Regardez Les auditeurs ont la parole du 23 octobre 2023 avec Eric Brunet.
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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:00:11 Et on va avec une auditrice Delphine à Saint-Malo. On parle de ces médicaments que
00:00:17 l'Agence Nationale de la Sécurité du Médicament, la NSM, nous demande de ne plus
00:00:23 consommer. Ce sont les antirhumes, genre humex, Actifed, nurofène.
00:00:29 Bonjour Delphine.
00:00:31 Bonjour.
00:00:32 Vous en pensez quoi ? Vous êtes pharmacienne, ça tombe plutôt bien.
00:00:35 Vous en pensez quoi du danger de ces médicaments ?
00:00:38 Le danger est vraiment réel pour ces médicaments. De toute façon, on avait déjà eu une première alerte en
00:00:45 2021. Ce sont des médicaments qui ne font plus partie de notre conseil, qui seront uniquement délivrés sur demande des patients.
00:00:51 Avec des précautions qu'on connaît tous.
00:00:54 Il n'y a même pas besoin d'ordonnances d'olirhume,
00:00:58 nurofène, Actifed.
00:01:00 Il n'y a pas besoin d'ordonnances. Seulement, lorsqu'on délivre ces médicaments,
00:01:03 on s'assure bien qu'il n'y ait pas de contre-indications.
00:01:05 Et on alerte le patient sur la durée du traitement qui doit être maximum 5 jours.
00:01:10 Et on vérifie également dans son dossier s'il n'y a pas de contre-indications.
00:01:14 Aucune boîte ne sort de nos pharmacies sans tous ces conseils.
00:01:18 Bien sûr. Alors vous restez avec nous Delphine. On veut comprendre
00:01:22 les choses. On veut savoir quels sont les risques encourus. Et nous garderons
00:01:26 Delphine avec nous. Voilà. En attendant, Céline est là, toujours là. Céline Landreau, rebonjour.
00:01:32 Rebonjour Eric.
00:01:33 Voici l'heure du rappel des titres.
00:01:35 Avec Emmanuel Macron attendu demain en Israël. Le chef de l'État qui ira rencontrer à Tel Aviv le Premier ministre hébreu,
00:01:42 Benyamin Netanyahou, mais aussi les proches des sept ressortissants français toujours
00:01:46 portés disparus depuis les attaques du Hamas le 7 octobre dernier.
00:01:51 Sept français parmi eux, Miachem, la seule dont on ait la certitude
00:01:54 qu'elle est aujourd'hui bien retenue en otage. Dans le même temps, le gouvernement du Hamas
00:02:00 fait savoir que le seuil des 5000 morts a été franchi dans la bande de Gaza, à l'issue notamment des bombardements, des frappes
00:02:08 aériennes menées par Israël.
00:02:11 La bande de Gaza, le sud de la bande de Gaza, où un troisième convoi d'aide humanitaire est entré ce matin via
00:02:17 Rafa, la frontière égyptienne. Les Nations Unies réclament, on le sait, au moins 100 camions par jour pour aider les 2 400 000
00:02:24 Gazaouis privés de tout. On en est encore loin puisque seuls 34 véhicules ont traversé la frontière ce week-end.
00:02:31 Vous en parliez Eric, ils sont souvent en bonne place
00:02:34 à cette saison dans les pharmacies, les médicaments. Irum sont dans le viseur de l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament
00:02:39 qui demande aux français de ne plus utiliser ces vasoconstricteurs
00:02:44 de l'Irum, Actifedrum ou autres humexrum. Vous allez les suivre ces recommandations ? Parce que moi je vous avoue que j'en prends fréquemment.
00:02:52 Dans mon état actuel c'est très contre-indiqué, donc je vous confirme que je vais
00:02:57 parler d'une excroissance ventrale qui ne me permet pas.
00:03:01 Vous avez raison, c'est contre-indiqué. Mais il y a beaucoup de contre-indications, on les évoquera tout à l'heure bien sûr.
00:03:06 La météo, Louis, et puis on rappelle que le rhume ça passe tout seul normalement au bout de sept jours,
00:03:10 même si on ne se soigne pas. Et que cette saison comme l'automne est...
00:03:14 Voilà, et là ça fait plaisir d'ailleurs de voir qu'on a un temps de saison avec
00:03:18 ces conditions automnales. Un temps à rhume. Un temps à rhume, exactement, c'est aussi la période
00:03:24 avec des pluies. Alors là ça va s'organiser dans la moitié nord, on attend des pluies tout au long de l'après-midi, de la Bretagne à
00:03:30 l'île de France, des côtes de la Manche
00:03:32 aux frontières du nord-est. Dans la moitié sud on a une petite accalmie, mais l'instabilité va reprendre, notamment autour de la vallée du Rhône entre
00:03:38 cet après-midi et la nuit prochaine. D'où des vigilances dans les départements autour de cette vallée du Rhône, Ardèche, Drôme,
00:03:44 Isère, ou encore le département de l'Inde notamment.
00:03:46 Attention, forte pluie entre donc l'après-midi et la soirée. Des averses également dans le sud-ouest, mais là un peu plus d'éclaircie.
00:03:52 Même chose près de la Méditerranée. Et puis les températures,
00:03:54 à peine de saison, entre 12 et 15 degrés dans la moitié nord, 15 à 22 dans le sud.
00:03:59 Et on ira quand même jusqu'à 23 degrés parfois près de la Méditerranée.
00:04:03 - Et demain c'est pareil ? - C'est pareil. Alors on a une perturbation qui nous quittera par l'est, celle d'aujourd'hui. Une autre reviendra par l'ouest, entre les deux
00:04:09 petites accalmies. Puis tout ça va durer des jours et des jours, puisque jusqu'à la fin du mois, on ne voit pas la fin de cette circulation
00:04:15 perturbée. - Merci beaucoup Louis Baudin. - J'adore "circulation perturbée", que c'est joliment dit.
00:04:21 Merci Louis Baudin, merci Céline Landreau. Vous les retrouvez tous les deux demain à RTL midi. C'est sur RTL et c'est à midi. Et je salue l'arrivée
00:04:31 de la petite jeune qui débute, Lisa Marie Marques. Elle vient ? - Bonjour Eric, bonjour à tous. On parlait du temps à rhumes.
00:04:37 - C'est quoi ce petit masque rouge ? - J'ai mis un masque, j'ai chopé un rhume ce week-end et je tousse et je me mouche.
00:04:41 Enfin voilà, la classique. Mais c'est pas le Covid. J'ai fait le test, c'est pas le Covid. Mais voilà, gros rhume.
00:04:45 - Est-ce que nous avons eu des messages passionnants, intéressants sur le répondeur RTL ?
00:04:49 - Toujours. Alors on a parlé vendredi des alertes à la bombe qui se sont multipliées dans les établissements scolaires notamment, et de la responsabilité
00:04:56 des élèves et de leurs parents.
00:04:59 Maurice nous a appelé depuis les Ardennes pour nous faire part de sa
00:05:02 réflexion sur la morale qui n'est plus enseignée à l'école.
00:05:05 - Voilà, je voulais dire que j'ai 90 ans. Quand j'entends vos émissions,
00:05:10 j'entends tous les gens qui parlent, on ne parle jamais de la morale à l'école. Alors que de mon temps, tous les matins,
00:05:17 l'instituteur nous récitait un paragraphe du livre de la morale et on avait,
00:05:24 nous aussi, des livres de morale. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs, on a supprimé cette morale, parce que tout le monde en a besoin.
00:05:30 - C'est vrai. Alors c'est devenu, après la morale,
00:05:34 les gens trouvaient que le mot était un peu ringard, ça a été l'instruction civique. C'est pas tout à fait la même chose, mais on
00:05:39 donnait les fondamentaux des
00:05:41 règles de vie au sein de la République. - Moi j'ai connu l'éducation civique à l'école.
00:05:45 - L'éducation civique, l'instruction, on est à mon époque.
00:05:47 - Et autre fait à l'école, et on va en parler ici aujourd'hui, Gabriel Attal a annoncé hier que
00:05:53 183 élèves ne feront pas leur rentrée le 6 novembre
00:05:56 prochain, après avoir perturbé ou contesté l'hommage rendu aux professeurs la semaine dernière.
00:06:01 Et vous nous appelez au 3210 pour réagir dès maintenant. - Oui, on en parlera de ce deuxième boulet.
00:06:06 183 élèves qui ont été exclus parce qu'ils ont foutu le chambard,
00:06:11 ou peut-être même des provocations. - Ah oui, c'est même très grave, exactement. - D'accord, très bien, on en parlera tout à l'heure.
00:06:16 - Dans l'actualité également, l'ouragan Tamy, qui est passé ce week-end sur l'archipel de la Guadeloupe,
00:06:22 Eric nous a laissé un message à ce sujet.
00:06:24 - Un gros soutien au peuple guadeloupéen pour tout ce qui se passe en ce moment,
00:06:29 les inondations, la tempête, etc. parce que nous sommes nombreux en métropole et j'aimerais
00:06:36 passer ce message pour le soutien de Guadeloupe.
00:06:41 Et un grand bonjour à Mama Lily du côté de Matuba, c'est ma mère, merci à vous !
00:06:47 - Ah ah ah !
00:06:49 - Guadeloupe, Guadeloupe est une métropole.
00:06:51 Mama Lily, c'est ça ? - Oui, on embrasse donc Mama Lily et tous nos auditeurs. - Elle a intérêt à écouter RTL, Mama Lily.
00:06:57 Autrement, on l'embrasse moins.
00:07:00 - Tout autre chose le fait maison au restaurant, de nouvelles règles vont bientôt s'appliquer pour les restaurateurs.
00:07:05 Là aussi, on attend dès maintenant vos réactions aux 3210.
00:07:09 Olivier a déjà réagi. - Moi je trouve ça très bien, je trouve ça très bien parce que au moins ça risque
00:07:17 d'assainir un peu cette corporation. J'irais même à ce niveau-là, il faudrait même aller plus loin,
00:07:22 il faudrait recréer peut-être un label ou quelque chose dans ce style-là pour le plaquer
00:07:27 sur toutes les corporations et sur tout l'artisanat de notre pays.
00:07:31 On est en train de
00:07:34 se plaindre après que l'on perd des connaissances, des validations d'acquis et puis moi je trouve ça très bien.
00:07:41 Pour le coup, je dis bravo à notre gouvernement.
00:07:44 - Jean-Marc approuve cette mesure et il aimerait lui aussi que ça ne touche pas que les restaurants.
00:07:48 - Je trouve le gouvernement très bien par rapport à l'annonce pour le suivi des restaurants, pour la transparence des repas.
00:07:57 Ça serait bien d'étendre ça au boulanger Patissier. Bonne journée à tous.
00:08:02 - Et on va en parler ici après 14h, donc vous pouvez là aussi nous appeler aux 3210.
00:08:06 Et pour terminer, un message de Coralie qui nous appelle depuis Saint-Raphaël.
00:08:10 Elle nous appelle pour nous raconter sa soirée de vendredi soir un peu spéciale. Écoutez.
00:08:15 - Je vous appelle parce que j'ai passé une soirée merveilleuse vendredi soir à Esterel Arena
00:08:22 en compagnie de Laurent Ruffier et de ses grottes.
00:08:25 C'est la première fois que j'assistais à l'enregistrement de l'émission
00:08:28 et je peux vous dire que c'était un pur moment de bonheur.
00:08:31 Des personnes adorables, nos grottes, pleines d'humour.
00:08:35 Et je voulais remercier Laurent pour avoir accepté de venir à Saint-Raphaël.
00:08:42 - Mais ça c'est dingue. J'ai eu deux coups de fil ce week-end de gens
00:08:46 qui ont assisté à l'enregistrement des Grosses Têtes de Saint-Raphaël.
00:08:49 Des copains à moi, d'ailleurs il y en a un des deux qui n'est pas très gay.
00:08:53 Et qui m'ont dit "mais jamais on s'est autant marré".
00:08:58 En ce moment, franchement, le rire c'est précieux.
00:09:01 - Et l'émission va passer aujourd'hui.
00:09:04 - L'émission des Grosses Têtes qui a été enregistrée à Saint-Raphaël
00:09:07 sera diffusée dès 15h30 sur RTL.
00:09:10 - Delphine, je vous garde sous le coude si vous permettez
00:09:13 cette expression quelque peu familière, "Marchère Delphine de Saint-Malo".
00:09:17 Et on se retrouve juste après la réclame. Ok pour vous ?
00:09:19 - Ok pour moi. - A tout de suite.
00:09:22 Jusqu'à 14h30, Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:09:28 13h-14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:09:37 - Bon alors Delphine, notre pharmacienne de Saint-Malo est avec nous, Lisa Marie.
00:09:41 Je ne veux pas quitter aujourd'hui RTL sans que nous ayons chacun d'entre nous,
00:09:47 ceux qui nous écoutent et nous, et vous qui avez un rhume et qui avez un masque,
00:09:51 une certitude sur ce que nous devons faire avec ces fameux médicaments anti-rhume
00:09:57 que vous allez nous citer. Alors, plantez le décor, expliquez-nous ce qui se passe.
00:10:02 - Alors, vous connaissez sûrement les médicaments Humex, Rinatvi, Lactifed, Dolirum,
00:10:07 des médicaments contre le rhume qui sont à bannir de votre armoire à pharmacie.
00:10:12 - C'est des trucs, on les achète, on n'a même pas besoin de...
00:10:15 - Ils sont sans ordonnance, c'est vrai, c'est presque en libre-service.
00:10:20 L'agence du médicament appelle dans Le Parisien à ne plus les utiliser.
00:10:23 Pourquoi ? Parce que ces médicaments contiennent une substance qui s'appelle la pseudo-éphédrine,
00:10:29 une substance qui a un effet vasoconstricteur, c'est-à-dire qu'elle va resserrer les vaisseaux sanguins,
00:10:35 ceux du nez, pour qu'ils coulent moins, et moi j'en aurais bien besoin,
00:10:38 mais le problème c'est que cette molécule agit sur d'autres vaisseaux du corps humain
00:10:41 que ceux du cerveau ou du cœur, et là les effets secondaires sont rares mais gravissimes,
00:10:46 de l'infarctus du myocarde à l'AVC.
00:10:48 - D'accord, alors vous là, typiquement maintenant, vous avez votre masque,
00:10:51 vous êtes en rhume, vous avez le nez qui coule, vous préférez me contaminer plutôt que vous traiter ?
00:10:56 - Non, j'ai un masque, pour ne pas vous contaminer, j'ai pris du Doliprane, tout simplement,
00:11:01 et puis je bois, j'ai là ma petite tisane...
00:11:04 - Qu'est-ce qu'il y a dans votre peau, là, de la tisane ?
00:11:06 - Gingembre, curcuma, voilà, et puis ça va passer, c'est juste un rhume.
00:11:09 - Delphine, pharmacienne à Saint-Malo, est-ce que vous le saviez tout cela ?
00:11:13 Bien sûr que vous le saviez, j'imagine.
00:11:15 - Bien sûr, et je me permets de vous corriger, ce n'est pas du tout en libre-service dans nos pharmacies,
00:11:19 c'est un médicament, on dit toujours "demandez conseil à votre pharmacien",
00:11:23 là en l'occurrence c'est un médicament qui va être délivré avec nos conseils...
00:11:26 - Delphine, ne me dites pas ça à moi, j'en ai acheté des tonnes d'Actifed,
00:11:30 il n'y a pas besoin d'ordonnances, vous dites à la pharmacienne "bonjour madame" ou au pharmacien
00:11:35 "je voudrais une boîte d'Actifed", elle vous demande lequel, celui-là, le rouge, le bleu, le vert,
00:11:40 elle vous le donne directement, il n'y a pas de débat !
00:11:43 - Non, non, libre-service ça veut dire que je peux me servir toute seule,
00:11:46 et là en l'occurrence, vous allez avoir ce médicament qui vous demandait effectivement...
00:11:51 - Alors Delphine, très bien, est-ce que vous avez déjà refusé d'en délivrer alors du Dolirum par exemple ?
00:11:57 - Bien sûr, bien sûr, lorsque... on a la chance nous de connaître nos patients,
00:12:01 et pour ceux qui sont de passage, on a la possibilité de leur demander leur carte vitale
00:12:05 pour avoir leur liste de médicaments, et ce sont des médicaments pour lesquels
00:12:09 on a une vie d'égilence toute particulière, on l'avait déjà eu en 2021
00:12:13 parce que ces médicaments avaient déjà été controversés justement,
00:12:16 ils étaient passés de la phase libre-service à la phase obligation d'être mis derrière le comptoir,
00:12:22 et donc évidemment, on va poser toutes ces questions, comme vous l'entendez tout à l'heure,
00:12:27 êtes-vous enceintes ou susceptibles de l'être ? C'est une question qu'on pose assez systématiquement,
00:12:31 et effectivement, ça nous arrive de refuser, alors c'est pas toujours très bien accepté
00:12:35 parce que j'ai l'habitude de prendre part, seulement les effets indésirables,
00:12:39 ils sont vraiment indépendants de la durée de traitement et de la quantité de médicaments,
00:12:44 donc ça veut dire qu'avec un seul comprimé, on peut avoir les effets indésirables.
00:12:49 - Par exemple, moi Delphine, moi je suis en pleine forme, mince, sportif,
00:12:53 j'ai un traitement pour de l'hypertension artérielle, mon hypertension est maîtrisée,
00:12:58 mais j'ai un traitement, tous les jours j'ai un petit cachet qui me baisse un petit peu mon hypertension.
00:13:02 Vous m'en auriez vendu ou pas du Dolirum par exemple ?
00:13:05 - On évaluera ensemble le risque et l'intérêt de prendre ce médicament,
00:13:09 parce que si vous avez le nez qui coule, ça n'a pas d'intérêt, c'est plutôt ce qui vous avait le nez bouché,
00:13:12 donc en plus, en fonction des symptômes, on n'a pas forcément, mais sur des personnes,
00:13:16 même si la contre-indication majeure, c'est l'hypertension artérielle sévère ou mal équilibrée,
00:13:21 c'est vrai que sur une personne qui présente une hypertension artérielle que je ne peux pas contrôler à l'instant T,
00:13:26 je vais plutôt m'orienter vers des choses plus naturelles, ou bien des choses plus simples d'utilisation,
00:13:33 et surtout sans aucun risque pour mon patient.
00:13:35 - C'est quoi ces médicaments ? Il y a l'Umex ?
00:13:39 - Alors l'Umex c'est une marque, c'est Umex Frum, attention,
00:13:43 c'est pour pas résumer, c'est vrai que tout à l'heure j'ai eu un patient au consoir qui m'a dit "je prends pas d'Umex"
00:13:49 - Oui, tous les grands labos qui fabriquent ça vont être en colère, ils vont dire "attendez, pourquoi vous dites ça ?"
00:13:56 - Ils étaient déjà avertis de toute façon du risque concouru, puisque je vous dis, depuis 2021,
00:14:03 sur une année on doit vendre moins d'une centaine de doigts dans le cas d'envergne.
00:14:08 - Delphine, j'ai une question, parce que je pense qu'il y a beaucoup de gens qui nous écoutent,
00:14:11 par exemple des mamans qui ont des enfants, qui ont le nez qui coule tout l'hiver,
00:14:15 qui se disent "on est en train, pardonnez-moi je vais être un peu grossier, d'emmerder les français et les françaises
00:14:22 pour pas grand-chose, peut-être pour quelques cas extrêmes,
00:14:25 mais quand on prend sa voiture pour amener les enfants à l'école, il y a des gens qui ont des accidents de voiture,
00:14:31 quand on va au bord de la plage, il y a des gens qui se noient, pourtant on interdit pas les vacances au bord de la mer, voyez-vous,
00:14:38 parce que là, on va dire aux gens "ne prenez plus ces médicaments" alors qu'ils rendent d'immenses services
00:14:45 aux gens qui ont le nez qui coule pendant des jours et des semaines.
00:14:48 - Je rappelle, c'est pas le nez qui coule, c'est le nez bouché, en tout cas,
00:14:52 en fait, aujourd'hui, je ne connais pas la raison de cette mise en lumière dans le parisien,
00:14:57 mais si vous voulez, c'est un sujet qu'on connaît, nous, en tout cas en pharmacie, depuis très longtemps,
00:15:01 pour lequel, vous voyez, ces restrictions qui existent déjà, on les avait déjà,
00:15:05 sans qu'il y ait vraiment d'interdiction, on recommande dans certains cas de ne pas le délivrer,
00:15:10 ça existe déjà depuis de nombreuses années, donc cette mise en lumière aujourd'hui, si vous voulez,
00:15:15 ça ne pénalisera personne, on n'empêchera pas les gens d'acheter leurs médicaments,
00:15:20 à moins qu'on le retire du marché, mais je ne sais pas sur quel sujet c'est peut-être que la MSM a rejoué,
00:15:27 mais c'est quelque chose qui existe depuis déjà de nombreuses années,
00:15:31 la France Reverte sur la Chédo-Ephedrine, qui a d'ailleurs été supprimée dans de nombreux pays.
00:15:36 - J'ai une grande malade qui veut parler, une très grande malade, qui a un mètre de moins.
00:15:40 - Je crois que c'est vraiment contre-indiqué pour elle, et je précise, c'est à ne pas utiliser chez les enfants de moins de 15 ans,
00:15:45 donc ne le fasse pas, d'accord ?
00:15:47 - Lysa Marie ? - Moi, alors qu'est-ce que je peux prendre, alors ? Qu'est-ce que vous me proposeriez Delphine ?
00:15:51 - Ah, je ne peux pas faire de conseil, alors, le conseil pharmaceutique, je ne sais pas si c'est les médecines,
00:15:56 mais je pense que vous pouvez demander avec toute confiance à votre pharmacien habituel,
00:16:02 je crois qu'il vous donnera tous les bons conseils pour se sortir de ce rôle,
00:16:06 qui effectivement va durer 7 jours ou une semaine, selon la façon dont on l'utilise.
00:16:11 Mais franchement, chaque pharmacien est à même de vous conseiller, et je crois qu'ils le font très bien.
00:16:17 - Merci Delphine, vous avez été claire, limpide, et vous avez essayé de valoriser le plus possible,
00:16:23 vous qui êtes pharmacienne, le rôle du pharmacien en expliquant qu'il y a les médicaments,
00:16:29 enfin les choses qui sont en vente libre, là, dans les rayons de la pharmacie, c'est une chose,
00:16:33 mais après, il y a les médicaments sans ordonnance qui sont quand même délivrés par le pharmacien,
00:16:38 avec une petite interview, un petit échange, et il y a des cas où le pharmacien, même sans ordonnance,
00:16:44 dit "je ne donne pas le médicament", on a bien compris.
00:16:47 Aurélie est avec nous, elle nous appelle de Saint-Raphaël, bonjour Aurélie.
00:16:50 - Bonjour.
00:16:51 - Saint-Raphaël, vous êtes de la ville où il y a eu l'enregistrement des grosses têtes, vendredi.
00:16:55 - Oui, exactement, j'ai pu y assister.
00:16:57 - Vous avez assisté ?
00:16:58 - Oui.
00:16:59 - Est-ce que c'est vrai ce qu'on dit, que tout le monde était bidonné pendant toute la durée du...
00:17:04 que c'était très drôle ?
00:17:06 - Ah oui, c'était exceptionnel. Honnêtement, c'était vraiment très très drôle.
00:17:10 - Tonton Laurent était en très grande forme.
00:17:13 - En très grande forme, et tous les sociétaires étaient top.
00:17:16 - Bon, formidable. Bon, dites-moi, vous êtes infirmière, me dit Victor, du Standard.
00:17:22 - Oui.
00:17:23 - Vous utilisez, vous, pour vous, vos amis et vous-même, ces médicaments ?
00:17:27 Actifed, Nurofen, Umexrum, Dolirum, Rinatvil ?
00:17:31 - Non, il y en a tellement que... Non, en fait, je n'utilise plus du tout.
00:17:35 Je pense que j'ai utilisé plus jeune, mais il y avait des effets de somnolence au départ, je trouvais.
00:17:42 Et je ne me sentais pas très très bien, et en fait, ma compagne a pris une fois,
00:17:48 et elle a eu une grosse crise de tachycardie.
00:17:51 - D'accord. Ben oui, c'est la dimension vasoconstrictrice du médicament.
00:17:57 - Exactement, c'était exactement ça. Donc du coup, on n'utilise absolument pas ça,
00:18:01 et on gère très bien les rhumes.
00:18:03 - Alors attendez, attendez, Aurélie, vous savez quoi ? Petite page de pub,
00:18:07 après je vais faire le teasing le plus important de l'histoire d'RTL.
00:18:10 Juste après ça, vous, l'infirmière que vous êtes, vous allez nous dire
00:18:14 comment on peut s'en sortir quand on a le nez bouché, sans ça,
00:18:19 sans ces médicaments qui sont assez des médicaments miracles quand même.
00:18:22 Je suis désolé, ça règle le problème en 48 heures, même en 24 heures.
00:18:26 Eh ben, on écoutera vos conseils. À tout de suite.
00:18:38 - Bon, mesdames, messieurs, si vous vous réveillez, il est 13h24, voilà,
00:18:42 vous écoutez RTL, en particulier les auditeurs ont la parole.
00:18:46 Nous parlons des médicaments que les autorités de santé nous recommandent
00:18:50 de ne plus consommer, genre les antirhumes, là.
00:18:54 Rinaldville, Actifed, Humex, Rhum, Dolirum et compagnie.
00:18:57 Mais tout à l'heure, à partir de... Dans 10 minutes, il va y avoir un débat.
00:19:02 Les auditeurs ont la parole, donc plantez-nous un petit peu le thème,
00:19:06 Lisa Marie, de ce deuxième débat.
00:19:09 - On va parler de la rentrée des vacances de la Toussaint.
00:19:11 Elle aura lieu le 6 novembre prochain et lors de cette rentrée,
00:19:14 183 élèves ne feront justement pas cette rentrée puisqu'ils sont exclus
00:19:19 après avoir perturbé ou contesté l'hommage rendu aux professeurs
00:19:23 Dominique Bernard et Samuel Paty, qui s'est tenu dans tous les établissements
00:19:27 de France lundi dernier. C'est ce qu'a déclaré le ministre de l'Éducation nationale,
00:19:31 Gabriel Attal, hier soir sur BFM TV. 183 élèves exclus sur plus de 500 signalements
00:19:38 pour des perturbations ou contestations, comme des menaces à l'encontre d'enseignants
00:19:43 ou l'apologie du terrorisme. On en parle dans quelques instants avec vous.
00:19:47 - J'imagine, ce sont des élèves qui provoquaient, qui criaient à la wag bar
00:19:51 pendant le moment solennel. Je ne sais pas ce qu'ils faisaient.
00:19:54 - Voilà. - Mais est-ce que cette exclusion
00:19:56 constitue pour eux, à leurs yeux, à leurs propres yeux, une punition ?
00:20:00 Certains vont peut-être considérer que c'est plutôt une médaille.
00:20:04 Je ne sais pas si l'exclusion pour une journée, c'est ça ?
00:20:08 - Non, ils vont être exclus plus longtemps. - Plus longtemps, c'est plus longtemps.
00:20:11 - Oui, ils seront dans l'attente de leur conseil de discipline.
00:20:14 - Bien. Nous parlerons de cela dans quelques minutes, mais tout de suite,
00:20:18 nous sommes toujours sur ces médicaments. Est-ce que ça réagit ?
00:20:22 Bonjour Victor, au Standard. - Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:20:25 - Qui sont nos petits standardistes aujourd'hui ?
00:20:27 - Nous sommes toujours en compagnie de Margot, Enzo et Ylan,
00:20:30 qui sont au Standard et qui attendent vos appels au 3210.
00:20:32 - Et qui ne sont pas du tout petits, d'ailleurs.
00:20:34 Plutôt des grands standardistes, et qui sont très grands professionnellement aussi,
00:20:39 et que j'embrasse. Je sais que sans eux, les auditeurs ont la parole.
00:20:43 Notre rendez-vous quotidien aurait beaucoup moins de saveur,
00:20:46 parce qu'ils ont beaucoup de talent pour mettre à l'aise
00:20:48 ceux qui nous appellent au 3210. Il y a parfois des gens un peu timides,
00:20:51 que ça intimide de passer à la radio.
00:20:54 On était avec Aurélie, qui est infirmière à Saint-Raphaël.
00:20:59 Ma chère Aurélie, vous, en tant qu'infirmière, vous avez dit
00:21:02 ces médicaments-là, qu'on recommande de ne plus prendre,
00:21:05 les antirhumes, Dolirum, Actifed, Humexrum, Rinatvil, etc.,
00:21:10 Nurofen, je ne les ai jamais utilisés.
00:21:14 Mais franchement, quand on a le nez bouché, attention,
00:21:16 l'indication c'est "nez bouché", ce n'est pas "nez qui coule".
00:21:18 Que faut-il faire quand on n'a pas ces médicaments miracle ?
00:21:21 Parce que ça, il faut au moins admettre un truc,
00:21:24 c'est que c'était redoutablement efficace.
00:21:27 Oui, effectivement, ça permet au nez d'être libéré, on va dire,
00:21:34 sauf qu'en fait, il y a des solutions bien plus simples
00:21:37 qui sont le lavage de nez.
00:21:40 Donc, vous prenez, là, aujourd'hui, il y a le Stérimar,
00:21:44 il y a plein de choses comme ça qui permettent un vrai lavage de nez.
00:21:48 Et pour les plus petits, on utilise maintenant des seringues
00:21:53 dans lesquelles on met du sirope physiologique,
00:21:56 avec un embout siliconé, et on permet de rincer le nez
00:22:00 et de le déboucher aussi, en fait.
00:22:03 D'accord.
00:22:04 Donc, ça fonctionne très bien.
00:22:05 Oui, mais enfin, on débouche, mais enfin,
00:22:07 bon, c'est pas le médicament miracle,
00:22:11 je me débouche le nez avec une solution nasale.
00:22:14 Si vous le faites régulièrement, ça marche bien.
00:22:17 D'accord.
00:22:18 Et puis, quoi d'autre ?
00:22:20 On met pas un deuxième, je sais pas,
00:22:22 on n'avale pas une boisson chaude ?
00:22:25 En fait, il faut s'hydrater, donc, effectivement,
00:22:28 boire beaucoup, on peut faire des infusions,
00:22:32 tout un tas d'infusions qui vont permettre de déboucher le nez,
00:22:37 pas forcément, mais c'est l'hydratation qui est importante.
00:22:41 L'hydratation, et je vous dis, rincer le nez,
00:22:44 c'est ce qu'il y a de mieux.
00:22:46 Moi, je le fais, je suis infirmière scolaire, en fait.
00:22:48 D'accord.
00:22:49 Donc, j'ai beaucoup, j'ai des élèves qui viennent,
00:22:51 qui ont le nez tout bouché, et sérum physiologique,
00:22:55 ils ressortent souvent, ils disent "Ah, j'ai enfin débouché".
00:22:59 Merci Aurélie, je voudrais faire une petite bise aussi à Déborah,
00:23:02 qui nous appelle du cher, me semble-t-il, ma chère Déborah.
00:23:06 Bonjour.
00:23:07 Oui, bonjour.
00:23:08 Que faites-vous dans la vie, Déborah ?
00:23:10 Je suis conductrice poids lourd.
00:23:12 Conductrice poids lourd ?
00:23:13 Oui.
00:23:14 C'est rare les femmes conductrices poids lourds.
00:23:16 Ah non, il y en a de plus en plus.
00:23:18 Il y en a de plus en plus ?
00:23:19 Oui.
00:23:20 Et vous faites quoi, des grandes trajectoires ou du régional ?
00:23:23 Non, non, non, je reste dans du régional.
00:23:26 Bien, restez avec nous, je voudrais savoir ce que vous faites quand vous avez le nez bouché.
00:23:30 Eh oui, vous avez vu qu'aujourd'hui, ce n'est pas la grande politique internationale,
00:23:33 mais ce n'est pas un sujet inutile que nous traitons.
00:23:37 A tout de suite.
00:23:39 Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:23:42 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:23:49 Donc, nous sommes avec Déborah.
00:23:52 Déborah nous dit, moi je suis conducteur ou conductrice de poids lourd.
00:23:57 Je ne prends pas trop de médicaments et ces antirhumes, j'évite de les prendre.
00:24:03 Ils sont de toute façon déconseillés par l'Agence nationale de sécurité du médicament.
00:24:07 Déborah, franchement, il n'y a rien de plus désagréable qu'avoir le nez bouché pendant 8 jours,
00:24:12 pendant 15 jours si on ne soigne pas.
00:24:14 C'est épouvantable, ça perturbe chaque seconde, même pour conduire, pour vous, ce n'est pas agréable.
00:24:19 Qu'est-ce que vous faites quand vous avez vraiment un gros rhume avec un gros nez bouché, Déborah ?
00:24:23 Comme la personne d'avant le disait, du Périmard, l'eau de mer, ça fonctionne très bien
00:24:28 quand on le fait plusieurs fois dans la journée.
00:24:30 Et les lavements de nez aussi avec de l'eau, tout simplement.
00:24:34 Et il y a aussi les inhalations, on n'y pense pas, mais avec des plantes,
00:24:40 et en fait, ça fonctionne très bien.
00:24:44 Oui, bon, franchement, moi je ne suis pas convaincu.
00:24:49 En même temps, je n'ai plus envie d'utiliser ces médicaments, c'est vrai,
00:24:53 parce que j'ai un peu de tension, je me dis "ah, c'est déconseillé, très bien, ok",
00:24:57 mais je reconnais que c'était d'une efficacité incroyable.
00:25:02 Le premier cachet, une demi-heure après, trois quarts d'heure après,
00:25:05 le nez était débouché, il n'y avait plus d'écoulement,
00:25:08 on pouvait retravailler normalement.
00:25:10 Pour moi qui fais de la radio, c'est important,
00:25:12 parce qu'autrement, le nez bouché, "bonjour à tous et bienvenue".
00:25:15 Donc, c'était pas mal, mais j'ai peine à croire qu'en mettant un petit Érimard dans le nez...
00:25:21 Ah, c'est pas un con, il faut le faire plusieurs fois dans la journée, en fait.
00:25:25 Et honnêtement, ça fonctionne très bien, faudrait essayer la prochaine fois.
00:25:28 D'accord, promis, j'essaierai.
00:25:30 Bon, très bien. Je vous embrasse très fort, Débora.
00:25:34 Je vous souhaite une très belle journée.
00:25:36 Vous êtes dans votre camion, là, ou vous êtes en repos ?
00:25:38 Non, je suis dans le camion, là.
00:25:40 Ah, vous êtes dans le camion, vous allez dans quel coin ?
00:25:42 Là, je rentre.
00:25:44 Vous rentrez, très bien.
00:25:46 Je vous souhaite une très belle journée.
00:25:48 Merci beaucoup, à vous aussi.
00:25:49 Merci, au revoir, Débora.
00:25:50 Au revoir.
00:25:51 Elle a beau me dire, Débora, qu'il y a de plus en plus de femmes
00:25:54 qui conduisent des poids lourds, quand même, sur la route, je regarde,
00:25:57 c'est pas évident, moi je vois plutôt une population masculine, Elisa Marie.
00:26:01 Bon, on va passer à ce deuxième thème, qui est un thème plus grave.
00:26:05 Le 6 novembre prochain, Elisa Marie, c'est la prochaine rentrée scolaire,
00:26:09 après les vacances scolaires, il y aura donc 183 élèves.
00:26:13 Alors là, je parle de la France, je sais qu'il y a beaucoup d'auditeurs,
00:26:15 d'auditrices en Belgique, en Suisse francophone,
00:26:18 nous en avons en Afrique, nous en avons partout.
00:26:20 Non, là, c'est exclusivement en France.
00:26:22 Pour la France. 183 élèves sont exclus, et ils ne feront pas leur rentrée,
00:26:26 car ils ont perturbé ou contesté le fameux hommage.
00:26:29 Oui, l'hommage rendu au professeur Dominique Bernard et Samuel Paty,
00:26:33 qui s'est donc tenu dans tous les établissements de France lundi dernier.
00:26:36 C'est ce qu'a déclaré Gabriel Attal hier soir sur BFM TV, on écoute ce qu'il a dit.
00:26:41 Il y a eu un certain nombre de perturbations, un peu plus de 500,
00:26:44 et donc, comme je m'y étais engagé, et c'est très important d'abord d'affirmer des règles,
00:26:48 mais surtout de les faire respecter, il y a des signalements systématiques
00:26:51 au procureur de la République, et des mesures disciplinaires systématiques qui sont engagées.
00:26:54 Ensuite, sur ces 500, un peu plus de 500 perturbations ou contestations,
00:26:58 vous en avez qui relèvent d'une gravité particulière,
00:27:00 c'est-à-dire des menaces à l'encontre d'enseignants, ou de l'apologie du terrorisme.
00:27:04 Il y a 183 élèves qui ne feront pas leur rentrée le 6 novembre,
00:27:08 qui ne reviendront pas dans l'attente du conseil de discipline qui se tâchera.
00:27:12 Bon, très intéressant, on va prendre Cédric qui est avec nous, de Bourg-en-Bresse.
00:27:17 Mon cher Cédric, bonjour.
00:27:19 Bonjour Eric.
00:27:20 Est-ce que c'est une réponse suffisamment forte d'exclure 183 élèves de la prochaine rentrée scolaire ?
00:27:28 Alors, pour moi c'est une très bonne mesure.
00:27:32 Alors déjà, dans un premier temps, on a enfin un ministre de l'éducation qui fait et qui applique.
00:27:36 J'ai complètement oublié les 3 ou 4 dernières ministres de l'éducation,
00:27:40 tellement il prend des décisions importantes, ce Gabriel Attal.
00:27:43 Et effectivement, c'est une décision très importante, il fallait la faire.
00:27:48 Et maintenant, il s'agit de comprendre pourquoi.
00:27:51 Pourquoi ces élèves ont réagi comme ça ?
00:27:54 Est-ce qu'ils sont manipulés eux-mêmes ? Est-ce qu'ils ont fait ça pour faire les malins ?
00:27:57 Est-ce qu'ils sont vraiment dans une idéologie ?
00:28:00 Voilà, c'est important de comprendre.
00:28:02 Donc je pense qu'il était important de prendre cette décision, effectivement,
00:28:06 de les exclure afin peut-être de tuer le mal à la racine.
00:28:10 Puisque finalement, après ce conseil de discipline, peut-être qu'il y aura des choses mises en place,
00:28:14 on ne le sait pas, il n'a pas tout dit non plus.
00:28:16 Mais est-ce que ça peut permettre de mieux expliquer les choses ?
00:28:19 Et effectivement, de comprendre pourquoi ces élèves ont fait ça.
00:28:22 Et voilà, effectivement, oui, c'est une bonne mesure.
00:28:25 Et j'espère qu'il y en aura d'autres dans ce sens-là.
00:28:27 Parce qu'on n'a pas le droit de...
00:28:29 On ne peut pas comprendre finalement qu'on puisse perturber une unité de silence.
00:28:34 - Moi je l'ai bien laissé... - Non mais la question, Cédric, c'est est-ce que...
00:28:37 Moi je me souviens d'avoir été exclu de cours quand j'étais en 3ème
00:28:43 parce que j'avais fait des anéries.
00:28:45 Bon, je ne me souviens même plus de quoi d'ailleurs.
00:28:47 J'ai été exclu une journée.
00:28:49 Le traumatisme était assez limité.
00:28:53 Je redoutais plus d'ailleurs la sanction de mon père
00:28:56 que celle des professeurs, de mes copains élèves.
00:29:01 Enfin, je n'étais pas traumatisé.
00:29:03 Ce que je redoute, c'est que ces gamins prennent ça pour une médaille, quoi.
00:29:08 Plus que comme une sanction.
00:29:10 - Mais c'est pour ça que je dis, il faut voir en quoi consiste ce conseil de discipline.
00:29:14 Et justement, si derrière, il y a un accompagnement.
00:29:17 Parce que c'est bien de faire des effets d'annonce, c'est bien de le dire,
00:29:20 c'est bien d'y mettre en œuvre.
00:29:22 Mais il ne faut pas, une fois que c'est fait, on passe à autre chose.
00:29:24 Il faut accompagner ses élèves et comprendre pourquoi.
00:29:27 Parce que peut-être justement que le problème, c'est aussi l'éducation.
00:29:30 Et encore une fois, ça permettrait de prendre le mal à la racine.
00:29:33 Et ça peut permettre aussi, à l'avenir, de se dire
00:29:38 "on ne peut pas se permettre de faire ça dans un collège, dans une école, on n'a pas le droit".
00:29:42 - C'est ça. - Et de ne pas se dire "je ne peux pas me faire responsabiliser des parents".
00:29:44 Voilà, c'est un ensemble.
00:29:46 Mais le départ de la mesure, elle, elle est bonne, elle est parfaite.
00:29:49 - J'aimerais, Cédric, j'aime beaucoup votre sagesse.
00:29:52 Victor, est-ce qu'on a des profs qui nous appellent au 32-16,
00:29:55 qui sont dans la Magic List de Victor, le roi du standard ?
00:30:00 - Eh bien oui, nous avons Nathalie qui nous appelle depuis la Seine-Saint-Denis.
00:30:03 - Ah ben très bien, Nathalie, bonjour. Vous êtes là, Nathalie ?
00:30:05 - Oui, je suis là, bonjour.
00:30:07 - Formidable. Est-ce qu'il y a eu déjà votre connaissance dans votre classe
00:30:10 ou autour de vous, dans votre établissement, des élèves qui ont semé le trouble
00:30:13 lors de cet hommage rendu aux professeurs ?
00:30:17 - Alors moi, je suis en école élémentaire, donc je fais des CM2.
00:30:21 On a signalé quelques élèves, mais voilà, il y en a un qui a 10 ans qui a dit "oh, il faut que je trouve mon fils".
00:30:30 - Bon, Nathalie, on vous entend mal. On a l'impression que vous êtes en train de prendre votre bain
00:30:35 et que vous vous rincez les cheveux sous l'eau, là.
00:30:37 - Vous m'entendez, là ? - Oui, là, c'est mieux.
00:30:39 - Bon, j'ai séché les cheveux. - Très bien.
00:30:42 - Non, non, il y en a un, deux, une qui a rigolé, qui a poussé, l'autre qui a dit "je m'en fiche".
00:30:49 Mais rien de très pointu, pointé, en tout cas.
00:30:57 - Oui, surtout en CM2. - J'ai en lycée, mais bon, évidemment.
00:31:03 Moi, je vous dis franchement, je ne sais pas si je retournerai en septembre travailler.
00:31:10 - Ah bon ? - Non, non, non, je vous le dis franchement.
00:31:14 - Mais pourquoi ? - Parce qu'on n'est pas en sécurité.
00:31:18 - Nathalie, je vous garde sous le coude. On laisse passer la minute de réclame
00:31:22 et vous allez m'expliquer ça dans une minute. À tout de suite.
00:31:25 13h-14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:31:31 Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:31:36 - C'est le débat, c'est Elisa Marie, c'est 183 élèves qui ont été exclus et qui ne rentreront pas à l'école.
00:31:44 - Après les vacances de la Toussaint, le 6 novembre prochain.
00:31:46 - Ça veut dire quoi "exclus" ? Ils ont été exclus un jour, deux jours ?
00:31:48 - Non, non, ils sont exclus dans l'attente de leur conseil de discipline.
00:31:52 - Ils ne retourneront pas à l'école tant qu'ils ne seront pas passés en conseil de discipline.
00:31:56 - J'avais pas compris que c'était aussi sérieux. J'avais pas compris la gravité de la sanction.
00:32:01 Je croyais que c'était une exclusion d'un jour ou deux jours.
00:32:04 - Non, non, je pense que là, Gabriel Attal, il veut frapper fort et montrer l'exemple.
00:32:07 - Ok, est-ce que c'est la bonne réponse selon vous, mesdames, messieurs ?
00:32:11 Est-ce que vous estimez qu'on a enfin de la fermeté de la part de l'école française ?
00:32:16 Est-ce que ce nouveau ministre de l'Éducation Nationale, Gabriel Attal, assure comme ministre ?
00:32:21 Depuis sa récente prise de poste. Voilà les questions.
00:32:24 Alors, on était avec une prof. Elle est bien sûr plutôt avec des CM2,
00:32:27 mais elle nous disait, juste avant la page de réclame,
00:32:30 Nathalie, qui est en Seine-Saint-Denis, département très populaire de l'Est de la région parisienne,
00:32:36 elle nous disait "je ne sais pas si je vais faire la rentrée du 6 novembre".
00:32:42 Nathalie, pourquoi m'avez-vous dit ça, m'avez-vous lâché ça en direct ?
00:32:47 Dans les auditeurs, on a parole.
00:32:49 Déjà, juste pour, je vais faire la journaliste, je vais répondre,
00:32:52 juste pour vous dire que, enfin, enfin, des mesures sont prises.
00:32:56 Enfin, des conseils de discipline.
00:33:00 Le problème, c'est que, malheureusement, comment ça se passe,
00:33:03 les élèves vont avoir une sanction, ils vont être envoyés un jour, deux jours définitivement,
00:33:07 et ils vont se retrouver dans d'autres établissements.
00:33:09 Alors, on se retrouve effectivement dans ce souci-là.
00:33:12 Ils vont se retrouver dans d'autres établissements, et comme le disait quelqu'un tout à l'heure,
00:33:16 est-ce qu'ils ne vont pas prendre ça comme une médaille ?
00:33:19 Oui, c'est moi qui... c'est compliqué.
00:33:23 Et d'autre part, oui, on vient à l'école, non, on n'est pas rassuré, évidemment qu'on n'est pas rassuré.
00:33:29 Aller à l'école en 2024, avec une horde de policiers, c'est normal ?
00:33:34 Non.
00:33:35 C'est pas normal.
00:33:36 Mettre son enfant à l'école.
00:33:39 Moi, à l'époque, j'habitais en face de l'école.
00:33:42 Je disais bonjour tous les jours à madame police.
00:33:44 Madame police, c'est celle qui s'occupe de notre sécurité pour nous faire traverser.
00:33:48 Pas pour nous faire la sécurité pour aller apprendre.
00:33:53 Vous voyez ce que je veux dire ?
00:33:55 Donc là, non, moi je mets mes enfants, je ne suis pas en sécurité pour eux,
00:33:59 je vais travailler, je ne suis pas en sécurité pour moi, et voilà.
00:34:02 On n'est pas en sécurité.
00:34:04 Mais vous êtes originaire de cette région,
00:34:08 comment vous vous êtes retrouvée à enseigner en Seine-Saint-Denis ?
00:34:12 Alors moi, le plus simplement du monde, j'ai passé mon concours dans le 94.
00:34:17 J'habitais à l'époque Créteil.
00:34:20 Et la place de mon concours m'a fait arriver dans le 93.
00:34:26 Et dans le 93, j'ai choisi le "le moins pire des endroits".
00:34:32 Donc je suis arrivée dans un endroit, dans le 93,
00:34:35 où il fallait que je sois en plus ou moins grande sécurité.
00:34:39 Dites-moi, soyez sincère, parlez-moi comme vous parleriez à une collègue
00:34:45 ou à quelqu'un de votre famille.
00:34:47 C'est dur ? Qu'est-ce que vous diriez d'enseigner dans le 93 ?
00:34:52 C'est dur ? C'est l'enfer ?
00:34:54 C'est un endroit dont on veut absolument sortir ?
00:34:57 Ou au contraire, il y a des joies pédagogiques énormes ?
00:35:00 De moins en moins.
00:35:02 Dans la salle des maîtres, on se demande comment on va finir.
00:35:06 Moi, je ne pense pas terminer ma carrière dans l'enseignement, je vous le dis honnêtement.
00:35:10 Parce que c'est aussi un métier, non seulement…
00:35:15 Au début, bien sûr, les collègues arrivent, ils ont 25 ans,
00:35:19 ils ont des idées plein la tête, les yeux qui brillent,
00:35:23 il y a des papillons dans le ventre, on leur parlera dans 10 ans.
00:35:26 Mais oui, j'étais dans la même ambiance, dans le même entrain qu'il y a 25 ans.
00:35:34 Mais voilà, aujourd'hui, on ne fait plus le même métier.
00:35:39 Vous aimeriez recevoir une affectation dans une banlieue plus paisible ?
00:35:48 Ou alors à Nice ou à Cannes, ou je ne sais pas, à Vannes, très jolie Vannes, ou à Saint-Malo peut-être ?
00:35:53 Mon mari veut partir dans le sud.
00:35:56 Oui.
00:35:58 Non, non, mais c'est une catastrophe. Le constat est catastrophique.
00:36:06 Est-ce qu'on a des résultats ?
00:36:08 Est-ce qu'au moins, quand vous voyez ces gamins que vous avez eu une année avec vous,
00:36:15 est-ce que vous dites "c'est épuisant, c'est dur, mais il en ressort quelque chose de beau et de magique" ?
00:36:20 Oui, oui, oui.
00:36:22 On a bien fait d'aller jusqu'au bout, on a bien fait d'insister, on a bien fait de ne rien lâcher, oui.
00:36:27 Heureusement, heureusement.
00:36:30 Nicolas, ne bougez pas Nathalie, Nicolas est avec nous, je voudrais entendre Nicolas.
00:36:35 Bonjour Nicolas.
00:36:36 Bonjour Eric.
00:36:37 Qui est Nicolas ?
00:36:39 Nicolas, c'est un ancien aide-soignant qui est maintenant en invalidité et qui habite en Haute-Marne.
00:36:44 En Haute-Marne, très bien.
00:36:46 Que pensez-vous de cette mesure qui semble être une mesure de fermeté ?
00:36:50 Enfin, disait à l'instant cette enseignante Nathalie Senzani,
00:36:54 qui consiste à exclure de la prochaine rentrée 183 élèves
00:36:58 qui ont fortement perturbé et contesté l'hommage rendu au professeur Dominique Bernard.
00:37:04 Et ce n'était pas des élèves qui faisaient prout,
00:37:06 c'était des élèves qui avaient un vrai dessin, un vrai but disruptif, contestataire,
00:37:15 qui tenaient parfois des propos qui font penser à une personne islamiste radicalisée, etc.
00:37:21 C'est apparemment des dossiers solides.
00:37:23 Qu'en pensez-vous ?
00:37:25 Alors, je suis totalement en empathie avec Nathalie,
00:37:28 et je pense que si elle en a un petit peu une part du travail,
00:37:31 c'est parce qu'on lui apporte pas forcément les bonnes réponses.
00:37:34 On lui apporte pas forcément les bonnes réponses.
00:37:36 C'est vrai ça Nathalie, on vous apporte pas les bonnes réponses ?
00:37:39 Bah évidemment !
00:37:40 On nous laisse espérer, et encore là on se dit "Ah, il y a eu une réaction quand même !"
00:37:44 Enfin, quelqu'un qui agit ! Enfin, quelque chose qui est fait !
00:37:49 Mais jusqu'où ? On va voir !
00:37:51 Nicolas ?
00:37:52 Le problème c'est que quand le gouvernement agit,
00:37:56 je pense que là ils agissent plus avec l'émotion qu'en pensant aux conséquences,
00:38:00 ou en tout cas aux effets.
00:38:01 Qu'est-ce qu'il va y avoir comme effet bénéfique de cette exclusion, concrètement ?
00:38:05 J'aimerais juste le savoir.
00:38:07 Et quand ça ira jusqu'au Conseil de discipline,
00:38:10 qu'est-ce que le Conseil de discipline pourra prendre comme décision
00:38:13 qui aura un effet positif sur la situation ?
00:38:16 L'école étant obligatoire en France,
00:38:18 le gamin, j'imagine, qui a été exclu,
00:38:21 changera d'établissement ou reviendra dans son établissement
00:38:26 dans des conditions similaires, j'imagine ?
00:38:29 On dépassera le problème.
00:38:31 Alors, si vous voulez, moi il y a quelques années,
00:38:33 j'avais assisté à un colloque sur la prévention de la radicalisation,
00:38:39 et j'avais été étonné, parce que dans le colloque,
00:38:42 il y avait beaucoup de professeurs et beaucoup d'associations musulmanes
00:38:47 qui luttent efficacement.
00:38:49 Alors attendez, Nicolas, ça veut dire que vous vous dites
00:38:52 qu'il y a une autre façon de procéder que d'exclure l'élève ?
00:38:57 Alors, oui et non, dans le sens où effectivement
00:38:59 il y a beaucoup d'associations musulmanes qui luttent,
00:39:02 qui essayent de lutter, mais vraiment,
00:39:04 de tout leur fort contre la radicalisation,
00:39:06 et j'en connais personnellement, j'en ai connu personnellement.
00:39:09 Oui.
00:39:10 Mais le problème, c'est que ces associations-là,
00:39:12 comme ces associations musulmanes,
00:39:14 elles ne peuvent pas intervenir dans un cadre scolaire.
00:39:19 Oui, oui, je comprends.
00:39:21 Donc, si vous voulez, les associations musulmanes,
00:39:24 c'est les lieux d'armée pour répondre à ces jeunes,
00:39:27 parce qu'ils parlent le même langage,
00:39:29 ils ont les mêmes codes, ils ont la même base.
00:39:31 Oui, sauf que je ne suis pas certain
00:39:35 que tous les gens, les élèves qui ont perturbé
00:39:38 cet hommage rendu au professeur Dominique Bernard et Samuel Paty,
00:39:42 en criant "Allahou Akbar" pour certains,
00:39:45 et en criant d'autres choses pour d'autres,
00:39:48 soient des musulmans, ou des musulmans sérieux,
00:39:51 je veux dire des musulmans qui sont mobilisés
00:39:55 par la question de la pratique de l'islam.
00:39:57 Non, à mon avis, ce sont des pignoufs,
00:40:00 ou des radicalisés, mais qui font autre chose
00:40:03 que la pratique religieuse, qui font simplement
00:40:05 de la subversion idéologique,
00:40:08 et du terrorisme de bac à sable.
00:40:13 Je suis désolé, c'est pas...
00:40:16 Les associations musulmanes, c'est des associations sérieuses,
00:40:19 et qui vont avoir du mal avec des loustiques comme ça, imagine.
00:40:23 Bon, mesdames, messieurs, il est 13h51,
00:40:26 vous nous appelez, tiens, tout à l'heure,
00:40:28 on ira à Toulouse retrouver Dominique, à tout de suite.
00:40:30 Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL,
00:40:34 ou appelez-nous au 3210.
00:40:36 50 centimes la minute.
00:40:37 13h, 14h30,
00:40:40 les auditeurs ont la parole,
00:40:42 avec Eric Brunet sur RTL.
00:40:44 Allez, on prend le TGV, on va à Toulouse,
00:40:47 où nous attend Dominique, qui a fait le 3210,
00:40:49 mon cher Dominique, bonjour.
00:40:51 Bonjour.
00:40:52 Que faites-vous dans la vie ?
00:40:54 Je suis à la retraite bien méritée.
00:40:57 Et vous aviez quelle activité avant ?
00:40:59 J'étais militaire.
00:41:01 Ah ah ah !
00:41:02 Que nous dit l'ancien militaire, justement,
00:41:04 de l'exclusion de ses 183 élèves,
00:41:08 qui ont perturbé ou contesté l'hommage rendu
00:41:11 aux professeurs Dominique Bernard et Samuel Paty la semaine dernière ?
00:41:15 Que doit-on faire ?
00:41:16 Est-ce que d'abord, c'est bien ?
00:41:17 J'imagine que l'ancien militaire, il ne va pas dire
00:41:19 "Oh non, on aurait dû leur parler pour comprendre leur motivation".
00:41:23 Vous êtes d'accord avec le fait qu'on les exclue quand même, de la rentrée ?
00:41:27 Je trouve même qu'il n'y en a pas assez.
00:41:29 Il faut être beaucoup plus dur.
00:41:31 Si vous voulez éduquer notre jeune âge,
00:41:34 il faut l'éduquer correctement.
00:41:36 Pour revenir aux traditions, à l'ancienne, à la dure.
00:41:41 Comme on nous a appris quand on était gamin.
00:41:45 Pourquoi on est une conne ?
00:41:48 Parce qu'on n'allait pas se plaindre ?
00:41:49 C'est nos parents.
00:41:51 On les tient bien, un peu plus.
00:41:52 Je me souviens, Dominique, en banlieue parisienne,
00:41:55 il y a 7-8 ans, il y a eu une expérience extraordinaire
00:41:59 d'établissement privé, pas du tout cher,
00:42:01 au cœur d'une des banlieues les plus dures.
00:42:05 C'était un établissement privé,
00:42:08 où les jeunes étaient en majorité des jeunes français musulmans,
00:42:14 ça correspondait un peu à la sociologie qu'il y avait localement.
00:42:18 C'était un établissement très dur, privé,
00:42:20 on leur apprenait l'arabe, l'arabe littéraire.
00:42:24 Le français, alors là, on était sans pitié avec les fautes de français,
00:42:28 c'était très rigoureux.
00:42:30 L'arabe également, l'arabe littéraire.
00:42:32 Il y avait le lever des couleurs, tous les matins, drapeau français.
00:42:36 C'était tous les matins, le meilleur élève de la veille
00:42:39 qui avait l'honneur de lever le drapeau français.
00:42:41 Je ne sais pas si cette expérience a été maintenue,
00:42:44 il me semble que l'école devait s'appeler Alexandre Dumas,
00:42:48 mais je ne suis pas sûr.
00:42:49 Je raconte ça parce que les parents se battaient pour mettre leurs enfants
00:42:54 dans cet établissement scolaire, qui était un établissement dur et rigoureux.
00:42:57 Quand les punitions étaient prises, c'était le directeur
00:42:59 avec le père de l'élève concerné.
00:43:01 Ce n'était pas du tout un prix cher,
00:43:04 ils avaient fixé un prix presque symbolique,
00:43:06 mais c'était une école privée.
00:43:08 Cette expérience avait super marché,
00:43:10 ça s'est peut-être arrêté, mais ça avait super bien fonctionné, Dominique.
00:43:13 - Mais bien sûr !
00:43:15 Dès l'instant qu'on montre qu'on est ferme, qu'on ne pliera pas,
00:43:20 qu'on reste dur, tout en étant honnête, ça marche toujours.
00:43:26 Mais seulement, on n'a pas les possibilités en France de faire ça.
00:43:30 Il y a toujours des gens qui viennent pleurer,
00:43:32 ou les parents qui ne viennent jamais quand ils sont convoqués
00:43:35 aux réunions d'école.
00:43:37 Personne ne vient.
00:43:38 Qu'est-ce que vous voulez qu'ils fassent, les pauvres ?
00:43:41 - Un jour j'ai vu un truc, vous n'allez pas me croire,
00:43:43 je vais vous raconter cette histoire à RTL, mais je vous la raconte.
00:43:45 J'amène, il y a quelques années, il y a bien longtemps,
00:43:48 une de mes filles à l'école maternelle.
00:43:51 J'arrive un peu en retard, un peu peunot,
00:43:53 parce que j'ai trois minutes de retard,
00:43:55 et là, il y a un prof devant tous les élèves,
00:43:57 qui prend par le call-back la maîtresse,
00:44:00 on est en maternelle, troisième année,
00:44:02 donc elle est à 4-5 ans,
00:44:04 et qui lui dit "hier, j'ai récupéré mon fils
00:44:06 avec un bouton en moins sur sa chemise,
00:44:08 et c'était la même chose la semaine dernière".
00:44:10 Alors je peux vous dire, je commence à en avoir ras-le-bol,
00:44:12 et il prenait la maîtresse, et il la secouait
00:44:14 comme un prunier.
00:44:16 Mais un truc de dingue, de dingue.
00:44:19 Et je vous avoue, j'ai été lâche,
00:44:21 le type, c'est un grand costaud,
00:44:23 j'ai un peu râlé, je lui ai dit "mais lâchez-la,
00:44:25 mais j'aurais dû intervenir physiquement".
00:44:27 Bon, moi je me serais pris une beigne,
00:44:29 donc je ne l'ai pas fait.
00:44:30 Mais c'est fou, il y a des gens qui ne respectent plus
00:44:33 l'autorité des enseignants, des profs,
00:44:36 des parents d'élèves !
00:44:38 Et lui, ce n'était pas une histoire de parents musulmans,
00:44:41 etc.
00:44:43 C'était un type tout à fait qui me ressemblait,
00:44:46 enfin, même profil que moi.
00:44:48 Bon, il y a un vrai sujet de respect, Dominique.
00:44:51 - Je sais.
00:44:52 Quand vous voyez des gamins de 16 ans,
00:44:54 qui font 1m80 pour 108 kg,
00:44:57 qu'est-ce que vous voulez leur dire ?
00:45:00 Ils ne comprennent qu'une chose,
00:45:02 c'est la force.
00:45:04 Il faut être dur, mais ce qu'on appelle dur.
00:45:06 Aux Etats-Unis, enfin surtout au Canada,
00:45:08 ils ont trouvé la solution.
00:45:11 C'est des écoles dirigées par des militaires.
00:45:14 Et je peux vous dire que ça file droit.
00:45:18 Vous n'avez jamais vu ce documentaire ?
00:45:20 - Non, je n'ai pas vu, mais c'est vrai.
00:45:22 - C'est encore intéressant.
00:45:24 Et il marche.
00:45:25 C'est des petits délinquants qui ont fait des bêtises,
00:45:29 petites.
00:45:30 En France, on les juge 8 mois après.
00:45:32 Là-bas, c'est directement dans cette école.
00:45:35 - C'est vrai que l'autorité n'est plus une vertu
00:45:40 qui est à la mode, dans le vent.
00:45:43 C'est un peu dommage.
00:45:45 Sans faire le vieux réac,
00:45:47 je trouve qu'on peut avoir des sociétés modernes,
00:45:49 démocratiques, ouvertes,
00:45:51 mais des sociétés d'où l'autorité n'est pas exclue.
00:45:54 Je suis un peu d'accord avec Dominique sur ce point-là.
00:45:56 Merci Dominique.
00:45:58 Je salue Jean-Alphonse Richard.
00:46:00 Bonjour Jean-Alphonse.
00:46:01 - Bonjour mon cher Eric.
00:46:02 - Quel est le programme de l'heure du crime
00:46:04 dans la France ?
00:46:05 - Alors, vous connaissez sûrement la chanson
00:46:07 "Felicitas" 1982, tube mondial.
00:46:10 Du couple Italo-Américain, Albano, Carpisi et Romina Power.
00:46:13 Chanson d'ailleurs qu'on entend toujours,
00:46:15 Albano et Romina.
00:46:17 Le couple qui connaît la gloire
00:46:19 et qui, 12 ans plus tard, va connaître le drame.
00:46:21 C'est la disparition inexpliquée de leur fille, Ilenia.
00:46:24 23 ans, c'était à la Nouvelle-Orléans.
00:46:26 Accident, noyade, emprise d'un gourou,
00:46:28 camionneur, tueur en série, on a cherché partout.
00:46:31 Sans jamais retrouver Ilenia.
00:46:33 C'est une histoire qui a fracturé ce couple célèbre.
00:46:36 Albano est plusieurs fois allé enquêter à la Nouvelle-Orléans.
00:46:39 Romina Power pense que sa fille est toujours vivante.
00:46:42 C'est l'histoire que je vous raconte aujourd'hui.
00:46:44 C'est la disparition d'Ilenia Carpisi,
00:46:46 la face sombre de Felicitas.
00:46:48 Et c'est tout à l'heure, à 14h30 dans l'heure du crime.
00:46:50 - On vous écoutera.
00:46:51 Merci Jean-Alphonse.
00:46:52 A tout de suite pour la suite des auditeurs
00:46:54 en la parole sur RTL.
00:46:56 Politique, sport, culture, l'actualité complète
00:46:59 en un clic sur rtl.fr
00:47:02 RTL.
00:47:04 - RTL, il est 14h02.
00:47:08 Vous écoutez les auditeurs en la parole,
00:47:14 mais tout de suite, c'est le rappel des titres.
00:47:16 À la Une, Lisa Marie Marques, Emmanuel Macron,
00:47:19 qui se rendra en Israël demain mardi.
00:47:23 - Le président français rencontrera à Tel Aviv
00:47:25 le premier ministre israélien,
00:47:27 Benyamin Netanyahou, plus de deux semaines
00:47:30 après les attaques du Hamas et le début du conflit
00:47:33 entre le mouvement palestinien et l'État hébreu.
00:47:36 Des attaques qui ont fait, je le rappelle,
00:47:38 plus de 1 400 morts, dont 30 ressortissants français.
00:47:41 Le chef de l'État tondra par ailleurs
00:47:43 deux vrais pour la libération des otages français.
00:47:46 Sept de nos ressortissants sont toujours portés disparus aujourd'hui.
00:47:50 - Et avant Emmanuel Macron, c'est la présidente
00:47:52 de l'Assemblée nationale, Yael Brown-Pivet,
00:47:55 qui s'est rendue en Israël avec une délégation parlementaire.
00:47:58 - Un déplacement fustigé par Jean-Luc Mélenchon,
00:48:01 qui lui a reproché sur le réseau social X,
00:48:03 anciennement Twitter, de, je cite,
00:48:05 "camper à Tel Aviv pour encourager le massacre",
00:48:08 en référence au bombardement israélien sur la bande de Gaza.
00:48:11 Tout cela annonce un débat parlementaire tendu
00:48:14 cet après-midi à l'Assemblée nationale,
00:48:16 où, après avoir écouté la première ministre Elisabeth Borne,
00:48:19 les différents groupes seront invités à exprimer
00:48:22 leur position sur la situation au Proche-Orient.
00:48:25 - Et le gouvernement va contraindre, c'est un autre sujet,
00:48:28 mais il est important, les restaurateurs français
00:48:32 à signaler les plats qui ne sont pas fabriqués maison,
00:48:36 qui ne sont pas faits maison.
00:48:37 - Et oui, de nouvelles règles pour les restaurants.
00:48:39 Il faut savoir que seuls 4% des restaurants
00:48:42 préparent aujourd'hui tous leurs plats sur place.
00:48:44 Alors d'ici 2025, les cartes des restaurants
00:48:47 devront signaler les plats qui ne sont pas faits maison.
00:48:50 - Ça, c'est important, on en parlera dans quelques instants,
00:48:52 juste après notre auditeur du bout du monde.
00:48:55 Vous nous appelez au 3210 pour réagir.
00:48:57 Un petit point sur la météo, les amis.
00:48:59 - Alors on va rester sur un temps à rhum,
00:49:02 comme on disait tout à l'heure, et je vous le confirme.
00:49:04 Demain, mardi, le temps sera encore couvert et pluvieux
00:49:07 près des frontières de l'Est, de l'Alsace à la Côte d'Azur.
00:49:10 Moins de pluie dans les autres régions,
00:49:12 accalmies avec un ciel un peu plus ensoleillé.
00:49:14 Côté température, le matin, 8 à 11 degrés dans la moitié nord,
00:49:18 11 à 15 dans le sud, jusqu'à 18 près de la Méditerranée.
00:49:21 L'après-midi, 14 à 22 entre le nord et le sud,
00:49:25 et la maximale 25 degrés à Bastia.
00:49:28 - Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:49:33 - Éric Brunet.
00:49:35 - Nous prenons l'avion, mesdames, messieurs,
00:49:37 6 heures, je dirais, approximativement, sans en être certain.
00:49:40 Je dirais 6 heures de vol de la France, de Paris,
00:49:43 et nous allons à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis,
00:49:47 rencontrer Damien, 42 ans.
00:49:50 - L'auditeur du bout du monde.
00:49:53 - Bonjour Damien.
00:49:56 - Bonjour, comment allez-vous ?
00:49:58 - Très bien, et vous ? Regardez par la fenêtre
00:50:00 et racontez-nous ce que vous voyez un petit peu.
00:50:02 - Alors là, on est Panjou Merah, on voit l'hôtel de l'Atlantis,
00:50:06 l'extension, le nouveau hôtel qu'ils ont construit,
00:50:09 la city, Bourj Al Arab, qui est le symbole,
00:50:12 aussi l'hôtel symbolique de Dubaï,
00:50:15 et un grand soleil aujourd'hui.
00:50:17 - Grand soleil, grand ciel bleu.
00:50:19 - Et Bourj Al Arab, c'est cet immeuble qui fait
00:50:22 près d'un kilomètre d'eau, 800 mètres je crois ?
00:50:25 - C'est ça, c'est ça.
00:50:27 Et aussi l'hôtel Burj Khalifa,
00:50:31 qui est aussi une des grandes tours.
00:50:35 Mais Bourj Al Arab, oui, c'est celle de Dubaï.
00:50:38 - Dubaï, oui, 800 mètres d'eau, vous imaginez la tour.
00:50:41 Alors j'imagine que vous êtes dans la restauration,
00:50:43 comme tous les Français qui sont à Dubaï ?
00:50:45 - Alors non, moi je suis dans le notisme de la Grande-Paisance.
00:50:49 - Qu'est-ce que vous faites comme métier ?
00:50:51 - Alors je suis capitaine d'un bateau privé, basé à Dubaï.
00:50:54 - Ah d'accord !
00:50:56 Ah incroyable, donc vous êtes le commandant du yacht, quoi ?
00:51:01 - C'est ça, exactement.
00:51:03 - D'accord. Combien y a-t-il de personnes
00:51:06 qui travaillent sur ce bateau en temps normal ?
00:51:09 - Alors en temps normal, sur ce bateau-là, nous sommes 16.
00:51:12 - 16 ? Ah oui, attendez, la longueur du bateau, il fait plus de 20 mètres ?
00:51:15 - Il fait 60 mètres.
00:51:17 - Ouh ! Donc vous êtes capitaine d'un yacht de milliardaires.
00:51:22 - C'est ça.
00:51:24 - Et les propriétaires sont du Proche-Orient,
00:51:27 ou ce sont des gens du Moyen-Orient ?
00:51:29 - Oui, ce sont des gens du Moyen-Orient.
00:51:31 - D'accord. Et vous êtes combien de temps sur une année,
00:51:35 combien de temps sur l'eau, enfin je veux dire, hors du port ?
00:51:39 - Ça dépend des propriétaires, des compagnies de management.
00:51:43 Ici, on a des contrats de 2 ans avec des vacances de 6 semaines par an,
00:51:48 on rentre chez nous.
00:51:50 Souvent aussi, le propriétaire, quand il n'utilise pas son bateau,
00:51:53 on a des congés exceptionnels pour rentrer chez nous.
00:51:56 On rentre chez nous entre une fois ou deux par an.
00:51:58 - D'accord. Mais dites-moi, par exemple là, vous ne naviguez pas ?
00:52:03 - Alors là, je reviens d'Oman.
00:52:05 - D'Oman, d'accord.
00:52:06 - Voilà, on est parti une semaine à Oman, c'est le pays voisin,
00:52:09 et oui, on navigue dans le golfe Persique,
00:52:13 Abu Dhabi, Dubaï, Oman, c'est cette région-là.
00:52:17 - D'accord, c'est un très beau coin, c'est une très très belle région.
00:52:23 - Alors oui, c'est désertique, il y a encore pas mal de poissons,
00:52:27 contrairement à ce que les gens pourraient penser.
00:52:30 C'est moins de monde qu'en Méditerranée, on va dire.
00:52:35 Donc oui, c'est assez plaisant.
00:52:37 La saison commence, parce que l'été ici, il fait trop chaud.
00:52:41 La mer, elle monte à 38 degrés, il fait 60 degrés la journée, en soleil.
00:52:47 Là maintenant, la mer est à 33 degrés,
00:52:50 il fait une quarantaine de degrés la journée,
00:52:53 donc en fait, la saison commence.
00:52:55 - Damien, vous êtes originaire de quelle région en France ?
00:52:58 - Alors, j'ai grandi en Bourgogne,
00:53:00 et maintenant je vis dans les Alpes-Maritimes.
00:53:03 - C'est dur d'avoir cette vie-là,
00:53:05 parce que vous avez une famille, comment faites-vous ?
00:53:09 - C'est sûr qu'il ne faut pas être sédentaire,
00:53:12 il faut avoir l'esprit nomade.
00:53:16 Voilà, c'est un choix de vie en fait,
00:53:20 ça permet de changer souvent.
00:53:23 Comme dans l'hôtellerie que vous avez mentionné plus tôt,
00:53:26 quand on travaille sur un bateau,
00:53:28 que ce soit aux Etats-Unis, au Caraïbes, à Hong Kong, dans la ville du Sud-Est,
00:53:33 on trouve toujours du travail quand on se déplace,
00:53:36 et ça permet de ne pas avoir vraiment de routine,
00:53:39 tout en faisant la même chose.
00:53:41 - Quelle nationalité est l'équipage de votre yacht de milliardaires ?
00:53:44 - Alors, c'est international, il y a des gens qui sont d'Asie, d'Europe,
00:53:49 Croatie, Espagne, Biélorusse, Ukrainiens,
00:53:54 il y a des Philippines à bord, il y a de tout.
00:53:57 - Et Damien, vous pourriez imaginer rentrer un jour en France ?
00:54:01 - Des fois on rentre en France pour naviguer,
00:54:05 parce que le sud de la France est quand même aussi un point très important pour le yachtisme.
00:54:11 - Ils vont mettre de temps en temps leur yacht à Saint-Tropez,
00:54:15 dans le port de Saint-Tropez, devant le café Sénéquier,
00:54:18 où il y a les très grands yachts qu'on vient contempler, admirer ?
00:54:22 - Oui, ça arrive souvent.
00:54:24 L'été, comme il fait trop chaud ici, les bateaux partent au mois de mars,
00:54:29 et on fait la saison en Méditerranée.
00:54:31 Et on revient ici l'hiver, quand le temps est plus agréable.
00:54:35 - Ils sont de quelle nationalité, vos milliardaires, vous avez le droit de le dire ?
00:54:38 - Non, c'est confidentiel.
00:54:40 - Je me suis toujours posé la question,
00:54:43 est-ce que vous avez des contacts avec eux,
00:54:45 ou pas du tout, on vous traite finalement comme un...
00:54:48 - Non, oui, en fait, ça aussi, c'est...
00:54:51 Beaucoup de gens pensent comme vous, mais non.
00:54:55 On a beaucoup de contacts, on fait partie de la famille.
00:54:58 Bien sûr, on est des employés, donc on a nos distances,
00:55:01 mais oui, on est en contact avec eux tout le temps.
00:55:05 Et il y a des, comme j'ai envie de dire, tout employeurs,
00:55:08 il y en a des qui sont très bien, et il y en a d'autres qui sont plus compliqués.
00:55:11 Mais en général, ça se passe très bien.
00:55:14 - Formidable.
00:55:15 Et si je voulais me faire offrir le même bateau que le vôtre, neuf,
00:55:19 pour mon anniversaire, combien il faudrait que je demande à mes enfants de les bourser ?
00:55:24 - Vous voudriez une grosse cagnotte, non ?
00:55:26 - Alors, les bateaux les moins chers...
00:55:28 - Non, non, mais le même que le vôtre, je veux.
00:55:31 - Une quarantaine de millions de dollars.
00:55:33 - Une quarantaine ?
00:55:34 - OK, j'ouvre la cagnotte, Eric.
00:55:36 - Le problème, c'est pas que l'achat, c'est aussi la maintenance,
00:55:40 les coûts annuels,
00:55:42 parce que vous avez un équipage de 16 personnes,
00:55:45 il faut nourrir et loger,
00:55:47 on est logé à bord, mais il faut nourrir et blanchir tout le monde,
00:55:50 la maintenance du bateau...
00:55:52 - Ça fait combien les coûts annuels d'entretien à la louche ?
00:55:55 - En moyenne, on est à 10 ou 15% du prix d'achat.
00:55:58 - 10 ou 15% du prix d'achat, ça veut dire 4-5 millions de frais d'entretien.
00:56:05 Très bien, Damien, je vais m'acheter plutôt une petite barque à 100 bois,
00:56:10 une petite pirogue.
00:56:12 - C'est possible de les louer aussi, c'est comme les voitures,
00:56:15 souvent, elles sont bien moins chères.
00:56:17 Et puis on peut changer.
00:56:19 - Merci, merci Damien, il nous a fait un peu rêver,
00:56:22 même si c'est du rêve inatteignable.
00:56:24 - C'est vrai, là, c'est complètement inatteignable.
00:56:26 - Bon, cela dit, il a une belle vie, il est toujours sur son bateau.
00:56:30 Merci Damien, allez, dans un instant,
00:56:32 nous allons parler de cette nouvelle obligation qui pourrait voir le jour.
00:56:36 Les milliers de restaurants que compte la France
00:56:39 pourraient être obligés de déclarer,
00:56:42 de signaler plutôt que de déclarer sur leur carte,
00:56:46 les plats qui sont faits maison.
00:56:48 - Et ceux qui ne sont pas faits maison.
00:56:50 - Et ceux qui ne sont pas faits maison.
00:56:52 Voilà, mesdames, messieurs, ça c'est du surgelé, gloups,
00:56:55 ça c'est moi qui l'ai fait, hum, à tout de suite.
00:56:58 Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:57:02 - 50 centimes la minute.
00:57:04 Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:57:07 - Bon, alors voilà, ça va changer,
00:57:09 un petit pictogramme qui pourrait apparaître sur les cartes
00:57:12 de nos restaurants dans ce doux pays de France, l'Isamari.
00:57:15 - Alors, il existe ce pictogramme, jusqu'à présent,
00:57:17 les restaurants pouvaient, s'ils le souhaitaient,
00:57:19 indiquer que tel plat ou tel plat à la carte était fait maison,
00:57:22 c'est-à-dire élaboré sur place.
00:57:24 Moi, ce que je regardais là sur Internet,
00:57:26 c'est un petit dessin avec un toit au-dessus d'une casserole,
00:57:29 mais moi non plus, j'avoue, je ne l'ai jamais vu.
00:57:31 - Ça veut dire que notre cassoulet est fait maison.
00:57:35 - Voilà, c'est pas obligatoire, c'est peu utilisé,
00:57:38 et puis en plus, c'était pas très clair, mais ça c'est bientôt fini.
00:57:41 Les restaurants seront bientôt obligés de mentionner sur leur carte
00:57:44 tout ce qui n'est pas fait maison.
00:57:46 C'est ce qu'a annoncé la ministre déléguée au PME et au Commerce,
00:57:49 Olivia Grégoire.
00:57:51 - J'ai acheté ce cassoulet chez Métro ?
00:57:53 - Eh bien, ils devront le préciser,
00:57:55 ils devront dire que ce n'est pas fait maison.
00:57:57 - D'accord, non fait maison. - Non fait maison, c'est ça.
00:57:59 - Didier est avec nous. Bonjour Didier de Chartres.
00:58:03 - Bonjour Éric, ça fait plaisir de vous avoir.
00:58:06 - Quel est le métier de Didier de Chartres ?
00:58:08 - Moi je suis cuisinier pâtissier.
00:58:10 - Ah, donc vous achetez tout chez Métro ?
00:58:13 - Non, pas du tout, du tout, du tout, monsieur.
00:58:15 Je vais vous dire, j'ai dirigé une très grande maison à Paris,
00:58:18 et je peux vous assurer qu'on faisait vraiment du fait maison.
00:58:22 Et moi je vais vous dire aujourd'hui, Éric,
00:58:24 il faut être bien conscient,
00:58:26 tous les restaurants étoilés,
00:58:29 ils doivent faire obligatoirement du fait maison.
00:58:31 Obligatoirement.
00:58:33 Moi je sais que dans Paris, vous avez des brasseries qui font tout maison.
00:58:36 - Oui. - Tout maison.
00:58:38 Vous savez, vous prenez un magret de canard,
00:58:40 vous prenez un magret de canard avec des figues,
00:58:43 en ce moment c'est la période des figues,
00:58:45 vous faites un magret de canard aux figues, c'est extraordinaire.
00:58:47 Et c'est fait maison.
00:58:49 Vous avez, aujourd'hui, vous avez des boulangeries, pâtisseries.
00:58:52 Pareil.
00:58:54 - Si j'étais provocateur, Didier, je vous dirais,
00:58:57 OK, j'ai vu moi des gens qui faisaient du fait maison aussi.
00:59:02 Aussi. Aussi.
00:59:04 Qui faisaient vraiment des trucs nuls.
00:59:07 Je reprends l'exemple du cassoulet,
00:59:09 parce que Lisa Marie est toute gêne.
00:59:11 Mais d'où vient ta saucisse ?
00:59:13 D'où viennent tes haricots ?
00:59:15 Si c'est aller m'acheter une saucisse industrielle,
00:59:17 toute chimique, et des haricots dégueulasses en boîte,
00:59:19 bon ben, c'est pas mieux que...
00:59:22 Parce que tout à l'heure, je me parlais de métro, par exemple,
00:59:26 et je vous enseigne.
00:59:28 Chez métro, qui fournit les restaurateurs et les professionnels de l'alimentation,
00:59:31 honnêtement, c'est du préparé.
00:59:33 Mais il y a aussi du préparé de qualité.
00:59:36 Et il y a parfois, Didier, du préparé supérieur à certains faits maison.
00:59:41 Moi, je me souviens de verser, moi, un agriculteur,
00:59:44 avec son béret, qui vendait des pommes à des parisiens.
00:59:47 Il vendait des pommes et il disait, tu sais,
00:59:49 à l'époque, c'était il y a 30 ans,
00:59:51 il disait, il y a 20 produits phytosanitaires
00:59:53 dans mes pommes, dans mon verger.
00:59:55 Alors, il y avait la jolie carte postale, ces petits pommiers, etc.
00:59:58 Mais il m'expliquait que ce paysan n'arrivait pas à faire autrement à l'époque.
01:00:02 À l'époque, ça a peut-être changé,
01:00:04 que des traitements phytosanitaires pour que la pomme soit belle.
01:00:07 Bon, et pourtant, il avait le béret, il avait la clope au bec,
01:00:10 on se serait cru dans une image d'épinal.
01:00:12 Il y a parfois des gars qui font maison,
01:00:14 ben regardez, moi, je suis un vrai restaurateur, je fais maison,
01:00:17 mais qui mettent des choses dégueulasses dans leurs faits maison, Didier.
01:00:21 - Ah, ça, je suis d'accord.
01:00:23 Mais vous savez, c'est pareil, la cuisine, c'est un métier.
01:00:26 Dès l'instant où vous avez appris votre métier correctement,
01:00:28 vous ne pouvez faire que du beau.
01:00:30 La pâtisserie, c'est pareil.
01:00:32 C'est aujourd'hui, moi, je peux vous assurer,
01:00:34 je vois beaucoup de pâtisseries sur Paris, etc.
01:00:37 C'est du surgelé, moi, je le vois tout de suite.
01:00:40 Je le vois tout de suite, vous avez des maisons aujourd'hui
01:00:42 qui fabriquent du surgelé, je ne vais pas vous dire le nom,
01:00:45 mais je peux vous assurer qu'ils font ça.
01:00:47 Mais attention, c'est bien respecté, c'est bien fait.
01:00:50 Mais vous savez, il y a...
01:00:52 Il y a des maisons qui font, par exemple,
01:00:54 on ne va pas donner de nom, mais il y a des maisons
01:00:56 qui font des pains sur une base de surgelé,
01:00:59 qui sont réchauffés dans les fausses boulangeries,
01:01:02 qui ne sont pas des vraies boulangeries,
01:01:04 qui sont des pains succulents.
01:01:06 Et parfois, il y a des gens qui font vraiment leurs vrais pains,
01:01:08 mais il est moins bon.
01:01:10 Donc, il faut faire gaffe aussi, Didier, non ?
01:01:12 - Bien sûr, il faut faire gaffe dans tout.
01:01:14 Vous savez, je vais vous dire une chose.
01:01:16 Aujourd'hui, vous avez...
01:01:18 Je vous prends l'exemple du poisson, par exemple, aujourd'hui.
01:01:21 Vous avez du poisson, le filet de bar, aujourd'hui.
01:01:23 Ça coûte presque 30 euros le kilo.
01:01:25 Alors, vous savez, je vais vous dire, un petit restaurant
01:01:27 qui veut prendre du filet de bar à 30 euros, il ne peut pas.
01:01:30 Donc, il y a le personnel, il y a tout,
01:01:32 il y a la salle, etc., tout ça derrière.
01:01:34 C'est difficile, vous voyez ce que je veux vous dire.
01:01:36 Mais vous avez des produits surgelés qui sont très bien aussi.
01:01:39 Et qui sont cuisinés parce qu'ils sont crus.
01:01:41 Ils sont cuisinés directement dans le restaurant.
01:01:44 - Attendez, Didier, l'isamari, il a la langue bien pendue.
01:01:48 Si on s'organisait la semaine prochaine,
01:01:51 une émission, pas que sur la gastronomie,
01:01:53 mais sur le "made in France", sur le "fabriqué en France",
01:01:56 sur le "fait en France" dans les restaurants,
01:01:58 mais aussi dans nos produits industriels ou artisanaux.
01:02:01 Et on ferait bien venir.
01:02:02 - Je pense que c'est une très bonne idée.
01:02:03 - Vous êtes où, Didier ?
01:02:04 - Comment ? Oui, bien sûr.
01:02:05 - Vous êtes où ?
01:02:06 - Alors, moi, je suis dans l'Oreillois.
01:02:08 Moi, je suis très loin, même dans le 61.
01:02:10 Ça fait un peu loin.
01:02:12 Alors, je peux venir chez vous, comme bien entendu.
01:02:14 Je peux amener de la pâtisserie à plat cuisiné.
01:02:16 - Ah, génial. C'est bon, il vient.
01:02:17 - Vous nous prenez par les sentiments.
01:02:19 - On va demander à Régis Ravanas, le patron,
01:02:21 de nous payer un billet de train pour Didier.
01:02:24 C'est quoi la gare la plus proche de chez vous ?
01:02:26 - Moi, c'est Lornes.
01:02:28 C'est loin de chez loin.
01:02:30 - Il n'y a pas de train.
01:02:31 - Non, c'est pour ça que je préfère vous l'amener.
01:02:34 Vous savez, Éric, je préfère vous l'amener.
01:02:36 Je préfère vous amener une belle pâtisserie faite maison.
01:02:39 En plus, on fait des tartes sans pâte chez nous.
01:02:41 - Ah, génial.
01:02:42 - Il n'y a pas de farine dans la pâte, ni rien du tout.
01:02:45 C'est que du blanc d'oeuf, du sucre et de la menthe.
01:02:47 - Très bien. Attendez, attendez.
01:02:48 Je vous mets derrière un micro et on se fait un vrai débat.
01:02:51 Les auditeurs ont la parole.
01:02:52 On va choisir la date la semaine prochaine en rentaine.
01:02:55 - Même cette semaine, si vous voulez.
01:02:56 - Hein ?
01:02:57 - Cette semaine.
01:02:58 - Vous êtes libre cette semaine ?
01:02:59 - Moi, je peux venir mercredi, si vous voulez.
01:03:01 - Très bien. On va voir avec Victor, le roi du standard.
01:03:04 Mais pourquoi pas mercredi ?
01:03:05 On se fait une vraie émission sur
01:03:08 "Que faut-il faire pour valoriser davantage le savoir-faire français
01:03:12 dans la pâtisserie", un des derniers domaines où on est encore les premiers,
01:03:15 avec des réussites incroyables comme celle de Pierre Hermé, par exemple,
01:03:18 mais aussi dans la restauration.
01:03:20 - Éric ?
01:03:21 - Oui ?
01:03:22 - Éric, vous savez que Pierre Hermé, c'est moi qui lui a pris son métier.
01:03:24 Vous le savez, ça ?
01:03:25 - Ah, c'est vrai ?
01:03:26 - Oui, monsieur, parce que j'étais chez le nôtre.
01:03:28 Donc, je vous le dis tout de suite, il a pris son métier chez le nôtre.
01:03:31 - Ah, formidable.
01:03:32 - C'est pour ça que je vous le dis.
01:03:34 - Ah, vous savez, je connais très bien la pâtisserie
01:03:37 et je peux vous assurer que ce qu'on fait, c'est très, très bon.
01:03:40 - J'ai hâte de goûter les pâtisseries de Didier.
01:03:42 - Je voudrais, mais dans tout, il y a des sérieux.
01:03:44 - Ah, ben, j'amènerai trois sortes de pâtisseries,
01:03:46 vous verrez, vous allez voir.
01:03:48 - Didier, on se fera une émission sérieuse,
01:03:50 derrière le micro, vous gardez votre franc-parler,
01:03:52 on fera un truc sur la valorisation du savoir-faire français
01:03:54 dans la restauration, dans la pâtisserie,
01:03:56 mais aussi et surtout dans l'industrie, dans tout.
01:03:59 Ça va être passionnant, on invitera d'autres acteurs.
01:04:01 J'adore, j'adore déjà, j'adore le thème.
01:04:04 Bon, ce sera mercredi.
01:04:05 À tout de suite.
01:04:06 Merci, Didier, on s'occupe du billet de train, quand même.
01:04:08 On va essayer de vous trouver un billet de train.
01:04:10 C'est RTL qui réglera.
01:04:12 Allez, une petite page de réclame, on se retrouve juste après.
01:04:14 - Jackie est avec nous, d'Alençon.
01:04:28 Bonjour, chère Jackie.
01:04:29 - Bonjour, oui.
01:04:30 - Donc, ça y est, les restaurateurs,
01:04:32 les gens dans les métiers de bouche
01:04:34 vont être obligés de déclarer sur leur carte, clairement,
01:04:37 ceux qui n'ont pas fait maison.
01:04:40 Je pense, Jackie, qu'il va y avoir des déçus,
01:04:42 parce qu'il y a beaucoup d'établissements
01:04:44 où on ne fait pas maison, je ne sais pas ce que vous en pensez.
01:04:48 - Tout à fait, même en pâtisserie.
01:04:50 Il y en a beaucoup qui achètent des poudres
01:04:53 et puis qui achètent du préfet.
01:04:55 - Qui achètent du préfet, oui.
01:04:57 - En fin de compte, ils ne font que de l'assemblage.
01:04:59 Parce que pour déjà faire même une vraie crème pâtissière
01:05:04 avec des œufs et tout ça, il faut casser les œufs.
01:05:06 Donc, il y en a beaucoup qui ne cassent plus les œufs.
01:05:09 - Et dans la définition du fait maison,
01:05:11 c'est donc des plats préparés sur place avec des produits bruts.
01:05:14 - Oui, des produits bruts, mais même en pâtisserie.
01:05:17 Vous voyez, vous avez des grosses maisons qui vendent du tout frais.
01:05:20 Là, ils sont en progression tous les ans, depuis 20 ans,
01:05:22 de plus de 10% par an.
01:05:24 Ça veut bien dire ce que ça veut dire.
01:05:26 Quand vous voyez dans les salons,
01:05:28 vous voyez les stands de maisons qui vendent tout fait,
01:05:33 vous verriez les stands, mais c'est faramineux.
01:05:35 - C'est pour ça que je me dis,
01:05:38 qu'est-ce qu'ils vont faire ces pâtissiers ?
01:05:40 Ils ont leur clientèle, ils vont mettre à l'entrée de la pâtisserie
01:05:43 "nos pâtisseries ne sont pas faites chez nous".
01:05:46 - Ils ne le font pas.
01:05:48 On devrait même le croissant, vous savez maintenant que les croissants,
01:05:51 les trois quarts, les 9/10 des croissants
01:05:54 ne sont plus faits par les boulangers ou les pâtissiers.
01:05:57 Ils achètent ça tout fait.
01:05:59 - C'est dingue.
01:06:00 - Pour faire une pâte de croissant, il faut un levain,
01:06:02 il faut faire la pâte, la laisser reposer.
01:06:06 C'est tout un binge ce que les gens ne veulent plus faire.
01:06:10 Maintenant, il y a beaucoup de gens...
01:06:12 Regardez, nous, nous sommes une petite entreprise,
01:06:15 mais moi je travaille tous les jours.
01:06:16 Même aujourd'hui, même hier, je travaillais.
01:06:18 Faire du praliné, faire des pâtes d'amandes,
01:06:21 les gens ne font plus ça maintenant.
01:06:22 - Les gens ne font plus ça, voilà.
01:06:23 Même les boulangers se lèvent un peu plus tard que jadis d'ailleurs.
01:06:26 Merci, Jacqui, Dalanson, chocolatier et pâtissier.
01:06:31 Pardon par avance à Marc et François
01:06:33 qui attendaient au 3210 sur RTL pour passer dans les auditeurs.
01:06:36 On l'a parole, ils ne passeront pas aujourd'hui.
01:06:38 J'en suis absolument désolé.
01:06:41 Bonjour, rebonjour, Jean-Alphonse Richard.
01:06:43 Il était avec nous et il va parler dans quelques instants.
01:06:47 Non, il n'entre pas dans le studio.
01:06:48 Il va parler dans quelques instants d'une affaire absolument extraordinaire
01:06:53 que je vais m'empresser d'écouter,
01:06:54 qui me passionne avec des artistes italiens.
01:06:57 C'est dans l'heure du crime à 14h30, mesdames, messieurs.
01:07:01 RTL
01:07:03 Bonjour, c'est Ophélie Meunier.
01:07:04 Le journal inattendu sur RTL.
01:07:06 Chaque samedi, retrouvons-nous pendant une heure en direct sur RTL à 12h30
01:07:10 pour le journal inattendu.
01:07:12 Les informations du jour avec les reportages éclairants de la rédaction
01:07:15 et un invité qui nous livre son regard sur l'actualité.
01:07:18 Le journal inattendu, c'est tous les samedis en direct à 12h30 sur RTL.
01:07:22 Vous avez manqué une émission ?
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