Kléber Mesquida: "Avec le LIEN, on va décongestionner la circulation au nord de Montpellier !"
Kléber Mesquida, invité exceptionnel du 6/9 ce mercredi matin. Le Président du Conseil Départemental de l'Hérault a d'abord évoqué le LIEN, le contournement nord de Montpellier. Un projet qui est encore loin d'être achevé et qui suscite toujours de fortes oppositions.
Il reste 8 kms de tronçon à réaliser entre St Gély du Fesc eet Grabels avant que le LIEN ne soit complètement achevé.
Mais ce dernier tronçon fait toujours l'objet de fortes oppositions, après plusieurs recours en justice.
Il reste 8 kms de tronçon à réaliser entre St Gély du Fesc eet Grabels avant que le LIEN ne soit complètement achevé.
Mais ce dernier tronçon fait toujours l'objet de fortes oppositions, après plusieurs recours en justice.
Transcript
00:00 Un rapport avec le lien, vous savez, projet d'intérêt général, selon vous, ou projet d'un autre temps ?
00:05 Le lien côté ouest de Montpellier, le contournement, avec...
00:09 - Côté est, contournement nord de Montpellier !
00:11 - Côté est, pardon, côté est !
00:12 - Vous confondez avec le com, cher ami !
00:14 - Non, non, non, mais...
00:16 - Non, non, non, mais quoi ?
00:17 - Côté est, côté ouest, oui c'est ça, côté ouest !
00:19 - Nord !
00:19 - Nord !
00:20 - Non, ouais, est et nord, surtout.
00:21 On va expliquer tout ça ?
00:23 - C'est bien le tronçon qui est entre Grabel et Saint-Gilles-du-Fesque qui pose problème !
00:26 - C'est ça, bah oui, donc c'est le contournement nord !
00:28 - Ah oui, d'accord, moi j'étais plus pour l'est, mais enfin bon voyez, ok, ça marche, pas de problème !
00:31 0467586000, en tout cas, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:34 Projet d'intérêt général ou projet d'un autre temps, c'est la question de ce matin.
00:38 Et on a Cléber Mesquida, le président du conseil départemental de l'Hérault, qui est notre invité ce matin.
00:42 - Bonjour Cléber Mesquida !
00:43 - Bonjour !
00:44 - Merci d'être venu nous rejoindre en studio, vous allez passer un petit moment avec nous,
00:47 puisque vous êtes là jusqu'à 8h20, pour les auditeurs de 869 qui peuvent donc nous appeler
00:54 pour vous interroger d'abord ou réagir sur le lien, notre sondage, et aussi sur d'autres sujets d'actualité
00:59 qu'on évoquera après le journal de 8h.
01:01 Mais d'abord le lien Cléber Mesquida, tiens j'ai envie de rendre un petit hommage personnel à Jean-Pierre Elkabach ce matin,
01:06 donc je vais vous poser un peu une question à Elkabach, pour commencer,
01:10 on sait que parfois ces questions étaient un petit peu cash,
01:12 est-ce que le lien Cléber Mesquida c'est un peu le caillou dans votre chaussure aujourd'hui ?
01:17 - Pas du tout, pas du tout, parce que si avec caillou c'est que j'aurais des ennuis, des problèmes personnels au titre de ma conscience.
01:26 - Je m'adresse au président du conseil.
01:28 - Oui, oui, je suis dans la fonction de président.
01:30 Ce lien, j'étais pas à l'origine, c'est Gérard Saumat qui en était à l'origine,
01:35 mais depuis 1998 où j'ai pris la délégation route, je suis sur ce dossier là.
01:41 J'en connais les tenants et les aboutissants, les enjeux et le service qu'il rendra lorsqu'il sera terminé.
01:50 - Sauf que pour l'instant il l'est pas, qu'on a l'impression que le projet patine un peu,
01:54 on va rappeler en deux mots, une partie du lien existe déjà, ça va de Vendorghe à Saint-Gélie-du-Fesque.
01:58 - 24 km, il existe.
02:00 - Il reste 8 km à boucler entre Saint-Gélie-du-Fesque et Belair, secteur de Grabel.
02:04 Pour l'instant ces 8 km ne sont toujours pas faits et on se demande s'ils vont être faits un jour,
02:08 parce qu'il y a des recours en justice aujourd'hui.
02:10 - Il n'y a plus de recours, puisque le Conseil d'Etat en juillet 2022 a statué définitivement.
02:17 - Mais il y a de fortes oppositions localement.
02:20 - Oui, bon, il y a des fortes oppositions.
02:22 On a fait un sondage réel, avec des votants...
02:27 - Vous dites réel parce que notre sondage est peut-être un petit peu manipulé ce matin,
02:32 mais c'est de bonne guerre, il y a un camp qui se mobilise un peu plus que nous.
02:34 - Vous savez, les sondages téléphoniques avec les lobbies, on comprend comment on peut influencer...
02:39 - Je donne juste le résultat du nôtre.
02:41 - Par contre, notre sondage qu'on a fait en 2016, qui était vraiment une élection,
02:45 une vraie élection sur le sondage, nous avons eu 79% d'avis favorables
02:50 de toutes les personnes qui habitent dans le secteur nord, secteur du lien.
02:55 - Donc des gens qui sont directement impactés.
02:57 - Alors on n'a pas des Narbonnets, on n'a pas des Marseillais qui sont venus voter,
03:00 ni même des gens de Notre-Dame-des-Landes.
03:02 C'est des gens du secteur qui ont voté.
03:05 - Si vous citez Notre-Dame-des-Landes, c'est peut-être pas pour rien,
03:08 mais il y a un début de ZAD qui est peut-être en train de se mettre en place dans ce secteur-là.
03:14 Ce sont vos craintes qu'on arrive à un scénario identique à celui...
03:18 - Il y en a déjà eu une ZAD qui s'est installée, qui a été évacuée.
03:22 Et dans cette ZAD-là, c'est pourquoi j'en parle,
03:25 quand les gendarmes sont allés les voir pour discuter avec eux, pour leur demander de quitter les lieux,
03:31 certains ont dit "mais nous on arrive de Notre-Dame-des-Landes, il fallait bien qu'on campe quelque part".
03:36 Donc c'est pour ça que je dis qu'il y a une grande partie qui vient,
03:39 ce sont des itinérants qui s'opposent à tout projet.
03:43 Et ils sont venus dans les rôles, il fait meilleur que Notre-Dame-des-Landes,
03:46 il y a un climat plus serein, donc je peux les comprendre.
03:50 - Sauf qu'ils ne s'installent peut-être pas que pour ça,
03:52 il y a un certain nombre d'entre eux, je crois qu'il y a notamment l'association Oulala,
03:56 ou le collectif Oulala, dénoncent l'impact environnemental de ce projet.
04:01 Parce que les travaux sont quand même, je dirais pas pharaoniques,
04:03 mais enfin quand même ça se voit, c'est très impactant pour l'environnement.
04:07 - Oui, il y a un impact sur l'environnement.
04:09 Mais les mesures compensatoires que nous avons mises en œuvre,
04:12 nous avons acheté au nord de Montpellier 374 hectares qu'on a gelés,
04:19 c'est-à-dire ils sont espaces naturels sensibles, donc on ne pourra jamais rien faire.
04:23 Nous avons planté 11 000 arbres en compensation.
04:27 Nous avions arraché 2 000 arbustes, on en a planté 60 000 arbustes.
04:33 Donc la compensation a été faite.
04:36 Je ne comprends pas aujourd'hui les arguments qu'ils peuvent développer.
04:40 Nous avons compensé, nous avons fait beaucoup plus que l'exigence réglementaire.
04:45 On est dans la vertu, en ce sens.
04:49 - Alors, on en est où par rapport à ce dossier ?
04:52 On parle d'une livraison en 2026, mais on est déjà fin 2023.
04:56 Est-ce qu'on est encore dans les temps ?
04:58 Et est-ce qu'il peut encore y avoir des blocages dans les semaines ou les mois qui viennent ?
05:02 - Juridiquement, il n'y a plus de blocage.
05:04 On est en train de faire le grand échangeur de Saint-Gélie qui sera mis en service 2024-2025.
05:11 C'est un échangeur de trois niveaux.
05:13 C'est un projet qui est très important, mais qui va fluidifier la circulation.
05:18 Je reviens sur la fluidification de la circulation.
05:20 Aujourd'hui, les personnes qui arrivent de la 750 de Bel Air
05:25 et qui vont contourner en passant par Grabels,
05:28 quand on aura le lien, on va alléger de 20 500 véhicules jour.
05:33 On a fait des enquêtes de circulation réelles et on a vu le départ et la destination de chaque véhicule.
05:39 - Vous allez alléger quel secteur en l'occurrence ?
05:41 - Le secteur entre Bel Air, tous ceux qui transitent par Grabels pour aller Est-Ouest.
05:49 En passant par le Nord, ils font Est-Ouest.
05:52 20 000 en moins.
05:53 Je peux vous dire que les populations de Grabels qui sont concernées par cette circulation saturée apprécient le projet.
06:01 - Donc René Revol, le maire de Grabels, il aurait tout intérêt à vous soutenir ?
06:04 - Écoutez, moi ici, j'ai les courriers, la délibération du conseil municipal de Grabels,
06:10 qui en 2010 nous avait demandé, il y avait trois fuseaux d'études,
06:14 nous avait demandé de prendre le fuseau numéro 3,
06:17 qui passe au Nord du mas de Matour, pour éviter quelques habitations du mas de Matour.
06:21 Nous l'avons fait.
06:23 Et en septembre 2010, le maire de Grabels, M. Revol,
06:27 nous écrit en nous disant "je suis pleinement d'accord".
06:30 On a satisfait sa demande.
06:33 Aujourd'hui, il est soumis à quelques pressions amicales de certains résidents extérieurs de l'aéro.
06:41 - On va prendre un premier appel pour continuer à parler du lien avec vous.
06:43 - Oui, on vous pose la question, est-ce que c'est un projet d'intérêt général ?
06:46 Un projet de notre temps ?
06:47 0467586000, vous pouvez donc intervenir sur France Bleu Euro.
06:51 Magali Contre le lien l'État Montpellier. Bonjour Magali.
06:54 - Bonjour, bonjour M. Mesquida.
06:56 - Bonjour Madame.
06:57 - Je pense que tout est dit quand vous avez annoncé que c'était adapté de Girard-Sommade.
07:01 - Oui.
07:02 - Le malheur c'est que maintenant il faut s'adapter,
07:05 et que même une décision de 2010, même une décision de 2015, n'a plus valeur.
07:10 Parce que le 21e siècle va beaucoup plus vite que le 20e, et il faut s'adapter.
07:15 Le projet était peut-être valable, viable, logique à l'époque,
07:19 mais maintenant c'est une gabarit financière, mais bon, on pourrait mettre l'argent ailleurs.
07:24 Et il faut penser le déplacement différemment.
07:27 On est obligé de faire ça, on n'a pas le choix, parce qu'on doit s'adapter.
07:32 Et je pense qu'il y a plein d'idées, plein de possibilités de transport en commun.
07:36 Il faut faire baisser l'utilisation de la voiture.
07:41 Tout le monde le sait, maintenant c'est acté.
07:44 Et donc il faut aller dans le distance.
07:46 C'est comme les bassines que vous allez construire en tape-tanglots du Rhône,
07:51 c'est une hérédie.
07:53 Ça va alimenter, vous voyez, il faut penser vraiment sur l'avenir.
07:58 - Alors, merci Magali pour votre intervention ce matin.
08:01 C'est vrai, elle n'a pas complètement tort, pour que les Bermudes quittent Amagali,
08:04 entre le moment où on décide d'un projet, vous évoquiez Gérard Sommade,
08:08 et la réalité aujourd'hui qui a quand même changé,
08:10 où il y a une vraie prise de conscience collective et climatique,
08:12 est-ce que ça doit inciter à réfléchir au projet différemment,
08:17 il y a 15, 20 ou 30 ans ?
08:19 - Il y a une cohérence de projet.
08:22 Cette liaison entre la 750 Bel Air et Castries,
08:26 c'est un transit qui se fait naturellement.
08:29 Aujourd'hui, dans Grabels, il y a 20 500 véhicules qui traversent
08:34 et qui ne passeront plus dans Grabels.
08:36 Ça veut dire que ça va décongestionner.
08:38 En termes de pollution, quand on voit ces véhicules qui sont dans des fils d'arrêt,
08:43 qui sont à l'attente, qui sont dans des bouchons,
08:45 ils polluent, beaucoup plus.
08:47 Donc pour nous, ce n'est pas un projet d'un temps dépassé,
08:50 c'est un projet qui est rationnel et qui correspond à une logique.
08:54 Je vais faire la comparaison.
08:56 Lorsque nous avons attaqué les rocades de Béziers,
08:58 aujourd'hui elles sont quasiment terminées,
09:00 il y a 51 000 véhicules jour sur la rocade de Béziers.
09:04 Ces véhicules-là, antérieurement, transitaient par les quartiers de Béziers.
09:08 Allez voir Béziers, c'est fluidifié.
09:10 Et quand on fluidifie la circulation, on évite les émissions de CO2.
09:14 Dans les bouchons, le nombre de tonnes de CO2 qui sont émises
09:18 chaque matin, chaque jour, dans les bouchons,
09:21 c'est beaucoup plus polluant.
09:23 - Je reviens à la notion de zone à défendre,
09:26 qui a commencé quand même un peu à se mettre en place.
09:29 On l'évoquait tout à l'heure avec vous, Cléber Mesquida.
09:31 Certains pointent un risque de conflits un petit peu durs,
09:38 un peu musclés, localement,
09:40 notamment, comme on l'a vu à Saint-Seligne,
09:42 il n'y a pas si longtemps, par rapport à ces méga-bassines.
09:45 C'est aussi votre crainte ou pas ?
09:47 - Alors, ce ne sont pas des méga-bassines que nous souhaitons faire.
09:50 - Non, évidemment, c'est toute autre chose,
09:52 mais quelque chose d'identique.
09:54 - Ce sont des contenues hivernales, l'eau...
09:56 - Je parle du lien, par rapport aux opposants en lien.
09:59 Certains disent, attention, on va peut-être faire quelque chose
10:03 vers un conflit qui pourrait, effectivement,
10:06 ressembler à ce qu'on a vécu à Notre-Dame-des-Landes,
10:09 que vous évoquiez, mais aussi très récemment à Saint-Seligne.
10:11 - Écoutez, ils ont déjà fait des manifestations brutales.
10:16 Il y a eu des engins de chantier qui ont été brûlés,
10:19 des agents de chantier qui ont été menacés.
10:23 - C'est bien la preuve que... - Oui, ça s'est arrêté.
10:25 C'est vrai qu'il y a des professionnels de la contestation
10:29 qui arrivent de tous les départements et qui se rassemblent.
10:31 C'est leur droit. On est un pays de liberté,
10:33 ils peuvent s'exprimer.
10:35 - Est-ce que vous avez des craintes par rapport à ça ?
10:37 - Des craintes, on verra.
10:39 Nous, on a tous les arguments objectifs
10:43 pour montrer que ce lien est bénéfique,
10:46 et sera bénéfique, en termes de pollution,
10:49 en termes de circulation, en termes de fluidité.
10:51 Alors les opposants, quand on regarde les gens
10:55 qui habitent sur ce territoire-là,
10:57 quand à 79%, ils sont d'accord pour la réalisation du lien,
11:02 je crois qu'il faut écouter les locaux,
11:05 et pas subir des lobbies de personnes qui sont organisées
11:08 et qui arrivent de l'extérieur du département.
11:10 - Alors, je n'ai pas eu l'occasion de rappeler le résultat de notre...
11:12 pas vraiment un sondage, mais de notre consultation,
11:15 on va dire, sur l'appli ici, et via la page Facebook également,
11:18 quand on vous demande si effectivement ce projet
11:21 de contournement nord de Montpellier, qui est plus tout à fait un projet,
11:24 parce qu'il y a une partie qui est déjà faite,
11:26 c'est pour vous un projet d'intérêt général,
11:28 ou un projet d'un autre temps, vous êtes 83% à répondre d'un autre temps,
11:31 et vous êtes presque 1400 à avoir voté.
11:33 - Alors après, il y a aussi ceux qui sont pour et contre.
11:35 Il y a Marguie qui est avec nous, qui est à Saint-Gilie-du-Fesque.
11:38 Tiens, justement, c'est intéressant. Bonjour Marguie !
11:40 - Oui, bonjour ! Oui, effectivement, ce projet, il est très bien,
11:44 ça va vraiment décongestionner,
11:46 ça va simplifier la route pour aller jusqu'à Belaire,
11:50 ça je suis entièrement d'accord,
11:52 seulement, ce que je revois maintenant,
11:54 c'est que l'entrée de Saint-Gilie a été complètement massacrée,
11:58 tous les jeûnets, tout ce qu'il y avait, tout ça,
12:00 tout ça, ça a disparu, c'est du bétonné et tout,
12:02 et toute la circulation qui va être évitée dans Grabel,
12:06 les 20 000 voitures, elles vont se retrouver chez nous automatiquement.
12:09 Alors, bonjour la pollution, pour Saint-Gilie !
12:12 Et là, il y a des maisons là aussi, tout autour quand même,
12:15 donc, moi je suis pour et à la fois je suis contre.
12:19 - Ok. - Voilà.
12:20 - Merci Marguie, en tout cas, de nous avoir appelé ce matin,
12:23 un petit mot rapide, Clémentine ?
12:24 - Oui, merci madame, mais je peux vous rassurer,
12:26 aujourd'hui c'est un chantier, vous voyez les ouvrages d'art,
12:29 il y a trois niveaux d'échanges de circulation,
12:32 mais il y a tous les aménagements paysagers qui vont être faits,
12:35 les plantations, et vous verrez que dans deux ans,
12:38 quand la végétation aura pris toutes ses formes,
12:41 il n'y aura plus le même aspect.
12:43 Après, vous n'aurez pas de pollution à Saint-Gilie,
12:45 puisqu'on fluidifie la circulation,
12:47 et aujourd'hui, cette circulation passe,
12:50 et également, elle crée des bouchons.
12:52 Donc, fluidifier la circulation, c'est moins de pollution,
12:54 et en termes d'environnement, on va végétaliser,
12:57 on va planter, chaque fois que nous avons fait des chantiers,
13:01 je peux dire qu'on est exemplaire dans cette réhabilitation du paysage.
13:05 - Cléber Miskida, vous restez avec nous ?
13:07 - Je reste avec vous.
13:08 - Allez, on se retrouve dans une dizaine de minutes
13:09 pour évoquer d'autres sujets d'actualité.
13:11 Cléber Miskida, président du conseil départemental de l'Hérault,
13:13 04 67 58 6000, pour poser vos questions ce matin.
13:16 Dans un instant, les infos de 8h avec Sébastien Garnier.