Le JT de 20h30 du 02 Octobre 2023

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00:00 ♪ ♪ ♪
00:14 L'information sur la SiarTV.
00:16 Madame, messieurs, bonsoir.
00:17 Les titres de cette édition.
00:19 Université d'État, l'entrée des disciples du savoir,
00:23 en terre promise.
00:24 Ce lundi est jour de rentrée académique au Cameroun.
00:27 709 000 étudiants au total concernés par ce ballet d'ouverture.
00:31 Atmosphère des campus et état d'esprit dès l'amorce du 20h30.
00:35 Entretien des animaux domestiques, un mal des chiens.
00:39 La santé des bêtes de compagnie ne compte pas toujours dans les urgences.
00:43 Diagnostic des causes et les risques pour l'homme, dans ce journal.
00:47 ♪ ♪ ♪
00:51 Grand prix cycliste international Chantal Bia,
00:54 la petite reine dévoile ses prétendants.
00:57 Les 10 équipes en compétition étaient présentées ce jour à Cribi.
01:01 Pédalage vers la cité balnéaire en page des sports.
01:04 Voilà pour les titres.
01:06 Restez sur la SiarTV pour regarder le 20h30.
01:09 Et je vous dis tout, tout de suite.
01:12 Les universités camerounaises ont donc repris du service ce lundi,
01:17 jour de rentrée académique.
01:19 Partons tout de suite pour le campus de Yaoundé de Soa.
01:22 La communauté universitaire de ce côté affronte courageusement
01:27 l'épreuve des infrastructures.
01:29 Dirigeants, enseignants et étudiants abordent cette année
01:33 avec espoir et détermination.
01:36 Barbara Padjama.
01:38 Une autre rentrée qui trace la ligne entre distraction et concentration.
01:43 Rappel fait lorsqu'on sort la tête du car de Soa.
01:47 Ce n'est peut-être pas un cours de tous les niveaux,
01:49 mais le campus est à jour.
01:51 Les petits groupes se sont reconstitués,
01:53 mais en soi, on est focus pour cette nouvelle année.
01:56 Il y a des filières devant moi et je dois choisir de nouvelles filières.
02:00 Je ne connais pas pour le moment.
02:02 Mettre plus au travail et ne pas abandonner un chemin,
02:06 surtout au courant de l'année.
02:08 Nous avons commencé le cours à l'heure, à 8h. J'ai stressé aussi.
02:11 Vendomba est à la ligne avec ses challenges en main.
02:14 Le petit tournier 4 mois que l'étudiante ramène des vacances
02:17 n'est pas un problème.
02:19 Je suis de la maison déjà, beaucoup de monde est découragé.
02:21 Avec l'enfant, je ne peux pas t'en sortir.
02:23 Je dois avoir une licence avec 12 heures de moyenne.
02:26 Le plein d'oeufs se fera progressivement.
02:28 Nous sommes environ à 2000 dans notre faculté.
02:31 La rentrée a déjà commencé.
02:33 Dans le registre des enseignements,
02:35 on garde les orientations déjà définies de la hiérarchie.
02:38 En termes de professionnalisation, améliorer le recours à e-learning.
02:45 Nous allons veiller également au respect strict du calendrier académique.
02:50 Pour ce campus déjà à l'étroit,
02:52 le chemin des solutions pour faire de la place a plusieurs côtés.
02:56 Nous avons adopté un plan stratégique de développement.
02:59 Nous sommes en train de chercher des partenaires,
03:02 notamment ceux qui concernent le campus social.
03:05 Ce n'est pas un des deux.
03:06 Ceux qui ont eu dire que la rentrée académique pour tous
03:09 était uniquement ce mardi 3
03:11 peuvent constater leurs premières absences de l'année.
03:15 Et avant la vie dans les autres campus,
03:19 quelques scènes de vie d'une nouvelle étudiante,
03:22 Marion Hénon-Harry.
03:24 Elle raconte avec une émotion saisissante et contagieuse
03:28 ses origines dans une famille modeste du sud-ouest.
03:32 Là-bas, personne n'a été à l'université, faute de moyens.
03:36 Elle, Eliette, est inscrite à Yaoundé 1.
03:39 Vous verrez que son coeur, ses silences, mais aussi ses larmes,
03:43 tout parle et nous parle dans ce portrait de Laurence Ocalia.
03:48 Ce matin, Marion n'est pas très dans son assiette.
03:53 Entre stress, appréhension et découverte, c'est le remue-ménage.
03:57 La bleue devient toute rouge une fois en chemin.
04:00 Mais son visage s'illumine sur le campus.
04:03 Premier point d'arrêt, le babillard pour vérifier son enrolement.
04:07 L'environnement me plaît beaucoup.
04:10 Les étudiants sont plutôt ponctuels.
04:12 Je suis très contente d'être ici.
04:14 J'étudierai English Modern Letters.
04:17 Je n'attends que le programme des cours cette semaine.
04:21 Le choix de sa filière est une piste de réponse
04:26 à tant de questions que la jeune étudiante, originaire du sud-ouest, se pose.
04:30 Je sais ce que je veux. Je sais d'où je viens.
04:33 Ça n'a pas été facile pour moi d'être jusqu'ici.
04:37 Ma famille est démunie. Personne n'a jamais atteint ce niveau d'étude.
04:41 Donc, je ne laisserai rien se dresser entre mon avenir et moi.
04:46 Avec l'aide de Dieu, je vais m'en sortir pour rendre mes parents fiers.
04:51 Ses douleurs devraient renforcer sa détermination
04:55 à descendre les fameuses marches de Waikele pour monter l'ascenseur social.
05:02 Un peu à l'image de ces milliers d'étudiants
05:05 qui écumaient les campus ce lundi dans la capitale économique.
05:09 L'appréhension de certains nouveaux était d'ailleurs perceptible à l'université de Douala.
05:14 Et les réunions se sont enchaînées pour le personnel administratif.
05:18 Le démarrage, comme vous pouvez le voir dans ce reportage, est tout simplement effectif.
05:24 Les Cops heureux de se retrouver dans les campus.
05:29 Parmi eux, des jeunes bacheliers déterminés à marquer d'un cachet particulier leur séjour dans le milieu universitaire.
05:36 Ça a bien commencé. Là, j'espère pouvoir, à la première compo, être parmi les meilleurs de ma salle de classe.
05:42 À des points précis, les préinscriptions se poursuivent sereinement pour certains.
05:47 Mais d'autres, plus anciens, sont accompagnés de leurs parents.
05:50 Dans les bureaux administratifs et salles de conférence,
05:53 les réunions se sont également succédées tout au long de ce lundi 2 octobre.
05:58 Les rentrées des cycles BTS et Shenzhi ont effectivement débuté.
06:03 Et à partir du 17 octobre, nous aurons les rentrées du second cycle licence, master et bachelor.
06:13 La particularité de notre institution, c'est que nous nous arrimons au calendrier de nos partenaires étrangers,
06:21 mais soucieux également d'être en harmonie avec nos tutelles, qui sont les universités d'Étang.
06:27 A côté de nombreuses institutions privées, l'université de Douala entend se démarquer cette fois encore
06:33 avec le réunionnement de ses différentes grandes écoles, ses filières professionnelles et ses différents instituts,
06:40 dont celui des sciences halieutiques de Yabasi ou l'institut des beaux-arts de Konsamba.
06:45 Le point de cristal de cette année académique dans la Damawa, ce sera le projet Unipol, porté par l'université de Ngaoundérin.
06:54 Grosso modo, l'institution veut contribuer à l'industrialisation du Cameroun au travers de formations pointues.
07:01 Des ambitions dans le sillage de l'une des trois missions fondamentales assignées aux universités camerounaises,
07:08 à savoir l'appui au développement.
07:11 Ibrahim Mohamed Abassi, Ngaoundérin.
07:14 En ce début d'année académique, les enseignements à l'université de Ngaoundérin sont orientés vers la professionnalisation et l'industrialisation.
07:23 C'est le sens à donner au projet Unipol, mis en place en 2022 pour offrir des opportunités de création des emplois et des richesses sur le campus de Dant.
07:33 C'est un pôle technologique qui va nous permettre de générer des revenus,
07:38 et surtout avec la nouvelle loi d'orientation universitaire qui autorise aux universités de créer des entreprises.
07:48 L'université de Ngaoundérin valorise ainsi ses résultats de recherche et développe des start-up agroalimentaires pour promouvoir l'entrepreneuriat jeune.
07:58 On a construit une clinique, une pharmacie vétérinaire pour l'école de sciences vétérinaires, une science médicale vétérinaire,
08:05 une mini-brasserie pour UIT, un laboratoire d'analyse de sol pour le département géologique de la fac science,
08:13 une mini-boulangerie pour l'enseigner.
08:17 À travers ce projet, il s'agit d'encadrer et d'accompagner les étudiants et les enseignants-chercheurs afin de renforcer la sécurité alimentaire au Cameroun.
08:29 Il ne veut pas s'en laisser compter, le recteur de l'université de Marois, le professeur Idris Soualioum,
08:37 a lui-même effectué le tour des établissements de son institution ce lundi avec quelques annonces à la clé.
08:44 À l'instar de l'ouverture prochaine d'un bureau d'orientation et d'accueil des étudiants étrangers.
08:50 Francine Djaba.
08:52 Le rayonnement et l'internationalisation de l'enseignement supérieur sont les axes prioritaires de l'université de Marois.
09:01 Des 50 000 étudiants environ de cette institution universitaire, 20% sont de nationalités étrangères.
09:09 Il y a des Tchadiennes et des Nigeriennes, majoritairement des réfugiés qui se trouvent à Can Refugee de Minna Wawo.
09:17 On a 12 Nigeriennes.
09:19 Le département préférable, c'est le département de l'anglais à cause de la langue.
09:24 Au fil des années, la performance et la qualité de cette institution démontrent effectivement que l'université de Marois est attractive.
09:33 J'ai choisi d'être là. Il y a également les aînés qui sont sortis d'ici et qui sont repartis avec les nouveaux.
09:39 La formation ici se passe de façon très bien.
09:42 Dans tous les domaines, ils sont bien intégrés.
09:45 Sur pratiquement 22 clubs et associations à l'université de Marois, 3 sont pratiquement dirigés par des étudiants d'origine étrangère.
09:53 Toutes les facilités leur sont offertes.
09:57 L'université de Marois ne compte pas les aînés sous les moyens pour que ses étudiants puissent bénéficier, autant que les étudiants camerounais, des conditions adéquates pour leur formation.
10:08 C'est une leçon inaugurale qui a donné le ton de la rentrée à l'université d'Ebolova.
10:16 À la chaire, le professeur Roger Bernard Onono-Etaba, le doyen de la faculté des arts, lettre et sciences humaines,
10:23 a insisté sur le lien formation-emploi au cœur de la vision de cette université implantée dans la région du Sud, où nous retrouvons Flavien Zobo.
10:33 Les métiers de la mer à Griby, le commerce, le transport à Mbam, l'agriculture à Monatélé,
10:39 voilà les principaux axes de formation qu'offre la jeune université d'Ebolova.
10:43 Ce jour de rentrée académique, le tout premier cours dispensé aux étudiants de la faculté des arts, lettres et sciences humaines,
10:50 avait pour thème la professionnalisation au service de la formation pour le doyen pionnier de cet établissement facultaire.
10:56 Il n'est plus question de faire l'école pour l'école.
10:59 Ce défi ajoute-t-il comment plus que jamais l'impérieuse nécessité de greffer la dimension professionnalisante dans les curricula.
11:07 La faculté des arts, lettres et sciences humaines de l'université d'Ebolova se démarque donc comme un moule
11:14 qui a une identité, le lieu où les diplômés combinent savoir, savoir-faire, savoir-être et compétence.
11:20 Une vision de la professionnalisation qui prend également corps dans de nombreux autres établissements facultaires
11:26 à l'instar de la faculté des sciences, la faculté des sciences économiques et de gestion entre autres.
11:32 Il se croit encore en vacances ou même dans une autre époque, du coup certains étudiants ont été refoulés ce matin à leur arrivée à l'estique
11:41 pour des toilettes non conformes. La discipline est une priorité du nouveau directeur de l'école, le professeur François Marc Maudzon
11:50 qui présidait la cérémonie de rentrée. Une grande première pour la promotion du cinquantenaire, nom de baptême de la QV admise cette année.
11:59 Laetitia Onana.
12:02 Levé des couleurs, exécution de l'hymne national sont autant d'innovations qui font leur entrée dans les mœurs à l'école supérieure des sciences et techniques de l'information et de la communication.
12:15 On se jure solennel de rentrée académique, c'est une ère nouvelle qui souffle dans le vent.
12:24 Nous voulons que ces étudiants qui sont des citoyens du Cameroun d'aujourd'hui sachent aussi que c'est leur responsabilité de respecter les emblèmes de la République.
12:35 L'autre nouveauté majeure, c'est le code vestimentaire revu et amélioré, avisé et attentif. L'œil du directeur perçoit et capture l'écart vis-à-vis de la norme chez quelques bleus non conformes.
12:47 Vous avez vu que j'en ai retiré un certain nombre des rangs parce que l'un d'eux, une jeune femme, était vêtue en jogging.
12:53 C'est exactement ce qu'on demande de ne pas faire. Je crois que c'est une exigence de discipline. Nous ne faiblirons pas là-dessus.
12:58 Et pour parfaire la formation déjà pointue du millier d'étudiants d'élastique, un concept neuf est introduit.
13:06 La semaine professionnelle vise à faire émerger par la force du travail le meilleur présentateur télé ou radio, le meilleur éditeur ou encore le meilleur documentaliste.
13:17 La compétition est ouverte. À vos marques. Partez.
13:22 Et on fête déjà pour ceux qui vont être consacrés.
13:27 Point final à ce dossier sur la rentrée académique, c'est évidemment le système universitaire lui-même. Il engage les 11 universités d'État que compte le Cameroun sur la voie de l'économie du savoir pour des produits prêts à l'emploi.
13:43 La loi portant l'orientation de l'enseignement supérieur en fixe d'ailleurs le cap. Et il faut suivre cette loi, il faut suivre ce cap. Le regard de Martine Noël Ndengué.
13:54 La carte universitaire du Cameroun est désormais à l'image d'une justice sociale équitable.
14:01 Une vision du président de la République matérialisée par la formule une région, une université d'État, à l'exception du centre qui en compte deux.
14:10 Depuis janvier 2022, trois nouvelles universités publiques portent le nombre de ces institutions à 11. Garoua, Ebolova et Berthois.
14:18 Non seulement ce maillage territoriel rapproche le savoir des apprenants, mais il tient surtout compte des spécificités propres à chaque région.
14:26 À titre d'illustration, l'ouverture d'un institut des beaux-arts et de l'innovation à Garoua ou encore l'école supérieure de l'urbanisme et du tourisme à Berthois.
14:35 La nouvelle loi de juin 2023 portant l'orientation de l'enseignement supérieur rappelle la nécessité de mettre en œuvre les politiques adéquates dans le développement du capital humain et du bien-être.
14:46 Elle confirme bien plus la nécessité de valoriser l'adéquation formation-emploi pour une meilleure insertion socio-économique des diplômés.
14:54 Le système universitaire cameroonais est donc résolument tourné vers l'économie du savoir, malgré quelques difficultés réelles liées à la conjoncture et quelques dysfonctionnements perfectibles.
15:05 Le problème des infrastructures adéquates est à cet effet un défi urgent à rélever.
15:11 Il faut un véritable saut infrastructurel pour accueillir dans les bonnes conditions les 709 000 étudiants attendus dans les universités d'État en cette année académique 2023-2024.
15:23 Ces universités d'État, qui abritent plus de 97 établissements spécialisés, dont 53 à vocation technologique,
15:31 plus de 400 instituts privés d'enseignement supérieur, entièrement tournés vers la professionnalisation, viennent compléter le tableau des facteurs qui crédibilisent notre système académique.
15:42 C'est clair que notre galaxie du savoir et du savoir-faire a de bons points à son actif, même si beaucoup reste à faire afin que nos universités soient de véritables portes ouvertes vers le monde de l'emploi.
15:55 Ils représentent le modèle de réussite, l'autorité morale ou même la figure parentale.
16:01 Nous avons chacun une histoire particulière avec un enseignant rencontré au cours de notre cursus scolaire.
16:09 Le 21/30 ravive à partir de ce soir les souvenirs d'élèves devenus de grands hommes.
16:15 Aujourd'hui, ces témoignages ouvrent le feuilleton de la semaine sur la beauté du métier d'enseignant.
16:23 Daniel Menanga
16:25 Le professeur Henri, quand il voulait parler de la langue française, il disait la langue françoise, parce qu'il disait qu'il était amoureux de Françoise.
16:35 Le verbe, l'éloquence, la rigueur comme héritage. L'aigle conservé à la hauteur des grands hommes.
16:43 J'ai également eu des professeurs de langue. M. Ngolet au lycée de Bonabéri encore. Des enseignants de français qui étaient extraordinairement amoureux de la langue française.
16:57 M. Menanga était un enseignant et un professeur très rigoureux. On l'appelait le dieu. Il se plaçait toujours devant le portail du lycée.
17:06 Et même lorsqu'on était à l'heure, lorsqu'on avait encore assez de temps, on courait quand même, parce qu'il était impensable de marcher normalement devant le proviseur sans courir.
17:16 Dans l'art ADN professionnel, les gènes d'un enseignant.
17:20 Le cas de mon enseignant dans le mois en classe terminale, M. Ndando. Au moment de la remise des copies, le camarade, M. Ella, conteste une déclinaison.
17:31 Je lui explique. À la fin, il se lève, il est venu m'embrasser. Il m'a dit tu es prodigieux.
17:36 À la base, l'édification de l'homme avec un grand H.
17:40 Au lycée de Bokango, il y avait M. Etame, on avait 24 cours devant les églèves. Après le jour là, tout s'est changé. On nous foutait bien.
17:54 Figure parentale, modèle de réussite, psychologue, de véritables influenceurs que ces enseignants.
18:03 Octobre est le mois dédié à la sensibilisation contre le cancer du sein. La 30e édition de ce qui est baptisé Octobre Rose est lancée depuis hier.
18:15 Sur les réseaux sociaux, les contenus destinés à favoriser une prise de conscience font l'objet d'un partage viral.
18:23 Octobre, revêt sa tunique rose. C'est le mois dédié à la sensibilisation contre le cancer du sein.
18:33 Octobre est aussi consacré à la recherche de fonds pour venir à bout de cette maladie mortelle qui touche en majorité les femmes.
18:41 Comme chaque année dans le monde, la vague au rose monte et monte encore sur les réseaux sociaux avec en surface des contenus divers et variés
18:49 destinés à tirer la sonnette d'alarme car le cancer du sein lui n'est pas du tout rose.
18:55 Beaucoup de gens s'informent sur les réseaux sociaux. Nous avons choisi de sensibiliser le public sur le cancer du sein en ligne parce que c'est moins coûteux.
19:04 Grâce au contenu que nous postons, nous pouvons atteindre le maximum de cibles possibles et en ligne, la communication est interactive.
19:11 Le cancer du sein n'est pas qu'une affaire de femmes. Les hommes aussi ne sont pas épargnés.
19:18 En ce mois d'octobre, tout le monde est concerné par cette maladie. Nous encourageons les gens à se faire dépister.
19:24 En cas de symptôme, allez dans un hôpital le plus proche. Le 21 de ce mois, nous serons à Yaoundé pour une série d'activités.
19:31 Mesdames, durant ce mois d'octobre, faites-vous dépister à temps. Si vous voulez voir l'avenir en rose.
19:38 Résilience urbaine et enjeux socio-économiques, c'est sous ce thème que se célèbre ce 2 octobre au Cameroun la journée mondiale de l'habitat.
19:49 C'est la ville de Garoua, dans le nord, qui abrite les festivités, présidée par la ministre de l'habitat et du développement urbain, Célestine Kecha Kourtes.
19:58 Reportage à Garoua. I.H. Amanim.
20:02 Les acteurs de l'habitat et du développement urbain se sont mobilisés à Garoua pour marquer d'une pierre blanche la 37e édition de la journée mondiale de l'habitat.
20:14 Pendant une semaine d'activités intenses, ce rendez-vous annuel leur aura permis de définir les mesures appropriées pour donner un visage plus avenant aux villes camerounaises,
20:26 conformément à la politique du gouvernement en matière d'habitat et de développement urbain.
20:32 Nous avons contextualisé la célébration de cette année qui veut que les villes résilientes soient le moteur de la relance économique.
20:43 Pour ce qui est de la campagne nationale d'hygiène et de salubrité, la commune de Garoua II remporte l'édition 2023.
20:53 Elle est suivie des communes de Konsamba Ier et d'Ebolova IIer.
20:58 Le rendez-vous est pris pour 2024 à Ebolova pour les manifestations liées à la 38e édition de la journée mondiale de l'habitat.
21:08 90 ans, c'est l'âge de la sagesse, l'âge du président Paul Biya.
21:14 Dans le prolongement de l'anniversaire de février dernier, la jeunesse patriotique du Cameroun a rendu hommage dimanche passé au chef de l'État
21:23 à la clé d'une célébration interreligieuse tenue à l'hôtel de ville de Yaoundé.
21:28 L'occasion a permis de prier pour le président de la République et d'intercéder en faveur du Cameroun.
21:34 Dieu donne Omba.
21:36 90 ans, c'est plus que l'âge d'un patriarche, c'est l'âge du président Paul Biya.
21:42 Et en ce 1er octobre 2023, la jeunesse patriotique du Cameroun a voulu rendre hommage aux sages africains
21:49 à la clé d'une célébration interreligieuse tenue à l'hôtel de ville de Yaoundé.
21:55 Pour les organisateurs, Paul Biya est à l'image d'Abraham, une figure emblématique biblique.
22:02 Lorsqu'on associe le président de la République à Abraham, on pense d'abord à l'hospitalité d'Abraham et à sa longévité.
22:11 Et ensuite, on pense à sa mission et à sa vocation.
22:15 Son ex-sénateur Paul Biya a donné sa vie en rançon pour être l'esclave du peuple,
22:20 parce qu'il a entré dans la fonction publique en 1962.
22:23 Nous sommes au-delà des bornes fixées par le psalmiste.
22:28 C'est plus de la moitié de sa vie qu'il a passé au service de cette nation.
22:33 Chrétiens catholiques, ceux de l'Église réformée, sans oublier les pratiquants de la foi musulmane,
22:39 se sont levés, non seulement pour les hommages au chef de l'État,
22:43 mais également pour intercéder en faveur du président de la République.
22:48 Un accident de trop, samedi dernier à Berthois, dans la région de l'Est.
22:56 Un camion gros porteur sorti de la chaussée a achevé sa course dans des boutiques riveraines.
23:02 Trois morts, dont une fillette d'un an, sur le carreau.
23:07 Les blessés graves ont été conduits à l'hôpital régional de Berthois.
23:11 Le récit du drame, Elvis Ngui Maison.
23:14 Il aura fallu plusieurs heures de manoeuvre pour sortir sous le gros porteur,
23:20 encastré dans des boutiques à proximité du carrefour terrestre à Berthois.
23:24 Le corps sans vie de chimène, dénoncié d'un colbosse et d'une fillette de un an huit mois.
23:29 Ce camion sorti de Brasserie, pour Yaoundé.
23:32 Arrivé ici, il voulait esquiver un petit kiné.
23:35 Ils peuvent l'en tuer, donc maintenant tout le monde, comme vous avez vu là.
23:38 La femme est morte sous place en bas du camion avec l'enfant.
23:40 La femme, c'est une colbosseuse. L'enfant, c'est l'enfant de ma voisine ici.
23:43 Et les enfants de la femme qui fait le colbosse sont tous à l'hôpital, blessés.
23:47 Dans sa course folle, le camion qui transportait des emballages, bouteilles et casiers de bière,
23:52 a également ôté la vie à un conducteur d'une autotaxi.
23:55 Il semblerait que ce soit une cause mécanique.
23:58 Les enquêtes permettront de le savoir.
24:01 Pour le moment, nous avons trois morts sur le carreau, trois blessés graves, y compris le chauffeur.
24:08 Sans voix et atterri par la situation tragique, la population aurait parlé de la voie de contournement.
24:14 Nous avons eu des routes de déviation, des groupes porteurs de cuivres sociaux à Manjou.
24:18 Il y a presque plus d'assauts, et on ne connaît pas pourquoi les camions se retrouvent encore en ville.
24:22 Les autorités administratives, les forces de maintien de l'ordre et les sapeurs-pompiers
24:26 ont établi un cordon de sécurité qui a permis, à l'appel chargeuse,
24:30 de retirer la remorque qui barrait la voie et de rétablir la circulation.
24:34 Les blessés et les morts sont à l'hôpital régional de Bétois.
24:38 Vous êtes nombreux à avoir un chat ou un chien à la maison, et beaucoup trouvent cela mignon.
24:47 Mais combien acceptent de payer le prix de cette compagnie?
24:51 Ces animaux domestiques imposent des soins chez le vétérinaire,
24:55 au risque de maladies contagieuses à l'homme, comme la rage.
24:59 Faute de temps ou de moyens, ce carnet de santé n'est pas toujours tenu.
25:03 Le débat fait rage ce soir dans l'enquête d'Aboubakar Abou.
25:07 Il a réussi à gagner le cœur de l'homme.
25:11 Ce mangeur d'os en est le meilleur ami, du moins à ce qu'on dit.
25:15 Un ami qui est assumé, certes, mais qui coûte un bras à ses chers propriétaires.
25:19 Le vaccin qu'on paye, c'est pratiquement 45 000, mais je le trouve seulement pour son vaccin.
25:23 Sa santé, c'est presque 115 000.
25:25 Si il faut un roquet, tu le tueras, il doit manger tous les jours.
25:28 Il ne peut pas donner.
25:29 Dans l'entretien de ce bébé sur patte, rien ne doit être négligé.
25:33 Au centre vétérinaire de Mbogbiti, le chien de Jean Calvin vient de recevoir sa peculière.
25:39 L'entrepreneur est en train de prendre cinq vaccins à la fois, et c'est annuel.
25:43 Mais de Jean Calvin, il n'y en a pas beaucoup.
25:46 A Youndé, c'est le défilé des toutous errants dans les rues.
25:49 Leur maître d'hier contraint de leur rendre leur liberté faute de moyens.
25:54 Ce n'est pas facile tous ces jours.
25:56 D'abord de se nourrir soi-même, et encore moins de nourrir le chien.
26:00 Si il faut encore prendre nos poches pour acheter des repas à ses chers pour nourrir le chien, ça ne peut pas donner.
26:07 À défaut, il y a toujours l'option don au centre spécialisé ou vente.
26:11 C'est le choix de Alain. Son chiot est aux enchères.
26:14 C'est crudule, toujours entrer au marché pour les vendre, parce que ce n'est pas évident de les garder à la maison.
26:19 Les autres iront ça et là, livrés à eux-mêmes, rongeant leur queue.
26:23 Il y a vraiment plusieurs conséquences. Comme il peut agresser les gens, il se retrouve n'est pas vacciné.
26:30 Retourné à l'état sauvage, l'ami d'hier peut facilement se transformer en véritable ennemi.
26:37 Quand un chien se retrouve dans la rue, il devient agressif.
26:42 Premièrement parce qu'il a faim. Un animal qui a faim, c'est un animal qui est beaucoup plus nerveux.
26:47 L'animal étant agressé au quotidien, il devient un peu plus sauvage.
26:50 Alors garde à la morsure.
26:52 Vous êtes prévenu.
26:56 Les 14 maires de villes du Cameroun remercient le gouvernement pour les efforts entrepris
27:04 de renforcer la gouvernance locale. Ils s'exprimaient à Douala au cours de leur première rencontre.
27:11 Les édiles ont également partagé les bonnes pratiques,
27:16 ceci afin d'accroître la contribution des villes à l'atteinte des objectifs de la stratégie nationale de développement.
27:25 L'Assodécao dote ses bassins de production du centre et de l'est d'infrastructures hydrauliques
27:32 en visite dans l'Ognon et Fumo, la Mefou et Akono et le Ognon.
27:38 Le directeur général Jean-Claude Ecorre à Kwafan a annoncé la multiplication des semences de cacao
27:45 pour accroître la production nationale. Plus de détails dans cette mouture des certificantes.
27:51 Bien avant la mise en service de cet équipement, les cacoculteurs de la Mefou et Akono
27:57 parlaient déjà de baisse drastique de la production et s'inquiétaient de basculer dans la pauvreté
28:03 parce que n'ayant plus la maîtrise du calendrier agricole, des plus en plus bouleversés par les changements climatiques.
28:09 Avant, nous avions des difficultés parce que les plants étaient moindres.
28:14 Conscient de cette difficulté, l'Assodécao a mis à leur disposition une pépinière
28:19 dont des dispositifs d'approvisionnement en eau pour l'arrosage des plants
28:23 viennent d'être testés et évalués devant les producteurs et les autorités locales.
28:27 Nous venons de très loin avec des pertes énormes de pépinières vitustes.
28:33 Mais avec ce nouveau dispositif, nous allons vraiment vers la modernité.
28:39 L'Ognon Infumo bassin de production et de multiplication des semences de cacao
28:43 bénéficie de deux additions d'eau, d'une capacité cubinaire de 5000 litres alimentée en énergie solaire.
28:50 Ces infrastructures hydrauliques construites dans le champ sémentier de cacao de Mungang
28:55 et des pépinières d'Akonolinga sont parmi les dix unités extérieures de l'Assodécao allouées à la région du centre
29:02 dans le cadre de la lutte contre l'impact des changements climatiques.
29:06 Il s'agit de tout mettre en œuvre pour relancer la production de la cacao culture nationale en réduisant les pertes.
29:15 C'est avec 70 hectares de surface de terre destinés à la production de cabose, de semences
29:21 et à la régénération des plantations que la Société de développement du cacao
29:25 entend relever les défis de la relance de la production cacaoïère dans les prochaines années.
29:30 C'est le cas des cinq hectares que le directeur général vient de visiter à Mampangatia dans l'Ognon.
29:35 D'une capacité de production actuelle de 20 000 caboses à l'hectare,
29:39 ce champ sémentier verra bientôt sa production de plantes atteinte 2 500 000.
29:45 La deuxième édition du forum « Back to Africa » s'est tenue le week-end dernier au palais des congrès Portemayo de Paris en France.
29:54 Cet événement encourage le retour de la diaspora africaine sur le continent afin de contribuer au développement.
30:01 Et l'édition de cette année a connu la participation de plusieurs centaines de personnes.
30:08 Maxence Ancel, notre correspondante à Paris.
30:13 L'Afrique est le futur du monde, d'où l'urgence du retour de ces enfants avons nous entendu ici à Paris,
30:20 au palais des congrès où les forces, les faiblesses et les opportunités du continent africain
30:26 ont été présentées devant plus de 4000 personnes venues de tous les continents.
30:31 Notre rêve c'est qu'au sortir d'ici, il y ait au moins 200 personnes qui se lancent dans la transformation et l'agriculture.
30:41 C'est une démonstration de l'excellence de la diaspora.
30:46 Des intervenants de renom vont pendant deux jours au travers des tables rondes, des sessions de formation,
30:52 encourager la diaspora à rentrer investir en Afrique.
30:56 Le secteur privé comme solution du développement des pays africains,
31:00 créer des PME qui restent sur le continent, produire localement,
31:05 mettre en valeur la présentation de ces produits pour ceux qui concernent la distribution,
31:11 sont entre autres des pistes évoquées.
31:14 3000 m2 dédiés aux exposants et deux pôles d'expertise industrie et start-up ont été mis en avant
31:20 pour permettre des rencontres avec des entrepreneurs, au total 1000, et les institutions.
31:26 Nous entrons à coup de pédale dans la page d'espoir de ce journal,
31:31 la première étape du 23ème Grand Prix cycliste international Chantal Biasse
31:36 se dispute ce mardi à Kribi, un circuit fermé long de 109 km.
31:43 Les 10 équipes annoncées à cette compétition ont été présentées ce lundi dans la cité balnéaire
31:49 et c'était au cours d'une cérémonie présidée par le ministre des Sports, le professeur Narcisse Moulekambi.
31:55 Le récit de Joseph Gwetamandeng, notre envoyé spécial à Kribi.
32:00 Sur le podium ce lundi, à la place des fêtes de Kribi,
32:03 les coureurs des différentes équipes engagées au 23ème Grand Prix cycliste international Chantal Biasse.
32:09 Le tenant du titre, Axel Tallandier, du club de la Défense de France est venu défendre sa couronne,
32:14 tout comme les autres vainqueurs des 6 précédentes éditions
32:18 issus des équipes de la Slovaquie, de l'Algérie, du Rwanda et du Cameroun.
32:23 Beaucoup de solennité à la cérémonie de présentation de ces acteurs du vélo
32:27 avec l'exaltation de la cité balnéaire par les dignes fils de la localité.
32:32 Le maire de la ville de Kribi, Guy Emmanuel Sabikanda, a longuement vanté les atouts de réalisation de sa cité.
32:38 Il est relayé dans cet élan par une autre élite du coin, le ministre Jules Dorondongo,
32:44 qui pilote une association de développement du département de l'Océan.
32:48 Le Grand Prix cycliste international Chantal Biasse a pris une autre allure cette année.
32:53 En marche de la compétition sur les routes, la première dame du Cameroun fait des dons
32:58 constitués des produits alimentaires aux nécessiteux.
33:01 Nous savons son côté social, elle l'a fait depuis plusieurs décennies.
33:06 Une fois de plus, elle m'a fait montre de ce qu'elle représente sur le plan social.
33:11 La position personnelle de la première dame pour l'organisation de cette compétition
33:17 fait la grandeur du groupe du C. Elle se trouve en bonne place dans la campagne du Conseil du cyclisme.
33:24 La forte mobilisation observée ce lundi au cours de la présentation des équipes
33:29 augure une grande effervescence au mardi jour des premiers coups de pédale.
33:34 Coup d'œil sur les centrales solaires de Maroix et Guider qui offrent un modèle de conduite inclusive de projet au Cameroun.
33:43 La cérémonie d'inauguration de ces sources d'énergie propre a permis de constater
33:48 qu'elles ont été réalisées par Eneo et ses partenaires dans des délais.
33:52 Et ceci grâce à une forte implication du gouvernement du Cameroun.
33:57 Nicole Massaye, Dessiart TV, Extrême Nord.
34:01 Associées à la centrale de Lac-Dau, les centrales solaires de Maroix et de Guider
34:07 sont venues non seulement améliorer le cadre de vie des populations mais aussi booster l'activité économique.
34:14 Depuis quelques années, deux ans environ, on n'a pas de soucis pour l'énergie, tout se passe quand même bien.
34:21 Merci beaucoup Eneo pour le travail qu'ils ont effectué.
34:24 Quand on travaille ça, c'est mieux par rapport à ce qu'on fait, c'est bon.
34:30 Quand tu travailles, tu fais l'économie.
34:32 D'une capacité globale de 30 MW, ces ouvrages sont une réponse du gouvernement et d'Eneo
34:40 aux cris des populations des trois régions septentrionales bénies avec l'abondance de soleil.
34:48 Une capacité solaire qui vient compléter cette production en substitution à des centrales thermiques
34:55 qui, comme ça a été dit, ont un coût extrêmement élevé et donc un poids sur le budget de l'Etat qui est lourd
35:04 mais également qui ont un impact environnemental qui est contre les efforts qui sont réalisés par le Cameroun
35:14 pour la lutte contre le changement climatique.
35:18 Ici, tout le monde espère que la même mobilisation sera de mise pour la réalisation de nouvelles centrales
35:25 de même capacité annoncées par le ministre de l'Energie et Eneo.
35:31 L'énergie qui est déjà produite depuis qu'on a mis en marche ces centrales
35:36 permet de faire des économies de l'ordre de plus de 18 milliards de francs CFA.
35:43 On ne va pas s'arrêter à ce niveau.
35:45 Il y a deux autres centrales solaires du même type, dans le même modèle de développement
35:51 qui seront développées, qui seront mises en place dans cette partie du pays à partir de l'année prochaine.
36:09 Ainsi va le Cameroun ce soir, juste après ce journal Foufou Foot sur CRTV Sports & Entertainment
36:16 Gros plan sur les coulisses du match amical sénégal-cameroun prévu le 16 octobre prochain à Lens en France
36:25 Interview exclusive de Jérôme Champagne, organisateur du match et ancien secrétaire général adjoint de la FIFA
36:33 Foufou Foot, c'est bien sûr une présentation de Raphaël Nkoua
36:38 Merci de votre précieuse attention mesdames et messieurs
36:41 et très belle soirée sur votre antenne la CRTV
36:45 L'information c'est ici. Bonsoir
36:49 [Musique]
36:53 [Musique]
36:56 [Musique]
37:08 [Musique]
37:18 [Musique]
37:21 *Bruit de tirs*