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00:00 - Nicolas Carreau, ce matin vous vous intéressez à William Shakespeare, rien que ça ?
00:06 - Très exactement à la vie de Shakespeare entre 1585 et 1592, de ses 21 à ses 28 ans.
00:12 Vous savez ce qu'il a fait ? Non ? Bah moi non plus, personne ne le sait.
00:16 C'est un vide biographique, déjà on ne sait pas énormément de choses sur sa vie,
00:19 mais il disparaît complètement des radars pendant ses 7 ans, on appelle ça les années perdues.
00:23 Or c'est pendant cette période qu'il devient Shakespeare, c'est-à-dire comédien et dramaturge.
00:28 C'est sur cette énigme que la romancière Stéphanie Hochet s'est penchée dans William, ses chérivages.
00:34 - C'est une enquête historique ou bien c'est une fiction ?
00:37 - C'est un roman historique, c'est ça ce qui est beau avec la fiction, on peut combler les manques de l'histoire.
00:41 Et donc Stéphanie Hochet raconte comment Shakespeare se marie trop tôt, à 18 ans,
00:45 cassé 21 ans avec des enfants, 3, dont des jumeaux, il étouffe.
00:49 Or une troupe de comédiens passe par Stratford et il décide de partir avec eux.
00:54 Et puis soudain, on tourne une page et nous voilà de nos jours avec l'auteur qui raconte
00:58 comment elle a toujours, elle aussi, eu ce fantasme de la disparition.
01:01 Comment à 13 ans par exemple, au lieu de partir en colo, elle a mis son réveil à 3h du matin
01:04 et s'est enfuie à l'aide d'une corde pour descendre du premier étage,
01:08 sachant qu'elle aurait pu emprunter tout aussi bien la porte mais qu'elle ennuie.
01:11 Mais avant ça, à 3 ans, première fugue dans la forêt avec une question toujours lancinante et passionnante.
01:16 Pourquoi disparaître ? Pour fuir quoi ? Un peu comme le phénomène des évaporés au Japon,
01:20 vous savez ces gens qui d'un seul coup s'en vont sans explication.
01:23 "La lumière se nourrit d'obscurité" dit-elle, "pour m'élever, j'ai eu besoin de disparaître".
01:28 Et parce qu'elle a eu cette propension-là, elle essaye de comprendre la disparition de William Shakespeare.
01:32 Mais y parvient-elle ?
01:34 En tout cas, elle donne sa version. Au passage, les chapitres consacrés à Shakespeare
01:37 m'ont fait penser aux biographies de Jean Echnoz, vous savez, Ravel, Des Eclairs, Courir,
01:41 des biographies aériennes qui nous font rencontrer plus l'homme que la figure historique.
01:46 Et sur le barde, alias William Shakespeare, on en apprend beaucoup.
01:49 - Voilà, William signé Stéphanie Ocher, c'est chez Rivage.
01:54 Merci Nicolas Caro. Le jeu vidéo de la semaine, Caroline Speller, on va revenir au ras des pâquerettes.
01:59 - Oh non ! - Non mais le gazon !
02:00 - Ah bon d'accord ! - Le pitch !
02:02 - Ah oui, pardon !
02:03 - Eh oui, parce que le jeu vidéo de la semaine, c'est le marronnier du jeu vidéo,
02:06 ça revient tous les automnes, le blockbuster football.
02:08 Alors, il ne faut plus dire FIFA, mais FC, c'est ça ?
02:10 - Oui Dimitri, alors ne cherchez pas FIFA 24 dans votre magasin,
02:13 non, à la place, vous trouverez eSports FC 24, FC pour Football Club.
02:18 Alors, pourquoi l'éditeur et développeur américain Electronic Arts abandonne son nom après 30 ans ?
02:24 La raison, eh bien, elle est financière.
02:26 Pour renouveler l'exclusivité de la licence FIFA, la Fédération Internationale de Foot
02:30 demandait 1 milliard de dollars au lieu de 600 millions pour un contrat de 4 ans.
02:34 EA a donc considéré que le succès de son jeu tenait plus de son contenu que de son nom.
02:40 - Mais alors, c'est un changement de marque, ça n'est jamais anodin.
02:43 FC 24 va-t-il donc garder sa place de roi des jeux de foot ?
02:46 - Oui, car il est quasi identique à son prédécesseur.
02:49 FC 24 reste à ce jour le jeu de foot le plus complet, le plus réaliste,
02:54 avec 30 ligues, 100 stades modélisés, 700 équipes et 19 000 athlètes.
02:59 - Ce sont les vrais noms dans le jeu ?
03:00 - Oui, ce sont les vrais noms.
03:01 Vous retrouvez par exemple Kylian Mbappé.
03:03 On retrouve les matchs classiques, le mode carrière en tant qu'entraîneur ou joueur,
03:06 ou encore du foot de rue.
03:08 - Bon, on ne prend pas beaucoup de risques, donc c'est la même chose qu'à l'année dernière,
03:11 mais on a un petit peu amélioré.
03:12 Justement, c'est quoi ces améliorations 2024 ?
03:15 - Alors, on a la fonctionnalité « play style ».
03:17 Ce sont 34 styles de jeux qui mettent en avant les capacités réelles des footballeurs,
03:22 qui se débloquent en réalisant certaines actions dans les matchs.
03:25 Manette en main, Kylian Mbappé peut alors déclencher les styles « foulée rapide » ou « flair »
03:29 pour coller à la vitesse au passé tir créatif de l'attaquant du PSG.
03:33 - Et c'est encore pour Mbappé.
03:35 Et le but ! Kylian Mbappé pour débloquer cette rencontre !
03:40 - Et avec FC 24, I.A. confirme aussi sa volonté d'intégrer toujours plus le football féminin
03:47 dans Ultimate Team, son mode phare où on crée son équipe en gagnant ou en achetant
03:52 des cartes à l'effigie de nos joueurs préférés.
03:54 On peut désormais, Dimitri, monter des équipes mixtes et mettre à côté Antoine Griezmann
03:59 et Alexa Puteyas du FC Barcelone.
04:02 Et c'est comme le dit le commentateur Omada Fonseca dans le jeu.
04:05 - Oui, c'est ça le football qu'on veut, qu'on rêve, qu'on désire, qu'on adore !
04:11 - Omar, il magique !
04:12 Et bon, en tout cas, il est certain que ce FC 24 sera sous de nombreux sapins de Noël, Dimitri.
04:18 - Ça, n'en pas douter. Il finira à 3 euros dans les bacs de jeux d'occasion dans 6 mois.
04:22 - Mais on va suivre quand même cette histoire parce que Gianni Infantino a annoncé que
04:27 la FIFA allait lancer son jeu vidéo en 2025 qui s'appellera FIFA 25 !
04:33 - C'est vrai que ce serait le meilleur !
04:36 - C'est Dallas cette histoire de jeux vidéo !
04:38 - Effectivement, merci beaucoup les amis. À demain pour de nouvelles découvertes.