C'est elle qui a produit la web-série de l'Oncopole, elle aussi qui réalise les clips vidéos de Toulouse Métropole, la région Occitanie ou encore Pierre-Fabre. Laurent Boulic, le dirigeant de Pinkanova est l'invité de l'Eco d'ici.
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00:00 Nous sommes le mercredi 4 octobre, il est 7h17 ce matin, en ce début d'octobre rose dans les
00:05 Côtes d'Issy, on s'intéresse à Pinkanova, une société de production audiovisuelle
00:08 toulousaine qui est derrière une superbe web série sur le cancer du sang.
00:12 Oui, la web série "Le chemin d'Emilie" imaginée par des patients et praticiens de l'Oncopole
00:16 de Toulouse que vous produisez donc Laurent Woullick. Bonjour, merci d'être avec nous ce
00:20 matin. La troisième et dernière saison de "Le chemin d'Emilie" est sortie lundi sur YouTube,
00:25 je vous propose d'écouter un petit extrait.
00:27 Je sors d'un truc un peu compliqué. Ah d'accord, c'est là que bosse ton ex ?
00:32 Non, je suis soignée ici, j'ai eu un cancer du sein.
00:35 Ah ouais ? Ah bon ? Oui, mais j'ai rien, j'ai plus rien. Non mais je veux dire, j'ai plus de cancer.
00:41 Voilà, juste je devais faire un petit contrôle technique, c'est tout.
00:45 Web série qui évoque donc l'après-cancer mais qui est drôle, qui est vraiment très pédagogique.
00:49 Elle a du succès cette web série, Laurent Woullick ?
00:51 Bah oui, parce qu'on est sur la troisième saison, donc la première saison a très très bien marché
00:56 avec plus de 70 000 vues je crois sur YouTube et beaucoup de retombées presse.
00:59 Au final c'est ce qu'on cherchait. Et donc la deuxième saison qui est en réalité le spin-off,
01:05 parce qu'on revient sur l'annonce du cancer, a aussi bien marché.
01:09 Et là maintenant sur la troisième, on est sur le mode d'emploi, l'après-cancer.
01:13 Et franchement pour avoir vu les épisodes, ils sont quand même très très beaux
01:17 et j'espère qu'ils vont avoir du succès.
01:19 Je le disais, elle est imaginée par des patients et praticiens de l'Oncopole de Toulouse.
01:23 Est-ce que du coup pour vous c'est plus compliqué de produire une web série comme ça ou pas ?
01:28 Disons que c'est le travail de recherche et d'écoute des patients et des docteurs
01:35 qui a été peut-être un peu plus fastidieux que quand on travaille pour des entreprises,
01:38 parce qu'on va récolter beaucoup d'informations.
01:40 Et après il faut avoir un ton juste, il ne faut pas tomber dans le pathos.
01:44 Et donc c'est ça qui est super intéressant pour nos réalisateurs et nos équipes.
01:48 Et puis c'est travailler pour une cause aussi, quelque part c'est l'engagement.
01:51 Et on trouve ça beau.
01:52 Et ça coûte combien de produire une web série comme Le Chemin des Milliers ?
01:56 Alors je ne vais pas pouvoir vous donner les chiffres.
01:59 Mais en ordre d'ordre, en fourchette ?
02:01 Oui, en tout cas nous on ne fait pas de marge sur ce projet.
02:04 C'est votre choix.
02:07 C'est notre choix.
02:08 Et disons que vu le nombre d'épisodes et le nombre d'acteurs, c'est pas cher.
02:15 Alors rassurez-nous quand même, vous faites un peu de marge puisque vous existez depuis 2007 je pense.
02:19 Vous travaillez pour des institutions comme la région Occitanie, Toulouse Métropole,
02:23 mais aussi vous le disiez des entreprises, notamment Pierre Fabre ou EDF.
02:27 Qu'est-ce que vous leur proposez très concrètement ?
02:29 Nous on est une société de production audiovisuelle, donc on fait des films et du contenu pour les réseaux sociaux aussi.
02:35 Donc on fait des films d'entreprise, des spots.
02:38 Et notre vocation c'est plutôt à faire de la promotion.
02:41 En interne comme en externe ?
02:42 En interne comme en externe.
02:43 Donc de la promotion de services, de produits d'entreprise, informer.
02:47 On fait de la sensibilisation, on touche à peu près à tous les secteurs.
02:51 Et c'est obligatoire ça quand on est une collectivité ou une entreprise, de passer par l'image finalement pour faire de la promotion ?
02:58 On est là aujourd'hui, on est à la radio et aussi à la télé, donc vous voyez que l'image est importante.
03:03 Donc oui, et puis maintenant avec la consommation de la vidéo qui a explosé,
03:07 forcément ils sont obligés de se mettre sur toutes ces plateformes.
03:11 Mais est-ce que ça fait gagner beaucoup d'argent ? Ou c'est surtout de la renommée finalement ?
03:15 Pour les entreprises, ça va dépendre si on est là pour faire de la promotion.
03:20 Je vois qu'on est quand même beaucoup encore en télé, donc si on est en télé c'est que ça fonctionne.
03:25 Et vous, est-ce que ça vous permet de faire assez d'argent en tout cas pour aller bien ?
03:29 Est-ce que votre entreprise, je crois, a battu des records cette année ?
03:33 Oui, ça fait 16 ans maintenant qu'on existe.
03:35 On a toujours été rentable, on a toujours eu des progressions.
03:38 Évidemment le Covid nous a aussi fait un peu mal parce qu'on ne pouvait pas tourner.
03:41 Mais cette année je crois qu'on va battre notre record.
03:43 En tout cas on est bien parti parce qu'on est sur le chiffre d'affaires de l'année dernière déjà.
03:46 Qui est de combien ?
03:47 On va approcher les 2 millions peut-être. J'espère.
03:52 Vous avez 14 personnes, ça reste quand même une équipe assez petite,
03:57 qui travaillent avec vous ? Des cadreurs, des scénaristes ?
04:00 C'est 14 permanents, après on a un énorme réseau d'intermittents,
04:03 et d'ailleurs un très beau réseau d'intermittents ici dans la région.
04:06 Il y a vraiment tous les techniciens, on n'a pas à rougir de Paris.
04:09 Et donc nous dans nos équipes en interne, on a de la gestion,
04:14 on a de la création et on a de la production, avec aussi des réalisateurs.
04:18 Donc en fait on couvre à peu près tous les métiers,
04:20 à part les métiers de technicien très spécifiques, la déco, l'éclairage.
04:25 Et on peut encore vous envoyer des CV à Pinkanova si on veut travailler pour vous.
04:29 On mettra le lien sur France Bloc.
04:32 N'hésitez pas, je crois qu'il y a encore un poste à pourvoir, mais c'est de l'alternance.
04:35 Ok, merci beaucoup Laurent Boulli, dirigeant de Pinkanova, société de production autovisuelle toulousaine.
04:40 Vous le disiez, pas besoin d'aller à Paris, on a tout à Toulouse.
04:43 Bonne journée, merci.