Léa Domenach, réalisatrice du film “Bernadette”, portant sur l’ancienne première dame, Bernadette Chirac, était l’invitée du 20H de Ruquier, à l’occasion de la sortie de son film le 4 octobre.
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00:00 Vous réhabilitez, il faut le dire, Bernadette Chirac dans ce film.
00:03 Celui qui prend chair, c'est Jacques Chirac.
00:05 C'est vraiment un film féministe là pour le coup.
00:07 Ah oui, c'est un film féministe que je revendique complètement.
00:10 D'ailleurs, en fait, je réhabilite Bernadette Chirac.
00:14 Oui et non, enfin, je la réhabilite elle, j'en fais mon héroïne.
00:17 Mais en fait, moi ce qui m'intéressait c'est de réhabiliter un personnage
00:21 qui me faisait penser à ma grand-mère, à mes grandes tantes.
00:24 C'est un peu la revanche de la vieille tante aigrie,
00:26 c'est-à-dire ces femmes qui ont passé leur vie derrière leur mari
00:30 alors qu'elles avaient fait les mêmes études, qu'elles étaient aussi brillantes
00:33 et qui finalement tenaient la famille quelque part.
00:35 Le film est assez dur aussi pour Claude Chirac, la fille de Jacques Chirac,
00:39 parce qu'on voit bien qu'au départ, en tout cas,
00:42 particulièrement pendant le premier mandat présidentiel,
00:44 le président de la République, Jacques Chirac,
00:46 écarte sa femme au profit de sa fille qui devient sa conseillère.