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Immigration, islamisme, pass sanitaire : Aldo Sterone balance à tout va. L’invité spécial d’Eric Morillot, est un Youtubeur atypique qui déchaîne les passions. Vous le connaissez bien sûr, c’est celui qui tourne ses vidéos dans sa voiture. Ses prises de position sont toujours à contre-courant du wokisme : l’immigration massive et l’islamise sont ses deux sujets de prédilection. Il fustige aussi les persécutions du personnel soignant non vacciné. La fatwa lancée contre lui par la gauche caviar est la preuve de son indépendance d’esprit.

Au programme de cet épisode :
1. Faut-il adapter l'Islam à la France ou la France à l'Islam ? L'Islam est-elle compatible avec la France ? Interdire, est-ce la solution ? Comment lutter contre l'influence islamiste ?

2. L'immigration : un défi pour la France et pour l'Europe ? La France peut-elle accueillir de nouveaux migrants ? Le défi de l'immigration va-t-il sonner le glas de l'Europe ? Quelle doit être la politique migratoire de la France ?

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Transcription
00:00:00 [Générique]
00:00:13 Bienvenue à Bistro-Liberté, le débat libre et non conformiste.
00:00:17 Au sommaire de cet épisode...
00:00:19 [Générique]
00:00:23 Faut-il adapter l'islam à la France ou la France à l'islam ?
00:00:28 [Générique]
00:00:31 Et en seconde partie, l'immigration, un défi pour la France et l'Europe ?
00:00:36 [Générique]
00:00:40 Pour en parler, l'invité spécial d'Eric Moriaud est un youtubeur atypique et qui déchaîne les passions.
00:00:47 Avec ses 140 000 abonnés, il est très suivi.
00:00:50 Vous le connaissez bien sûr, c'est celui qui tourne ses vidéos dans sa voiture.
00:00:55 Dans "Comme je parle", son livre autobiographique, il résume ainsi son parcours intellectuel.
00:01:02 "Je suis né en Algérie, dans une ville qui ressemblait à n'importe quelle ville provinciale de France ou de Navarre.
00:01:09 Le temps que je devienne ado, c'était l'Irak.
00:01:13 On a tout d'abord vu arriver les vandales en culottes courtes, puis les islamistes, puis le terrorisme.
00:01:20 D'absurdité en stupidité, en compromission, nous avons perdu notre pays par petits morceaux.
00:01:27 Lors de mon arrivée en Europe, je découvris un continent en proie à des démons similaires au pays que je venais de quitter."
00:01:36 Pour Street Press, un site internet gauchiste, c'est, je cite, "le youtubeur algérien préféré de l'extrême droite
00:01:44 et une personnalité influente de la complosphère francophone."
00:01:49 Il est vrai que ces prises de position sont toujours à contre-courant du gauchisme.
00:01:54 Ainsi, à propos du mariage pour tous, il affirme qu'une civilisation humaine n'a jamais tenu en mariant l'homme à l'homme.
00:02:03 Pour lui, le droit à l'avortement est une victoire de l'instant contre l'éternité et un véritable projet de destruction de la famille.
00:02:12 Il a un temps soutenu ouvertement le Front National. La bien-pensance voit en lui un promoteur de la théorie du grand emplacement.
00:02:21 Il fustige les persécutions du personnel soignant non-vacciné.
00:02:26 La fatwa lancée contre lui par la gauche caviar est la preuve de son indépendance d'esprit.
00:02:32 Je vous demande d'accueillir Aldo Steyron !
00:02:35 (Applaudissements)
00:03:00 Ça change de la voiture, il y a plus de monde là ! Absolument, plus de pression aussi.
00:03:05 Eh bien écoute, en tout cas, puisqu'on se connaît un petit peu, donc on ne va pas se mentir, on va peut-être se tutoyer nous,
00:03:10 mais ça ne va pas empêcher de te poser quelques questions peut-être parfois dérangeantes.
00:03:13 Aldo Steyron, on est ravi de t'accueillir dans Bistrot Liberté.
00:03:16 Alors je le dis tout de suite pour les gens qui seraient peut-être étonnés, on avait prévu, mais pour des raisons d'emploi du temps,
00:03:20 c'était plus simple de recevoir Xavier Moreau cette fois-ci et de te recevoir dans 15 jours.
00:03:23 Et finalement, on a fait l'inverse. C'est toi qui viens aujourd'hui, ça nous a permis de te recevoir.
00:03:26 Xavier Moreau, ne vous inquiétez pas, il n'est pas censuré, il sera avec nous dans 15 jours.
00:03:31 Alors mon cher Aldo, eh bien c'est la coutume, la tradition dans cette émission, tu la connais je suppose ?
00:03:36 Oui, absolument.
00:03:37 Tu la regardes de temps en temps ?
00:03:38 Oui, je regarde de temps en temps, absolument.
00:03:39 Bon, depuis Londres en plus.
00:03:41 Oui, depuis Londres.
00:03:42 C'est donc ça qui fait que contrairement à nous, aux chaînes de télé, Internet, ça franchit toutes les frontières.
00:03:47 Donc on est regardé, on le sait aussi à l'étranger.
00:03:50 Alors je te présente les sociétaires qui vont m'accompagner pendant cette soirée.
00:03:53 Alors on a un petit peu renouvelé le cheptel, les places, voilà.
00:03:57 Donc tout d'abord, on est ravi de la recevoir à nouveau, c'est Clémence Oudiakova. On l'applaudit bien fort.
00:04:03 [Applaudissements]
00:04:08 Alors, mon petit doigt m'a dit, ma chère Clémence, que tu as une actualité particulièrement forte en ce moment,
00:04:13 puisque tu es à l'origine, tu es fondatrice même d'un nouveau média, rien que ça, qui s'appelle Tocsin.
00:04:17 En deux mots, c'est quoi ?
00:04:19 Tocsin, une radio, une web radio, donc web radio mais aussi web TV,
00:04:23 mais on préfère se concentrer sur la parole plus que sur le visuel, on va dire.
00:04:28 Et voilà, un rendez-vous tous les jours en direct de 8h à 10h.
00:04:32 On essaye d'être réaliste avant tout, un défi, avant d'être de gauche ou de droite, exactement.
00:04:37 Merci pour les bouchons.
00:04:39 Revenons au réel, au raciné, au bouchon.
00:04:41 En tout cas, donc c'est assez rare d'ailleurs, parce qu'il n'y a pas beaucoup de matinales radio sur Internet.
00:04:44 Je crois même, ouais, une matinale tous les jours, rendez-vous tous les jours de 8h à 10h.
00:04:48 Ah si, on a la mis Alexis Poulain.
00:04:51 Mais bon, c'est pas vraiment une matinale, il fait son petit show tout seul.
00:04:54 Ouais, et puis je pense que la limite sur le réel doit être un petit peu différente.
00:04:57 Ouais, on se rapproche, c'est pas mal de choses.
00:04:58 En tout cas, on te souhaite tout le meilleur, donc merci de nous avoir rejoints.
00:05:01 Et puis à tes côtés, alors lui, il était à ta place à une époque, et maintenant il est du côté sociétaire,
00:05:07 en tout cas, il tenait à être là pendant cette émission, je ne sais pas pourquoi.
00:05:11 C'est Bruno Attal, on peut l'applaudir.
00:05:13 Alors, Bruno, je ne sais plus comment te présenter.
00:05:19 Je dois te présenter comme un journaliste, flic, c'est compatible, ça ou pas ?
00:05:24 Alors, on va dire un ancien flic.
00:05:26 Enfin, tu es le juré de Gérard Darmanin, on peut le dire.
00:05:28 Voilà, exactement, je suis réévoqué par Darmanin, mais j'attends le procès avec impatience.
00:05:32 Et puis du coup, je suis devenu journaliste, du coup, ça me passionne.
00:05:36 Voilà, j'ai pas mal d'affaires à sortir, mais j'attends ma carte de presse pour pouvoir balancer un maximum, voilà.
00:05:40 Bon, écoute, ça promet. En tout cas, on est ravis de t'avoir avec nous.
00:05:44 Et puis, il y en a un petit aussi nouveau qu'on est ravis que je connais bien aussi,
00:05:49 mon cher ami très proche que j'ai rencontré il y a à peine plus de six mois,
00:05:54 et puis depuis, on ne se quitte plus.
00:05:56 C'est Laurent Firod, il est réalisateur.
00:05:58 Je tiens à le dire et à le souligner, tu es l'un des rares réalisateurs,
00:06:08 artistes, en tout cas, membres de cette communauté dite du showbiz,
00:06:11 à avoir un peu ouvert ta gueule et avoir dit des choses qui n'ont sans doute pas plu.
00:06:16 Donc en tout cas, on tient à préciser que tu sors un volet 3 du "Monde d'après",
00:06:22 donc le film qui a cartonné alors qu'il n'était distribué que dans quelques salles.
00:06:25 Absolument, le "Monde d'après 3" est donc terminé.
00:06:29 Il y aura une avant-première bientôt sur Paris, le film sortira courant de janvier.
00:06:33 J'espère que tu inviteras les gens qui suivent TVL et L'Histoire de Liberté.
00:06:36 Bien entendu, déjà.
00:06:37 Sans convier.
00:06:38 Évidemment, évidemment.
00:06:39 Donc il sortira en salle et également en VOD simultanément.
00:06:42 Le "Monde d'après 3".
00:06:43 Et puis alors bien sûr, c'est...
00:06:45 Tu décharges les blagues, là.
00:06:46 Non, je ne peux plus l'affaire, celle de mon acolyte à gauche.
00:06:49 Déverte-toi.
00:06:50 C'est Greg Tabibian, on peut l'applaudir bien fort.
00:06:52 Et qu'est-ce qu'il va dire ? Je suis venu avec mon père ou un truc comme ça ?
00:07:00 Non, non, je peux dire que tu es content en ce soir.
00:07:02 Je te renouvelle un petit peu, tu vois.
00:07:04 Vous connaissez ou pas ? Parce que vous êtes un peu deux concurrents.
00:07:07 On s'est rencontrés il y a trois jours.
00:07:09 Oui, on s'est rencontrés il y a trois jours.
00:07:10 On a un qui est d'origine algérienne et l'autre arménien.
00:07:12 Voilà.
00:07:13 Qui est le youtubeur préféré de la fachosphère.
00:07:16 Le youtubeur algérien préféré de la fachosphère.
00:07:18 Moi c'est arménien de la fachosphère, c'est pareil.
00:07:20 Bon allez, on rentre tout de suite dans le lieu du sujet.
00:07:22 Donc on l'a dit, Arnaud Soyez l'a rappelé en début d'émission.
00:07:25 Donc deux débats qui vont être très riches, je le suppose.
00:07:30 Mais avant cela, un petit entretien en tête à tête.
00:07:32 Où là, théoriquement, vous n'avez pas le droit de parler, mes amis sociétaires.
00:07:35 Alors, cher Aldosterone, on va commencer par cet entretien
00:07:39 pour parler de sujets qu'on ne va pas aborder ensuite.
00:07:41 Donc d'abord, j'aimerais qu'on parle un peu de toi.
00:07:43 Je ne suis pas certain que tous ceux qui nous regardent ce soir te connaissent.
00:07:46 D'abord, est-ce que tu peux nous parler de ton parcours ?
00:07:48 Car ce n'est pas forcément clair pour tout le monde.
00:07:50 Tu es donc un Algérien qui est passé par la Suisse et la France,
00:07:54 qui vit en Angleterre, mais qui fait des vidéos françaises.
00:07:56 Comment tu te présentes ?
00:07:58 - Oui, je suis peut-être un petit peu le produit heureux du mondialisme.
00:08:03 Tout simplement, je ne suis pas français, je parle en français, je vis à Londres.
00:08:06 Le mondialisme apporte de mauvaises choses, mais il en apporte des bonnes.
00:08:10 Voilà, pourquoi pas ?
00:08:12 Et je considère que la lutte doit aussi se mondialiser, vu que la menace l'est.
00:08:17 On ne doit pas connaître de frontières par rapport à cette lutte-là.
00:08:21 Et donc, voilà, c'est pour ça que j'interviens énormément sur la France.
00:08:25 Mon parcours, c'est un parcours compliqué.
00:08:27 À une époque, j'avais le curriculum vitae d'un fantaisiste.
00:08:31 Quand on regardait, les documents, on se disait "mais c'est qui ce gars ?"
00:08:35 Donc c'est vrai que ça m'a porté préjudice à un moment donné.
00:08:37 Et puis j'ai dû un petit peu l'arranger.
00:08:41 C'est-à-dire que j'ai juste commencé à éliminer pratiquement tout,
00:08:44 essayer de garder une vision la plus linéaire possible.
00:08:47 - Comment tu te définis comme un influenceur, un youtubeur ?
00:08:52 - C'est très difficile.
00:08:55 J'influence du monde, je l'ai découvert en venant à Paris.
00:08:57 Je réalisais pas.
00:08:58 Parce que j'ai aimé depuis ma voiture, j'ai une caméra, je parle seul.
00:09:02 - Moi j'ai constaté que ta popularité, elle est absolument incroyable.
00:09:05 Dans la rue, t'es arrêté tous les 100 mètres.
00:09:08 - Je l'ai réalisé quand je suis arrivé à Paris.
00:09:10 Donc je cherche à me définir, quelque part.
00:09:13 - J'ai entendu dire justement, à ce propos de cette popularité,
00:09:16 une autorité croissante que tu as désormais,
00:09:18 que justement parfois ça t'occasionnait pas que...
00:09:21 T'avais un petit peu peur quoi.
00:09:22 Tu prenais des VTC, un peu de porte-à-porte,
00:09:25 que de temps en temps tu pouvais redouter des gens justement...
00:09:28 - Oui, ça m'est arrivé de tomber sur des gens qui étaient en désaccord avec mon oeuvre.
00:09:34 C'était, on va dire, c'est de moins en moins maintenant,
00:09:38 mais vers la période la plus chaude, vers la période 2015-2016,
00:09:42 où je faisais du rentre-dedans aux islamistes directement.
00:09:45 Pendant, je tiens à signaler, pendant que des officines
00:09:48 étaient en train de vendre à l'état des millions d'euros
00:09:51 en déradicalisation, en faisant toucher des hamsters et tout ça,
00:09:55 moi j'allais sur Youtube, sur des vidéos qui n'étaient même pas monétisées,
00:09:59 ou monétisables, et je parlais aux islamistes,
00:10:02 je parlais à des gens qui étaient sur le point d'aller en Syrie,
00:10:04 et j'ai réussi à en dissuader pas mal.
00:10:05 - Mais du coup il y en a d'autres qui...
00:10:07 - Ah il y en a d'autres !
00:10:08 Alors moi j'avais pas envie de rencontrer quelqu'un,
00:10:10 et puis recevoir à 1h du matin un solde de tout compte.
00:10:13 C'est tout, donc voilà, c'est pour ça que je faisais attention.
00:10:16 - Alors justement ta chaîne Youtube, pour qu'on la connaisse bien à présent,
00:10:20 comment elle est née ?
00:10:22 Comment tu expliques aussi ce succès exceptionnel ?
00:10:24 - Elle est née par accident, elle est née parce que j'étais censuré un peu partout,
00:10:28 j'allais dans des forums, et puis on me bloquait tout le temps,
00:10:32 donc j'ai décidé d'aller sur Youtube, parce que j'ai vu qu'il y avait
00:10:35 des gens qui parlaient sur Youtube, et je me suis dit tiens,
00:10:37 moi aussi je peux parler sur Youtube.
00:10:38 Mais attention, à l'époque, nous étions beaucoup plus libres,
00:10:41 parce que Youtube n'était pas encore acheté par Google,
00:10:43 c'était une toute petite structure, et nous étions quelque part entre nous.
00:10:48 C'est par la suite que Youtube a pris beaucoup de...
00:10:51 Une fois qu'elle a été rachetée par Google, a pris de l'influence,
00:10:53 et bien sûr, mon canal aussi a pris de l'influence,
00:10:56 dans le monde francophone en particulier.
00:10:58 - En tout cas t'es la preuve qu'on peut ne jamais être invité
00:11:00 dans les canaux mainstream, comme on dit,
00:11:03 et acquérir une popularité immense.
00:11:06 Ça dit quoi ça de cette société des médias ?
00:11:09 - C'est vrai que moi, les médias mainstream ont parlé de moi des fois,
00:11:13 mais en mal.
00:11:15 Bon, ça a attiré quand même du monde, qui veulent voir à quel point,
00:11:19 ou qui veulent voir le genre de monstre que j'ai été décrit,
00:11:21 puis parfois ça m'a fait des auditeurs fidèles qui me disent,
00:11:25 voilà, j'ai lu un article, je suis arrivé chez toi,
00:11:27 et puis maintenant je ne me déconnais plus de ton canal.
00:11:29 Donc, c'est vrai qu'aujourd'hui, ce qu'on est en train de voir,
00:11:33 c'est que le média social est en train de prendre
00:11:37 un petit peu de cours les médias traditionnels, classiques.
00:11:41 - Tu penses que les médias alternatifs, comme par exemple TVL,
00:11:43 on pourrait un jour supplanter les médias dits traditionnels ?
00:11:46 - Absolument, c'est sur ce chemin-là, parce que l'image d'Epinal,
00:11:50 du gars qui lit son journal en dégustant son café,
00:11:53 cette image-là fait partie d'un passé qui ne reviendra plus.
00:11:57 - Non, c'est son iPhone avec son café.
00:11:59 - Voilà, potentiellement.
00:12:01 - C'est plus facile de suivre TVL qu'en effet d'autres chaînes.
00:12:04 C'est quoi ton regard, Aldo, sur l'état de la liberté d'expression en France ?
00:12:09 - C'est en train de se dégrader très rapidement.
00:12:13 En France, au Royaume-Uni, c'est pareil, il y a deux volets.
00:12:17 Il y a le volet social, c'est-à-dire qu'en France, au Royaume-Uni,
00:12:20 pareil, je parle des deux pays de manière...
00:12:23 je les mets dans le même panier pour cela,
00:12:25 il y a une terreur intellectuelle, une terreur sociale
00:12:27 qui s'exprime dans la société.
00:12:29 Parce que sur n'importe quel sujet, on prend peu importe le sujet,
00:12:31 Brexit par exemple, ou Frexit,
00:12:33 eh bien les médias d'État, les médias subventionnés
00:12:37 vont définir le bien et le mal.
00:12:39 Quel est le discours de la personne respectable
00:12:41 que vous devez fréquenter, que vous devez écouter,
00:12:43 et puis ce discours, vous devez le tenir
00:12:45 si vous-même, vous voulez être quelqu'un de bien.
00:12:47 Et puis il y a aussi le discours, bon, le discours
00:12:49 de ce qu'on appelle des extrêmes, des gens qui dérapent,
00:12:51 des infréquentables, des pestiférés.
00:12:54 Et donc, voilà, c'est cette...
00:12:57 ils ont tenté de créer cette...
00:13:00 littéralement, de définir du blanc et du noir,
00:13:03 et puis rien entre deux, sans... - Fracture.
00:13:05 - Voilà, fracture, sans accepter la moindre nuance.
00:13:07 Mais finalement, je crois que c'est en train de jouer contre eux.
00:13:09 Je crois qu'en ce moment, ils sont en train de le payer.
00:13:12 - Alors, on revient à toi plus précisément,
00:13:14 sur cette chaîne, donc, que tu commentes régulièrement,
00:13:16 donc l'actualité, avec un point de vue tout à fait singulier.
00:13:19 On invite notre public aussi à aller y jeter un oeil.
00:13:23 Comment est-ce que tu définis, important là,
00:13:25 avant qu'on commence cette émission, politiquement, sur Twitter,
00:13:28 j'ai pu voir que tu décrivais, comme je cite,
00:13:31 alors là, ça va me faire agir, je suppose,
00:13:32 un fils caché de Jean-Marie Le Pen et d'Arlette Laguiller.
00:13:35 [Rires]
00:13:37 - Caché, caché. - Oui, en fait...
00:13:39 [Rires]
00:13:41 Si tu veux... - Tu les cherches, les poux,
00:13:43 en écrivant ça, quand même. - Oui, non, je les cherche,
00:13:45 mais j'aime bien ce résumé, parce que,
00:13:47 tout simplement, quand on écoute mes vidéos,
00:13:49 des fois, à l'intérieur de la même vidéo,
00:13:51 je peux tenir des thèses qui vont peut-être
00:13:53 être classées extrêmement gauche,
00:13:55 et en même temps, d'autres thèses
00:13:57 qui iront dans l'autre sens.
00:13:59 Le problème que j'ai eu, des fois, avec les gens,
00:14:02 c'est qu'on a tendance, certains ont tendance
00:14:05 juste à prendre une partie de mon discours,
00:14:07 alors qu'en réalité, il faut écouter le tout.
00:14:09 C'est ça qui donne la nuance, c'est ça qui donne vraiment
00:14:11 ce que je suis en train de dire.
00:14:12 Donc, sur le plan, moi, sur le plan politique,
00:14:14 c'est très simple, moi, j'étais à gauche.
00:14:16 J'étais à gauche, mais vraiment, sincèrement.
00:14:18 J'étais à gauche. Je n'ai pas vraiment beaucoup
00:14:20 bougé de la gauche, mais c'est le spectre politique
00:14:22 qui a glissé, et je me retrouve à l'extrême droite.
00:14:25 Voilà.
00:14:26 - Jean-Marie Le Pen, c'est un modèle pour toi ?
00:14:28 - Jean-Marie Le Pen, moi, j'aimais bien l'homme,
00:14:31 j'aimais bien ses sorties, j'aimais bien ses dérapages.
00:14:34 - Il est encore vivant, quand même.
00:14:36 - Oui, bien sûr, mais il est moins actif,
00:14:39 on va dire, aujourd'hui. Mais j'aimais bien le voir
00:14:42 quand il était le patron du Front National.
00:14:45 J'attendais toujours au tournant ses phrases cultes,
00:14:48 et aussi, au-delà des phrases cultes,
00:14:51 c'est quelqu'un... Le temps lui a donné raison.
00:14:54 Or, le temps, si on regarde les pyramides,
00:14:57 le temps les détruit. Le temps détruit tout.
00:15:00 Tout ce qui n'est pas solide sera détruit par le temps.
00:15:03 Les prévisions de Jean-Marie Le Pen,
00:15:06 elles ont été validées par le temps.
00:15:08 Donc il était trop en avance sur son jeu.
00:15:10 - Aujourd'hui, le fils caché de Jean-Marie Le Pen,
00:15:12 tu dirais que c'est Éric Zemmour ?
00:15:14 - Non, Éric Zemmour, je le considère
00:15:16 qui est plus à droite que Jean-Marie Le Pen.
00:15:19 Jean-Marie Le Pen, pour moi, c'est un...
00:15:22 C'est une sorte de droite molle,
00:15:24 peut-être un peu à gauche par moments.
00:15:26 Non, mais sincèrement, je vais vous dire un truc.
00:15:28 Je vais vous dire un truc dans cette émission.
00:15:30 Moi, j'en ai ras-le-bol et... Vous savez, je suis d'origine algérienne, d'accord ?
00:15:33 Moi, je ne veux plus être... Je ne veux pas,
00:15:35 je n'ai jamais été l'Algérien qui,
00:15:37 lorsqu'il prend l'avion et va vers le nord,
00:15:39 donc quand l'avion va vers le nord,
00:15:41 l'Algérien glisse vers la gauche.
00:15:43 Donc, ça veut dire, on a un discours
00:15:45 qui est de droite dans nos pays,
00:15:48 et quand on arrive en France,
00:15:50 si le même discours nous était servi,
00:15:52 traduit en français, on aurait dit
00:15:54 "c'est inacceptable".
00:15:56 Donc, moi, ce que je suis en train de dire là,
00:15:58 je le dirai dans toutes les langues
00:16:00 exactement de la même manière.
00:16:02 - Alors, tu parlais de nuance tout à l'heure,
00:16:04 on va y venir dans les deux débats qu'on va aborder.
00:16:06 Juste sur la question, et ça tombe bien,
00:16:08 parce qu'il y en a un qui l'était encore il y a peu de temps,
00:16:10 sur la police. On va lever tout de suite l'ambiguïté,
00:16:12 le malentendu, parce que là, apparemment,
00:16:14 j'avais pu comprendre que ce n'était pas trop tes potes,
00:16:16 t'étais pas très pro-flic, quoi.
00:16:18 Donc, ça tombe bien, il y en a un, là, ici.
00:16:20 Enfin, un ancien, il a même créé un syndicat.
00:16:22 - Bonjour, bonjour, monsieur, je suis ravi de vous rencontrer.
00:16:24 - Touche pas mon flic, c'est ça ?
00:16:26 Toi, tu lui as un peu touché au flic, non ?
00:16:28 Enfin, verbalement, j'entends bien ça.
00:16:30 - Oui, en fait, alors, pour clarifier ma position
00:16:32 sur les flics,
00:16:34 il y a le flic,
00:16:36 et il y a l'institution.
00:16:38 J'ai toujours eu de bonnes relations avec les flics,
00:16:40 et je vais éviter de vous servir le coup
00:16:42 de "j'ai plein d'amis flics",
00:16:44 mais en réalité, c'est vrai.
00:16:46 Donc, sur la police, les critiques
00:16:48 que je reçois de mes amis flics
00:16:50 sur l'institution policière
00:16:52 vont au-delà de ce que je dis, moi.
00:16:54 Ceux qui sont à l'intérieur.
00:16:56 Donc, moi, je dis,
00:16:58 l'institution, l'institution me fait part.
00:17:00 L'institution, c'est une institution qui m'inquiète.
00:17:02 Parce qu'elle est au service de l'État.
00:17:04 Si l'État, demain, décidait de faire n'importe quoi,
00:17:06 je n'ai pas envie de donner des exemples,
00:17:08 mais si l'État décidait de faire n'importe quoi,
00:17:10 demain, je ne vais pas me faire confiance.
00:17:12 Si l'État décidait de faire n'importe quoi, demain,
00:17:14 il utiliserait la force de la police,
00:17:16 les gens suivraient les ordres,
00:17:18 et puis on pourrait aller n'importe où.
00:17:20 - Donc, là, vous êtes plutôt d'accord.
00:17:24 - On est plutôt d'accord, et puis c'est arrivé
00:17:26 avec le Covid, par exemple, où on a utilisé
00:17:28 sa police, ou même pendant les Gilets jaunes,
00:17:30 où on a aussi utilisé sa police.
00:17:32 Mais c'est l'institution.
00:17:34 Moi, quand je vous ai écoutés, c'est pas ce que j'ai entendu,
00:17:36 mais comme on parlait d'institution,
00:17:38 on ne parlait pas du policier intrinsèquement,
00:17:40 qui prend une moyenne de 2 000 balles par mois,
00:17:42 et qui prend des risques sur la voie publique
00:17:44 pour ses compatriotes, et qui se sent insulté
00:17:46 quand on dit "j'aime pas la police".
00:17:48 On en a parlé tout à l'heure, c'est "j'aime pas la police",
00:17:50 c'est une sorte de racisme, c'est 150 000 personnes
00:17:52 qu'on ne connaît pas, qui sont toutes différentes,
00:17:54 et qu'on va insulter, c'est une sorte de racisme autorisé,
00:17:56 on ne peut pas dire "j'aime pas les gays",
00:17:58 on ne peut pas dire "j'aime pas les juifs",
00:18:00 mais on peut dire "j'aime pas les policiers".
00:18:02 Et c'est la détestation d'un groupe d'individus...
00:18:04 - Vous les trois.
00:18:06 - J'ai pas fait attention.
00:18:08 - Vous êtes un peu bête en plus.
00:18:10 - J'aime pas les intellectuels, c'est aussi moi.
00:18:12 Mais c'est vrai que maintenant qu'il explique
00:18:14 que c'est pas le policier intrinsèquement
00:18:16 qu'il n'aime pas, mais l'institution,
00:18:18 et je me bats contre cette institution depuis 25 ans maintenant.
00:18:20 - J'ai des amis dans la police,
00:18:22 et quand on discute, ils sont pour beaucoup,
00:18:24 et en particulier...
00:18:26 - Je voulais t'emmener, je pensais que tu allais y aller
00:18:28 naturellement sur ceux qui dénoncent
00:18:30 le fameux racisme systémique,
00:18:32 ça pour toi, tu dénonces à l'envers ça, ou pas ?
00:18:34 - Alors, bon, je n'exclus pas,
00:18:36 à titre individuel,
00:18:38 quand quelqu'un vient me dire,
00:18:40 un chauffeur de VTC me dit "oui, la police,
00:18:42 chaque fois ils m'arrêtent, ils sont pas gentils,
00:18:44 ils me disent des choses et tout",
00:18:46 moi je ne vais pas repousser son témoignage,
00:18:48 je vais pas lui dire "non, je suis pas d'accord avec ce que vous dites".
00:18:50 C'est sa vie, c'est sa manière,
00:18:52 c'est son ressenti, et un ressenti, pour moi,
00:18:54 doit être toute urgence,
00:18:56 qu'elle soit ressentie ou réelle,
00:18:58 pour moi, doit être adressée.
00:19:00 On peut pas effacer du revers de la main
00:19:02 quelque chose qui est ressenti sous prétexte
00:19:04 de "bon, c'est votre opinion, mais y'a rien".
00:19:06 Non, il faut aller creuser,
00:19:08 parce que c'est là, souvent dans ce ressenti,
00:19:10 que les problèmes se nichent. Mais personnellement,
00:19:12 à titre personnel,
00:19:14 j'ai eu affaire à la police dans ce pays
00:19:16 et dans d'autres, honnêtement,
00:19:18 je ne peux pas témoigner d'un jour
00:19:20 où j'ai entendu un mot au-dessus de l'autre.
00:19:22 C'est tout.
00:19:24 J'ai pas d'expérience négative
00:19:26 avec la police.
00:19:28 - On va terminer donc sur ton positionnement
00:19:30 politique, parce que c'est ce qui, on va dire,
00:19:32 "drive" un peu, si je sais le mot,
00:19:34 avec ta façon
00:19:36 un petit peu de commenter
00:19:38 l'actualité.
00:19:40 Donc, aide de droite, aide de gauche,
00:19:42 est-ce que c'est vraiment encore
00:19:44 aujourd'hui d'actualité ? Est-ce que ça a toujours un sens ?
00:19:46 Je me souviens que c'était un peu la ligne,
00:19:48 d'ailleurs, de Florian Philippot, par exemple.
00:19:50 Florian Philippot, au Congrès du Quai,
00:19:52 on t'a vu,
00:19:54 donc c'est plutôt quelqu'un dont tu te sens le plus proche.
00:19:56 L'engagement politique, tu réfléchis aussi ?
00:19:58 - Je suis engagé
00:20:00 politiquement, même sans le faire exprès.
00:20:02 J'essaie un petit peu de ne pas trop
00:20:04 me marquer politiquement, j'essaie
00:20:06 un peu d'intervenir dans la politique
00:20:08 française, mais en évitant
00:20:10 la phagocitation, en essayant
00:20:12 un petit peu de rester en dehors
00:20:14 et en restant en tant qu'observateur.
00:20:16 Par rapport à la gauche et la droite,
00:20:18 effectivement, je crois, je sais plus
00:20:20 qui disait ça, je crois que c'était
00:20:22 de Gaulle, il disait qu'entre un
00:20:24 parlementaire de droite et un parlementaire de gauche,
00:20:26 il y a plus de proximité
00:20:28 contre eux et les gens qui ont voté
00:20:30 pour eux.
00:20:32 Voilà, forcément.
00:20:34 Donc là, ça nous dit tout ce qu'on a besoin de savoir
00:20:36 sur la droite et la gauche. Pour moi, c'est pas une véritable
00:20:38 division aujourd'hui, c'est une division
00:20:40 d'étiquette. Moi, vous regardez,
00:20:42 on peut placer l'étiquette extrême-gauche
00:20:44 ou extrême-droite, au centre, peu importe,
00:20:46 ça n'a strictement aucun sens. Aujourd'hui, la seule division,
00:20:48 c'est la division de l'argent. L'argent est un moteur
00:20:50 beaucoup plus puissant, qui divise les gens,
00:20:52 qui divise à quoi on a droit
00:20:54 et à quoi on n'a pas droit que toute forme
00:20:56 de politique ou
00:20:58 d'opinion de la sorte.
00:21:00 - Juste avant de lancer les débats,
00:21:02 un petit mot des États-Unis. Est-ce que
00:21:04 tu penses que Trump pourra être élu l'année prochaine ?
00:21:06 - Non, Trump n'a zéro chance.
00:21:08 Alors, je sais qu'il y a des gens qui pensent
00:21:10 que... Est-ce que les élections ont été
00:21:12 truquées la dernière fois ou pas ? Moi, je vais concilier
00:21:14 tout le monde. Je vais vous dire pourquoi
00:21:16 et comment je raisonne sur ce sujet-là.
00:21:18 Si les élections avaient été truquées à l'époque,
00:21:20 elles le seront truquées une deuxième fois. Ceux qui ont été
00:21:22 capables de le faire le feront encore et il va rater,
00:21:24 il va perdre. Si les élections n'ont pas
00:21:26 été truquées, il a encore moins de chance.
00:21:28 Pourquoi ? Parce qu'on sait que le gars qui est
00:21:30 au bureau Oval ou à la Maison Blanche, ou peu importe,
00:21:32 c'est dans tous les pays, il a toujours
00:21:34 une avance parce qu'il est plus présent,
00:21:36 le voit plus. Il a, sur le plan politique
00:21:38 et médiatique, il part
00:21:40 toujours en tête.
00:21:42 Il a... Si on imagine que les élections
00:21:44 étaient fair-play, ce gars
00:21:46 a perdu les élections
00:21:48 alors qu'il était le président et qu'il y avait
00:21:50 un bilan relativement positif, sauf peut-être
00:21:52 vers la fin où il y a eu ce
00:21:54 glissement dont on a parlé
00:21:56 une autre fois. Et donc,
00:21:58 dans ce cas-là,
00:22:00 il a encore plus
00:22:02 de risque de rater les élections.
00:22:04 Pour moi, le retour de Trump, c'est
00:22:06 complètement une illusion. Je ne le vois pas.
00:22:08 J'ai 1% de chance
00:22:10 si on veut, voilà, mais pas plus.
00:22:12 - Un petit mot aussi sur la question ukrainienne.
00:22:14 Ta réaction au scandale
00:22:16 de l'hommage rendu à un nazi au Canada, c'était en présence
00:22:18 de Zelensky. - Oui,
00:22:20 enfin, le Canada ne me surprend pas
00:22:22 sur ces choses-là. Il ne faut pas non plus...
00:22:24 - On est très regardé au Canada.
00:22:26 - C'est vrai ? - Oui. - Oui, donc
00:22:28 si on est très regardé au Canada, je vais reformer le...
00:22:30 [Rires]
00:22:32 [Rires]
00:22:34 Le Canada, pour moi, ces dernières années,
00:22:36 a pris un très, très, très
00:22:38 mauvais virage. Je me rappelle d'une image
00:22:40 durant la 2ème guerre mondiale, une image en noir et blanc,
00:22:42 où on voit des milliers
00:22:44 de personnes qui lèvent la main en signe
00:22:46 de salut, d'accord ?
00:22:48 Et puis, il y en a un là-dedans, dans l'image,
00:22:50 vraiment cherché, qui a les mains comme ça.
00:22:52 Et lui,
00:22:54 n'avait pas levé la main.
00:22:56 Donc, il y avait une personne, dans ces
00:22:58 milliers-là, qui était consciente, qui a pris
00:23:00 le risque, et qui n'a pas salué.
00:23:02 Celui-là, je ne l'ai pas vu au Canada.
00:23:04 J'ai vu tout le monde en standing ovation.
00:23:06 Il n'y en a pas un qui a dit "Eh les gars, stop,
00:23:08 arrêtez, qu'est-ce qui se passe ?" Non, ils ont tous applaudi.
00:23:10 Il leur a fallu du temps pour revenir en arrière,
00:23:12 pour s'excuser.
00:23:14 Et le gars, bon, il ne faut pas
00:23:16 se leurrer. Moi, je viens du Royaume-Uni.
00:23:18 Le Royaume-Uni a quand même pris
00:23:20 ces gens, ces SS,
00:23:22 que la Russie voulait attraper à la fin
00:23:24 de la Deuxième Guerre mondiale, les a protégés.
00:23:26 Et puis,
00:23:28 une partie d'entre eux ont été ventilés vers le Canada
00:23:30 dans ce gars-là.
00:23:32 - Une nouvelle campagne
00:23:34 de vaccination a commencé
00:23:36 contre le Covid-19 depuis lundi.
00:23:38 Tu as prévu d'y participer ?
00:23:40 - Pas en ce moment.
00:23:42 - Donc, c'est une... Oui,
00:23:44 j'ai vu la publicité.
00:23:46 - Je vois Laurent Firod qui bondit,
00:23:48 qui attend ça, que tu attendais ça
00:23:50 avec impatience. - J'ai reçu ma lettre, moi.
00:23:52 - T'as reçu un truc ? - Oui, bien sûr.
00:23:54 - Ah oui, parce que plus de 90 ans,
00:23:56 c'est ça. - C'est ça, ouais.
00:23:58 - C'est prioritaire.
00:24:00 - Pourquoi je te dis ça ?
00:24:02 Parce que le sujet du Covid,
00:24:04 ça a été aussi des origines
00:24:06 de ta popularité.
00:24:08 T'en parlais pas mal. - J'en ai parlé pas mal.
00:24:10 J'en ai même parlé trop, parce que j'étais à deux droits
00:24:12 de perdre mon canal, à un moment donné.
00:24:14 - Oui, on reste aussi très prudent par rapport à ça.
00:24:16 - Donc, voilà. Sur le Covid, aujourd'hui,
00:24:18 je n'ai rien à dire, je ne pense rien.
00:24:20 Je pense... Je remercie...
00:24:22 - Amis YouTube, je crois qu'on peut...
00:24:24 - On fait tous confiance. - Je vais remonter
00:24:26 en référencement cette vidéo. - Merci.
00:24:28 - Merci. Je remercie l'État français,
00:24:30 je remercie les autorités sanitaires. - Et on applaudit Emmanuel Macron !
00:24:32 [Applaudissements]
00:24:34 [Applaudissements]
00:24:36 - Allez, un petit mot,
00:24:38 et puis ça va faire la transition avec notre premier débat.
00:24:40 Qu'est-ce qui se passe en Arménie ?
00:24:42 Ça te touche ? Et puis là, d'ailleurs,
00:24:44 peut-être que Greg,
00:24:46 t'habilles bien, nous donneras son point de vue.
00:24:48 - Bien sûr que ça me touche,
00:24:50 et je suis choqué du "deux poids, deux mesures".
00:24:52 C'est-à-dire que l'Ukraine est devenue littéralement
00:24:54 une cause existentielle.
00:24:56 On est prêts à
00:24:58 tout se sacrifier,
00:25:00 sacrifier notre économie,
00:25:02 même les générations futures,
00:25:04 parce que ce qu'on est en train de faire,
00:25:06 on est en train de reformater le monde, au sujet de cette histoire.
00:25:08 Il y a un monde qui est en train de se diviser,
00:25:10 il y a un monde qui est en train de se multipolariser,
00:25:12 et là, pour l'Arménie,
00:25:14 j'ai pas entendu grand-chose.
00:25:16 - Greg ? - On a même plus à dire.
00:25:18 Je me souviens de cette phrase d'Hitler,
00:25:20 quand on lui dit que la solution finale n'est pas applicable,
00:25:22 et qu'il se souvient des Arméniens.
00:25:24 Bon, là, ça fait deux fois, ça commence à faire beaucoup.
00:25:26 - En tout cas, on va parler de ce sujet aussi,
00:25:28 de l'immigration,
00:25:30 tout d'abord,
00:25:32 on va parler d'un sujet
00:25:34 éminemment sensible.
00:25:36 Je viens de te dire que nous sommes aussi pas mal regardés en Algérie.
00:25:38 - Absolument.
00:25:40 - Allez, tout de suite, premier débat.
00:25:42 - On s'est mis des femmes, on veut le monde.
00:25:44 [Musique]
00:25:46 - Retrouvez Bistro Liberté
00:25:50 avec Terre de France, la collection 100%
00:25:52 fabriquée en France et qui défend nos valeurs
00:25:54 traditionnelles. Terre de France.fr
00:25:56 [Musique]
00:25:58 [Musique]
00:26:00 - Faut-il
00:26:02 adapter l'islam à la France ?
00:26:04 Ou la France à l'islam ?
00:26:06 L'islam est-elle
00:26:08 compatible avec la France ?
00:26:10 Interdire, est-ce
00:26:12 la solution ?
00:26:14 Comment lutter contre
00:26:16 l'influence islamiste ?
00:26:18 [Musique]
00:26:20 [Applaudissements]
00:26:22 - Voilà.
00:26:24 [Applaudissements]
00:26:26 [Applaudissements]
00:26:28 Les deux thèmes des débats de ce soir
00:26:30 sont éminemment d'actualité,
00:26:32 puisqu'on en parle beaucoup dans les autres médias
00:26:34 dits "mainstream" justement.
00:26:36 Alors nous, on va essayer de voir si on ne peut pas apporter
00:26:38 notre petite touche un petit peu
00:26:40 différente. Donc ce premier débat de la soirée
00:26:42 est consacré à l'islam. Alors je voudrais qu'on commence
00:26:44 donc par ce sujet
00:26:46 qui est, lui, abordé avec
00:26:48 beaucoup de pincettes dans les médias donc "mainstream".
00:26:50 On a appris il y a quelques jours que la Commission Européenne
00:26:52 finance à plus de 100 000 euros
00:26:54 un programme de lutte contre, je cite,
00:26:56 "l'islamophobie en Espagne", le projet
00:26:58 qui a vocation à être déployé
00:27:00 - je te remercierai de ne pas rigoler -
00:27:02 mon cher Greg, qui a vocation à être déployé dans l'Union Européenne
00:27:04 implique une association proche
00:27:06 des frères musulmans. Qu'est-ce que cela
00:27:08 dit de la position de l'Europe vis-à-vis
00:27:10 de l'islam, d'après toi, mon cher Addo ?
00:27:12 - Bon, l'Union Européenne,
00:27:14 je ne vais pas vraiment les critiquer sur l'islam,
00:27:16 je les critique sur tout. Et sur l'islam,
00:27:18 bon, c'est pareil, là où ils touchent quelque chose,
00:27:20 ils vont foirer. C'est des gens,
00:27:22 ils sont comme ça. Donc,
00:27:24 sur l'islam, est-ce que je suis surpris ? Non.
00:27:26 - Est-ce que ça finance les frères musulmans ? Oui, j'ai pas de surprise.
00:27:28 On a eu, en France,
00:27:30 dans le...
00:27:32 M. Hollande, le président,
00:27:34 l'avait cité dans son livre,
00:27:36 un président ne devrait pas dire ça,
00:27:38 que des armes françaises, et même
00:27:40 européennes, se sont retrouvées entre les mains de Daech.
00:27:42 Donc, à partir de ce moment-là,
00:27:44 moi, je ne suis pas surpris.
00:27:46 Donc, oui,
00:27:48 c'est dans l'ordre des choses. Ça me semble normal, en fait.
00:27:50 À ce stade, ça me semble normal.
00:27:52 - Ça fait rager un petit peu, là aussi, les sociétaires.
00:27:54 Clémence, t'as surpris ?
00:27:56 - Oui, de quoi ?
00:27:58 Pour l'association Femizo, là ? Oui.
00:28:00 Non, justement, le mal nous vient, en général,
00:28:02 on pourra le parler aussi pour l'immigration,
00:28:04 de l'Europe. Enfin, c'est assez simple.
00:28:06 Et l'Europe finance directement
00:28:08 des associations, dont Femizo,
00:28:10 qui sont là
00:28:12 pour pousser, je vous rappelle qu'il y a quand même
00:28:14 une campagne européenne pro-voile,
00:28:16 la liberté dans le voile. Enfin, voilà ce qu'on nous vend.
00:28:18 - Comment tu expliques, justement, que
00:28:20 l'Europe, on va dire,
00:28:22 agisse autant en faveur de l'intégration
00:28:24 de la communauté musulmane ?
00:28:26 - Je pense que l'Europe
00:28:28 ne sert pas les intérêts des peuples européens,
00:28:30 tout simplement. Donc, à partir de là,
00:28:32 on peut en déduire les conséquences
00:28:34 qu'on devrait déduire depuis longtemps politiquement.
00:28:36 Mais, en tout cas, il y a vraiment une destruction
00:28:38 de tout ce qui est enraciné à chaque fois
00:28:40 dans chaque pays. Donc, la France,
00:28:42 la culture chrétienne,
00:28:44 judéo-chrétienne...
00:28:46 - Je vais poser une question volontairement provoque.
00:28:48 Est-ce que les musulmans sont une chance pour l'Europe
00:28:50 et pour la France ? Allez, qui ose me répondre ?
00:28:52 Greg ?
00:28:54 - Quelle conne, cette question !
00:28:56 - Justement, je sais rien, moi !
00:28:58 C'est pour ça que je te la pose !
00:29:00 - Est-ce que c'est une chance ?
00:29:02 - Oui, c'est une chance,
00:29:04 c'est un coup de dé.
00:29:06 - Pas d'amalgame !
00:29:08 - Pas d'amalgame !
00:29:10 - Non, mais c'est justement le fait de poser la question
00:29:12 de l'islam, de quel islam on parle.
00:29:14 - Bah, moi, je peux répondre
00:29:16 en partie à cette question. C'est-à-dire que,
00:29:18 je ne sais pas si je suis le fils de la guillet...
00:29:20 - Tu es de confession musulmane ou pas ? Tu peux nous le dire ?
00:29:22 - Moi, je mélange les religions.
00:29:24 - Tu es lié avec tout le monde, là.
00:29:26 - Comment ? Oui, je suis lié avec tout le monde.
00:29:28 - Déjà, tu es un agent du Mossad aussi,
00:29:30 parce que j'ai vu ça.
00:29:32 - On l'a dit, l'agent de l'Iran aussi.
00:29:34 - C'est le grand écart, quoi.
00:29:36 - Oui, absolument.
00:29:38 Est-ce que l'islam est une chance
00:29:40 pour la France, par exemple ?
00:29:42 - Je sais qu'il est une chance
00:29:44 pour les forces de l'argent.
00:29:46 - Est-ce que... Hier, j'étais en train
00:29:48 d'écouter quelqu'un intervenir en disant que
00:29:50 oui, on a ramené des Algériens
00:29:52 et ils travaillaient chez Simca.
00:29:54 Et puis, ils travaillaient pour des entreprises
00:29:56 de construction d'autoroutes. La fracture sociale
00:29:58 qui a été causée par cette importation massive
00:30:00 de gens, qu'on a déplacées
00:30:02 comme des pièces, vulgaires pièces
00:30:04 d'un jeu de société,
00:30:06 ces entreprises, moi, j'aimerais bien qu'elles créent un fonds aujourd'hui
00:30:08 pour permettre de lutter
00:30:10 contre la fracture sociale qu'elles ont créée.
00:30:12 C'est un peu comme aux Etats-Unis.
00:30:14 Aux Etats-Unis, ils ont fait quoi ? Ils ont voulu
00:30:16 arracher du coton, ils ont été
00:30:18 chercher des gens en Afrique.
00:30:20 Ils ont importé l'esclavage chez eux.
00:30:22 - C'est un peu différent. - Non, non, non.
00:30:24 - Ceux qui sont venus, ils sont venus...
00:30:26 On n'est pas partis les chercher.
00:30:28 Ils pensaient être plus heureux, mieux payés
00:30:30 en France, mieux logés en France
00:30:32 que là où ils étaient. Et s'ils n'avaient pas aimé,
00:30:34 ils seraient repartis. Donc, c'est pas vrai.
00:30:36 On ne peut pas comparer
00:30:38 l'esclavage et puis
00:30:40 le Maghreb qui est venu travailler chez nous.
00:30:42 - J'arrive. Je ne suis pas en train de dire que c'était
00:30:44 des conditions d'esclavage. Ce que je suis en train de dire,
00:30:46 c'est quand on provoque le déplacement de gens,
00:30:48 que ce soit par l'esclavage ou bien l'État...
00:30:50 - Vous ne le faites pas ? - Non, non.
00:30:52 L'État n'a pas toujours... - Si il y a du travail,
00:30:54 vous pouvez venir et soutenir. - L'État n'a pas toujours,
00:30:56 en termes d'outils,
00:30:58 l'État n'a pas toujours l'obligation d'utiliser l'obligation.
00:31:00 Genre, il y a une obligation légale d'aller en France.
00:31:02 Je vous force d'aller en France. Il suffit
00:31:04 que l'État crée des conditions favorables
00:31:06 à, et ceci va engager
00:31:08 le phénomène. Mais la question que je posais,
00:31:10 est-ce qu'il n'y a pas des avantages à cette immigration ?
00:31:12 - Mais même du point de vue, juste pour continuer sur le point de vue
00:31:14 économique, là, ce n'est pas forcément parce que ces mecs-là sont musulmans,
00:31:16 c'est parce qu'ils sont des gens qui coûtent moins cher
00:31:18 et qu'on les fait venir plutôt en tant qu'arabes que musulmans.
00:31:20 Mais là aussi, où il y a, pour le
00:31:22 capitalisme,
00:31:24 de l'argent à faire, c'est ce que Florence
00:31:26 Bergot-Belklam ont très bien, c'est le marché du halal.
00:31:28 Et là, il y a des milliards à faire.
00:31:30 C'est-à-dire qu'on a
00:31:32 développé toute une série de produits,
00:31:34 d'inventions, qui sont d'ailleurs
00:31:36 souvent interdites dans les
00:31:38 pays musulmans. Le burkini, par exemple,
00:31:40 c'est le business du halal.
00:31:42 Qui a été à l'ex... Je ne parle pas
00:31:44 de l'abattage rituel, quand je dis ça, je parle de tous ces
00:31:46 produits superficiels qui ont été créés à partir
00:31:48 des années 90, mais qui ne sont même
00:31:50 pas des recommandations religieuses et qui permettent
00:31:52 de faire un fric monstre.
00:31:54 Elle montre bien comment, d'ailleurs, les frères musulmans,
00:31:56 c'est les deux mamelles qu'ils utilisent
00:31:58 pour déstabiliser l'Occident. Le développement du
00:32:00 business du halal et le
00:32:02 chantage à l'islamophobie. C'est-à-dire qu'ils exploitent
00:32:04 à la fois la faiblesse
00:32:06 de notre libéralisme économique et de notre libéralisme culturel.
00:32:08 - Mais on a eu la question, l'islamophobie, c'est interdit
00:32:10 dans la République ?
00:32:12 - Ce qui est interdit dans la République, c'est de s'y
00:32:14 métiser, c'est une question. - C'est pas interdit.
00:32:16 De ne pas aimer une religion, c'est pas interdit.
00:32:18 Mais de ne pas aimer un religieux, c'est interdit.
00:32:20 - Mais c'est ce chantage à l'islamophobie qui
00:32:22 touche aussi les musulmans, d'ailleurs.
00:32:24 - Mais est-ce que vous trouvez normal, quand même,
00:32:26 qu'on autorise les insultes aux religions,
00:32:28 par exemple ? Est-ce que c'est pas un peu indécent,
00:32:30 que ce soit la religion ? - Rien à foutre.
00:32:32 - Moi, franchement, je peux comprendre une personne
00:32:34 qui se sent blessée, catholique, juive,
00:32:36 chrétienne, hindoue,
00:32:38 si vous insultez sa religion.
00:32:40 Maintenant, on est en France, et c'est un droit,
00:32:42 le droit de blasphème, il existe. Moi, je suis plutôt pour le droit de blasphème.
00:32:44 Maintenant, moi, je ne blasphème jamais parce que j'aime pas
00:32:46 blesser les gens. Maintenant,
00:32:48 Charlie Hebdo le fait.
00:32:50 Ce ne sont pas des agressions
00:32:52 qui vous arrivent en pleine face.
00:32:54 Il faut l'acheter, Charlie Hebdo, il faut y aller.
00:32:56 Voilà, donc, moi, je suis pour le droit de blasphème.
00:32:58 Après, moi, je ne l'utilise jamais, mais voilà,
00:33:00 après, chacun en est en France, et voilà,
00:33:02 la liberté d'expression, pour moi, doit être le plus libre possible,
00:33:04 bien sûr, avec des limites, mais au moins...
00:33:06 - L'avantage, quand on est artiste,
00:33:08 c'est qu'on a, on va dire, une protection supplémentaire.
00:33:10 Laurent Firotte, dans ton film...
00:33:12 - Je peux parler au passé. - Pardon ? - Je peux parler au passé,
00:33:14 quand même. - Non, tu peux parler
00:33:16 si tu n'as pas de subvention.
00:33:18 - C'est vrai, ouais. - Donc, toi, Sina,
00:33:20 tu cumules les deux, parce que tu peux parler.
00:33:22 [Rires et applaudissements]
00:33:24 D'ailleurs, je peux donner en plus
00:33:26 - Tu peux dire, en effet, on tient à le préciser,
00:33:28 tu n'as aucune subvention. - Aucune subvention.
00:33:30 - C'est d'ailleurs que tu es complètement libre pour parler.
00:33:32 - Exactement, je peux dire ce que je veux. - Et dans, justement,
00:33:34 le monde d'après, notamment le monde d'après 1,
00:33:36 donc, ton film, c'est un enchaînement
00:33:38 de pas mal de petites scènes,
00:33:40 on va dire, des scénettes, des sketches.
00:33:42 - Absolument, des scénettes, qui parlent du monde réel.
00:33:44 - Il y en a un, ou même deux, je crois,
00:33:46 qui parlent de ce sujet. D'abord, est-ce que tu as
00:33:48 pris des pincettes avant d'aborder ce sujet ?
00:33:50 - Non, non, alors, moi, je ne prends jamais
00:33:52 de pincettes. Après, en effet,
00:33:54 j'ai évoqué l'islam, dans mes films,
00:33:56 mais en faisant une comparaison
00:33:58 entre... Parce que les religions
00:34:00 qui me font le plus peur,
00:34:02 en fait, aujourd'hui, c'est pas l'islam,
00:34:04 c'est plutôt la religion
00:34:06 wauquisme, du réchauffement climatique,
00:34:08 toute cette folie qui sont, en fait, des religions
00:34:10 qui fonctionnent de la même manière,
00:34:12 avec un clergé, avec
00:34:14 des interdits, et en plus, ils sont
00:34:16 absolument, des poursuites
00:34:18 judiciaires, également,
00:34:20 et ce qui m'inquiète, un prosélytisme
00:34:22 épouvantable, un prosélytisme que l'on voit
00:34:24 partout, à la télévision, au cinéma,
00:34:26 dans les médias, etc. Donc, on nous vend
00:34:28 la catastrophe climatique qui va
00:34:30 venir, comme des religions.
00:34:32 Donc, ce sont ces vraies religions qui me font
00:34:34 vraiment peur, parce que ce sont des religions, d'abord,
00:34:36 qui ne se présentent pas comme des religions,
00:34:38 et qui sont beaucoup plus dangereuses,
00:34:40 j'ai l'impression, pour nous, en tout cas.
00:34:42 - Alors, je ne mettrais pas, moi, justement, l'un au-dessus de l'autre,
00:34:44 l'un plus dangereux que l'autre, et je crois
00:34:46 que c'est Philippe Debillier, je me demande s'il ne l'avait pas dit ici,
00:34:48 justement, qui a expliqué que, justement,
00:34:50 il y a deux maux qui nous attaquent, un de l'intérieur,
00:34:52 un de l'extérieur, je pense que c'est tout à fait juste,
00:34:54 c'est-à-dire que nous, on s'auto-détruit de l'intérieur, notre identité
00:34:56 s'auto-détruit, on ne sait plus qui on est,
00:34:58 mais notamment avec le wauquisme, justement,
00:35:00 le réchauffement climatique, etc. On se renie
00:35:02 nous-mêmes, et c'est parce qu'on a cette
00:35:04 destruction de notre propre identité qu'on ne sait plus
00:35:06 résister aux agressions extérieures.
00:35:08 En fait, c'est comme l'immunité, une fois qu'on n'a plus l'immunité,
00:35:10 n'importe quelle maladie peut nous attaquer.
00:35:12 – Donc c'est un peu la même chose avec l'invasion islamique
00:35:15 et les questions du wauquisme, en fait.
00:35:17 – Oui, absolument, mais ce qui m'inquiète plus avec ces religions
00:35:20 qui sont internes à nous, qui sont promues par nos médias,
00:35:25 nos gouvernants, c'est qu'elles veulent vraiment nous convaincre
00:35:28 de leur bien-fonder. Moi, je n'ai pas le sentiment,
00:35:31 dans ma vie au quotidien, d'être sollicité par des musulmans
00:35:37 en me disant "il faut te convertir", etc.
00:35:39 Je me sens un peu étranger à ça, tandis que me dire en effet
00:35:43 "il faut croire au réchauffement climatique,
00:35:45 il faut croire à toute la folie du Covid", etc.
00:35:49 "il faut y croire", là, oui, j'ai été agressé.
00:35:51 – Oui, mais peut-être parce que vous êtes dans un environnement
00:35:53 préservé, moi je connais des personnes, j'habitais à Montrouge,
00:35:55 pas très loin d'ici, des jeunes enfants, ils étaient seuls à l'école
00:35:59 à ne pas être musulmans et on leur a dit "je ne suis pas ta copine
00:36:02 si tu ne deviens pas musulman".
00:36:04 Donc ça arrive en France, ça dépend où on habite aussi.
00:36:07 – Bien sûr, absolument, tout à fait, chez les enfants, oui,
00:36:10 c'est envisageable, tout à fait, mais chez les adultes, je ne crois pas.
00:36:13 – C'est une question d'endroit où on habite à mon avis.
00:36:15 – Alors justement, je te remercie Clémence parce que ça m'amène
00:36:18 à en venir justement au fond avec la question qui brûle les lèvres
00:36:22 et que je vous pose à tous, l'islam est-elle compatible
00:36:25 avec la République française ?
00:36:27 Tout d'abord j'aimerais qu'on définisse un peu ce qu'on entend
00:36:30 par "république", c'est quoi la République pour toi, Aldo ?
00:36:33 – C'est un système politique qui est né après avoir exécuté le roi
00:36:37 à la place de la Concorde, moi je viens du Royaume-Uni,
00:36:40 donc je suis assez royaliste.
00:36:43 [Applaudissements]
00:36:45 Alors là je trouve que ce n'était pas une très bonne idée, d'accord ?
00:36:48 Même si je comprends que… – Le roi non plus, je crois.
00:36:50 – Oui, le gars avait ses défauts, d'accord, mais je pense qu'il y avait
00:36:53 moyen encore de discuter, de travailler ensemble.
00:36:55 Et on a un système républicain qui est pour moi une sorte de monarchie,
00:36:59 une forme de monarchie présidentielle avec un président hyperactif
00:37:03 qui a tous les droits. Franchement le roi d'Angleterre, Charles III,
00:37:07 a moins de pouvoirs en apparence qu'un Macron.
00:37:11 Macron est hyperactif, donc je veux dire, je suis arrivé à Paris
00:37:14 il y a quelque temps, ils avaient coupé l'avenue des Champs-Élysées en deux,
00:37:18 des milliers de Parisiens étaient coincés, ne pouvaient pas aller
00:37:22 d'un côté de l'autre de Paris, et puis on nous disait "c'est pour le roi".
00:37:26 Le roi d'Angleterre, je le vois passer à Londres, c'est deux Range Rovers
00:37:30 et deux motards. Il faut venir en République pour voir qu'il y a
00:37:35 100 000 policiers, CRS, tout ça. – 100 000 ? Mais bon…
00:37:39 – Ils ont vidé toute la France. – Mais tu dis ça parce que t'as pas été
00:37:41 invité au dîner de Versailles. – Exactement.
00:37:43 – Peut-être, 38 000 euros le dîner, effectivement, par personne, par tête.
00:37:49 – Le vin n'est pas le même, sans vous le dire.
00:37:52 – Donc, je vais dire, si ça c'est une République, ça n'a aucun sens.
00:37:59 On est dans une forme de… – C'est quoi les valeurs de la République
00:38:01 pour toi ? – Les valeurs de la République,
00:38:03 bon, c'est un système qui permet à des gens, à des Français qui sont…
00:38:08 La France est un pays, je le vois pas un peu comme la Corée du Sud ou l'Islande,
00:38:11 c'est un pays un petit peu… Il y a des régions, des régions avec une identité
00:38:15 très forte. Il y a des parties… Nice, je crois, a rejoint la France en 1860,
00:38:21 ne me citez pas, mais je crois que c'est à peu près dans ces eaux-là.
00:38:24 Donc, il y a diverses régions qui sont venues et qui ont formé un pays
00:38:27 qu'on appelle la France, mais qui, dans le passé, s'entretuaient entre eux.
00:38:30 Mais la République leur a permis d'unifier, d'utiliser les mêmes unités de mesure.
00:38:34 À une époque, chaque région de France avait ses unités de mesure, par exemple.
00:38:37 Donc, ça leur a permis de s'unir dans le respect de chaque identité.
00:38:41 C'est comme ça que je le vois. En théorie, je dis pas que c'est comme ça,
00:38:44 en pratique, mais en théorie, c'est à peu près la vision que j'ai
00:38:47 d'une République parfaite. – Et pourquoi, selon toi,
00:38:49 et je pose la question aux autres sociétaires, pourquoi une partie des musulmans
00:38:53 demeure imperméable à ces valeurs que tu décris ?
00:38:57 – En fait, c'est très simple. Si on ramène une immigration lentement,
00:39:04 de manière contrôlée, et bien à ce moment-là, on a des chances d'obtenir
00:39:08 une intégration, voire même une assimilation. Personnellement,
00:39:12 je suis plus proche de l'idée de l'assimilation que de l'intégration.
00:39:16 Mais si on prend un pan entier d'une population, on va en Afrique
00:39:21 et on ramène des gens. Je sais qu'il y a Bruno Hatta qui va me dire
00:39:24 "non, on n'a ramené personne", mais on a créé les conditions
00:39:27 permettant à ceci d'arriver. Je vous donne un exemple.
00:39:30 Si soudainement, il y a un pays, mettons, un pays des Émirats,
00:39:35 déclare que chaque Français qui arrive aux Émirats et qui demande l'asile,
00:39:38 par exemple, on le prend en charge et donne 50 000 euros par mois.
00:39:42 Combien de Français iraient ? Ça va se musculer, forcément.
00:39:45 Alors vous allez me dire "on ne donne pas 50 000 euros par mois".
00:39:47 Oui, mais vous donnez 50 000 euros par mois. Pourquoi ?
00:39:49 Parce que si vous voyez les sommes qui sont données,
00:39:52 si vous les convertissez en monnaie d'où viennent les gens qui,
00:39:56 par exemple, arrivent à Lampedusa et tout ça, ça fait des sommes
00:39:59 qui leur semblent, dans leur pays, absolument astronomiques.
00:40:03 Et donc ça va forcément les attirer dans un monde avec une démographie
00:40:08 galopante. Je ne suis pas en train de suggérer du tout qu'il faille
00:40:11 faire quelque chose sur la démographie. Ce n'est pas mon genre de dire
00:40:14 "il faut trouver une solution". Non. Mais je dis qu'il y a des problèmes
00:40:18 démographiques partout dans le monde et la France est en train de jouer perdante.
00:40:21 La France ne sait pas comment se positionner là-dedans.
00:40:24 - L'Europe ? - Moi, honnêtement, l'Europe...
00:40:28 - Plus que la France, monsieur ? - Je ne réfléchis pas vraiment
00:40:31 par rapport à l'Europe. C'est une menace telle qu'on est dans le mode
00:40:34 "chacun pour soi". Ça signifie que si la France n'arrive pas à se préserver,
00:40:39 elle, indépendamment de ce que fera l'Espagne ou l'Italie ou la Roumanie
00:40:43 ou autre, elle se fera bouffer. Elle sera finie comme pays, tel qu'on le connaît.
00:40:48 Et ça, il ne faut pas compter, comme le dit Macron, sur nos partenaires
00:40:52 européens. Ce n'est pas possible.
00:40:55 - En quoi l'islam est différent des autres religions, selon vous tous, ici ?
00:40:59 - Je vois que ça se bat pour elle. - Ce n'est pas que c'est différent,
00:41:05 si tu veux. Est-ce que l'islam et la République sont compatibles ?
00:41:09 Ce sera bien que ça le soit, parce que l'islam en France, c'est la République
00:41:13 qui l'amène, au départ. Donc ça aurait été quand même bien de vérifier
00:41:17 que ça marchait ou pas. Le problème, je vais dire non à l'islam,
00:41:23 oui aux musulmans, entre guillemets, parce que oui, on est quand même sortis
00:41:27 de cette naïveté qui était encore là, sous Hollande, de dire "tout est
00:41:30 compatible avec tout". Bon, s'il y a des gens qui sont sincèrement
00:41:33 capables de m'expliquer qu'une République laïque à tendance
00:41:38 anticléricarde, libérale, du 18e siècle, est totalement compatible
00:41:44 avec une théocratie orientale du 8e siècle, moi je veux bien que tout
00:41:51 aille avec tout, mais non, de facto, non. Mais quand les gens arrivent,
00:41:55 ils s'adaptent. Alors tu as des arguments réactionnaires qui vont te dire
00:41:58 "ce n'est pas possible, puisque l'islam ne sépare pas le spirituel du temporel,
00:42:01 etc." Oui, mais anthropologiquement, les gens s'en foutent, et les gens
00:42:04 s'adaptent et se mentent un peu à eux-mêmes. D'ailleurs, il y a beaucoup
00:42:07 de pays musulmans où les mecs continuent à avoir des pratiques ouvertement
00:42:10 païennes, et même les islamistes composent avec ça pour grossir les stats.
00:42:13 Donc ça, c'est pas véritablement la question. Le problème, c'est qu'il y a
00:42:17 aussi des forces politiques, et je suis désolé de revenir aux frères musulmans,
00:42:20 mais plutôt au frérisme, qui vont empêcher ce processus naturel
00:42:24 d'intégration en leur disant "vous n'avez pas à le faire", notamment
00:42:27 par le double chantage à l'islamophobie, qui est un double chantage,
00:42:30 parce qu'il sert à la fois à faire culpabiliser les non-musulmans
00:42:33 en leur disant "si vous critiquez l'islam, vous êtes islamophobe",
00:42:36 mais aussi, c'est aussi une arme utilisée par les frères musulmans
00:42:39 contre les musulmans, en leur disant "si vous ne nous défendez pas, nous,
00:42:42 et l'islam est la Houmma dans son intégralité, qui est un veupieux,
00:42:45 vous faites le jeu des islamophobes". C'est comme le fameux "vous faites
00:42:49 le jeu de l'extrême droite", c'est comme le Parti communiste qui, au début du siècle,
00:42:53 culpabilisait les ouvriers qui voulaient pas s'encarter au Parti communiste
00:42:56 en disant "ah, ben voilà, vous faites le jeu du capital". "Non, j'ai juste pas
00:42:59 envie de m'encarter chez toi", c'est tout. C'est le même truc.
00:43:02 Donc le problème, c'est qu'on a une classe politique qui n'arrive pas
00:43:06 à cibler les entités politiques qui sont problématiques en France.
00:43:10 Même quelqu'un comme Zemmour, qui en a fait le cœur de sa campagne,
00:43:13 il t'oppose pas à l'islam et l'islamisme parce qu'il te dit que l'islamisme
00:43:17 et l'islam en mouvement, pour moi, est douteux, mais je n'ai pas entendu
00:43:21 parler, une seule fois, je n'ai pas entendu parler de frérisme.
00:43:23 Je n'ai pas entendu parler des frères musulmans. Ce sont eux qui disent
00:43:27 qui, qui, qui, qui, alors le frérisme étant l'extension de ces 2-3 000 personnes,
00:43:31 mais qui leur disent "vous n'avez pas à faire ce processus naturel
00:43:35 d'intégration qui n'a même pas besoin de loi laïque pour exister.
00:43:38 L'homme le fait, il arrive, il s'aperçoit que s'il continue à vivre
00:43:41 à 100% comme au pays, ça va pas marcher, donc naturellement,
00:43:44 il va s'adapter un petit peu". Et ces entités politiques,
00:43:47 financées par l'Europe, ne sont jamais ciblées,
00:43:51 alors qu'elles sont spécifiquement problématiques.
00:43:53 Et en plus de ça, je parlais tout à l'heure de Florence Baclair,
00:43:58 vous regardez au CNRS, mais il y a des pages de documentation entières.
00:44:03 On sait aujourd'hui en France, toutes les associations qui sont
00:44:06 financées par les frères musulmans, mais les politiciens,
00:44:09 ne le voient pas. Je rappelle que les... - Ils peuvent pas le voir.
00:44:12 - On nous disait, 2 ans avant les attentats de Charlie,
00:44:16 que les frères musulmans, c'était une théorie du complot,
00:44:18 et que ça n'existait pas. C'est sidérant, en fait.
00:44:21 Il y a un abandon des politiques qui ne veulent pas.
00:44:24 Ils ciblent comme ça des entités, l'islamisme, une sorte de...
00:44:27 Il y a des courants politiques particuliers, qui font un antrisme
00:44:30 politique particulier, qui le font en Europe parce qu'ils se sont
00:44:33 fait foutre dehors de chez eux. Nasser leur a coupé la tête.
00:44:36 Et qui se disent, aujourd'hui, l'Europe est le meilleur
00:44:39 espace géographique pour pouvoir développer une sorte de califat,
00:44:46 parce que c'est un projet califat. Et alors que l'islam leur imposerait
00:44:49 de revenir chez eux, ils peuvent pas. Ils sont décapités.
00:44:52 Donc, on reste là, et puis, vous inquiétez pas, on va faire le califat
00:44:55 dans 2, 3, 4 siècles, parce que même eux, ne théorisent pas
00:44:58 que c'est dans 10 ans. Et puis, on va le faire.
00:45:00 Et on n'a pas, aujourd'hui, de gens qui... Je regarde,
00:45:03 tous les politiciens emploient des espèces de mots creux,
00:45:05 les radicaux, les extrémistes. Il y a des organisations politiques,
00:45:08 elles ont des slogans, elles ont des drapeaux,
00:45:10 elles ont des leaders, ils n'en parlent jamais.
00:45:12 - Au vu et au ciel de tous.
00:45:14 (Applaudissements)
00:45:18 On a le discours d'Erdogan en 2017, qui dit clairement,
00:45:22 qui appelle la diaspora européenne, faites des enfants,
00:45:26 faites pas 3 enfants, mais 5, 6, je crois que c'est le chiffre qu'il donne,
00:45:31 faites des enfants, c'est la seule réponse que vous pouvez avoir
00:45:34 face à ceux qui, justement, vous font cette islamophobie,
00:45:38 parce qu'ils parlent d'islamophobie, justement, pour revenir sur ce qu'on disait tout à l'heure.
00:45:41 Donc, oui, évidemment, au vu et au ciel de tous, on a quelqu'un, là,
00:45:44 qui appelle et qui veut être le chef des frères musulmans,
00:45:48 qui appelle les musulmans d'Europe à se réveiller
00:45:52 et à se liguer contre l'Europe, enfin, contre les politiques européennes
00:45:58 telles que vous disiez avant.
00:46:00 - Les mecs font les discours, on sait qu'elles associent les finances,
00:46:02 on a tout, mais les politiciens n'en parlent pas.
00:46:04 - Ces appels à la démographie sont des appels,
00:46:08 c'est des réflexions littéralement de losers, de certains dirigeants arabes.
00:46:12 Ils ont fait quoi ? - De losers ?
00:46:14 - Oui, de losers. Pourquoi ? Parce que ce qu'ils ont fait,
00:46:16 ce qu'ils ont fait, ces dirigeants-là, Komerdogan et autres avant lui,
00:46:20 ils ont poussé, parce qu'ils n'ont pas dit cela uniquement aux musulmans qui sont en Europe,
00:46:24 ils l'ont dit aussi aux musulmans qui sont dans les pays musulmans.
00:46:26 Faites un maximum d'enfants, c'est comme ça que la nation musulmane va grandir.
00:46:30 - C'est ça ? - Mais elle a grandi en nombre, mais pas en qualité.
00:46:34 On se retrouve avec des dégâts, 23 ans, 24 ans, le mec est encore debout sur un scooter
00:46:38 à 2h du matin, en train de faire la course avec la police.
00:46:41 Je veux dire, c'est bon quoi. - Je ne suis pas sûre qu'ils recherchent la qualité pour la population.
00:46:45 - Exactement, mais après ça nous bouffe, ça détruit les sociétés musulmanes de l'intérieur.
00:46:49 Parce que quand on commence, au lieu d'avoir des prix Nobel, on commence à avoir des timbrés,
00:46:54 ce n'est pas un en plus, c'est quelque chose qui va nous aider.
00:46:56 Ça ne peut pas nous emmener loin non plus.
00:46:58 Voilà, j'avais dit, une époque, j'avais utilisé une image un peu brutale dans une vidéo,
00:47:03 j'avais dit, une bombe qui tombe sur une maison où nous sommes par exemple 3 rebeus,
00:47:09 ou 3 musulmans, combien de temps elle met pour les tuer ?
00:47:12 D'accord ? - Les gens, certains chiffres, mettons un millionième de seconde.
00:47:15 - Si on a 20 dans la maison, elle met combien de temps ?
00:47:18 On est dans les mêmes eaux, voilà.
00:47:21 Donc, l'histoire, le nombre, le nombre, oui, bon, c'est la comparaison.
00:47:25 - Oui, la comparaison, je te laisse la responsabilité de la comparaison.
00:47:28 - L'image, oui, le problème qu'on a, mais si je veux aller vraiment sur la République, la France et tout ça,
00:47:35 j'ai peut-être une nouvelle à vous annoncer ce soir.
00:47:38 C'est-à-dire, si on veut aller loin, si on veut aller devant, si on ressasse pas le passé,
00:47:42 moi je peux vous dire que la France est déjà un pays musulman, comme un autre.
00:47:47 Avec, quand on a 10 millions de musulmans dans un pays, on l'appelle comment ?
00:47:51 C'est aussi un pays musulman. L'erreur des...
00:47:54 - On dirait que c'est une République musulmane. - Non, non, c'est pas une République musulmane,
00:47:59 mais sur le plan sociétal, il y a même des pays arabes qui sont laïcs au niveau de l'État,
00:48:04 mais dans la société, il y a des millions de musulmans, des millions de chrétiens et autres,
00:48:08 et la France fait partie de ces pays-là aujourd'hui. Et il est temps de s'en rendre compte.
00:48:12 - La France, c'est un pays musulman pour toi ? - Pour moi, c'est aujourd'hui un pays musulman,
00:48:16 et elle doit apprendre des autres pays musulmans comment ces pays gèrent l'islam.
00:48:22 Un exemple tout bête, je donne un paradoxe ici. Un exemple simple.
00:48:25 - Ça va pas leur plaire, hein, parce qu'ils ont déjà le dialogue. - Non, non.
00:48:27 Je vais à Paris, je vais ouvrir une mosquée. J'ai besoin de croix.
00:48:32 J'ai besoin de vérifier que j'ai des extincteurs, un parking, un extracteur de fumée, tout ça.
00:48:36 Bon, là, je suis assuré, je peux recevoir du public.
00:48:39 J'ouvre une mosquée à Paris, je raconte ce que je veux, il n'y a personne qui peut m'embêter.
00:48:42 C'est un État laïc, non ? Est-ce que je peux ouvrir une mosquée à Alger ?
00:48:46 Alger, pays musulman. Est-ce que je peux ouvrir une mosquée à Alger ?
00:48:49 Non, ça ne se passe pas comme ça. Je ne vais pas montrer patte blanche.
00:48:52 L'État doit m'autoriser à ouvrir une mosquée. Ce n'est pas parce qu'ils sont islamophobes,
00:48:55 c'est parce qu'ils connaissent le potentiel d'utiliser l'islam pour faire de la sédition,
00:49:00 pour radicaliser des jeunes, pour créer des fractures.
00:49:02 Et dans tous les pays, au Maroc c'est pareil, en Tunisie, dans tous les pays musulmans,
00:49:05 la France est le seul pays musulman où l'islam n'est pas contrôlé.
00:49:09 Donc voilà le paradoxe. Dans tous les pays.
00:49:11 - Sur le Burkini, par exemple, les pays du Maghreb, ils ne veulent pas de ce truc-là.
00:49:15 - Oui, ils n'en veulent pas de ce truc. - Dégagez-moi, c'est...
00:49:17 - Mais voilà, ici, c'est un pays laïc. Donc laïc, quand on dit laïcité,
00:49:20 c'est comme si, on revient des siècles au passé, un conquistador va dans une terre,
00:49:25 il découvre une terre dans l'hémisphère austral, il trouve des gens à moitié nus,
00:49:29 il leur dit "cette terre, elle appartient à quelqu'un ?"
00:49:31 "Ah non, elle n'appartient à personne."
00:49:33 "Il va faire quoi ? Il va prendre le drapeau de son souverain, il va le planter."
00:49:36 Donc l'islam voit les pays par religion.
00:49:39 Et l'erreur des élites parisiennes, oui, on veut un pays multiculturel.
00:49:44 Mais ça n'existe pas, ça, le multiculturalisme.
00:49:46 Parce que les gens ne viennent pas avec leur culture, ils viennent aussi avec leur religion.
00:49:50 Donc pays multiculturel, c'est aussi pays multi-religieux.
00:49:53 Ils viennent avec leur langue, avec leurs références, leurs références historiques,
00:49:57 ils viennent avec leur sensibilité.
00:49:59 Donc forcément, quand on joue ce jeu-là... Moi, j'aurais voulu que les Français aient droit à un référendum,
00:50:03 dans les années peut-être 60 ou autre, pour qu'on leur dise, qu'on leur explique là où on va,
00:50:07 et puis qu'on leur donne au moins le droit de choisir, parce que là, c'est un méga-changement.
00:50:10 Ils n'ont pas été consultés.
00:50:12 - C'est dans les années 60 que ça se sépare un peu, puisque c'est dans les années 60
00:50:14 que les frères musulmans arrivent en France. - Voilà.
00:50:16 Et donc, là, ça s'est mis en place... - Donc là, tu valides le terme de "grand remplacement"
00:50:19 avec des mots.
00:50:21 - Non, je ne valide pas le terme de "grand remplacement".
00:50:23 J'ai été proche de ce terme, une époque.
00:50:27 Mais je ne dirais pas "remplacement", je dirais qu'il y a un effacement.
00:50:31 Il y a un effacement. Parce qu'on n'est pas en train de remplacer.
00:50:33 Remplacer... - On joue sur les mots, là. - Non, non.
00:50:35 Remplacer, si je prends en français, j'enlève de France,
00:50:37 j'envoie ailleurs et je ramène quelqu'un d'autre à sa place.
00:50:40 Voilà. Donc, dans ce sens-là, ce n'est pas un remplacement.
00:50:44 Mais ce qui est en train de se passer... - Créolisation.
00:50:46 - On a une société française... - C'est un mélange.
00:50:50 Il n'y a pas de mélange, mais c'est vrai que c'est vraiment le nombre...
00:50:53 Et moi, je voudrais juste m'adresser aussi aux musulmans,
00:50:55 parce que du coup, on a des musulmans qui nous écoutent,
00:50:57 et c'est vrai qu'on tape dessus.
00:50:59 Moi, le peu de musulmans que je connais, des potes musulmans,
00:51:01 ils sont en réelle souffrance, parce qu'on ne leur laisse pas le choix
00:51:04 de s'assimiler, on ne leur laisse pas le choix
00:51:07 d'être musulmans et français.
00:51:09 Quand vous habitez dans une cité et que vous êtes musulmans,
00:51:11 on ne vous proposera que le côté radical, que la haine de la France,
00:51:15 cette détestation, et c'est super compliqué pour eux.
00:51:18 Et c'est vrai que quand tu as parlé des frères musulmans,
00:51:21 c'est vraiment cette politique de dire... - C'est aussi un chantage.
00:51:24 - Voilà. Et donc, aujourd'hui, on a nos compatriotes musulmans
00:51:27 qui sont pris en otage et qui aimeraient vivre leur spiritualité tranquille.
00:51:31 Et c'est vrai que depuis tout à l'heure, on tape dessus,
00:51:33 mais il y a aussi des hommes et des femmes qui rêveraient
00:51:35 qu'on puisse les laisser tranquilles.
00:51:37 Et finalement, ils sont plus agressés par les islamistes,
00:51:39 par les frères musulmans, par celui de la mosquée qui va lui dire...
00:51:42 Moi, je raconte une histoire à un pote flic qui est musulman,
00:51:45 qui veut pratiquer, puis des fois, il veut boire un verre de vin rouge.
00:51:47 Eh bien, il ne peut plus aller acheter son vin rouge tranquillement,
00:51:50 parce que si on le voit acheter du vin rouge à l'épicerie du coin,
00:51:53 il sait qu'il va avoir une pression ou que ses gamines
00:51:56 ne s'habillent pas exactement comme il faudrait qu'elles s'habillent.
00:51:59 Donc, on perd surtout les tableaux.
00:52:02 - La vaillette, là, tu en as parlé de la vaillette.
00:52:04 - Oui, j'ai parlé... - Tu es plutôt étonnamment contre.
00:52:07 - J'étais étonnamment contre, non pas sur le principe,
00:52:10 mais sur le fait que la loi était extrêmement vague
00:52:12 et allait ouvrir la porte à toutes les interprétations
00:52:15 et permettre un petit peu aux faciès à l'entrée...
00:52:18 - Tu mets l'uniforme. - Voilà.
00:52:19 - Ils interdirent un truc, un truc, un truc.
00:52:21 Tu mets l'uniforme ou tu ne mets pas l'uniforme.
00:52:22 Tu mets l'uniforme pour tout le monde, tu n'as plus de problème.
00:52:24 - Mais la mosquée, la mosquée dont Bruno Hattal a parlé,
00:52:27 qui va culpabiliser les musulmans et créer cette fracture,
00:52:30 normalement, en France, le ministère des cultes,
00:52:33 je sais qu'il n'existe pas, devrait sévir
00:52:35 quand ce genre de mosquée est fermée.
00:52:37 - C'est le ministère de l'intérieur.
00:52:39 - Mais c'est pour ça que dans les pays musulmans,
00:52:42 ils vont jusqu'à voir ce qui se dit à l'intérieur de la mosquée,
00:52:46 mais pas dans le sens "envoyer deux gars des RG
00:52:48 pour voir si le gars n'appelle pas à aller en Syrie",
00:52:50 mais plutôt sur le contenu, sur le plan spirituel, religieux et tout ça,
00:52:55 voir si cette mosquée est quelque chose
00:52:57 qui est alignée avec les valeurs du pays ou non.
00:52:59 - On n'est même pas armés au niveau de la législation,
00:53:01 vous voyez pour l'imam Hikouissène,
00:53:03 Darmanin n'a pas réussi à l'expulser.
00:53:05 C'est-à-dire que le ministre de l'intérieur,
00:53:07 il arrive plus facilement à révoquer qu'à renvoyer des...
00:53:10 - En fait, ils exploitent les faiblesses de nos démocraties libérales.
00:53:13 - Voilà, exactement.
00:53:14 - Mais c'est bien, Bruno, ce que tu viens de dire,
00:53:17 de ne pas d'amalgame, en gros, c'est ce que je te vais résumer.
00:53:20 - Je l'ai fait ! On l'applaudit !
00:53:22 - Stigmatisation ou pas d'amalgame, c'est les deux mots que j'adore.
00:53:25 Non mais...
00:53:26 - J'ai embersé toute mon enfance.
00:53:28 - Bon, on a beaucoup parlé d'islam,
00:53:29 moi j'aimerais qu'on parle aussi de la nuance entre islam et islamisme,
00:53:32 justement ce fameux lien que beaucoup font,
00:53:34 d'ailleurs, Eric Zemmour en parlait pas mal récemment.
00:53:37 - Il ne l'avait pas, lui.
00:53:38 - Comment ?
00:53:39 - Il ne l'avait pas, lui.
00:53:40 - Oui, c'est ce que je dis.
00:53:41 Est-ce que l'islam, selon toi, Aldo, porte en elle,
00:53:44 cette religion, en elle-même, l'islamisme tant dénoncé ?
00:53:47 - Il y a des potentialités de radicalisation.
00:53:50 Ça signifie qu'il y a une potentialité
00:53:52 qu'un musulman, à un moment donné, il est un peu perdu
00:53:54 dans son pays d'accueil, par exemple,
00:53:56 ou même dans son pays d'origine,
00:53:57 parce qu'on a aussi de la radicalisation
00:53:59 dans les pays musulmans eux-mêmes,
00:54:00 et puis qu'à un moment donné,
00:54:01 il peut se faire embrigader par des frères musulmans,
00:54:04 mais aussi d'autres courants radicaux,
00:54:06 et puis ça peut aller jusqu'à,
00:54:08 les cas extrêmes, on l'a vu en France,
00:54:10 prendre les armes contre son pays.
00:54:12 Mais avant les armes, peut-être c'est le cas extrême,
00:54:15 mais on peut, avant cela, avoir des gens
00:54:17 qui vont vivre en autarcie, qui vont vivre entre eux,
00:54:19 on n'est pas très loin des fois du mouvement sectaire
00:54:21 ou de ce genre de réflexes,
00:54:23 et ça, c'est vrai que ça fait désordre dans une république,
00:54:26 surtout quand il y a beaucoup de monde qui sent comme ça.
00:54:29 - Alors la question, je vous la pose,
00:54:30 comment est-ce qu'on peut lutter contre l'islamisme en France ?
00:54:33 - C'est qu'il faut déjà le vouloir,
00:54:35 c'est la première étape, parce que...
00:54:38 - Ils ne le veulent pas pour toi ?
00:54:39 - Non, absolument pas.
00:54:41 Quand on finance une association,
00:54:42 c'est forcément une association islamiste.
00:54:45 Il y a aussi du clientélisme.
00:54:48 On va avoir un maire, il veut se faire élire,
00:54:50 il va voir un petit peu les locaux,
00:54:52 il va dire "bon, je vous vends ce terrain pour un euro".
00:54:55 Voilà, c'est du clientélisme.
00:54:57 Mais il faut le vouloir, on peut lutter contre l'islamisme,
00:54:59 beaucoup de pays luttent contre l'islamisme,
00:55:00 même dans les pays musulmans.
00:55:01 Mais ce que je dis encore, c'est que la France,
00:55:04 vu que maintenant elle porte l'islam en elle-même,
00:55:06 entre autres choses,
00:55:07 elle doit voir comment dans les pays
00:55:09 qui ont réussi à lutter contre l'islamisme,
00:55:11 comment elle peut faire.
00:55:12 Et je pense qu'à terme, là,
00:55:14 ce que je dis aujourd'hui peut sembler un peu résolutionnaire,
00:55:17 mais je suis sûr qu'un jour,
00:55:18 la France regardera ses solutions avec un peu moins de réticence.
00:55:21 Parce que le niveau de douleur, le seuil de fracture sera tel
00:55:24 qu'on va abandonner l'histoire de laïc
00:55:26 et on va aller dans la religion.
00:55:27 - Est-ce que lutter contre l'islamisme,
00:55:28 ça ne passe pas d'abord par un combat contre le wauquisme ?
00:55:31 Là, je me tourne vers toi, Laurent.
00:55:32 - Oui, bien sûr.
00:55:33 Je pense que le gros problème,
00:55:35 je me répète,
00:55:36 c'est qu'on est dans une société occidentale
00:55:38 qui cherche à se suicider.
00:55:40 Et l'islam fait partie des armes pour se suicider.
00:55:43 C'est pour ça qu'on laisse autant la main libre aux islamistes.
00:55:47 On les finance, etc.
00:55:48 Mais entre autres, on va financer encore plein d'autres choses
00:55:51 pour en fait se suicider.
00:55:53 Là, on assiste, de manière épouvantable,
00:55:56 au suicide de toute la pensée occidentale
00:55:59 et du peuple occidental, également.
00:56:01 Donc l'islam fait partie des armes qui sont employées.
00:56:05 - Je ne vois pas comme ça, justement.
00:56:07 Et toi, Laurent, vous en parlez.
00:56:08 Moi, je hiérarchise et je suis sur mon côté zémourien.
00:56:11 Mais je pense que l'islamisme...
00:56:13 - Toi, tu étais très proche d'Éric Zemmour.
00:56:15 - Voilà, effectivement.
00:56:16 Pour moi, c'est vraiment le point de non-retour.
00:56:19 Je suis plus inquiet par ce qui se passe.
00:56:21 Aujourd'hui, on a 5 millions de personnes
00:56:25 qui rentrent en France tous les 5 ans sur un mandat.
00:56:27 Non, c'était combien ?
00:56:28 C'est 400 000, ouais, 400 000,
00:56:29 soit à faire 2,5 millions de personnes.
00:56:31 C'est compliqué.
00:56:32 C'est le nombre, c'est le nombre qui fait tout.
00:56:34 Vous savez, vous auriez que 100 000 musulmans en France,
00:56:37 il n'y aurait eu aucune vélité, il n'y aurait aucun problème.
00:56:39 Il n'y aura pas un musulman qui penserait mettre une abaya
00:56:42 pour rentrer dans une école.
00:56:43 Donc c'est le nombre qui fait tout.
00:56:45 Et je pense que...
00:56:46 Et c'est le discours d'Éric Zemmour,
00:56:48 même si j'ai des points de contradiction avec lui,
00:56:51 surtout sur l'islam et l'islamiste.
00:56:53 Et là, moi, je fais le distinguo.
00:56:55 Parce que pour moi, toute religion
00:56:57 où la radicalité et l'extrémisme prend le pouvoir,
00:57:01 ça peut tomber chez les catholiques, chez les juifs.
00:57:03 Demain, vous avez des juifs radicaux,
00:57:05 c'est hyper minoritaire.
00:57:06 Vous avez des catholiques radicaux, c'est hyper minoritaire.
00:57:08 Et là, aujourd'hui, je pense que la religion musulmane s'est fait happer.
00:57:11 Elle s'est fait happer par l'islamisme,
00:57:13 et on n'arrive pas à le combattre.
00:57:14 Et de surcroît, en plus, quand il y a le nombre,
00:57:16 c'est un réel problème.
00:57:17 Moi, je parle vraiment de grand emplacement.
00:57:19 Je crois à cette théorie, d'abord qu'elle n'est pas une théorie,
00:57:21 on le voit, c'est pas le grand emplacement,
00:57:23 c'est pas prendre et jeter d'autres personnes.
00:57:25 C'est la civilisation qui fait que, petit à petit,
00:57:28 il y a de plus en plus de musulmans.
00:57:30 Et puis, demain, moi, je pose tout le temps la question à mes amis,
00:57:33 je dis si demain, il y a 51% de musulmans en France,
00:57:35 penses-tu qu'on va perdre nos libertés ?
00:57:37 Penses-tu que ça va changer notre vie ?
00:57:39 Moi, je pense que oui.
00:57:41 Si mon interlocuteur me dit que non,
00:57:43 quand on aura le résultat, on en parlera.
00:57:45 - Jean-Luc Mélenchon, tu dirais qu'il est complice de l'islamisme ?
00:57:48 - C'est du clientélisme.
00:57:50 Mélenchon, quand il était républicain,
00:57:52 critiquait Leval, critiquait la burqa.
00:57:54 Donc, c'est du clientélisme.
00:57:55 Il a été ministre, il n'a pas réussi à éradiquer la pauvreté,
00:58:00 il était ministre sous Mitterrand.
00:58:02 Donc, il a échoué un peu partout.
00:58:03 Il faut bien s'attacher à un électorat.
00:58:05 Il a l'électorat musulman, il s'attache.
00:58:07 Mais moi, je pense que c'est du clientélisme.
00:58:09 Il n'a aucune colonne vertébrale.
00:58:11 Vous regardez toutes ces vidéos depuis 30 ans,
00:58:13 qui fait de la politique.
00:58:15 Je ne pense pas vraiment qu'il soit...
00:58:17 Voilà, toutes les vidéos qu'il tourne sur Internet,
00:58:20 quand il est contre la burqa, Leval, et tous ces trucs-là.
00:58:24 - C'est un stratège.
00:58:25 - Oui, c'est un stratège.
00:58:26 C'est du clientélisme.
00:58:27 Et si demain, c'est une autre religion...
00:58:29 - Ça vote, hein.
00:58:30 - Ça vote, la hickarbe, bouffleur de curé,
00:58:32 et penser que l'islam est une chance.
00:58:34 C'est bidon qu'il n'y croit pas.
00:58:36 C'est pas possible.
00:58:38 - Alors, par rapport à cet individu de Jean-Luc Mélenchon,
00:58:41 pourquoi d'ailleurs il y a ce lien, forcément,
00:58:44 qu'on fait entre la gauche, le wokeisme,
00:58:46 et justement l'islam ?
00:58:48 - La gauche, dans les milieux étrangers,
00:58:51 elle passe pour...
00:58:52 Vous savez, nous nous sommes de votre côté,
00:58:55 nous sommes avec vous.
00:58:56 Si on passe au pouvoir, on va régulariser un maximum.
00:58:59 Si on passe au pouvoir, on va vous donner des budgets,
00:59:01 des fonds, des aides, et tout.
00:59:03 Mais la gauche maintient...
00:59:05 maintient ces gens, justement, dans ce girant-là.
00:59:11 Elle ne veut pas qu'ils en sortent.
00:59:14 Donc ces gens vont devenir victimes de cette gauche.
00:59:18 - D'abord, les femmes d'abord, là.
00:59:20 - Oui, allez.
00:59:21 - Non, mais juste, vous avez la question,
00:59:23 pourquoi on associe la gauche à ça ?
00:59:25 Tout simplement, c'est la stratégie Terra Nova,
00:59:27 que tout le monde connaît ici, maintenant.
00:59:29 Mais c'est le constat de la gauche de dire,
00:59:31 en fait, on a perdu le peuple.
00:59:33 Et en même temps, on a perdu le peuple,
00:59:35 on va récupérer les minorités.
00:59:36 C'est la seule façon de gagner les élections.
00:59:38 C'est ce qu'a très bien compris Jean-Luc Mélenchon.
00:59:40 Donc on va aller viser les wokeistes, les lgbtistes,
00:59:42 et tout, et encore, parce que maintenant,
00:59:44 ça devient compliqué.
00:59:45 Et puis on va aller viser les votes musulmans
00:59:47 et autres votes "minoritaires", entre guillemets,
00:59:50 qui vont bientôt devenir majoritaires.
00:59:52 J'en profite pour répondre sur la question de la minorité.
00:59:55 Je ne suis pas d'accord.
00:59:56 Aujourd'hui, les musulmans ne sont pas encore majoritaires.
01:00:00 Les révolutions se font toujours par des minorités.
01:00:03 Donc la révolution est déjà en place.
01:00:05 Parce que je rappelle la loi de 2004,
01:00:07 on avait déjà des problèmes sur le voile.
01:00:09 On a perdu 20 ans là, quand même.
01:00:11 Abaya et loi sur le voile.
01:00:13 Donc voilà, en 20 ans, les choses ont avancé.
01:00:16 - Juste un mot à Laurent, j'aimerais te demander,
01:00:20 est-ce qu'il y a des sujets encore vraiment tabous au cinéma ?
01:00:23 Est-ce que tu pourrais aborder dans un film entièrement ce sujet-là ?
01:00:26 - Est-ce qu'il y a des sujets pas tabous au cinéma ?
01:00:28 - C'est plus simple. - Avec subvention.
01:00:30 - Non, c'est-à-dire qu'il suffit de prendre un sujet.
01:00:34 Là, on voit qu'il y a un film qui va bientôt sortir
01:00:36 qui s'appelle "Monsieur le maire".
01:00:38 Donc c'est l'histoire d'un maire de village,
01:00:40 d'un petit village perdu à la montagne.
01:00:43 Et évidemment, ce village se dépeuple.
01:00:46 Il fait appel à la diversité pour faire revivre ce village.
01:00:53 C'est magnifique, j'en ai les frissons.
01:00:56 Donc voilà, on voit bien qu'il y a encore une fois
01:00:59 un prosélytisme totalement absurde,
01:01:01 parce que dans les faits et dans la réalité,
01:01:03 ça ne fonctionne pas, ça ne marche pas comme ça.
01:01:06 Donc c'est encore une fois, nous faire accepter
01:01:09 en disant qu'il faut qu'à tout prix,
01:01:12 les étrangers viennent en France pour redonner du souffle,
01:01:16 de la vie à la campagne française.
01:01:19 Mais c'est... Oui, enfin, c'est encore une grosse farce.
01:01:23 C'est des films de propagande.
01:01:25 - Gaël.
01:01:26 - Encore, juste par rapport à la question que tu posais
01:01:28 de comment on fait pour lutter contre le truc.
01:01:30 Faire ce qu'on n'a encore pas fait là sur le tour de table,
01:01:32 c'est la zone grise qu'il faut viser.
01:01:35 On oppose l'islam et l'islamisme.
01:01:39 L'islamisme est quelque chose de guerrier,
01:01:41 qui prend les armes, qui combat, qui tue,
01:01:43 qui pose des bombes.
01:01:45 Personne n'est d'accord pour aller valider ça,
01:01:47 à part les islamistes eux-mêmes.
01:01:49 Le problème, ce n'est pas eux.
01:01:51 Le problème, c'est le frérisme, c'est cette zone tampon
01:01:54 qui, elle, a compris, qui n'appelle jamais aux attentats,
01:01:57 qui n'appelle jamais à prendre les armes,
01:01:59 qui n'appelle jamais à combattre,
01:02:01 qui n'appelle juste qu'à faire de l'antrisme culturel
01:02:04 par le chantage à l'islamophobie,
01:02:06 le développement d'une économie halal parallèle,
01:02:09 par un certain nombre... un antrisme universitaire,
01:02:12 la création d'associations, et qui n'est jamais belliqueux.
01:02:15 Et à chaque fois, on s'attaque...
01:02:17 Bien sûr que l'islamisme, c'est même pas une question de se poser,
01:02:20 c'est une faiblesse de l'État en règle générale.
01:02:22 Normalement, tu les prends, tu les butes.
01:02:24 Je suis désolé, c'est comme ça que ça se règle.
01:02:26 Le problème, c'est la zone tampon.
01:02:28 Le problème, c'est ça. Ce sont ces gens-là.
01:02:30 - Tu veux buter qui, exactement ?
01:02:32 - Le mec qui va aller poser une bombe au Bataclan,
01:02:34 tu le butes avant qu'il arrive.
01:02:36 Ce que je veux dire, c'est que le problème, c'est cet islamisme particulier,
01:02:39 que certains, d'ailleurs, vont distinguer complètement de l'islamisme,
01:02:42 qui est le frérisme, qui est cette idéologie qui a compris
01:02:45 qu'il ne fallait pas lutter avec l'Occident par les armes,
01:02:48 parce que, comme tu disais, une bombe sur 20 mecs
01:02:50 ou une bombe sur 1, c'est le même temps de milliseconde,
01:02:52 mais qu'il fallait faire de l'entrise par les associations,
01:02:55 qu'il fallait exploiter toutes les faiblesses de notre société libérale,
01:02:59 qu'elles soient économiques ou qu'elles soient culturelles.
01:03:02 Et le problème, c'est que c'est vraiment cette zone grise-là,
01:03:05 celle qui, à chaque fois que vous allez critiquer l'islamisme,
01:03:08 ce sont eux qui vont vous dire "non, c'est l'islam que vous avez critiqué".
01:03:12 Et c'est eux qu'il faut cibler précisément,
01:03:15 parce qu'encore une fois, nos sociologues,
01:03:17 et encore une fois, on rend hommage à des gens comme Florence Blacler,
01:03:21 qui a trois gardes du corps au cul, H24,
01:03:23 parce que c'est des gens comme ça qui font qu'aujourd'hui,
01:03:25 on a toutes les données, qu'on sait quelles sont les associations financées,
01:03:28 par où ça passe, combien elles touchent,
01:03:30 et que c'est juste, à l'échelle européenne,
01:03:32 des députés européens, des lobbyistes,
01:03:34 qui regardent les quelques mecs comme Bellamy,
01:03:36 qui essaient de parler de ça comme des sortes de lubies laïcistes françaises à la con.
01:03:41 C'est pas les islamistes qui font qu'on remet en cause la laïcité.
01:03:43 - Tu vas les cibler comment ?
01:03:45 - Comment tu vas les cibler ? - On a tout !
01:03:47 On sait qu'ils ont quelles sont les associations, quels sont les financements, ils sont là !
01:03:50 - Il suffit de couper les financements, ils sont ultra-financés par nous.
01:03:53 - Il suffit de couper les financements, d'arrêter les prêches, point !
01:03:57 On sait que ces organisations-là sont financées,
01:03:59 mais on a les données, c'est vraiment, encore une fois, la zone grise.
01:04:02 Dire "il faut lutter contre des grands méchants",
01:04:04 non, il faut lutter contre celui qui fait semblant d'être gentil.
01:04:07 - Je connais des islamistes en Algérie, ils font exactement ce que tu décris,
01:04:10 sans appeler à tuerie qui que ce soit, personne les finance.
01:04:13 - Ils vivent leur religion de cette manière.
01:04:15 - Ils sont plus en Algérie, ils sont en Algérie.
01:04:17 - La législation, en fait, on n'a pas les armes législatives.
01:04:20 - Il n'y a pas exactement.
01:04:22 - Ils ont compris que la première ville des frères musulmans au monde,
01:04:25 en termes de nombre d'adhérents, c'est Molenbeek, hein ?
01:04:28 C'est l'Europe !
01:04:30 - Le mot de la fin... - C'est pas en Égypte ?
01:04:32 - Le mot de la fin de cette partie... - C'est plus en Égypte depuis 60 ans.
01:04:34 - C'est que la France doit réaliser qu'aujourd'hui, elle est un pays musulman,
01:04:38 au lieu de réfléchir à comment faire pour ne pas se faire islamiser, c'est trop tard.
01:04:41 Ça, c'est une discussion qu'on aurait pu avoir dans les années 70,
01:04:44 même en 2000, on aurait pu l'avoir aujourd'hui.
01:04:47 Elle est derrière nous. Ce qu'il y a devant nous, maintenant, c'est d'autres défis, d'autres challenges,
01:04:50 et il faut voir comment les résoudre avec des solutions novatrices.
01:04:53 - Bon, ben écoute, c'est pas très optimiste, ce que tu dis, pour conclure,
01:04:57 mais bon, on va quand même essayer de terminer avec un petit peu de sourire,
01:05:01 grâce à Ignace, qu'on peut applaudir,
01:05:03 qui est notre caricaturiste en live.
01:05:09 Alors, tout d'abord, au hasard...
01:05:11 - J'ai une vision, j'ai du pinard.
01:05:13 C'est une blague sur l'alcool. Attention.
01:05:16 - Ah, mais tu devrais être en politique.
01:05:18 Greg Tabibian, bien armé contre l'islamisation de la France,
01:05:21 je prends des canons, elle est pour toi.
01:05:23 - Oh, je la veux, je la garde, je la garde, je la veux.
01:05:25 - Bruno Attal, sur l'islamisation de la France,
01:05:28 j'ai pas envie d'appartenir à une police de la moralité, comment Niran ?
01:05:32 - Ah, c'est pas mal.
01:05:35 - Laurent Firode. Ah, belle caricature.
01:05:37 Que pense Laurent Firode de l'islamisation de la France ?
01:05:39 En tant que cinéaste, je trouve que c'est un très mauvais film.
01:05:43 Joli.
01:05:45 Islam, religion, du vivre ensemble, Charles Martel.
01:05:49 Ça n'est pas Clément, ça, on l'aura sûr.
01:05:51 Pas particulièrement, voilà, on peut l'applaudir quand même.
01:05:55 - C'est qui, c'est Charles Martel ?
01:05:56 - Charles Martel, oui.
01:05:57 - Il avait un casque à cornes, Charles Martel ?
01:05:59 - Aldo Steyron, fils de Le Pen et de La Guillée,
01:06:01 et en famille, c'est pas la folle ambiance.
01:06:04 Donc ça, c'est pour toi.
01:06:06 Et enfin, j'en fais partie, Amashur Clément.
01:06:09 Alors pourquoi t'as pas fait de caricature sur Karl ?
01:06:11 - Ou alors je ne prends pas de...
01:06:13 - Ouh, le sexisme ordinaire !
01:06:14 - C'est son côté anti-walkiste.
01:06:16 Rubrique confession avec Aldo, c'est dans un instant, ça va être viril.
01:06:19 Testons Steyron.
01:06:21 Joli.
01:06:22 Eh bien, justement...
01:06:24 Et c'est la rubrique confession dans un instant,
01:06:26 avec le second débat dans la foulée.
01:06:28 A tout de suite.
01:06:29 - Retrouvez Bistro Liberté avec Terre de France.
01:06:32 La collection 100% fabriquée en France
01:06:34 et qui défend nos valeurs traditionnelles.
01:06:36 Terre de France.fr
01:06:38 - Alors voilà.
01:06:47 Tu as donc déjà vu cette émission,
01:06:49 entre les deux débats, une interview confession,
01:06:51 des petites questions, tu réponds le plus simplement possible.
01:06:54 Première question.
01:07:03 - Sans hésiter, les raisins de la colère de Steinbeck.
01:07:06 - C'est clair.
01:07:08 Deuxième question.
01:07:10 - L'égoïsme.
01:07:19 Je ne supporte pas les personnes égoïstes.
01:07:21 - Tu vises quelqu'un en particulier ?
01:07:23 - Non, personne.
01:07:25 Et aujourd'hui, ça c'est récent, ça c'est quand même plus récent,
01:07:27 l'égoïsme c'est depuis toujours.
01:07:29 Je ne supporte pas les personnes qui parlent trop de chat de JPT.
01:07:31 - Ah.
01:07:33 - Avec les yeux qui brillent.
01:07:35 Troisième question.
01:07:37 - Je respecte tous mes adversaires.
01:07:45 Je ne crée pas d'hierarchie.
01:07:47 Jamais je n'ai utilisé des termes roduriers
01:07:49 sur un adversaire ou autre.
01:07:51 C'est soit je réponds, soit j'ignore,
01:07:53 mais en général je respecte tout le monde.
01:07:55 - Tu as identifié en tout cas des gens
01:07:57 particulièrement qui t'en veulent beaucoup ?
01:07:59 - Des fois j'ai l'impression que la gauche française
01:08:01 m'en veut un petit peu.
01:08:03 Et tout à l'heure j'ai été contacté par un journaliste
01:08:05 de gauche, il voulait me parler,
01:08:07 il voulait me poser des questions.
01:08:09 - Tu lui as dit "je ne peux pas, je vais à TBL".
01:08:11 - Non, non.
01:08:13 - Tu l'as acheté.
01:08:15 - Non, je lui ai dit "écoute, je t'ai compris,
01:08:17 tu cherches un monstre, tu viens vers moi,
01:08:19 moi je suis un peu réticent à jouer ce rôle-là
01:08:21 en ce moment, c'est tout".
01:08:23 Quatrième question.
01:08:25 - Qui tenez-vous comme votre plus grand modèle ?
01:08:27 - Ah oui, modèle, c'est très difficile.
01:08:29 J'apprécie certains grands hommes,
01:08:31 comme par exemple Charles de Gaulle,
01:08:33 je me documente beaucoup sur lui,
01:08:35 je ne dis pas le nom parce qu'il y a
01:08:37 3600 routes, places,
01:08:39 même impasses qui portent son nom dans ce pays.
01:08:41 C'est vraiment quelqu'un que j'admire,
01:08:43 que j'admire beaucoup.
01:08:45 - C'est un des plus grands modèles
01:08:47 de la France.
01:08:49 - Oui, c'est un des plus grands modèles
01:08:51 de la France.
01:08:53 C'est un des plus grands modèles que j'admire,
01:08:55 que j'admire beaucoup.
01:08:57 - D'accord. Dernière question.
01:08:59 - Êtes-vous satisfait
01:09:01 de l'image que l'on donne de vous ?
01:09:03 - Déjà, t'as plus tes lunettes de soleil,
01:09:05 ce soir, tu les as tombées.
01:09:07 - Oui, je les ai tombées, elles se sont cassées,
01:09:09 j'étais en train de faire une vidéo,
01:09:11 parce qu'à l'époque, je pensais qu'on allait pas me reconnaître
01:09:13 si je portais des lunettes de soleil.
01:09:15 C'était des temps faciles,
01:09:17 on pouvait se cacher comme ça.
01:09:19 - Il y a des gens sur les parkings
01:09:21 qui viennent frapper Tokyo à la vie
01:09:23 de la voiture pendant que tu fais tes lives ?
01:09:25 - Ça m'arrive des fois,
01:09:27 ça m'arrive, des gens qui font
01:09:29 des signes et tout.
01:09:31 Mais en général, je me garde, je suis en train de réfléchir.
01:09:33 Ça m'est arrivé l'autre jour,
01:09:35 il y a un gars qui se gare à côté, le parking est vide.
01:09:37 Il vient se garer à côté,
01:09:39 je le regarde, je démarre et je pars.
01:09:41 Voilà, juste laisse-moi tranquille,
01:09:43 je veux réfléchir tout ça.
01:09:45 - Ce sont des impros, comment ça se passe ?
01:09:47 D'ailleurs, petite parenthèse là, juste...
01:09:49 - Je conduis, je roule, j'ai des idées
01:09:51 que je ressasse dans ma tête et après je me dis
01:09:53 "bon, je pense que c'est assez structuré pour m'irriter une vidéo".
01:09:55 Je m'arrête quelque part
01:09:57 et puis, en n'étant pas
01:09:59 extrêmement croyant au réchauffement climatique,
01:10:01 je roule pas mal, des fois...
01:10:03 [Rires]
01:10:05 Des fois juste pour aller, sans but précis.
01:10:07 - Tu laisses le contact allumé sur le parking,
01:10:09 "Allez, on y va".
01:10:11 - Je ne sais pas si on peut dire ça à la télé, mais oui, ça m'arrive.
01:10:13 Surtout l'été, parce que l'été,
01:10:15 des fois il fait hyper chaud, la voiture est noire,
01:10:17 donc je dois laisser la clim tourner,
01:10:19 ce qui fait que... Voilà !
01:10:21 Personne n'est parfait.
01:10:23 - En tout cas, il n'y a pas de montage, c'est comme un plan séquence,
01:10:25 c'est incroyable, parce que tu peux parler
01:10:27 comme ça, sans t'arrêter...
01:10:29 - Un petit côté Castro, quoi, par moments.
01:10:31 Un petit côté fidèle Castro.
01:10:33 - T'es gourou, quoi, tu vas peut-être monter de secte.
01:10:35 - Non, je ne peux pas monter de secte, parce que je partage
01:10:37 aussi mes...
01:10:39 Je partage mes fragilités, mes hésitations,
01:10:41 mes inquiétudes, je me contredit des fois
01:10:43 dans les vidéos, alors que le gourou est plus
01:10:45 un petit peu dans un discours un peu
01:10:47 bien, bien emballé,
01:10:49 bien contenu. C'est pas mon discours.
01:10:51 - En tout cas, tu t'attendais pas à ce succès ?
01:10:53 Quand t'as commencé la première fois,
01:10:55 dans ta voiture, à parler face caméra ?
01:10:57 - Non, pas du tout, pas du tout. Surtout que
01:10:59 YouTube était tellement petit,
01:11:01 qu'on ne pouvait pas vraiment avoir de succès sur YouTube.
01:11:03 - Tu sais que t'as fait plein de petits, parce qu'il y en a plein
01:11:05 de petits aldostérones qu'on voit, je veux rien.
01:11:07 Ça et là. - Ah, c'est bien, ça fait naître
01:11:09 des vocations, c'est bien. Il faut qu'un jour, ils prennent le flambeau,
01:11:11 parce que, tu sais, je t'avais dit
01:11:13 dans la dernière émission que les islamistes ont
01:11:15 mis de l'eau dans leur vin. Mais aujourd'hui,
01:11:17 je peux te dire que moi aussi, parce que
01:11:19 je me suis un peu fatigué de toutes ces histoires.
01:11:21 Et c'est vrai que ces derniers temps, je me suis
01:11:23 un peu... J'ai abaissé ma barre.
01:11:25 J'ai abaissé ma barre. C'est-à-dire que,
01:11:27 il y a par exemple des années, on aurait parlé de la
01:11:29 burqa ou du burkini ou de ces choses-là.
01:11:31 Oh, je serais monté sur la table. Qu'est-ce que
01:11:33 j'en aurais pas dit ? Aujourd'hui,
01:11:35 franchement, du moment qu'ils tirent pas sur les gens,
01:11:37 qu'ils placent pas une bombe... - Depuis combien de temps
01:11:39 tu fais les vidéos ? - Ça fait
01:11:41 longtemps, je sais pas. - Tu fais les 10 ans ?
01:11:43 - Plus, plus, plus quand même.
01:11:45 Ouais, aussi longtemps que je me souvienne.
01:11:47 - T'es déjà un peu commencé déjà.
01:11:49 - Bon, et bien écoute, c'est fini pour l'interview confession.
01:11:51 On se retrouve donc pour le second et donc
01:11:53 dernier débat de cette soirée, tout de suite.
01:11:55 [Générique]
01:11:59 L'immigration, un défi
01:12:01 pour la France et pour l'Europe ?
01:12:03 La France peut-elle accueillir
01:12:05 de nouveaux migrants ?
01:12:07 Le défi de l'immigration
01:12:09 va-t-il sonner le clac
01:12:11 de l'Europe ?
01:12:13 Quelle doit être la politique migratoire
01:12:15 de la France ?
01:12:17 [Générique]
01:12:21 - Allez, c'est maintenant
01:12:23 l'heure de parler
01:12:25 de l'immigration,
01:12:27 ce qui ne va pas nous éloigner tant que ça
01:12:29 du premier débat. Alors d'abord, première question.
01:12:31 Pardon.
01:12:33 Qu'est-ce que vous pensez, mon cher Aldo,
01:12:35 des différentes réactions qui ont suivi l'arrivée de
01:12:37 des milliers de migrants sur la petite île italienne
01:12:39 de Lampedusa ? - Oui, j'ai vu des réactions
01:12:41 dans les médias français qui étaient
01:12:43 extrêmement clivantes.
01:12:45 Donc, j'étais désolé
01:12:47 de voir cette montée, on va dire,
01:12:49 des extrêmes. Il y a eu des propos
01:12:51 très regrettables qui ont été prononcés.
01:12:53 Alors, moi, je vous dis un truc.
01:12:55 J'ai vécu à Genève, j'ai vécu pendant longtemps à Genève
01:12:57 et j'ai rencontré énormément
01:12:59 de demandeurs d'asile, de refugiés.
01:13:01 Et c'était généralement une richesse
01:13:03 parce que j'ai rencontré des ex-diplomates,
01:13:05 des ex-présidents, j'ai rencontré
01:13:07 même un prix Nobel.
01:13:09 J'ai été à une table avec Soli & Sine.
01:13:11 Donc, c'est vrai que pour moi,
01:13:13 le droit d'asile est un droit sacré.
01:13:15 Ce n'est pas un droit auquel on peut
01:13:17 toucher sans perdre son âme.
01:13:19 Maintenant, en même temps,
01:13:21 ce que je constate et ce qui me choque, c'est que le droit
01:13:23 d'asile est en train de devenir une voie
01:13:25 d'immigration comme une autre.
01:13:27 Et ceci, à terme, détruira
01:13:29 le droit d'asile. Moi, je n'ai pas envie
01:13:31 d'un système d'asile
01:13:33 qui refuse des assanges
01:13:35 et qui accueille des kouachis.
01:13:37 D'accord ?
01:13:39 On nous semble déjà là.
01:13:41 Donc, le droit d'asile est devenu une industrie.
01:13:43 C'est une industrie profitable,
01:13:45 c'est une véritable richesse.
01:13:47 Mais richesse pour qui ?
01:13:49 Au Royaume-Uni, on a des milliards,
01:13:51 on a des entreprises qui sont en train de se fonder
01:13:53 sur la gestion de l'asile,
01:13:55 tout ce qui en découle et les financements étatiques.
01:13:57 Donc, pour moi, je pense que
01:13:59 nécessairement, nous devons aller
01:14:01 vers une réforme très profonde
01:14:03 du droit de l'asile.
01:14:05 Pas pour le détruire, pas pour dire qu'il n'y a plus d'asile,
01:14:07 mais pour le protéger
01:14:09 de ceux qui l'utilisent comme une voie
01:14:11 d'immigration. Quelques exemples.
01:14:13 Si on va
01:14:15 demander l'asile quelque part, et puis
01:14:17 qu'on est accueilli temporairement,
01:14:19 juste temporairement, il y a la guerre dans ton pays,
01:14:21 on va t'accueillir. Le jour où la guerre
01:14:23 se terminera, on réévaluera ça chaque année,
01:14:25 tu rentres chez toi.
01:14:27 Déjà, 90%
01:14:29 des faux demandeurs d'asile ne viendraient pas.
01:14:31 Parce qu'ils disent "non, moi, si je prends,
01:14:33 si je paie un passeur et je fais tout l'effort
01:14:35 pour aller là-bas demander l'asile,
01:14:37 c'est vraiment pour que je m'y installe à vie.
01:14:39 Si c'est pour me remettre dehors dans 18 mois
01:14:41 ou 2 ans, ça ne m'intéresse pas.
01:14:43 Mais par contre, celui qui est réellement menacé
01:14:45 dans son pays, lui va venir comme un."
01:14:47 D'accord ? Donc ça, c'est
01:14:49 une première modification qui serait relativement
01:14:51 facile, qui ne violerait pas
01:14:53 les... tous les engagements
01:14:55 de la France liés au droit
01:14:57 d'asile, mais qui en même temps permettrait
01:14:59 déjà de réduire énormément les demandes.
01:15:01 Autre chose.
01:15:03 Il faut que la France s'arrange, et ça c'est pour l'asile et pour le
01:15:05 reste, il faut que la France s'arrange pour
01:15:07 baisser sa note dans le benchmarking.
01:15:09 C'est-à-dire...
01:15:11 - Ça veut dire quoi ? - Ça veut dire quoi ?
01:15:13 Quand je parlais il y a quelques jours, hier soir,
01:15:15 à des entrepreneurs, les entrepreneurs
01:15:17 quand ils veulent migrer, ils deviennent des migrants,
01:15:19 donc qu'est-ce qu'ils font ? Ils font un benchmarking
01:15:21 des pays. Mais l'entrepreneur, il le fait par rapport à quoi ?
01:15:23 Par rapport, par exemple, à la pression
01:15:25 fiscale. - Aux impôts. - Aux impôts. Il va dire, bon,
01:15:27 il y a moins d'impôts à Dubaï, ou il n'y en a pas du tout,
01:15:29 je pense que Dubaï c'est une bonne destination pour moi.
01:15:31 Donc il fait ce benchmark-là.
01:15:33 Mais le cartonnéros, j'ai envie de dire,
01:15:35 le migrant qui est dans son pays
01:15:37 est complètement démuni.
01:15:39 Lui aussi il fait ce benchmark. Mais ça sera pas
01:15:41 par rapport à la fiscalité. Ça sera par rapport
01:15:43 aux pays où je peux me régulariser,
01:15:45 les pays où il y a une aide sociale, les pays
01:15:47 où je peux squatter... - Les allocations. - Les allocations,
01:15:49 le squat, l'assistance médicale,
01:15:51 tout ça. Donc la France
01:15:53 va cocher toutes les cases
01:15:55 de cette catégorie d'immigration.
01:15:57 Donc elle va se retrouver avec un trop-plein démographique
01:15:59 des pays, qui va
01:16:01 arriver en flot, continue en France.
01:16:03 - Ça t'a choqué les Youtubers qui fanfaronnaient
01:16:05 pour, tu sais, les
01:16:07 allocations qui touchaient quand ils étaient
01:16:09 en France ? - Oui, j'ai vu ça.
01:16:11 C'est extrêmement choquant, mais quelque part
01:16:13 c'est le fruit d'un système. Quand on a un
01:16:15 État, quand on a un État qui ouvre un bureau,
01:16:17 qui dit "là vous venez, on vous donne de l'argent
01:16:19 à telle ou telle condition"... - C'est humain.
01:16:21 - C'est aussi humain, il y a plein de gens qui vont
01:16:23 venir tenter leur chance, et bien sûr s'il faut
01:16:25 frauder ou s'arranger avec la réalité,
01:16:27 ils le feront. Mais la France,
01:16:29 si elle baisse sa note dans le benchmark,
01:16:31 elle peut ouvrir ses frontières
01:16:33 complètement, il n'y aura personne qui viendra.
01:16:35 Il n'y aura même plus besoin d'avoir des gardes frontières
01:16:37 et tout ça. Parce que les gens viennent que
01:16:39 parce qu'ils se sentent attirés par
01:16:41 un certain nombre de caractéristiques
01:16:43 que présente le pays depuis très longtemps.
01:16:45 - Vous êtes tous d'accord avec ce constat ?
01:16:47 - Complètement d'accord.
01:16:49 Après on peut aussi utiliser la méthode australienne
01:16:51 de dire "no way", en gros, vous ne rentrez pas.
01:16:53 Si vous rentrez, on vous dégage
01:16:55 de toute façon, et ça marche très bien aussi.
01:16:57 - On n'est pas unis là.
01:16:59 - Pardon, mais l'Italie, si on considère
01:17:01 qu'on est unis avec les pays européens...
01:17:03 - Non on n'est pas unis ! - Oui, je sais bien,
01:17:05 mais si nous, nous sommes unis avec
01:17:07 les pays européens, avec les pays
01:17:09 que tout ça arrive, par l'Italie notamment,
01:17:11 on peut décider
01:17:13 qu'on rejette tous ces gens-là depuis l'Italie.
01:17:15 Si on veut fonctionner normalement.
01:17:17 Sauf qu'on ne le fait pas.
01:17:19 On ne rejette pas les migrants qui viennent.
01:17:21 On les accepte. Là il y a encore une décision,
01:17:23 je crois que c'est le 19 septembre dernier,
01:17:25 qui est arrivée de la Cour de justice européenne,
01:17:27 qui dit "non seulement on doit les accepter,
01:17:29 pacte migratoire, mais en plus on n'a pas le droit
01:17:31 de les rejeter, nouvelle jurisprudence
01:17:33 de l'Union européenne, parce qu'il faut
01:17:35 le temps pour eux d'avoir le temps de reprendre
01:17:37 leurs esprits avant de repartir".
01:17:39 Donc en gros, une fois qu'ils sont arrivés,
01:17:41 ils sont arrivés, on ne peut plus rien faire.
01:17:43 - C'est ça, c'est ça.
01:17:45 - Il est à vous, une fois qu'il arrive
01:17:47 à poser le pied avec le système actuel,
01:17:49 en particulier avec l'Union européenne.
01:17:51 Au Royaume-Uni par exemple, ils ont changé récemment
01:17:53 la définition du droit d'asile.
01:17:55 Avant il fallait prouver qu'on était persécutés.
01:17:57 Aujourd'hui il suffit de prouver qu'on
01:17:59 peut être victime potentiellement de discriminations.
01:18:01 Rien que ce changement d'un mot,
01:18:03 il y aurait 800 millions de personnes
01:18:05 dans le monde qui deviendraient automatiquement
01:18:07 éligibles au droit d'asile au Royaume-Uni.
01:18:09 - Mais c'est même pas ça, pardon, c'est même pas
01:18:11 qu'ils ont un truc à prouver, c'est qu'ils demandent
01:18:13 un dossier, mais rien que ça, ça prend déjà un an.
01:18:15 Puis après t'as un recours sur le dossier,
01:18:17 donc t'as encore un an de gagné, et pendant
01:18:19 ce temps-là ils gagnent des subventions. On n'en est même pas
01:18:21 encore à aborder les critères.
01:18:23 On a deux ans avant qu'on arrive
01:18:25 à la fin des recours, et de toute façon,
01:18:27 au bout de deux ans, ils sont là, et on n'a plus le droit de les dégager,
01:18:29 donc c'est fini. - Le Brexit au Royaume-Uni,
01:18:31 ça a permis de dégager
01:18:33 cette question d'immigrant ?
01:18:35 - Non, ça a doublé,
01:18:37 parce que maintenant on peut mieux contrôler nos frontières,
01:18:39 et comme on a un Etat qui est très immigrationniste,
01:18:41 donc ça leur a permis
01:18:43 d'accélérer la migration vers le Royaume-Uni.
01:18:45 - Ce qu'il faut dire, c'est qu'il ne faut pas
01:18:47 en vouloir aux migrants.
01:18:49 On sera à leur place, on fera exactement la même chose.
01:18:51 Il faut en vouloir à ceux pour qui
01:18:53 on vote depuis 40 ans, et donc c'est les Français
01:18:55 qui le veulent finalement.
01:18:57 Moi, je dis, si j'étais à la place d'un migrant,
01:18:59 et qu'on me dit "tu vas dans un autre pays",
01:19:01 j'espérais travailler, j'espérais
01:19:03 peut-être même m'assimiler.
01:19:05 Il ne faut pas aussi oublier les migrants qui viennent,
01:19:07 pas que dans un but
01:19:09 de frauder
01:19:11 ou de se retrouver là à rien faire.
01:19:13 Il y a ce côté "grand remplacement pour venir",
01:19:15 ou aussi il y a un côté
01:19:17 "je veux..."
01:19:19 - "Réussir ma vie", c'est ce qu'ils ont dit, là, à Lampedusa.
01:19:21 "Je veux réussir ma vie."
01:19:23 - Moi, je dirais plutôt que beaucoup
01:19:25 viennent ici pour...
01:19:27 En gros, c'est juste un retour
01:19:29 de la colonisation. Donc vous nous avez
01:19:31 colonisés, donc maintenant on va vous coloniser.
01:19:33 Et on l'entend beaucoup,
01:19:35 nous, en tant que policiers, moi, combien de fois j'ai vu des gardes à vue,
01:19:37 en disant "La France, on va vous la prendre avec..."
01:19:39 - Mais c'est des migrants qui ont dit ça ?
01:19:41 - Non, c'est pas des migrants, c'est des gens.
01:19:43 - Que ce soit les ratails, en gros...
01:19:45 - Les gens sont là !
01:19:47 - Oui, tu as raison, effectivement, ils ont des papiers français,
01:19:49 mais ce qui arrive...
01:19:51 - Il m'a dit que les gens qui viennent immigrer en France,
01:19:53 parce qu'ils veulent rendre juste...
01:19:55 - Oui, mais après, avec ta méthode des frères musulmans...
01:19:57 - Laurent Sérot, peut-être, qui n'a pas beaucoup parlé.
01:19:59 - Les gens qui étaient passés à l'école française,
01:20:01 qui ont appris que la France a été épouvantée, etc.
01:20:03 Ce sont eux, parce que les vrais migrants,
01:20:05 ils ont touché les subventions.
01:20:07 Le vrai problème vient de là, d'ailleurs.
01:20:09 Des subventions qu'on leur accorde.
01:20:11 Je rebondis sur mon terrain à moi,
01:20:13 le vrai problème du scénario de la télévision,
01:20:15 c'est également les subventions.
01:20:17 Il faut arrêter toutes les subventions partout.
01:20:19 Basta ! En fait, la seule solution, c'est ça.
01:20:21 Arrêtez !
01:20:23 [Applaudissements]
01:20:25 - Pourquoi d'ailleurs, ça m'amène à ces transitions aussi faciles,
01:20:27 comment ça se fait que ce sujet d'immigration,
01:20:29 il soit si sensible,
01:20:31 politiquement d'abord,
01:20:33 mais aussi dans les médias,
01:20:35 et au Parlement, alors que,
01:20:37 dans l'opinion publique, on a plutôt l'impression
01:20:39 qu'il y a un consensus,
01:20:41 plutôt largement hostile à plus d'immigration, non ?
01:20:43 - Oui, il y a ce consensus, mais,
01:20:45 comme a dit Clémence, il y a aussi
01:20:47 des partis qui ont décidé que,
01:20:49 voilà, il faut peut-être ramener
01:20:51 un autre peuple pour voter pour eux.
01:20:53 Et donc, ils deviennent très agressifs
01:20:55 quand on touche à ce fonds de commerce-là.
01:20:57 Il y a aussi des gens, encore une fois, je le dis,
01:20:59 l'immigration est une richesse pour certains.
01:21:01 Il y a de véritables fortunes
01:21:03 qui se constituent sur l'immigration.
01:21:05 - Simplement parce que ce sujet-là,
01:21:07 c'est quand tu as des élites politiques
01:21:09 qui n'ont absolument rien à foutre de ce que pense le peuple.
01:21:11 Tu as 80% des Français qui ne veulent pas d'immigration,
01:21:13 ils en veulent. Il y a 90% des Français qui ne veulent pas
01:21:15 qu'on augmente l'âge de la retraite, ils le veulent.
01:21:17 Tu as 90% des Français qui ne veulent pas
01:21:19 qu'on baisse les budgets de l'hôpital, ils le font, tu vois.
01:21:21 Donc, ils vont toujours te...
01:21:23 Ils vont faire de la petite réformette pour faire plaisir de temps en temps,
01:21:25 ils vont te ripoter un petit truc,
01:21:27 ils vont tirer des grenouilles, ça sert à rien,
01:21:29 et pourtant, ils te le feront, voilà, c'est tout.
01:21:31 - Bon, tu voudras un petit pot de vin en plus ?
01:21:33 - Non, tout à l'heure, tu vas me le payer,
01:21:35 je vais te le placer. - Tu vas me le payer ?
01:21:37 - Je suis drôlé, là.
01:21:39 - Ouais ?
01:21:41 - Je vais t'expliquer à la jugdée, justement.
01:21:43 - Seulement. - Non, pas sur la circoncision.
01:21:45 - Non, pas sur la circoncision.
01:21:47 C'est intéressant, en plus, sur les réactions
01:21:49 par rapport à l'immigration.
01:21:51 Je vais pas reparler de circoncision,
01:21:53 bien sûr que non.
01:21:55 (rires)
01:21:57 Non, oui, je sais plus ce que...
01:21:59 Si, si, voilà, c'est l'alliance entre la NUPS
01:22:01 et notre ami Macroni,
01:22:03 parce qu'on voit notamment avec cette loi
01:22:05 sur la régularisation dans les secteurs,
01:22:07 attention, vous savez, la restauration et tout ça,
01:22:09 on voit que là, on voit des grands...
01:22:11 La NUPS a serré la main
01:22:13 notamment à Sacha Houllier
01:22:15 et d'autres représentants députés Renaissance,
01:22:17 et c'est très intéressant,
01:22:19 pourquoi ? Parce qu'en fait,
01:22:21 c'est l'alliance entre le capital
01:22:23 et le soi-disant lutte
01:22:25 contre...
01:22:27 pour les minorités.
01:22:29 Et tout ça se relie, évidemment,
01:22:31 dans l'idée de se faire de l'argent.
01:22:33 On a les patrons qui vont pouvoir réussir
01:22:35 à récupérer des gens qui travaillent à bas prix,
01:22:37 c'est une forme d'esclavage,
01:22:39 et là, c'est très intéressant de voir que la NUPS
01:22:41 travaille avec la Macroni, main dans la main, là-dedans.
01:22:43 Donc, tout ça, il y a des intérêts d'argent derrière,
01:22:45 et donc, dans la question "pourquoi ils ne réagissent pas",
01:22:47 il y a aussi, évidemment, tous ces gens-là
01:22:49 qui sont très intéressés de faire baisser les salaires vers le bas.
01:22:51 Et dans les urnes, ça ne se traduit pas,
01:22:53 cette opinion des Français, c'est ça aussi,
01:22:55 c'est paradoxal, par avant Greil.
01:22:57 - Oui, pas comme question de mot de passe.
01:22:59 - Pour mourir, pour se tuer...
01:23:01 - Ça ne se traduit pas.
01:23:03 - Ça se traduit ?
01:23:05 - Il est élu avec combien ?
01:23:07 Il n'a pas 17% du corps électoral derrière lui,
01:23:09 Macron ? Oui, il est...
01:23:11 C'est sûr que si les mecs sont élus aussi mal,
01:23:13 oui, ça ne se caractérise pas, mais...
01:23:15 - Les médias mainstream qui se mettent sur la première personne...
01:23:17 Toi, par exemple, tu es algérien,
01:23:19 tu as un peu le droit d'en parler, tu vois,
01:23:21 mais des gens comme moi, si...
01:23:23 Je suis tout de suite catalogué d'extrême droite,
01:23:25 et tu te fais allumer.
01:23:27 Ensuite, on va te dire que tu es raciste...
01:23:29 - Tu seras attaqué par les tiens, il sera attaqué par les siens.
01:23:31 - Non, mais ce que je veux dire, en France,
01:23:33 pour les gauchos progressistes,
01:23:35 c'est un algérien, il peut dire certaines choses
01:23:37 que moi, je n'aurais pas le droit de dire.
01:23:39 - Ça ne marche plus, ça.
01:23:41 - Tu parlerais à d'autres submersions migratoires, toi ?
01:23:43 - Je pense que le terme
01:23:45 est un peu fort,
01:23:47 mais il est valable, on est là.
01:23:49 Même si le terme peut être regrettable,
01:23:51 mais voilà, c'est valable.
01:23:53 - Qu'est-ce que tu réponds, qu'est-ce que vous répondez
01:23:55 à tous ceux qui disent que la France a toujours été
01:23:57 une terre aussi d'immigration ?
01:23:59 - Non, non, c'est...
01:24:01 C'est des fois...
01:24:03 Si je prends juste dans les années 60,
01:24:05 il y avait, je crois, à peu près
01:24:07 1300 demandeurs d'asile par an.
01:24:09 On était dans ces chiffres-là.
01:24:11 Voilà.
01:24:13 Si on revient dans les années 50,
01:24:15 on est en train de parler de temps en temps
01:24:17 d'un transfuge qui quitte le rideau de fer,
01:24:19 qui était pas encore là à l'époque,
01:24:21 mais qui quitte, on va dire, un pays,
01:24:23 qui va venir en France, dire "Voilà, les gars,
01:24:25 j'ai vous, me cachez."
01:24:27 C'est ça. Oui, c'est vrai, c'est une terre d'immigration
01:24:29 par rapport à ça.
01:24:31 - C'est une proportion, c'est tout. L'argument ne veut rien dire.
01:24:33 - La France, elle peut encore accueillir des nouveaux migrants ?
01:24:35 Là, la réponse, vous allez dire non ?
01:24:37 - Tu peux toujours accueillir, tu sais tu veux,
01:24:39 ça dépend si t'as envie. Après, que ça se passe bien ou pas.
01:24:41 Est-ce qu'elle peut ? Oui, on a combien de mètres carrés ?
01:24:43 C'est sûr, on peut remplir.
01:24:45 Mais si tu fais un truc statistique comme ça,
01:24:47 oui.
01:24:49 - Ça doit être quoi, la politique migratoire de la France ?
01:24:51 Si la rétablissement était président, ce serait quoi ?
01:24:53 Ce serait le bordel, d'abord, un peu, mais...
01:24:55 - Ce serait le bordel, oh, je m'en sors pas.
01:24:57 Ce serait un peu long à développer.
01:24:59 Non, mais il y a énormément d'abus, tu vois.
01:25:01 - Non, je t'en prie, j'ai terminé ton verbe.
01:25:03 On ne veut pas te déranger.
01:25:05 - Je l'ai gagné.
01:25:07 - Sur cette question-là, en tant que réalisateur,
01:25:09 tu es représentant
01:25:11 Intelligenceia,
01:25:13 du Showbiz, des People,
01:25:15 donc c'est vraiment... On n'ose pas parler de ces sujets.
01:25:17 T'as un avis là-dessus ou pas ?
01:25:19 Non, bien sûr, on ne parle pas de ces sujets-là.
01:25:21 Après, est-ce que la France peut
01:25:23 accueillir ? De toute façon, la question ne se pose pas.
01:25:25 Elle accueille, de toute façon.
01:25:27 C'est un fait.
01:25:29 Moi, j'habite dans le 18e arrondissement,
01:25:31 dans un quartier très populaire, très, très
01:25:33 divers, comme on dit.
01:25:35 Et je vois que l'accueil,
01:25:37 il est fait d'une manière épouvantable.
01:25:39 Il y a plein de gens qui dorment dans la rue,
01:25:41 dans des conditions atroces.
01:25:43 Je trouve ça vraiment lamentable.
01:25:45 On leur fait rêver
01:25:47 un El Dorado quand ça se révèle
01:25:49 être un enfer.
01:25:51 Je trouve ça inhumain, en fait.
01:25:53 Je trouve ça vraiment...
01:25:55 C'est vraiment atroce.
01:25:57 - Tu parlais tout à l'heure de couper
01:25:59 les pompes aspirantes, comme ça on dit,
01:26:01 au niveau des aides sociales aussi, mais ce qu'il faut surtout faire,
01:26:03 c'est aussi une politique qui
01:26:05 met des sanctions extrêmement lourdes
01:26:07 et de la prison ferme
01:26:09 pour des chefs d'entreprise qui emploient
01:26:11 illégalement
01:26:13 des gens qui n'ont pas de papier.
01:26:15 Là, tu vas commencer à dissuader aussi.
01:26:17 Parce qu'il y a ça, qui est absolument
01:26:19 honteux.
01:26:21 - C'est l'inverse qui se passe avec la loi régularisation
01:26:23 des travailleurs, là. C'est justement,
01:26:25 ils rentrent sans papier et on les félicite, on leur dit "Bravo !
01:26:27 Vous avez bien travaillé sans papier,
01:26:29 on vous donne un travail et on vous donne un papier."
01:26:31 - C'est des Alcas au Royaume-Uni,
01:26:33 c'est 30 000 euros par employé sans papier
01:26:35 qui travaille dans une entreprise.
01:26:37 - 3 mecs en cuisine, ça va vite.
01:26:39 - 3 mecs en cuisine, c'est 100 000 euros.
01:26:41 - On félicite ces gens-là.
01:26:43 - Et il n'y a pas moyen de travailler illégalement
01:26:45 puis après aller dire "je régularise"
01:26:47 parce que c'est pas possible.
01:26:49 - Clémence vient d'en parler, justement. Qu'est-ce que vous pensez du projet
01:26:51 de loi sur l'immigration
01:26:53 enfin déposée par le gouvernement,
01:26:55 c'était en septembre, après des mois et même
01:26:57 des années de tergiversation,
01:26:59 le projet vise d'abord à faciliter
01:27:01 l'immigration de travail pour les métiers en tension.
01:27:03 C'est plutôt une bonne chose, donc là, pour le coup,
01:27:05 comme disait Clémence, non ?
01:27:07 - Je suis complètement contre.
01:27:09 - Ils n'ont pas de papier.
01:27:11 - On leur dit "bravo, vous avez traversé illégalement".
01:27:13 - Faciliter l'immigration de travail,
01:27:15 ça veut dire selon moi, régulariser, excusez-moi.
01:27:17 C'est comme ça que je veux le comprendre.
01:27:19 - Mais non, c'est pas régulariser.
01:27:21 - C'est des gens qui viennent illégalement, qui sont embauchés illégalement
01:27:23 et ensuite on leur dit "bravo" et hop, papier.
01:27:25 Non mais c'est pas normal.
01:27:27 - On récompense le...
01:27:29 - C'est ça, c'est le graal à l'infraction.
01:27:31 C'est-à-dire un délit pénal.
01:27:33 Toi, demain, tu voles,
01:27:35 tu roules trop vite,
01:27:37 tu seras sanctionné, on va t'enlever ton permis,
01:27:39 on va te faire la misère. Là, tu es une personne,
01:27:41 il y avait Babou sur BFM, il est là, il dit "je suis en infraction,
01:27:43 regardez, je travaille illégalement".
01:27:45 Et là, il y a le patron qui est à côté qui dit "ben oui, moi je l'embauche illégalement".
01:27:47 - Il est incroyable.
01:27:49 - Mais voilà, c'est génial. - Le mec, il est là, il est avec son employé,
01:27:51 il n'a pas le droit de l'embaucher.
01:27:53 Le mec bosse comme un taré, il mériterait les papiers.
01:27:55 Il est là, il te dit "franchement, c'est un scandale,
01:27:57 ça fait deux ans que je suis obligé d'aller à l'encontre de la loi,
01:27:59 franchement, c'est vraiment dégueulasse".
01:28:01 - Non mais pardon. - Mais tu vas en pôle,
01:28:03 et le gars, il a des papiers, c'est quoi ces conneries ?
01:28:05 - Pire que ça, c'est Gabriel Attal. - Il n'y a rien qui va dans les 200,
01:28:07 si tu as une politique dure ou une politique ouverte,
01:28:09 il n'y a rien qui va. - Tu as Gabriel Attal qui fait la même chose ?
01:28:11 Ah non, c'était pas Gabriel Attal, c'était Olivier Véran,
01:28:13 qui est là "ah, c'est mon copain restaurateur, le pauvre,
01:28:15 il est obligé d'embaucher plein de gens illégalement".
01:28:17 Mais attends, t'es ministre ?
01:28:19 - Quoi ? - T'es ministre et tu nous présentes
01:28:21 tes copains qu'il embauche illégalement,
01:28:23 et en plus tu le présentes à la télévision.
01:28:25 On est dans un monde de fous en fait, on marche à l'envers.
01:28:27 - Pourquoi il est obligé d'embaucher des gens illégalement ?
01:28:29 Parce que les charges sociales sont tellement fortes et dures en France,
01:28:33 que le gars est vraiment obligé d'embaucher illégalement.
01:28:37 C'est ça qui est terrible.
01:28:39 - C'est pas ça qui est attaqué aujourd'hui.
01:28:41 - Le grand restaurateur, il n'embauche pas des gens au noir,
01:28:43 il ferme boutique.
01:28:45 - Je suis pas vraiment d'accord.
01:28:47 - Pour embaucher quelqu'un au noir, t'es pas obligé d'embaucher en sans-papier.
01:28:49 Moi j'ai bossé au Black, j'étais pas sans-papier.
01:28:51 - C'est ce qu'on dit depuis des années.
01:28:53 - T'es pas obligé, mais la corrélation elle est pétée.
01:28:55 Tu peux très bien engager au Black en France.
01:28:57 - Mais tu peux pas aider nous.
01:28:59 - Mais on est des Français, on a le désir de téléphoner.
01:29:01 - On revient à l'usine Simca des années 70, c'est à l'autoroute,
01:29:07 c'est toujours les forces de l'argent qui ont besoin
01:29:09 de main-d'oeuvre corréables.
01:29:11 On est dans une traite négrière.
01:29:13 - C'est la force du capital.
01:29:15 - Voilà, c'est une alliance et bien sûr ils ont besoin.
01:29:17 - Justement si certains métiers trouvent pas de main-d'oeuvre française,
01:29:19 est-ce que c'est pas non plus ?
01:29:21 Parce que justement ils payent pas suffisamment.
01:29:23 - Ça c'est un discours un peu marxisant, c'est-à-dire que c'est le pauvre ouvrier
01:29:25 qui est là, qui est exploité par le méchant patron.
01:29:27 Le mec il gagne sa vie, il fait sa miracle.
01:29:29 Avant il dormait dans la rue, il faisait la manche.
01:29:31 C'est mieux quand même de travailler, même au noir.
01:29:33 - Oui, même au noir, mais il travaille dans des...
01:29:35 J'ai travaillé au noir déjà, et quand on travaille au noir,
01:29:37 on n'est pas...
01:29:39 - Vous avez des limbaux ici.
01:29:41 - Ouais, on est payé très mal.
01:29:43 - Non, tu n'es plus flic, on est d'accord.
01:29:45 - La vente...
01:29:47 - C'est parce que j'ai dit...
01:29:49 - Attendez, attendez.
01:29:51 Le gars qui te fait travailler au noir, c'est pas le gars qui aime les étrangers.
01:29:53 Typiquement il va te faire travailler dans des conditions dangereuses.
01:29:55 Il va des fois ne pas te payer.
01:29:57 Ça peut arriver, j'ai eu des copains qui ont travaillé au noir.
01:29:59 Le gars il n'est pas payé depuis 3 mois.
01:30:01 Un jour il lève un peu le temps avec le patron,
01:30:03 en disant "mais c'est pas normal, j'ai besoin de vivre".
01:30:05 Le patron il le congélit sur...
01:30:07 - Il a fait des salaires vers le bas.
01:30:09 Parce que toi tu n'acceptes pas, français, un tel salaire.
01:30:11 Et puis du coup, "ouais, mais c'est pas grave,
01:30:13 on va prendre quelqu'un d'autre qui va te remplacer".
01:30:15 - Plus largement, qu'est-ce que vous pensez de l'action d'Emmanuel Macron
01:30:17 et de ses gouvernements successifs en matière d'immigration ?
01:30:19 On voudrait bien avoir votre avis là-dessus.
01:30:21 - Action ? Emmanuel Macron déjà il a un souci.
01:30:23 - C'est le lundi.
01:30:25 - C'est le truc qui va pas.
01:30:27 - C'est le... En même temps, c'est le lundi,
01:30:29 je suis contre la baïa, le mardi je vais ouvrir les frontières,
01:30:31 le mercredi... Donc c'est dû en même temps,
01:30:33 il veut plaire un peu à tout le monde,
01:30:35 et puis finalement il se fait réélire, donc c'est la bonne stratégie.
01:30:37 - Faut stopper toute immigration, l'immigration zéro c'est possible,
01:30:39 Aldo Steyron ?
01:30:41 - Je pense que zéro ça serait utopique.
01:30:43 Si on dit "immigration zéro", on se le pose comme objectif,
01:30:45 on va peut-être obtenir le contraire,
01:30:47 on va peut-être obtenir même une augmentation de l'immigration,
01:30:49 mais par contre...
01:30:51 - C'est Valérie Pécresse qui disait que c'était pas possible, là je te vois.
01:30:53 - Non, il faut...
01:30:55 - Elle dit ce qu'elle veut, elle va le faire.
01:30:57 - Il faut arrêter...
01:30:59 - Personne ne l'écoute.
01:31:01 - 4,5% de gens ne l'écoutent.
01:31:03 - Mais il faut arrêter de remonter
01:31:05 dans le benchmark
01:31:07 de la migration.
01:31:09 Il y a aujourd'hui des milliards de personnes sur Terre,
01:31:11 beaucoup vivent dans la misère,
01:31:13 vous voyez les index de pauvreté de l'ONU et tout ça,
01:31:15 ces gens-là, comme le disait Bruno, moi je ne leur en veux pas,
01:31:17 ils veulent partir ailleurs,
01:31:19 surtout qu'ils regardent la France à travers quoi ?
01:31:21 À travers les médias sociaux, à travers la télévision,
01:31:23 ils vont dire "Waouh, Rosalio, attends, c'est quoi ?"
01:31:25 - Il faut aller du côté de la sécurité sociale,
01:31:27 il faut aller de ce côté Sénéchère-Pratz qui dénonçait ses arnaques au Carbital.
01:31:29 - Il faut sévir sur ce plan-là.
01:31:31 Mais ça, on est juste en train de rêver
01:31:33 entre nous, ça ne va pas arriver.
01:31:35 Parce qu'il y a tellement de clientélisme
01:31:37 que personne n'oserait toucher à cela.
01:31:39 Ils préfèrent continuer le système
01:31:41 parce que ça leur permet de survivre de mandat en mandat.
01:31:43 Il n'y a pas de chef d'État en France,
01:31:45 et Macron ne l'est pas. Il n'y a pas quelqu'un qui se projette
01:31:47 sur un horizon supérieur au mandat.
01:31:49 Sur 10 ans, 20 ans, 100 ans.
01:31:51 Qui pense à ça aujourd'hui ?
01:31:53 Leur intérêt, c'est mon siège
01:31:55 que je vais rejouer dans 18 mois. C'est tout.
01:31:57 C'est cette logique-là dans un monde
01:31:59 qui devient très complexe aujourd'hui
01:32:01 et qui pose des défis auxquels la France n'est pas prête.
01:32:03 - Vous pensez justement, on parlait de Mélanie,
01:32:05 souvent, beaucoup de gens ont été déçus
01:32:07 par ses premières mesures
01:32:09 à la tête de l'Italie.
01:32:11 On arrive dans une période électorale
01:32:13 avec les élections européennes qui se profilent.
01:32:15 Vous pensez que le RN va l'emporter ?
01:32:17 Que ça va un peu changer ?
01:32:19 - Le RN, s'il passe au pouvoir,
01:32:21 il fera la même politique que Macron.
01:32:23 Peut-être qu'ils vont traîner les pieds.
01:32:25 [Applaudissements]
01:32:27 Peut-être que
01:32:29 18 mois de RN,
01:32:31 ça serait 12 mois de Macron.
01:32:33 - Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?
01:32:35 - Tout simplement, ils sont revenus
01:32:37 sur l'idée de sortir de l'Union européenne.
01:32:39 Du moment qu'ils restent dans l'Union européenne,
01:32:41 ça sera notre Mélanie, notre Tsiporas,
01:32:43 le gars-là en Autriche. Je veux dire,
01:32:45 on peut tous les faire. Tous les pays
01:32:47 européens qui ont voté pour l'équivalent
01:32:49 de leur RN local ont subi exactement
01:32:51 les mêmes trahisons. - Et la Hongrie ?
01:32:53 - La Hongrie, oui. [Applaudissements]
01:32:55 - C'est que nous, on est contributeurs.
01:32:57 C'est-à-dire que si vous avez
01:32:59 demain un vrai président ou une présidente
01:33:01 qui tape du poing sur la table et qui dit non,
01:33:03 nous, on est contributeurs. On donne 20 milliards,
01:33:05 on n'en reçoit que 10. Donc, nous, on a le bâton
01:33:07 pour taper. Mélanie ne l'a pas pour taper.
01:33:09 Et c'est pour ça qu'elle est obligée de se coucher.
01:33:11 - Elle n'était pas obligée d'aller le premier jour où elle était élue
01:33:13 aller voir Ursula von der Leyen.
01:33:15 - Elle a besoin de 200 milliards d'euros.
01:33:17 L'Italie est obligée de se coucher.
01:33:19 Et puis en plus, les migrants, ils ne restent pas chez eux.
01:33:21 Donc, s'ils accostent et qu'ils viennent chez nous
01:33:23 ou en Angleterre, Mélanie, elle se dit
01:33:25 bon, finalement, ils accostent chez nous, mais bon, il n'y en a pas beaucoup.
01:33:27 - Tu ne crois pas que Jordan Bardelet te convainque pas ?
01:33:29 - Non, je suis de moins en moins
01:33:31 convaincu par le Front National.
01:33:33 Je trouve qu'il cherche surtout à se dédiaboliser.
01:33:35 - Le Rassemblement National, oui.
01:33:37 - Il ne compte même pas qu'il n'y en ait même plus le nom.
01:33:39 - Je compte en ancien Front.
01:33:41 - Ça n'est plus Jean-Marie Le Pen, tu comprends ?
01:33:43 - Oui, c'est vrai, c'est sa fille aujourd'hui.
01:33:45 Et je trouve que
01:33:47 c'est un parti qui a renoncé sur
01:33:49 beaucoup de ses fondamentaux, juste pour dire
01:33:51 regardez, nous sommes des gens bien.
01:33:53 Nous voulons nous dédiaboliser.
01:33:55 Et le problème, c'est qu'ils arrivent aux élections,
01:33:57 on a Marie Le Pen qui va rencontrer
01:33:59 une femme de ménage,
01:34:01 une Fatima ou quelqu'un comme ça.
01:34:03 Elle va monter au diapason sur un cas
01:34:05 individuel, et puis ça va
01:34:07 créer la tempête dans la tasse
01:34:09 de café. Et puis
01:34:11 le parti finit par
01:34:13 diaboliser, et puis ils ne vont pas l'aimer
01:34:15 ce parti. Il faut que les gens du Front National, enfin du Rassemblement
01:34:17 National comprennent les choses. Ils ne vont jamais
01:34:19 vous aimer. Combien même vous leur lècherez
01:34:21 les chaussures, ils ne vont pas vous aimer.
01:34:23 Stop. Arrêtez ça. Stop it.
01:34:25 Stop that. C'est fini.
01:34:27 Vous êtes...
01:34:29 J'ai des gens, je connais des gens à l'intérieur
01:34:31 du Front National qui me disent "je vote
01:34:33 pour ce parti mais il me dégoûte.
01:34:35 J'en peux plus de ces gens, ils n'ont aucune colonne vertébrale
01:34:37 idéologique." Il faut
01:34:39 qu'ils arrêtent ce jeu-là. - C'est un bon exemple
01:34:41 parce que tous les partis qui sont passés et qui sont
01:34:43 arrivés au pouvoir, ce sont que des partis
01:34:45 qui n'ont pas de colonne vertébrale et qui veulent plaire
01:34:47 au plus grand nombre. Et si la stratégie c'est de plaire au plus
01:34:49 grand nombre et ensuite d'être aux manettes, c'est peut-être
01:34:51 une meilleure stratégie que de dire certaines
01:34:53 vérités sur tous les plateaux télé
01:34:55 et faire que 7%. - Une sorte de
01:34:57 taquilla. - Une taquilla pas possible.
01:34:59 - Ça s'appelle de la politique, c'est le synonyme
01:35:01 de politique. Vous êtes un politicien, vous voulez le pouvoir.
01:35:03 Vous voulez le pouvoir par tous les moyens
01:35:05 et il faudra essayer par tous les moyens d'avoir le pouvoir.
01:35:07 Et si effectivement il faut se dédiaboliser,
01:35:09 je pense que c'est une bonne stratégie au lieu
01:35:11 effectivement, j'en ai parlé avec Eric Zemmour,
01:35:13 où on est là et on dit "oui, on est pour
01:35:15 cette réforme des retraites." - C'est pas vraiment dédiaboliser
01:35:17 Eric Zemmour pour le pouvoir. - Non mais justement, il a fait 7 après 4.
01:35:19 Donc c'est pour ça qu'au bout d'un moment,
01:35:21 s'il voulait le pouvoir, il faut aller le chercher. Et pour aller le chercher,
01:35:23 nous on est tous politisés ici.
01:35:25 On regarde la télé, on est informés. Mais 80%
01:35:27 des Français sont
01:35:29 pas politisés. Ils regardent le journal
01:35:31 de 20h, vous leur promettez
01:35:33 2000€ par mois de SMIC,
01:35:35 ils vont voter pour vous.
01:35:37 Donc ça s'appelle la politique.
01:35:39 Moi je pense que c'est la bonne stratégie
01:35:41 de se dédiaboliser.
01:35:43 - Le Bruno a fait la stratégie de gagner
01:35:45 par accident. On va continuer,
01:35:47 on va essayer d'être gentil, d'aller serrer
01:35:49 des mains, sourire, jusqu'au moment où
01:35:51 un jour on apprend à la télé qu'on a été élu.
01:35:53 Ça n'a jamais arrivé ça. - C'est la stratégie de la pause du soir.
01:35:55 - C'est ce qui arrive à Macron.
01:35:57 C'est ce qui arrive à Macron, il est arrivé, c'est même pas comment.
01:35:59 Sur un malentendu, c'est très bien marché. Et Hollande,
01:36:01 François Hollande, pareil, on ne sait pas comment il est arrivé.
01:36:03 - Clairement pour le Frexit,
01:36:05 même si tu es au Royaume-Uni, tu étais
01:36:07 au congrès de Florent Philippot,
01:36:09 où tu as justement manifesté
01:36:11 ton opinion là-dessus.
01:36:13 Viktor Orban en Hongrie, ou même en Pologne,
01:36:15 est-ce qu'il n'y a quand même pas des preuves
01:36:17 qu'on peut mener une politique migratoire
01:36:19 stricte, tout en restant dans l'Union Européenne ?
01:36:21 - Non, il y a quand même
01:36:23 des lois européennes qui sont contraignantes.
01:36:25 Ce ne sont pas des lois qu'on peut juste
01:36:27 effacer du revers de la main. Donc elles s'appliquent
01:36:29 à tous les pays qui sont dans l'Union Européenne.
01:36:31 Et à ce moment-là,
01:36:33 bien sûr, c'est pour ça que je disais que 18 mois
01:36:35 du Front National,
01:36:37 du Rassemblement National, c'est 12 mois
01:36:39 de Macron. Donc ça signifie qu'ils vont traîner
01:36:41 des pieds, oui, ils vont traîner des pieds,
01:36:43 retarder, jouer la procédure, tout ça.
01:36:45 - Ils s'abstiennent. - Ils s'abstiennent.
01:36:47 Mais fondamentalement, sur le plan fondamental,
01:36:49 il n'y aura pas le jour et la nuit.
01:36:51 Ils ne vont pouvoir rien changer. - J'espère qu'on
01:36:53 y arrivera pour prouver le contraire,
01:36:55 parce que tu dis
01:36:57 qu'il y a des règles dans l'Union Européenne, mais si tu
01:36:59 regardes bien, tu as la Pologne
01:37:01 qui ne les respecte pas, tu as le
01:37:03 second pays qui ne les respecte pas, c'est l'Hongrie.
01:37:05 Ils ne les respectent pas, ils ne veulent pas de migrants, ils ne s'en rendront pas.
01:37:07 Et puis en plus, eux, pareil, ils attendent du pognon de l'Euro-Union Européenne.
01:37:09 - Ils ont envoyé, ils ont envoyé,
01:37:11 ils avaient combien, 200 000 pour le boulot,
01:37:13 je ne sais plus combien. - Non mais pour dire
01:37:15 que de toute façon, c'est juste une volonté, de sortir
01:37:17 de l'Europe ou pas, c'est juste une question
01:37:19 de volonté. Et si tu dis non, et encore une fois,
01:37:21 on est contributeurs, donc c'est nous qui avons le bâton pour taper.
01:37:23 Donc c'est pas le même profil que l'Italie,
01:37:27 ou n'importe quel autre pays, qui a besoin de l'argent de l'Union Européenne.
01:37:29 Nous, c'est nous qui perdons de l'argent tous les ans.
01:37:31 - Alors à quoi ça sert de rester ?
01:37:33 - Mais parce qu'il y a plein d'avantages à rester dans l'Europe,
01:37:35 par exemple, effectivement, pour mettre une marine,
01:37:37 pour stopper, par exemple, les bateaux,
01:37:39 pour aller détruire les bateaux des passeurs,
01:37:41 comment pour, on a besoin d'Europe aussi
01:37:43 dans certaines situations.
01:37:45 - Une marine, tu parles de l'Elysée ? - Je parle de marine,
01:37:47 mais je parle aussi de Zemmour,
01:37:49 je parle aussi d'Éric Zemmour,
01:37:51 qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:37:53 mais qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:37:55 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:37:57 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:37:59 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:01 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:03 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:05 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:07 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:09 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:11 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:13 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:15 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:17 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:19 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:21 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:23 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:25 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:27 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:29 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:31 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:33 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:35 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:37 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:39 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:41 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:43 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:45 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:47 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:49 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:51 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:53 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:55 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:57 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:38:59 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:01 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:03 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:05 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:07 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:09 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:11 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:13 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:15 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:17 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:19 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:21 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:23 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:25 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:27 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:29 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:31 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:33 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:35 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:37 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:39 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:41 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:43 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:45 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:47 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:49 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:51 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:53 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:55 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:57 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:39:59 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:01 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:03 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:05 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:07 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:09 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:11 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:13 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:15 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:17 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:19 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:21 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:23 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:25 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:27 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:29 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:31 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:33 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:35 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:37 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:39 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:41 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:43 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:45 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:47 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:49 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:51 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:53 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:55 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:57 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:40:59 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:01 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:03 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:05 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:07 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:09 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:11 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:13 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:15 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:17 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:19 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:21 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:23 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:25 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:27 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:29 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:31 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:33 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:35 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:37 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:39 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:41 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:43 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:45 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:47 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:49 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:51 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:53 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:55 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:57 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:41:59 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:42:01 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:42:03 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:42:05 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:42:07 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:42:09 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:42:11 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:42:13 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:42:15 et qui n'a pas l'air d'être en Europe,
01:42:17 alors qu'en fait, au final, si tu prends la balance au niveau d'immigration de Sarkozy,
01:42:21 son bilan complet, c'est qu'il a retardé l'arrivée sur le territoire de 24 000 personnes.
01:42:26 Si tu prends le bilan en matière d'immigration de Sarkozy.
01:42:29 Donc on arrête.
01:42:31 C'est du truc, c'est électoraliste,
01:42:33 parce qu'il essaie de gratter un peu par-ci, par-là, d'électorat.
01:42:37 C'est exactement un coup de com' similaire à quand il envoie Darmanin dire à Le Pen qu'elle est trop molle.
01:42:41 C'est pareil, c'est le "en même temps" de Macron.
01:42:43 Un jour, il manque un roi à la France,
01:42:45 et puis un jour, Charles Maurras, c'est bien,
01:42:47 mais le lendemain, par contre, vive la République à nous.
01:42:49 On sait plus. On sait plus.
01:42:51 - Ça marche. - Ça marche ?
01:42:53 Ça marche, parce que le Français moyen, qui est devant, comme tu dis, BFM TV,
01:42:55 je parle bien pas de BFM TV, pour moi,
01:42:57 ce sont TF1 et France 2 qui font une élection.
01:42:59 BFM sont des gens comme nous.
01:43:01 Non, non, ils ont pas voté le Français moyen, ils se sont abstenus, c'est ça la différence.
01:43:03 Non, mais c'est une fois, c'était dans sa télé,
01:43:05 mais eux, ils ont calculé,
01:43:07 on parle de 6-7 millions,
01:43:09 c'est quoi l'audience de BFM ?
01:43:11 C'est 5-600 000 personnes.
01:43:13 C'est plus de retraités qui ont voté Emmanuel Macron.
01:43:15 Ils votent Emmanuel Macron, même si Macron,
01:43:17 nous annonce...
01:43:19 C'est pas le Français moyen qui a voté Emmanuel Macron.
01:43:21 Non, mais bon, en tout cas, il est passé.
01:43:23 - Et donc, sa stratégie fonctionne. - C'est même pas la France dynamique,
01:43:25 c'est même pas la France qui travaille, c'est même pas la "start-up nation",
01:43:27 - comme il aime le dire. - Il reste qui, là ?
01:43:29 Il reste les retraités et la France...
01:43:31 Oui, voilà, mais les bouleurs, donc il y a 80%...
01:43:33 - La France des métropoles. - Ils ont voté lui, parce qu'il ressemble à Thierry Lévy.
01:43:35 - La France des métropoles. - Non, mais c'est vrai.
01:43:37 - Le Français moyen n'a pas voté. - Mais pardon de poser une question un peu naïve aussi.
01:43:39 Pourquoi l'Union Européenne pousse tant pour l'immigration, d'après vous ?
01:43:43 C'est idéologique, c'est un antrisme, effectivement,
01:43:47 parce que l'oncle Sam n'est jamais loin derrière.
01:43:49 C'est une sorte d'idéologie, mais cette Europe est pour moi devenue...
01:43:53 - C'est ce que disait l'Europeur à l'époque. - ...est pathologiquement analysable, c'est clinique.
01:43:57 En fait, ça n'a plus aucun sens, l'Europe, là. C'est devenue une folie.
01:43:59 Surtout que ce sont des non-élus qui décident pour nous.
01:44:01 Et donc, c'est... Voilà, bien sûr que l'Europe est hyper imparfaite.
01:44:05 Moi, je pense qu'on peut la changer avec une vraie volonté, mais d'en sortir...
01:44:09 Bon, apparemment, je suis arrivé dans un débat où tout le monde est pour le Frexit, donc pourquoi pas ?
01:44:13 Mais moi, je pense pas que ça pousse...
01:44:17 - On pourrait le parler ce soir. - Tu pourrais, toi, Aldo ?
01:44:19 Je te demandais tout à l'heure ton engagement politique.
01:44:21 Bon, là où c'est compliqué, c'est que tu as la nationalité française ou pas ?
01:44:25 - Non, tu ne l'as pas. - Ah, ben voilà !
01:44:27 - Oh, non, non. - D'ailleurs, c'est pour ça que je suis très modéré.
01:44:29 - Tu es du parti ?
01:44:33 Je suis très modéré, par exemple, sur Macron. D'accord ? Je vais critiquer, mais...
01:44:37 Beaucoup de modération quand je suis en France.
01:44:39 - C'est ce qui nous fait amusés à voir, le papier ? - Non, non, c'est pas ça.
01:44:41 Parce qu'en tant que souverainiste, je trouve qu'un étranger n'a pas à venir en France critiquer le président de la République.
01:44:46 Voilà, c'est tout. Donc, c'est pour ça que je me modère.
01:44:48 - Mais quand je vais à Londres... - Mais si t'as critiqué tout le monde, mais le président, tu veux le...
01:44:51 Non, je critique pas le président, je critique pas aussi sa femme, parce que tout simplement, on touche pas aux fameux enfants.
01:44:56 D'accord ? C'est pas notre camp, on est pas nous...
01:44:59 On ne mange pas de ce pain-là, d'accord ?
01:45:01 Si elle faisait de la politique, on aurait pu...
01:45:03 - On dirait rien. - On dirait rien.
01:45:05 - D'accord ? Voilà, donc j'ai une certaine modération par rapport à ça. - On peut rien dire.
01:45:09 Non mais alors, pardon, moi, quand je vous écoute tous, bon, c'est bien de dénoncer, parce que j'entends Greg...
01:45:14 Greg, si tu peux rester avec nous, s'il te plaît.
01:45:16 J'entends que vous dénonciez toute cette situation, mais les solutions, c'est quoi ?
01:45:20 À part dire que le RN, ça marcherait pas...
01:45:23 - Enfin, de quoi ? - C'est les bombes aspirantes.
01:45:25 C'est les bombes aspirantes. S'ils éprouvent pas le moyen de venir, le besoin, pardon, de venir,
01:45:30 et qu'ils n'ont pas toutes les facilités, forcément, ils ne viendront plus.
01:45:33 C'est aussi simple que ça. C'est aussi simple que ça.
01:45:36 Ouais, j'ai découvert les bombes aspirantes, j'ai travaillé, j'étais étudiant, j'ai été dans une agence de voyage en Algérie.
01:45:41 J'ai été stagiaire dans une agence de voyage.
01:45:44 Et on avait des gens qui venaient avec leur benchmark.
01:45:47 Et en fait, oui, il y a le benchmark du cadre, il y a celui du médecin,
01:45:51 il y a celui du gars qui surveille les voitures dans un parking, qui veut aussi partir.
01:45:56 Et la France remonte très très bien dans ce benchmark, ce qu'on appelle les bombes aspirantes.
01:46:01 Alors, tout à l'heure, tu parlais, Gérard Darmanin, ton grand ami,
01:46:05 on en est où d'ailleurs de ton futur, je sais pas, révocation, procès ?
01:46:10 En gros, c'est une révocation, donc c'est une procédure administrative.
01:46:13 Donc on me reproche d'avoir été contre ce pass sanitaire et de l'avoir dit,
01:46:16 d'avoir critiqué Dupond-Moretti, enfin bon, le métier d'un délégué syndical.
01:46:19 Donc aujourd'hui, en France, je sais pas si il y a 10 ans, on t'avait dit
01:46:23 qu'on pouvait renvoyer, révoquer un délégué syndical de la fonction publique.
01:46:26 Tout le monde aurait dit "c'est pas possible".
01:46:27 Moi, je suis de l'extrême droite, je suis classé de l'extrême droite.
01:46:30 Le délégué syndical touche pas à mon flic.
01:46:31 Voilà. France Police, police en colère.
01:46:33 Le syndicat et l'association ne touchent pas à mon flic.
01:46:35 Donc voilà, je pense que je gagnerais au tribunal administratif
01:46:37 parce qu'on ne peut pas révoquer un délégué syndical qui critique le pass sanitaire.
01:46:40 Sinon, on aura encore perdu une de nos libertés.
01:46:42 Donc quand je serai réintégré, je pourrai vous recontrôler
01:46:45 et voir si tu as tes papiers et si tu règles en France.
01:46:48 Pour l'instant, je peux que te dénoncer.
01:46:51 Bon alors, pendant qu'on se parle, il y a des nièces qui herburent.
01:46:54 Alors, immigration, Darmanin, de l'ambition.
01:46:57 Je vais arriver à expulser un imam radicalisé sans l'aide de la Belgique.
01:47:01 Très bien vu.
01:47:03 [Applaudissements]
01:47:04 C'est vrai parce que, sous couvert d'humour, c'est un peu afflueant.
01:47:09 Tout à l'heure, tu parlais de cet imam qui n'avait pas pu être expulsé.
01:47:14 Ça dit quoi, ça ? C'est une situation complètement illuministe.
01:47:17 Et Hikoussène, j'ai l'impression qu'il y avait du perso derrière.
01:47:20 J'ai entendu dire, je ne peux pas tout dire ici, mais...
01:47:23 Ah bon ? Oui, il y en a entre nous, là.
01:47:25 Il y avait une histoire d'appartement et tout ça.
01:47:28 Il est là, il est partout.
01:47:29 Oui, il est partout.
01:47:30 Il est là, il est partout.
01:47:31 Oui, ce n'est pas une priorité, Hikoussène.
01:47:33 Quand tu le regardes, moi j'ai regardé ses vidéos,
01:47:35 quand j'ai entendu parler qu'il allait être expulsé.
01:47:37 Franchement, ce n'est pas tant radical.
01:47:40 Oui, le stade de la République, Limo, il est notre frère et tout ça.
01:47:44 Je veux dire, il faut arrêter.
01:47:46 Hikoussène, pas radical.
01:47:47 Non, mais c'est pas radical.
01:47:48 Oui, parce qu'il est dans cette putain de zone grise.
01:47:50 Priorité.
01:47:51 Oui, sauf qu'encore en 2012, tu regardes des petites vidéos à 300 vues sur lui,
01:47:55 qui datent de 2014, je crois, elle est de 2014, la vidéo,
01:47:58 où il te vend un drapeau d'Alnos-Rhin, ça, personne n'en a parlé, tu vois.
01:48:01 Tu te dis, ah, c'est un peu bizarre, quand même.
01:48:03 Ben oui, bien sûr.
01:48:05 Effectivement, au départ, ils voulaient mettre un truc du PSG.
01:48:08 Mais à l'époque, Alnos-Rhin faisait du bon boulot.
01:48:11 Voilà, ben oui, ça faisait du bon boulot, t'as raison, voilà, exactement.
01:48:15 Allez, une autre caricature, France, terre d'immigration,
01:48:18 pas toujours avec Poitiers, je vous laisse regarder ce dessin, voilà.
01:48:22 On peut t'applaudir, Ignace.
01:48:24 Et enfin, alors là, il y en a une.
01:48:27 Ça y est, il y en a une, quand même.
01:48:29 Tu l'as la tienne, alors je te la montre avant, quand même.
01:48:31 Est-ce que t'es OK pour que l'on la montre ou pas, celle-là ?
01:48:33 Oui, oui, c'est...
01:48:34 Clément Soudiakova, pas opposé à l'immigration,
01:48:36 surtout si l'amour est là, qu'est-ce qu'on voit ?
01:48:39 Je te laisse écrire.
01:48:41 Mais un petit mot, je sais que t'as encore de la russe à la Russie.
01:48:45 Mais bien sûr, tu peux le dire.
01:48:46 On dit pas d'amalgame tous les jours.
01:48:47 Voilà, donc Clément Soudiakova, qui est avec nous, alors pas d'amalgame.
01:48:51 Il y a un endroit où on fait de l'amalgame à fond en ce moment,
01:48:53 c'est contre les Russes.
01:48:54 Contre les Russes qui sont installés en France,
01:48:56 qui sont parfois en plus naturalisés français,
01:48:58 qui sont parfois à double nationalité avec les Ukrainiens.
01:49:00 Alors, oui, on peut leur couper leur compte en banque,
01:49:02 genre, c'est complètement interdit, mais on le fait quand même.
01:49:05 On peut leur dire, maintenant t'arrêtes d'avoir un accent du jour au lendemain.
01:49:08 On peut arrêter de leur dire bonjour, on peut casser leur vitrine.
01:49:10 Pas de problème, ça, on peut faire de l'amalgame.
01:49:12 Donc, pas d'amalgame, marche comme toujours à demi.
01:49:15 [Applaudissements]
01:49:17 Je me souviens, je me souviens au Royaume-Uni,
01:49:21 le jour où la russophobie a démarré, c'est en 2014,
01:49:25 discours de Valdai et de Poutine, qui a dit,
01:49:28 nous sommes une civilisation chrétienne.
01:49:31 Notre civilisation est basée sur les valeurs de la famille,
01:49:34 un homme et une femme.
01:49:36 Et puis, il a expliqué, c'est quoi les valeurs de la civilisation européenne,
01:49:40 qui étaient à peu près les mêmes qu'avaient la France dans les années 50 ou 60.
01:49:43 Donc, voilà, c'est depuis là que la Russie est diabolisée à ce point ignoble.
01:49:48 - Ça t'avait choqué d'ailleurs la fermeture d'RT France ?
01:49:52 - Absolument, oui, ça m'a choqué, parce qu'on a ce double discours de,
01:49:55 oui, nous, on est une démocratie, liberté de parole, d'expression et tout ça.
01:50:00 Et dès que cette guerre a été lancée, on a supprimé toutes les chaînes
01:50:04 qui pouvaient donner un autre son de cloche.
01:50:06 C'est une manière de contrôler le narratif et dire,
01:50:08 écoutez, vous avez le droit qu'à Paris, dans les années 40, la BBC,
01:50:12 on n'avait pas le droit d'écouter la BBC, les gens l'écoutaient en cachette,
01:50:15 parce que si les Allemands entendaient ça, ça aurait pu mal tourner.
01:50:18 Donc, on est dans la même logique, on interdit des médias étrangers.
01:50:22 - Et pour revenir au premier sujet, RT non, mais AJ+ toujours pas de problème.
01:50:26 - Ouais, ouais, ouais. - Pas de problème, AJ+ toujours pas de problème.
01:50:29 - Alors, on arrive d'ailleurs au terme de...
01:50:31 - Aujourd'hui, l'Azerbaïdjan, pas de problème,
01:50:33 on est contre avec le gaz de l'Azerbaïdjan, pas de problème.
01:50:35 - Pas de problème. - Ouais.
01:50:37 - On arrive au terme de cette émission, juste avant de terminer,
01:50:40 de découvrir un petit cadeau de la part d'Ignace, mon cher Aldo,
01:50:43 un mot de la fin sur ce débat de l'immigration, finalement, c'est quoi ?
01:50:48 C'est quoi ton mot de la fin, là ? C'est plutôt très pessimiste, quoi.
01:50:53 - Le mot de la fin, on s'en réalise, je ne suis pas pessimiste,
01:50:56 mais il y a des réalités qui ne peuvent pas nous échapper.
01:50:59 Et aujourd'hui, continuer dans la voie de l'immigration,
01:51:01 c'est contraire aux intérêts de tous ceux qui se trouvent sur la France,
01:51:05 y compris ceux qui sont d'origine étrangère.
01:51:07 Parce que, on ne parle pas de cela, mais ceux-là aussi
01:51:10 sont en train de pâtir de cette immigration affolée.
01:51:15 Clémence, bien sûr. - J'ai une seconde, oui.
01:51:17 Justement, parce qu'on n'a pas dit ce petit mot sur le fait que, en fait,
01:51:21 lutter contre l'immigration sert en premier les migrants.
01:51:23 L'Australie, quand elle a dit "no way", en fait, on a vu qu'il n'y avait jamais eu
01:51:27 aussi peu, même pas zéro naufrage en route vers l'Australie.
01:51:32 Donc, en fait, c'est elle la plus humaniste, bien plus que nos socialistes
01:51:35 qui disent qu'il faut recueillir tous les immigrés qui viennent par bateau du monde.
01:51:40 - Mais même au-delà de ça, même celui qui est d'origine immigré en France
01:51:46 depuis trois générations, il ne voudrait pas que, soudainement,
01:51:48 on commence à faire l'amalgame entre lui et les gars qui sont arrivés
01:51:52 il y a deux semaines à Lampedusa.
01:51:55 Il faut d'abord intégrer ceux qui se trouvent là, il faut résoudre les problèmes,
01:51:59 casser cette fracture, enfin combler cette fracture plutôt,
01:52:03 avant de parler d'immigration plus loin.
01:52:06 Mais pour le moment, il faut arrêter.
01:52:08 - Bon, ben écoute, c'est l'heure de te renvoyer dans ton pays, la Grande-Bretagne.
01:52:11 - Je pars. - En tout cas, tu n'as pas envie d'y rester tellement, toi, en France.
01:52:14 C'est curieux, bizarrement, finalement, ça ne t'attire pas plus que ça, toi, la France.
01:52:18 - Non, j'aime bien, il y a une certaine douceur de vivre.
01:52:22 - Pour les vacances. - Pour les vacances.
01:52:24 - Voilà, pour l'histoire de liberté. - Voilà, j'ai beaucoup d'amis en France.
01:52:29 - C'est Disneyland, une fois de temps en temps.
01:52:31 - Mais j'ai tout compris à ce pays, donc je suis parti.
01:52:34 - T'as gardé ta carte Vita ou pas ?
01:52:36 - Euh, non, non.
01:52:38 - Bon, écoute, il faudrait quand même te remercier de repartir, alors,
01:52:41 puisque dans cette logique de lutter contre l'immigration, pardon,
01:52:44 je vais me ré-migrer. - Voilà.
01:52:46 - Donc, de te quitter, eh bien, écoute, c'est la tradition depuis peu, d'ailleurs.
01:52:50 On va féliciter encore Ignace, notre caricaturiste, qui vous propose,
01:52:54 si vous le souhaitez, un portrait, une caricature.
01:52:56 Pour ça, il y a un site d'Ignace qu'on va afficher à l'écran,
01:53:00 donc dessignace.com, ça s'affiche actuellement à l'écran.
01:53:04 Et alors, le cadeau, c'est qu'il a fait un portrait, cette fois,
01:53:07 ce n'est pas une caricature de toi, pendant l'émission, la voilà.
01:53:10 Et donc, on peut l'applaudir très fort.
01:53:12 - Merci. - Franchement.
01:53:14 [Applaudissements]
01:53:18 - Écoute, moi, je trouve que c'est plutôt ressemblant, mon cher Ignace.
01:53:22 Voilà, donc c'est pour toi. - Merci.
01:53:24 - Je plaisantais, bien sûr, tu as une belle caricature en bonus aussi.
01:53:26 La voilà, c'est la version caricaturale.
01:53:29 [Applaudissements]
01:53:32 Voilà, mon cher Ignace, on applaudit bien fort, donc, encore tes travaux.
01:53:37 Et puis, on se retrouve, bien sûr, dans 15 jours avec Xavier Moreau.
01:53:40 Merci beaucoup, mon cher Aldo Steyron.
01:53:42 Donc, on rappelle ta chaîne YouTube, ça s'appelle tout simplement Aldo.
01:53:45 - Aldo Steyron et Aldo Steyron Aviation aussi.
01:53:47 J'ai une chaîne spécialisée sur l'aviation aussi.
01:53:49 - Et pourquoi Aldo Steyron ? Tu avais choisi ce pseudo.
01:53:51 - Il fallait que ça sonne un pseudo, il fallait que ça sonne en souvenir
01:53:54 d'études de médecine bien réelles.
01:53:56 J'ai fait de la médecine pendant quelques années, avant de me faire virer de France.
01:54:00 - C'était pas pour obéir au pote de Bruno, la Rx humor.
01:54:03 - Oui, c'est eux, je vais lui parler.
01:54:04 - Il t'avait dit qu'il fallait que tu changes le prénom, non ?
01:54:06 - Non. - Non.
01:54:07 - T'en pensais quoi, d'ailleurs, à cette polémique, juste ?
01:54:09 Sur les prénoms, là, Eric Zemmour qui demandait...
01:54:12 - Polémique stérile, je trouve. - D'accord.
01:54:14 - C'est... Quand je vois l'ampleur des problèmes qu'il y a en France
01:54:18 et je vois des gens après qui partent sur un plat halal dans une cantine,
01:54:22 qui partent sur une revendication identitaire, un truc comme ça,
01:54:25 puis qu'ils la remontent... Non, je rentre plus là-dedans.
01:54:28 J'ai mis de l'eau dans mon vin, vraiment.
01:54:30 Il y a des années, je t'aurais dit des choses, mais aujourd'hui,
01:54:32 du moment qu'ils tirent pas sur les gens, je suis content.
01:54:35 - Eh ben, on est content, alors.
01:54:37 Merci beaucoup, mon cher Aldosterone.
01:54:39 On va donc remercier nos sociétaires.
01:54:41 Tout d'abord, Clément Soudiakova, on peut t'applaudir.
01:54:44 Donc, Tocsin, donc, demain matin.
01:54:47 - Demain matin. - À quelle heure ?
01:54:49 - 8h. - 8h.
01:54:51 Sur, donc, Tocsin, la chaîne YouTube, aussi.
01:54:53 - Tocsin, la chaîne YouTube. Et puis après, on sera en multidiffusée,
01:54:55 donc vous nous trouvez partout.
01:54:57 - Bruno Hattal, merci aussi d'être venu. - Merci.
01:54:59 - Donc, on rappelle donc ta chaîne YouTube, aussi.
01:55:02 - Il en manque une à une chaîne YouTube, hein.
01:55:05 - Je suis sur "Touche pas à mon flic", et là, je suis parti en Israël,
01:55:07 et je suis rentré en Palestine, discrètement,
01:55:10 et j'ai fait un reportage en Palestine,
01:55:12 où j'étais interdit, parce que les Juifs n'ont pas le droit de rentrer,
01:55:16 par exemple, à Gérico, et j'ai réussi à rentrer à Gérico.
01:55:18 Donc, j'ai fait un reportage qui va sortir d'ici une petite semaine,
01:55:22 pour montrer ce qu'est l'apartheid,
01:55:24 c'est-à-dire que les Juifs n'ont pas le droit de rentrer en Palestine,
01:55:27 alors que vous avez 2 millions de musulmans en Israël.
01:55:30 Donc, j'ai vraiment montré ce côté,
01:55:32 et j'ai aussi parlé avec des policiers palestiniens,
01:55:34 des policiers israéliens,
01:55:36 pour voir à peu près ce qui se passe là-bas,
01:55:38 et voilà, je voulais donner une autre vision, un peu,
01:55:40 et de rentrer vraiment à l'intérieur.
01:55:42 - Et ça, on pourra le voir quand ?
01:55:44 - D'ici une semaine, on est en plein dans le montage, là,
01:55:46 et puis, j'en reviens, j'y étais il y a 3 jours,
01:55:48 donc c'était assez...
01:55:50 - Et la politique, pour toi, c'est fini ?
01:55:52 - Ben, non, je côtoie, parce que je fais vraiment du lobbying,
01:55:54 c'est-à-dire que j'essaie de faire passer mes idées,
01:55:56 expliquer exactement ce qui se passe dans la police,
01:55:58 c'est l'institution, il faut changer,
01:56:00 on a aujourd'hui un policier qui se suicide tous les 10 jours,
01:56:02 et personne ne bouge, et voilà,
01:56:04 donc faire du lobbying avec des politiques,
01:56:06 je rencontre beaucoup de députés qui me demandent ce qui se passe,
01:56:08 qu'est-ce qu'on peut faire, et je trouve que je suis peut-être plus utile là-dedans,
01:56:10 après, voilà, je suis très pote avec maintenant des députés,
01:56:14 et voilà, donc, on verra,
01:56:16 on verra, mais je ne pense pas que je sois fait pour ça.
01:56:18 - Et ben, on suivra ça.
01:56:20 Merci beaucoup Bruno, merci Laurent Firod,
01:56:22 on rappelle Le Monde Après 3,
01:56:24 bientôt en salle, et aussi en ligne,
01:56:26 et puis bien sûr, Greg Tabibian,
01:56:28 Je suis pas content,
01:56:30 TV, donc on se retrouve,
01:56:32 quant à nous, dans 15 jours,
01:56:34 donc pour un nouveau Bistro Liberté, ce sera avec Xavier Moreau,
01:56:36 et on attend beaucoup, beaucoup
01:56:38 de monde, là encore, après, sans doute,
01:56:40 l'audience superbe
01:56:42 qu'on aura faite avec toi, on en est certain.
01:56:44 Merci à toute l'équipe de Bistro Liberté,
01:56:46 tout d'abord à Raphaël, on peut l'applaudir,
01:56:48 à la réalisation, à Pierre,
01:56:50 au son, au cadrage,
01:56:52 à Mathilde, à Maxime,
01:56:54 ainsi qu'à Boris,
01:56:56 merci à la production,
01:56:58 à Arnaud, soyez le producteur,
01:57:00 ainsi qu'à Marine, et enfin,
01:57:02 bien sûr, celui sans qui l'ouverture
01:57:04 des bouteilles ne serait pas
01:57:06 pareil, c'est Charles Mathieu.
01:57:08 A dans 15 jours,
01:57:10 très bonne fin de soirée sur TV Liberté,
01:57:12 bye bye !
01:57:14 [Musique]

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