Regardez Les auditeurs ont la parole du 26 septembre 2023 avec Eric Brunet.
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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:00:09 Puisque les auditeurs ont la parole, juste avant le rappel des titres, je dis bonjour à Martine. Bonjour Martine.
00:00:15 - Bonjour Eric. - Vous vous en sortez avec l'essence, on va parler du prix du carburant dans quelques instants.
00:00:21 Vous faites vos comptes, vous ?
00:00:23 - Oui.
00:00:24 - Eh bien très bien, c'est la réponse la plus courte de l'histoire d'RTL, mais vous aurez le micro pour développer dans un instant tout de suite le rappel des titres avec Céline Landreau. C'est à vous Céline.
00:00:33 - Près de 400 personnes mobilisées ce matin à Sainte-Béze-Laroche dans le Barin pour tenter de retrouver Lina, cette adolescente de 15 ans, disparue depuis samedi, partie de chez elle pour aller à pied à la gare à 3 km de là.
00:00:47 Elle n'est jamais montée dans le train.
00:00:49 Le prix du carburant à la une effectivement avec Elisabeth Borne, la première ministre qui recevra cet après-midi les distributeurs pour les inciter à vendre l'essence et le gazole à prix coûtant.
00:01:01 Une main tendue déjà saisie par certains comme Leclerc qui a su mener de telles opérations à partir de ce week-end.
00:01:09 - Et on a beaucoup d'appels au standard, Martine parlera enfin, mais je sais Victor me fait des grands signes en me disant qu'il y a beaucoup d'appels au standard des auditeurs ont la parole sur ce sujet l'essence.
00:01:18 - Des auditeurs et des automobilistes qui apprennent aussi aujourd'hui que le gouvernement va renoncer à plusieurs projets autoroutiers et routiers par exemple les contournements de Rouen ou de Lyon.
00:01:28 La liste complète est attendue dans les prochaines semaines c'est ce qu'a précisé le ministre des transports Clément Beaune qui indique en revanche que la 69 cette autoroute si contestée entre Toulouse et Castres, elle se fera bien.
00:01:41 La météo pour cet après-midi Caroline Chimot et c'est encore presque un temps estival.
00:01:47 - Oui pour tout le monde d'ailleurs à part en Bretagne où il y a quelques nuages bas et puis quelques bancs de brouillard et d'autres grisailles qui sont attendus dès l'Inde aux Pays Basques dans l'après-midi mais partout ailleurs.
00:01:57 Et bien une sensation d'été règne il fera entre 20 et 24 pour la moitié nord entre 24 et 31 degrés dans la moitié sud.
00:02:04 - Et demain ?
00:02:05 - Et demain globalement même programme là encore quelques averses sont possibles sur la Bretagne mais il fera très beau et très chaud partout.
00:02:12 - Merci Caroline.
00:02:13 Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:02:17 - Allez merci Caroline pour cette météo, merci Céline on vous retrouve demain à midi bien évidemment.
00:02:22 - A demain évidemment.
00:02:23 - Et je salue Lisa Marie, bonjour Lisa Marie.
00:02:25 - Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:02:27 - Vous vous êtes régalé, vous avez écouté les messages que nous ont laissés sur l'appli les auditrices et les auditeurs.
00:02:32 - Et oui sur le répondeur des auditeurs encore des réactions à l'interview d'Emmanuel Macron dimanche soir ou l'interview de monsieur le président ou celle de monsieur Macron.
00:02:42 Une bonne fois pour toutes, appelez-le comme vous voulez Eric mais pas Macron tout court.
00:02:46 - Ah oui c'est vrai j'ai promis, j'ai promis, monsieur le président très bien.
00:02:50 - Écoutez Elisabeth.
00:02:51 - Je vous laisse déjà oublier la promesse qu'il avait faite c'est-à-dire quand il parle du président de la république il dit monsieur Macron ou le président.
00:02:58 Alors on se répète mais ça rentre pas.
00:03:00 Bonne journée au revoir.
00:03:02 - Oui je suis un mauvais élève je ferai attention je vous le promets.
00:03:05 - Je peux vous dire que j'ai reçu beaucoup de messages à ce sujet.
00:03:08 - Ah oui oui j'ai reçu Elisabeth, François, Jean, Annie, Christophe et Serge.
00:03:12 - Je dois dire monsieur le président.
00:03:14 - Monsieur le président, monsieur Macron mais pas Macron tout court ou Emmanuel Macron d'ailleurs.
00:03:18 - Ils ont raison.
00:03:19 - Autre réaction.
00:03:20 - Je plaide coupable.
00:03:21 - Moins personnel Eric des messages au sujet des chants homophobes entonnés par les supporters parisiens et même les joueurs lors du Classico.
00:03:29 Alors autant nos auditeurs ont pris la défense des supporters hier, autant sur le répondeur vous n'êtes pas d'accord.
00:03:34 Écoutez Stéphane.
00:03:35 - Je suis vraiment dégoûté et la honte de voir des joueurs pro du PSG chanter des insultes avec leurs supporters envers les Marseillais.
00:03:42 - Et en plus qu'il y avait des gamins à côté.
00:03:44 - Donc comment voulez-vous montrer l'exemple ?
00:03:46 - J'espère qu'il y aura vraiment des sanctions car ça ne doit pas avoir lieu dans un stade de foot.
00:03:50 - Ok on peut se chambrer mais pas d'insulter de violence dans les stades.
00:03:53 Un autre message de Mamie qui est très remonté écoutez.
00:03:57 - Franchement mes petits enfants font du foot et ça m'ennuierait beaucoup qu'ils parlent comme les supporters marseillais ou les supporters parisiens.
00:04:04 - Quand ils jouent, quand ils vont insister à des matchs, les copains tout ça.
00:04:08 - Franchement c'est vraiment un sport de beauf dans l'ancien temps le foot.
00:04:14 - C'est catastrophique, catastrophique.
00:04:16 - Je suis désolé et il ne faut pas dire que péder ce n'est pas homophobe.
00:04:21 Un dernier message au sujet de la SNCF et des pannes à répétition. Antoine, un brin provocateur, a souhaité réagir.
00:04:29 - Par rapport au sujet de la SNCF et ses retards, avec mon boulot, je vais prendre l'avion.
00:04:36 Avec toutes les compagnies qui existent, c'est moins cher, c'est plus efficace.
00:04:40 On va me parler de l'écologie, je vais me resservir un steak.
00:04:44 - Il y a une grève d'ailleurs c'est aujourd'hui la SNCF.
00:04:49 - Oui mais elle n'est pas très suivie.
00:04:50 - Très bien, on va aller voir Martine qui nous a donc appelé au 3210.
00:04:55 Sur ce sujet, qu'est celui de l'essence Lisa Marie qui est encore et encore et toujours présent dans notre quotidien et on n'en sort pas.
00:05:04 - Le bras de fer continue pour faire baisser le prix du carburant malgré un rétro-pédalage sur la vente à perte.
00:05:11 Le gouvernement maintient la pression sur les distributeurs et cet après-midi à 17h30,
00:05:16 Elisabeth Born réunit donc raffineurs, distributeurs et fédérations professionnelles dans le but de, je cite,
00:05:23 "faire la transparence sur leur marge et demander leur réduction".
00:05:26 - Tant qu'on ne touche pas à la fiscalité au taxe qu'il y a sur le litre de carburant, on ne risque pas de faire baisser de beaucoup.
00:05:32 Martine, je vous posais la question tout à l'heure, bonjour, rebonjour Martine,
00:05:37 est-ce que vous êtes au centime près quand vous faites votre plein désormais ?
00:05:42 - Je suis au centime près comme vous dites, mais pas que pour le plein, c'est pour la vie au quotidien,
00:05:48 parce que je fais plus de 110 km par jour.
00:05:53 - Ah bon, mais que faites-vous comme métier ?
00:05:56 - Je suis agent administratif, mais la seule chose c'est que je travaillais à Ivry
00:06:05 et je me suis éloignée pour sortir de la cité, donner un meilleur cadre de vie à ma famille.
00:06:11 Mais en ce temps-là, l'essence ne coûtait pas ce prix-là bien sûr.
00:06:15 - Donc vous habitez loin de votre lieu de travail qui est en région parisienne et vous faites 110 km tous les jours ?
00:06:23 - A l'aller.
00:06:25 - Un trajet de 110 km ? - Oui.
00:06:28 - Vous faites 220 km tous les jours quand vous travaillez ?
00:06:31 - C'est ça. - Ah oui, alors là c'est un budget.
00:06:35 - C'est ça, donc c'est un plein par semaine. Donc la voiture je la remplis, mais récrac,
00:06:41 pour arriver jusqu'au week-end, en espérant trouver une station à prix coûtant ou quelque chose comme ça,
00:06:47 je suis obligée de mettre l'application pour regarder laquelle est la moins chère.
00:06:51 Donc voilà, c'est mon quotidien.
00:06:54 - Vous avez songé à l'électrique ?
00:06:57 - Alors j'ai songé à l'électrique, mais la seule chose, il faut avoir le budget pour changer de voiture.
00:07:04 Après notre président, M. Macron, a parlé de l'électrique pour tous,
00:07:10 mais la seule chose, je ne peux pas faire de LLD, je fais trop de kilomètres.
00:07:16 - Donc vous ne pouvez pas faire de location longue durée, car vous voyez, à 220 km par jour, ce n'est pas rentable.
00:07:22 - Non, ce n'est pas possible.
00:07:25 - Est-ce qu'on peut parler argent, là ?
00:07:29 - Vous faites un plein toutes les semaines pour vous rendre à votre travail,
00:07:34 et encore vous ne faites pas l'école buissonnière, c'est juste pour aller travailler et revenir.
00:07:39 - Oui.
00:07:41 - Alors dites-moi, budget, parlons argent ?
00:07:44 - Alors, le plein, comme je vous dis, même si ça me dit stop, je continue à remplir jusqu'à presque rabat, pour faire la semaine.
00:07:53 Et ça me fait 90, 97, des fois 102, ça dépend du prix à la pompe.
00:07:59 - Oui.
00:08:00 - Par semaine.
00:08:02 - C'est sûr qu'une différence entre un carburant... Vous roulez quoi, au diesel ?
00:08:08 - Je roule au diesel.
00:08:10 - C'est sûr qu'entre un prix bas et un prix élevé, ça vous fait quand même, de carburant,
00:08:15 ça vous fait des semaines qui ne sont pas tout à fait les mêmes ?
00:08:18 - Voilà, mais même, ça reste quand même élevé.
00:08:22 Avant, je ne faisais pas un plein à ce prix-là, maintenant, ça a augmenté de 30, 40 euros, c'est hallucinant.
00:08:28 - Oui. Restez avec nous Martine, parce que je ne sais pas les conseils que vont vous prodiguer les autres,
00:08:34 qui m'appellent au 3210, Dorian, David, Brigitte, etc.
00:08:38 Je ne sais pas quoi vous dire Martine, je suis désemparé, et je vais vous dire, je suis très pessimiste sur ce sujet.
00:08:42 Je n'imagine pas une seconde que les choses puissent changer,
00:08:45 puisque même, bon, on va peut-être réduire d'un ou deux centimes, mais la fiscalité est là,
00:08:52 et Macron l'a dit, Emmanuel Macron, M. le Président l'a dit,
00:08:55 il ne souhaite pas diminuer les taxes qui pèsent sur les carburants,
00:09:00 donc, voilà, on va toujours rester dans cet étiage assez élevé.
00:09:04 À tout de suite les amis, petite minute de réclame, et après, on revient à vos appels.
00:09:10 13h, 14h30...
00:09:13 Les auditeurs ont la parole, avec Eric Brunet sur RTL.
00:09:17 13h, 14h30...
00:09:20 Les auditeurs ont la parole, avec Eric Brunet sur RTL.
00:09:25 Bon, tout va bien Lisa Marie ?
00:09:27 Tout va bien, tout va bien, on reçoit plein de messages, on va aller voir Victor peut-être ?
00:09:31 Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:09:33 Qu'est-ce qui se passe au Standard, mon petit Victor ?
00:09:36 Eh bien, énormément d'appels, on a Claudine, David, Jean-Luc, Laurent même qui nous attendent,
00:09:41 mais sur notre application RTL, énormément d'appels et de messages également.
00:09:45 Sylvie à Châteauroux, oui, je fais attention au prix du carburant,
00:09:48 j'ai une application sur mon portable et je consulte lorsque je dois prendre du carburant,
00:09:52 je ne fais jamais le plein.
00:09:54 Jean-Luc en Meurthe-et-Moselle...
00:09:55 Ces applications là, Victor,
00:09:57 ces applications, elles permettent de savoir où, dans son département par exemple,
00:10:02 se trouve la station qui pratique le tarif le plus bas sur le 95 ou sur le diesel ?
00:10:08 Eh bien, vous avez les tarifs en temps réel, c'est même géolocalisé,
00:10:11 donc autour de soi on voit les stations qui sont les plus avantageuses, on va dire.
00:10:14 Et d'ailleurs, Guylaine, en banlieue lyonnaise, nous dit qu'elle compare également sur le site carburant.gouv.fr.
00:10:20 D'accord, ok, très bien. C'est quoi le nom de cette appli ?
00:10:24 Moi j'en avais une sur mon téléphone, mais je ne la trouve plus, comparateur, je vais vous retrouver ça.
00:10:28 Bon, très bien. Allez, on va aller voir qui me conseille,
00:10:31 me conseillez-vous d'aller voir pour commencer, mon cher Victor ?
00:10:34 Eh bien, pourquoi pas Dorian, qui nous appelle depuis l'Essonne.
00:10:36 Il est dans l'Essonne. Bonjour Dorian.
00:10:38 Bonjour M. Brunet.
00:10:39 Tout va bien Dorian ?
00:10:40 Ça va, ça va, avec le beau temps, ça fait plaisir.
00:10:43 Bon, l'essence, c'est un sujet, c'est une préoccupation quotidienne pour vous ?
00:10:47 Pour moi personnellement, je travaille à côté de chez moi,
00:10:50 donc j'ai de la chance de ne pas consommer énormément d'essence.
00:10:53 Vous faites quoi comme métier ?
00:10:55 Je suis agriculteur.
00:10:56 Vous êtes agriculteur ?
00:10:57 Oui.
00:10:58 Vous utilisez un tracteur ?
00:11:00 Oui, plusieurs même.
00:11:01 Plusieurs ?
00:11:02 Je consomme 30 000 litres de carburant par an.
00:11:04 Ah ouais, c'est un gros budget là.
00:11:06 Et puis là, nous, ils vont nous retirer le GNR, le gazole non routier,
00:11:10 à partir de 2024, donc super nouvelle.
00:11:13 Et je voulais vous dire, par contre, je ne suis pas content après vous.
00:11:16 Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai dit ?
00:11:18 Parce que vous appelez Macron, Macron.
00:11:20 Il ne faut pas.
00:11:21 Il faut que vous l'appeliez…
00:11:22 On savait que c'est engagé à ne plus dire Macron.
00:11:24 Ah ben c'est bien, il faudrait même l'appeler Maître,
00:11:26 parce que sinon vous allez vous faire renvoyer, attention.
00:11:28 Pourquoi ?
00:11:30 Il est ironique, Dorian !
00:11:33 Et moi, je voulais le remercier.
00:11:35 Je voulais remercier mon maître pour les 100 euros qu'il nous donne.
00:11:37 C'est très généreux de sa part.
00:11:39 Il a oublié le Mars qui va avec, mais bon.
00:11:41 Un petit Mars, c'est 100 euros.
00:11:43 Vous voyez, vous êtes ironique.
00:11:45 Vous trouvez que c'est un peu pathétique, cette dette de 100 euros ?
00:11:48 Non, mais c'est n'importe quoi.
00:11:50 100 euros, ça fait 2 euros par semaine.
00:11:52 Ça ne fait même pas deux baguettes.
00:11:54 Ça ne fait même pas deux baguettes.
00:11:56 C'est n'importe quoi.
00:11:58 Et pendant ça, vous le voyez pavaner au château de Versailles,
00:12:01 tout beau, tout flamme, tel un roi,
00:12:03 comme la royauté en 1700,
00:12:06 dans les années 1700.
00:12:08 Franchement, je ne sais pas, mais la France, elle tourne par rond.
00:12:11 Et puis les Français, ils ne se réveillent pas.
00:12:13 Il va falloir faire quelque chose, car on ne peut pas continuer comme ça.
00:12:15 La taxe foncière augmente,
00:12:17 les prix des matières premières efflorent.
00:12:19 Vous faites les courses, c'est minimum 100 euros,
00:12:21 et encore 100 euros, vous n'avez pas le caliplin.
00:12:23 Tout augmente, tout, tout, tout.
00:12:25 On est taxé de partout. Enfin moi, j'en peux plus.
00:12:27 Je ne sais même pas pourquoi on travaille.
00:12:29 Au moins, on aurait des aides de partout.
00:12:31 Le consentement à l'impôt, ça va devenir, à mon avis, un vrai sujet.
00:12:34 Le seul sujet aujourd'hui,
00:12:36 si le président de la République, Emmanuel Macron,
00:12:39 voulait faire plaisir aux Français,
00:12:41 ce serait de réformer la dépense publique,
00:12:44 de diminuer la réponse publique,
00:12:46 en n'allant que sur les sujets essentiels,
00:12:48 importants pour la nation,
00:12:50 et du coup, baisser les taxes et les impôts de toute nature.
00:12:55 Ceux et celles qui pèsent sur les entreprises,
00:12:57 sur les citoyens, sur tout le monde.
00:12:59 Et aider, bien évidemment, les citoyens
00:13:01 qui sont dans le besoin social,
00:13:03 les 10 ou 15 %.
00:13:04 - Monsieur Brunet, vous descendez les taxes,
00:13:06 vous descendez les impôts, l'économie va repartir,
00:13:08 forcément, les gens vont avoir plus à consommer.
00:13:10 Mais en fait, ils nous tiennent comme ça.
00:13:12 Ils savent très bien qu'on est obligés de travailler
00:13:14 pour payer un minimum, et voilà, ils nous tiennent comme ça.
00:13:16 Ils savent que c'est le système qui veut.
00:13:18 - Mais je vais vous dire, Dorian,
00:13:20 j'ai l'impression que beaucoup de Français
00:13:22 ne sont pas intéressés par ce sujet, au fond.
00:13:24 Mais la France est le pays du monde,
00:13:26 dans le monde environ, on est le pays
00:13:28 où la différence entre le salaire brut
00:13:30 et le salaire net est la plus importante.
00:13:32 Bon sang, notre revenu, ce pour quoi on travaille,
00:13:36 c'est le brut, bon sang, le brut devrait presque être totalement à nous.
00:13:40 - Ça me rend fou, parce qu'on est quand même
00:13:42 le pays des révolutionnaires, je sais pas,
00:13:44 on a toujours fait la révolution, quand le peuple
00:13:46 n'était pas content, on sortait, et puis voilà,
00:13:48 on changeait les choses, mais maintenant, non,
00:13:50 les gens, ils sont là, ils acceptent.
00:13:52 Ils acceptent tout, ils ont accepté le Covid,
00:13:54 ils ont accepté de rester chez eux, tout,
00:13:56 on accepte tout, on est des vrais moutons, quoi.
00:13:58 Et là, il y en a marre, un jour, il va falloir que ça change,
00:14:00 et s'il faut en passer par une révolution
00:14:02 comme en 1749 et leur couper la tête,
00:14:04 ben on ira, mais il faut que ça change, on peut pas.
00:14:06 - Moi, Dorian, je suis pas un révolutionnaire,
00:14:08 je suis un réformiste.
00:14:10 J'aime la réforme, mais ce qu'il faut,
00:14:12 c'est un président de la République
00:14:14 qui ait envie de réformer.
00:14:16 Là, je suis désolé, Emmanuel Macron
00:14:18 s'est présenté en 2017 comme un grand réformateur,
00:14:21 et au fond, il fait des réformes de surface,
00:14:24 mais il va pas au fond des choses.
00:14:26 La réforme de l'État, on l'attend,
00:14:28 l'État est un des États les plus dépensiers du monde,
00:14:31 on aimerait que ça baisse
00:14:33 afin que nos impôts baissent aussi.
00:14:35 - Monsieur Brunet, il réforme, parce qu'on est
00:14:37 le deuxième pays où il y a le plus de milliardaires
00:14:39 maintenant, en France. Donc, la crise
00:14:41 profite bien à quelqu'un, donc il a réformé
00:14:43 pour les riches, on est d'accord.
00:14:45 - J'en suis pas certain.
00:14:47 Si c'était vraiment ça,
00:14:49 un riche, il vaut mieux
00:14:51 l'avoir dans le département
00:14:53 du Loire-et-Cher ou du Pas-de-Calais
00:14:56 qu'en Belgique.
00:14:58 Donc, si c'était vraiment ça,
00:15:00 les riches, ils emploient du monde,
00:15:02 regardez Bernard Arnault, il emploie
00:15:04 des dizaines et des dizaines de milliers de Français.
00:15:06 - Oui, mais une fortune à estimer à 153 milliards,
00:15:08 il en aurait que 3 milliards, ça suffirait aussi.
00:15:10 - Non, non, mais Dorian, sa fortune estimée,
00:15:12 c'est pas de l'argent qui est sur son compte en banque,
00:15:14 c'est les 80 marques dont il est propriétaire,
00:15:16 mais elles sont pas sur son compte en banque.
00:15:18 - Oui, mais moi, je connais quelqu'un
00:15:20 qui travaille chez LVMH,
00:15:22 vous inquiétez pas, je connais quelqu'un
00:15:24 qui travaille chez LVMH, elle gagne 1400 euros par mois.
00:15:26 - Eh bien, écoutez, je crois que
00:15:28 les salariés directs de LVMH,
00:15:31 y compris les salaires minimums,
00:15:33 ils sont plus élevés que le SMIC.
00:15:35 Je suis pas d'accord, ça, moi, je me souviens
00:15:37 d'avoir lu un article très sérieux
00:15:39 qui expliquait que le salaire minimum
00:15:41 chez LVMH,
00:15:43 c'était des ouvriers qualifiés
00:15:45 qui étaient nettement au-dessus du SMIC.
00:15:47 - D'accord, si vous voulez,
00:15:49 mais alors, où passe notre pognon ?
00:15:51 Où il va ?
00:15:53 On est taxé à fond ?
00:15:55 - C'est la dépense publique,
00:15:57 ces personnes ne s'enrichissent pas avec l'argent,
00:15:59 c'est-à-dire qu'on a un État
00:16:01 qui est extrêmement coûteux,
00:16:03 ça c'est une réalité factuelle.
00:16:05 - Moi, je pense que c'est des actionnaires du CAC 40
00:16:07 qui s'en mettent plein les couilles,
00:16:09 à total, tout ça, ils vont bien.
00:16:11 - Oui, mais pas avec l'argent de l'État.
00:16:13 - Non, mais avec notre argent, quand même.
00:16:15 - Et puis, ils sont bien contents, par exemple,
00:16:17 l'État. - Dorian, j'entends ce que vous dites,
00:16:19 mais regardez l'exemple, le meilleur exemple
00:16:21 pour vous répondre, c'est le coût
00:16:23 du litre de carburant.
00:16:25 Un litre de carburant, c'est 60%
00:16:27 environ de taxes
00:16:29 prélevées par l'État.
00:16:31 C'est-à-dire que, voilà, 60%,
00:16:33 c'est des taxes. Voilà, c'est pour ça que le carburant
00:16:35 est très peu cher,
00:16:37 par exemple, dans les pays arabes,
00:16:39 ou dans d'autres pays, parce qu'il n'y a pas
00:16:41 de taxes. Voilà, donc...
00:16:43 - Ce qui est malheureux, c'est que,
00:16:45 nous, on paye des taxes, et c'est pour que
00:16:47 M. Macron fasse la fête au château de Versailles
00:16:49 avec tous ses grands ducs. Il manquait plus
00:16:51 que la perruque et on serait cru en 1700.
00:16:53 Le roi soleil est revenu, vous voyez.
00:16:55 Non, mais ça me fait mal au cœur. Ça me fait vraiment
00:16:57 mal au cœur, parce que nous, on travaille dur, vous voyez,
00:16:59 je fais des 70-80 heures par mois, je suis pas
00:17:01 à plaindre. Je gagne un peu plus de 2500
00:17:03 euros par mois, donc je suis pas du tout à plaindre.
00:17:05 Mais moi, je plains les pauvres gens qui gagnent 1400
00:17:07 qui travaillent en usine, vous voyez. Ça me fait mal au cœur.
00:17:09 Et c'est pour ça qu'il va falloir se rebeller, parce qu'on
00:17:11 peut pas continuer comme ça. Faut arrêter de regarder
00:17:13 qui sont nombrils et faut aider les autres. Et là,
00:17:15 M. Macron, il n'aide personne. Il nous enterre. Il n'arrête
00:17:17 pas d'enterrer la France. La France, ça va devenir
00:17:19 un pays du tiers monde si ça continue. Il a tout vendu.
00:17:21 Alstom, il a vendu tout, tout, tout. On n'a plus
00:17:23 rien. Il n'y a plus rien qui fonctionne en France.
00:17:25 Dites-moi une chose qui fonctionne. Si, les impôts.
00:17:27 À part ça, qu'est-ce qui fonctionne ? Bah rien.
00:17:29 Il n'y a plus rien. Là, SNCF, on n'en parle
00:17:31 même pas. Il a foutu en l'air le ferroviaire.
00:17:33 C'est pas de la cause des conducteurs.
00:17:35 Si les trains ne roulent pas, c'est parce qu'il n'y a
00:17:37 jamais eu d'argent de mis sur la table pour
00:17:39 améliorer les lignes. Nous, on le voit bien.
00:17:41 Regardez, il nous parle d'écologie. Nous, toutes nos céréales
00:17:43 avant, elles partaient en train. Tout partait en train.
00:17:45 On avait des silos. Tout le long des trains, il y avait des silos.
00:17:47 Maintenant, c'est fini. On met tout sur les camions. Allez, hop.
00:17:49 Vous voyez ? Et on nous parle d'écologie.
00:17:51 Très, très remonté. Mais Dorian,
00:17:53 je vous ai laissé terminer. Très, très
00:17:55 remonté, Dorian. Et dans ce qu'il dit,
00:17:57 il y a un certain nombre de choses
00:17:59 qui, à mon avis, sont aussi factuellement vraies.
00:18:01 Je ne dis pas tout, mais souscrit
00:18:03 à un certain nombre de choses qui ont été dites
00:18:05 à tout de suite après la réclame.
00:18:07 Les auditeurs ont la parole
00:18:09 jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:18:11 Éric Brunet.
00:18:13 Éric Brunet.
00:18:15 Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:18:17 Tout va bien, Lisa Marie ?
00:18:19 Tout va bien, tout va bien.
00:18:21 Nous accueillons Marion Calais. Et oui.
00:18:23 Du 18-20 d'RTL. Bonjour, les amis.
00:18:25 Bonjour, Marion. On a le droit de venir
00:18:27 nous interrompre. Déjà, on le vit assez mal.
00:18:29 Mais à condition qu'il y ait du petit cadeau,
00:18:31 des choses en tout cas spectules.
00:18:33 Toute la semaine, dans RTL Bonsoir,
00:18:35 on vous fait gagner des iPads. Alors, vous savez,
00:18:37 c'est le grand quiz à la fin de l'émission.
00:18:39 Il faut suivre les deux heures
00:18:41 d'RTL Bonsoir. Et pour vous inscrire,
00:18:43 il y a plusieurs
00:18:45 solutions. Il y a le SMS.
00:18:47 Désormais, avec
00:18:49 "Bonsoir" à envoyer aux
00:18:51 64 935 centimes
00:18:53 par SMS, 3 SMS
00:18:55 maximum. Si vous avez vraiment très envie de
00:18:57 participer, vous vous arrêtez à 3 SMS.
00:18:59 Il y a aussi le 32-10, évidemment.
00:19:01 Tous ceux d'entre vous qui ont déjà appelé
00:19:03 pour participer aux auditeurs ont la parole.
00:19:05 Ceux qui appellent dans l'émission, dans les auditeurs,
00:19:07 par exemple. Exactement. Ils sont
00:19:09 "pré-sélectionnés". Puis après, on fait
00:19:11 un tirage au sort, évidemment.
00:19:13 Et puis, on vous rappelle
00:19:15 si vous êtes tiré au sort. Et puis, il y a aussi
00:19:17 l'application pour vous inscrire. Il y a qui ce soir
00:19:19 dans RTL Bonsoir ? Il y a Luc Besson,
00:19:21 le réalisateur dont le film
00:19:23 Dogman sort demain en salle. Ce sera
00:19:25 à 18h15. Il y a la top-modèle Constance Jablonski
00:19:27 avec le patron d'Étam
00:19:29 à 18h40. Et puis, Chimène Badi à 19h10.
00:19:31 Merci Marion.
00:19:33 Merci beaucoup. 13h24, vous écoutez
00:19:35 les auditeurs ont la parole.
00:19:37 J'étais très ému par le coup de gueule de Dorian
00:19:39 tout à l'heure qui a un peu répé fort cet agriculteur.
00:19:41 On va à Vesoul. C'est
00:19:43 David qui a fait le 32-10. Bonjour David.
00:19:45 Bonjour. Bonjour Ludivine. Bonjour
00:19:47 à toute l'équipe. Bonjour aux auditeurs.
00:19:49 Est-ce que vous êtes touché
00:19:51 par votre
00:19:53 profession ? Oui, vous faites quoi
00:19:55 alors ? Oui, énormément. On est transporteur.
00:19:57 Je suis un petit transporteur, artisan.
00:19:59 Cinq véhicules à côté de Vesoul.
00:20:01 Effectivement, on est
00:20:03 énormément touché par l'impact
00:20:05 du coût pétrolier, du gazole.
00:20:07 Notamment le gazole parce que nous,
00:20:09 dans le domaine du transport, on n'a pas d'autres solutions.
00:20:11 Sinon, il y a des solutions qui sont
00:20:13 très... qui ne sont pas
00:20:15 assez intéressantes, qui ne nous permettent pas d'effectuer le travail
00:20:17 qu'on a à faire. Donc vous
00:20:19 êtes artisan,
00:20:21 patron de PME. Vous avez
00:20:23 cinq véhicules. Vous ne faites que du transport
00:20:25 puisque vous êtes transporteur.
00:20:27 Et vos cinq véhicules,
00:20:29 finalement, cette
00:20:31 augmentation du prix du carburant,
00:20:33 ça touche, ça impacte
00:20:35 directement votre chiffre d'affaires.
00:20:37 Ça change vraiment à la
00:20:39 fin du mois, les résultats de votre
00:20:41 PME ? Effectivement,
00:20:43 c'est même énormément
00:20:45 dangereux pour l'entreprise, de toute façon.
00:20:47 On arrive à un point où on n'a plus
00:20:49 de solution du tout. On essaye d'expliquer
00:20:51 à nos clients qu'il faut impacter
00:20:53 le coût du gazole parce qu'on
00:20:55 ne parle que du gazole aujourd'hui. Il y a beaucoup d'autres
00:20:57 critères qui rentrent en compte des augmentations
00:20:59 qui arrivent de tous les bouts. Nos clients
00:21:01 ne comprennent pas. Et
00:21:03 généralement, ils font jouer forcément la concurrence.
00:21:05 Et nous, en tant que petite entreprise, on n'arrive
00:21:07 pas toujours à être compétitif.
00:21:09 Qu'est-ce qui fait
00:21:11 que vous êtes presque obligé de
00:21:13 revoir les devis que vous avez faits ou
00:21:15 d'augmenter vos tarifs ?
00:21:17 Il y a le prix des carburants.
00:21:19 Il y a quoi d'autre ?
00:21:21 Le prix des véhicules.
00:21:23 Un véhicule, aujourd'hui,
00:21:25 en l'espace de deux ans, depuis
00:21:27 ce que nous a apporté le
00:21:29 fameux Covid, ont pris entre
00:21:31 20 et 25% d'augmentation.
00:21:33 Ce qui fait que ça a
00:21:35 un coût énorme. Beaucoup de
00:21:37 concurrence dans le transport, ça a toujours été.
00:21:39 Je pense qu'il y en a quand même pour tout le monde, malgré tout.
00:21:41 Mais aujourd'hui,
00:21:43 le gros surcoût qu'on a
00:21:45 dans l'activité, c'est le coût du
00:21:47 gasoil. Pour vous donner un état
00:21:49 d'esprit sur, moi, mes 5 petits véhicules,
00:21:51 comme on dit, 5 véhicules
00:21:53 lourds, bien entendu,
00:21:55 consommant 1000 litres par véhicule par semaine,
00:21:57 sur une année,
00:21:59 j'espère que vous êtes bien assis, ça fait un coût,
00:22:01 un surcoût, en prenant 30 centimes
00:22:03 d'augmentation sur un litre de gasoil, ça fait un surcoût
00:22:05 de 70 000 euros hors taxes sur une année.
00:22:07 - 70 000 euros ?
00:22:09 - Je vous laisse faire le calcul, il n'y a aucun
00:22:11 problème. Pour une augmentation de 30 centimes,
00:22:13 en passant de 1,60 € le litre
00:22:15 à 1,90 €, ça fait
00:22:17 70 000 euros d'augmentation sur une année.
00:22:19 - Mais c'est monstrueux !
00:22:21 Pour une petite structure comme la vôtre.
00:22:23 - Exactement.
00:22:25 - Comment vous allez
00:22:27 vous débrouiller ?
00:22:29 Qu'est-ce que vous allez mettre en place
00:22:31 pour lutter contre ça ?
00:22:33 - On envisage de faire des augmentations
00:22:35 tarifaires, mais qui ne seront pas forcément acceptées,
00:22:37 parce qu'il y a beaucoup de concurrence,
00:22:39 des entreprises qui sont beaucoup plus grosses que les nôtres,
00:22:41 qui ont plus facile
00:22:43 à s'adminier à la demande des clients.
00:22:45 Nos entreprises sont mises en danger, tout simplement.
00:22:47 Du coup,
00:22:49 c'est très compliqué. Encore une fois,
00:22:51 on ne parle que du gasoil. Moi, c'est pareil. Quand j'entends
00:22:53 les aides de l'État qui nous disent qu'ils vont donner 100 €
00:22:55 à chaque personne pour
00:22:57 une aide, on va dire
00:22:59 une aide, on va rentrer dans leur jeu.
00:23:01 Moi, je suis bien d'accord, mais nous, en tant que transporteurs,
00:23:03 qu'est-ce qu'il faut faire ? Parce que moi, donner de l'argent,
00:23:05 je vais payer mes salariés comme il se doit,
00:23:07 parce qu'ils le méritent, ils se lèvent le matin, ils travaillent et tout.
00:23:09 Je suis d'accord, il n'y a pas de souci.
00:23:11 - Combien gagne un de vos salariés ?
00:23:13 Vous avez combien de salariés, d'abord,
00:23:15 David, vous ? - J'ai 5 salariés.
00:23:17 - Oui, 5 camions, 5 salariés.
00:23:19 Quel est le revenu moyen,
00:23:21 à peu près, d'un salarié ?
00:23:23 - Le revenu moyen, net, sans frais de route,
00:23:25 sans frais de déplacement, on va tomber
00:23:27 en 2002, peut-être.
00:23:29 - Entre 2002 et 2005, très bien.
00:23:31 Merci, David. On a entendu
00:23:33 ce que vous nous dites, 70 000 euros
00:23:35 dans une petite PME quasi
00:23:37 artisanale comme la vôtre,
00:23:39 qui, d'augmentation,
00:23:41 des frais liés au carburant
00:23:43 sur une année, quand on est transporteur,
00:23:45 bien sûr, c'est hallucinant.
00:23:47 Merci, David. Brigitte est avec nous.
00:23:49 Bonjour, Brigitte. - Oui,
00:23:51 bonjour, monsieur Brunet. - Merci
00:23:53 d'être avec nous. Vous pouvez patienter, la petite réclame,
00:23:55 et on se retrouve juste après ?
00:23:57 - Absolument, il faut bien vivre pour RTL.
00:23:59 - Je suis bien d'accord.
00:24:01 - On se retrouve tout de suite, Brigitte.
00:24:03 - Eric Brunet vous donne la parole
00:24:05 sur RTL.
00:24:07 - 13h, 14h30.
00:24:09 - Les auditeurs
00:24:11 ont la parole. - Avec Eric Brunet
00:24:13 sur RTL.
00:24:15 - Les auditeurs appellent. Tiens, Lisa Marie,
00:24:17 quels sont les prochains thèmes qu'on va aborder dans l'émission ?
00:24:19 - Alors, au programme, on va parler d'une campagne de prévention
00:24:21 contre l'alcool lancée par le
00:24:23 ministère de la Santé, à destination
00:24:25 des jeunes, qui fait polémique parce que...
00:24:27 - Buvez des verres entre chaque verre d'alcool.
00:24:29 - Et mangez.
00:24:31 - Mangez avant de consommer de l'alcool.
00:24:33 Une campagne qui s'adresse aux jeunes, on va en parler.
00:24:35 Et puis, après 14h,
00:24:37 on va parler de Michael Jackson,
00:24:39 puisque le premier chapeau Fedora
00:24:41 porté par le King,
00:24:43 quand il fit pour la première fois
00:24:45 son célèbre mou... - Vous l'appelez le King, Michael Jackson ?
00:24:47 - Oui. - Le King, c'est Elvis Presley ?
00:24:49 - Le King de la pop. Le roi de la pop.
00:24:51 Mais Elvis Presley aussi.
00:24:53 - Qu'est-ce qui restera de Michael Jackson ? C'est ça,
00:24:55 l'idée. - Qu'est-ce qui restera ?
00:24:57 Est-ce qu'on écoutera toujours Michael Jackson
00:24:59 dans 50 ans ? Est-ce qu'il est...
00:25:01 Voilà, il restera le roi
00:25:03 de la pop de tous les temps ?
00:25:05 Et puis, aussi, c'est un bon prétexte, on s'est dit,
00:25:07 pour écouter les meilleures chansons de Michael Jackson.
00:25:09 - Très bien. Moi, je suis pas un dingue de Michael Jackson,
00:25:11 mais je sais qu'il y a autour de moi beaucoup de gens
00:25:13 qui adorent Michael Jackson. Bref, on en parlera
00:25:15 tout à l'heure. On continue
00:25:17 là, à parler de l'essence. Nous étions
00:25:19 tout à l'heure avec Brigitte, qui est de Toulouse,
00:25:21 je crois. Votre papa vous a envoyé un message ?
00:25:23 - Oui, mon papa m'a envoyé un message à l'instant.
00:25:25 Donc, il nous écoute depuis Toulouse,
00:25:27 et il m'écrit "Il faut rouler à l'éthanol,
00:25:29 1 euro le litre". C'est vrai que mon papa
00:25:31 est passé à l'éthanol il y a 2 ans, et je peux vous dire que
00:25:33 il est quand même très content, lui,
00:25:35 d'aller faire le plein. - Brigitte,
00:25:37 vous n'êtes pas à l'éthanol, vous, Brigitte.
00:25:39 - Non, je suis au gasoil. - Au gasoil.
00:25:41 - Oui. - Quel métier faites-vous ?
00:25:43 - Ménagère à domicile.
00:25:45 - Ah ben donc, vous circulez
00:25:47 en voiture ? - Eh ben oui.
00:25:49 - Et alors ? - Mais,
00:25:51 comme je disais à votre collègue...
00:25:53 - Au stand-up. - ...avec votre collaborateur,
00:25:55 - Oui.
00:25:57 - les gens ont quand même un petit peu
00:25:59 la mémoire courte, parce que
00:26:01 en juin 2022,
00:26:03 le prix du gasoil
00:26:05 était à 2,08.
00:26:07 Et là,
00:26:09 personne ne disait rien.
00:26:11 Tout simplement parce que les vacances
00:26:13 approchaient, et on voulait surtout pas faire
00:26:15 de bruit.
00:26:17 - C'est pas faux, je me souviens très bien de ça.
00:26:19 Vous avez raison, c'est pas faux. - Ben écoutez,
00:26:21 c'est simple, à chaque fois que je fais mon plein,
00:26:23 je marque le prix du carburant.
00:26:25 J'ai incarné depuis
00:26:27 30 ans pratiquement que j'ai mon permis,
00:26:29 et j'ai toujours marqué le prix du carburant.
00:26:31 - Et là, donc,
00:26:35 on a connu pire, pour vous
00:26:37 notamment, ce mois de juin 2022. - On a connu bien pire,
00:26:39 parce qu'aujourd'hui, il est 1,91.
00:26:41 - 1,91, oui.
00:26:43 - Eh oui.
00:26:45 Et puis, est-ce qu'il est normal,
00:26:47 est-ce qu'il est normal
00:26:49 de taxer des gens
00:26:51 qui n'ont pas de véhicule,
00:26:53 comme on fait ?
00:26:55 Il est normal de taxer des gens qui
00:26:57 prennent du carburant,
00:26:59 comme les gens qui boivent
00:27:01 ou qui fument,
00:27:03 et pas de taxer...
00:27:05 Parce que si on enlève
00:27:07 les taxes, il va falloir les répartir quelque part.
00:27:09 Ça, c'est pas...
00:27:11 C'est mathématique.
00:27:13 - Ah oui, vous dites, si on enlève les taxes qui pèsent
00:27:15 sur le prix du litre de carburant, bien sûr,
00:27:17 il va falloir récupérer l'argent
00:27:19 en augmentant les impôts,
00:27:21 par exemple, sur le revenu ou la TVA
00:27:23 de je ne sais quoi. Oui, je vois ce que vous voulez dire.
00:27:25 - Inévitablement.
00:27:27 - Dans mon esprit, c'était plutôt réformer
00:27:29 l'État pour diminuer...
00:27:31 - Mais non !
00:27:33 - Pour faire des économies et diminuer
00:27:35 la pression fiscale sur les Français.
00:27:37 - Non, il faut se dire une chose.
00:27:39 Que le porte-monnaie de l'État
00:27:41 ne baissera
00:27:43 jamais.
00:27:45 - One point, je suis d'accord avec vous.
00:27:47 Au fond, quand je dis qu'il faut baisser
00:27:49 le train de vie de l'État, je sais que ça ne sera
00:27:51 jamais fait. C'est vous qui avez raison,
00:27:53 Brigitte. Vous avez raison. - Mais c'est pas possible.
00:27:55 Avant de donner des aides, il faut bien les récupérer
00:27:57 quelque part.
00:27:59 Si vous...
00:28:01 Si vous dépensez
00:28:03 à droite ou à gauche,
00:28:05 il va bien falloir
00:28:07 que vous rédigniez
00:28:09 d'un côté ou de l'autre.
00:28:11 Parce qu'un jour ou l'autre, votre banquier
00:28:13 va vous appeler autrement, je pense.
00:28:15 - Et là, le banquier de l'État
00:28:17 va l'appeler. Ça s'appelle Bruxelles
00:28:19 parce que l'État est à 3 000 milliards
00:28:21 de dettes.
00:28:23 3 000 milliards !
00:28:25 - Mais oui ! Mais c'est facile de dire
00:28:27 l'État dépense par mots et par vœux.
00:28:29 Mais oui, on donne de l'argent à tout le monde.
00:28:31 Comment on fait ça ?
00:28:33 C'est pas impuissant, ça.
00:28:35 - Oui. Bien sûr, Brigitte.
00:28:37 - Mais par contre,
00:28:39 ce qui n'est pas normal, c'est que
00:28:41 que ce soit 100 euros, 150,
00:28:43 peu importe.
00:28:45 C'est qu'on va les donner à des gens
00:28:47 qui n'ont pas forcément de véhicules.
00:28:49 - Vous parlez
00:28:51 de l'aide sur les carburants
00:28:53 proposée par Emmanuel Macron dimanche
00:28:55 de 100 euros par...
00:28:57 - Oui, parce qu'en fait, ce fut par rapport à votre déclaration...
00:28:59 - Oui, d'accord. Compris. Ah oui. Alors là,
00:29:01 vous êtes en train d'instiller le doute
00:29:03 dans l'esprit de celles et ceux qui nous écoutent
00:29:05 sur RTL. Vous êtes en train de dire
00:29:07 même si vous n'avez pas de voiture, vous pouvez l'obtenir
00:29:09 cette aide de 100 euros. - Mais bien sûr,
00:29:11 c'est ce qui s'est passé l'année dernière quand les gens ont eu 100 euros
00:29:13 d'aide par l'État.
00:29:15 - C'est vrai.
00:29:17 - Alors que c'est tout facile, puisque
00:29:19 quand vous avez une voiture, vous avez
00:29:21 une carte grise. Par conséquent,
00:29:23 la carte grise, jusqu'à la preuve du contraire,
00:29:25 elle est délivrée par la préfecture.
00:29:27 Donc la préfecture a le moyen
00:29:29 de se collaborer avec
00:29:31 les impôts pour faire en sorte
00:29:33 que ce ne soient
00:29:35 que les gens qui soient vraiment
00:29:37 avec des revenus
00:29:39 bas, ils puissent en bénéficier.
00:29:41 Parce que la personne
00:29:43 qui marche toute la journée,
00:29:45 elle va avoir 100 euros.
00:29:47 Elle va payer trois paires de pompes.
00:29:49 - Oui, j'entends Brigitte.
00:29:51 Merci Brigitte. Isabelle,
00:29:53 beaucoup d'appels au 3-2-1-0.
00:29:55 Je suis parfois un petit peu sec,
00:29:57 mais mon but, c'est quand même que nous écoutions
00:29:59 un maximum d'auditrices, d'auditeurs. Isabelle,
00:30:01 bonjour. - Bonjour.
00:30:03 - On quitte Toulouse et on va... Vous êtes où,
00:30:05 Isabelle ? - À côté de Tours.
00:30:07 - À côté de Tours, en Indre-et-Loire.
00:30:09 Très bien. Est-ce que vous faites partie
00:30:11 de celles et ceux qui regardent de près
00:30:13 maintenant leurs portes-monnaies
00:30:15 quand ils font le plein ?
00:30:17 - Alors, oui, je regarde un petit peu,
00:30:19 mais j'essaye surtout de modifier
00:30:21 mes trajets. C'est-à-dire que
00:30:23 j'essaye de faire moins de trajets
00:30:25 qui ne sont pas forcément utiles. Par exemple,
00:30:27 je rentre le midi chez moi,
00:30:29 je suis à 10 km de mon travail.
00:30:31 Si je ne rentre pas le midi,
00:30:33 je vais économiser
00:30:35 centaines de kilomètres
00:30:37 pour payer moins d'essence,
00:30:39 pour mettre moins souvent d'essence
00:30:41 dans la voiture. - Vous perdez en qualité
00:30:43 de vie parce que vous n'êtes pas chez vous au midi ?
00:30:45 - Un petit peu, mais ce n'est pas très grave.
00:30:47 Il y a des choses plus graves.
00:30:49 Oui, allez-y, pardon.
00:30:51 - Non, c'est tout. Donc,
00:30:53 c'est quand même assez sérieux, cette affaire,
00:30:55 parce que vous êtes en train de me dire que
00:30:57 vous modifiez votre
00:30:59 vie, votre organisation de vie personnelle
00:31:01 à cause de l'augmentation
00:31:03 des carburants.
00:31:05 - Voilà. Parce que
00:31:07 si on peut faire un plat en moins,
00:31:09 c'est bien.
00:31:11 Ça permet de mettre un peu plus de qualité
00:31:13 dans nos courses.
00:31:15 Le prix des denrées alimentaires
00:31:17 a considérablement augmenté
00:31:19 et on se rend compte
00:31:21 à chaque fois qu'on va faire nos courses.
00:31:23 - Exemple très intéressant que celui
00:31:25 d'Isabelle, c'est
00:31:27 "J'adapte ma vie".
00:31:29 - Voilà, je m'adapte.
00:31:31 - Merci Isabelle. Patrick ?
00:31:33 Oui, allez-y Isabelle, je vous en prie.
00:31:35 - Je voulais simplement informer
00:31:37 les auditeurs, mais
00:31:39 il y a sûrement beaucoup de gens qui le savent.
00:31:41 C'était pour rétablir un petit peu
00:31:43 un équilibre par rapport
00:31:45 à l'essence. Lorsqu'on fait
00:31:47 beaucoup de kilomètres pour ses trajets
00:31:49 personnels, on a la possibilité de les déduire
00:31:51 sur ses revenus en frais réels.
00:31:53 Et cette possibilité
00:31:55 qui est offerte à tous les salariés
00:31:57 permet de réduire
00:31:59 ses impôts et de s'y retrouver
00:32:01 un petit peu, puisque vous avez des barèmes
00:32:03 tous les ans qui sont évités par
00:32:05 les impôts. Vous prenez ce barème,
00:32:07 vous cochez les bonnes cases
00:32:09 en mettant le montant de vos frais réels et ça vient en déduction
00:32:11 de vos impôts. Donc ça c'est intéressant aussi.
00:32:13 - Tout à fait. Ça a déjà été mentionné d'ailleurs
00:32:15 par une auditrice il y a quelques jours. Merci.
00:32:17 Merci beaucoup Isabelle
00:32:19 pour ce précieux conseil. J'espère
00:32:21 que vous le saviez ce que dit Isabelle.
00:32:23 Si vous ne le saviez pas, c'est très
00:32:25 important. Voilà.
00:32:27 Déclaration d'impôt, les frais réels. Dans un instant
00:32:29 nous serons avec Patrick. À tout de suite.
00:32:31 Envoyez-nous vos messages sur
00:32:33 l'application RTL ou appelez-nous
00:32:35 au 3210.
00:32:37 Les auditeurs ont la parole
00:32:39 avec Eric Brunet sur RTL.
00:32:41 Lisa Marie, tout va bien ?
00:32:43 - Tout va bien. Je peux vous donner une petite tendance
00:32:45 de notre sondage de la question RTL du jour.
00:32:47 Comparez-vous les prix avant de
00:32:49 faire le plein. Eh bien vous êtes 70%
00:32:51 à répondre oui.
00:32:53 Il y a de plus en plus de Français qui sont au centime
00:32:55 près. Victor Ostandard, rebonjour
00:32:57 mon cher Victor. - Rebonjour Eric. - Des messages
00:32:59 écrits. - Quelques messages écrits.
00:33:01 On va commencer par Daniel et on va lui faire plaisir puisqu'elle
00:33:03 se plaint que son commentaire n'est jamais lu.
00:33:05 Donc on va réparer. Pourquoi ne pas
00:33:07 répondre que les taxes vont
00:33:09 pour payer les services publics ?
00:33:11 Et Jean-Luc en meurtre et mozelle, eh bien il est à peu près
00:33:13 sur la même longueur d'onde. Il faut
00:33:15 arrêter de croire que l'Etat peut se permettre de
00:33:17 baisser les taxes sur les carburants ou autres.
00:33:19 Notre pays est très fortement endetté et la
00:33:21 hausse des taux n'arrangera rien.
00:33:23 Est-ce qu'on a beaucoup d'appels là Victor
00:33:25 au 3210 ? - Eh bien écoutez Eric,
00:33:27 on est full. On a énormément d'appels
00:33:29 sur le carburant. Alors qu'est-ce qu'on fait
00:33:31 Eric ? Est-ce qu'on continue jusqu'à 14h ?
00:33:33 - Bah oui, là on devait changer de thème mais... Oui, oui, ok,
00:33:35 on reste sur le carburant. Les auditeurs
00:33:37 ont raison. Si les auditeurs veulent
00:33:39 témoigner de cette réalité
00:33:41 sociale qui touche leur vie,
00:33:43 je rappelle qu'il y a une seconde on était avec Brigitte
00:33:45 je crois, qui disait carrément que
00:33:47 elle avait changé ses habitudes.
00:33:49 Elle ne rentrait plus à la pause déjeuner
00:33:51 chez elle parce qu'elle habite à quelques
00:33:53 kilomètres de son lieu de travail
00:33:55 tour. Donc voilà, elle restait sur son
00:33:57 lieu de travail. Quand même,
00:33:59 ça modifie son quotidien.
00:34:01 On est avec Patrick.
00:34:03 Patrick est avec nous. Bonjour Patrick.
00:34:05 - Oui bonjour.
00:34:07 J'habite dans l'Aube. Pour me présenter,
00:34:09 je suis un petit éleveur laitier qui va bientôt avoir 61 ans.
00:34:11 - D'accord. Dans le département
00:34:13 de l'Aube, vers 3 quoi.
00:34:15 - Voilà. Et quand j'entends les gens,
00:34:17 certains abonnés s'y rendent, se
00:34:19 plaindre qu'il faut baisser les taxes.
00:34:21 Mais les taxes, comme vient de dire
00:34:23 votre collègue, ça rentre dans
00:34:25 le budget de l'État. Et je voudrais
00:34:27 le premier responsable des problèmes
00:34:29 de pouvoir d'achat, c'est tout le monde
00:34:31 c'est le consommateur, c'est le français, c'est le politique.
00:34:33 Il faudrait rappeler quelques chiffres
00:34:35 que vous venez de dire. On est à 3 000 milliards
00:34:37 de dettes, c'est-à-dire 110%
00:34:39 du PIB, lors de grandeur.
00:34:41 A la fin des années 70,
00:34:43 il y avait le choc pétrolier
00:34:45 début 70, et à la fin des années
00:34:47 70, on était à 7 ou 8%
00:34:49 d'endettement du PIB.
00:34:51 Et à l'époque, Raymond Barr,
00:34:53 alors, ceux de moins
00:34:55 de 20 ans ne peuvent pas s'en rappeler...
00:34:57 - Quand je me suis levé ce matin,
00:34:59 j'aurais jamais imaginé qu'un auditeur
00:35:01 me parlerait de Raymond Barr,
00:35:03 le premier ministre de Giscard d'Essingue.
00:35:05 - Qui avait été premier ministre
00:35:07 et ministre de l'économie en même temps.
00:35:09 - Un grand économiste.
00:35:11 - Après, on était contre,
00:35:13 peu importe, c'est ce qu'il avait dit,
00:35:15 avec seulement 7%. - Attention,
00:35:17 coupez votre haut-parleur, Patrick.
00:35:19 - Je n'ai pas de haut-parleur, je suis sur un téléphone fixe.
00:35:21 - D'accord. - Et je n'ai pas de haut-parleur.
00:35:23 - Tout va bien, on vous entend.
00:35:25 - Et donc, il avait dit à l'époque, avec seulement 7%
00:35:27 d'endettement du PIB, la France
00:35:29 vit au-dessus de ses moyens, il va falloir se serrer la ceinture.
00:35:31 - Hum.
00:35:33 - Est arrivée Mitterrand, la gauche,
00:35:35 qui a été une catastrophe pour la France,
00:35:37 pour les finances de la France,
00:35:39 j'entends bien, hein, il n'a pas fait que du mal,
00:35:41 Mitterrand, hein, mais... Et après,
00:35:43 ça a continué, la France
00:35:45 a pu revécu au-dessus de ses moyens,
00:35:47 et aucun homme politique
00:35:49 n'a été capable de redresser
00:35:51 la barre, et les Français
00:35:53 n'ont jamais voulu,
00:35:55 comment dire, retrousser
00:35:57 les manches et se dire, "il va falloir
00:35:59 redresser la barre". - Hum.
00:36:01 - C'est ça, le problème. Moi,
00:36:03 je veux dire, un exemple type, par exemple,
00:36:05 le pouvoir d'achat.
00:36:07 Il n'y a pas longtemps, Thierry Breton, il a parlé
00:36:09 sur vos ondes, un matin. - Oui.
00:36:11 - Il a dit que, dans une bagnole neuve,
00:36:13 30% du prix de l'auto,
00:36:15 c'est de l'électronique.
00:36:17 Est-ce qu'il y a besoin de tout ça ? - Hum.
00:36:19 - Ressorté par les gens, il y en a beaucoup
00:36:21 de gens qui voudraient, par exemple,
00:36:23 trouver... pouvoir acheter une bagnole
00:36:25 sans aucune électronique. Ça vaudrait 30%
00:36:27 en moins. Moi, il n'y a pas longtemps,
00:36:29 il a fallu que j'ai acheté un Kangoo d'occasion,
00:36:31 parce que mon berlin, j'ai été cambriolé,
00:36:33 mon berlin à goût a été
00:36:35 volé, et puis on l'a retrouvé
00:36:37 à la Cine, pas loin de chez moi.
00:36:39 J'ai été embêté avec, comment,
00:36:41 sur le Kangoo, avec
00:36:43 une sonde qui, bon, c'est tout,
00:36:45 qui ne servira à rien. - Qui ne fonctionnerait.
00:36:47 - Et le mécano, donc, qui m'a
00:36:49 trouvé le truc,
00:36:51 ça serait quelqu'un comme moi, on pourrait dire
00:36:53 c'est un gars qui commence à être vieux,
00:36:55 non, non, c'est un gars de 30 ans qui avait
00:36:57 dit, l'idéal dans les bagnoles,
00:36:59 ça serait de revenir à la 2 chevaux.
00:37:01 Toi, tu dis ça ? J'ai dit oui,
00:37:03 parce qu'on serait moins tranquille,
00:37:05 et ça coûterait beaucoup moins cher.
00:37:07 - L'entretien, c'était fabuleux, d'ailleurs.
00:37:09 Les gens qui achètent des vieilles
00:37:11 françaises, des voitures de collection des vieilles
00:37:13 françaises, c'est l'entretien
00:37:15 mécanique, c'est
00:37:17 beaucoup plus facile que de cacher une voiture
00:37:19 avec de l'électronique. Patrick ?
00:37:21 - Un autre, rapide,
00:37:23 aussi un gros problème, le transit,
00:37:25 le
00:37:27 coût de fonctionnement de l'État.
00:37:29 On est dans un système administratif
00:37:31 où il y a moitié des administratifs à virer
00:37:33 qui ne servent à rien,
00:37:35 et puis qu'on paie un peu mieux, par exemple
00:37:37 les infirmières, tous ceux qui
00:37:39 servent vraiment, qui sont utiles,
00:37:41 déjà, ça ira
00:37:43 un peu mieux. Et puis, toutes les strates,
00:37:45 avant, dans un département, vous aviez la
00:37:47 commune, le canton, le département.
00:37:49 Maintenant, on a la commune,
00:37:51 la communauté de communes, l'intercommunalité
00:37:53 et le canton. - Et l'agglo, oui.
00:37:55 - Oui, qu'on arrête tout ça.
00:37:57 Et le premier responsable,
00:37:59 c'est celui qui vote, c'est le français.
00:38:01 Et c'est le consommateur.
00:38:03 - La bureaucratie française est...
00:38:05 - C'est infligeant.
00:38:07 - Elle est pléthorique, malheureusement.
00:38:09 On peut...
00:38:11 Je le dis toujours, c'est la réforme de l'État qu'il faut
00:38:13 mener dans ce pays. Je ne suis pas un grand
00:38:15 théoricien, ni un économiste, mais
00:38:17 on perçoit de façon
00:38:19 quotidienne qu'il y a une
00:38:21 complexité de l'État qui fait
00:38:23 qu'il y a des surcoûts qui sont occasionnés
00:38:25 à tous les niveaux. - Bien sûr.
00:38:27 - Ça, il n'y a pas besoin d'être grand clair
00:38:29 ni d'être un grand intellectuel
00:38:31 pour le voir. On le mesure
00:38:33 dans les démarches administratives que l'on fait.
00:38:35 Voilà, tous les jours.
00:38:37 - Est-ce que le français moyen est prêt
00:38:39 à accepter tout ça ? - Je ne sais pas.
00:38:41 C'est un autre sujet. - C'est pas le problème.
00:38:43 - Patrick, je vois que vous êtes agriculteur dans l'aube.
00:38:45 J'ai vu un reportage absolument délirant
00:38:47 dans le 20h de TF1, il y a quelques jours,
00:38:49 sur les vols
00:38:51 de légumes dans les champs
00:38:53 des agriculteurs. Alors, c'était pas dans votre département,
00:38:55 c'était dans le Nord,
00:38:57 ou dans le Pas-de-Calais. Et il y avait des gars
00:38:59 qui étaient des agriculteurs qui étaient terrassés
00:39:01 parce que dans la nuit,
00:39:03 les gens venaient de servir. Vous voyez même des images,
00:39:05 le gars avait filmé une dame qui se servait
00:39:07 dans ses champs. - C'est bien sûr.
00:39:09 - Avec son panier. Ça vous est arrivé, vous, ça, déjà ?
00:39:11 - Moi, non, je suis halbeur laitier.
00:39:13 - Près de chez vous ? - Mais chez nous,
00:39:15 c'est les... Ben oui, moi j'ai un copain, moi je suis en agriculture
00:39:17 biologique et j'ai un copain pas loin
00:39:19 qui est agriculteur bio, de temps en temps, il voit
00:39:21 des rangées de patates qui sont un peu éclaircées.
00:39:23 Ce qui est catastrophique,
00:39:25 c'est les vols dans les fermes. Moi, j'en étais victime
00:39:27 l'année dernière, donc, du carburant
00:39:29 et puis mon berlingot, donc...
00:39:31 Et puis ça continue.
00:39:33 Et puis le problème, c'est qu'on les attrape.
00:39:35 Les gendarmes sont dépités,
00:39:37 ils les attrapent, ils sont relâchés aussitôt.
00:39:39 Vous regardez, il n'y a pas assez de sanctions.
00:39:41 Vous regardez dans un journal,
00:39:43 moi, je regarde des fois les comptes rendus
00:39:45 des audiences du tribunal.
00:39:47 C'est des gens qui ont 15, 20, 30 mentions
00:39:49 aux casiers judiciaires.
00:39:51 Et puis quoi, qu'est-ce qu'on les refait ? On les relâche.
00:39:53 On paie un petit avocat pour les défendre.
00:39:55 Et puis on les relâche, et puis ça recommence.
00:39:57 - Voilà, le phénomène incroyable
00:39:59 qui est celui des vols,
00:40:01 c'est pas tout nouveau, mais enfin, c'est assez fascinant
00:40:03 parce que maintenant, c'est à grande échelle phénomène
00:40:05 des vols dans les champs,
00:40:07 des fruits, des légumes,
00:40:09 la nuit ou dans l'après-midi,
00:40:11 même parfois, on peut voir ça
00:40:13 en pleine journée. Allez,
00:40:15 on est sur le carburant. Vous nous appelez au 3210
00:40:17 dans les auditeurs On La Parole
00:40:19 sur RTL. Il est 13h50. A tout de suite.
00:40:21 Jusqu'à 14h30,
00:40:23 Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:40:25 Jusqu'à 14h30,
00:40:27 les auditeurs On La Parole
00:40:29 avec Eric Brunet sur RTL.
00:40:31 - François est avec nous.
00:40:33 François, bonjour.
00:40:35 - Oui, bonjour.
00:40:37 - Vous avez fait le 3210,
00:40:39 on parle des hausses de carburant.
00:40:41 Et vous êtes dans quel coin, mon cher François ?
00:40:43 - A Deauville.
00:40:45 - A Deauville, charmant port de pêche.
00:40:47 - Naturellement.
00:40:49 Les bateaux, ils les suppriment les uns après les autres,
00:40:51 au prix du gasoil.
00:40:53 - Quel temps fait-il à Deauville ?
00:40:55 - Rayon de soleil.
00:40:57 - Sur la côte normande.
00:40:59 - Rayon de soleil.
00:41:01 Alors,
00:41:03 il faudrait arriver quand même
00:41:05 à une logique, c'est-à-dire que l'État
00:41:07 dépense plus qu'à la rentrée d'argent.
00:41:09 Il faudrait dégraisser le mammouth,
00:41:11 comme disait M. Allais. On ne rediminiera
00:41:13 jamais le prix de l'essence
00:41:15 si on ne réforme pas, comme vous aviez la tendance
00:41:17 à dire tout à l'heure,
00:41:19 il faut réformer cette France.
00:41:21 C'est-à-dire que vous avez les communes, les intercommunes,
00:41:23 les départements, les régions, les métropoles,
00:41:25 l'État, l'Europe, mais ils vont en inventer
00:41:27 combien encore des comme ça.
00:41:29 Il faut supprimer, par exemple, les métropoles,
00:41:31 il faut supprimer les départements,
00:41:33 on devait déjà les supprimer depuis très longtemps,
00:41:35 rappelez-vous bien les départements.
00:41:37 Et les intercoms, c'est comme la commune.
00:41:39 Laissez le maire travailler à sa façon,
00:41:41 quand il est élu sur un programme,
00:41:43 il ne peut même pas le faire, son programme.
00:41:45 Le mammouth, là, il est répercuté,
00:41:47 voilà pourquoi on ne peut pas
00:41:49 diminuer le gazoil. C'est 40-50 milliards
00:41:51 qu'ils l'ont obligé
00:41:53 d'avoir pour payer la fonction publique,
00:41:55 le mammouth. Il y a 5 600 000 fonctionnaires,
00:41:57 respectons les gens,
00:41:59 en poste,
00:42:01 plus que ça en retraite.
00:42:03 Et là, je ne vous compte pas
00:42:05 les régimes spéciaux, les régimes spéciaux
00:42:07 de Bretagne en 2030, c'est-à-dire les retraites
00:42:09 identiques pour tout le monde. Il y avait un référendum
00:42:11 à faire là-dessus, mais M. Macron ne l'a pas fait,
00:42:13 le président Macron ne l'a pas fait,
00:42:15 il aurait fallu le faire. Il faut faire des économies d'État.
00:42:17 Les 35 heures pour repasser aux 40 heures,
00:42:19 c'est encore 30 milliards que
00:42:21 le grand patronat touche, des aides de l'État
00:42:23 pour faire les 35 heures.
00:42:25 C'est tout piège-piège de la gauche, la bande à M. Mélenchon.
00:42:27 C'est-à-dire que c'est toujours
00:42:29 des choses qu'on a faites depuis 1981
00:42:31 et on ne peut plus revenir en marche arrière
00:42:33 parce qu'il y a des grèves dans tous les sens,
00:42:35 dès qu'on dit quelque chose, le pays est bloqué.
00:42:37 Mais si on ne fait pas, vous faites comme en Amérique,
00:42:39 regardez en Amérique,
00:42:41 quand il y a des déficits publics, ils mettent
00:42:43 les fonctionnaires en chômage technique.
00:42:45 - Ça c'est incroyable,
00:42:47 j'ai vu ça dans plusieurs États.
00:42:49 Il y a eu, il y a deux ou trois ans,
00:42:51 des inondations gigantesques
00:42:53 et donc il fallait reconstruire les infrastructures.
00:42:55 Ils ont dit "on n'a pas le budget pour reconstruire"
00:42:57 mais pourtant il faut reconstruire.
00:42:59 Par conséquent, 60%
00:43:01 des agents publics qui travaillent dans l'État
00:43:03 américain ne vont pas
00:43:05 avoir de travail pendant 15 mois,
00:43:07 le temps qu'on finance la reconstruction des ponts
00:43:09 et puis on les reprendra dans 15 mois.
00:43:11 - Mais nous,
00:43:13 on a un gouffre de tout ça,
00:43:15 on ne peut pas rester comme ça.
00:43:17 Clémenceau avait dit
00:43:19 "vous semez des postes de fonctionnaires
00:43:21 vous récolterez des impôts" et depuis 80 ans
00:43:23 on n'a fait que ça.
00:43:25 - François, je ne connaissais pas
00:43:27 cette phrase de Georges Clémenceau,
00:43:29 "vous semez des emplois
00:43:31 de fonctionnaires
00:43:33 et vous récolterez des impôts"
00:43:35 - Voilà pourquoi on en est arrivé là.
00:43:37 Regardez en Irlande,
00:43:39 les impôts sont à 12%.
00:43:41 Vous avez entendu à la radio,
00:43:43 les reportages, les caisses
00:43:45 y dégorgent.
00:43:47 Tant plus vous faites de la tirance
00:43:49 pour les investisseurs,
00:43:51 tant moins on paiera le litre d'essence
00:43:53 parce que le litre d'essence est 40, 50, 30 litres
00:43:55 moins cher en Irlande.
00:43:57 Ce qui fait qu'on n'y arrivera jamais en France
00:43:59 lorsqu'on n'attaque pas le problème.
00:44:01 M. Fillon voulait l'attaquer, les magistrats
00:44:03 se sont mis dessus, voulaient garder le régime spéciaux
00:44:05 pour toute la fonction publique, automatiquement
00:44:07 ils l'ont fouillé dans les poubelles, ils l'ont trouvé
00:44:09 un petit truc, ils l'ont rayé M. Fillon,
00:44:11 ils l'ont rayé M. Sarkozy
00:44:13 et même M. Trotskine, qui était un libéral,
00:44:15 ils l'ont réussi à le rayer également.
00:44:17 C'est-à-dire que comme ça, on ne mange
00:44:19 jamais le pays parce que c'est toujours la gauche qui est au pouvoir.
00:44:21 M. Macron c'est un socialiste,
00:44:23 Mme Borne c'est une socialiste,
00:44:25 le socialiste depuis 40 ans a été au pouvoir.
00:44:27 - Vous savez que François, les gens vous écoutent
00:44:29 les gens vous écoutent et disent
00:44:31 ce François qui nous parle là
00:44:33 est fou,
00:44:35 mais moi, quand vous dites
00:44:37 M. Macron est socialiste, parce que beaucoup de gens disent
00:44:39 "Ah non, c'est un ultra-libéral"
00:44:41 mais factuellement, François, vous avez raison,
00:44:43 la première année d'Emmanuel Macron,
00:44:45 juste avant le Covid, la première année
00:44:47 d'exercice du pouvoir,
00:44:49 on est en 2017, c'est ça ? 2017-2018,
00:44:51 on a mesuré
00:44:53 qu'il avait dépensé
00:44:55 trois fois plus d'argent public, deux fois et demi
00:44:57 davantage que François Hollande.
00:44:59 C'est-à-dire qu'en réalité,
00:45:01 c'est un président très social
00:45:03 malgré son apparence
00:45:05 de jeune réformateur
00:45:07 avec les cheveux courts
00:45:09 et son petit costume de
00:45:11 "start-up nation", en réalité,
00:45:13 sur le plan de la dépense publique,
00:45:15 Emmanuel Macron est un président
00:45:17 social ou socialiste,
00:45:19 et on l'a vu avec le "quoi qu'il en coûte". Je suis d'accord avec vous,
00:45:21 François, très bonne analyse, François.
00:45:23 - On est resté sur le "socialo-communiste" en France.
00:45:25 Regardez tous les économistes
00:45:27 vous diront que depuis que M. le Président
00:45:29 Macron est au pouvoir,
00:45:31 les impôts ont augmenté. Il n'y a qu'eux
00:45:33 qui disent qu'ils l'ont baissé. Mais tous les économistes
00:45:35 à la télé le disent. - Lui, c'est un
00:45:37 iconoclaste. Lui, il est un peu provocateur
00:45:39 parce que ça, beaucoup de gens ne sont pas prêts à l'entendre.
00:45:41 Mais moi, je suis d'accord avec vous, et je dis
00:45:43 à peu près la même chose à mes copains
00:45:45 quand je grignote dans un bistrot
00:45:47 avec eux, et il y en a deux sur trois qui sont
00:45:49 fous de rage contre moi, qui disent "mais non,
00:45:51 tu ne peux pas dire ça, t'es là". Bon, François,
00:45:53 merci beaucoup, très très brillant,
00:45:55 j'adore l'intervention de François au 3210 dans les auditeurs.
00:45:57 Bonjour Jean-Alphonse. - Bonjour
00:45:59 mon cher Eric. - Que va-t-il
00:46:01 se passer à 14h30 ? - Alors écoutez,
00:46:03 à 14h30, on va parler aujourd'hui
00:46:05 de la mort au printemps 99
00:46:07 à Londres d'une très célèbre
00:46:09 journaliste, elle s'appelait Jill Dando,
00:46:11 et elle présentait une émission consacrée
00:46:13 aux crimes.
00:46:15 Ça s'appelle Crime Watch, c'est très
00:46:17 connu en Angleterre. - Et en quelle
00:46:19 année est-ce qu'elle meurt ? - En 99.
00:46:21 - 90. - Printemps 99.
00:46:23 Et l'affaire n'est pas
00:46:25 terminée, mais ça je vais vous l'expliquer un petit peu dans l'ordre du crime.
00:46:27 Elle dénonce, dans cette émission,
00:46:29 elle dénonçait des suspects avec l'appui
00:46:31 de la police, etc. Il y a
00:46:33 près de 500 personnes qui, à cause de cette
00:46:35 émission, sont quand même allées en prison,
00:46:37 ont été accusées de crimes. C'est pas rien.
00:46:39 On l'a retrouvée morte chez elle, une balle
00:46:41 dans la tête, alors ça ressemble vraiment à un contrat.
00:46:43 Est-ce que c'est un des hommes
00:46:45 qu'elle a dénoncés dans cette émission, qui est revenu
00:46:47 pour se venger ? Est-ce que c'est un ancien amant
00:46:49 qui a voulu la tuer ?
00:46:51 Et pourquoi pas, pourquoi pas, un fan de l'émission ?
00:46:53 Vous savez, il y a ce qu'on appelle des stalkers,
00:46:55 c'est-à-dire ces personnes qui viennent devant
00:46:57 chez vous, qui vous attendent, qui apparemment
00:46:59 vous aiment bien. C'est ce qui s'était passé pour John Lennon,
00:47:01 où il a été abattu. Est-ce que ça serait pas
00:47:03 un fan qui aurait abattu Gilles Dindo ?
00:47:05 C'est une enquête à la recherche
00:47:07 d'un suspect, à la recherche
00:47:09 d'un impossible mobile. Qui a tué
00:47:11 Gilles Dindo ? C'est dans l'heure du crime,
00:47:13 tout à l'heure, 14h30. - A tout de suite, les amis.
00:47:15 Retrouvez tous nos podcasts sur l'appli RTL.
00:47:21 RTL.
00:47:25 RTL, il est 14h02.
00:47:27 Et pardon, chers auditeurs, pour ce léger retard,
00:47:34 le rappel des titres avec Lisa Marie Marques,
00:47:36 Emmanuel Macron, Lisa Marie
00:47:38 était, enfin, est aujourd'hui
00:47:40 à Rome. - Et oui, il a assisté ce matin
00:47:42 au funérail de l'ancien président
00:47:44 italien Giorgio Napolitano.
00:47:46 Et le chef de l'Etat va s'entretenir
00:47:48 cet après-midi avec Giorgia Meloni
00:47:50 en plein débat sur le dossier migratoire.
00:47:52 Information de l'Elysée.
00:47:54 - Et puis on parle de Lina, 15 ans, qui a disparu
00:47:56 depuis samedi dans la région
00:47:58 de Strasbourg. - L'adolescente est partie
00:48:00 de chez elle, samedi matin, pour aller prendre
00:48:02 un train dans lequel elle n'est jamais montée.
00:48:04 Les fouilles de ce matin se sont
00:48:06 terminées il y a quelques minutes.
00:48:08 400 personnes y ont participé.
00:48:10 Et il n'y aura pas d'autres rebattues
00:48:12 aujourd'hui. Un point presse
00:48:14 de la procureure et de la gendarmerie aura lieu
00:48:16 à 17h. - On surveillera ça, donc, sur RTL
00:48:18 à 17h, bien sûr.
00:48:20 Et puis le bras de fer continue pour faire baisser
00:48:22 le prix du carburant. Nous en parlions
00:48:24 il y a quelques minutes. - Elisabeth Born a
00:48:26 convié raffineurs, distributeurs et
00:48:28 fédérations professionnelles à Matignon,
00:48:30 cet après-midi, pour leur demander
00:48:32 de vendre le carburant à prix coûtant.
00:48:34 Objectif, alléger la facture
00:48:36 des automobilistes à la pompe. - Un petit point
00:48:38 sur la météo, Lisa Marie.
00:48:40 Demain, mercredi, le temps sera
00:48:42 nuageux sur la Bretagne et le Côte-Antin
00:48:44 avec de rares pluies en cours d'après-midi.
00:48:46 Le vent atteindra 70 km/h
00:48:48 sur les côtes bretonnes.
00:48:50 Et dans les autres régions, le ciel sera encore
00:48:52 très ensoleillé. Les températures
00:48:54 le matin, 8 à Lyon,
00:48:56 13 à Lille, 16 à La Rochelle et
00:48:58 18 à Nice. Et dans l'après-midi,
00:49:00 21 à 27 dans la moitié nord,
00:49:02 27 à 30 dans la moitié
00:49:04 sud et même 32 degrés
00:49:06 attendus dans la ville rose.
00:49:08 Les auditeurs ont la parole
00:49:10 jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:49:12 Eric Brunet.
00:49:14 - Et comme tous les jours,
00:49:16 on part voir une auditrice
00:49:18 écouter un auditeur
00:49:20 du bout du monde. Et là,
00:49:22 c'est Laurent qui est avec nous. Où allons-nous ?
00:49:24 Hmm, mystère !
00:49:26 L'auditeur du bout du monde.
00:49:28 - Bonjour Laurent !
00:49:30 - Bonjour Steve.
00:49:32 Vous allez bien ? - Très bien et vous ?
00:49:34 Qu'est-ce que vous voyez par la fenêtre devant vous ?
00:49:36 Racontez-nous le paysage.
00:49:38 Pour l'instant, personne ne sait où vous êtes.
00:49:40 - Alors moi, j'ai une vue
00:49:42 en face d'un port
00:49:44 et puis je suis situé
00:49:46 au centre-ville. - Au centre-ville.
00:49:48 - Dans une ville, je peux
00:49:50 donner le nom ? - Allez, allez-y !
00:49:52 - Alors je suis dans la capitale,
00:49:54 je suis à Conakry.
00:49:56 Et donc, ça est dans le pays de la République
00:49:58 de Guinée. - La République de Guinée.
00:50:00 Donc on est sur la
00:50:02 corne de l'Afrique, on est
00:50:04 sous le Sénégal, pour ceux qui ont besoin
00:50:06 de se repérer.
00:50:08 On est sous le Sénégal, sous la Gambie.
00:50:10 C'est ça ?
00:50:12 - Exactement, c'est ça.
00:50:14 - Alors que faites-vous en Guinée, Conakry, mon
00:50:16 cher Laurent ? - Alors moi, je suis
00:50:18 informaticien
00:50:20 et je suis arrivé ici
00:50:22 il y a maintenant 3 ans environ
00:50:24 et j'ai créé
00:50:26 une petite société
00:50:28 qui est spécialisée dans la
00:50:30 cybersécurité et dans les services informatiques.
00:50:32 - Dans les services... Si j'étais
00:50:34 espiègle, je vous dirais mais on cherche
00:50:36 des informaticiens partout,
00:50:38 à Blois, à Strasbourg, à Lille, à
00:50:40 Biarritz, à Marseille, en Corse,
00:50:42 en Italie, en Espagne...
00:50:44 Pourquoi être allé si loin
00:50:46 à des milliers de kilomètres
00:50:48 de la France, en Afrique
00:50:50 de l'Ouest, à Conakry,
00:50:52 faire de l'informatique ?
00:50:54 - Alors en fait, j'ai rejoint
00:50:56 un ami qui travaille
00:50:58 ici sur
00:51:00 Conakry,
00:51:02 qui est expatrié et donc
00:51:04 j'ai décidé de rejoindre et puis découvrir un petit peu
00:51:06 ce
00:51:08 nouveau pays pour moi
00:51:10 et donc voilà, j'avais travaillé un peu en Afrique
00:51:12 déjà auparavant et je me suis dit
00:51:14 "on va descendre encore un peu plus dans l'Ouest
00:51:16 cette fois-ci" et
00:51:18 c'est comme ça que je suis arrivé et
00:51:20 ça se vient. - Qu'est-ce que vous diriez
00:51:22 à celles et ceux qui nous écoutent ?
00:51:24 Franchement, les gens ne connaissent
00:51:26 pas ou peu, très peu, voire pas du
00:51:28 tout Conakry. Quel
00:51:30 casse-t-il de vie là ? On est en
00:51:32 Afrique, voilà, subsaharienne
00:51:34 comme on dit, au bord de l'océan
00:51:36 Atlantique, ça on l'a compris, mais c'est tout ce qu'on sait.
00:51:38 - Alors c'est
00:51:42 un pays qui reste
00:51:44 assez pauvre
00:51:46 mais par contre, qui a des richesses
00:51:48 au niveau
00:51:50 du sol, notamment des
00:51:52 mines, il y a le développement de la
00:51:54 de la bauxite qui est très importante
00:51:56 et qui est exportée dans le monde
00:51:58 entier, notamment
00:52:00 en Chine,
00:52:02 en France aussi,
00:52:04 il y a des exportations qui se font
00:52:06 et puis il y a aussi
00:52:08 des mines
00:52:10 avec d'autres minerais, il y a aussi
00:52:12 de l'or, voilà. Donc c'est
00:52:14 un pays qui permet
00:52:16 d'avoir une richesse de
00:52:18 sous-sol assez intéressant.
00:52:20 - Qu'est-ce que vous faites, vous,
00:52:22 de vos journées quand vous ne travaillez pas,
00:52:24 de vos week-ends, qu'est-ce qu'on fait
00:52:26 à Conakry ?
00:52:28 - Alors, moi,
00:52:30 c'est plus personnel, mais je suis plus
00:52:32 souvent au travail, puisque
00:52:34 même certains week-ends, il y a des formations
00:52:36 qui se font, mais sinon
00:52:38 oui, dans les loisirs,
00:52:40 on a quand même
00:52:42 quelques cinémas, il y a une
00:52:44 salle de spectacle, donc
00:52:46 j'y assiste souvent
00:52:48 le soir et le week-end
00:52:50 à cette occasion.
00:52:52 - Qu'est-ce que vous mangez ? Quel est le plat national
00:52:54 en Guinée ?
00:52:56 - Alors, les Guinéens
00:52:58 mangent beaucoup du riz,
00:53:00 mais sinon, un autre plat,
00:53:02 on a le fonio,
00:53:04 ça ressemble
00:53:06 un petit peu à des graines un peu
00:53:08 assimilées de couscous, de
00:53:10 semoule, voilà, et
00:53:12 c'est vrai que moi j'aime bien ça, plus
00:53:14 le riz gras, alors le riz gras,
00:53:16 c'est avec une sauce
00:53:18 feuille, donc c'est une sauce
00:53:20 avec des feuilles
00:53:22 de pommes de terre, le goût est
00:53:24 un peu acidulé, bon, c'est un peu
00:53:26 curieux au départ, mais voilà, personnellement
00:53:28 j'apprécie. - Au bord de la mer,
00:53:30 vous allez, je pense
00:53:32 aux loisirs, là, toujours, vous allez
00:53:34 piquer une tête dans
00:53:36 l'océan Atlantique de temps en temps ?
00:53:38 - Alors oui, ça m'arrive,
00:53:40 je vais plutôt sur les îles,
00:53:42 puisque Conakry, c'est
00:53:44 une péninsule, et donc, on va
00:53:46 dire, vous prenez la pirogue,
00:53:48 en 30 minutes,
00:53:50 environ, vous arrivez sur
00:53:52 3 îles paradisiaques,
00:53:54 avec un sable fin,
00:53:56 ce sont des îles plus
00:53:58 pour les pêcheurs, mais vous avez
00:54:00 un petit banc
00:54:02 de sable fin avec
00:54:04 une mer qui est un peu agitée, quand même,
00:54:06 mais voilà, ça permet
00:54:08 de se détendre, et justement,
00:54:10 de se détresser de toute cette vie
00:54:12 un peu tumultueuse, qui est
00:54:14 bien remplie. - On parle du
00:54:16 sentiment anti-français
00:54:18 qui grandit
00:54:20 du côté du Niger, du Mali,
00:54:22 la Guinée est un
00:54:24 pays francophone, elle n'est pas touchée
00:54:26 par cela, si ?
00:54:28 - Honnêtement,
00:54:30 les Guinéens sont vraiment
00:54:32 accueillants,
00:54:34 moi, je m'y sens bien,
00:54:36 ils sont...
00:54:38 ils sont plutôt
00:54:40 à l'écoute, aussi,
00:54:42 des Français.
00:54:44 En Guinée, il y a
00:54:46 environ à peu près 1700 Français
00:54:48 qui résident, avec surtout
00:54:50 des enfants,
00:54:52 des personnes viennent en famille,
00:54:54 et...
00:54:56 on est dans un climat
00:54:58 de confiance, et c'est serein.
00:55:00 - D'accord. - Et ça se passe bien,
00:55:02 moi, j'ai une bonne relation avec
00:55:04 l'ensemble des Guinéens,
00:55:06 et...
00:55:08 voilà.
00:55:10 Ça peut se produire, mais c'est vraiment
00:55:12 par un épicénomène,
00:55:14 voilà, c'est pas... - D'accord. - On se sent
00:55:16 en sécurité, et...
00:55:18 voilà. - Très bien.
00:55:20 Ben, écoutez, vous nous avez...
00:55:22 Et Conakry, c'est une grande ville, avec
00:55:24 des tours, etc., ou c'est une
00:55:26 ville à l'africaine ?
00:55:28 On a du mal
00:55:30 à se représenter Conakry,
00:55:32 moi, je vois un peu des photos d'Abidjan,
00:55:34 de Dakar, mais...
00:55:36 Conakry, je vois pas tellement la ville.
00:55:38 - Alors, c'est effectivement,
00:55:40 il y a des tours, on va retrouver
00:55:42 aussi quand même des immeubles,
00:55:44 avec des hôtels aussi
00:55:46 assez luxueux, puisqu'on a des hôtels 4
00:55:48 voire 5 étoiles. - Oui.
00:55:50 - Et puis,
00:55:52 après, effectivement, il y a des bâtiments qui seront
00:55:54 malheureusement à l'abandon,
00:55:56 ils sont en cours de construction, mais il n'y a pas eu les fonds
00:55:58 financiers suffisants pour... - Pour les terminer,
00:56:00 - Pour terminer le chantier,
00:56:02 donc là, ça se produit.
00:56:04 Et sinon, pour information,
00:56:06 pour avoir de très belles photos, vous pouvez aller sur
00:56:08 le site de l'Office du Tourisme,
00:56:10 qui est sorti il y a quelques mois.
00:56:12 - Bien. - Vous avez aussi,
00:56:14 sur les réseaux, sans faire publicité,
00:56:16 mais voilà, honnêtement,
00:56:18 le site est bien suivi,
00:56:20 vous allez de beaux endroits. - Voilà, mesdames,
00:56:22 messieurs, voilà. On voyage, on voyage
00:56:24 en écoutant l'auditeur
00:56:26 du bout du monde tous les jours, dont les auditeurs
00:56:28 ont la parole. C'était Laurent,
00:56:30 mesdames, messieurs, informaticien,
00:56:32 âgé de 44 ans, qui vit dans la République
00:56:34 de Guinée, à Conakry, qui voulait
00:56:36 nous faire partager quelques minutes sa vie
00:56:38 là-bas. Lisa Marie,
00:56:40 de quoi parle-t-on dans une poignée de secondes ? - On va parler
00:56:42 de la campagne de prévention contre l'alcool
00:56:44 lancée par le ministère de la Santé
00:56:46 à destination des jeunes et qui fait polémique.
00:56:48 - Ouais, un peu bizarre, cette campagne.
00:56:50 A tout de suite.
00:56:52 - Les auditeurs ont la parole.
00:56:54 - Avec Eric Brunet sur RTL.
00:56:56 - 13h, 14h30.
00:56:58 - Les auditeurs ont la parole.
00:57:00 - Avec Eric Brunet sur RTL.
00:57:02 - Qu'est-ce que
00:57:10 cette campagne
00:57:12 curieuse de prévention
00:57:14 contre l'alcool qui a été lancée par le ministère
00:57:16 de la Santé ? - Elle n'est pas très radiophonique,
00:57:18 cette campagne. Elle est plutôt visuelle. On entend
00:57:20 derrière la musique qui passe.
00:57:22 - On est en boîte de nuit, là, ou on est en soirée ?
00:57:24 - En soirée, voilà. Une soirée dans un appart.
00:57:26 Exit de la peur, la culpabilité. Fini
00:57:28 l'approche moraliste des clips montrant
00:57:30 des violents accidents de voiture.
00:57:32 La nouvelle campagne de prévention
00:57:34 contre l'alcool de Santé Publique France
00:57:36 joue la carte du bon sens avec
00:57:38 un slogan très "Juns,
00:57:40 c'est la base" qui rappelle les réflexes
00:57:42 de base pour permettre aux jeunes de passer
00:57:44 une soirée sans excès. Je vais vous donner
00:57:46 quelques exemples de messages très
00:57:48 pratiques de la campagne vidéo.
00:57:50 "Pensez à manger avant de boire
00:57:52 de l'alcool, c'est la base."
00:57:54 - Donc, "Pensez à manger avant de boire."
00:57:56 - Voilà, et on voit un jeune qui mange des pâtes.
00:57:58 - On ne vous dit pas "Ne buvez pas."
00:58:00 - Non. - On vous dit "Vous pouvez boire,
00:58:02 mais il faut manger avant." - Voilà, on nous dit aussi
00:58:04 "Boire de l'eau si on consomme de l'alcool,
00:58:06 c'est la base."
00:58:08 - C'est la nouvelle mode, ça. "Je bois un verre d'alcool,
00:58:10 je bois deux verres d'eau, je bois un verre d'alcool,
00:58:12 je bois deux verres d'eau." J'ai vu ça, oui.
00:58:14 Donc, on ne dissuade
00:58:16 pas les gens de boire. On leur dit
00:58:18 "Buvez de l'eau entre les verres d'alcool."
00:58:20 - C'est ça, ça s'adresse vraiment aux jeunes.
00:58:22 - Je peux boire 14 verres de whisky,
00:58:24 mais entre chaque verre, je bois de l'eau.
00:58:26 C'est curieux, quand même. - C'est pour ça
00:58:28 que ça fait polémique, parce que le message est un peu
00:58:30 ambigu. Dernier exemple,
00:58:32 "Ne pas insister si tes potes ne veulent pas
00:58:34 consommer, c'est la base." Donc là, c'est pour éviter
00:58:36 de forcer à "Binge drinking".
00:58:38 Vous savez ce que ça veut dire, le "Binge drinking"?
00:58:40 Le "Binge drinking", c'est consommer
00:58:42 beaucoup d'alcool en peu de temps.
00:58:44 - OK, on va prendre
00:58:46 Yves, qui nous appelle
00:58:48 au 3210, dans les auditeurs. Bonjour, Yves.
00:58:50 - Oui, bonjour.
00:58:52 Moi, je partage un peu l'opinion. Je suis assez
00:58:54 perplexe sur cette campagne.
00:58:56 Parce que moi, j'interviens déjà dans les collèges,
00:58:58 j'explique un peu les problèmes de l'alcool
00:59:00 par rapport à la conduite ou des choses comme ça.
00:59:02 Alors, effectivement, comme vous dites,
00:59:04 c'est pas en buvant un verre d'eau entre deux verres
00:59:06 d'alcool qu'on va résoudre le problème.
00:59:08 Parce que la quantité d'alcool absorbée sera rigoureusement
00:59:10 strictement la même. - Oui, on est d'accord.
00:59:12 - Voilà, le seul effet, ça sera peut-être
00:59:14 d'aller passer par l'expression "pisser"
00:59:16 plus souvent, mais c'est tout.
00:59:18 Je veux dire, je ne comprends absolument pas
00:59:20 la raison d'être de
00:59:22 cette campagne. Pardonnez-moi, je le dis
00:59:24 franchement, c'est n'importe quoi.
00:59:26 Est-ce que le fait de boire de l'eau
00:59:28 va dissuader les gens de boire de l'alcool ?
00:59:30 Certainement pas. Dans un repas,
00:59:32 si vous faites un repas, moi, je pense
00:59:34 qu'une boisson alcoolique, par exemple un vin,
00:59:36 a en règle générale déjà meilleur goût que l'eau.
00:59:38 Donc les gens vont naturellement boire
00:59:40 plutôt du vin que de l'eau. Enfin, bon,
00:59:42 je me perds en conjecture.
00:59:44 J'ignore qui a eu l'idée de cette campagne
00:59:46 saugredue, c'est ainsi que je la
00:59:48 qualifie. Mais enfin, là, quand même,
00:59:50 il y a quelque chose. Yann et ça, c'est que je n'arrive pas à comprendre.
00:59:52 - Je comprends votre
00:59:54 réserve.
00:59:56 Il est perplexe, Yves,
00:59:58 et je comprends ça.
01:00:00 - Est-ce que ce ne serait pas une campagne qui reprend un peu plus
01:00:02 les codes des réseaux sociaux, les codes des jeunes ?
01:00:04 - Mais peut-être que les gens qui ont
01:00:06 les informations statistiques
01:00:08 sur les jeunes et l'alcool
01:00:10 se disent "les images
01:00:12 choquent avec des corps déchiquetés de la ferraille,
01:00:14 ça ne marche plus,
01:00:16 donc il vaut mieux rentrer
01:00:18 par la petite porte, essayer de changer
01:00:20 un tout petit peu les habitudes,
01:00:22 si tu bois de l'alcool, bois beaucoup d'eau, peut-être que
01:00:24 tu boiras moins d'alcool, tu auras moins besoin
01:00:26 d'étanchéter ta soif". Peut-être que
01:00:28 ils ont décidé d'attaquer le problème
01:00:30 plus modestement, j'en sais rien.
01:00:32 - Alors, dans ces conditions,
01:00:34 qu'est-ce qu'on fait des AlcoPop et autres
01:00:36 boissons destinées aux jeunes, qui sont
01:00:38 sur la base de soda et
01:00:40 de jus de fruits et dans lesquelles on met de l'alcool,
01:00:42 de manière cachée ? Qu'est-ce qu'on fait, on les
01:00:44 interdit ? - Je ne sais pas,
01:00:46 oui, je sais. - Non, non, non, mais
01:00:48 là, il y a une certaine hypocrisie, parce que
01:00:50 dans ce cas, les alcooliers n'ont qu'à retirer toutes ces boissons
01:00:52 qui sont destinées à un public de jeunes
01:00:54 et qui servent
01:00:56 tout simplement à faire après des alcooliques
01:00:58 plus ou moins chroniques, on va dire. Non, mais là,
01:01:00 cette campagne,
01:01:02 qui en a eu l'idée ? Enfin, j'espère que la
01:01:04 personne qui l'a mise au point était quand même un jeune, au moment
01:01:06 où elle a eu cette idée saugrenue, parce que là,
01:01:08 franchement, c'est n'importe quoi.
01:01:11 - Vous êtes espiègle
01:01:13 aujourd'hui, tous dans les
01:01:15 auditoriums aussi, mais en fait,
01:01:17 cela dit, là, on parle d'un sujet grave,
01:01:19 donc on a le droit de se mettre en colère, on parle de la vie
01:01:21 des jeunes. - Je connais
01:01:23 bien le sujet, puisque je vous dis,
01:01:25 moi, je suis en face de jeunes, et pour
01:01:27 vous donner un exemple parmi tant d'autres, une fois,
01:01:29 je vous jure que c'est vrai, dans un collège,
01:01:31 une élève de 6e, j'ai bien dit de 6e,
01:01:33 puisqu'elle avait 10 ans, elle est arrivée en état
01:01:35 d'ébriété. - Ne bougez pas, Yves,
01:01:37 Claudine a fait le 32/10.
01:01:39 - Je ne bouge absolument pas. - Claudine,
01:01:41 bonjour, Claudine. - Bonjour.
01:01:43 - Où êtes-vous, chère Claudine ? - Je suis
01:01:45 à Yvreux. - Et que faites-vous dans la vie ?
01:01:47 - J'étais médecin, voilà,
01:01:49 je suis en retraite, voilà. - L'alcool
01:01:51 chez les jeunes ? - J'ai
01:01:53 bien connu, et je connais encore,
01:01:55 parce que j'accompagne des gens qui,
01:01:57 à la suite d'abus, par exemple, j'étais
01:01:59 gynécologue, sont devenus
01:02:01 alcooliques, etc.
01:02:03 Je ne suis pas
01:02:05 du tout d'accord avec ce qui vient d'être dit.
01:02:07 - Ah, vous trouvez que cette campagne
01:02:09 attaque par le gogou ?
01:02:11 - Elle n'est pas si...
01:02:13 Je ne dis pas que c'est...
01:02:15 Bon, que ça peut tout faire, attention.
01:02:17 Mais je dis que ce n'est pas si idiot que ça,
01:02:19 parce que interdire un jeune
01:02:21 aujourd'hui, c'est en fait
01:02:23 qu'il va faire exactement l'inverse.
01:02:25 Bon, déjà, bon.
01:02:27 Donc là, c'est donné
01:02:29 des règles particulières,
01:02:31 c'est-à-dire qu'effectivement, si on boit
01:02:33 de l'eau, parce que là, l'auditeur
01:02:35 précédent a dit des boissons
01:02:37 qui sont avec de l'alcool
01:02:39 et un soda,
01:02:41 etc., ça n'a rien à voir.
01:02:43 On a dit boire autant d'eau
01:02:45 que d'alcool. Là, on sait
01:02:47 très bien qu'ils vont
01:02:49 boire moins, et que
01:02:51 ça va être un problème
01:02:53 de santé pour eux.
01:02:55 Et également, manger...
01:02:57 - Donc vous dites, vous,
01:02:59 que ces petits réflexes, ces petites ficelles,
01:03:01 ces trucs qu'on leur donne à travers cette campagne,
01:03:03 c'est-à-dire boire de l'eau
01:03:05 entre deux verres d'alcool,
01:03:07 c'est des choses qu'ils peuvent faire, ou alors même
01:03:09 boire de l'alcool, mais
01:03:11 pas à jeun, manger avant, etc.
01:03:13 - Manger avant, c'est très
01:03:15 important, parce que c'est médicalement
01:03:17 parlant, à ce moment-là, l'alcool
01:03:19 aura moins d'action,
01:03:21 et ils boiront quand même moins.
01:03:23 Effectivement, l'idéal serait
01:03:25 qu'ils ne boivent pas, du tout.
01:03:27 - Mais les jeunes n'écoutent pas toujours
01:03:29 ces messages. Il y a un autre message
01:03:31 que je voudrais relever, parce que
01:03:33 l'auditeur...
01:03:35 Vous, vous avez cicalé...
01:03:37 - Alors, vous savez quoi, Claudine ? La Régime
01:03:39 fait l'autre message, vous le gardez
01:03:41 sous le coude une poignée de secondes,
01:03:43 page de réclame, et on se retrouve tout de suite
01:03:45 après, vous nous le donnerez, l'autre message.
01:03:47 A tout de suite, Claudine.
01:03:49 - Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30
01:03:51 sur RTL.
01:03:55 - Bonne journée avec RTL.
01:03:57 - RTL, vivre en s'amuse.
01:04:05 13h, 14h30.
01:04:07 - Les auditeurs ont la parole.
01:04:09 - Avec Eric Brunet sur RTL.
01:04:11 - On est avec Claudine,
01:04:13 médecin à la retraite,
01:04:15 qui dit cette campagne, finalement,
01:04:17 contre l'alcool, lancée pour les jeunes.
01:04:19 Elle est pas mal.
01:04:21 On a des appels,
01:04:23 beaucoup d'appels, et on a surtout
01:04:25 beaucoup de messages écrits, Victor, au standard.
01:04:27 - Beaucoup de messages écrits sur notre
01:04:29 application RTL et sur notre page Facebook.
01:04:31 J'en ai sélectionné deux. Dominique
01:04:33 de Lyon, j'y vois la démission totale
01:04:35 en matière de santé publique.
01:04:37 Le gouvernement n'a absolument pas conscience
01:04:39 de la société qui la compose.
01:04:41 Jacqueline, celui qui ne sait pas
01:04:43 boire, eh bien, il doit s'abstenir.
01:04:45 Il faut faire un choix, mais surtout, ne n'impactez
01:04:47 pas la vie des autres. - Pourquoi
01:04:49 y a-t-il une polémique, si vous prenez l'émission
01:04:51 en cours, les auditeurs ?
01:04:53 Parce que cette campagne, au lieu de dire
01:04:55 "il ne faut pas boire", elle dit
01:04:57 "entre chaque verre d'alcool, buvez de l'eau".
01:04:59 "Si vous avez prévu de boire,
01:05:01 mangez avant, c'est préférable".
01:05:03 Et Claudine, qui est médecin à la retraite,
01:05:05 nous dit "c'est pas bête",
01:05:07 parce que souvent, les jeunes font le contraire
01:05:09 de ce qu'on leur dit, alors que là, on leur donne
01:05:11 juste des petites ficelles. On leur dit pas "surtout
01:05:13 arrête de boire", et ça peut fonctionner
01:05:15 un peu mieux avec un public
01:05:17 jeune, Claudine. C'est ça, j'ai bien résumé.
01:05:19 - Oui, tout à fait. Et puis
01:05:21 y a un dernier élément qui avait été donné,
01:05:23 c'est que
01:05:25 il faut responsabiliser
01:05:27 les jeunes en leur disant
01:05:29 "vous essayez d'empêcher
01:05:31 quelqu'un, dans une soirée,
01:05:33 de boire trop".
01:05:35 - Oui, y a un petit clip qui dit ça.
01:05:37 - Ça, c'est très important.
01:05:39 C'est très important parce que
01:05:41 moi, on a eu des enfants
01:05:43 qui ont été dans des
01:05:45 grandes écoles, et
01:05:47 les concours dans les grandes écoles,
01:05:49 c'était la grande école qui
01:05:51 buvait le plus.
01:05:53 J'ai eu une fille qui
01:05:55 a quitté ses soirées,
01:05:57 parce qu'elle en avait assez de passer sa soirée
01:05:59 à dissuader
01:06:01 des jeunes. Il faut responsabiliser
01:06:03 les jeunes en disant qu'ils sont responsables
01:06:05 si ils n'empêchent
01:06:07 pas quelqu'un de boire
01:06:09 ou de reprendre une voiture.
01:06:11 - Bien, on va prendre Laurent, au 3210, on a eu Yves
01:06:13 qui nous dit "ça marchera
01:06:15 jamais, c'est un scandale
01:06:17 de faire une campagne comme celle-là". Claudine,
01:06:19 ancien médecin, qui dit "ça peut fonctionner".
01:06:21 Et Laurent, au 3210,
01:06:23 il est patron d'un café.
01:06:25 Bonjour Laurent.
01:06:27 - Bonjour Eric. Eh bien oui,
01:06:29 effectivement, je viens de reprendre un café,
01:06:31 ce n'est pas mon métier à la base.
01:06:33 Mais, mais, mais, mais, mais,
01:06:35 j'estime que c'est madame Claudine
01:06:37 qui a raison. Elle a entièrement
01:06:39 raison de par son expérience.
01:06:41 On ne peut pas moraliser les jeunes.
01:06:43 "Non, vous ne buvez pas, l'alcool, c'est pas bien",
01:06:45 etc. Ça ne marche pas.
01:06:47 Le discours moral ne marche pas.
01:06:49 Et, pour une fois, moi qui suis pourtant
01:06:51 excessivement critique vis-à-vis
01:06:53 de certaines politiques du gouvernement,
01:06:55 pour une fois, j'estime que leur message est
01:06:57 intelligent. Autrement dit,
01:06:59 ça ne sert à rien de dire aux jeunes
01:07:01 "ne buvez pas, l'alcool, c'est pas bien", etc.
01:07:03 Alors que de toute façon,
01:07:05 ils vont boire, quand même, d'une manière
01:07:07 ou d'une autre. - Ce sera le mot de la fin,
01:07:09 Laurent. Vous avez mis,
01:07:11 vous avez marqué le but.
01:07:13 On était sur un 1-1, partout,
01:07:15 balle au centre. Et vous avez
01:07:17 donné raison à Claudine.
01:07:19 Merci de votre regard
01:07:21 sur cette campagne
01:07:23 de prévention contre l'alcool.
01:07:25 Belle journée à vous tous et à l'écoute d'RTL.
01:07:27 Je salue Jean-Alphonse Richard
01:07:29 qui va prendre l'antenne dans quelques secondes.
01:07:31 - Eh oui, mon cher Eric, avec l'heure du crime, évidemment,
01:07:33 l'affaire Gilles Dindot, aujourd'hui vedette
01:07:35 de la télé anglaise. - Je ne voudrais pas vous mettre l'angoisse,
01:07:37 mais elle fait un peu votre travail, elle faisait un peu
01:07:39 votre métier, cette femme, avant d'être
01:07:41 assassinée. - C'est vrai, vous voyez, donc...
01:07:43 Et elle disait, d'ailleurs, dans une interview,
01:07:45 elle disait "ça peut pas m'arriver".
01:07:47 - "Ça peut pas m'arriver". - Elle a été abattue devant chez elle.
01:07:49 Pourquoi ? Eh bien, on vous dit tout dans l'heure du crime.
01:07:51 - A tout de suite.
01:07:53 [Musique]
01:07:55 RTL.
01:07:57 - Bonjour, c'est Ophélie Meunier. - Le journal
01:07:59 inattendu sur RTL. - Chaque samedi,
01:08:01 retrouvons-nous pendant une heure en direct
01:08:03 sur RTL à 12h30 pour le
01:08:05 journal inattendu. Les informations du jour
01:08:07 avec les reportages éclairants de la rédaction
01:08:09 et un invité qui nous livre son regard
01:08:11 sur l'actualité. Le journal inattendu,
01:08:13 c'est tous les samedis, en direct à 12h30
01:08:15 sur RTL. - Vous avez manqué
01:08:17 une émission ? Retrouvez-la sur
01:08:19 rtl.fr et l'application
01:08:21 RTL.