A la une de cette édition, François Bayrou négocie avec les socialistes et les écologistes pour éviter la censure.
Nous ferons ensuite un bilan de l’année 2024 concernant le secteur automobile. Les ventes de véhicules neufs sont au ralenti et ne devraient pas remonter la pente en 2025.
Et enfin, une page européenne avec les nationalistes autrichiens du FPÖ qui se trouvent aux portes du pouvoir !
Nous ferons ensuite un bilan de l’année 2024 concernant le secteur automobile. Les ventes de véhicules neufs sont au ralenti et ne devraient pas remonter la pente en 2025.
Et enfin, une page européenne avec les nationalistes autrichiens du FPÖ qui se trouvent aux portes du pouvoir !
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00:00♪ Générique ♪
00:14Madame, Monsieur, bonsoir.
00:15À la une de cette édition, François Bayrou négocie avec les socialistes et les écologistes pour éviter la censure.
00:21Nous ferons ensuite un bilan de l'année 2024 concernant le secteur automobile.
00:25Les ventes de véhicules neufs sont au ralenti et ne devraient pas remonter la pente en 2025.
00:30Et enfin, une page européenne avec les nationalistes autrichiens du FPE qui se trouvent aux portes du pouvoir.
00:36♪ Générique ♪
00:41Un coup à droite, un coup à gauche.
00:42François Bayrou a entamé des négociations avec des partis de gauche pour éviter la censure.
00:47Entre équilibre précaire et colère de Mélenchon, le cirque continue.
00:52La gauche du tout rien, c'est aujourd'hui la gauche du rien.
00:55Et moi, ce que je veux, c'est arracher les victoires,
00:58faire en sorte que la politique conduite depuis sept ans puisse connaître une inflexion.
01:02Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, en pleine négociation avec François Bayrou.
01:07Alors que les gauches reprochaitent à ce dernier d'avoir intégré trop d'éléments jugés droitiers dans le gouvernement,
01:13à l'image de Bruno Retailleau, socialistes, écologistes et communistes négocient tout de même,
01:18mercredi soir, tout ce petit monde d'apparatchiks, roses, verts, rouges,
01:22était aversi avec le ministre de l'économie, Éric Lombard, réputé proche de la gauche.
01:27La négociation porte autour d'un accord de non-censure.
01:31Pour cela, les gauches veulent obtenir des garanties, notamment sur la question des retraites,
01:35comme l'a expliqué le secrétaire national du Parti écologiste, Marine Tondelier.
01:40Ces gestes qu'on en attend fort, l'abrogation de la réforme des retraites,
01:44qu'il y a des personnes qui attendent leur retraite et qui puissent partir en retraite
01:48au moment où ils auraient dû partir en retraite si la réforme n'avait pas été adoptée,
01:52ça c'est quelque chose de très concret qu'on pourrait obtenir dans les semaines qui viennent,
01:55c'est une condition nécessaire à toute discussion avec les écologistes
01:59et je le pense avec l'ensemble des partis du Nouveau Front Populaire.
02:01Mais ce ne sera pas une condition suffisante,
02:04c'est-à-dire que non seulement il faut qu'on ait des garanties fortes
02:07sur la non-application de cette réforme des retraites, son abrogation,
02:10mais il nous faut aussi des gestes forts sur plusieurs sujets que nous avons identifiés,
02:14que nous avons pu exposer au ministre présent tout à l'heure.
02:18Les communistes aussi ont participé aux échanges avec le ministre.
02:21Finalement, seuls les Insoumis sont restés sur le bord de la route
02:24et n'ont pas manqué de s'en prendre à leurs alliés qui trahiraient les promesses du Nouveau Front Populaire.
02:29Jean-Luc Mélenchon a balayé un hypothétique accord et parle de forvêture,
02:33brocardant une gauche traditionnelle qui n'a rien à offrir.
02:37Réponse du berger à la bergère.
02:38Jeudi matin, Olivier Faure a directement évoqué le cas de Jean-Luc Mélenchon.
02:43Mais ce n'est pas moi qui ronde, c'est Jean-Luc Mélenchon qui aujourd'hui,
02:46par son intransigeance, par son obsession présidentielle, et je le dis au passage,
02:51moi je veux bien qu'il y ait une élection présidentielle demain matin.
02:54Dans 35 jours, si le président démissionne, 35 jours.
02:57Est-ce que Jean-Luc Mélenchon est persuadé que c'est lui qui l'emportera ?
03:00Est-ce que ce n'est pas Marine Le Pen qui peut l'emporter ?
03:02Trouver un accord avec les gauches et du même coup faire imploser le NFP,
03:06ce pourrait être une victoire éclatante pour François Bayrou,
03:10mais celle-ci est-elle vraiment possible ?
03:12En réalité, le Premier ministre, s'il recule sur les retraites et d'autres dossiers,
03:16devra aussi donner des gages à la droite LR qui compose son gouvernement.
03:20Des gages qui pourraient rebuter ses nouveaux amis de gauche.
03:23Comme Michel Barnier, François Bayrou se trouve donc face à un véritable casse-tête.
03:28Difficile d'imaginer Bruno Retailleau et Olivier Faure dans le même bateau.
03:32Pourtant, avec un tel attelage, le gouvernement s'évitera.
03:35La censure.
03:36À moyen terme, une telle hypothèse pourrait cependant renforcer le RN et LFI,
03:41qui se placeront en seules véritables oppositions.
03:44Difficile de savoir vers qui va pencher François Bayrou.
03:47D'autant que le Président Macron entre aussi dans l'équation
03:50et n'hésitera pas à s'aborder une alliance qui ne lui conviendrait pas.
03:54Rendez-vous est déjà pris pour le discours de politique générale du Premier ministre le 14 janvier.
03:59Les négociations devraient alors avoir touché à leur fin.
04:062024, année noire pour l'automobile.
04:08Le secteur est en perte de vitesse avec un effondrement des ventes.
04:12L'avenir s'obscurcit et Bruxelles n'arrange pas les choses.
04:15Renaud de Bourleuf.
04:16Le marché automobile est en panne.
04:19L'année 2024 a été particulièrement difficile pour le secteur.
04:22Avec 1,7 million de ventes, l'immatriculation de véhicules particuliers neufs
04:26est en baisse de plus de 3% par rapport à l'année précédente.
04:29C'est l'une des pires années.
04:31Dans l'ère pré-Covid, il faut remonter à 30 ans pour trouver des chiffres aussi bas.
04:35Et en dépit des rêves bruxellois, la voiture électrique ne démarre pas.
04:39Il y a une baisse des ventes des véhicules tout électriques.
04:41En 2024, environ 5400 modèles en moins ont été vendus par rapport à 2023.
04:46Dans le top 10 des ventes toutes catégories confondues,
04:48le Tesla Model Y est le seul véhicule électrique à y figurer en 10e place.
04:52Mais le modèle d'Elon Musk a trouvé nettement moins d'acheteurs qu'en 2023, 23% de moins.
04:56Il n'y a que la voiture hybride qui accélère
04:59et devient le premier type de véhicule neuf vendu en France.
05:01Ce modèle, mi-chef, mi-chou, repose sur un moteur à essence et une petite batterie électrique
05:06et représente 32% du marché, soit un tiers à peu près.
05:09D'un côté, l'automobile à essence ou à diesel fait le but des foudres
05:11des politiques autoproclamées spécialistes de l'écologie.
05:14Et d'un autre côté, l'automobile électrique ne séduit pas le public à cause de son prix extrêmement élevé,
05:18des répartitions qui peuvent être longues et coûteuses et de sa faible autonomie.
05:22La voiture hybride offre donc un compromis qui a trouvé son public.
05:25Mais pour l'ensemble du secteur, les perspectives sont pessimistes.
05:27En 2024, sur l'ensemble de l'Europe, plus de 30 000 emplois ont été supprimés.
05:31Le double par rapport à 2023 dans les entreprises équipementées automobiles.
05:34Michelin, Valeo, Bosch.
05:36Plus récemment, c'est l'entreprise Fondry de Bretagne, ancienne filiale de Renault,
05:39qui s'est retrouvée sur la sellette.
05:40L'entreprise est au bord de la cessation de paiement.
05:43Depuis lundi, 200 des 350 salariés sont en activité partielle.
05:47Et 2025 ne devra pas être l'année de la grande vitesse pour le secteur.
05:50En seulement trois mois, Matignon, Michel Barnier aura réussi à affecter les potentielles acquisitions
05:54par la diminution du montant maximal de la prime à l'achat, qui passe de 7 000 à 4 000 euros.
05:59Ce montant est même réduit à 3 000, voire 2 000 euros pour les ménages les plus aisés en fonction de leur revenu.
06:04Et pour ne rien arranger, depuis le 1er janvier, les industriels automobiles ont sur la tête
06:08l'épée de Damoclès et sanctions européennes.
06:10Rappelons que Bruxelles a décidé d'interdire la vente de voitures thermiques neuves d'ici à 2035.
06:15Dès cette année, les constructeurs peuvent voir tomber des amendes monumentales
06:18si elles ne respectent pas la réduction des émissions de carbone demandées.
06:21Clairement, ils devront vendre 22% de voitures électriques, entre 16,9% cette année,
06:24alors que ce modèle de luxe ne convainc pas ses utilisateurs.
06:27L'Union européenne a décidément du mal à conduire dans la bonne direction.
06:34L'heure de gloire est-elle arrivée pour les nationalistes autrichiens du FPE ?
06:38Ils seraient sur le point d'accéder à la chancellerie d'Autriche
06:41pour la première fois depuis le début de leur histoire.
06:44Nicolas Delambertry.
06:46Coup de tonnerre en Autriche.
06:47Alors que la perspective d'accéder au pouvoir et à la chancellerie
06:50semblait s'éloigner pour les nationalistes du FPE,
06:53en dépit du fait qu'ils étaient arrivés en tête
06:56lors des élections législatives de septembre 2023,
06:59ils se retrouvent soudainement relancés pour la course à la chancellerie.
07:03Afin d'éviter le scénario d'un FPE participant au pouvoir
07:07en tant que parti majoritaire de coalition ayant le poste de chancelier,
07:11les partis traditionnels du système avaient envisagé
07:14une large coalition des autres formations.
07:16Pour la première fois depuis l'après-guerre en Autriche,
07:19il était ainsi envisagé que non pas deux,
07:21mais trois partis participent au gouvernement fédéral autrichien.
07:25Rompant avec les traditions politiques autrichiennes,
07:27le président de la République, Alexander Van der Bellen,
07:30avait donc chargé le FPE de centre-droit
07:32et le chancelier sortant Karl Nehammer,
07:34arrivé deuxième des élections,
07:36de constituer une coalition gouvernementale.
07:39Mais au bout de trois mois,
07:40les libéraux du Neos ont claqué la porte des négociations,
07:43laissant seul le FPE et les sociodémocrates du SPE.
07:47Mais l'idée de faire un gouvernement avec ces deux seuls partis
07:50n'a pas réellement été envisagée.
07:52En effet, avec 92 sièges à eux deux réunis,
07:55le SPE et le FPE n'auraient eu qu'un tout petit siège d'avance
07:59face à 91 députés d'opposition.
08:02Une situation jugée d'avance intenable
08:04et à laquelle les intéressés ont donc renoncé avant même de l'explorer.
08:08D'autant qu'ils semblaient avoir des désaccords significatifs
08:11sur le programme de gouvernement de coalition
08:13qu'ils auraient pu envisager d'avoir ensemble.
08:15Quant à l'option de gouverner avec les Verts,
08:17elle n'a pas non plus été envisagée
08:19car il serait devenu intenable pour l'EFAP,
08:21censément conservatrice, de gouverner avec deux partis de gauche.
08:25Le chancelier sortant, Karl Nehammer,
08:28également leader de l'EFAP,
08:30a démissionné de la chancellerie ainsi que de la tête du parti conservateur.
08:34Il sera provisoirement remplacé par Alexander Schellenberg,
08:37qui avait déjà fait l'intérim après le départ de Sébastien Courts en 2021.
08:41Par conséquent, en dépit de toutes les oppositions précédemment formulées,
08:45le président de la République, Van der Bellen,
08:47a donc confié à Herbert Kickl, le président du FPE,
08:51le soin de mener des négociations en vue de constituer un gouvernement.
08:54Âgé de 56 ans,
08:56Herbert Kickl est un homme d'appareil très longtemps resté dans l'ombre.
08:59Travaillant au cabinet de Jörg Haider,
09:02dont il rédigeait les discours,
09:03il se fait connaître du grand public
09:05en devenant ministre de l'Intérieur en 2017
09:08lors du gouvernement de coalition de l'EFAP et du FPE,
09:11du temps où le jeune conservateur Sébastien Courts était chancelier d'Autriche,
09:15tandis que Heinz-Christian Strache était le leader du FPE
09:19et occupait la fonction de vice-chancelier.
09:21Durant son passage à l'intérieur,
09:23Kickl s'est illustré par des mesures fortes,
09:25mais aussi par une certaine conflictualité,
09:28étant donné que l'accès à certains dossiers lui était interdit
09:31alors qu'il était censé y avoir droit en sa qualité de ministre.
09:34Le scandale d'Ibiza,
09:35qui frappa de plein fouet Heinz-Christian Strache en 2019,
09:39mit un terme à la participation gouvernementale du FPE,
09:42étant donné que Courts exigeait le départ de Herbert Kickl de l'Intérieur
09:47pour le maintien de la coalition gouvernementale.
09:49L'éviction de Strache à la tête du FPE
09:51laissa un duo composé du charismatique mais plus modéré Norbert Hofer
09:55et de Herbert Kickl à la tête d'un parti nationaliste
09:58affaibli par le scandale d'Ibiza.
10:00Mais durant la période Covid,
10:02Kickl finira par s'imposer
10:03et faire prévaloir sa ligne politique d'opposition très dure aux mesures Covid,
10:08organisant manifestations contre les dites mesures
10:11et refusant même de porter un masque durant les séances parlementaires.
10:14De même, avec la guerre en Ukraine,
10:16Herbert Kickl a tenu ses positions fermement,
10:19argant de la neutralité constitutionnelle de l'Autriche
10:22et refusant aussi bien les sanctions contre la Russie
10:25que le soutien à l'Ukraine.
10:26Devenu en quelques années un meneur populaire et charismatique,
10:29Herbert Kickl est désormais un point incontournable de la politique autrichienne
10:33et le refus des autres formations politiques autrichiennes de travailler avec lui
10:37ne semble que l'avoir renforcé
10:39si l'on en juge les résultats des élections locales
10:42qu'a obtenues les FPE ces derniers mois.
10:44Si Herbert Kickl devient chancelier d'Autriche,
10:46il réussira là où ses prédécesseurs,
10:49tels Jörg Haider et Strahle,
10:51ont préalablement échoué.
10:53Par ailleurs, il renforcerait donc significativement
10:56le groupe des réticents de l'Union européenne,
10:58pour le moment constitué du seul duo du hongrois Orbán et du slovak Fidszo.
11:03Il resterait alors à Kickl de trouver le moyen d'inscrire son action dans la durée,
11:07la politique intérieure autrichienne étant bien connue pour être un panier de crabes,
11:12dans lequel nombreux sont ceux qui se sont fait piéger et dévorer.
11:20Et passons à présent à l'actualité en bref en France.
11:25Une inflation moins forte et des augmentations de salaires en recul,
11:29une étude Salary Budget Planning publiée jeudi par le cabinet de conseil WTW
11:34rapporte que près de la moitié des entreprises en France
11:37déclarent leur budget d'augmentation revu à la baisse par rapport à 2024.
11:41L'augmentation médiane s'élève à plus 3,5% pour 2025 contre plus 3,8%
11:47alors que la Banque de France prévoit une inflation sous les 2% en 2025.
11:52En moyenne, les augmentations de salaires dépassent désormais l'inflation,
11:56ce qui est une bonne nouvelle pour des travailleurs
11:58qui n'avaient pas toujours vu leur niveau de rémunération suivre une inflation
12:02qui a été tout de même de 5,2% et 4,9% au cours des précédents exercices.
12:08L'immobilier va-t-il repartir en 2025 ?
12:11Le gouvernement de la Banque de France a annoncé jeudi
12:13que les taux d'intérêt moyen des nouveaux prêts immobiliers sont passés sous les 3,4%.
12:19Selon ses prévisions, la Banque Centrale Européenne, la BCE,
12:21pourrait abaisser ses taux jusqu'à un niveau proche de 2% d'ici l'été prochain
12:26grâce au recul de l'inflation,
12:27ce qui permettrait aux banques françaises d'abaisser à leur tour leurs taux.
12:31La baisse du taux d'intérêt immobilier peut réjouir les potentiels acheteurs.
12:36Problème, ils pourraient en parallèle être confrontés à une augmentation du coût des assurances.
12:41Polarisation médiatique du côté de la radio.
12:43France Inter et Europe 1 gagnent des auditeurs.
12:46En novembre et décembre, France Inter a été écoutée par près de 7,5 millions de Français chaque jour,
12:52gagnant plus d'un demi-million d'auditeurs sur un an,
12:55quand Europe 1 enregistre une sixième vague d'audience à la hausse.
12:59Chez Europe 1, qui partait de beaucoup plus loin,
13:02toutes les tranches de la grille Progrès et la matinale de Dimitri Pavlenko
13:06étaient écoutées quotidiennement par 1,35 million de personnes,
13:09gagnant 178 000 auditeurs.
13:12France Info, comme RTL, ont créé une identité propre
13:14avec des contenus plutôt marqués à gauche pour l'un, à droite pour l'autre.
13:18RTL, dont les audiences ont fortement chuté,
13:20mise de son côté sur une réduction des espaces publicitaires.
13:25La gauche marseillaise perpétue les traditions à sa manière.
13:28Ce jeudi, l'épiphanie est fêtée dans les cantines scolaires de la cité phocéenne.
13:33Selon le courrier adressé par la mairie socialiste aux parents d'élèves,
13:36il s'agit, je cite, d'une fête païenne gourmande et conviviale.
13:40Mieux, la mairie parle dans son communiqué de perpétuer cette tradition.
13:44La droite locale reproche justement à la municipalité
13:47de nier l'aspect religieux de la tradition.
13:49L'expression « tirer des rois » est d'ailleurs une référence au roi mage
13:53venu adorer l'enfant Jésus.
13:55La conseillère municipale LR Catherine Pilla évoque chez la gauche,
13:59je cite, « une déconstruction identitaire »
14:01faite par des idéologues qui ont peu de choses à proposer.
14:08L'actualité internationale, en bref.
14:13La Syrie, loin de l'apaisement.
14:15Dans le nord du pays, des combats entre forces dominées par les Kurdes
14:18et d'autres pro-turcs auraient fait au moins 37 morts mercredi.
14:21Dans le sud du pays, les divisions perdurent,
14:23mais le nouveau dirigeant Ahmed al-Shara est parvenu à un accord
14:26avec une quarantaine de factions.
14:27Plusieurs spécialistes du pays s'entendent néanmoins
14:29pour relativiser ce type d'accord.
14:31En effet, aucune force armée ne s'est dissoute pour l'heure
14:34et les acteurs de la rébellion ou même d'anciens alliés de Bachar al-Assad
14:37ne devraient pas rendre les armes avant d'avoir de solides garanties,
14:40ce qui demeure difficile dans un état en perdition économique
14:42et encore dans l'incertitude.
14:44Chaque faction voudrait également conserver son influence
14:46et le risque de voir éclore un scénario à la libanaise n'est pas à écarter.
14:50Au Royaume-Uni, il est moins risqué d'être pédophile que militant patriote.
14:54Mercredi, les députés britanniques ont débattu d'une loi
14:56visant à obliger le gouvernement à lancer une enquête nationale
14:59sur les gangs de pédophiles.
15:01Le texte a été massivement rejeté.
15:03Dans la Chambre des communes, à majorité travailliste,
15:06364 parlementaires ont voté contre cette proposition des conservateurs.
15:10Seuls 111 élus l'ont soutenue.
15:12Le Premier ministre travailliste Keir Sarmer a justifié le rejet du texte
15:16au motif que plusieurs enquêtes avaient déjà été menées
15:18sur des abus commis par des bombes d'hommes.
15:19Alors que le sujet des gangs de pédophiles pakissanais
15:22a été remis sur la table au cours des derniers jours,
15:23les opposants rétorquent que le gouvernement craint
15:26une mise en lumière de l'inaction des travaillistes
15:28due à la crainte de saliner l'électorat issu de l'immigration.
15:32L'indépendance n'a plus la cote.
15:33Au Royaume-Uni, après l'affaire indépendantiste
15:35qui a touché les îles britanniques, notamment l'Écosse dans les années 2010,
15:38puis les espoirs nés du Brexit en 2020,
15:40la crise sanitaire et économique a touché le pays à détourner la tension.
15:43Et le coût de l'indépendance semble aujourd'hui trop élevé pour Edimbourg.
15:45En Irlande, si le contexte est différent,
15:47les Irlandais et les Nord-irlandais semblent lassés des luttes territoriales
15:50et s'en tiennent au statu quo,
15:51même si, pour la première fois, un sondage a donné le soutien
15:53au maintien de Belfast dans le Royaume-Uni, sous la barre des 50%.
15:57En Écosse, le rapport de force demeure également proche du 50-50.
16:00Pas de quoi envisager des indépendances sereines,
16:02mais suffisant pour avoir des sociétés divisées.
16:06Le rêve hollywoodien s'embrase.
16:07Depuis mardi, l'agglomération de Los Angeles aux États-Unis
16:10est cernée par les incendies.
16:11Un premier s'est déclaré mardi matin
16:13dans les collines du quartier huppé de Pacific Palisades,
16:15où résident de nombreuses vedettes.
16:17D'autres foyers se sont ensuite déclarés attisés par des vents violents.
16:20Plus de 2000 hectares ont été dévastés
16:22et le bilan provisoire est de 5 morts.
16:23Plus de 100 000 habitants ont été évacués,
16:25parmi lesquels des vedettes telles que Mark Hamill ou James Wood.
16:28Ce dernier, connu pour son rôle dans Il était une fois en Amérique,
16:30fustige les autorités locales.
16:32Il reproche avoir réduit, l'an dernier,
16:34le budget alloué au Los Angeles Fire Department
16:36pour lutter contre ces catastrophes.
16:37Un sujet qui fait l'objet de discussions depuis longtemps.
16:40Déjà en 2019, Donald Trump, alors président des États-Unis,
16:43a critiqué le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom,
16:45pour avoir redirigé l'eau douce de la région du Delta
16:48vers l'océan Pacifique,
16:49au lieu d'approvisionner la Californie du Sud.
16:51Ce qui aurait été nécessaire alors que les réservoirs alimentant
16:53le comté de Los Angeles n'étaient pas maintenus à pleine capacité,
16:56rendant le territoire vulnérable en cas d'incendie.
17:02Ce soir, immédiat, il y a la rediffusion d'un Zoom avec Romain Agur,
17:05membre du GIGN qui a participé à la traque
17:08et à la neutralisation des frères Kwashi,
17:10les terroristes de Charlie Hebdo.
17:12C'est la fin de cette édition.
17:13Merci de votre fidélité.
17:15A demain.