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Regardez Les auditeurs ont la parole du 27 septembre 2023 avec Eric Brunet.

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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:03 On ne tire pas dessus dans la rue, pardon pour l'excès, la démesure, mais pour autant on a le droit de dire qu'il y a beaucoup de choses qui clochent dans ce pays.
00:00:13 Vous savez quoi, on va parler du moral tout à l'heure. Vous pouvez commencer à nous appeler, on va parler de votre moral.
00:00:18 Comment ça va justement face à... avec toutes ces mauvaises nouvelles, eh bien on veut savoir comment vous allez vraiment.
00:00:23 Les prix à la pompe un peu moins chers sur les parkings de vos hypermarchés. Nous sommes avec Alain. Bonjour, rebonjour Alain.
00:00:30 Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:00:32 Alain qui est en Bourgogne ?
00:00:34 En Bourgogne, c'est ça, près d'Auxerre.
00:00:36 Près d'Auxerre. Mon cher Alain, donc vous, vous faites vos pleins de carburant systématiquement dans les stations des supermarchés.
00:00:44 Je ne vais que sur les stations de supermarchés, puisque j'ai la chance d'avoir plusieurs grandes enseignes autour de moi, à moins de 10 km.
00:00:56 Et donc régulièrement, avec une station d'ailleurs d'un grand distributeur entre les deux,
00:01:02 et qui me permet de me faire une idée exacte sur les prix à l'instant T, et de faire le plein chez le plus intéressant.
00:01:12 Donc, vous êtes en train de me dire que le distributeur d'essence classique, la station service classique qu'il y a tout près des 2 hypermarchés près de chez vous,
00:01:24 elle est toujours plus chère ?
00:01:26 Toujours, systématiquement plus chère.
00:01:28 C'est monté le week-end dernier à plus de 6 centimes de différence.
00:01:32 Donc 6 centimes, une station ESSO avec un intermarché, c'est quand même une énorme différence.
00:01:44 D'accord.
00:01:45 Voilà, et moi j'ai peu de kilomètres à faire, donc si encore j'avais beaucoup de kilomètres,
00:01:49 et je pense aux gens qui sont dans les petits villages reculés, c'est sûr que pour gagner 1 ou 2 centimes,
00:01:55 faire 30 ou 40 kilomètres voire plus, je n'en verrais pas l'intérêt.
00:02:00 Je vais me faire taper sur les doigts Alain, mais tant pis.
00:02:03 Quelles sont les enseignes d'hypermarchés à côté de chez vous ?
00:02:09 Parce qu'attention, ce sont des vérités locales qui ne sont peut-être pas duplicables sur le plan national, pour toute la France.
00:02:15 Mais près de chez vous, quelles sont les enseignes qui vous semblent intéressantes aujourd'hui en matière d'essence ?
00:02:20 C'est Leclerc. Le centre Leclerc à 4 kilomètres de chez moi.
00:02:25 Donc c'est un des hypermarchés qui s'est engagé à vendre prix coûtant.
00:02:30 Voilà, et bien ils le font régulièrement, ils font des week-ends ou un samedi de temps en temps on en voit.
00:02:36 Mais leur concurrent direct qui est un intermarché à quelques kilomètres plus loin,
00:02:41 eux aussi de temps en temps font carrément un week-end entier à prix coûtant.
00:02:46 Donc ils se renvoient la balle, mais le plus intéressant en règle générale, et je tiens les comptes, c'est Leclerc.
00:02:51 Et vous bossez, vous travaillez, vous tenez les comptes, vous regardez les choses objectivement,
00:02:58 vous avez un petit carnet, vous notez tout ça sérieusement Alain ?
00:03:01 Oui, oui absolument, moi je note ça sérieusement.
00:03:03 C'est-à-dire au jour le jour, au moment où je dois, je regarde mon carnet,
00:03:09 je me vais me diriger en tout premier sur celui qui était le moins cher la fois d'avant,
00:03:13 et puis je regarde, je ne fais pas conscience aux applications,
00:03:17 parce que pour qu'une application fonctionne, il faudrait qu'elle soit alimentée par les clients régulièrement.
00:03:23 Or, une fois qu'on a fait son plein, on ne va pas forcément prendre deux minutes pour...
00:03:27 Donc je ne regarde pas les applications, je vais en personne,
00:03:30 voir, comme je vous dis, j'ai très peu de kilomètres à faire pour faire le tour de ces deux grandes surfaces
00:03:36 et de passer devant la station indépendante, pour moi, voilà, si elle calcule, est très très vite fait.
00:03:43 Vous roulez au diesel ?
00:03:47 Non, je roule, j'ai une Clio Sport et je roule au 95 sans plomb.
00:03:53 Bien, merci Alain, passionnant, passionnant !
00:03:57 Voilà, il a simplement adapté sa vie à cette équation de nouvelles,
00:04:02 qui sont des prix quasiment records à la pompe.
00:04:07 Marina est avec nous, bonjour Marina, vous allez bien ?
00:04:09 Bonjour Eric, bonjour Lisa Marie, très bien, merci.
00:04:12 Bonjour !
00:04:13 Marina, je vous garde sous le coude, si vous m'autorisez cette petite...
00:04:17 Gardez-moi sous le coude !
00:04:18 Je vous garde sous le coude et je vous retrouve après cette petite poignée de secondes de réclame, à tout de suite.
00:04:24 13h-14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:04:30 13h-14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:04:38 Les auditrices ont la parole, Marina, rebonjour !
00:04:42 Rebonjour !
00:04:43 Bon, est-ce que vous regardez de près les pleins de carburants que vous faites désormais ?
00:04:49 Oui, de près, comme tous les autres prêts, mais en particulier celui du carburant.
00:04:54 Et effectivement, comme beaucoup, je vais faire le plein dans la station du supermarché à Toulon.
00:05:01 C'est terrible parce que je suis en train de me mettre à la place de tous les vendeurs d'essence,
00:05:07 les stations essence classiques qui ne sont pas dans les hypermarchés.
00:05:11 Ils vont observer ces prochains jours, comment dire, une raréfaction des clients.
00:05:17 Tout le monde dit, à partir de maintenant, je vais chez Auchan, chez Carrefour, chez Intermarché, chez Leclerc,
00:05:22 chez Système U, chez Cora, chez Casino, mais plus personne ne va à sa station service préférée.
00:05:29 Eh bien, si les gens ont des supermarchés avec des stations plus près de chez eux, en plus,
00:05:34 oui, je comprends qu'ils aillent au moins cher.
00:05:37 Ce n'est pas plus près, c'est moins cher, c'est surtout moins cher.
00:05:40 Mais voilà, oui, après, il ne faut pas faire non plus 30 km,
00:05:44 parce qu'il n'y aurait pas d'intérêt économique.
00:05:47 Mais oui, malheureusement, pour les indépendants, ça va leur faire du mal.
00:05:51 C'est aussi ce que cherchent, j'imagine, alors pas leur faire du mal,
00:05:54 mais gagner des clients, c'est ce que cherchent à faire les supermarchés.
00:05:58 Et vous Marina, vous travaillez, vous utilisez quotidiennement votre voiture ?
00:06:03 Alors non, plus, parce que j'ai la chance d'avoir un travail à la maison.
00:06:08 J'ai la chance notamment sur ce plan-là, en fait.
00:06:13 Et ça nous fait d'énormes économies.
00:06:16 Donc on n'est franchement pas les plus à plaindre.
00:06:18 Je peux être indiscret et vous demander ce que vous faites dans la vie, Marina ?
00:06:21 Alors moi, j'ai mon entreprise de création de bijoux.
00:06:24 Ah d'accord.
00:06:25 Voilà, j'ai mon atelier à la maison.
00:06:27 Vous fabriquez des bijoux ?
00:06:29 Voilà, tout à fait.
00:06:30 Bracelet, collier, bague ?
00:06:32 Oui, voilà, tout à fait.
00:06:34 C'est formidable comme métier.
00:06:37 Et vous les vendez comment ?
00:06:39 Par le biais d'Internet, en fait.
00:06:41 En ligne et par le biais d'Internet et des réseaux sociaux.
00:06:44 D'accord.
00:06:45 Donc oui, c'est une grande chance.
00:06:47 Mais du coup, vous restez chez vous, parce que vous ne sortez pas.
00:06:51 Je reste chez moi, oui.
00:06:53 Oui, ça a été une reconversion pour des raisons de santé.
00:06:57 Au départ, mais en fait, j'ai eu une passion avant tout.
00:07:00 Donc ça ne m'a pas posé de souci de me reconvertir.
00:07:05 Et la matière première, vous faites comment pour vous fournir ?
00:07:09 J'ai des fournisseurs que j'ai triés sur le volet.
00:07:12 Des fournisseurs qui ont pignon sur rue.
00:07:15 Avec de jolies matières qui respectent les normes.
00:07:18 C'est très important pour moi d'être dans les clous.
00:07:22 Donc oui, je reste chez moi.
00:07:24 Je commande par Internet, je vends par Internet.
00:07:27 Effectivement, je suis très casanière.
00:07:30 Mais alors Marina, sur le sujet qui nous intéresse aujourd'hui,
00:07:34 qui est les carburants, vous n'imaginez pas l'économie mensuelle,
00:07:38 même annuelle que vous faites.
00:07:40 Vous avez chiffré un peu cette économie que vous faites en sortant beaucoup moins ?
00:07:44 Oui, parce que...
00:07:47 En fait, mon mari est à la maison également.
00:07:52 Lui aussi pour des raisons de santé.
00:07:54 Bref, avant il faisait beaucoup d'aller-retour de notre ville vers une autre ville.
00:07:59 Et on faisait un plein par semaine.
00:08:01 Et le plein, on a un gros véhicule.
00:08:04 Alors ça, c'est nous qui l'avons choisi.
00:08:06 Mais quand on l'a choisi, le carburant n'était pas à ce prix-là.
00:08:10 Un plein nous coûte à peu près 110 euros actuellement.
00:08:15 Avant, c'était un plein par semaine.
00:08:18 Je vous laisse faire le compte.
00:08:20 Par mois. Maintenant, c'est un plein par mois à peu près.
00:08:23 Donc oui, on fait des économies substantielles en étant à la maison.
00:08:26 Très intéressant.
00:08:28 Mais tout le monde ne peut pas se le permettre.
00:08:31 Marina, vous voyez, bravo à vous parce que c'est formidable.
00:08:35 En plus, les transports, c'est toujours un peu la tannée.
00:08:39 Vous vous tapez en fonction d'une demi-heure, trois quarts d'heure le matin.
00:08:42 Pour l'avoir bien pratiqué, oui.
00:08:44 Mais on rentre quand même dans une société Amazon.
00:08:47 On se fait tout livrer à la maison.
00:08:49 Vos prestataires vous livrent votre matière première pour fabriquer vos bijoux, etc.
00:08:54 Et donc finalement, on ne voit plus personne.
00:08:58 Si on ne fait pas l'effort de sortir et de voir du monde,
00:09:01 le repli sur soi peut être très rapide.
00:09:05 Et il y a eu, moi je le vois très bien dans mon entourage,
00:09:09 il y a eu un coup d'arrêt avec le confinement.
00:09:11 Les confinements, il y a eu un avant et un après.
00:09:15 Moi qui aime bien aller refaire le monde de temps en temps dans un petit bistro près de chez moi,
00:09:22 c'est vrai que je l'observe, il y a moins de gens dans les rues.
00:09:27 Sans doute parce que dans le bistro, il devait y avoir des gens qui travaillaient,
00:09:32 qui étaient sur le lieu de travail.
00:09:33 Maintenant, ils sont moins sur leur lieu de travail.
00:09:36 Puisqu'ils sont à la maison, ils font des économies de carburant, très bien,
00:09:40 ils sont à la maison, mais je trouve que la vie est un peu moins joyeuse.
00:09:43 - Mais c'est vrai, et là où je suis très ambivalente, c'est que je suis très bien chez moi,
00:09:47 mais je regrette ce temps d'avant qui n'est pas si loin,
00:09:51 où la société était beaucoup moins individualiste.
00:09:53 - Regardez Marina, moi j'adore le cinéma.
00:09:56 J'adore le cinéma, et bien je n'ai pas fréquenté une salle de cinéma depuis deux ans,
00:10:03 car maintenant nous avons les plateformes,
00:10:06 et je regarde des films sur les plateformes, il n'y a pas la même ambiance,
00:10:09 il n'y a pas la salle obscure, etc.
00:10:11 Mais entre me déplacer, prendre ma voiture, ou bien transport en commun,
00:10:16 faire la queue, acheter mon billet, etc.
00:10:18 et puis rester confortablement,
00:10:20 voter sur mon canapé, je choisis.
00:10:23 - Et puis surtout, au prix du billet, le film a intérêt,
00:10:26 c'est un pari, après à 12 euros ou 13 euros la place,
00:10:30 il vaut mieux qu'il soit plaisant.
00:10:33 - Marina, juste une petite question,
00:10:35 tout à l'heure, dans 5-10 minutes, on va parler de la montée de la violence,
00:10:38 il y a cet animateur que vous connaissez peut-être, Bruno Guion,
00:10:41 qui a été séquestré, on en a parlé pour Bernard Tapie,
00:10:44 qui a subi un peu la même chose, pour lui, parce qu'ils sont connus,
00:10:47 mais j'ai la conviction qu'il y a aussi des gens peu connus,
00:10:51 enfin, pas connus, pardon, qui sont victimes des mêmes choses,
00:10:54 sauf qu'on en parle moins, ils ne sont pas connus.
00:10:56 Est-ce que vous, vous avez autour de vous ce genre de choses ?
00:11:00 - Alors des choses aussi violentes, non.
00:11:03 La montée de l'incivilité, de l'insécurité,
00:11:06 je le vois très souvent, même dans ma campagne,
00:11:09 même quand je promène mes chiens.
00:11:11 Et je suis bien contente d'avoir des gros chiens,
00:11:13 donc oui, je le vois.
00:11:15 - On continue encore un petit peu sur ce sujet de l'essence,
00:11:19 mais juste après, vers 13h25,
00:11:22 on va parler dans les auditeurs, on a la parole,
00:11:25 vous nous appelez au 3210, de la montée de la violence.
00:11:28 Avez-vous été victime d'une tentative de séquestration,
00:11:32 comme Bruno Guion ?
00:11:34 Avez-vous observé une montée de la violence chez vous ?
00:11:37 Que vous habitez en ville, grande ville, petite ville,
00:11:39 banlieue, campagne, petite commune ?
00:11:42 Tout ça nous intéresse, donc appelez-moi au 3210, à tout de suite.
00:11:47 Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
00:11:50 ou appelez-nous au 3210.
00:11:52 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole
00:11:57 avec Éric Brunet sur RTL.
00:11:59 - Vous avez tellement la parole d'ailleurs que je me tourne
00:12:03 vers Victor, le chef du Standard.
00:12:05 Bonjour Victor. - Bonjour Éric, bonjour à tous.
00:12:07 - Qui y a-t-il dans l'équipe aujourd'hui au Standard
00:12:09 qui accueille les auditrices et les auditeurs ?
00:12:11 - Eh bien nous sommes avec Margot, Enzo et Valentin
00:12:14 et bien sûr Damien Béchaud, notre réalisateur, et Boris.
00:12:18 - Oh ben bon, toute l'équipe est là. L'équipe est au grand complet,
00:12:21 cela dit, je fais semblant de faire l'étonné, mais je vous vois
00:12:23 derrière la grande vitre du studio, les amis.
00:12:25 Alors ça moufte pas, s'il vous plaît.
00:12:28 Les appels, on en est où là, Victor ?
00:12:30 - Eh bien il y a une tendance qui se dégage au Standard.
00:12:32 Vous avez très envie de nous parler de la montée de la violence
00:12:35 suite à ce qui s'est passé avec Bruno Guion cette nuit.
00:12:38 Et donc, ben voilà, on va peut-être en parler dans quelques minutes.
00:12:41 - Bon, s'il y a beaucoup d'appels, on en parle tout de suite, voilà.
00:12:43 Parce que ça fait quand même 2-3 jours de suite qu'on parle de l'essence.
00:12:46 On va mettre ce sujet un peu en sourdine pendant quelques instants
00:12:50 et parler de ce qui s'est passé cette nuit d'ailleurs, pour commencer.
00:12:53 - Eh oui, on a appris ce matin que Bruno Guion, notre collègue,
00:12:56 c'est l'animateur du Bon Dimanche Show sur RTL,
00:12:59 eh bien il a été victime d'un cambriolage et d'une séquestration
00:13:02 dans la nuit, donc de mardi à mercredi, à son domicile des Yvelines.
00:13:06 Les faits se sont déroulés aux alentours de 3h40
00:13:08 sur la commune de Tessancourt-sur-Aubette.
00:13:11 4 individus ont pénétré dans son domicile par effraction,
00:13:14 en brisant la vitre d'une pièce située au rez-de-chaussée.
00:13:18 Les agresseurs ont ensuite menacé Bruno Guion,
00:13:21 sa compagne et leur fils de 14 ans, avec une arme de poing et un marteau.
00:13:25 Ils se sont emparés de bijoux et de maroquineries de luxe.
00:13:28 Ils ont ensuite pris la fuite.
00:13:30 La famille n'a pas été blessée, mais ils sont évidemment en état de choc
00:13:34 et on pense très fort à lui et à sa famille.
00:13:36 - Bien. Bon, voilà, je me souviens qu'on avait parlé un peu
00:13:40 d'une histoire similaire avec Bernard Tapie et sa maison à la campagne.
00:13:46 Et lui, en revanche, avait été frappé, ainsi que sa femme Dominique.
00:13:54 Et c'est vrai qu'on parle de ces affaires quand il s'agit de gens connus,
00:13:58 mais je sais que ça arrive souvent à des gens qui ne sont pas connus,
00:14:03 et là on n'en parle pas.
00:14:04 Véronique nous appelle de la région du Mans.
00:14:07 Bonjour Véronique.
00:14:08 - Bonjour Eric.
00:14:09 - Est-ce que vous observez, vous concrètement, autour de chez vous,
00:14:14 au sens large, dans votre département, une montée significative
00:14:19 des actes de violence ?
00:14:20 - Oui, mais je pense que pour ne pas le voir sur toute la France,
00:14:23 il faut vraiment le faire exprès, il faut être aveugle.
00:14:25 C'est partout.
00:14:27 C'est les cambriolages, c'est...
00:14:30 On est obligé, moi cette année, j'ai fait effectivement
00:14:33 vacances tranquilles à la gendarmerie et ils m'ont dit
00:14:36 "Mettez pas vos bijoux à cet endroit-là, les mettez pas là, les mettez..."
00:14:39 J'ai dit "mais c'est..."
00:14:40 Ils me disent "oui mais on sait où est-ce qu'ils cherchent."
00:14:42 Et on tourne, on n'arrête pas de tourner, mais voilà,
00:14:45 ils repèrent les maisons qui sont fermées, ils repèrent...
00:14:48 On a, je pense, une population qui effectivement vit de rien
00:14:53 et qui se fait des envies parce qu'il y en a d'autres qui travaillent
00:14:57 et qui effectivement arrivent à s'acheter des maisons, des voitures, etc.
00:15:00 Et voilà, le plus simple, quand ils pillent pas les magasins,
00:15:03 c'est de venir se servir directement chez nous.
00:15:05 Et il n'y a pas que ces violences-là.
00:15:07 Moi je sais que je marche énormément, je fais de la rando,
00:15:10 aujourd'hui je ne marche plus toute seule.
00:15:13 Parce que j'ai toujours peur de faire des rencontres.
00:15:15 Et ça fait quoi ?
00:15:17 Ça fait, on va dire, un an que je ne marche plus seule.
00:15:20 Parce que j'ai déjà croisé des personnes avec...
00:15:23 En me disant "bon là..."
00:15:26 Même au printemps, j'étais avec une amie, on a croisé deux messieurs,
00:15:30 on est passées toutes les deux, et après je lui ai dit "t'as vu ?"
00:15:33 Il m'a dit "oui, j'étais pas trop tranquille".
00:15:36 Voilà, qui nous ont regardé d'un drôle d'air.
00:15:39 Et c'est...
00:15:41 On entend tous les jours tout ce qui se passe,
00:15:43 les femmes qui se font violer,
00:15:45 les cambriolages sur les gens qui ont un peu d'argent.
00:15:47 Je pense qu'aujourd'hui, il ne faut pas montrer de signe extérieur de richesse,
00:15:51 parce que vous n'êtes pas à l'abri effectivement
00:15:53 dès que vous partez un jour ou un après-midi de vous faire cambrioler.
00:15:56 En face de moi j'ai la maison du maire,
00:15:58 il s'est déjà fait cambri...
00:15:59 Un 24 décembre au soir, il était parti réveiller ses enfants dans le village,
00:16:02 et sa maison a été cambriolée.
00:16:04 - Moi j'ai donné l'exemple déjà,
00:16:06 mais je vais vous le redonner,
00:16:08 qui est un truc qui m'a abasourdi cet été.
00:16:10 Moi j'ai un copain journaliste,
00:16:12 qui est un type absolument adorable,
00:16:14 qui n'est pas dans les médias audiovisuels,
00:16:16 qui n'est pas connu,
00:16:18 qui était un journaliste de presse écrite.
00:16:20 Bref, il s'est fait enlever dans un quartier populaire de Paris.
00:16:23 Enlevé à 10h du matin, dans une cave.
00:16:26 Tu vas nous suivre, toi, etc.
00:16:28 Ils lui ont pris sa carte bleue, frappée pendant 4h,
00:16:30 ils l'ont séquestrée,
00:16:32 1500€ ils ont retiré.
00:16:34 Et ils lui ont dit "on a ton nom,
00:16:36 on a ton prénom,
00:16:38 on sait où tu habites, ainsi que des membres de ta famille,
00:16:40 si tu portes plainte, on te met dans un coffre de voiture,
00:16:43 et Kalachnikov".
00:16:45 Ils lui ont montré des Kalachnikovs.
00:16:47 Et le gars n'a rien dit, et il a déménagé.
00:16:49 Alors que c'est un solide, c'est mon copain,
00:16:51 je le connais bien, c'est un solide,
00:16:53 mais il a eu très peur pour lui et les siens.
00:16:55 Il n'a pas porté plainte.
00:16:57 J'ai un fils qui a vécu 3 ans au Canada.
00:17:00 Il est sous fleurs de verre.
00:17:02 Il est rentré en France, plus habitué à ce qui se passe ici.
00:17:04 Il faisait visiter le Vieux Mans à une amie,
00:17:06 il redescend de Vieux Mans,
00:17:08 et il voit un monsieur d'un certain âge,
00:17:10 avec autour des étrangers,
00:17:12 en train de se balancer le portefeuille du monsieur.
00:17:14 Mon fils intervient, il dit "écoutez,
00:17:16 prenez l'argent si vous voulez, mais laissez-lui ses papiers,
00:17:18 puisque lui va falloir qu'il fasse des tas de démarches
00:17:20 pour récupérer sa carte,
00:17:22 son cas micro-ondes, sa carte d'identité, etc.
00:17:24 Donc les jeunes lui, "toi, qu'est-ce que tu veux ?
00:17:26 Tu nous cherches ?" "Non, non, moi, je ne veux rien."
00:17:28 Ils ont pris leur téléphone.
00:17:30 Il y en a d'autres qui sont arrivés, ils étaient au moins une dizaine.
00:17:32 Ils ont commencé à se bagarrer.
00:17:34 Mon fils s'est retrouvé avec une fracture au niveau de la main.
00:17:36 - Ah, ils sont surpris à votre fils ?
00:17:38 - Ah oui, mon fils, le copain, plus la copine,
00:17:40 donc eux, ils sont partis au début.
00:17:42 Mon fils s'est pris un coup de poing,
00:17:44 il s'est défendu, il a répondu, il s'est fait une fracture.
00:17:46 Après, ils ont dit "bon allez, on s'en va",
00:17:48 parce qu'il y en avait d'autres qui arrivaient,
00:17:50 parce qu'en fait, ils sont 3-4, mais il y en a 5-6 qui attendent derrière,
00:17:52 qui sont ailleurs, ils appellent en disant "bon allez, venez,
00:17:54 on en a 2-3 qu'on est en train de corriger."
00:17:56 Donc ils sont partis, ils sont allés vers l'hôpital,
00:17:58 parce que mon fils avait mal.
00:18:00 Là, il y a une voiture qui s'arrête.
00:18:02 Le monsieur dit "qu'est-ce qui vous arrive ?"
00:18:04 parce qu'il était peut-être du matin, un truc comme ça.
00:18:06 Donc il dit "ben voilà, on a eu une mauvaise rencontre,
00:18:08 je suis fracturé, je vais à l'hôpital."
00:18:10 Il dit "ben montez, c'est un éducateur."
00:18:12 "Un éducateur ?"
00:18:14 Alors mon fils dit "ouais, de toute façon, dommage,
00:18:16 le commissariat, j'en ai marre."
00:18:18 "Ne va pas t'en stéculer, ça va te retomber dessus."
00:18:20 "Ils vont avoir ton adresse, etc."
00:18:22 Et comme mon fils en plus vivait chez moi,
00:18:24 il vient de rentrer, il a dit "surtout non,
00:18:26 parce que voilà, ils vont esquinter la voiture de ta mère, etc."
00:18:28 Et mon fils m'a dit "mais on vit où là, en France ?"
00:18:30 Ben oui.
00:18:32 Ben je lui dis "bienvenue dans le bordel,
00:18:34 c'est la France aujourd'hui, c'est ça."
00:18:36 Merci de ce témoignage, Véronique.
00:18:38 Merci beaucoup.
00:18:40 Je vois beaucoup de dépit,
00:18:42 que je ne suis pas loin de partager un peu,
00:18:44 moi aussi, voire même beaucoup.
00:18:46 Allez-vous nous appeler au 3210,
00:18:48 témoignage à venir,
00:18:50 observez-vous, une augmentation de la violence
00:18:52 autour de vous, à tout de suite.
00:18:54 Les auditeurs ont la parole,
00:18:56 jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:18:58 13h, 14h30,
00:19:02 Les auditeurs ont la parole,
00:19:04 avec Eric Brunet sur RTL.
00:19:06 Les auditeurs ont la parole,
00:19:08 on parle de la violence,
00:19:10 est-ce que vous percevez cette montée de la violence ?
00:19:12 Vous savez, l'Isamari,
00:19:14 il y a une minute, j'entendais la pub,
00:19:16 et on parlait
00:19:18 de transition écologique,
00:19:20 de sujets très importants, et je me disais,
00:19:22 tout ça est vain,
00:19:24 rien n'a de sens, à partir du moment
00:19:26 où vous avez peur,
00:19:28 où vous vivez dans une commune,
00:19:30 où vous vous sentez mal à l'aise,
00:19:32 où vous avez peur de sortir de chez vous,
00:19:34 d'aller dans certains quartiers,
00:19:36 où vous avez subi des actes de violence,
00:19:38 des cambriolages, qui sont autant de...
00:19:40 C'est terrible, quoi.
00:19:42 Et je me disais, finalement,
00:19:44 tout ce que nous prévoyons,
00:19:46 organisons dans nos sociétés très sophistiquées,
00:19:48 toutes ces lois
00:19:50 qui sont votées, pour encore une fois
00:19:52 les aspects environnementaux, mais pas que !
00:19:54 Tout ça n'a plus de sens dans la vie,
00:19:56 puisque...
00:19:58 on a la trouille, je parle de ceux qui souffrent,
00:20:00 de cette insécurité.
00:20:02 - On a reçu un message
00:20:04 sur le répondeur des auditeurs,
00:20:06 de Véronique, qui veut nous raconter
00:20:08 ce qui lui est arrivé, justement.
00:20:10 - Monique, peut-être ?
00:20:12 - Oui, Monique est là, justement.
00:20:14 - Bonjour, Monique. - Bonjour, Éric,
00:20:16 je vous écoute, merci de prendre mon appel.
00:20:18 Alors, en effet, moi, j'ai été
00:20:20 étonnée ce matin,
00:20:22 quand j'ai entendu cette histoire de cambriolage,
00:20:24 puisque j'ai vécu à peu près la même chose
00:20:26 à Saint-Quentin. - Vous habitez à Saint-Quentin,
00:20:28 et vous avez été victime,
00:20:30 vous aussi, d'une... - Tout à fait !
00:20:32 - D'une séquestration ? - Tout à fait.
00:20:34 C'est-à-dire qu'en fait, des cambrioleurs
00:20:36 sont rentrés chez moi à 3h du matin,
00:20:38 dans la nuit du 10 au 11 octobre
00:20:40 l'année dernière,
00:20:42 et m'ont...
00:20:44 d'abord, j'ai essayé de
00:20:46 vider la maison au rez-de-chaussée,
00:20:48 puisque je couchais au premier étage,
00:20:50 ils ont tout
00:20:52 sorti des placards, etc.,
00:20:54 et ils ont trouvé quand même un peu d'argent
00:20:56 dans mon sac à main, ma carte bleue,
00:20:58 et à partir de là, ils sont montés dans ma chambre,
00:21:00 où je dormais, ils m'ont réveillée, à 3,
00:21:02 il y en a un qui m'a...
00:21:04 qui m'a pris les mains,
00:21:06 un deuxième qui me tenait
00:21:08 les épaules,
00:21:10 j'étais dans mon lit, et le troisième
00:21:12 qui vidait tous les placards de la maison,
00:21:14 j'en avais tout trouvé. J'oubliais de dire
00:21:16 que je suis déficience visuelle à
00:21:18 90 à 15%.
00:21:20 Donc, si vous voulez, on pense
00:21:22 que j'avais été repérée,
00:21:24 étant donné que je me promenais avec ma canne blanche
00:21:26 dans le quartier régulièrement,
00:21:28 que j'étais toujours,
00:21:30 je dirais,
00:21:32 assez libre, quoi,
00:21:34 et que ce qui s'est passé,
00:21:36 la première chose qu'ils ont fait,
00:21:38 c'est qu'ils ont pris, mais ils m'ont tiré
00:21:40 des bijoux que j'avais sur moi.
00:21:42 C'est-à-dire, vraiment,
00:21:44 ils avaient arraché mon collier,
00:21:46 ma gourmette, ils étaient équipés
00:21:48 puisqu'ils n'arrivaient pas à retirer
00:21:50 mes bagues, ils avaient une pince pour
00:21:52 enlever mes bagues. Après cela,
00:21:54 comme ils avaient trouvé ma carte bleue,
00:21:56 ils m'ont harcelée
00:21:58 pour me demander mon numéro
00:22:00 de carte bleue, où j'avais encore
00:22:02 de l'argent dans la maison, où j'avais encore
00:22:04 des bijoux dans la maison,
00:22:06 mais je voulais vous dire aussi
00:22:08 que j'avais déjà été cambriolée
00:22:10 il y a cinq ans. Donc déjà, au niveau
00:22:12 des bijoux, je n'avais plus grand-chose.
00:22:14 Je n'ai jamais donné mon numéro de carte bleue,
00:22:16 donc au bout d'un moment, quand ça les a
00:22:18 énervées, ils m'ont
00:22:20 allongée sur le lit, et ils m'ont
00:22:22 étouffée avec mon oreiller.
00:22:24 À trois reprises... - Ils vous ont étouffée
00:22:26 avec votre oreiller ? - Ah oui, oui,
00:22:28 ils m'ont étouffée, il y en a un qui a pris mon oreiller,
00:22:30 qui me l'a mis sur la tête,
00:22:32 je vous assure qu'on ne se rend pas compte,
00:22:34 mais pour être étouffée, ça dure longtemps.
00:22:36 On a le temps de réfléchir.
00:22:38 Alors ils m'ont étouffée une fois, ils m'ont enlevé
00:22:40 l'oreiller en me disant "Alors madame,
00:22:42 vous avez votre numéro de carte bleue ?"
00:22:44 Et je faisais semblant de ne pas trouver,
00:22:46 de dire que j'étais un peu perdue,
00:22:48 que je ne savais pas, etc. - Vous êtes très
00:22:50 courageuse, parce que moi,
00:22:52 je l'aurais donné, vous êtes très courageuse, Monique.
00:22:54 - Alors j'ai oublié de dire aussi
00:22:56 que j'étais éducatrice, et je sais
00:22:58 que c'est quand il y a une agression, déjà.
00:23:00 Et je m'étais dit "Mes gars,
00:23:02 vous êtes trois ans de se faire comme ça, mais vous ne mourrez pas."
00:23:04 Et au bout de trois fois
00:23:06 après avoir été étouffée comme ça,
00:23:08 j'ai fait, j'appelle ça faire
00:23:10 la tortue, c'est-à-dire je me suis recroquevillée
00:23:12 sur moi-même, et j'ai
00:23:14 balancé les pieds, les mains,
00:23:16 les bras, tout ce que vous voulez, si bien
00:23:18 que j'ai dû en blesser un, parce qu'on
00:23:20 a trouvé du sang sur mes draps,
00:23:22 alors que moi je n'avais rien du tout.
00:23:24 Mais pendant ce temps-là,
00:23:26 j'avais des voisins,
00:23:28 si vous voulez, ma maison c'est une maison un peu
00:23:30 mitoyenne, avec un jardin derrière,
00:23:32 et j'avais une voisine
00:23:34 qui a entendu
00:23:36 le branle-bas de combat,
00:23:38 qui m'a entendu certainement crier, moi je me souviens
00:23:40 pas avoir crié, mais qui m'a certainement
00:23:42 entendu crier, et son mari
00:23:44 a prévenu la police.
00:23:46 Qu'est-ce que je voulais dire encore ?
00:23:48 - Mais la police a débarqué, c'est la police
00:23:50 qui vous a sauvée ?
00:23:52 - Entre les deux, pendant ce temps-là,
00:23:54 ils étaient toujours là,
00:23:56 et ils m'ont séquestrée après.
00:23:58 Quand je ne disais rien
00:24:00 et que je me battais avec eux,
00:24:02 ils sont sortis, et là ils m'ont séquestrée,
00:24:04 c'est-à-dire qu'ils m'ont enfermée dans la chambre.
00:24:06 Après c'est toute
00:24:08 une histoire, parce que c'est incroyable, mais vrai,
00:24:10 les voisins ont entendu
00:24:12 du bruit, comme ça, tout s'était chamboulé dans ma chambre,
00:24:14 les gens s'appelaient "lui", etc.
00:24:16 Mais nous ne voyons pas,
00:24:18 j'étais plus à l'aise que si
00:24:20 je voyais, je dirais, la mémoire.
00:24:22 Les policiers ont dit "on n'a jamais entendu
00:24:24 tant de détails racontés,
00:24:26 c'est que moi j'étais habillée,
00:24:28 habillée vraiment comme des puits,
00:24:30 en blouse, en cuir,
00:24:32 en pantalon de cuir, j'ai eu le temps de les toucher,
00:24:34 parce que même...
00:24:36 - Parlez bien en face du téléphone, Monique,
00:24:38 et donc les policiers arrivent, alors ?
00:24:40 - Alors, attendez,
00:24:42 c'est pire que ça, en fait,
00:24:44 les policiers arrivent,
00:24:46 j'entends du bruit, moi je suis toujours séquestrée dans la chambre
00:24:48 à ce moment-là,
00:24:50 parce que je...
00:24:52 on ne sait pas s'ils sont sur les policiers, d'ailleurs,
00:24:54 ou d'autres gangsters, moi je pensais
00:24:56 que c'était toujours les gangsters qui étaient dans la maison,
00:24:58 je suis filée partout parce que j'entendais du bruit.
00:25:00 Donc, quelqu'un, en fait,
00:25:02 vient ouvrir la porte, à ce moment-là,
00:25:04 moi je dis "je suis désolée, faut que j'aille aux toilettes,
00:25:06 laissez-moi aller dans ma salle de bain",
00:25:08 ce que je fais, et c'est moi qui m'enferme
00:25:10 dans la salle de bain. Alors les policiers
00:25:12 à ce moment-là, je ne sais pas ce qu'ils croient,
00:25:14 je suis à l'autre époque. - Je vous entends mal, là,
00:25:16 je vous entends mal.
00:25:18 - C'est mieux ? - C'est mieux, oui.
00:25:20 Les policiers, donc, arrivent ?
00:25:22 - Arrivent, mais ils ne se rendent pas compte
00:25:24 de... enfin, si, enfin, ils ne se rendent pas compte
00:25:26 de ce qui se passe toute la maison, et je suis en bouléa,
00:25:28 et c'est dans plusieurs étapes impossibles.
00:25:30 Mais, comme je m'enferme
00:25:32 dans la salle de bain, et bien,
00:25:34 ils s'en vont, ils me laissent là.
00:25:36 - On se croirait dans l'émission de Jean-Alphonse Richard,
00:25:38 et ils vous laissent là.
00:25:40 Et donc, les trois
00:25:42 agresseurs qui vous ont séquestrés,
00:25:44 ont été arrêtés ou pas ?
00:25:46 - Ah non, mais c'est pour ça que
00:25:48 dans la première
00:25:50 communication que j'ai faite ce matin,
00:25:52 j'explique que, justement,
00:25:54 j'ai été interviewé,
00:25:56 enfin, j'ai été, comment...
00:25:58 interviewé par le commissariat
00:26:00 de police de Saint-Quentin, bien sûr, quand même,
00:26:02 il y a un dossier de... et tout, parce que
00:26:04 il y a des preuves. Il y a les voisins qui ont entendu du bruit,
00:26:06 il y a les caméras
00:26:08 qui n'étaient pas loin de ma maison,
00:26:10 on voit les gangsters sortir de la maison
00:26:12 à 3h80 du matin,
00:26:14 donc il y a tout ce qui se passe si vous voulez.
00:26:16 Mais depuis ce temps-là, moi j'ai pas de nouvelles.
00:26:18 J'ai écrit en recommandé
00:26:20 au président directeur
00:26:22 du département de l'Aisne,
00:26:24 au procureur, à la commissaire
00:26:26 de police de Saint-Quentin,
00:26:28 ce que je trouve incroyable, justement,
00:26:30 presque irrespectueux, c'est-à-dire
00:26:32 j'ai aucune réponse. - Aucune réponse, voilà.
00:26:34 Mesdames, messieurs, on est à
00:26:36 Saint-Quentin, nous avons donc une dame
00:26:38 qui a été séquestrée.
00:26:40 - Il y a un peu moins d'un an, c'était...
00:26:42 - Un peu moins d'un an, et...
00:26:44 Voilà, il ne se passe rien,
00:26:46 il ne s'est rien passé. - Pas de suite, pas de poursuite.
00:26:48 - Voilà, pas de suite, pas de poursuite.
00:26:50 C'est absolument sidérant.
00:26:52 Bon, Marion Calais, j'espère que
00:26:54 vous venez avec des bonnes nouvelles, parce qu'on en a
00:26:56 un peu besoin. - Exactement, au moins
00:26:58 une bonne nouvelle, c'est que, déjà,
00:27:00 vous serez bien reçus si vous nous écoutez
00:27:02 ce soir entre 18h et 20h avec
00:27:04 Julien Célier et Cyprien Sénic. En plus, on vous offre
00:27:06 comme tous les soirs des cadeaux, ce soir c'est un
00:27:08 iPad. - iPad. - Exactement, toute la
00:27:10 semaine on vous offre un iPad.
00:27:12 Alors, pour participer... - Les gens participent
00:27:14 plus quand il y a un iPad ou quand il y a
00:27:16 un petit week-end amoureux ? - C'est très intéressant,
00:27:18 ça, on n'a pas fait les statistiques. - Il faut faire.
00:27:20 - Il va falloir qu'on les fasse, on va demander ça
00:27:22 très rapidement. Donc, pour
00:27:24 participer au Grand Quiz,
00:27:26 ce soir, un peu avant
00:27:28 20h, si vous avez participé
00:27:30 aux auditeurs en la parole, il y a un tirage
00:27:32 de sort. Vous pouvez aussi participer
00:27:34 via l'application
00:27:36 RTL, et puis par SMS.
00:27:38 Désormais, c'est tout nouveau, il vous suffit d'envoyer
00:27:40 "Bonsoir" aux
00:27:42 64 935 centimes
00:27:44 par SMS. - Par exemple,
00:27:46 Monique qui nous parlait tout à l'heure de
00:27:48 51 et qui a fait le 32 10,
00:27:50 elle est automatiquement... - Elle est
00:27:52 présélectionnée, puis après il y a un tirage de sort.
00:27:54 - D'accord, merci beaucoup Marion.
00:27:56 A tout de suite, on écoutera la suite
00:27:58 du témoignage de Monique, et puis des autres.
00:28:00 Ouh là là, Thibault, Jean-Michel, Christina, tout de suite.
00:28:02 Les auditeurs en la parole
00:28:04 sur RTL
00:28:06 13h,
00:28:08 14h30
00:28:10 Les auditeurs en la parole
00:28:12 avec Eric Brunet sur RTL
00:28:14 - Vous voyez, il y a environ deux ans,
00:28:16 la femme de Bernard Tapie, Dominique Tapie,
00:28:18 avait raconté la violente
00:28:20 agression que
00:28:22 Bernard et elle,
00:28:24 les Tapies, avaient subie
00:28:26 dans leur maison de campagne.
00:28:28 Elle avait raconté ça dans son livre
00:28:30 intitulé "Bernard, la fureur de vivre".
00:28:32 C'est de plus en plus fréquent
00:28:34 ces agressions, et là, on
00:28:36 parle d'un animateur
00:28:38 RTL, Bruno Guillan,
00:28:40 qui a subi la même chose,
00:28:42 le même genre de choses, cette nuit. - Ça s'est passé
00:28:44 cette nuit, et Bruno Guillan a été
00:28:46 victime d'un cambriolage et d'une
00:28:48 séquestration à son domicile
00:28:50 d'Esiveline. Quatre individus ont
00:28:52 pénétré dans son domicile par effraction,
00:28:54 et les agresseurs ont ensuite
00:28:56 menacé l'animateur, sa compagne et
00:28:58 leur fils de 14 ans, avec une arme de
00:29:00 poing et un marteau. Ils se sont
00:29:02 emparés de bijoux et de maroquinerie
00:29:04 de luxe, et ils ont ensuite pris
00:29:06 la fuite. - Ils ont pris la fuite, voilà.
00:29:08 On sait que Bruno Guillan
00:29:10 va bien physiquement, j'imagine.
00:29:12 - Ils ne sont pas blessés, mais ils sont évidemment
00:29:14 en état de choc.
00:29:16 - Nous étions avec
00:29:18 Monique, je voudrais qu'on prenne maintenant
00:29:20 Christine, qui m'appelle au
00:29:22 3210, qui nous appelle. Bonjour Christine.
00:29:24 - Bonjour.
00:29:26 - Vous avez été vous-même victime
00:29:28 de cambriolages.
00:29:30 - Malheureusement, moi non, j'ai été victime
00:29:32 d'un braquage, et je peux vous dire
00:29:34 que c'est une très très très très grosse
00:29:36 épreuve de la vie.
00:29:38 J'étais dans mon lit, tranquillement, en train
00:29:40 de regarder la télé. J'ai entendu du
00:29:42 bruit, et quand j'avais pas mis mon alarme,
00:29:44 j'ai tout de suite mis mon alarme, mais
00:29:46 le temps qu'elle déclenche,
00:29:48 il était déjà dans ma chambre.
00:29:50 Et alors là, ils ont arrivé avec
00:29:52 un sécateur à la main, et en
00:29:54 prétendant tous les noms, j'ai
00:29:56 une position
00:29:58 sociale qui fait que jamais de ma vie
00:30:00 j'avais été insultée. Là, j'ai eu ma dose
00:30:02 pour toute ma vie, je crois.
00:30:04 Et donc, ils sont arrivés avec une idée
00:30:06 bien précise, ils voulaient ma bague.
00:30:08 En fait, j'avais dû être dénoncée
00:30:10 par quelqu'un,
00:30:12 qui avait dû dire que j'avais une
00:30:14 jolie bague. Mon mari a
00:30:16 travaillé toute sa vie, et ils m'avaient offert
00:30:18 une jolie bague. Et ils sont arrivés en me disant
00:30:20 "Allez la salope, donne-moi ta bague,
00:30:22 on veut ta bague, on veut ta bague".
00:30:24 Donc cette bague, quand j'ai entendu du bruit,
00:30:26 je l'ai retirée, en me disant "Oh là,
00:30:28 je vais être cambriolée, au moins
00:30:30 ils ne prendront pas ma bague".
00:30:32 Et en fait, c'était ça qu'ils voulaient, cambrioler.
00:30:34 Ils n'en avaient rien à faire,
00:30:36 ils n'ont pas pris mon sac, ils n'ont pas pris
00:30:38 ma carte bleue, ils n'ont pas pris
00:30:40 mes clés de voiture,
00:30:42 rien du tout, qui étaient vraiment
00:30:44 près de moi, et c'était
00:30:46 ma bague. - Dites,
00:30:48 quels ont donc, c'était
00:30:50 assez récent, dites-vous, au mois d'avril ?
00:30:52 - Au mois d'avril, là.
00:30:54 - Et quelles ont été les suites
00:30:56 judiciaires ? - Bah écoutez,
00:30:58 moi je peux dire qu'une seule chose,
00:31:00 c'est qu'on est bien, bien, bien défendus.
00:31:02 La police fait tout, tout,
00:31:04 tout ce qu'ils peuvent pour essayer
00:31:06 de les retrouver, mais
00:31:08 malheureusement, moi j'habite
00:31:10 près de la Belgique, donc ils ont dû partir
00:31:12 et puis, aller vendre
00:31:14 ma bague, quoi. Et comme maintenant,
00:31:16 c'est bien ce qu'ils pensent, mais
00:31:18 il faut maintenant trouver
00:31:20 la possibilité d'aller
00:31:22 en Belgique pour voir le
00:31:24 recelleur, quoi.
00:31:26 Alors donc, du coup, comme ils ont
00:31:28 retiré ma
00:31:30 main de mon lit, ils ont vu que j'avais
00:31:32 une très jolie montre, bon bah voilà,
00:31:34 ils ont pris la montre, ils m'ont pris
00:31:36 une autre bague que j'avais au doigt,
00:31:38 ils sont arrivés, ils avaient un sécateur
00:31:40 à la main, donc déjà
00:31:42 ça intimide, et
00:31:44 ils sont venus, j'avais un pendentif,
00:31:46 et puis l'alliance de mon mari
00:31:48 autour du cou, parce que malheureusement mon mari est
00:31:50 décédé, et ils ont tout coupé
00:31:52 avec leur sécateur, et puis
00:31:54 voilà, quoi. - Ça a été un choc,
00:31:56 psychologiquement, il paraît qu'on met
00:31:58 beaucoup de temps à s'en remettre de...
00:32:00 - C'est terrible,
00:32:02 je peux vous dire que c'est parce que j'ai
00:32:04 une grosse, grosse, grosse personnalité
00:32:06 et une grosse volonté, mais
00:32:08 du mois d'avril au mois de
00:32:10 juillet, j'ai été extrêmement
00:32:12 choquée, j'ai visité des appartements,
00:32:14 j'ai voulu vendre ma maison,
00:32:16 et tout ça, et puis après je me suis dit quand même,
00:32:18 ils m'ont déjà atteint dans ma...
00:32:20 de venir
00:32:22 comme ça chez moi, parce que vous savez, quand on
00:32:24 voit deux personnes arriver, vous êtes dans
00:32:26 votre lit, vous voyez deux personnes arriver comme ça,
00:32:28 toutes cagoulées,
00:32:30 masquées et tout, je me suis dit, mais c'est pas
00:32:32 possible, quoi. Et alors après,
00:32:34 quand ils sont ressortis, parce que alors là, ils me disaient
00:32:36 tout le temps, "Allez, tu nous la donnes, cette bague,
00:32:38 tu nous la donnes, cette bague", parce que je leur avais
00:32:40 pas donné, et puis à un moment donné,
00:32:42 quand ils sont arrivés avec leur sécateur devant
00:32:44 mes yeux, je me suis dit, "Bon allez, je vais pas me battre
00:32:46 pour une bague, quoi, je vais pas me faire tuer,
00:32:48 et ouais, je l'ai". Donc,
00:32:50 j'aurais dit, "Si jamais je vous la donne, vous partez",
00:32:52 ils m'ont dit tout de suite. Là, ils sont partis,
00:32:54 et du coup, ils sont rentrés
00:32:56 dans la zone où il y avait mon alarme
00:32:58 qui s'est mis en route. - Oui, d'accord.
00:33:00 - Donc là, ils ont commencé à courir dans
00:33:02 la maison, ils sont ressortis par
00:33:04 la porte, et comme j'ai
00:33:06 une compagnie
00:33:08 d'assurance, enfin,
00:33:10 ils ont mis l'alarme, mais tout de suite, tout de suite,
00:33:12 ils m'ont appelé, la police... - Oui, on les a pas retrouvés, les gaillards ?
00:33:14 - Non. - On les a pas retrouvés.
00:33:16 Merci pour ce témoignage,
00:33:18 Christine, qui est encore une fois désespérante.
00:33:20 Est-ce qu'on a des messages ? Victor, au standard.
00:33:22 - Encore et beaucoup, toujours
00:33:24 beaucoup de messages sur notre application RTL.
00:33:26 On commence avec Sophie à Orléans en 2009.
00:33:28 Une voisine a été victime
00:33:30 d'un homejacking. Les voleurs l'ont braqué
00:33:32 avec une arme, bijoux, ordinateur,
00:33:34 carte bleue, ils ont tout pris. Et puis,
00:33:36 Quentin, à Orléans, nous dit également
00:33:38 que la justice est complice du climat ambiant.
00:33:40 Si elle continue comme ça, les gens vont
00:33:42 s'armer comme aux Etats-Unis.
00:33:44 - Merci pour ces messages, Lisa Marie.
00:33:46 - On va continuer de parler de la violence,
00:33:48 Eric ? - Bah oui, tout à fait.
00:33:50 Allez, à tout de suite.
00:33:52 - Eric Brunet vous donne la parole
00:33:54 sur RTL.
00:33:56 - Eric Brunet. - Les auditeurs ont la parole
00:33:58 sur RTL.
00:34:00 - Voilà, il est 13h52, vous écoutez
00:34:02 donc "Les auditeurs ont la parole sur RTL".
00:34:04 Gilles est avec nous, il a fait le 32/10,
00:34:06 nous parlons de la violence, avec des témoignages
00:34:08 quand même qui nous glacent un peu
00:34:10 le sang. Gilles, bonjour.
00:34:12 Que faites-vous dans la vie ?
00:34:14 - Je travaille dans le notariat.
00:34:16 - Notariat. - Côté de Vence.
00:34:18 - Est-ce que ça vous parle quand on parle
00:34:20 de l'augmentation de la violence
00:34:22 et de ces faits ?
00:34:24 - Je ne suis pas au ministère de l'Intérieur,
00:34:26 donc je ne connais pas tous les chiffres.
00:34:28 Mais il y a un fait qui est avéré.
00:34:30 C'est qu'entre, ce qu'on a entendu
00:34:32 avec les différentes personnes qui sont intervues jusqu'à présent,
00:34:34 entre ceux qui se font braquer,
00:34:36 qui se font sauter avec un pistolet sur la tempe
00:34:38 au bout de leur lit,
00:34:40 entre ceux qui se font voler naturellement,
00:34:42 il y en a toujours de la vie, maintenant il y a une nouvelle technique.
00:34:44 C'est, on cambriole
00:34:46 et on fout le feu.
00:34:48 Et ça, c'est encore plus traumatisant,
00:34:50 je pense aussi,
00:34:52 que, bon bien sûr, de prendre un fusil,
00:34:54 d'avoir un fusil sur la tempe,
00:34:56 c'est sûrement pas quelque chose de marrant.
00:34:58 Je vais vous donner un exemple, à Reims, il y avait un restaurant qui était très bien,
00:35:00 une dame qui s'est investie depuis 5 ou 6 ans
00:35:02 dans son restaurant, qui faisait tout ce qu'il fallait,
00:35:04 qui a versé l'année dernière sa cuisine et tout.
00:35:06 Il y a des mecs qui sont rentrés,
00:35:08 ils ont été invités aux surveillance, heureusement qu'il les a vus,
00:35:10 mais trop tard.
00:35:12 Ils ont forcé la caisse,
00:35:14 ils ont se piqué quelques centaines d'euros,
00:35:16 mais surtout il y avait des chèques,
00:35:18 on en a jamais l'état.
00:35:20 Après, qu'est-ce qu'ils ont fait ? Ils ont mis le feu.
00:35:22 Moralité des choses,
00:35:24 il y en a pour un million d'euros de dommages,
00:35:26 sans compter le préjudice moral.
00:35:28 Elle a été au-dessus, elle n'a plus rien.
00:35:30 Ça c'est traumatisant, je pense, pour les gens.
00:35:32 Et moi, ce qui me gêne le plus là-dedans,
00:35:34 c'est qu'il y a une enquête,
00:35:36 c'était la semaine dernière,
00:35:38 ce qui est traumatisant là-dedans,
00:35:40 c'est que même si on les chope,
00:35:42 ils risquent quoi ?
00:35:44 Ils risquent quoi les gens,
00:35:46 ceux qui ont fait ça ?
00:35:48 Parce que bon, vous ne savez pas me dire,
00:35:50 parce qu'ils ont piqué 300 euros,
00:35:52 ils n'ont rien fait que ça.
00:35:54 La justice, c'est que les ventes.
00:35:56 Mais là, ils ont foutu le feu, ils ont bousillé une ligne.
00:35:58 Moi, personnellement, je n'ai fait aucun intérêt personnel là-dedans.
00:36:00 Mais c'est un restaurant où j'aimais bien aller,
00:36:02 on y allait avec des amis,
00:36:04 bon rapport qualité-prix,
00:36:06 tout ça, voilà.
00:36:08 Et en même temps, notre pays, aujourd'hui,
00:36:10 ce qui me choque le plus,
00:36:12 c'est le fait que la police fait son job,
00:36:14 mais la justice ne le fait pas.
00:36:16 Qu'est-ce qu'ils risquent ?
00:36:18 C'est ça, moi, je...
00:36:20 On peut dire tout ce qu'on veut, mais on peut faire des gros effets de manche,
00:36:22 tout ce qu'on veut.
00:36:24 Et ça, personnellement,
00:36:26 je ne l'accepte plus dans mon pays.
00:36:28 - Mon copain, dont je parlais tout à l'heure,
00:36:30 qui a été séquestré en plein Paris,
00:36:32 pendant 4 heures,
00:36:34 et qu'on a rendu à la liberté
00:36:36 au bout de 4 heures,
00:36:38 il a vraiment eu peur pour sa vie.
00:36:40 Il l'insultait, il le frappait à coups de pieds au visage
00:36:42 pendant qu'il était dans une cave.
00:36:44 Et lui,
00:36:46 ils lui ont fait comprendre
00:36:48 qu'il faisait, comme ça,
00:36:50 être séquestré à peu près une personne tous les jours,
00:36:52 assez fréquemment,
00:36:54 que personne ne portait plainte.
00:36:56 Et ils lui ont dit,
00:36:58 de toute façon,
00:37:00 parce que vous disiez à l'instant
00:37:02 qu'il ne risque pas grand-chose,
00:37:04 de toute façon, si tu portes plainte, l'un de nous 4,
00:37:06 il ira,
00:37:08 sans doute, au commissariat,
00:37:10 il sera arrêté, très bien,
00:37:12 que risquons-nous ? On a réussi à te piquer
00:37:14 1 500 euros, donc pour 1 500 euros,
00:37:16 peut-être 3 mois avec sursis,
00:37:18 mais il y aura toujours les 3 autres.
00:37:20 Il y aura toujours les 3 autres,
00:37:22 il y aura toujours les 3 autres,
00:37:24 et on te tuera.
00:37:26 Voilà sur quelle base argumentaire
00:37:28 ils lui ont fait renoncer
00:37:30 à aller porter plainte.
00:37:32 Et ce type, qui est un garçon brillant,
00:37:34 solide et brillant, il a dit, au fond,
00:37:36 ils ont totalement raison,
00:37:38 il ne risque rien,
00:37:40 et moi, ma vie, en tout cas, il est sous le choc,
00:37:42 est détruite pendant quelques temps,
00:37:44 et donc il a renoncé à déposer plainte.
00:37:46 Il y a, à mon avis, beaucoup de gens qui ont...
00:37:48 - Je suis désolé, c'est pour l'ouverture du bagne.
00:37:50 - C'est une autre forme, mais un truc où on les met
00:37:52 à l'écart de la société, puisqu'il n'y a plus de peine de mort.
00:37:54 Bon, ben, c'est tout. Ah, et là, ils n'ont quand même pué personne.
00:37:56 Des fois, c'est limite.
00:37:58 Mais moi, je veux qu'on trouve une solution
00:38:00 pour écarter ces gens-là, mais pas dans une prison.
00:38:02 Une prison, c'est trop simple.
00:38:04 Mais dans un endroit bien déterminé
00:38:06 où on ne l'entendra plus par les deux.
00:38:08 - Oui, ben oui.
00:38:10 La sanction, normalement, c'est la privation de liberté.
00:38:12 Moi, je ne suis pas pour le retour du bagne,
00:38:14 mais la vraie privation de liberté,
00:38:16 comme c'est prévu par la loi, c'est-à-dire la peine de prison,
00:38:18 qu'elle s'applique vraiment.
00:38:20 Et là, ça serait déjà beaucoup.
00:38:22 Bon, Gilles,
00:38:24 je vous souhaite une belle journée,
00:38:26 car Jean-Alphonse Richard,
00:38:28 c'est un instant sacré,
00:38:30 vient d'entrer dans le studio
00:38:32 pour nous parler de l'heure du crime à 14h30.
00:38:34 Bonjour, Jean-Alphonse.
00:38:36 - Bonjour, mon cher Éric. Je sais que vous allez bien.
00:38:38 - Oui, tout va bien. - Et que l'émission se passe bien.
00:38:40 Alors, écoutez, aujourd'hui, dans l'heure du crime,
00:38:42 l'affaire des bébés congelés, évidemment, ça vous parle.
00:38:44 C'est l'affaire Courgeot.
00:38:46 En l'été 2006,
00:38:48 deux bébés qui sont découverts dans un congélateur.
00:38:50 On est en Corée, où ce couple de Français
00:38:52 habitent. - Et c'est l'époux qui découvre, non ?
00:38:54 - C'est l'époux qui découvre. Et l'époux va dire...
00:38:56 Il ne va pas comprendre. Il va appeler tout de suite la police.
00:38:58 Évidemment, l'enquête va se poursuivre
00:39:00 en France.
00:39:02 On va voir apparaître ce couple,
00:39:04 Véronique Courgeot, Jean-Louis Courgeot.
00:39:06 Et on se demande ce qui s'est passé
00:39:08 dans cette famille. Lui, il dit qu'il n'a jamais
00:39:10 vu que sa femme
00:39:12 avait une grossesse.
00:39:14 Elle va dire au début que ses bébés
00:39:16 ne sont pas les siens. Et puis, finalement, l'ADN
00:39:18 va trancher. Donc, il va y avoir
00:39:20 une longue enquête,
00:39:22 un procès. Mais est-ce qu'on sait aujourd'hui,
00:39:24 des années après,
00:39:26 ce qui s'est passé, vraiment ?
00:39:28 Pourquoi Véronique Courgeot s'est-elle
00:39:30 débarrassée de ses enfants ? Parce qu'il n'y en a pas deux, il y en a
00:39:32 trois au total.
00:39:34 Trois grossesses qui ont été
00:39:36 occultées, trois grossesses qui ont été cachées.
00:39:38 On reçoit pour ça
00:39:40 tous ceux qui ont suivi l'enquête à l'époque.
00:39:42 Et puis, un psychiatre
00:39:44 qui va nous raconter ce qui a pu
00:39:46 se passer dans la tête de Véronique Courgeot.
00:39:48 C'est dans l'heure du crime, 14h30.
00:39:50 C'était en 2006. Exactement.
00:39:52 Et à l'été 2006, et ensuite, automne 2006,
00:39:54 le début de l'enquête. Très bien.
00:39:56 13h58, on vous écoutera tout à l'heure
00:39:58 à 14h30, bien sûr. Dans un instant,
00:40:00 que va-t-il se passer ? On sera avec
00:40:02 l'auditeur du bout du monde. Un petit indice ?
00:40:04 Touc-touc. Touc-touc ? Ouais, touc-touc.
00:40:06 Touc-touc. On ira dans une ville où il y a
00:40:08 des touc-toucs. À tout de suite.
00:40:10 Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL
00:40:12 ou au 3210. 50 centimes l'année.
00:40:14 RTL.
00:40:18 Il est exactement 14h.
00:40:20 Et c'est tout de suite le rappel des titres avec
00:40:26 Lisa Marie Marques. Lisa Marie, on sait que le gouvernement
00:40:28 vient de présenter
00:40:30 ce mercredi midi les grandes lignes
00:40:32 du budget 2024.
00:40:34 Oui, Bruno Le Maire, ministre de l'économie et des finances,
00:40:36 a détaillé ce projet de budget.
00:40:38 Parmi les annonces, le gouvernement
00:40:40 prévoit d'instaurer en 2024
00:40:42 une nouvelle taxe sur les grands aéroports
00:40:44 et les concessions autoroutières
00:40:46 qui doit rapporter 600 millions
00:40:48 d'euros annuels. Cette annonce
00:40:50 a immédiatement fait réagir l'opérateur
00:40:52 d'autoroutes Vinci qui a prévenu
00:40:54 qu'une nouvelle taxe fera grimper
00:40:56 le prix au péage. Encore une jolie petite
00:40:58 nouvelle pour notre porte-monnaie d'ailleurs.
00:41:00 Le gouvernement doit aussi, Lisa Marie,
00:41:02 présenter, ce sera cet
00:41:04 après-midi, son plan pour
00:41:06 lutter contre le harcèlement scolaire.
00:41:08 Parmi les pistes, confisquer
00:41:10 le téléphone portable des harceleurs
00:41:12 et installer des référents sur la question
00:41:14 du harcèlement dans chaque établissement.
00:41:16 Les détails de ce plan seront
00:41:18 présentés cet après-midi à 16h30.
00:41:20 On va parler sport, football,
00:41:22 avec l'Olympique de Marseille
00:41:24 qui a peut-être trouvé son homme
00:41:26 providentiel. Et oui, l'Italien Gennaro
00:41:28 Gattuso, joueur emblématique du Milan
00:41:30 des années 2000 et champion du monde
00:41:32 2006, est attendu à la
00:41:34 commanderie en milieu de journée pour signer
00:41:36 son contrat d'entraîneur.
00:41:38 L'OM était sans coach depuis
00:41:40 presque deux semaines et la démission de
00:41:42 Marcel Hinault. Un petit point sur la météo,
00:41:44 Lisa Marie. Demain, jeudi,
00:41:46 une situation semblable à
00:41:48 aujourd'hui. Le temps sera nuageux sur
00:41:50 la Bretagne et le Cotentin avec
00:41:52 un risque d'averse. Dans les autres
00:41:54 régions, le ciel restera ensoleillé.
00:41:56 Côté température, le matin,
00:41:58 12 à 15 degrés en général.
00:42:00 L'après-midi, 19 à 21
00:42:02 en Bretagne et en Normandie.
00:42:04 23 à 27 dans les autres régions
00:42:06 de la moitié nord. 27
00:42:08 à 30 dans la moitié sud. Et à
00:42:10 nouveau, la maxima, la Toulouse,
00:42:12 avec 32 degrés attendus.
00:42:14 13h, 14h30.
00:42:16 Les auditeurs
00:42:18 ont la parole avec Eric Brunet
00:42:20 sur RTL.
00:42:22 Et tout de suite, c'est l'auditeur du bout du monde.
00:42:24 Comme tous les jours, juste après 14h,
00:42:26 un des moments préférés pour
00:42:28 moi de cette émission, l'auditeur
00:42:30 du bout du monde. Il y avait un indice. - J'ai donné
00:42:32 "touc-touc", là je peux vous donner "pas de taille" ?
00:42:34 - Pas de taille, ben c'est... - Je vous rapproche.
00:42:36 - Très bien, Thaïlande. Bangkok, c'est ça ? - Bangkok.
00:42:38 - C'est parti.
00:42:40 - Il s'appelle Adrien. Bonjour Adrien.
00:42:44 - Bonjour à tous.
00:42:46 - Quelle heure est-il à Bangkok ?
00:42:48 - Il est 19h. - 19h. Qu'est-ce que
00:42:50 vous voyez là ? Faites-nous rêver ou pas
00:42:52 d'ailleurs. Que voyez-vous ?
00:42:54 - Alors, depuis ma fenêtre,
00:42:56 je vois un paysage assez montagneux avec
00:42:58 un sort de lac, ils appellent ça
00:43:00 un laguna.
00:43:02 Et pas mal d'arbres
00:43:04 très verts. - Vous n'êtes pas
00:43:06 dans l'hyper-hyper-centre de Bangkok
00:43:08 alors ? - Alors en fait, normalement
00:43:10 j'habite l'hyper-centre de Bangkok
00:43:12 mais je suis quelques jours à
00:43:14 Phuket sur l'île. - Ah, vous êtes
00:43:16 à Phuket, là. Tout va bien
00:43:18 pour vous. - Ça va ? - Voilà, je profite
00:43:20 quelques jours sur l'île et
00:43:22 après dimanche, je retourne à Bangkok.
00:43:24 - Quel âge avez-vous, Adrien ? - 22 ans.
00:43:26 - 22 ans, et qu'est-ce qu'on fait
00:43:28 à Bangkok quand on a 22 ans ? Quelle idée ?
00:43:30 - Ben, on profite de la vie.
00:43:32 - Vous
00:43:34 travaillez ou vous êtes en...
00:43:36 - Oui, je travaille en ligne.
00:43:38 - Vous travaillez en ligne. Racontez-nous
00:43:40 votre vie professionnelle, vous faites quoi ?
00:43:42 - Alors, dès mes 18 ans, je suis
00:43:44 parti de la France, j'ai commencé à aller
00:43:46 à Dublin, en Irlande, pendant 3 ans.
00:43:48 J'ai appris l'anglais,
00:43:50 j'ai travaillé là-bas.
00:43:52 Et ensuite, j'ai eu la chance
00:43:54 et l'opportunité d'aller en Thaïlande
00:43:56 où il y a déjà mon frère et mon père qui habitent.
00:43:58 - D'accord.
00:44:00 - Donc, ça m'a facilité les choses
00:44:02 et je travaille en ligne, donc
00:44:04 c'est pratique pour travailler
00:44:06 de là où on veut.
00:44:08 - Qu'est-ce que vous diriez sur cette ville ?
00:44:10 C'est une sacrée ville, il y a des embouteillages
00:44:12 monstrueux, c'est une ville absolument
00:44:14 fascinante, mais aussi
00:44:16 difficile à vivre. Donc, qu'est-ce que vous en diriez,
00:44:18 vous, Adrien ? - Et ben,
00:44:20 maintenant, je suis à Bangkok depuis février
00:44:22 dernier et c'est vrai que je
00:44:24 commence un peu à en avoir marre dans le sens où
00:44:26 c'est très pollué aussi.
00:44:28 Beaucoup de gens portent des masques
00:44:30 à cause de la pollution et comme
00:44:32 vous avez dit,
00:44:34 le trafic, c'est vraiment
00:44:36 quelque chose de vraiment pénible
00:44:38 au quotidien. - Les petites choses
00:44:40 que vous aimez à Bangkok, moi,
00:44:42 j'y suis allé une fois, j'ai un souvenir
00:44:44 incroyable des petits endroits où on peut
00:44:46 grignoter dans la rue, c'est toujours
00:44:48 très bon, très fin
00:44:50 comme cuisine.
00:44:52 Et c'est très accessible parce qu'on peut
00:44:54 grignoter pour quelques
00:44:56 sous. - Oui, tout à fait.
00:44:58 Donc, il y a des street food vraiment
00:45:00 presque à tous les coins de rue,
00:45:02 street food Thaï et on peut
00:45:04 manger pour quelques euros
00:45:06 des plats traditionnels Thaï, c'est
00:45:08 tout à fait très bon.
00:45:10 Moi, je mange tous les soirs presque
00:45:12 au restaurant, je ne fais
00:45:14 jamais la cuisine chez moi.
00:45:16 - Et puis,
00:45:18 là-bas, ça ne vous coûte pas un bras
00:45:20 de vous faire un restaurant,
00:45:22 ce n'est pas une fortune. - Alors, tout dépend
00:45:24 quel type de restaurant, si on mange
00:45:26 Thaïlandais traditionnel dans les street food,
00:45:28 c'est vraiment pas cher, mais
00:45:30 dès qu'on mange dans des restaurants
00:45:32 européens plus classiques,
00:45:34 c'est même plus cher que certains
00:45:36 en France. - Quel est le plat
00:45:38 que vous préférez manger le soir dans les street food ?
00:45:40 - Alors, moi, le plat
00:45:42 Thaï préféré, je dirais Cap Prao,
00:45:44 c'est du riz avec du
00:45:46 porc émincé, avec un peu de chili
00:45:48 et quelques herbes.
00:45:50 - Qu'est-ce que
00:45:52 vous appréciez le plus dans votre
00:45:54 vie d'expatrié de 22 ans
00:45:56 à Bangkok ?
00:45:58 - Une forme
00:46:00 de liberté.
00:46:02 À Bangkok, c'est une grande ville, on peut être qui on veut,
00:46:04 je profite chaque jour,
00:46:06 il fait assez beau généralement,
00:46:08 à part, en ce moment, c'est la saison
00:46:10 des pluies, donc il pleut assez souvent.
00:46:12 Mais je mange tous les jours au restaurant,
00:46:14 je vais à la salle de sport,
00:46:16 j'ai une vie
00:46:18 assez confortable pour mon âge
00:46:20 et j'apprécie fortement.
00:46:22 - Et Adrien, on est en train de parler, nous,
00:46:24 à l'antenne sur RTL, du climat,
00:46:26 un peu d'insécurité en France.
00:46:28 Comment ça se passe à Bangkok ?
00:46:30 Est-ce que tu te sens en sécurité ?
00:46:32 Voilà, sur cette
00:46:34 partie-là, parle-nous de ça.
00:46:36 - Alors, à Bangkok, ou même en Thaïlande
00:46:38 générale, je me sens vraiment
00:46:40 très safe,
00:46:42 j'ai jamais eu de problème,
00:46:44 j'y vais depuis mes 8 ans en Thaïlande,
00:46:46 et je n'ai jamais eu aucun
00:46:48 problème, c'est vraiment safe,
00:46:50 je peux aller dans la rue avec mon téléphone, une montre,
00:46:52 il n'y a aucun problème,
00:46:54 même dans les transports au commun,
00:46:56 il n'y avait vraiment pas cette sensation
00:46:58 d'insécurité comme en France,
00:47:00 on a pu l'entendre quelques minutes avant.
00:47:02 - Est-ce que vous faites partie,
00:47:04 Adrien, à 22 ans,
00:47:06 de ceux qui disent,
00:47:08 "depuis que j'ai goûté
00:47:10 au charme de l'expatriation",
00:47:12 vous me disiez l'Irlande,
00:47:14 Dublin, tout à l'heure, là vous me dites Bangkok,
00:47:16 Thaïlande, est-ce que
00:47:18 vous rentrez en France ?
00:47:20 - Alors,
00:47:22 la France
00:47:24 me manque oui et non,
00:47:26 déjà dans le sens où je me sens
00:47:28 très bien là où je suis,
00:47:30 et en ce moment, bon voilà,
00:47:32 la France n'est pas au mieux
00:47:34 niveau insécurité,
00:47:36 donc c'est sûr, ça ne me donne vraiment pas envie d'y retourner,
00:47:38 quand j'y retourne,
00:47:40 c'est vraiment occasionnellement pour la famille,
00:47:42 mais pour l'instant, c'est vraiment pas
00:47:44 un projet de retourner y vivre.
00:47:46 - Et vous,
00:47:48 avec vos 22 ans, c'est ça qui m'intéresse,
00:47:50 vous vous dites, l'insécurité
00:47:52 c'est un gros problème, quoi, si vous
00:47:54 ne rentrez pas en France, c'est en partie à cause de ça ?
00:47:56 - Oui, tout à fait, c'est au moins
00:47:58 50%
00:48:00 des raisons de pourquoi
00:48:02 je ne reviendrai pas en France tout de suite.
00:48:04 - C'est fou quand on dit ça,
00:48:06 mais moi je me dis
00:48:08 qu'Emmanuel Macron
00:48:10 a un peu raté le coche sur ce sujet,
00:48:12 parce que, voilà, ces sujets-là,
00:48:14 il ne doit les laisser à personne
00:48:16 d'autre, il est président de la République,
00:48:18 il aurait peut-être dû s'en emparer
00:48:20 avec un peu plus de vigueur. - Et Adrien,
00:48:22 vous êtes originaire de quelle région en France ?
00:48:24 - De Lyon, Lyon 8ème.
00:48:26 - De Lyon 8ème, bon.
00:48:28 - Donc je peux comparer, quand je prenais les transports
00:48:30 en commun le soir à Lyon,
00:48:32 je faisais exprès de ne pas sortir
00:48:34 mon téléphone dans le métro
00:48:36 ou montrer ma montre.
00:48:38 - Est-ce qu'il y a toujours
00:48:40 à Bangkok, dans la rue,
00:48:42 des gens qui massent,
00:48:44 les Thaïlandais,
00:48:46 qui se font masser le dos en rentrant du bureau,
00:48:48 ça existe toujours ? - Ah oui, oui,
00:48:50 toujours, il y en a à chaque rue,
00:48:52 des massages où on peut se faire masser
00:48:54 pour vraiment pas cher.
00:48:56 - Quelle société ! C'est assez
00:48:58 doux, les Thaïlandais sont assez sympas.
00:49:00 - Oui, oui, très sympas,
00:49:02 très ouverts et accueillants.
00:49:04 - C'est un vrai
00:49:06 bonheur de parler à
00:49:08 un jeune expat de 22 ans,
00:49:10 Adrien, qui télétravaille quelque part
00:49:12 à Bangkok et qui l'a appris quelques jours
00:49:14 pour aller à Phuket. - Sympa quand même !
00:49:16 - Ça peut nous rendre
00:49:18 vers de jalousie, mais bon, allez.
00:49:20 Salut Adrien, merci d'avoir
00:49:22 passé ces quelques instants
00:49:24 dans les auditeurs en la parole. Ça s'appelle
00:49:26 l'auditeur du bout du monde.
00:49:28 Si vous connaissez quelqu'un,
00:49:30 un membre de votre famille par exemple,
00:49:32 vous pouvez l'inscrire sur...
00:49:34 - Sur l'application RTL, bien sûr ! - Tout à fait.
00:49:36 Que se passe-t-il là ?
00:49:38 - Alors, on devait parler d'immobilier, on devait parler
00:49:40 du moral, mais face à vos appels
00:49:42 sur le climat d'insécurité, on a
00:49:44 décidé, puisqu'on vous écoute,
00:49:46 de continuer de parler
00:49:48 de ce climat d'insécurité en France.
00:49:50 - On a eu des témoignages complètement dingues ces dernières
00:49:52 minutes, mais complètement dingues !
00:49:54 Sur des gens qui nous disent "on a été séquestrés",
00:49:56 voilà, il nous est arrivé ça cette année,
00:49:58 et ben pas de nouvelles de la police.
00:50:00 - Vous nous appelez au 32 10, c'est 50 centimes
00:50:02 l'appel, et vous nous écrivez sur l'application RTL.
00:50:04 - A tout de suite.
00:50:06 - 13h, 14h30
00:50:08 - Les auditeurs en la parole
00:50:10 - Avec Eric Brunet sur RTL.
00:50:12 - Jusqu'à 14h30
00:50:16 - Les auditeurs en la parole
00:50:18 - Avec Eric Brunet sur RTL.
00:50:20 - On fait suite à la séquestration
00:50:22 de notre animateur RTL
00:50:24 Bruno Guillon cette nuit, pour
00:50:26 parler justement des actes de violence,
00:50:28 cambriolage violent, séquestration violente.
00:50:30 On a eu des témoignages absolument
00:50:32 subjugants, depuis tout à l'heure,
00:50:34 franchement, sub-ju-gants.
00:50:36 Et de gens qui ne sont pas forcément dans
00:50:38 la...
00:50:40 "tout va mal", etc., mais qui
00:50:42 racontent simplement, factuellement,
00:50:44 la tragédie qu'ils ont vécue, et des gens
00:50:46 qui mettent beaucoup de temps
00:50:48 à s'en remettre.
00:50:50 Beaucoup d'appels au standard me faisaient signe
00:50:52 tout à l'heure, à l'instant, Victor.
00:50:54 - Bonjour Victor.
00:50:56 - Bonjour Eric, re-bonjour, et oui, beaucoup d'appels au standard.
00:50:58 On avait Thibault qui était à Reims, qui nous
00:51:00 attendait avant 14h, donc on va le reprendre.
00:51:02 Il y a un message sur l'application RTL qui a retenu
00:51:04 mon attention, c'est Cyril dans le Morbihan qui dit
00:51:06 "Mais écoutez, moi tout va très bien, j'ai 52 ans,
00:51:08 j'ai jamais été victime ni de cambriolage,
00:51:10 ni de violence, je sais que faire témoigner
00:51:12 des gens comme moi a peu d'intérêt,
00:51:14 mais il faut se le dire, le tableau n'est pas toujours
00:51:16 tout noir." - Mais très bien, mais...
00:51:18 Bravo, non mais, on cherche
00:51:20 pas à le noircir, nous, le tableau, hein.
00:51:22 - Vraiment pas, comment s'appelle-t-il ce...
00:51:24 - C'est Cyril dans le Morbihan.
00:51:26 - Cyril, nous ne cherchons pas à noircir le
00:51:28 tableau, mais simplement à vous
00:51:30 donner la parole. Voilà, Thibault, alors
00:51:32 Thibault, bonjour. - Bonjour,
00:51:34 bonjour. - On est à Reims aussi, on a eu un
00:51:36 rémois il y a quelques minutes. - Oui, j'ai
00:51:38 entendu ça, oui, on est à Reims. - Il nous parlait
00:51:40 d'un restaurant qui a été cambriolé
00:51:42 la semaine dernière et on a mis le feu.
00:51:44 On a mis le feu au restaurant de Reims,
00:51:46 il y a plus de restaurant, et le
00:51:48 propriétaire habité à l'étage au-dessus,
00:51:50 il a aussi perdu beaucoup de choses.
00:51:52 Vous partagez
00:51:54 l'idée qu'il y a de plus en plus,
00:51:56 depuis votre poste d'observation
00:51:58 à vous, de violences ?
00:52:00 - Bah oui, c'est ce que
00:52:02 j'expliquais au Standard 10,
00:52:04 c'est que, bah, un mois, pas plus tard que là,
00:52:06 midi et demi, j'étais
00:52:08 arrêté à un feu rouge, je veux
00:52:10 redémarrer, des gens coupent le passage
00:52:12 piéton, je
00:52:14 tape sur mon volant et leur montre que
00:52:16 le piéton est rouge, et la
00:52:18 réaction de ces trois personnes est
00:52:20 de vouloir me sortir de mon
00:52:22 véhicule et me casser la figure.
00:52:24 - Ah oui.
00:52:26 Eh oui, bah oui.
00:52:28 Vous avez fait quoi ?
00:52:30 - Ses copains l'ont arrêté
00:52:32 en lui disant qu'il était sous les
00:52:34 caméras, qu'il ne fallait pas jouer au
00:52:36 con, moi j'ai été m'occuper
00:52:38 du patient que j'avais
00:52:40 à m'occuper, et sur leur
00:52:42 tour je les ai vus poser à la
00:52:44 terrasse du bar en train de boire une bière,
00:52:46 donc je me suis arrêté pour leur demander
00:52:48 pourquoi cette
00:52:50 réaction-là ? Ils m'auraient juste
00:52:52 fait un signe de la main en me disant "désolé, c'était
00:52:54 suffisant en fait".
00:52:56 Je ne les ai pas insultés,
00:52:58 pas de doigt d'honneur, pas de réaction
00:53:00 pour attiser la haine. - Et que vous
00:53:02 a-t-il répondu ?
00:53:04 - De me casser de là si je voulais repartir entier.
00:53:06 - Ouais.
00:53:08 Bon.
00:53:10 - Voilà. Moi c'est
00:53:12 ce genre de réaction-là que je trouve
00:53:14 absolument déplorable, c'est que
00:53:16 il y a un moyen, pour moi
00:53:18 le plus grand désarme, ce sont les
00:53:20 mots, la parole, qui a
00:53:22 toujours moyen de trouver des choses et de pouvoir
00:53:24 s'expliquer gentiment et calmement
00:53:26 avant d'en venir aux mains, mais que malheureusement
00:53:28 maintenant la plupart des gens, la première
00:53:30 des réactions, c'est se castagner.
00:53:32 - Oui. Vous faites,
00:53:34 vous exercez une profession de santé,
00:53:36 vous venez de dire, allez-vous un patient ?
00:53:38 - Je suis aide-soignant à domicile.
00:53:40 - Aide-soignant à domicile.
00:53:42 - Ouais, c'est assez désespérant,
00:53:44 Thibault, assez désespérant.
00:53:46 Merci pour ce témoignage. Merci beaucoup, Thibault.
00:53:48 - De rien, merci à vous. - Merci.
00:53:50 C'est tout frais, c'était à midi et demi aujourd'hui.
00:53:52 On va prendre Jean-Michel
00:53:54 qui nous appelle. Bonjour Jean-Michel.
00:53:56 - Bonjour, monsieur Brunet.
00:53:58 - On quittera, on va où avec vous ?
00:54:00 - Pas loin de Lyon.
00:54:02 Pas loin de Lyon,
00:54:04 où être en pleine campagne,
00:54:06 il n'y a jamais eu autant d'incivilité
00:54:08 comme le dit ce monsieur,
00:54:10 des cambriolages,
00:54:12 des agressions. Pour ma part,
00:54:14 mon épouse a été agressée physiquement
00:54:16 par un cambrioleur romain et qui a dérobé
00:54:18 dans la maison tous les bijoux,
00:54:20 l'argent liquide, etc.
00:54:22 - Il a été arrêté ?
00:54:24 - Il a été arrêté, pour autre chose, mais ils l'ont chopé.
00:54:26 Donc voilà, il est en prison à Bourg-en-Bresse.
00:54:28 Vol de carburant,
00:54:30 c'est infernal.
00:54:32 Vol de la trottinette de ma fille,
00:54:34 vol dans les véhicules,
00:54:36 vol de deux remorques porte-voiture sur le parking,
00:54:38 ça n'arrête pas.
00:54:40 - La région lyonnaise, c'est chaud.
00:54:42 - Pas que. Il faut habiter en Bretagne
00:54:44 pour être un village gaulois
00:54:46 et pas avoir arrivé à tous ces gens-là
00:54:48 qui viennent vous cambrioler
00:54:50 et essayer de piquer tout ce que vous avez.
00:54:52 - J'ai vu, j'ai raconté ça
00:54:54 hier, je crois, j'ai vu un portage de TF1
00:54:56 la semaine dernière au 20h,
00:54:58 ça m'a glacé,
00:55:00 c'est des cambriolages de fruits et légumes
00:55:02 dans les champs des agriculteurs.
00:55:04 - Oui, des tracteurs,
00:55:06 des véhicules, etc.
00:55:08 Toutes les personnes qui se sont d'ailleurs défendues
00:55:10 contre ces agressions et cambriolages
00:55:12 ont eu des problèmes avec la justice.
00:55:14 Je ne sais pas si vous vous souvenez de cet adolescent
00:55:16 qui avait déposé plainte pour qu'il y ait
00:55:18 séquestration alors que le propriétaire
00:55:20 de la maison qu'il était en train de cambrioler
00:55:22 l'avait bloqué en attendant l'arrivée des gendarmes.
00:55:24 Je ne sais pas si vous vous souvenez de cette histoire.
00:55:26 Il faut changer la loi. C'est quoi ce pays
00:55:28 où tous ceux qui rentrent dans
00:55:30 les maisons sans y être invités
00:55:32 ont toute impunité.
00:55:34 Ils devraient savoir qu'ils risquent gros,
00:55:36 ce qui n'est pas le cas actuellement.
00:55:38 Violation de domicile, pour moi, c'est 5 en ferme
00:55:40 avec de la violence, c'est 10 en ferme,
00:55:42 incompréhensible.
00:55:44 Il n'y a plus de place dans les prisons,
00:55:46 parce qu'on va vous dire qu'il n'y a plus de place dans les prisons,
00:55:48 on ne peut plus mettre ces gens-là en taule.
00:55:50 Il y a aujourd'hui 73 700 détenus
00:55:52 en France qui coûtent
00:55:54 à la société environ
00:55:56 7 millions d'euros par jour.
00:55:58 Par jour.
00:56:00 Si vous comptez l'amortissement de la prison,
00:56:02 tout le personnel,
00:56:04 tout ce qui va autour, c'est 22 milliards par an.
00:56:08 Mais, quand on délocalise
00:56:10 au Rwanda ou en Tunisie,
00:56:12 l'incarcération de ces gens-là,
00:56:14 on va économiser
00:56:16 beaucoup, beaucoup d'argent.
00:56:18 Ne riez pas, les prisons rwandaises
00:56:20 sont des endroits très, très dissuasifs.
00:56:22 J'ai un ami qui est au Rwanda.
00:56:24 Au Rwanda, vous pouvez laisser la clé sur votre voiture,
00:56:26 personne ne va vous la voler.
00:56:28 Il paraît que le Rwanda est un pays extraordinaire
00:56:30 désormais.
00:56:32 Et ce sont les Britanniques
00:56:34 qui tentent de délocaliser
00:56:36 leurs migrants
00:56:38 clandestins.
00:56:40 Ils ont passé un accord avec le Rwanda
00:56:42 et ce qu'ils souhaiteraient,
00:56:44 c'est que les Rwandais,
00:56:46 pas grand-chose à voir avec le sujet que nous évoquons,
00:56:48 mais puisque vous parlez du Rwanda,
00:56:50 c'est que le Rwanda prenne en sous-traitance
00:56:52 les migrants
00:56:54 qui atterrissent,
00:56:56 qui débarquent au Royaume-Uni.
00:56:58 Bref.
00:57:00 Quel témoignage, encore une fois, on me dit au Standard
00:57:02 que Thierry également
00:57:04 veut témoigner que ce qu'il a à nous dire
00:57:06 est assez édifiant. A tout de suite, Thierry.
00:57:08 Vous avez la parole et vous avez beaucoup
00:57:20 envie aujourd'hui de me parler
00:57:22 de faits de violence
00:57:24 dont vous êtes victime tout simplement
00:57:26 des victimes de violences en particulier
00:57:28 des victimes de violences en particulier
00:57:30 des victimes de violences en particulier
00:57:32 des victimes de violences en particulier
00:57:34 des victimes de violences en particulier
00:57:36 des victimes de violences en particulier
00:57:38 des victimes de violences en particulier
00:57:40 des victimes de violences en particulier
00:57:42 des victimes de violences en particulier
00:57:44 des victimes de violences en particulier
00:57:46 des victimes de violences en particulier
00:57:48 des victimes de violences en particulier
00:57:50 des victimes de violences en particulier
00:57:52 des victimes de violences en particulier
00:57:54 des victimes de violences en particulier
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