21 Bien sûr.
00:08:22 Je me doute.
00:08:23 C'est beau ça, l'île en forme de cœur.
00:08:24 Vous voulez disserter sur cette île ?
00:08:26 Pas du tout.
00:08:27 Ça peut être un canard aussi, ça dépend comment.
00:08:29 Un canard ?
00:08:30 Là, c'est un cœur à nouveau, mais au début, ça peut être un caneton.
00:08:34 Si j'avais dû deviner ce que vous auriez dû voir à l'antenne, j'aurais plus dit
00:08:41 un cœur qu'un canard.
00:08:42 Mais bon, après.
00:08:43 Mais voilà.
00:08:44 Non, mais oui, oui.
00:08:45 Non, mais il y a clairement, vous parliez de rituel tout à l'heure.
00:08:48 Oui, il y a le café, il y a aller chercher son ravitaillement, choisir ce qu'on veut.
00:08:52 Vous faites quel type de coureurs, vous Christophe, pour vous préparer ?
00:08:54 Vous étiez comme Pierre ?
00:08:55 C'est-à-dire ?
00:08:56 Moi, j'étais comme Pierre, ouais.
00:08:57 Assez long.
00:08:58 Ouais, ouais.
00:08:59 Non, ouais, très long.
00:09:00 Enfin, même des fois, je m'en voulais parce que je ne sais pas ce que je faisais, mais
00:09:05 je perdais beaucoup de temps.
00:09:06 Enfin, pas du tout tonique, en fait.
00:09:08 À la limite, j'étais… Ouais.
00:09:10 J'étais… Je gardais mon jus pour sur le vélo, en fait.
00:09:13 Donc, je ne sais pas pourquoi, mais je…
00:09:15 C'est parce que ces trajets sont parfois aussi assez longs, en fait.
00:09:17 Le trajet quand on quitte l'hôtel pour aller au départ.
00:09:19 Le trajet peut être long.
00:09:20 Alors, aujourd'hui, il y avait un transfert entre la première et la deuxième table.
00:09:22 Je ne sais pas si les coureurs dormaient à l'arrivée ou s'ils dormaient au départ
00:09:24 de ce matin.
00:09:25 Mais c'est clair que s'ils dormaient à l'arrivée d'hier, ce matin, il y avait
00:09:27 un long… Alors, d'ailleurs, pareil, je ne sais pas s'ils sont allés en bus.
00:09:30 Je ne sais pas si les bus des équipes sont tous là-bas.
00:09:32 Je… Parce que ça va un peu loin quand même.
00:09:34 Si, c'est loin.
00:09:35 Non, non, si, si.
00:09:36 Les bus sont… Bon, et bien, alors, donc, ce matin, il y avait un transfert.
00:09:38 Donc, effectivement, des fois, ça peut arriver qu'on arrive au départ et on est un peu
00:09:41 mou.
00:09:42 On est un peu… Parce que dans le bus, pendant le transfert, on fait ce que n'importe qui
00:09:47 ferait, c'est-à-dire on écoute de la musique, on se repose.
00:09:50 On se rendorme un petit peu.
00:09:51 Voilà, on est vraiment dans un mode relax.
00:09:54 Donc, après, oui, il faut se re-tonifier un peu.
00:09:56 Souvent, si on enchaîne avec le briefing, ben voilà, ça fait un long moment où on
00:10:00 est un peu assis à l'écoute, un peu apathique.
00:10:04 Et voilà.
00:10:05 Donc, après, c'est vrai qu'il y avait des coureurs qui étaient capables de se préparer
00:10:09 très vite.
00:10:10 Moi, je faisais partie aussi de ces coureurs qui… D'ailleurs, ça ne plaisait pas souvent
00:10:13 à Vincent Lavenu, mais je descendais assez tard du bus, oui.
00:10:18 Ce n'était pas du tout une volonté de descendre tard du bus.
00:10:21 C'est juste que, oui, le temps, je ne sais pas, il passait trop vite.
00:10:26 Après, il n'y avait que sur les contrôles à monte où j'arrivais un peu à mettre
00:10:30 encore.
00:10:31 J'étais obligé de me faire des horaires, sinon je finissais en retard.
00:10:33 Mais sur les contrôles à monte, c'est beaucoup plus rythmé, beaucoup plus timé,
00:10:36 notamment avec la montée sur l'arme trainer, la redescente, où après, on sait qu'on
00:10:40 doit se changer ou adapter sa combinaison, mettre son oreillette, son casque et tout
00:10:43 pour qu'on sache que ça prend du temps.
00:10:44 Donc là, on est plus timé.
00:10:46 Mais sinon, c'est vrai que sur les départs de course en ligne, effectivement, comme
00:10:51 le dit Pierre, plus on arrive tôt et plus c'est là où on prend notre temps et plus
00:10:55 on sort tard du bus.
00:10:57 C'est assez paradoxal.
00:10:58 C'est intéressant en tout cas d'avoir un petit peu les insides comme ça.
00:11:02 Ça ne répond pas vraiment à la question.
00:11:03 Personne ne s'est chauffé ce matin ? On ne sait pas.
00:11:06 Je ne sais pas, mais je ne pense pas.
00:11:10 Peu de coureurs.
00:11:12 En plus, plus de 25 degrés aujourd'hui.
00:11:15 Le corps est vite chaud et il y a toujours en cyclisme, c'est l'un des rares sports
00:11:19 où l'échauffement s'est arrivé très tard, jusqu'à moins de 10 ans.
00:11:25 Il n'y avait aucun coureur qui s'échauffait ou de temps en temps, il y avait un coureur
00:11:30 qui allait au devant du kilomètre zéro faire un petit aller-retour.
00:11:33 Maintenant, on voit régulièrement avant l'épreuve un échauffement sur l'arme trainer et après
00:11:40 un retour au calme.
00:11:41 C'est pareil, le retour au calme, ça fait 5, 6 ans.
00:11:44 Grand max que ça existe en cyclisme.
00:11:46 Ça existe dans tous les autres sports, mais en cyclisme, on franchit, on passe la ligne,
00:11:51 on s'arrête brutalement.
00:11:52 On a le cœur à 200, tout le monde qui nous saute dessus.
00:11:56 Et maintenant, on voit des coureurs comme Wout Van Aert pour avoir partagé quelques
00:12:01 podiums protocolaires avec lui, notamment la saison passée sur le Criterium du Dauphiné.
00:12:06 Il fait jusqu'à 15 minutes de retour au calme.
00:12:09 Pour avoir croisé Thierry Gouvenou tout à l'heure à la cafétéria, il s'arrachait
00:12:16 les cheveux parce qu'il y a un horaire, il y a un protocole, il y a tout ça.
00:12:19 C'est vrai qu'il faut respecter le coureur qui a besoin de ces 15 minutes, mais 15 minutes
00:12:24 au protocole dans la zone mixte, c'est hyper long.
00:12:28 Tout le monde attendait Wout Van Aert pour rendre les directs, pour faire le protocole,
00:12:33 pour aller au contrôle antidopage, pour toutes ces choses qu'il y a à mettre en place.
00:12:37 C'est vrai qu'on était tous dépendants du retour au calme de Wout Van Aert pour le
00:12:42 protocole.
00:12:43 Mais c'est hyper important parce que c'est ce qui lui permet d'être efficace, efficient
00:12:48 le lendemain aussi.
00:12:49 Donc ça fait partie de tout ça maintenant.
00:12:52 Toutes ces choses ont été mises en place par ces nouvelles équipes, nouveaux chercheurs
00:12:56 et puis par le fait que le cyclisme se professionnalise d'année en année.
00:13:03 Puis on le voit maintenant, même au niveau des ornateurs, il y a une grande évolution
00:13:06 à ce niveau-là.
00:13:07 Dans les premières années où ça se faisait à l'arrivée, c'était à l'arrache entre
00:13:10 deux voitures.
00:13:11 Aujourd'hui, au moins pour ceux qui vont au protocole, on le voit.
00:13:15 Vous l'avez sûrement vu Claire encore plus que moi quand vous êtes sur place.
00:13:19 Pour le maillot jaune, il y a limite un tapis jaune en dessous, le maillot vert, un tapis
00:13:23 vert.
00:13:24 Il y a même une caméra à son roi, donc on les filme.
00:13:27 Maintenant, c'est devenu un vrai rituel.
00:13:28 Et même nous, en tant que commentateurs, on aurait presque du mal à ne plus avoir
00:13:33 ça à la télé.
00:13:34 Là où on voit, souvent on a des images où les coureurs échangent entre eux à ce
00:13:37 moment-là, vont se faire une vanne ou vont se parler de l'arrivée.
00:13:40 En fait, c'est des moments hyper précieux aujourd'hui pour nous.
00:13:44 Et quand ça ne se fait pas à cet endroit-là, ça se fait au bus également.
00:13:47 Pour ceux qui ne vont pas au protocole, bien entendu, aujourd'hui, c'est fait au bus.
00:13:53 Comme ça pourrait se faire pour les gens, c'est peut-être plus clair.
00:13:57 Au départ, des contrôles à montres, on le voit.
00:13:59 Les équipes devant les bus mettent un peu un système de barriérage avec tous les vélos
00:14:03 alliés.
00:14:04 Et puis, aux arrivées, les équipes font pareil pour éviter qu'il y ait trop de monde
00:14:08 aussi trop près des coureurs.
00:14:09 Il y a aussi un système un peu de barriérage ou un peu camouflé avec les voitures.
00:14:14 Ce n'est pas du tout pour cacher quelque chose.
00:14:16 C'est juste pour que les coureurs puissent faire un vrai retour au calme tranquillement
00:14:20 sans qu'il y ait trop de monde autour d'eux.
00:14:24 Aujourd'hui, c'est devenu très courant.
00:14:29 Je dirais que ceux qui ne le font pas à l'arrivée, c'est un peu ceux qui se relèvent sur le
00:14:32 final.
00:14:33 C'est ceux qui arrivent au groupetto.
00:14:34 C'est ceux qui ont fini l'étape tranquille.
00:14:36 Mais tous ceux qui ont fini l'étape à fond, qui ont passé la ligne avec un effort maximal,
00:14:45 ils sont dans l'obligation aujourd'hui de faire ça pour récupérer.
00:14:51 C'est souvent un temps qu'on couple, notamment quand ça se passe au bus, avec l'interview.
00:14:56 C'est aussi le moment où les médias en profitent pour parler aux coureurs.
00:15:01 Pour nous, il n'y a aucun problème à faire cette interview sur un home trainer.
00:15:08 Il n'y a aucun souci pour ça.
00:15:09 Et pour le coureur, ça évite de doubler ce temps.
00:15:11 Dans la récupération, voilà pour notre digression, quand même assez grande.
00:15:17 Mais c'était bien d'en parler aujourd'hui sur une étape aussi courte.
00:15:21 Je vous le rappelle, donc, 114,5 km à parcourir.
00:15:25 Et vous voyez, grâce à ce profil où nous commençons à en être, 72,8 km encore à parcourir.
00:15:32 On va attaquer cette boss de troisième catégorie.
00:15:34 Il en restera une de deuxième catégorie, un petit peu plus loin.
00:15:37 Deux sprints intermédiaires également encore à passer, avec des secondes de bonification
00:15:40 à aller chercher.
00:15:41 Elia Viviani a plusieurs secondes de bonification sur beaucoup de coureurs.
00:15:45 Une dizaine évidemment, mais aussi 4 et 6 sur Andresen et Christophe qui ont terminé
00:15:51 deuxième et troisième hier.
00:15:53 1,45 d'avance pour les coureurs qui sont en tête.
00:15:55 On les renomme ces coureurs.
00:15:57 Yann Caspar qu'on a aperçu tout à l'heure, Hanses Koch également, Marvin Amerschmidt,
00:16:02 le jumeau, l'un des jumeaux donc.
00:16:04 Et puis Christiane Coronne, qui a fait partie d'équipe World Tour un long moment.
00:16:09 La Likigas-Cannondale, devenue ensuite la Barre Merida.
00:16:13 C'était la même structure, je ne me trompe pas là-dessus ?
00:16:16 Vous avez dit ?
00:16:18 Non.
00:16:19 Likigas.
00:16:20 Ah si si.
00:16:21 On est d'accord.
00:16:22 Likigas c'est aussi séparé, il y a eu Cannondale qui s'est...
00:16:26 J'ai eu un énorme doute en me disant.
00:16:28 Alors Likigas, c'était l'équipe de Nibali qui après a fusionné avec Cannondale-Garmin.
00:16:37 Oui c'est ça, voilà exactement.
00:16:39 Donc c'était bien deux équipes différentes.
00:16:41 Cannondale-Garmin qui est devenue EF.
00:16:43 Ah voilà, c'était de l'autre côté.
00:16:45 Et après il est parti chez Bahrein qui avait strictement...
00:16:47 Rien à voir avec cette formation.
00:16:50 En tout cas deux équipes différentes en World Tour et vous avez couru avec lui Pierre.
00:16:54 Oui j'ai couru avec Christiane Corren qui est échappée en 2016, en 2017 du coup dans
00:16:59 cette équipe Cannondale Pro Cycling et après en 2017 Cannondale-Drapac Pro Cycling qui
00:17:06 est devenue EF au jour d'aujourd'hui.
00:17:07 C'est vrai que ça a été un bon compagnon de route, quelqu'un de très sérieux, quelqu'un
00:17:14 de très travailleur au service.
00:17:16 C'était un équipier, un équipier, un vrai Gregorio.
00:17:19 Il se plaisait dans ce rôle-là.
00:17:21 Il a roulé pour Peter Sagan pendant de nombreuses années.
00:17:24 Après il a connu quelques soucis avec l'antidopage.
00:17:28 Il faut appeler un chat un chat.
00:17:30 On va le rappeler, il a été suspendu officiellement pendant deux ans, sur une période entre deux
00:17:37 ans, entre 2019 et 2021 pour son implication au sein de l'affaire Adderlass.
00:17:42 Implication qui touchait certaines nations.
00:17:46 Oui, tous ces pays autour de la Slovénie.
00:17:52 C'est vrai que cette histoire remontait à 2011 et puis il a été rattrapé par la
00:17:58 patrouille en 2020.
00:18:00 En tout cas, la passion du cycliste est toujours intacte du côté de Christiane Correnne qui
00:18:06 se donne à cœur de prendre des échappées, d'être devant.
00:18:10 Voilà, 36 ans, il a toujours envie de faire du vélo, il est toujours motivé.
00:18:14 Il a des contrats pour l'an prochain, on n'a pas encore annoncé.
00:18:17 Est-ce qu'il se plaît bien dans cette équipe ?
00:18:19 Oui, c'est souvent le cas pour ces coureurs qui sont dans ces équipes secondaires.
00:18:23 Souvent, ce sont des contrats à l'année.
00:18:26 On les voit régulièrement changer d'équipe.
00:18:29 Ça ne m'étonne pas qu'il n'ait pas encore de contrat pour l'année prochaine.
00:18:33 Ça ne veut pas du tout dire qu'il arrêtera.
00:18:34 Ce sont vraiment des contrats qui se font d'un an sur un an.
00:18:41 On a aperçu Matei Moric en plein cœur du peloton, bien encadré par son équipe Bahrein
00:18:47 Merida, ou plutôt il est en train de la Bahrein Victorious.
00:18:50 Du coup, je suis en train de me planter complètement sur tous les noms.
00:18:52 On a mélangé tous les sponsors depuis tout à l'heure.
00:18:54 Bahrein Victorious aujourd'hui en 2023.
00:18:56 C'est plutôt lui qui devance cette formation.
00:18:58 On va vérifier ce qu'il va faire.
00:19:00 Matei Moric, on va surtout revenir dans quelques instants sur ce qui s'est passé hier.
00:19:04 On parlera aussi de l'équipe Ineos.
00:19:07 Le tour, encore pour Elia Viviani, maillot de leader, l'état d'acteur, a bien terminé
00:19:11 dans le même temps que tout le monde, mais il n'a pas joué le sprint.
00:19:13 Il a resté avec nous.
00:19:14 On se retrouve tout de suite pour la Cro-Race.
00:19:16 1,7 km à parcourir et Lucro et Luc Plappe sont en train, vous avez vu Lucro notamment,
00:19:26 Elia Viviani qui défile à côté et Luc Plappe le voilà pour le visage de ces deux coureurs
00:19:29 qui sont en train de travailler pour l'équipe Ineos Grenadiers.
00:19:32 La Cro-Race, une étape aujourd'hui courte, 114,5 km entre Biograd, Namourou et Novalia.
00:19:39 Une étape où on attend du vent et des bordures, promises par Pierre Roland.
00:19:43 Vous savez qu'il a l'habitude de vous en promettre et souvent il se trompe.
00:19:46 Le bac du peloton, attention quand même à ne pas trop traîner en arrière du peloton.
00:19:51 On l'a vu hier, il y a des coureurs qui sont tombés notamment et qui n'ont pas pu rentrer après.
00:19:58 4 coureurs en tête pour l'instant, vous pourrez vous défendre après Pierre Roland.
00:20:02 Christiane Corren pour l'équipe Adria-Mobile, Yann Caspard pour l'équipe ATT Investment,
00:20:07 Marvin Amerschmidt pour l'équipe Incro Advarix et puis donc Hanses Koch pour l'équipe de Ljubljana.
00:20:14 Pas d'équipe World Tour je le rappelle.
00:20:16 Donc 1,38, on contrôle très clairement du côté de l'équipe Ineos qui a toute confiance en Elia Viviani, vainqueur hier.
00:20:26 Ils ont bien raison parce qu'il a gagné de fortes belles manières hier sur cette première étape
00:20:32 et surtout il a été très très bien amené.
00:20:36 On a épluché un petit peu les résultats avec Christophe et on a vu que Magnus Schäffel,
00:20:44 après avoir fait un boulot extraordinaire parce qu'il s'est mis à rouler dans les 2-3 derniers kilomètres,
00:20:51 il termine quand même 12e. Donc ça nous donne un peu une idée de la condition physique de Magnus Schäffel,
00:20:58 le coureur américain de cette équipe Ineos Grenadier.
00:21:01 Donc il va falloir compter sur lui et en tout cas cette équipe Ineos a parfaitement amené Elia Viviani,
00:21:09 elle l'a mis dans des conditions parfaites.
00:21:11 On sait que c'est un sprinter qui sprint en règle générale, il fait des sprints assez courts.
00:21:16 Elia Viviani a été déposé à 175 mètres, il était pile dans sa distance, moins de 10 secondes.
00:21:23 Et là quand il est lancé comme ça, il est redoutable, il a toujours du punch le coureur italien.
00:21:29 C'est important ce que vous dites sur Magnus Schäffel, à 10 secondes,
00:21:34 donc toujours c'est vraiment les secondes de bonification récupérées par Viviani qui le placent à 10 secondes,
00:21:38 donc toujours dans le meilleur temps.
00:21:39 Ça sprint pour la montagne Claire.
00:21:42 Allez on voit ça, en même temps vous avez raison on y reviendra tout de suite après.
00:21:46 C'est Kaspar qui est parti en première position.
00:21:50 Il va être doublé.
00:21:53 Gol de troisième catégorie.
00:21:56 Par Marvin Amerschmidt qui est passé en première position.
00:21:59 Très beau sprint.
00:22:02 C'est un petit peu frotté, est-ce qu'on va s'expliquer ?
00:22:06 Est-ce que c'était clair pour tout le monde ?
00:22:10 J'ai l'impression que c'est clair.
00:22:13 Une trente, le peloton a monté plus vite que les coureurs échappés dans cette ascension longue de 7 km.
00:22:19 Une quarantaine.
00:22:22 Monté un petit peu plus vite.
00:22:25 Elle va y avoir 30.
00:22:27 C'est drôle le chrono a corrigé pile au moment où vous êtes là.
00:22:29 Une trente regardez.
00:22:32 On compte jusqu'à cinq.
00:22:34 Un, deux, trois.
00:22:36 Allez on voit le sprint.
00:22:37 On va voir que ça va aller se toucher.
00:22:40 Ça va aller un petit peu au contact.
00:22:42 Rien de méchant.
00:22:43 Mais des fois quand on se livre un effort, ne regardez pas devant le coureur.
00:22:48 Le saut jeté de vélo pourra s'assurer la première place.
00:22:53 Ce n'était pas grand chose ce contact.
00:22:56 Toujours une trente entre les échappés et le peloton.
00:22:59 Je reviens à ce que vous disiez parce que c'est intéressant.
00:23:02 Pierre, vous disiez que Sheffield avait gardé son temps.
00:23:06 Quand on regarde sur les trois équipes qu'on a surtout citées hier.
00:23:08 En se disant qu'il va y avoir des choses à aller chercher.
00:23:10 On peut même ajouter la Géico Aloula.
00:23:12 Mais on va se concentrer sur la Bahrein Victorius, Ineos Grenadiers et Lidl Trek.
00:23:15 Sur ces trois équipes, il n'y a que Ineos Grenadiers qui n'a pas perdu de temps pour ses leaders.
00:23:22 C'est à dire que du côté de la Bahrein Victorius, on l'a vu, Mauritsch a perdu 1'18 ce qui est énormissime.
00:23:28 Et du côté de Lidl Trek, Tolouc également a été pris dans la chute retardé 1'47 d'écart.
00:23:33 Et après on pourrait mettre des coureurs comme Aberasturi qui passe les bosses notamment.
00:23:37 Qui est déjà à 30 secondes également de son côté.
00:23:40 Queen Simon a réussi à rester à 10 secondes.
00:23:43 Mais en tout cas, Ineos fait carton plein.
00:23:45 Parce que Sheffield, Tarling, Hayter notamment sont toujours à 10 secondes pour l'instant.
00:23:49 Il n'y a que les coureurs qui sont en train de rouler actuellement.
00:23:52 Et qui ont roulé hier toute la journée.
00:23:54 Enfin qui les ont placés pour les abriter du vent.
00:23:56 Luc Plappe et Luc Rowe qui ont perdu du temps.
00:23:59 Sinon les 5 autres coureurs sont tous à 10 secondes.
00:24:02 Ou Viviani bien sûr en tête à 0 secondes.
00:24:04 Mais ouais c'est clair que c'est...
00:24:06 De toute façon on les a vus sur le final.
00:24:08 Vu là où ils étaient placés, ils ont pris les choses en main très tôt.
00:24:11 C'était certes pour le sprint mais aussi pour rester placés pour le sprint.
00:24:15 On l'a vu en plus la chute dans laquelle a été impliquée Mauritsch.
00:24:20 Elle a été faite en quoi ? En 15, 20ème position.
00:24:23 Malgré tout on n'est jamais vraiment à l'abri.
00:24:25 L'équipe Ineos a réussi à se sentir adepte de cette chute.
00:24:30 On a fait le travail pour l'étape.
00:24:32 On a aussi très bien géré, parfaitement géré pour le général.
00:24:35 Et collectivement c'est elle qui s'en sort le mieux.
00:24:38 On va pouvoir jouer sur plusieurs cartes encore.
00:24:40 Et Tanahiter a terminé dans le temps du premier.
00:24:43 Au vu de là où il était positionné au moment de la chute.
00:24:47 Il doit quand même être en bonne condition.
00:24:50 On l'a vu peu impliqué hier souvent à l'arrière.
00:24:54 Mais là aujourd'hui il est devant.
00:24:56 Il est en 4ème position, il est dans la file.
00:24:58 Il est concerné aujourd'hui.
00:25:00 Le coureur britannique a la bonne jambe.
00:25:05 On va voir ce que ça peut donner.
00:25:07 Est-ce qu'il est aussi devant parce que son équipe contrôle derrière.
00:25:10 L'équipe ne contrôlait pas vraiment.
00:25:12 Elle était un peu en deuxième rideau, troisième rideau.
00:25:14 Peut-être un peu plus obligée de se battre.
00:25:16 Il tapait plus court.
00:25:17 Ou est-ce qu'il s'est fait gronder peut-être ?
00:25:19 Sinon, parce qu'il a failli passer à la trappe à cause de la chute.
00:25:21 C'est toujours la question.
00:25:25 Pour l'avoir vu par le passé, notamment Romandie perd son maillot à cause d'un mauvais placement.
00:25:31 Après il était toujours extrêmement bien placé.
00:25:33 Je pense qu'il a peut-être besoin d'un coup de se faire une petite frayeur.
00:25:36 De se mettre un coup en danger pour vraiment se positionner à l'avant.
00:25:40 En tout cas, ce qui est sûr, c'est que là depuis tout à l'heure, on a des images.
00:25:43 Il n'a pas du tout la même attitude que ce qu'il avait hier.
00:25:46 Tant mieux pour lui, tant mieux pour son équipe.
00:25:49 Rouler pour un coureur qui traîne toujours à l'arrière, ce n'est jamais très agréable.
00:25:54 On va voir ce que ça peut donner.
00:25:57 Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il est bien mieux là à l'avant qu'à l'arrière où il était.
00:26:02 Il se met un petit peu de glace sur la nuque pour Lucro.
00:26:06 Oui, il s'est un peu nettoyé les bras.
00:26:09 Des fois, il y a de la poussière sur ses presqu'îles.
00:26:12 Il y a du sable, on est au bord de mer.
00:26:15 Donc on se nettoie un petit peu.
00:26:17 Il a pris les glaçons qu'il avait dans le dos pour se rincer la peau.
00:26:21 Se rafraîchir aussi.
00:26:23 Avec l'air dégagé à 50 km/h.
00:26:27 Un petit peu d'eau sous les bras.
00:26:29 On a tout de suite une sensation très fraîche.
00:26:32 Regardez un peu la température qu'il fait actuellement.
00:26:36 Il fait 30 degrés.
00:26:39 Il fait 30 degrés là, donc il fait chaud quand même.
00:26:42 Même si on roule assez vite, on a de l'air.
00:26:45 La température va un petit peu baisser en fin de journée.
00:26:48 Ils vont terminer avec 26-27 degrés.
00:26:51 C'est pour ça qu'on roule tranquille.
00:26:54 On est encore sur l'itinéraire le plus lent aujourd'hui.
00:26:57 Mais il fait beau.
00:26:58 Regardez, le paysage est plutôt agréable.
00:27:01 Les routes sont belles, sont rectilignes.
00:27:03 L'écart est contrôlé avec l'échappée.
00:27:05 Donc on flâne un petit peu, on profite du beau temps.
00:27:08 C'est vrai que quand il fait beau, c'est assez fréquent de voir un peloton
00:27:12 un petit peu nonchalant, qui ne veut pas forcément faire la course.
00:27:17 Normalement, d'ici quelques kilomètres, on devrait rentrer sur des parties
00:27:21 un petit peu plus dégagées, un petit peu moins boisées.
00:27:26 Je ne vous promets pas des bordures.
00:27:28 Mais on va passer d'une île à l'autre.
00:27:31 C'est ce qu'il nous a promis hier, Christophe.
00:27:33 Non mais nous en avons parlé toute la journée.
00:27:35 Oh là là là là là.
00:27:37 On n'a pas le droit de mentir.
00:27:39 Regardez quand même, là les coureurs sont ici.
00:27:43 Ils vont passer d'une île.
00:27:45 Il va y avoir un petit pont.
00:27:47 Donc ça va automatiquement s'accélérer.
00:27:50 Je précise qu'il dit ici parce qu'en cabine, il est en train de nous couper par A+B.
00:27:55 Il disait qu'il y avait quand même une possibilité à un moment.
00:27:58 C'est un peu la rengaine quand même.
00:28:00 A chaque fois, on se demande.
00:28:01 Pierre, c'est le spécialiste des bordures annoncée.
00:28:03 Ce qui est sûr, c'est que si on avait une vue d'hélico,
00:28:05 on le verrait là actuellement.
00:28:07 La mer à gauche et la mer à droite.
00:28:09 Là, les coureurs sont vraiment au milieu.
00:28:11 Ils sont une espèce de presqu'île.
00:28:13 En tout cas, en attendant, on a aperçu Travis Steadman,
00:28:16 le champion d'Afrique du Sud, dans les dernières positions du peloton pour la Q36.
00:28:20 Il y a d'ailleurs pas mal de coureurs de cette formation qui sont là.
00:28:23 Matteo Badelletti, également le coureur suisse, ancien coureur de la Groupama FDJ.
00:28:28 On a aussi aperçu à côté un coureur qu'on a nommé tout à l'heure.
00:28:31 C'est Jan Aberasturi, qui était aussi dans les dernières positions pour l'équipe Lidl Trek.
00:28:36 Qui lui a plutôt une belle pointe de vitesse également.
00:28:38 Il passe bien les bosses aussi.
00:28:40 Puisqu'on n'a pas arrêté d'en parler jusqu'à maintenant,
00:28:43 sans prendre le temps de la ré-analyser, de la regarder à nouveau.
00:28:49 J'étais en train de voir ce que faisait Quinn Simons avec son maillot grand ouvert.
00:28:51 Il parlait à ses coéquipiers derrière.
00:28:53 On va regarder ce qui s'est passé hier.
00:28:55 Donc peut-être le temps fort, clairement, de l'étape.
00:28:58 Ce qui a été déterminant, c'est la chute.
00:29:00 Ici, oui. La chute.
00:29:02 C'est un courant déolocométa qui va partir le 1er.
00:29:05 Regardez, je vous le disais tout à l'heure, on est tombé en 15/20ème position.
00:29:08 On est vraiment tombé tout proche de la tête du peloton.
00:29:10 Une chute qui n'a impliqué pas beaucoup de courants.
00:29:12 Mais voilà, on le voit.
00:29:14 Je ne sais pas vraiment s'il est tombé, Maoritz.
00:29:16 Mais en tout cas, on le voit, il a déraillé.
00:29:18 Donc le temps de remettre sa chaîne, de repartir.
00:29:20 Ici, il était vite déjà à une vingtaine de secondes.
00:29:23 On revoit la chute qui s'est située juste à côté des courants de l'équipe Ineos.
00:29:29 Juste à côté du train.
00:29:30 L'équipe Ineos, d'ailleurs, je ne sais pas qui c'est.
00:29:32 Mais il y a un courant qui a déchaussé.
00:29:34 Sans aller à terre pour lui, heureusement.
00:29:38 On voit les 4/5 coureurs, notamment le coureur de l'équipe Eolo.
00:29:42 Qui était bien arraché au niveau de l'épaule.
00:29:44 Regardez-moi cette vue, ce panorama.
00:29:48 C'est magnifique.
00:29:50 Alors nous, on peut en profiter, mais les coureurs, eux, non.
00:29:52 Ils ne voient rien.
00:29:53 Ils ne voient rien.
00:29:54 On a l'impression d'être dans une forêt.
00:29:56 C'est vraiment très joli, la Croatie.
00:30:00 On a participé deux fois à cette épreuve.
00:30:04 C'est un endroit vraiment agréable.
00:30:06 On a le temps de se baigner après les tapis.
00:30:09 Tu sais très bien que non.
00:30:11 Tu avais emmené ton short de main, ton vaille de main, quand même, ou pas ?
00:30:14 Non, non.
00:30:15 Même dans les hôtels, on est très bien logé autour de Croatie.
00:30:21 C'est vraiment un lieu touristique.
00:30:23 Les coureurs vont évoluer une grande partie de la course au bord de mer.
00:30:27 Donc, voilà, des stations balnéaires.
00:30:30 Des endroits vraiment sympathiques.
00:30:32 Mais même, regardez, ça va.
00:30:34 Ça y est, on y arrive.
00:30:36 Ils ont coupé les arbres, regardez.
00:30:40 Juste ton Pierre Roland.
00:30:42 Honnêtement, j'ai du mal à croire qu'il se passe grand-chose au niveau des bords durs.
00:30:48 Pourtant, ce serait le moment pour la baragne de tenter quelque chose, d'essayer de reprendre.
00:30:51 Alors bien sûr, j'allais à Trenn.
00:30:52 Vendredi, on en est loin.
00:30:54 Déjà, il faut que la route s'y prête.
00:30:56 Et puis, il faut qu'il y ait du vent.
00:30:58 Là, il y a un petit peu de vent.
00:31:01 Mais je ne sais pas si ce n'est pas l'hélico qui fait bouger.
00:31:03 Ou le peloton.
00:31:04 Ou le peloton de déplacement.
00:31:05 Mais non, il n'y a pas l'air d'y avoir beaucoup de vent, honnêtement.
00:31:07 Mais bon, en tout cas, si on remonte un petit peu sur les côtés.
00:31:12 De toute façon, on va vite voir le peloton.
00:31:14 Si ça commence à s'exciter, à remonter sur les côtés, etc.
00:31:17 Qu'on a plus cette équipe Ineos qui roule tranquillement à l'avant.
00:31:22 S'il y a du monde à venir sur la gauche, sur la droite.
00:31:24 C'est qu'il va y avoir un endroit stratégique.
00:31:28 Alors, on attend. Parce qu'on a autre chose à vous montrer sur Moho Reach.
00:31:31 Parce que je vous ai laissé faire votre point un petit peu culturel.
00:31:34 Agence de voyage, tout. Vous étiez très bien lancé.
00:31:36 Je vous ai laissé faire, même si j'avais envie de relancer sur autre chose.
00:31:38 Je vous ai laissé toute la place.
00:31:40 Et là, on ne va pas rien vous cacher.
00:31:42 Pierre Roland est en train de regarder les images avec des étoiles dans les yeux.
00:31:45 En se disant, allez, bordure, bordure, vent, s'il vous plaît, vent.
00:31:48 À ce moment-là, est-ce que les coureurs sont vraiment en train de remonter, Pierre ?
00:31:52 C'est assez calme.
00:31:54 C'est calme, c'est peut-être le calme avant la tempête.
00:31:57 Je propose de l'an prochain qu'à chaque fois que vous annoncez une bordure,
00:32:00 on vous mette en petite fenêtre.
00:32:02 La petite, la petite, la petite, voilà, à votre tête qui atteint la bordure.
00:32:05 Je pense que ça plaira beaucoup aux spectateurs.
00:32:07 Avec un ventilo pour le décrefer les cheveux.
00:32:09 Oui, c'est ça. On montrera le sens suivant grâce à la coiffure de Pierre.
00:32:15 Suivant le sens de la mèche de Pierre, on saura si le vent vient de la gauche ou de l'autre.
00:32:18 On annonce une bordure avec One View.
00:32:20 J'ai l'impression que l'idée plairait beaucoup à Yoann.
00:32:23 Oui, c'est ça. On cherchait comment représenter le vent. On a trouvé.
00:32:27 On a trouvé.
00:32:28 Bon, Pierre, une fois qu'ils ont tourné, on est d'accord ?
00:32:31 Oui, oui, allez-y, Claire. Je ne vous coupe plus.
00:32:34 Allez, Queen Simon, ça l'antenne, le champion des États-Unis,
00:32:39 qui est toujours bien placé, on l'a dit, à 10 secondes seulement d'Elia Viviani.
00:32:44 Pas de problème pour lui.
00:32:45 Hier, le leader de cette équipe, Little Trek, c'est Antoine Toulouk qui porte le dos à 1.
00:32:52 Il est à côté de lui d'ailleurs, Antoine Toulouk.
00:32:54 On vous a rappelé hier qu'il n'avait pas de contrat pour l'an prochain.
00:32:58 On avait pensé qu'il devrait sauver un petit peu sa saison ici.
00:33:02 Antoine Toulouk a perdu 1'47.
00:33:05 C'est pas bien parti, oui.
00:33:06 Et Queen Simon, c'est donc désormais le seul leader.
00:33:08 Ça, en tout cas, maintenant, dans les circuits, c'est un peu plus compliqué.
00:33:11 Allez, on enchaîne sur ce qui s'est passé hier sur Mateo Imo-Rich.
00:33:15 Parce que s'il pointe à 1'18, Christophe, c'est pour un fait que vous aviez dénoncé déjà hier quand on était en direct.
00:33:22 Oui, c'est ça.
00:33:23 En fait, j'ai eu une interrogation.
00:33:25 C'est qu'attention, on l'a vu, il a remis sa chaîne et surtout, il a attendu que sa voiture soit là.
00:33:30 On le sait, c'est toléré de rentrer dans la file de voiture quand on a un problème.
00:33:36 Sauf que là, on le voit bien, il n'est pas dans la file de voiture, il est derrière sa voiture et seulement sa voiture.
00:33:41 Donc je me suis dit attention, cette image là, on sait que ça peut, les commissaires peuvent s'en servir.
00:33:47 Ça n'a pas loupé.
00:33:48 Voilà, Imo-Rich a pris 20 secondes de pénalité, plus des points.
00:33:52 Je ne sais plus combien, mais bon, plus des points au classement par point, plus un point au Grand Prix de la Montagne.
00:33:59 Voilà, donc 5 points de pénalité.
00:34:01 Ça, au classement par point, 100 francs suisses d'amende et 20 secondes, surtout au classement général.
00:34:06 Bon, finalement, il finit assez loin parce qu'il n'a pas réussi à rentrer.
00:34:11 Mais voilà, même s'il était rentré, il aurait pris quand même une amende en argent, mais surtout en temps pour le classement général.
00:34:19 Donc c'est toujours dommage de tomber, d'avoir une mécanique, surtout si près de l'arrivée.
00:34:22 Mais Imo-Rich, tout le monde le sait et l'organisateur le sait principalement.
00:34:25 C'est que c'est un des meilleurs mécaniques de la France.
00:34:27 Donc c'est compliqué de le laisser, le laisser comme ça rentrer dans les voitures.
00:34:31 En fait, ce qui dans l'idéal, ce qu'il aurait dû faire, c'est repartir, laisser passer la file de voitures,
00:34:37 même son directeur sportif passer devant et puis en fait, essayer de profiter du sillage des autres voitures.
00:34:43 Mais surtout pas de sa voiture à lui.
00:34:45 Là, c'était sûr et certain qu'il allait se faire sanctionner.
00:34:48 Dans la panique, c'est pas dans la panique, mais c'est un réflexe normal.
00:34:52 C'est un réflexe normal.
00:34:53 Et puis, à la limite, c'est dans ces moments là, c'est plus au directeur sportif de savoir,
00:34:58 de prendre la décision de partir devant et de ne pas abriter son coureur, même si la décision est dure à prendre.
00:35:03 Mais là, il faut bien se rendre compte.
00:35:05 On l'a vu dès qu'il tombe.
00:35:06 En plus, la baragne, alors je n'ai pas les numéros des voitures au départ de l'état de dire,
00:35:10 mais la voiture avait l'air quand même très bien placée.
00:35:13 Si la voiture passe très rapidement, Maoritz, les autres voitures derrière vont aussi doubler.
00:35:18 Donc au bout d'un moment, il va se retrouver à la limite.
00:35:20 Alors oui, il sera pas derrière sa voiture, mais il va se retrouver peut être en 12, 15ème position dans la file des directeurs sportifs.
00:35:26 Et là, une fois qu'il y a la file des directeurs sportifs et qu'il remonte de voiture en voiture, là, on lui dira plus rien.
00:35:31 Il prendra pas d'amende.
00:35:32 Sauf que là, si c'est prendre le sillage de sa propre voiture pour boucher un trou, comme on l'a vu sur l'image,
00:35:38 il y avait un trou, il y avait bien une bonne quinzaine de secondes à boucher.
00:35:40 Alors ça lui a pas permis de boucher le trou, mais même le peu qu'il a fait derrière.
00:35:43 Les commissaires ont jugé que c'était ça, que ça méritait une seconde de boucher.
00:35:48 C'était que ça méritait une sanction.
00:35:50 Donc voilà, il a pris une amende.
00:35:52 Il faut faire attention à ça parce que de plus en plus maintenant, les commissaires sont vigilants à ça.
00:35:56 On l'a vu plein de fois cette année sur les courses.
00:35:58 Depuis un ou deux ans, là, vraiment, ça arrive très, très souvent de se faire sanctionner.
00:36:02 Regardez là, en fait, là, il attend vraiment que sa voiture passe devant.
00:36:06 Sa voiture le double, mais bien entendu, pas en accélérant trop vite pour vraiment lui servir d'aspiration.
00:36:12 Ça, il y a encore 4, 5 ans, il y avait pas de souci.
00:36:16 Ça passait, là, on faisait 300 mètres derrière, après la voiture s'en allait.
00:36:20 Et puis voilà, il n'y avait plus de sujet.
00:36:22 Aujourd'hui, non.
00:36:23 Aujourd'hui, on estime que ça, il faut le sanctionner et qu'il ne faut plus se comporter comme ça.
00:36:28 Et bon, oui, hier, on a fait les frais.
00:36:30 Oui, c'est un réflexe, comme l'a expliqué Christophe.
00:36:35 Mais j'ai envie de dire, perdu pour perdu, on a tenté le coup du côté de la baragne, du côté du directeur sportif.
00:36:42 Vous savez, c'est le directeur sportif qui prend la décision de rester.
00:36:45 Il n'a pas perdu, de toute façon, sur la route en ne faisant pas ça, apparemment.
00:36:49 Oui, là, il a tenté de rentrer un peu à tout prix.
00:36:53 On a déjà vu, par le passé, des coureurs même prendre des bidons collés.
00:36:57 On a vu Nibali sur une Volta se faire exclure.
00:37:01 Le premier jour, un carambolage pour rentrer.
00:37:04 Il s'est accroché à la voiture, un bidon collé, très, très collé.
00:37:08 Il y a eu des images, exclues.
00:37:10 Là, on a tenté le coup.
00:37:11 On a tenté de le mettre dans le coffre.
00:37:14 Et ça s'est fait, comme l'a expliqué Christophe, il y a quelques années.
00:37:18 Ça passait, mais il n'y avait aucun problème.
00:37:21 Il n'y avait même pas de débat.
00:37:22 Il a eu un incendie mécanique, il a eu une chute.
00:37:25 On le ramène dans la voiture.
00:37:27 Mais maintenant, même sur un arrêt, un besoin naturel, on ne peut plus être dans le sillage de sa propre voiture.
00:37:35 On a le droit de remonter de voiture en voiture quand on est dans la file.
00:37:39 Mais quand on s'arrête tout seul pour un besoin très pressant, il faut vite faire ce qu'on a à faire.
00:37:47 Parce que si on est lâché de la file des voitures, notamment sur une course comme ça,
00:37:51 où il n'y a qu'un véhicule suiveur par équipe, la file des véhicules n'est pas très longue.
00:37:56 Et on se retrouve vite, tout seul, à devoir rouler plus vite que le peloton.
00:38:00 Donc, il ne faut pas traîner.
00:38:03 Il y a toujours une petite tolérance.
00:38:06 Mais normalement, quand le commissaire met un premier coup de sifflet, il faut arrêter tout de suite.
00:38:10 Le deuxième coup de sifflet, c'est un avertissement qu'on fait quelque chose de pas correct, de pas légal, aux yeux de l'arbitre.
00:38:17 Ça va dépendre de l'arbitre aussi.
00:38:19 - Aujourd'hui, c'est très filmé.
00:38:21 - C'est filmé.
00:38:22 - On filme ça beaucoup plus qu'avant.
00:38:25 Je pense que la sanction, elle n'est même pas donnée en direct.
00:38:28 Elle est donnée après, sur des revisionnages d'images.
00:38:31 Il y a ça, il y a les réseaux sociaux.
00:38:33 Aujourd'hui, il faut faire extrêmement attention à tout ça.
00:38:35 - C'est un parallèle un peu incertain.
00:38:37 Mais ça me fait penser, puisque c'est Mauritsch, à ses positions sur le vélo, aux positions en descente aussi,
00:38:41 qui sont aussi sanctionnées, sanctionnables désormais.
00:38:44 - Ils sont interdites maintenant.
00:38:46 - Oui.
00:38:47 - Aujourd'hui, logiquement, on est mis en recourse.
00:38:49 On fait la position Mauritsch, on est mis en recourse.
00:38:51 - Ce que je voulais dire, c'est que c'est aussi un réflexe qu'on a et qu'on doit abandonner à un moment donné.
00:38:54 Donc, en fait, c'est aussi ça.
00:38:56 - Oui, mais après, il y a aussi un autre truc à prendre en compte.
00:38:58 C'est qu'on a vu hier Mauritsch, il repart.
00:39:00 On n'est même pas sûr qu'il soit tombé.
00:39:01 Je pense qu'il a peut-être juste déraillé.
00:39:03 Mais en fait, peut-être que sur le moment, les commissaires ne voient même pas qu'il est...
00:39:06 En fait, quand on...
00:39:07 À la limite, il vaut mieux être par terre, ramasser son vélo, tout ça, que les commissaires nous voient bien.
00:39:12 Et là, du coup, si on rentre derrière la voiture, ils sont un peu plus tolérants parce qu'il est vraiment tombé.
00:39:16 Mauritsch, potentiellement, même nous, on ne sait même pas s'il est tombé.
00:39:20 Donc, les commissaires, ils n'ont peut-être pas trop vu.
00:39:22 Et le moment où ils s'aperçoivent qu'il est derrière sa voiture, ils se disent peut-être tout simplement qu'il a pris une cassure.
00:39:27 Il est en train de revenir alors qu'il n'a eu aucun problème.
00:39:29 Donc, il y a aussi peut-être ce fait-là.
00:39:32 Des fois, quand on repart trop vite, les commissaires n'ont pas l'info.
00:39:36 Et du coup, ils pensent qu'on est tout simplement en train de tricher alors qu'on a subi les mêmes conséquences de la chute que les autres.
00:39:42 Donc, voilà. Je ne sais pas trop ce qui s'est passé.
00:39:44 Mais ce qui est sûr, c'est que, vu la façon dont ça a été filmé, hier, il fallait tout de suite que la voiture s'en aille.
00:39:52 Sinon, c'était sûr qu'il allait être sanctionné.
00:39:54 Et on l'a dit hier en direct.
00:39:57 Parce qu'on ne peut pas non plus faire preuve de tolérance.
00:39:58 Non, et puis pas avec Mauritsch.
00:40:00 Le règlement soit tout le monde.
00:40:02 Et puis pas avec un coureur comme Mauritsch, pas avec le vainqueur sortant.
00:40:05 Médiatiquement, ça aura un impact.
00:40:07 On sait très bien qu'il va jouer les classements généraux.
00:40:09 Bon, maintenant, il le jouera moins, ça c'est sûr.
00:40:11 Mais on sait très bien qu'il va jouer les classements généraux.
00:40:13 Donc, on ne peut pas se permettre, dès la première étape, comme ça, pour les commissaires de se mettre en difficulté.
00:40:17 Allez, attention. Là, je suis en train de couper comme si c'était un clap de cinéma.
00:40:20 L'équipe Uno X qui est en train de remonter. Le sourire est arrivé sur le visage de Pierre Roland en cabine.
00:40:25 Uno X qui remonte et qui demande. Vous avez vu, on a fait non, non, on ralentit.
00:40:29 On a fait un geste, on a fait comme ça.
00:40:31 Il n'y a pas beaucoup de vent. Il n'y a pas beaucoup de vent.
00:40:33 Mais regardez, en tout cas, il y a tout pour.
00:40:35 C'est beau, hein Pierre.
00:40:36 On y arrive au pont, là, Pierre.
00:40:38 Le pont qui permet de relier les deux îles.
00:40:41 En tout cas, c'est désertique, là, quand même.
00:40:44 Non, mais là-bas, il n'y a pas un seul arbre. Il n'y a rien là-bas.
00:40:46 Oui, mais il y a la montagne qui court sur la droite.
00:40:50 Mais oui, il y a de quoi faire. Il manque juste 10 km/h de vent.
00:40:53 Ça aurait été bien. 25, ça aurait été parfait. 15, 10, 15, c'est un peu juste.
00:40:57 En tout cas, ça suffit pour mettre de la tension.
00:41:00 Et regardez, les cars qui dégringolent un petit peu.
00:41:03 Oui, on est passé à 1,20.
00:41:05 Vous savez ce que j'ai fait, Pierre, quand j'étais en reconnaissance avec l'équipe de France, vendredi avant le...
00:41:09 Ah, tu as jeté de l'herbe.
00:41:10 Non.
00:41:11 Pour voir le vent.
00:41:12 Non, en fait, j'étais en reconnaissance en voiture derrière et je prenais une capture d'écran de l'endroit où on était à chaque fois,
00:41:17 quand c'était un peu déboisé, en fait. Je me disais, ça va...
00:41:19 C'est Thomas Vauclair qui vous avait misquené de faire ça ?
00:41:21 Mais non, c'est toi ! À force de dire...
00:41:24 Il y a peut-être du vent. Moi, j'ai pris le reflex dans la voiture.
00:41:27 Dimanche, il n'y avait pas de vent. Il y avait du vent sur toutes les autres épreuves.
00:41:30 Et après, je me suis quand même posée. Après, je me suis dit, Claire, est-ce que vraiment ça va lui servir à Pierre-Roland ?
00:41:33 Non, je ne crois pas.
00:41:34 Donc, les mêmes temps, vous voyez.
00:41:36 Très bonne appli, très efficace.
00:41:37 C'est cool pour effacer les photos dans le téléphone. Ça ne servirait jamais.
00:41:41 Dimanche, c'est la seule épreuve des championnats où il n'y avait vraiment aucun vent.
00:41:45 Il n'y en a pas eu besoin. Les coureurs ont fait tellement la course...
00:41:48 Ils ont déplacé de l'air.
00:41:50 Ils sont eux-mêmes pendurés.
00:41:53 Il est magnifique ce plan.
00:41:56 Toujours Luc Plappe, champion de l'Australie, en tête du peloton et des coureurs qui sont derrière.
00:42:03 Petit peloton dans cette courreraie. 114 coureurs au départ, mais déjà deux n'en partant, deux abandons, deux ou un, deux, je pense.
00:42:12 Et en parlant de Luc Plappe, il a été annoncé chez Jayco. Je crois que ça a été officialisé.
00:42:19 Donc, le champion d'Australie va changer d'équipe.
00:42:29 Il y a eu pas mal de mouvements au niveau des transferts récemment, ces derniers jours.
00:42:36 Je vous laisse Claire, c'est votre travail de journaliste.
00:42:44 Il fait un teasing.
00:42:46 Vous lancez ou ré-ouvre.
00:42:48 Aujourd'hui, ça part dans tous les sens. C'est terrible. Il fait les choses, il les fait à moitié, finalement il ne les fait pas.
00:42:54 Vous voulez parler du transfert de Cyril Barthes peut-être ?
00:42:56 Notamment.
00:42:57 Notamment, mais qui n'est pas tout seul.
00:42:59 Et Amaury Lhermitte qui est en régie avec nous va nous suivre.
00:43:02 Parce que la groupe Amavé Dégy a annoncé, c'est vrai, c'était hier, un double recrutement avec Cyril Barthes dont on va reparler.
00:43:09 Mais aussi Matthew Walls, le britannique, le champion olympique de l'Omnium 2020, donc 2021.
00:43:16 Évidemment, champion d'Europe également en 2020, qui va donc rejoindre cette formation pour les deux prochaines saisons.
00:43:22 Il a gagné une étape du Tour de Norvège, notamment en 2021, et le Tour du Piémont également.
00:43:28 Et puis Cyril Barthes, donc, qui va intégrer le World Tour.
00:43:32 Cyril Barthes, est-ce que ça, Pierre, c'est une nouvelle qui vous fait super plaisir ?
00:43:36 Oui, ça me fait plaisir pour Cyril Barthes, qui mérite de courir dans une équipe de ce niveau.
00:43:42 Il va se trouver. Je crois que la groupe Amavé, ils avaient déjà cherché à le recruter auparavant.
00:43:49 Et donc, voilà, là, c'est chose faite. Ils vont pouvoir s'exprimer avec un beau calendrier, avec de belles courses.
00:43:55 Il va trouver un collectif qui lui correspond. Il va aussi retrouver des vieilles connaissances, des anciennes connaissances,
00:44:02 notamment Quentin Paché, qui a couru, ils ont couru tous les deux dans la même équipe.
00:44:06 C'est quelqu'un d'attachant, qui devrait trouver ses marques assez facilement.
00:44:11 Et du coup, si on parle un peu des anciens BNB, il y a aussi Alexis Goujart, qui a signé un contrat pour Cofidis.
00:44:18 Donc, voilà, lui qui a fait une saison entière en amateur.
00:44:22 Quand on connaît ses qualités, ça paraît juste aberrant.
00:44:26 Également, Alain Boileau, qui va s'engager du côté de la nouvelle équipe Philippe Wagner.
00:44:34 Et il y a qui d'autre ? Il y en a un autre. Florian Dauphin pour Arkea.
00:44:39 Donc, voilà, des coureurs un petit peu laissés sur le carreau suite à l'arrêt de BNB Hotel,
00:44:44 qui vont tous retrouver des belles équipes World Tour.
00:44:48 On termine sur Cyril Bard. Vous parliez de son collectif, de ses qualités.
00:44:52 Rappelle qu'il a fait la Vuelta cette année aussi, retombée chez Burgos.
00:44:57 Donc, après avoir été chez BNB Hotel, il avait été formé chez Euskadi Basque.
00:45:02 Un coureur que vous voyez faire quoi l'an prochain, Pierre ?
00:45:06 Je le vois déjà dans un rôle d'équipier dans cette équipe, pour commencer, pour reprendre ses marques.
00:45:16 Après, il va falloir savoir un peu la nouvelle orientation de cette équipe.
00:45:21 Avec le départ d'Arnaud Desmars, la fin de carrière de Thibaut Pinot,
00:45:27 il va y avoir une nouvelle réorientation autour de Romain Grégoire, autour de Léni Martinez, de David Gaudu également.
00:45:36 Donc, voilà, c'est un puncher grimpeur.
00:45:39 Je pense que son rôle, là où il serait intéressant, c'est de l'amener sur tout le programme français,
00:45:46 sur les Coupes de France, un peu en capitaine de route.
00:45:49 Également voir ce qu'il peut apporter à un grimpeur, peut-être dans le placement, ou à un sprinter.
00:45:55 Enfin voilà, il est très complet, mais moi je le verrais bien dans le rôle d'encadrer des jeunes sur un programme français,
00:46:04 sur des Coupes de France, sur toutes ces choses-là.
00:46:08 Avec sa pointe de vitesse, et puis aussi, maintenant il a quand même une bonne expérience.
00:46:14 Allez, on se quitte à nouveau quelques instants.
00:46:17 On a terminé notre page transfert, qu'on va essayer de faire bien sûr régulièrement jusqu'à dimanche.
00:46:22 Toujours pas de bordure sur l'Acro Race, mais les équipes semblent bien remonter.
00:46:27 En tout cas, et surtout, on commence à grignoter sur l'écart qui sépare les quatre coureurs qui sont en tête,
00:46:33 dont Christiane Coronne qui est devant pour Adria Mobile,
00:46:36 et le peloton, toujours plus ou moins contrôlé par l'équipe Ineos, avec le leader Elia Viviani.
00:46:42 A tout de suite.
00:46:44 41,3 km encore à parcourir.
00:46:49 Une minute quinze seulement d'écart entre les quatre hommes que vous voyez à l'écran,
00:46:53 et puis le peloton derrière, une quinze seulement, parce que le peloton s'organise pour pouvoir revenir sur ces quatre hommes.
00:47:00 Devant, il y a Christiane Coronne qui est à la voiture, d'ailleurs en ce moment pour Adria Mobile.
00:47:05 Yann Caspar pour ATT Investment, c'est le coureur qui est en tête de cet échappé.
00:47:11 Vous avez le coureur de la Ljubljana, Agastos Hentik Hans Skok, c'est celui qui est maintenant en toute dernière position.
00:47:16 Et puis le maillot vert de Incro Adlarix, donc pour Marvin Hammerschmidt.
00:47:22 Également le peloton qui est toujours contrôlé par l'équipe Ineos,
00:47:26 mais on a vu que des formations tentaient de remonter la Little Trek,
00:47:30 notamment pour Queen Simons, mais aussi l'équipe Uno X,
00:47:34 qui a Alexandre Christophe qui a terminé troisième hier,
00:47:38 mais aussi Friedrich Dversnas dans ses rangs,
00:47:40 ou Torstein Traehen également, tous les deux à dix secondes.
00:47:45 D'ailleurs on a perdu très peu de temps du côté de l'équipe Uno X,
00:47:48 il n'y a que Abrahamsson qui pointe à 29 secondes,
00:47:51 mais on a bien réussi également à se placer hier du côté de l'équipe norvégienne.
00:47:55 Le peloton est un petit peu moins en file indienne quand même,
00:48:07 ça roule un petit peu plus groupé vers l'avant,
00:48:09 les informations dans l'oreillette, on ne prend pas de risque, on court devant, on ne sait jamais,
00:48:14 ça c'est la phrase qui peut résonner.
00:48:17 Les Trek, les Kern Pharma, les Uno X, les Ineos,
00:48:23 donc il y a un petit danger quand même.
00:48:25 C'est la première fois qu'on les voit, les Kern Pharma, depuis le début de la prise d'antenne.
00:48:29 Les Bahreïn en deuxième rideau, les J-Ko Alula,
00:48:33 les équipes concernées par la victoire d'étape, la victoire au classement général,
00:48:37 on ne prend pas de risque, il y a un petit vent de côté, on le sait,
00:48:42 même s'il n'y a pas de partie vraiment adéquate pour former un éventail,
00:48:49 en tout cas on se protège au cas où.
00:48:53 Je vous rappelle qu'il y aura l'équipe de choc dans la foulée,
00:48:56 juste à la fin de cette deuxième étape avec Will Steele,
00:48:59 l'entraîneur du Stade de Reims, qui sera l'invité de Franz Piron.
00:49:03 A 20h55, le basket, la BetClik Elite, ce sera la troisième journée,
00:49:08 un match qui va opposer le Portal à Las Velles, commenté par Benoît Cossé avec Christophe Denis.
00:49:14 On va retrouver la Crow Race également, ce sera demain à 14h50 pour la troisième étape,
00:49:19 qui ne sera pas encore l'étape raide mais on s'en approche petit à petit,
00:49:22 puisqu'il vous reste deux dodo avant de la vivre, ce sera vendredi.
00:49:26 Ça ne doit pas être évident quand on est comme ça, échappé,
00:49:33 que ça fait deux jours qu'on voit très bien le scénario, très clair quand même, se dessiner,
00:49:37 aucune chance à l'avant, aucune équipe au rond-le-tour qui a envie de tenter quelque chose en plus.
00:49:41 Le parcours ne s'y prête pas non plus.
00:49:44 Il y a le final là quand même aujourd'hui, il y a ce petit vent de côté.
00:49:50 J'insiste, mais ça met un peu de stress, ça met de la pression.
00:49:56 On dirait que c'est Monsieur Bordure, Pierre Roland, genre, son carrière.
00:50:02 Ah ben j'ai un loupé-veille !
00:50:08 Habitué à la 3/4ème bordure, c'est pour ça que je me méfie toujours.
00:50:12 Et là on va arriver dans deux belles petites bosses quand même.
00:50:15 Une première bosse répertoriée, deuxième catégorie, 2km, 400 à 5,6%,
00:50:22 donc ce n'est pas non plus le mur de vie, mais derrière, à 15km de l'arrivée,
00:50:28 il y a 1,6km à 7%, donc peut-être des équipes ou des coureurs,
00:50:33 à 15km on peut tenter quelque chose, sachant qu'il y a un sprint intermédiaire
00:50:37 10km plus loin, au pire si ça n'aboutit pas.
00:50:40 Ah, regardez, Scock qui est en train de lâcher pour l'équipe Ljubljana.
00:50:45 Oui, là il est à bout, on peut se poser la question, il fait chaud, 30°C.
00:50:51 Il y a des crampes, lui il va avoir du mal à finir.
00:50:54 Enfin, il va avoir du mal à finir, non, il va finir, mais il ne va peut-être pas finir dans le peloton.
00:50:59 Je pense qu'il ne finira pas dans le peloton, c'est sûr.
00:51:01 Il fait chaud, 30°C, avec l'air qu'on déplace, avec le ressenti,
00:51:08 des fois on n'a pas l'impression, mais on se déshydrate énormément sur ce genre d'étape,
00:51:13 même si l'étape a été courte, ça fait à peine 2h qu'ils sont partis.
00:51:16 Il n'a pas fait une mauvaise saison pourtant, Hans Scock, notamment,
00:51:21 il a même fait les championnats d'Europe, c'était la course en ligne dimanche,
00:51:25 mais il a aussi réussi à signer une 3ème place sur le championnat national de Slovénie de contre la montre.
00:51:32 Attaque de Matej Morić.
00:51:34 Qu'est-ce qu'il nous fait, il va chercher des bidons Matej Morić ?
00:51:38 Je ne me vois sans l'assistant.
00:51:41 C'est plutôt les assistants du No-X qui sont là-bas à droite.
00:51:46 Ça c'est cadeau.
00:51:50 Certainement son assistant, quand même un petit peu plus haut.
00:51:53 En tout cas, personne ne réagit, on est surtout sur un moment de ravitaillement.
00:51:57 Bidons et de la glace.
00:51:59 Il y a du vent quand même qui vient de la gauche, pour aller dans ton sens Pierre,
00:52:02 l'hélicoptère est derrière le peloton, donc ce n'est pas l'hélicoptère qui fait le vent sur la gauche.
00:52:06 Pour que personne ne réagisse comme ça, c'est qu'on sait déjà qu'il y a la zone de ravitaillement,
00:52:10 mais il a prévenu Morić qu'il allait juste se ravitailler avant d'attaquer ?
00:52:13 Peut-être fait si, après on le voit, le coureur de toute façon...
00:52:16 A l'allure.
00:52:17 Tout seul à 40km.
00:52:18 On sait très bien qu'il ne va rien, même s'il peut partir s'il veut.
00:52:22 Il va devant, déjà il a perdu du temps en général.
00:52:25 On sait très bien que ce n'est pas du tout un moment propice pour attaquer.
00:52:30 En tout cas, pas tout seul.
00:52:32 L'écart continue de diminuer, toujours autour de la minute.
00:52:42 Effectivement, il fait chaud.
00:52:44 Ça fait plusieurs fois qu'on va découvrir, s'arroser.
00:52:48 Et à l'avant, on a vu Christiane Correnne faire souffrir ses compagnons d'échappée.
00:52:54 Là, on lui reprend quelques relais sur des profils plus descendants.
00:52:59 Mais il fait souffrir.
00:53:02 C'est lui qui est en tête de ce trio.
00:53:05 Il roule vite, Christiane Correnne, il se fait plaisir.
00:53:09 On ne lui passe pas, on ne lui prend pas de relais.
00:53:13 On a vu les deux coureurs qui sont dans sa roue, ils sont en souffrance.
00:53:18 Christiane Correnne qui a été championne de Slovénie encore l'année dernière.
00:53:38 Il avait un très beau maillot, c'était un maillot très beau.
00:53:42 C'était très joli ce qu'il lui avait fait à Driamobile.
00:53:45 Blanc, surtout la tendance blanche.
00:53:47 Alors messieurs, il y a les trains qui sont en train de s'organiser
00:53:54 pour protéger les leaders et aussi les sprinters, ceux qu'on attend à l'arrivée.
00:53:58 Pierre, vous m'avez parlé de ce profil, de ces difficultés qu'on va pouvoir franchir.
00:54:01 Mais est-ce que vous attendez quand même le même trio à l'arrivée qu'hier ?
00:54:06 Il y a des chances.
00:54:07 Sur le papier, les trois premiers de la journée d'hier, c'est les trois plus rapides.
00:54:11 Mais après, ne pas enterrer, Stewart Campbell de la J-Eco Alula qui a fait un sprint.
00:54:17 C'est Christophe qui l'avait repéré.
00:54:20 Il a terminé quatrième et surtout il a lancé son sprint de très loin.
00:54:23 On avait l'impression qu'il allait un peu plus vite que tout le monde.
00:54:26 Donc s'il est mieux amené aujourd'hui, peut-être que c'est le coureur qui peut remonter tout le monde.
00:54:33 Le coureur de la J-Eco Alula, le Dossard 45, Stewart Campbell.
00:54:39 Regardez, on est en train de revoir le sprint justement.
00:54:41 Vous nous expliquez, Christophe.
00:54:43 Ah oui, exactement. Là, on ne le voit même pas encore.
00:54:45 Regardez, il arrive sur la gauche, le bleu au milieu, plein centre de la route.
00:54:50 Regardez comment il arrive de loin. Il doit arriver de la 9e ou 10e position.
00:54:54 Pourtant, il est quatrième à l'arrivée. Il était mal placé.
00:54:56 Sur les 200 derniers mètres, c'est de loin le plus rapide.
00:54:59 On ne le voit pas actuellement. Viviani est en deuxième position.
00:55:02 Regardez à la vitesse où il va arriver.
00:55:04 On pourrait penser qu'il est dans l'aspiration.
00:55:06 Il y est un petit peu au début, mais après, il est tout seul dans le vent.
00:55:09 Il est au milieu de la route et malgré tout, il continue de reprendre du temps à tout le monde.
00:55:12 Objectif tout à l'heure, être dans la route d'Elia Viviani.
00:55:14 De toute façon, oui. Maintenant, tout le monde l'a compris.
00:55:17 On a bien compris aussi que l'équipe Ineos était capable d'emmener les sprints.
00:55:21 C'est aussi ça qui est important. Ce n'est pas juste de se mettre dans la route Viviani.
00:55:24 C'est de se mettre dans l'équipe qui est la mieux construite pour emmener des sprints,
00:55:27 qui est la plus collective, qui est capable de rouler très vite dans les derniers kilomètres.
00:55:31 Donc oui, il va certainement y avoir une bagarre de placements pour être dans la route Viviani
00:55:35 ou tout proche de lui. Effectivement, Viviani hier, il avait retrouvé quand même un sacré punch.
00:55:40 Donc quand il est comme ça, il faut absolument être tout proche de lui.
00:55:43 Là, on l'a bien vu. Il était beaucoup trop loin, Kantbell Stewart, pour pouvoir espérer s'imposer hier.
00:55:48 Mais en tout cas, ça laisse de beaux espoirs pour aujourd'hui parce que ce que nous, on a vu à l'image,
00:55:55 les autres l'ont vu et surtout au niveau de la G-Eco, bien entendu qu'on l'a vu et analysé.
00:56:00 Donc on va aujourd'hui bien mieux faire le travail pour mieux placer Kantbell Stewart, c'est sûr.
00:56:05 Pour l'instant, en tout cas, elle est en bas de votre écran.
00:56:07 Là, elle est en train de disparaître, cette formation, à la suite des trains d'Ineos.
00:56:12 On a Ineos, on a Uno X, on a l'équipe Karn Pharma, on l'a dit.
00:56:16 On a aussi la Little Trek derrière et puis on avait l'équipe DSM qui était en train d'essayer de remonter un petit peu.
00:56:21 Et voilà, entre ces équipes, vous avez la formation Bahrein.
00:56:24 Victorious pour Matai Moritz.
00:56:27 Contrairement à la journée d'hier, la G-Eco Alula ne participe pas à la chasse.
00:56:32 Hier, on était quand même étonné, on se posait un peu la question.
00:56:35 C'est vrai qu'on avait repéré ce coureur, mais là, on la joue différemment.
00:56:42 On veut garder un maximum d'éléments pour l'accompagner dans les derniers kilomètres.
00:56:47 On ne va pas sacrifier de coureurs tout au long de la journée.
00:56:50 On change son fusil d'épaule.
00:56:53 Je pense que c'est la bonne option.
00:56:55 Vous avez aperçu le maillot bleu dans les rangs de l'équipe Uno-X.
00:57:05 C'est bien Alexandre Christophe qui le porte.
00:57:08 Elia Viviani est en tête du classement des sprinters, classement par points.
00:57:12 C'est bien ce maillot bleu qui le détermine.
00:57:15 Mais puisqu'il porte bien sûr le maillot de leader du classement général rouge, d'ailleurs pas loin du rouge d'Ineos,
00:57:21 quand on le voit dans le train, c'est Alexandre Christophe qui porte ce maillot.
00:57:26 Pour le maillot de la montagne, c'est Michel Chouhan qui était échappé hier,
00:57:29 qui a sur les épaules le maillot vert.
00:57:32 Le maillot blanc est porté par Loun Tobias Andresen, deuxième hier du sprint.
00:57:37 Un maillot blanc.
00:57:40 Et pour l'équipe qui est en tête du classement général, par équipe, c'est l'équipe DSM Firmenich.
00:57:47 Vous savez tout.
00:57:50 On s'approche du sprint intermédiaire et tout de suite derrière le sprint intermédiaire,
00:57:57 dans 3 km, il y aura ce dernier grimpeur, parce que la dernière ascension n'est pas répertoriée.
00:58:04 On va voir si des équipes sont inspirées de commencer à bouger.
00:58:09 C'est intéressant de suivre les sprints intermédiaires parce qu'on ne l'a pas dit,
00:58:16 mais Christiane Correnne est à 10 secondes, au général seulement des liens à Viviani.
00:58:21 Pour être clair et honnête, il y avait déjà un premier sprint dans l'étape au bout de 21 km,
00:58:27 mais on n'a aucune information sur le classement, donc il y a déjà eu des bonifications d'attribuer.
00:58:32 Est-ce que c'est les 4 hommes qui étaient à l'avant, et donc Christiane Correnne potentiellement qui a pris des secondes,
00:58:37 on n'en sait rien à l'heure actuelle, ou est-ce que c'était le peloton et que l'échappé n'était pas parti ?
00:58:42 Pour tout vous dire, on n'a pas trouvé l'info.
00:58:44 On cherche. On l'aura demain matin.
00:58:48 Ce soir on va les communiquer.
00:58:50 En parlant de sprint bonification, hier on avait 5 coureurs échappés qui se sont ardemment disputés ces bonifications.
00:58:59 On expliquait le pourquoi du comment, que ça nous plaçait dans les tout premiers du général,
00:59:06 ça plaçait le véhicule suiveur, ça mettait une bonne dynamique dans le groupe.
00:59:11 Et il n'y a aucun coureur qui a terminé dans le premier peloton.
00:59:14 L'un des coureurs qui avait mis le plus de bonifications termine avec Matej Moric.
00:59:19 Les secondes glanées ont servi strictement à rien.
00:59:24 C'est souvent le piège, on va essayer d'aller gratter quelques secondes,
00:59:27 et après dans le final on est fatigué, on traîne un peu à l'arrière, et on est dans les cassures.
00:59:32 Du côté de Christiane Correnne, si on a fait les bonifs, il faudra être attentif dans le final, à ne pas perdre de temps.
00:59:40 Il y a 3 sprint de bonification, ça veut dire au maximum 9 secondes à récupérer.
00:59:46 On ne peut pas renverser le classement général sur les bonifs.
00:59:50 Parce que c'est toujours inférieur à ce qu'on peut aller récupérer.
00:59:53 À l'arrivée au maximum 10,6,4 bien sûr, mais on fait ça aussi pour voir la remontée de Correnne dans ce top 5.
01:00:02 Sauf si on fait ça 2 jours de suite, et que les 3 premiers changent entre la 1ère et la 2ème étape.
01:00:08 Enfin, 2ème et 3ème étape.
01:00:10 Et Christiane Correnne, il est fait souffrir ses compagnons.
01:00:13 On voit le 135, il commence à rentrer la tête dans les épaules, avec une position pas très aérodynamique, donc ça n'aide pas.
01:00:22 On n'arrête pas de parler de Christiane Correnne, on va renommer les 2 coureurs qui sont avec lui.
01:00:30 Marvin Hammerschmidt, qui était en 1ère position, et Yann Caspard pour ATT Eventsman.
01:00:38 [Bruit de moteur]
01:00:48 Vous pouvez peut-être vous poser la question de pourquoi il roule équipe par équipe comme ça.
01:00:52 C'est devenu coutumier. Est-ce qu'on peut rentrer dans une file si on n'est pas de l'équipe ?
01:01:00 Par exemple les barègnes, ils roulent les uns derrière les autres.
01:01:03 Est-ce qu'un AdriaMobile pourrait s'y misser ?
01:01:05 J'ai envie de dire oui, mais il y a un petit "mais" quand il y a un petit règlement intérieur non écrit.
01:01:12 On a un équipier qui prend du vent, qui abrite tous les autres dans sa roue.
01:01:18 Quand on est dans une situation figée comme ça, il n'y a personne qui rentre.
01:01:21 Mais par contre, quand on s'approche de l'arrivée, il n'y a plus trop de règles.
01:01:24 Il faut s'intercaler, on s'intercale, même pour un sprint, surtout.
01:01:32 On a aperçu encore Johan Price-Pettersen qui était en train de travailler devant pour la baragne Victorious.
01:01:39 Le même coureur qu'hier, encore au service de la formation de Matej Mouric.
01:01:44 Je vous posais la question pour la blague, mais évidemment on ne lance pas Issa Naiter à la place d'Elia Viviani aujourd'hui sur cette étape.
01:01:52 Pourquoi ? Ce serait une blague ?
01:01:53 Parce qu'il a le maillot de leader sur les deux.
01:01:55 Oui, mais ça dépend. C'est quoi l'objectif de l'équipe Nero ? C'est de gagner des étapes ?
01:01:58 Ou de gagner le classement général ?
01:02:01 Là, je ne t'ai pas la réponse.
01:02:03 Si on veut gagner le général, il vaut peut-être mieux privilégier Ethan Haiter.
01:02:06 Même aujourd'hui ?
01:02:07 Aujourd'hui, il y a des bonifications à aller chercher.
01:02:10 Mais hier aussi ?
01:02:11 Oui, hier aussi.
01:02:13 Je dirais qu'hier l'arrivée était peut-être plus simple.
01:02:18 On va découvrir les deux ascensions qui vont s'enchaîner.
01:02:21 Pierre l'évoquait tout à l'heure, la deuxième à 15 km de l'arrivée,
01:02:25 sur le papier, 1,6 km, 7% de moyenne.
01:02:29 Viviani a l'air en forme.
01:02:31 Mais si ça roule vite et fort, on risque d'avoir des casseurs dans cette ascension.
01:02:35 Après, oui, tout dépend de l'objectif qu'on veut aller chercher.
01:02:39 Est-ce que ce n'est pas mieux d'essayer d'offrir des modifications à Ethan Haiter ?
01:02:44 Je ne sais pas, je n'ai pas la réponse. Je ne suis pas à l'intérieur.
01:02:46 Si on pense à ça, il y a ce sprint intermédiaire à 4 km de l'arrivée.
01:02:51 Peut-être que du côté d'Ethan Haiter, on va aller faire ce sprint,
01:02:56 et du côté de Viviani, faire l'arrivée.
01:02:58 Ça veut dire quoi ? Ça veut dire deux trains ?
01:03:00 Ou ça veut dire laisser Ethan Haiter se débrouiller en plus seul ?
01:03:03 Le sprint va être disputé, mais Ethan Haiter sera largement plus fort que les coureurs qui vont le disputer.
01:03:08 Parce qu'un pur sprinter ne va pas aller sprinter à 4 km de l'arrivée.
01:03:12 Donc peut-être qu'Ethan Haiter va essayer d'aller faire ce sprint dans 25 km.
01:03:24 Est-ce que c'est une prédiction comme le vent, Pierre ? Ou est-ce que c'est une prédiction un peu gouluffiable ?
01:03:30 Le vent, on en a parlé. Mais ce n'est pas de ma faute s'il y a des grandes herbes.
01:03:35 C'est la route qui est trop basse, en fait.
01:03:38 Elle devrait être au-dessus.
01:03:42 On devrait mettre la route en haut sur la digue.
01:03:45 Après, on voit dans le peloton, mais ça roule quand même bien compact à l'avant,
01:03:50 à 30 km de l'arrivée avec une échappée contrôlée à 50 secondes.
01:03:53 C'est qu'il y a un petit danger, quand même.
01:03:56 Après, ça va être compliqué. Moi, j'y crois peu.
01:04:00 Vous n'y croyez plus ?
01:04:02 Non, je n'y ai jamais cru.
01:04:05 Je vous l'ai dit, en off, j'étais sur Google Earth pour faire les 30 derniers kilomètres point par point
01:04:11 pour essayer de trouver un endroit dégagé d'au moins 2-3 km.
01:04:14 C'est vrai que je ne l'ai pas trouvé.
01:04:16 Tu imaginais le travail de Pierre-Roland le matin, c'est pas mal.
01:04:19 Oui, ça a duré au moins 5 minutes.
01:04:22 Christophe, vous vouliez ajouter quelque chose ?
01:04:26 Oui, c'était à propos de l'équipe INEOS.
01:04:28 Votre question était un peu…
01:04:31 Pour qui on fait le général chez INEOS ?
01:04:34 Pour moi, de toute façon, ce n'est ni pour Heiter ni pour Viviani.
01:04:37 Pour Sheffield ?
01:04:38 Oui, bien sûr. Pour Magnus Sheffield, c'est sûr.
01:04:40 Il est capable d'aller la faire la bonne.
01:04:42 Pour moi, il mâche fort.
01:04:43 Mais par contre, Magnus Sheffield serait bien intentionné d'aller faire cette bonification.
01:04:49 Je pense qu'à 4 km, on peut voir les courants du classement général.
01:04:52 Vraiment, ceux qui veulent s'imposer dimanche, vont essayer d'aller faire cette bonification.
01:04:57 Et les sprinters, eux, sont désintéressés complètement parce qu'ils visent plus l'arrivée.
01:05:01 Après, si Ethan Heiter y va, honnêtement, je pense qu'il n'y va pas pour…
01:05:05 S'il va faire la bonif à 4 km, il n'y va pas vraiment pour lui.
01:05:08 Il y va plus en défense de ses coéquipiers, pour éviter aux autres de prendre la bonification.
01:05:13 Est-ce qu'un coup peut partir ?
01:05:15 Est-ce qu'un coup peut partir si il découvre ce type de la bonif ?
01:05:18 Après, non. Enfin, ça peut toujours arriver, en fait.
01:05:23 Vous voulez dire, est-ce qu'il y a quelqu'un qui peut contrer à 3 km ?
01:05:26 Est-ce que Maurits peut partir ?
01:05:28 Maurits peut tout à fait partir. Maurits peut le faire.
01:05:30 Est-ce qu'il va le faire ? J'en sais rien. Mais Maurits a la capacité de pouvoir faire ça.
01:05:33 En fait, il faudra voir le comportement des courants.
01:05:35 Il faudra voir si on a été chercher les hommes de tête. Je pense que oui.
01:05:38 À mon avis, dans les deux prochaines ascensions, je pense que, clairement, ils vont perdre énormément de temps.
01:05:43 Déjà, pour moi, il y a un premier point clé, c'est la bosse à 15 km de l'arrivée.
01:05:48 Elle est quand même assez pentue. Elle dure presque 2 km. Il y a 7 % de moyenne.
01:05:52 Il faudra voir déjà ce qui se passe là.
01:05:54 À la limite, après, je pourrais peut-être envisager de voir ce qu'il est possible de faire sur ce sprint à 4 km.
01:05:59 Mais c'est toujours un petit peu...
01:06:02 Enfin, oui, c'est toujours un peu tendu, ces sprints à 4 km, comme ça, si proche de l'arrivée.
01:06:08 Est-ce que le sprinter le fait ? Le fait pas ? Est-ce que c'est pour le général ?
01:06:11 Est-ce que vous, ça vous plaît d'avoir un sprint bonus comme ça ?
01:06:14 Ah oui !
01:06:15 Enfin, bonif ! Bien sûr !
01:06:16 Si proche ?
01:06:17 Parce qu'on voit des favoris.
01:06:19 Magnus Schäffel ou je ne sais pas...
01:06:21 Bon, Mauritsch, maintenant, c'est compliqué, mais il peut accompagner ou faire la bonif et puis pas se relever.
01:06:27 On a vu Pogacar, c'est le spécialiste, faire les sprints bonus en haut d'une bosse et insister.
01:06:35 Donc, oui, ça donne un petit piment supplémentaire.
01:06:39 Il y en a un qui va aller la faire aussi, la bonif à 4 bornes, je pense que c'est Quinn Simons de l'équipe Little Trek.
01:06:45 C'est vraiment le type de coureur pour aller chercher ces bonifications-là, pour lui ou pour éviter aux autres de l'apprendre.
01:06:54 Mais clairement, c'est le type de coureur qui s'avroulait vite, qui sont assez punchy, qui peuvent le faire.
01:07:02 Mais honnêtement, les purs sprinters, ça c'est une surprise pour personne.
01:07:06 Mais je ne pense pas qu'on les verra dans ce sprint-là.
01:07:09 En tout cas, il y a un premier sprint intermédiaire, mais le deuxième de l'étape.
01:07:13 Et on vous rappelle qu'on n'a pas le classement du premier et ce n'est pas forcément de notre faute.
01:07:17 On trouve très peu d'informations sur cette Croice.
01:07:19 1,8 km encore à aller chercher ce deuxième sprint intermédiaire.
01:07:24 Non, pour aller au COM.
01:07:26 On a passé le sprint, encore une fois, comme hier, on nous l'a fait.
01:07:29 On a passé le sprint, puisque la bosse fait 2,4 km.
01:07:35 On ne nous indique plus le sprint.
01:07:37 Donc potentiellement, on est passé sur la ligne du sprint intermédiaire.
01:07:40 Mais on ne l'a pas vu.
01:07:42 Donc, votre question, à 4 km, savoir qui va la faire, de toute façon, on ne la verra pas à la ligne du sprint.
01:07:48 On ne peut pas vous répondre, Cléa.
01:07:50 On verra le classement général à la fin de l'étape, pour réussir à savoir tout ça.
01:07:55 On est désolés d'être aussi approximatifs, mais c'est vrai que c'est vraiment très compliqué pour nous d'aller chercher des choses.
01:08:00 C'est signalé sur le côté de la route, mais ça reste compliqué de le voir,
01:08:06 parce qu'en fait, c'est un tout petit panneau qui le signale.
01:08:10 Ce n'est pas une ligne non plus.
01:08:12 Elle était juste après la digue, là, où il y avait de l'eau de chaque côté pour les coureurs.
01:08:17 Le sprint était là, juste après la digue.
01:08:19 On n'a pas du tout l'impression qu'on se soit disputé.
01:08:21 De toute façon, on ne l'a pas vu.
01:08:22 Ou alors, on ne l'a pas vu.
01:08:23 Mais non, je ne pense pas qu'on se soit disputé.
01:08:25 De toute façon, je ne sais rien.
01:08:28 C'est vraiment curieux, en fait.
01:08:31 C'est vraiment curieux.
01:08:34 Quel est l'intérêt de mettre des sprints intermédiaires,
01:08:36 si c'est pour ne pas signifier aux réalisateurs qui les filment ?
01:08:39 J'ai quand même du mal à comprendre.
01:08:40 On a déjà eu ce problème-là, hier.
01:08:42 Marvin Hammerschmidt, en tout cas, a lâché prise.
01:08:44 Et ça, on le voit bien du côté de l'échappée.
01:08:46 Ils ne sont plus que deux, désormais, en tête, avec Kaspar et avec Christiane Corren.
01:08:52 Toujours nouvelle victime de Christiane Corren, qui continue son ménage à l'avant.
01:08:57 Attention, parce que là, on a changé de côté.
01:08:59 Tout à l'heure, on était du côté droit, du bras de mer.
01:09:02 Et donc, on était abrité par la montagne.
01:09:03 Là, maintenant, on est passé du côté gauche, avec le fameux pont, là.
01:09:07 On est passé du côté gauche, et maintenant, le vent vient de la droite,
01:09:09 et la colline est à gauche.
01:09:10 Donc, clairement, maintenant, on est exposé au vent.
01:09:12 Attention, au sommet de cette bosse.
01:09:14 Ils roulent bien, les deux coureurs de tête.
01:09:22 Quand même, ils tiennent le peloton en respect.
01:09:26 Et là, ça y est, on a changé de physionomie.
01:09:28 La Lidl Trek.
01:09:30 Pour Queen Simons.
01:09:31 Qui accélère. Ils accélèrent.
01:09:34 Avec Antoine Toulouc, en première position.
01:09:37 Ça va étirer un petit peu le peloton.
01:09:41 Ça va agiter.
01:09:43 On va vite voir à l'arrière s'il y a des dégâts.
01:09:48 Dans cette ascension de 2,4 km, à 5,6%.
01:09:53 Et l'équipe Eneos n'est plus, en tout cas, en premier rideau, là.
01:09:56 Pour l'instant, on aperçoit la baragne.
01:09:58 On aperçoit qu'Arne Farma, DSM, qui est en train de remonter.
01:10:00 L'équipe Eneos est derrière l'équipe baragne victorieuse.
01:10:03 À l'abri, à l'abri.
01:10:05 À l'abri, mais enfermé.
01:10:07 Si jamais, devant, ça part.
01:10:09 Après, il va y avoir un virage à gauche.
01:10:11 On va avoir une épingle à cheveux à gauche.
01:10:12 Plus une épingle à cheveux à droite.
01:10:13 Mais regardez, on va se retrouver tout en haut de cette montagne.
01:10:15 On le voit là-haut.
01:10:16 Il n'y a pas l'air d'y avoir beaucoup d'abri.
01:10:18 Donc, attention.
01:10:19 Le vent vient de la droite.
01:10:21 On est en montée.
01:10:22 On va descendre et rapidement aller chercher la prochaine ascension après.
01:10:26 On est peut-être à un moment clé de l'étape.
01:10:30 Sûrement même.
01:10:32 Ils sont là, les deux échappés.
01:10:35 Vous parliez de Christiane Corom et Yann Caspar,
01:10:39 qui est en train de l'accompagner.
01:10:41 22 ans, ce coureur.
01:10:43 Il n'a pas de victoire encore à son actif.
01:10:47 C'est sa deuxième saison en sein de cette formation.
01:10:50 1 km du sommet pour les deux coureurs de tête.
01:10:54 40 secondes plus loin, le peloton, amené par la Little Trek.
01:11:00 Le final qui s'anime.
01:11:02 Tolu qui fait toujours le tempo.
01:11:20 Quinn Simons en troisième position.
01:11:22 Il est Oscar Monté.
01:11:23 Ça y est, pour se repositionner juste derrière le premier train de cette formation.
01:11:28 Ça roule très vite.
01:11:30 Ce n'est pas juste pour aller chercher l'échappé.
01:11:34 On est en train d'essayer de faire une sélection.
01:11:36 Dans le peloton, du côté de la Little Trek, on a vu des coureurs qui se sont écartés.
01:11:39 Il y a Quinn Simons.
01:11:41 Une chute derrière.
01:11:42 Ça s'est accroché.
01:11:43 Ça s'est accroché avec Leonardi, le coureur des holos, cometa.
01:11:47 Avec Jark, également, d'Adria Mobile.
01:11:50 Et le dernier coureur qui est tombé, c'est le 115, c'est Petrus d'ATT Investments.
01:11:56 Ils vont se faire abattre, les deux coureurs, sous l'accélération des Little Trek.
01:12:00 Là, on voit bien la différence de tempo entre les deux.
01:12:03 Jaiko Alula remonte aussi.
01:12:05 Jaiko avec Vjogjensen.
01:12:07 Il ne faut clairement pas traîner derrière, sinon on risque de se faire piéger au sommet.
01:12:12 On rappelle qu'il y a Eddie Dembar dans cette formation de la Jaiko Alula.
01:12:15 Eddie Dembar qui est bien toujours à 10 secondes d'Elia Viviani.
01:12:21 En tente de résister.
01:12:23 Il essaye d'aller faire les points.
01:12:26 On est encore en train de s'écarter du côté de la Little Trek.
01:12:29 Clairement, on veut faire le ménage dans cette première ascension.
01:12:32 Profiter du relief pour mettre les autres coureurs, les autres équipes en difficulté.
01:12:38 Ettan Eytan, les tout premiers.
01:12:41 Ettan Eytan, ça va bien.
01:12:42 Ettan Eytan, il se balade là devant.
01:12:44 Plus personne qui fait le tempo.
01:12:45 Il n'y a plus de coureur pour la Little Trek pour emmener Queen Simons maintenant.
01:12:48 C'est Uno X dans les premières positions.
01:12:52 Et toujours Yann Kaspar qui résiste.
01:12:55 La Jaiko Alula.
01:12:57 Est-ce que ça va suffire pour aller ?
01:13:02 Ah oui, il est passé. Il a passé le grimpeur.
01:13:04 C'est bon, il a mis les points.
01:13:05 On n'a pas vu l'arche, on voit.
01:13:07 C'est vraiment subtil.
01:13:08 Et on prend cette descente.
01:13:12 C'est parti pour la descente.
01:13:14 Allez, on se quitte quelques instants.
01:13:15 On se retrouve pour vivre ce final ensemble, sans coupure,
01:13:18 ensuite, juste avant l'équipe de choc.
01:13:19 Restez avec nous.
01:13:21 18,6 km à parcourir pour terminer cette deuxième étape de la Crow Race.
01:13:27 Encore quelques kilomètres donc.
01:13:29 Plus de coureurs devant puisqu'on a vu que les échappées avaient été reprises.
01:13:33 Et plus d'équipes non plus qui contrôlent pour l'instant ce peloton
01:13:37 puisqu'on est à nouveau dans une phase abritée.
01:13:40 Il restera un sprint intermédiaire à aller chercher à 4 km de l'arrivée
01:13:44 sur la ligne d'arrivée normalement.
01:13:46 Et on va voir ce qu'il va se passer.
01:13:48 Et donc cette ligne d'arrivée ensuite pour jouer l'étape.
01:13:52 Et également, n'oubliez pas que l'équipe de choc,
01:13:56 votre rendez-vous sera retrouvé à la fin de cette étape
01:13:59 avec Will Steele, l'entraîneur du stade de Reims,
01:14:02 qui sera l'invité de France Piron.
01:14:06 Alors, ce qu'a fait la Little Trek n'a pas servi à grand chose, messieurs,
01:14:14 à part porter Antoine Toulok dans les dernières positions de ce peloton
01:14:20 puisque visiblement personne n'a été éliminé de ce groupe.
01:14:24 - Ils ont essayé. On ne va pas non plus jeter la pierre.
01:14:28 On s'ennuie un petit peu depuis le début de la Tour de Croatie.
01:14:31 Ils ont essayé, le moment n'était pas opportun.
01:14:33 On a basculé de l'autre côté de la colline.
01:14:35 On s'est retrouvé une fois de plus à l'abri.
01:14:37 A voir dans la prochaine ascension.
01:14:39 Mais c'est clair qu'on a peut-être compté aller...
01:14:42 Je pense que l'idée était bonne,
01:14:44 sauf qu'on a vraiment voulu monter très vite pour tout faire exploser.
01:14:47 Malheureusement, il s'est fait exploser soi-même au niveau de la Little Trek
01:14:50 plutôt que de faire exploser les autres.
01:14:52 On le voit, il y a quasiment tout le monde dans le peloton.
01:14:55 Donc tout est à refaire.
01:14:56 La prochaine ascension, on va bientôt y arriver.
01:14:58 Ça s'embête, donc voilà, on va voir.
01:15:00 - On aperçoit la baragne Victorius.
01:15:02 On aperçoit Frédéric Dversnas, également le champion de Norvège pour UnoX.
01:15:06 Et puis à côté, on aperçoit l'équipe Ineos Grenadiers,
01:15:09 Pierre et Christophe, avec trois coureurs seulement.
01:15:12 Est-ce qu'on est en train de faire deux trains
01:15:14 ou est-ce qu'on va tenter de rester vraiment groupés complètement ?
01:15:19 Est-ce que je cherche Elias Viviani ?
01:15:22 - Ah, il ne s'est quand même pas fait distancer.
01:15:25 - On l'aurait vu, j'espère qu'on l'aurait vu.
01:15:27 - L'organisateur nous l'aurait montré.
01:15:29 Il ne nous montre déjà pas les sprints intermédiaires et les classements de la montagne.
01:15:32 - Mais regardez, 3-4.
01:15:34 - Il est où ? Il est là, Viviani ?
01:15:36 - Il est un peu plus loin en bas.
01:15:38 - C'est lui qui est là en bas ?
01:15:40 - Du côté de la J-Qual, oui.
01:15:42 - Il est dans la roue de Campbell Stewart.
01:15:45 Non, il est là en bas, le maillot rouge que vous voyez juste en bas de l'écran,
01:15:48 au milieu des maillots bleus de l'équipe J-Qual.
01:15:50 - Dans la roue d'Amund Gandahl-Janssen.
01:15:52 - Il est là. Et là, on y est.
01:15:54 Dans cette ascension non répertoriée, je vous le dis tout de suite,
01:15:57 il ne va pas se passer grand-chose.
01:15:59 Pas parce que la bosse n'est pas dure, pas parce qu'on n'a pas envie,
01:16:02 juste parce que c'est impossible qu'il y ait un vent défavorable.
01:16:05 - Il est en train de se faire.
01:16:07 - Il est en train de se faire.
01:16:09 - Ils sont en train de parler en tout cas.
01:16:11 - Oui, ça discute.
01:16:13 - C'est le squadria mobile.
01:16:15 - Est-ce qu'on entend quelque chose ?
01:16:17 Est-ce que c'est nécessaire ou pas ?
01:16:19 Je pense que ces coureurs vont quand même nous mettre une petite attaque.
01:16:23 Quelque chose.
01:16:25 Ce serait étonnant, là, il n'y a plus d'échappée de vent.
01:16:28 Il n'y a plus rien, il n'y a plus de coureurs.
01:16:30 - Mais ça ne vous étonne pas de voir Viviani dans le train de la J-Qual ou là ?
01:16:34 - S'il y a du vent de face, non.
01:16:37 Après, c'est vrai qu'on a l'habitude de les voir très groupés,
01:16:40 les Ineos Grenadiers, courir uniquement ensemble.
01:16:44 Après, Viviani, c'est un coureur qui a du vice,
01:16:49 qui sait manœuvrer dans un flotton.
01:16:53 - Effectivement, ce n'est pas logique.
01:16:55 Ce n'est pas du tout logique de le voir comme ça en retrait.
01:16:59 Voilà, est-ce qu'il y a des informations qu'on n'a pas ?
01:17:03 - Est-ce qu'il a choisi la roue de déjà, comme Bale Stewart ?
01:17:07 - Surtout vu comment il a été amené hier.
01:17:10 Il peut faire confiance en ses équipiers,
01:17:12 mais peut-être qu'il a tout simplement reculé avec l'attaque des tracks.
01:17:16 - Il n'a pas réussi encore à revenir se replacer avec ses coéquipiers.
01:17:20 - Et on n'aurait pas lâché quelqu'un pour aller le remonter ?
01:17:22 - Ça dépend. Ce que je vous disais tout à l'heure,
01:17:24 quel est l'objectif global de l'équipe Ineos ?
01:17:27 Est-ce que c'est forcément d'aller chercher plusieurs étapes avec Viviani ?
01:17:31 Est-ce qu'il pousse le classement général ?
01:17:34 - On le rappelle, Ethan Hayter est bien devant.
01:17:37 - Il était là, même dans la bosse, même sous l'impulsion de l'équipe de track.
01:17:40 Il était bien devant et il paraissait plutôt facile.
01:17:43 Ethan Hayter, Magnus Sheffield, qu'est-ce que vous montriez, Cléa ?
01:17:47 - Qu'il est vraiment dans la deuxième position.
01:17:50 - Et Magnus Sheffield en troisième.
01:17:52 - Viviani, s'il n'a pas remonté un sprinter, ça ne remonte jamais dans les bosses.
01:17:57 - Ça va prendre le temps qu'il faut.
01:18:00 Il va rester à sa place et il va profiter de la descente pour doubler 50 coureurs sans pédaler.
01:18:05 Pour doubler des coureurs, il va se faire mal aux jambes dans la montée.
01:18:10 Il est là. Il recule un petit peu. Il recule un petit peu, il y a Viviani.
01:18:20 - En tout cas, il est rentré dans le peloton maintenant.
01:18:24 - C'est clair que là, il a "la chance" qu'il y ait vent de face.
01:18:28 Franchement, s'il n'y a pas de vent de face, s'il s'attaque dans le peloton, il est dans les cassures.
01:18:32 C'est impossible qu'il y ait...
01:18:34 Connaissant Viviani, ce n'est pas possible qu'il soit en capacité de pouvoir remonter, se placer à l'avant.
01:18:38 Si jamais le peloton s'était étiré à ce moment-là, il serait retrouvé en difficulté à l'arrière.
01:18:43 - On a l'impression que notre coureur en difficulté, c'est Yann Aberastouri, aussi pour la track.
01:18:50 Little Trek, qui est en train de redescendre, il perd des places.
01:18:54 L'équipe d'ASM est bien placée aussi.
01:18:57 On rappelle qu'il y a Oscar Handley, pour le général, dans cette formation.
01:19:03 Et surtout, l'un de Tobias Andresen, deuxième hier.
01:19:07 On a même cru à un moment que c'était possible pour Andresen.
01:19:11 Et puis, finalement, Viviani a réussi à retrouver les ressources pour relancer son sprint.
01:19:15 - Andresen était parfaitement placé. Lui, on l'avait bien placé.
01:19:19 Contrairement à Campbell Stewart, qu'on a vu tout à l'heure, qu'on parlait de Jake Wadula.
01:19:23 Lui était très bien placé dans la route de Viviani.
01:19:26 Malheureusement, il n'était pas aussi rapide qu'il aurait fallu pour aller sauter Viviani sur la ligne.
01:19:31 Il a juste réussi à remonter à peine à la hauteur du pédalier.
01:19:35 Donc, clairement, je pense que même si on y a cru un petit peu,
01:19:38 hier, sur l'emballage final, vu la façon dont le sprint s'est passé, il était moins fort que Viviani.
01:19:43 Parce qu'en étant dans l'aspiration, à l'abri, si vraiment il avait été au-dessus,
01:19:47 il aurait réussi à faire le saut.
01:19:49 Là, il n'a pas réussi à remonter à la hauteur de Viviani.
01:19:52 Hier, Viviani était trop rapide pour lui.
01:19:54 - Pierre, est-ce que vous êtes toujours autant époustouflé par les paysages de cette congrès ?
01:20:05 - Oui, par les paysages, oui. Par l'attitude du peloton,
01:20:08 on s'attendait un petit peu plus de bagarre dans ces ascensions.
01:20:11 Mais c'est vrai qu'il y a du vent.
01:20:15 Et puis, surtout, on veut favoriser les destins des sprinters aujourd'hui.
01:20:21 - Oui, en fait, il y a beaucoup de formation venue aussi avec un sprinter.
01:20:25 - Tout le monde est en place, tout le monde est devant.
01:20:27 C'est compliqué de créer du mouvement sur ces routes assez rectilignes.
01:20:32 Par contre, quand on a une course calme, on a souvent un sprint, un final décousu.
01:20:42 - Attention, attention à cette arrivée avec ce circuit assez technique,
01:20:46 avec pas mal de virages, de changements de direction.
01:20:49 Ça y est, on bascule cette ascension à près de 7%.
01:20:53 - Et les secondes aussi à aller chercher, Pierre. On a tendance à l'oublier.
01:20:56 Mais on le rappelle, il y a encore des secondes aussi à aller chercher.
01:20:59 - 11 kilomètres, on voit les coureurs, ils sont à l'arrêt.
01:21:02 - Ils sont forts, forts en face.
01:21:04 - Ils sont en train de se battre avec leur vélo.
01:21:08 - Attention, parce que là, on va rebasculer de l'autre côté de la montagne,
01:21:13 de la colline, de la petite montagne.
01:21:15 On va se retrouver un peu explosé au vent.
01:21:18 - Moi, je ne parle plus de vent.
01:21:21 - Terminé.
01:21:22 - Plus avant demain.
01:21:25 - En sorte.
01:21:28 - On les a vus lutter pourtant dans une partie.
01:21:34 On reprend un petit peu de vitesse en descente.
01:21:37 - On voit, ils ont du mal à accélérer.
01:21:39 - Oui, puis vraiment ramasser sur le guidon, tous.
01:21:42 - Et Alexander Christophe parfaitement placé,
01:21:46 également avec l'équipe Uno X en troisième position, maillot bleu, je vous rappelle.
01:21:50 Sur les épaules.
01:21:51 - Allez, là, on va reprendre un peu de vent favorable.
01:21:54 - Et Luc Plappe qui enclenche un peu.
01:21:56 - Oui, Luc Plappe, il va bien quand même, parce que ça fait un moment qu'il est devant,
01:21:59 en train de protéger ses coéquipiers.
01:22:01 Pour l'instant, il n'a pas bronché.
01:22:04 - Regardez, c'est encore lui qui tire à saupelotons.
01:22:07 - Et regardez, toute l'équipe Barhain-Victorious, hop,
01:22:13 qui arrive à être bien en rang désormais.
01:22:18 Et si vous voulez voir Matej Mauric, c'est simple,
01:22:20 c'est le seul qui a le casque lisse pour pouvoir visuellement le décrire un petit peu derrière.
01:22:26 - En tout cas, on a du caractère du côté de Matej Mauric.
01:22:30 Ça m'étonnerait qu'il en reste là, qu'il se satisfasse d'un échec.
01:22:34 Il va nous régaler tout le reste de la semaine, ça c'est sûr.
01:22:38 - 1'18, de retard, on le rappelle, sur Elia Viviani.
01:22:42 Donc ça veut dire 1'08 sur ses principaux concurrents,
01:22:47 les favoris encore du classement général.
01:22:49 Et Andresson également qu'on va surveiller, maillot blanc sur les épaules,
01:22:55 dans ce train de l'équipe DSM.
01:22:59 On va encore lui faire entièrement confiance aujourd'hui.
01:23:02 - Cette équipe DSM qui mise également pour le classement général sur Sam Omen,
01:23:08 troisième de l'édition précédente.
01:23:10 Donc on a deux objectifs, protéger Sam Omen aujourd'hui.
01:23:15 - Oscar Onley ?
01:23:17 - Oscar Onley, oui.
01:23:19 J'allais reprendre un café.
01:23:23 - Dépêche-toi Pierre, il reste 13 bornes.
01:23:26 - On a le temps, la vitesse, on y roule.
01:23:28 - Je cherchais le lien entre Sam Omen et Oscar Onley,
01:23:30 à part le "O" du nom de famille.
01:23:33 Je crois qu'il y en a un à Pierre.
01:23:35 - On le fera demain.
01:23:37 - Ça nous arrive tous.
01:23:39 On est en fin de saison.
01:23:41 Mais oui, en effet, également il faudra bien sûr surveiller Oscar Onley,
01:23:47 qui avait vraiment fait un énorme coup d'éclat l'an dernier.
01:23:51 Grosse révélation de la saison 2022, Oscar Onley, le britannique.
01:23:54 - Avec Ben Simons qui doit être derrière le train d'Ineos.
01:24:04 On sent, ce n'est pas si simple.
01:24:11 - Là c'est nerveux, c'est extrêmement nerveux, ça frotte énormément.
01:24:15 On le voit, c'est un peu instable sur les vélos, avec le vent aussi.
01:24:19 Donc là, clairement, un coureur pas trop patente,
01:24:24 s'il fait une petite vague, ça peut être dramatique.
01:24:28 - Là il roule à 70-75 km/h.
01:24:32 Donc quand on est en plein milieu, c'est assez impressionnant.
01:24:37 - Donc on ne peut pas faire plus vite, Pierre ?
01:24:40 - Non, sur un faux plat descendant, comme ça, ça va très vite.
01:24:45 - Là on est devant, clairement les coureurs qui sont devant,
01:24:48 ils sont dans un effort maximal pour rester placés.
01:24:52 Et bien regarde, on a du mal à tenir sur son vélo.
01:24:54 On a un vent qui vient de la droite, et du coup, ça déporte les coureurs.
01:24:59 - Oui, attention, également, mouvement, une mini vague dans le peloton.
01:25:04 - C'est ça qui parfois peut amener à la chute.
01:25:09 - 11,3 km, encore plus de coureurs devant, on vous le rappelle.
01:25:18 L'équipe DSM, la Kermfarma également, qui est bien remontée.
01:25:22 Kermfarma qu'on avait vu aux avant-postes avec Garcia Pierna hier.
01:25:26 Avant que ce coureur ne perde beaucoup de temps, il est pointé à 1,42.
01:25:30 Et qui va continuer à jouer des choses encore avec Roger Adria.
01:25:33 Notamment, juste à côté, c'est l'équipe Uno-X.
01:25:36 Bien sûr pour Alexandre Christophe, aujourd'hui.
01:25:39 Et puis l'équipe Eneos, que Vigne a pas encore réussi à rejoindre, il me semble.
01:25:45 - Je suis impressionné par le travail de Luke Plapp, le champion d'Australie, là sur la droite de l'écran.
01:25:50 - Ah, Luke Plapp, il se couche jamais. - C'est impressionnant quand même.
01:25:52 - Il est infatigable, solide.
01:25:55 J'ai pas l'impression qu'on l'utilise à sa juste valeur, cette équipe.
01:26:00 - C'est-à-dire ?
01:26:01 - Il se cantonne à un rôle d'équipier, mais il y a mieux à faire.
01:26:06 Quand on le voit gagner ses titres en Australie en début de saison,
01:26:10 il est capable de faire des numéros, de partir tout seul.
01:26:13 Il est vraiment très très fort et il est toujours cantonné à 1er de Corvée, à aller rouler en tête de peloton.
01:26:20 Donc peut-être son changement chez Jaikwalula, je trouve que c'est une bonne chose pour la suite de sa carrière.
01:26:26 Il va avoir plus de responsabilités, même si ça n'a pas été officialisé,
01:26:31 mais on l'a quand même entendu de plusieurs sources qu'il allait quitter l'Eneos Grenadier.
01:26:41 En tout cas, un travail irréprochable.
01:26:45 - C'est Tanaiter qui est en 2e position, qui lui donne les consignes.
01:26:54 Alors où est Viviani là ? Est-ce qu'on arrive à le voir sur cette vue ?
01:26:59 En tout cas, il n'est pas à l'arrière. Il est là, il est dans la route de Leroux, il est dans la route de ses équipiers Viviani.
01:27:07 1, 2, 3, il est en 6e position de l'équipe de l'Eneos.
01:27:11 Viviani est revenu.
01:27:13 - Pour l'équipe Eolo-Kometa, on va peut-être lancer à nouveau Giovanni Lennardi,
01:27:19 mais c'est celui qui a chuté tout à l'heure, messieurs, 5e mineur de l'étape.
01:27:23 - Tout à l'heure, exactement.
01:27:25 - C'est celui qui était dans cette chute à 3.
01:27:28 - A voir comment il a récupéré.
01:27:31 - Allez, 8,6 km encore, ça veut dire 4,6 km, Pierre, avant d'arriver sur le sprint intermédiaire.
01:27:46 Les secondes de bonification, allez chercher.
01:27:49 - Sprint intermédiaire qui sera sur la ligne d'arrivée.
01:27:53 - Votre prono, votre prono sprint intermédiaire, messieurs.
01:27:55 - Ah oui, on fait des pronos sur les sprints intermédiaires.
01:27:58 - Qui va chercher les 3 secondes ?
01:28:00 - Etan Haïta.
01:28:02 - Pour moi, il est en deuxième position, il est trop à l'avant pour faire le sprint final.
01:28:08 - Pour moi, il mise sur les bonifs.
01:28:12 - Je cherche pour favori, mais je ne l'ai pas trouvé.
01:28:14 - Il n'est pas là, Kun Simon, ça ne l'implique pas.
01:28:16 - D'accord. Vous avez lu dans mes pensées.
01:28:18 - Exactement, c'est un peu mon don, Christophe. J'arrive à tout savoir.
01:28:23 - À lire dans les pensées ?
01:28:24 - Oui.
01:28:25 - Ce n'est pas très bon, tout ça.
01:28:27 - Ah ah ah !
01:28:29 - Et oui, il n'est pas du tout en première partie de peloton.
01:28:36 - Non, mais bon, ils se sont mis une petite balle dans le pied tout à l'heure.
01:28:40 Ils ont fait vraiment un effort très violent.
01:28:42 Il est seul à avoir été distancé, c'est un petit peu eux.
01:28:46 Et oui, le sprint intermédiaire, on le répète, mais il est placé sur la ligne d'arrivée.
01:28:51 Donc, une belle prise d'information.
01:28:53 Ils vont rentrer sur le circuit à peu près à 2 km de l'arrivée.
01:28:56 Donc, ils vont voir le final.
01:28:58 Cette ligne droite finale, une belle courbe à 500-600 m.
01:29:03 On va avoir des informations à prendre du côté du peloton, du côté des sprinters.
01:29:09 Ça va aller vite, ce circuit, avec quand même pas mal de...
01:29:13 C'est un rectangle, tout simplement.
01:29:16 Quelques virages et une partie plus étroite.
01:29:20 Après la ligne d'arrivée, on va tourner sur la droite tout de suite.
01:29:23 Ça va être un petit peu plus étroit, un petit peu plus signeux.
01:29:26 Et puis après, on va reprendre de nouveau sur la droite.
01:29:28 Ce sera des plus grandes routes.
01:29:29 Et n'oubliez pas bien sûr que vous retrouverez l'équipe de choc.
01:29:32 Après, à la fin de cette deuxième étape, on va aller jusqu'à la ligne.
01:29:35 On va avoir le vainqueur de cette étape, le leader du classement général.
01:29:39 Et puis, on retrouvera Franz Piron et toute sa bande avec Will Stihl, l'entraîneur du Stade de Reims aujourd'hui.
01:29:44 Moi, je dis que c'est Mike Busch-Sheffield qui va aller faire les...
01:29:47 Regardez, il est là, Kuhn Simons !
01:29:50 Et il est un peu tout seul, il a tué tous ses équipiers tout à l'heure.
01:29:53 Il est complètement remonté en tout cas.
01:29:55 Il a l'air fort parce qu'il est bien remonté tout seul, mais en effet, plus du tout encadré désormais.
01:29:59 Il est posté à côté de l'équipe DSM, lui qui appartient à la Little Trek.
01:30:03 Vous le regardez avec le maillot de champion des Etats-Unis sur les épaules.
01:30:06 Il m'a l'air chaud, là.
01:30:08 Il est prêt à dégainer, ouais.
01:30:14 Il est tête fixe en tout cas, il est remonté tout seul.
01:30:17 C'est pour ce sprint intermédiaire.
01:30:21 Il ne va pas aller faire l'arrivée.
01:30:23 Moi, je vois bien, sinon, Ethan Haïter qui emmène Mike Busch-Sheffield.
01:30:26 Mike Busch-Sheffield est en troisième position dans la route d'Ethan Haïter à gauche, là.
01:30:30 Pour l'équipe INEOS.
01:30:32 Sheffield, Dossard 17.
01:30:33 Et donc Haïter, Odossar 11, pour que vous les repériez bien.
01:30:37 Derrière Nat Harling, le 15.
01:30:39 Le 16, donc, avec Connor Swift.
01:30:41 Et le 13, Elia Viviani, maillot de leader sur le dos.
01:30:44 Il a disparu, Connor.
01:30:48 Il est derrière les baragnes, dans la route des baragnes.
01:30:51 Il est entre les deux, entre baragne et DSM.
01:30:53 Il est au milieu.
01:30:54 Casque rouge.
01:30:55 Attention, c'est en train d'être lancé pour la baragne victorieuse.
01:30:58 On est en train de relancer tout ça.
01:31:00 Ça lance de loin.
01:31:01 Alors, baragne, on va faire ça pour qui ?
01:31:05 On va voir.
01:31:09 Là, on est sur le circuit.
01:31:11 On est rentré sur le circuit.
01:31:13 Les coureurs au tour précédent arriveront de la gauche.
01:31:16 Tournons sur la droite.
01:31:18 Il y a Mataï Govékar, le sprinter également de cette formation,
01:31:22 qui est à 10 secondes.
01:31:23 Noix aussi.
01:31:26 Il est revenu à l'avant pour l'équipe d'INEOS.
01:31:29 Il est là, Moritz.
01:31:30 Moritz est juste devant Alexander Christophe en ce moment.
01:31:33 Dossard 1.
01:31:34 Christophe le maillot bleu.
01:31:35 Là, ça, c'est la dernière courbe.
01:31:37 À la flamme rouge.
01:31:39 Et après, maintenant, c'est tout droit jusqu'à la ligne d'arrivée.
01:31:42 Allez, les secondes de bonification sur la ligne d'arrivée.
01:31:44 Il y a un baragne qui a eu un problème, là, qui a déraillé.
01:31:46 On est en train de le pousser là, au milieu.
01:31:50 Je pense qu'il a réussi à remettre.
01:31:52 Il a mis du temps.
01:31:53 C'est Miolevic.
01:31:57 Allez, qui va ?
01:31:58 Là, normalement, on n'aura pas d'incertitude sur le tracé de la ligne, messieurs,
01:32:03 puisque c'est le premier passage.
01:32:05 Queen Simons, qui est côté droit, qui est en train de regarder le comportement de la Jayco à Lula.
01:32:09 C'est vrai. Sheffield qui est en train de rouler.
01:32:11 Eddie Denbar.
01:32:12 Sheffield devant.
01:32:13 Etaner Eiter.
01:32:14 On a les Uno X, là, sur la gauche, qui sont en train de se lancer.
01:32:19 Donc, faux plat descendant du kilomètre au 500 mètres.
01:32:25 Et après, on a un long faux plat montant, quand même, pour aller prendre la ligne d'arrivée.
01:32:30 Et donc, là, on est sur la chasse au bonif, complètement.
01:32:32 Etaner Eiter en troisième position.
01:32:34 Allez, Eiter qui va tenter de passer.
01:32:36 Troisième pour Eiter.
01:32:37 Troisième seulement.
01:32:38 Il râle sur le Kahn Farma.
01:32:40 On n'a pas le droit d'aller lui prendre le bonif, Eiter Eiter.
01:32:43 Ça s'est fait à la pédale et il s'est fait avoir.
01:32:46 Et non, mais je rêve ou quoi ?
01:32:49 Alors, on a un Uno X.
01:32:52 Il fallait qu'on lui ouvre la porte.
01:32:53 Un Kahn Farma et Etaner Eiter qui fait troisième.
01:32:56 Si c'était Roger Adria, Kahn Farma.
01:32:59 Ça n'a pas sprinté.
01:33:02 Par contre, ça, qu'on fera là maintenant.
01:33:04 Etaner Eiter, un coup de...
01:33:07 Etaner Eiter qui a envie de relancer.
01:33:09 Sur l'énerge.
01:33:10 Frustré de son sprint.
01:33:12 Là, ça remonte tout de suite après ce sprint.
01:33:15 Ça va être un sprint de costaud, quand même, messieurs.
01:33:17 C'est en montée.
01:33:18 Aujourd'hui.
01:33:19 4 km de l'arrivée.
01:33:21 Il m'est aussi complètement éparpillée.
01:33:25 C'est donc Vissli devant.
01:33:28 Ah, Adria, c'est Adria qui est venu faire le sprint.
01:33:31 Comme on le disait, c'est bien Vissli pour l'équipe Uno X.
01:33:35 Qui est passée en tête, ça veut dire 3, 2 et 1 seconde.
01:33:38 Magnus Scheffi.
01:33:39 Vissli qui était aussi à 10 secondes.
01:33:42 Donc, ça veut dire 7 secondes maintenant.
01:33:44 On voit le sprint.
01:33:46 On ralentit.
01:33:47 Il n'y a pas eu photo.
01:33:49 C'est pour qu'on soit sûrs que c'était bien sur la ligne.
01:33:52 C'est bien Adria qui est venu.
01:33:54 Il a repris quelques secondes.
01:33:55 Maintenant, on est à 8 secondes de Viviani.
01:33:57 Le puncher.
01:33:58 Cette équipe qui a un farmac a pris des secondes de bonification précieuses.
01:34:03 Donc là, on est sur la partie étroite.
01:34:07 On va retourner sur la droite pour prendre des plus grandes routes.
01:34:10 On a vu l'arrivée.
01:34:11 Vous avez vu, Viviani dans le train maintenant de l'équipe Ineos Grenadiers.
01:34:16 Joué pour lui aujourd'hui.
01:34:18 Encore 5 équipiers devant lui.
01:34:19 C'est Magnus Scheffi qui est le premier de la file des Ineos.
01:34:23 Et Alexander Christophe également.
01:34:26 Bien placé, toujours très bien encadré par l'équipe Ineos X qui a couru très haut toute la journée.
01:34:31 Aucune arrivée en faux plat montant.
01:34:35 C'est à prendre en compte.
01:34:36 Les 500 derniers mètres sont en légère montée du kilomètre aux 500 mètres.
01:34:41 Ça descend.
01:34:42 Et après, les 500 derniers mètres, il va falloir être surpuissant.
01:34:46 Et à ce jeu-là, Alexander Christophe...
01:34:48 C'est pas le plus mauvais.
01:34:50 C'est loin d'être le plus mauvais.
01:34:52 Lui qui est surpuissant et qui est capable de faire des sprints très longs.
01:34:55 Il est troisième hier en Vendée.
01:34:56 Allez, allez, allez.
01:34:57 Tu 36.5 aussi qui sont en train de remonter là.
01:34:59 Parce que Paris-Zini a fait septième de l'étape hier pour cette formation.
01:35:03 Ça fait mal, cette petite ascension là.
01:35:07 On va compter les coureurs qui risquent de lâcher prise à l'arrière du ploto.
01:35:10 Magnus Scheffi, regardez, pour la Ineos, il découpe le pédalier, il met des coudes.
01:35:18 Non mais regardez ça.
01:35:19 La puissance qu'il dégage ce coureur.
01:35:23 Hier, il a fait ça et il a terminé 12e à l'arrivée.
01:35:25 Quand on roule à cette vitesse en tête de peloton, je vous promets que normalement, on ne finit même pas dans le peloton.
01:35:31 Quand on s'écarte, on n'a pas besoin de souffler un grand coup.
01:35:34 Il est surpuissant ce coureur.
01:35:36 Les barrails qui sont venus se replacer sur la droite là.
01:35:39 À la côte d'Alexander Christophe en train de monter avec cette arrivée.
01:35:51 Regardez qui c'est qui est en train de faire le travail pour la baragne.
01:35:55 C'est ni plus ni moins, Matej Moric qui se met au service.
01:35:58 Ça frotte énormément là au milieu pour essayer de s'abriter.
01:36:01 Ça va commencer à descendre, on va reprendre de la vitesse.
01:36:04 Allez, attention, l'équipe Ineos là à ne pas se faire enfermer là sur le côté.
01:36:09 Non, ça va, ça s'est réouvert.
01:36:11 Et ça, il vient de prendre toujours là également.
01:36:14 Et Viziani parfaitement emmené encore une fois.
01:36:16 On va réussir à se dépatouiller dans tout ça.
01:36:19 On imagine que la première partie du peloton compte et de celle qui est derrière, on oublie.
01:36:23 Complètement désormais 1,5 km maintenant de l'arrivée.
01:36:26 C'est passé un petit peu partout là sur le trottoir, sur le terre-plein.
01:36:29 C'est passé un peu partout mais ça passe.
01:36:31 Là, on se cherche.
01:36:34 On cherche les équipiers avec ce virage.
01:36:36 On s'est un petit peu perdus.
01:36:37 Il faut se réorganiser.
01:36:39 On n'a pas les maillots distinctifs aux avant-postes pour l'instant.
01:36:42 Là, ça va descendre jusqu'aux 500 mètres.
01:36:44 Ça va aller à toute vitesse.
01:36:46 C'est un vrai cafouillage en ce moment.
01:36:47 Viviani toujours là.
01:36:49 En tout cas, Christophe qui est en train de passer devant Ilia Viviani.
01:36:51 Regardez le travail de l'équipe Uno-X pour leur placer Alexandre Christophe.
01:36:54 Et maintenant, c'est tout droit jusqu'à une arrivée.
01:36:57 Le match Néo-Uno-X là.
01:36:59 Viviani est perdu.
01:37:00 Il n'est plus du tout maintenant dans la route de ses coéquipiers.
01:37:03 Il est un petit peu plus loin.
01:37:04 Ça va peut-être s'ouvrir là pour Viviani.
01:37:06 Il est dans la route Colorswift.
01:37:07 On est coincé le long de la barrière.
01:37:09 Viviani, il est coincé pour l'instant.
01:37:11 Il est loin.
01:37:12 Le leader du classement général, on le rappelle.
01:37:14 On va lancer le sprint.
01:37:15 C'est pas mal pour Alexandre Christophe.
01:37:17 Il est en deuxième position.
01:37:18 Mais attention, pas trop loin.
01:37:19 On est trop loin.
01:37:20 Ça fait loin.
01:37:21 Il est obligé d'attendre.
01:37:22 Encore un cafouillage à nouveau.
01:37:23 Il va prendre la roue du coureur de l'équipe Bahrain.
01:37:26 Alexandre Christophe qui est là.
01:37:27 Il faut tout réorganiser à nouveau.
01:37:30 Viviani va s'en sortir.
01:37:33 Regardez, ça c'est ouf pour Viviani.
01:37:35 Il est retourné de l'autre côté, Ilia Viviani.
01:37:37 Mais pour l'instant, on continue à accélérer également.
01:37:40 Attention.
01:37:41 Tout le peloton qui a été déjoué complètement par ce coureur de la Cara Rural.
01:37:48 Barcelo certainement pour la Cara Rural.
01:37:51 Bernando Barcelo qui sort de la Vuelta.
01:37:54 On va attendre la confirmation de l'identité de ce coureur.
01:37:58 Et on était surtout complètement focalisés sur Ilia Viviani qui a tenté de remonter.
01:38:03 Qui fait quand même deux derrière.
01:38:05 En fait, il a complètement contourné son temps dans l'arrière.
01:38:08 Il était coincé.
01:38:09 Il était coincé le long de la barrière sur la gauche de la route.
01:38:12 Il était complètement coincé.
01:38:13 Il s'est bien vu qu'il ne pouvait pas se dégager.
01:38:15 Moi, je vois en cinq.
01:38:16 Du coup, il a fait le tour.
01:38:17 Peut-être Leitao.
01:38:18 Oui, 55.
01:38:19 C'est Yuri Leitao, le portugais, qui s'est imposé pour la Cara Rural.
01:38:23 Qui avait déjà quatre victoires cette saison.
01:38:25 Cinquième victoire pour lui ici.
01:38:28 Mais alors vraiment grosse surprise.
01:38:29 C'est l'énorme désorganisation de ce peloton qui a fait qu'il a pu s'en sortir.
01:38:36 Bravo parce qu'il fallait vraiment aller les déjouer.
01:38:38 Toutes ces formations qui ont travaillé, qui étaient en train pendant X kilomètres
01:38:42 avant d'avoir subi des problèmes dans ce final.
01:38:46 Aussi par le faux plat montant, aussi par la désorganisation.
01:38:49 L'arrivée était très difficile.
01:38:52 Il ne fallait pas être trop tôt devant.
01:38:54 Et Alexandre Christophe en a fait clairement l'effray.
01:38:57 Il s'est retrouvé en tête à 350 mètres.
01:38:59 C'est impossible de lancer.
01:39:00 La distance était trop longue.
01:39:02 D'ailleurs, il a eu le bon réflexe.
01:39:03 Il a le bon réflexe de se relever, d'attendre.
01:39:05 Il perd toute sa vitesse.
01:39:06 Il perd son élan.
01:39:07 Il faut se relancer.
01:39:08 Il faut qu'il retrouve une roue.
01:39:09 C'est compliqué la situation dans laquelle il s'est retrouvé.
01:39:13 C'est extrêmement compliqué.
01:39:14 Son pilote qui s'est retrouvé trop tôt devant.
01:39:17 Donc qui s'écarte assez tôt.
01:39:19 On l'a vu, il n'avait pas le choix.
01:39:20 Il est obligé de se retourner, d'attendre un peu de renfort.
01:39:23 Il a eu du renfort de l'équipe Bahrein.
01:39:26 Mais après, derrière, ça a été le cafouillage pour reprendre les roues,
01:39:28 pour retrouver une bonne position, pour retrouver de la vitesse.
01:39:31 Et à ce petit jeu-là, c'est Leitao qui s'en est le mieux sorti.
01:39:37 On peut le voir en vue d'hélicoptère.
01:39:39 16ème hier de cet épercle de la Cara Rural.
01:39:41 Regardez, on le revoit.
01:39:43 On est là.
01:39:44 Alexandre Christophe qui essaie de prendre la roue du coureur de l'équipe Bahrein.
01:39:46 Regardez le coureur de l'équipe Cara Rural.
01:39:48 Leitao qui lui arrive avec toute sa vitesse.
01:39:50 Et surtout, on a un de ses coéquipiers qui lui fait une cassure.
01:39:55 Et du coup, c'est Christophe qui est obligé de faire l'effort.
01:39:57 Et regardez Vianney comment il va revenir vite.
01:39:59 Il va faire tout le tour du paquet pour essayer de se sortir.
01:40:03 Et bien malheureusement, il n'en aura pas assez pour Vianney.
01:40:06 Il va le terminer 2ème.
01:40:07 Alexandre Christophe, une fois de plus, 3ème.
01:40:09 Et oui, on a vu André Sen également qui avait eu du mal à s'en sortir
01:40:12 avec le maillot blanc sur les épaules aussi.
01:40:15 Il y a beaucoup d'enseignements sur cette étape.
01:40:18 L'autre enseignement, c'est que Vianney conserve bien sûr son maillot de leader
01:40:21 puisqu'il termine 2ème ici.
01:40:23 Il y a des secondes de bonification à aller chercher.
01:40:25 Il fallait le faire également cet effort opportun pour l'état où il est vraiment sorti.
01:40:32 Quand il le fallait, il fallait le sentir, Sapien.
01:40:34 Il a été très opportuniste.
01:40:36 Il a démarré au bon moment.
01:40:37 Il y a eu une cassure derrière.
01:40:39 Le timing a été parfait pour ce coureur.
01:40:42 Et il y a Vianney, lui, qui a été coincé.
01:40:44 Il a dû faire tout le tour.
01:40:46 C'était clairement lui le plus rapide.
01:40:48 Quand on regarde bien, si on revoit tout à l'heure une vue d'hélicoptère,
01:40:53 c'est son coéquipier, le champion de Colombie, Orlis Aolar, qui lui fait une cassure.
01:40:59 Du Venezuela.
01:41:00 Du Venezuela.
01:41:01 Le drapeau, je ne le voyais pas très bien sur mon écran.
01:41:03 Il lui fait une cassure.
01:41:05 Il se retrouve dans la roue et il oblige Alexandre Christophe à faire l'effort.
01:41:09 Alexandre Christophe, au moment où il lance son effort,
01:41:11 a déjà une bonne dizaine de mètres de retard.
01:41:13 C'est trop loin.
01:41:14 Il n'y a pas que lui.
01:41:15 Tout le monde a ce retard.
01:41:16 Tout le monde, pas pour ce moment-là.
01:41:17 Mais c'est parce que tout le monde se retrouve dans la roue d'Aolar
01:41:20 et se retrouve un peu piégé.
01:41:22 Il est sorti au bon moment et son coéquipier a bien fait le barrage.
01:41:26 La victoire de l'Etaho.
01:41:27 On vous l'a dit devant, Viviani, Christophe également,
01:41:30 et Andresen qui n'a réussi à faire que sixième aujourd'hui.
01:41:32 Viviani qui conserve la tête du classement général.
01:41:35 14h50 demain pour suivre la troisième étape de cette Cro-Race.
01:41:39 Voilà, France.
01:41:40 Mais on a hâte d'y être, Claire.
01:41:42 Il va falloir leur dire d'accélérer un petit peu, par contre,
01:41:43 pour qu'on commence cette émission un jour à temps.
01:41:45 Mais tout de suite, l'équipe de choc, on enchaîne.
01:41:47 On a du rugby pour vous.
01:41:48 On va parler du retour d'Antoine Dupont.
01:41:49 On va parler de l'arrivée de Gattuso à l'OM, mais non pas à l'OL.
01:41:53 Puis on a un invité aussi avec Will Steele, l'entraîneur de Reims,
01:41:55 qui sera avec nous.
01:41:56 Ça se passe juste après la pub.
01:41:57 À tout de suite.
01:41:58 [Musique]

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