La Secrétaire d'Etat à la Région de Bruxelles-Capitale - Ans Persoons - était notre invité dans le Carrefour de l'Info.
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00:00 [Musique]
00:02 Le Carrefour de l'info sur Arabelle.
00:05 [Musique]
00:08 Bonjour, bonjour à tous.
00:09 Tout de suite le sommaire de votre Carrefour de l'information dans quelques instants.
00:13 Notre invité Hans Persuns, voru de Bruxelles,
00:16 qui est secrétaire d'Etat à la région de Bruxelles-Capital,
00:18 chargé notamment de l'urbanisme.
00:21 En deuxième partie d'émission, le plan flamand qui vise à étendre les routes
00:24 sur lesquelles la redevance kilométrique devra être payée à partir de l'année prochaine,
00:28 pose problème pour nous en parler tout à l'heure Isabelle Demacht,
00:31 responsable au service information à la Febetra,
00:34 la fédération belge des transporteurs et des prestataires de services logistiques.
00:39 Également dans l'actualité nationale, les transports en commun seront perturbés
00:42 dans tout le pays demain en raison de la journée de grève nationale menée en franc commun.
00:47 Les revues de presse internationales se drament sur la route à Venise,
00:50 accident de bus qui a fait au moins 21 morts parmi des touristes étrangers.
00:54 Le véhicule serait tombé d'un viaduc.
00:56 Et puis en Espagne, le roi Filipe VI charge Pedro Sanchez de former le gouvernement.
01:01 Pedro Sanchez qui a déjà commencé son cycle de discussion.
01:05 Et puis enfin nous irons au Maghreb, notamment cet accord Union Européenne-Tunisie sur l'immigration.
01:09 Le président Kays Saïd, je le cite, refuse la charité européenne.
01:13 Voilà pour l'essentiel du Carrefour de l'Info qui démarre tout de suite.
01:17 Le Carrefour de l'Info sur Arabelle.
01:23 Je vous lisais il y a quelques instants Hans Persons de Boré de Bruxelles
01:29 qui est secrétaire d'Etat à la région de Bruxelles-Capital,
01:32 chargé de l'urbanisme, du patrimoine, des relations européennes et internationales,
01:36 du commerce extérieur, de la lutte contre l'incendie et de l'aide médicale urgente.
01:41 Tout un programme. Bonjour Hans Persons.
01:43 Bonjour. Merci d'être avec nous sur Arabelle.
01:46 Avant d'aller plus loin dans les dossiers, on va faire un peu plus ample connaissance.
01:50 Un petit peu qui est Hans Persons, son parcours et ses débuts en politique.
01:55 Je suis nouvelle secrétaire d'Etat au gouvernement bruxellois,
02:01 mais je ne suis pas nouvelle en politique parce que j'ai été échouine à la ville de Bruxelles pendant 10 ans.
02:07 J'étais à la ville de Bruxelles en charge de l'urbanisme aussi et des espaces publics.
02:12 Et avant ça, qu'est-ce que je peux dire ?
02:15 J'ai fait des études d'histoire et des sciences politiques à Gans et à Paris.
02:20 Et ça fait une vingtaine d'années que je vis à Bruxelles.
02:24 J'ai pendant longtemps vécu au quartier des Quais, boulevard de Lixemude.
02:29 Et maintenant j'habite près de Boxtel. J'ai deux filles de jeune âge qui ont 5 et 8 ans.
02:35 Et mon compagnon c'est un anglais. Donc mes filles ont la double nationalité, on parle anglais à la maison.
02:40 Donc une famille typiquement bruxelloise.
02:43 Et voilà, ça fait 10 ans que je suis active en politique.
02:46 Je suis très heureuse d'avoir pu prendre cette fonction de secrétaire d'Etat de mon prédécesseur Pascal Smet.
02:52 Alors on parle de vous comme une femme passionnée par son travail.
02:55 Est-ce que c'est un qualificatif, Hans Persson, qui correspond bien à votre personnalité ?
02:59 Je trouve que c'est un compliment.
03:01 Je suis passionnée parce que je trouve qu'on a cet avantage de pouvoir faire la politique
03:08 et d'avoir un certain pouvoir pour changer la vie, la vie des Bruxellois.
03:13 Et donc il faut tout donner.
03:15 Et j'ai une vision claire de ce que je vais faire à Bruxelles.
03:19 J'essaye aussi d'être à l'écoute des Bruxellois.
03:22 Et pour faire passer mes dossiers et améliorer le cadre de vie des Bruxellois, oui, je suis passionnée.
03:28 Vous dites que vous avez une vision claire de ce que vous allez faire.
03:31 Justement on va ouvrir les dossiers.
03:33 Le premier, le palais du Midi, le métro 3.
03:35 Un accord a finalement été trouvé pour reprendre le chantier.
03:38 C'est enfin une bonne nouvelle, peut-on dire, malgré tout ?
03:41 C'est une décision qu'on prend à contre-cœur
03:44 parce que je pense qu'il n'y a personne qui trouve ça gai qu'on doit démanteler en partie le palais du Midi.
03:50 Mais je pense que c'est important qu'on a prise cette décision
03:54 d'accélérer la procédure de demande de permis pour démanteler le palais.
03:58 Et pourquoi ? Parce que ça fait deux ans que le chantier est à l'arrêt.
04:02 Et ce chantier n'avance pas et ça a un effet sur le quartier.
04:06 Et à un moment donné, on doit passer les capes.
04:09 Donc on doit pouvoir reprendre les travaux au plus vite
04:12 et terminer avec ce chantier pour que le quartier puisse révivre comme avant.
04:17 Parce que c'est un quartier avec une très forte identité,
04:19 beaucoup de commerçants dans le palais du Midi,
04:21 il y a des activités sportives, il y a des écoles.
04:23 Donc c'est un lieu qui vit, mais on n'a pas le choix.
04:28 Et les ingénieurs ont démontré qu'on ne peut pas faire autrement
04:32 que démanteler en partie le palais pour pouvoir continuer
04:36 et creuser et continuer les travaux.
04:39 Donc il ne faut plus attendre, parce qu'il faut faire en sorte
04:43 que le chantier est au maximum raccourci.
04:46 Et cette procédure qu'on a lancée maintenant,
04:49 que j'ai lancée avec ma casquette Urbanisme,
04:51 permet d'accélérer la procédure pour ne plus perdre du temps.
04:54 Alors vous avez parlé des commerçants impactés.
04:57 Est-ce qu'on pense à eux un petit peu ?
04:59 Je pense très fortement à eux.
05:01 Parce que c'est eux aussi qui sont l'âme du quartier.
05:04 C'est un quartier avec beaucoup de commerces.
05:06 L'identité du quartier dépend aussi de ces commerçants.
05:10 Et donc il y a deux choses maintenant.
05:13 Il y a cette procédure pour accélérer la procédure,
05:15 pour que pour eux aussi le chantier soit limité dans le temps.
05:18 Mais il faut maintenant aussi ouvrir les discussions
05:20 sur les indemnisations.
05:22 Et cette discussion a aussi lieu au sein du gouvernement bruxellois.
05:26 Alors on parle d'ici d'un très très gros chantier.
05:29 Il faut tout de même prendre son mal en patience,
05:32 puisqu'on en parle de 5 ans minimum pour la fin du projet.
05:34 C'est quand même de longues haleines.
05:36 Oui, et c'est un chantier qui est porté par la ministre de la Mobilité,
05:40 madame Van den Brant.
05:42 Et je pense que le métro 3 est important pour Bruxelles.
05:45 Et donc voilà, c'est important pour passer à l'étape supérieure
05:49 au niveau de mobilité et de transport public.
05:52 Il y a encore trop de gens qui sont obligés
05:55 d'utiliser la voiture à Bruxelles.
05:57 Et si on veut passer les CAP et encourager plus de gens
06:00 à utiliser le transport public, on a besoin de ce métro.
06:04 Et voilà, on ne peut pas créer cette ligne sans aller faire des travaux.
06:11 Et donc voilà, c'est des longues procédures,
06:15 c'est un long chantier de travaux pendant des années.
06:18 Et c'est malheureux, mais on a besoin de passer par là
06:21 pour après pouvoir profiter du métro.
06:23 Et je vois que dans d'autres grandes villes,
06:26 ils font les mêmes choix.
06:28 Et là aussi, parfois, les chantiers prennent plus de temps
06:31 parce qu'il y a des imprévus.
06:33 Et voilà, parfois, dans tout grand chantier, il y a des imprévus.
06:36 Il faut trouver des solutions.
06:38 Mais voilà, en même temps, on a trouvé maintenant la solution,
06:41 qui est une solution de démantelement qu'on prend à contre-cœur.
06:44 Et on doit aussi faire en sorte que les quartiers,
06:47 les commerçants, les associations sportives, les écoles
06:50 ont des alternatives et puissent continuer leur activité.
06:54 Parce que c'est eux, je connais très bien les quartiers,
06:57 c'est vraiment eux qui forment l'âme du quartier.
06:59 - Alors, Anne Spensoen, on va parler, si vous voulez bien,
07:02 du RRU, le Règlement Régional du Urbanisme.
07:05 C'est vos compétences, bien sûr.
07:07 Explication de texte, tout d'abord pour vulgariser
07:09 auprès de nos auditeurs le RRU, c'est quoi ?
07:11 - Oui, pour nous, c'est une terminologie qu'on utilise souvent,
07:14 mais je comprends que pour des Bruxellois,
07:17 ce n'est pas si évident.
07:19 Non, c'est l'ensemble des règles qui définissent
07:22 comment on fait des constructions,
07:24 ou l'aménagement de l'espace public, ou les voiries.
07:27 Par exemple, quand vous voulez construire une maison à Bruxelles,
07:31 ou faire une rénovation à Lourdes, il faut demander un permis,
07:34 soit à la commune, soit à la région.
07:37 Et ce permis, ce que vous pouvez faire ou pas faire,
07:40 c'est cadrer dans le RRU,
07:43 donc le Règlement d'Urbanisme Régional.
07:45 C'est l'ensemble des règles qui définissent
07:47 à quoi doivent ressembler nos constructions
07:49 et nos espaces publics, ou nos espaces ouverts.
07:51 - Alors, vous avez déclaré dernièrement
07:53 que vous voulez faire passer le nouveau RRU
07:55 sous cette législature.
07:57 Est-ce que c'est un défi à relever pour vous ?
07:59 Est-ce que c'est réalisable ?
08:01 - Oui, parce que je vais tout donner pour que ça soit possible,
08:03 parce que c'est un instrument sur lequel,
08:05 non seulement mon prédécesseur,
08:07 mais toute une série d'experts ont travaillé
08:09 pendant très longtemps, et c'est vraiment essentiel
08:11 pour faire en sorte qu'à l'avenir,
08:14 on peut continuer à transformer la ville,
08:16 parce que ce RRU, c'est un instrument
08:18 qui est devenu très, très complexe, très lourd.
08:20 On doit donner beaucoup d'exceptions,
08:22 c'est pas très transparent,
08:24 parce qu'on l'a déjà changé à plusieurs reprises,
08:26 et ici, on recommence de zéro.
08:28 Donc c'est une toute nouvelle structure,
08:30 avec une toute nouvelle approche,
08:32 avec des grosses ambitions,
08:34 tant au niveau du logement,
08:36 qui est adapté aux situations des logements
08:38 et aux besoins de logement de nos habitants actuels,
08:40 parce que c'est souvent des gens qui habitent seuls,
08:42 c'est des gens qui habitent ensemble,
08:44 mais qui ne sont pas des familles,
08:46 des familles intergénérationnelles.
08:48 Donc il faut adapter ce tout,
08:50 pour que ça soit adapté,
08:52 qu'on peut faire des logements
08:54 qui sont adaptés à nos besoins réels,
08:56 et aussi réfléchir à plus d'espaces extérieurs,
08:58 parce que, après l'étape Covid,
09:00 ça nous a quand même appris
09:02 que c'est très important d'avoir
09:04 non seulement des grands parcs
09:06 et des espaces publics de qualité,
09:08 mais aussi un espace privatif au collectif,
09:10 au niveau de nos bâtiments,
09:12 où on peut sortir,
09:14 mais en même temps, on doit préparer
09:16 nos espaces publics,
09:18 nos espaces ouverts aux changements climatiques,
09:20 permettre d'avoir plus d'arbres,
09:22 d'avoir des sols qui sont perméables,
09:24 un espace public
09:26 qui peut apporter de la fraîcheur,
09:28 et réfléchir aussi
09:30 à un meilleur équilibre
09:32 entre les différents utilisateurs
09:34 au niveau de cet espace public.
09:36 Donc c'est toute une réflexion
09:38 qui prépare Bruxelles à la transformation
09:40 et qui nous prépare à l'avenir.
09:42 - En tant que secrétaire d'État,
09:44 vous avez aussi d'autres compétences,
09:46 notamment celle des relations européennes et internationales
09:48 et du commerce extérieur.
09:50 Il y a de la matière à traiter, à développer, d'ici les prochaines élections ?
09:52 - Oui.
09:54 C'est vraiment parce que, parfois,
09:56 les gens vont se demander
09:58 "mais c'est quoi les relations extérieures,
10:00 ou le commerce extérieur ?"
10:02 C'est plusieurs choses.
10:04 Tout d'abord, c'est évidemment
10:06 tout ce qui est lié à la présence
10:08 des institutions européennes sur notre territoire.
10:10 La Commission, le Parlement européen,
10:12 c'est très important pour Bruxelles.
10:14 C'est important pour notre image
10:16 à l'extérieur, parce que
10:18 tout le monde a entendu parler de Bruxelles,
10:20 Bruxelles a décidé, mais en même temps,
10:22 ça crée pas mal
10:24 d'emplois à Bruxelles.
10:26 Il y a toujours les Français
10:28 qui essayent de nous prendre les institutions européennes,
10:30 donc on doit toujours être
10:32 attentifs à ça.
10:34 Et en même temps, c'est aussi
10:36 représenter Bruxelles à l'étranger
10:38 et faire en sorte que
10:40 nos entreprises bruxelloises peuvent exporter
10:42 facilement à l'étranger,
10:44 essayer d'attérir des investisseurs,
10:46 des entreprises qui veulent investir à Bruxelles.
10:48 C'est tout ce qui est lié à Export-Import.
10:50 Et on fait des missions
10:52 pour promouvoir Bruxelles
10:54 à l'étranger. On a des accords de coopération
10:56 avec plein d'autres villes dans le monde.
10:58 On va
11:00 ouvrir une représentation
11:02 à Ramallah, on a une représentation
11:04 à Rabat, et on
11:06 prépare aussi des missions là-bas,
11:08 justement pour lier
11:10 nos deux villes
11:12 et faire en sorte que
11:14 les entreprises qui sont actives dans les
11:16 deux villes, ou les secteurs socio-culturels,
11:18 on permet d'avoir des liens,
11:20 on veut renforcer
11:22 les liens avec d'autres villes dans le monde,
11:24 et notamment les prochaines missions
11:26 qui sont prévues à Ramallah,
11:28 en Palestine,
11:30 et à Rabat, en Maroc.
11:32 – Alors, on ne peut pas ne pas en parler,
11:34 les prochaines élections, on le sait que tous les états-majors
11:36 politiques ont déjà ce qu'on appelle la tête
11:38 dans le guidon. Les socialistes néerlandophones
11:40 à Bruxelles vous ont désigné comme tête de liste
11:42 aux prochaines régionales, de juin prochain,
11:44 pour Voreuil-Brussels.
11:46 D'abord, pourquoi Voreuil-Brussels ?
11:48 C'est pour marquer peut-être le cachet Bruxelles
11:50 aussi de votre parti ?
11:52 – Oui, parce que voilà, on a fait
11:54 d'abord le choix, parce qu'on avait
11:56 pendant les élections précédentes, on avait fait
11:58 une liste un peu à part qui s'appelait
12:00 Voreuil-Brussels, mais on a quand même
12:02 décidé maintenant de
12:04 de nouveau utiliser le nom de
12:06 Voreuil-Brussels, parce que mon parti, Voreuil,
12:08 les socialistes néerlandophones, ont vraiment
12:10 changé. Entre temps, c'est devenu
12:12 un parti très très
12:14 dynamique, qui s'est aussi beaucoup ouvert
12:16 aux associations,
12:18 et donc voilà, pour nous, c'est aussi
12:20 ce qu'on a voulu faire avec Voreuil-Brussels,
12:22 donc pour nous, ça avait beaucoup de sens de revenir
12:24 à Voreuil-Brussels, mais en même temps,
12:26 on a quand même,
12:28 on est un parti qui est actif
12:30 dans une grande ville, une grande ville
12:32 diverse et multilingue, et donc
12:34 ça nous change de la fendre, et donc
12:36 c'est pour ça aussi, on a quand même
12:38 une identité propre,
12:40 et donc c'est pour ça qu'on devient Voret,
12:42 mais Voret-Brussels. – Alors, qu'est-ce que vous allez
12:44 mettre en avant pour faire la promotion
12:46 de votre position de tête de liste ?
12:48 Autrement dit, je vais changer la question,
12:50 quel message vous allez faire passer
12:52 pour sensibiliser les Bruxelloises
12:54 et les Bruxellois aux thématiques défendues par
12:56 Voreuil-Brussels ? – Voilà,
12:58 je pense que, moi-même,
13:00 et aussi parce qu'Asmet est beaucoup de nos échevins,
13:02 socialiste, néanmoins, on s'est
13:04 beaucoup investi dans tout ce qui est la qualité
13:06 de l'espace public, donc on a fait vraiment
13:08 beaucoup pour faire
13:10 en sorte que Bruxelles a évolué
13:12 d'une ville qui était axée voiture à une ville
13:14 à la mesure de domes, et donc
13:16 on a refait beaucoup de
13:18 squares, de places avec des aires
13:20 de jeux, des arbres et tout ça,
13:22 et donc Bruxelles, à mon avis, dans beaucoup de quartiers,
13:24 est devenue plus attractive,
13:26 les gens ont envie d'y habiter, mais on constate
13:28 maintenant que pour de plus en plus de gens,
13:30 Bruxelles devient une ville
13:32 qui est trop chère, et les gens,
13:34 même ceux dont on a
13:36 vraiment besoin, des gens,
13:38 des profs, des infirmières,
13:40 des gens qui travaillent dans l'horeca, dans plein de secteurs,
13:42 ils ont envie de s'installer dans cette ville, d'habiter
13:44 près de leur boulot, mais ils
13:46 n'arrivent pas parce qu'ils ne savent pas se payer un loyer
13:48 ou pas acheter un logement.
13:50 Et pour moi, c'est vraiment très
13:52 important de trouver des solutions
13:54 pour que tout le monde sait rester en ville.
13:56 Et bien évidemment, on a besoin
13:58 de plus de logements sociaux, mais aussi
14:00 on a besoin de faire en sorte que
14:02 cette classe moyenne sait rester
14:04 en ville, parce que quand on voit
14:06 ce qui se passe à Paris et à Londres,
14:08 où c'est devenu
14:10 des villes où il y a
14:12 beaucoup de gens qui sont uniquement des riches,
14:14 c'est pas des villes...
14:16 Il faut faire vraiment attention que Bruxelles ne devienne
14:18 pas comme ces villes-là, et que
14:20 on arrive à faire en sorte que tout le monde
14:22 sait rester en ville. Donc le logement abordable,
14:24 ça devient vraiment une thématique
14:26 très importante dans
14:28 notre réflexion
14:30 pour les élections.
14:32 - Alors pour parler de la politique proprement dite,
14:34 les prochaines élections, votre objectif,
14:36 avoir au moins trois sièges ?
14:38 - Ou au moins quatre !
14:40 Non mais je suis ambitieuse,
14:42 parce que je sais qu'on a une équipe
14:44 qui est très soudée,
14:46 et on a
14:48 un programme qui est en cours d'élaboration,
14:50 on sait ce qu'on veut pour Bruxelles,
14:52 on a beaucoup de nouvelles personnes, parce que moi
14:54 je suis partie à la ville, il y a Anaïs Mas qui a pris
14:56 ma place, il y a Salia
14:58 qui a pris la place de chef endame
15:00 à Bruxelles, donc on est beaucoup de femmes,
15:02 ça c'est sûr, mais je trouve une bonne chose.
15:04 Mais on représente
15:06 je trouve bien
15:08 la multilatéralité de Bruxelles,
15:10 et je trouve qu'on a
15:12 une tellement bonne équipe que j'ai
15:14 confiance qu'on va peut-être avoir quatre sièges,
15:16 et je vais tout faire pour,
15:18 avec l'équipe qu'on a mis en place.
15:20 - Encore une dernière chose, un petit message,
15:22 le mot de la fin, un message à faire passer
15:24 à toutes les Bruxelloises et tous les
15:26 Bruxellois justement, pour les sensibiliser
15:28 à votre vision
15:30 de la politique chez Voreut.
15:32 - Je n'ai pas compris votre question.
15:34 - Un message que vous pouvez faire passer éventuellement
15:36 aux Bruxelloises et Bruxellois.
15:38 - Je pense que
15:40 le message que j'aimerais bien faire
15:42 passer c'est que
15:44 il faut toujours
15:46 continuer à avoir l'espoir que la ville
15:48 évolue pour le bien.
15:50 Parce que je constate que de plus en plus de gens
15:52 ils perdent un peu la confiance
15:54 dans l'avenir, et c'est quelque chose
15:56 que les générations
15:58 préalables, ils pensaient toujours que
16:00 leur vie allait être meilleure que la vie
16:02 de leurs parents. Et quand je
16:04 parle avec les gens, je constate qu'on a un peu
16:06 perdu cet espoir. Et ça je trouve ça
16:08 vraiment très dommage, parce qu'il faut
16:10 toujours avoir une vision positive
16:12 de l'avenir, et croire que
16:14 en travaillant tous ensemble,
16:16 on peut encore faire en sorte que
16:18 Bruxelles soit vraiment une ville
16:20 ouverte à tous et à toutes,
16:22 sûre, propre, qui permet
16:24 à chacun et à chacune
16:26 d'établir une vie
16:28 décente.
16:30 - Voilà, c'était la conclusion d'Anne Sperson,
16:32 secrétaire d'Etat à la région de Bruxelles-Capital,
16:34 chargée notamment de l'urbanisme.
16:36 Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
16:38 - Avec plaisir.
16:40 - On revoit dans quelques instants pour la suite du Carrefour de l'Info.
16:42 - Le Carrefour de l'Info, sur Arabelle.
16:46 - Et à présent, dans cette deuxième partie du Carrefour
16:52 de l'Information, on va s'intéresser à ce plan
16:54 flamand qui vise à étendre les routes
16:56 sur lesquelles la redevance kilométrique
16:58 devra être payée à partir de l'année prochaine,
17:00 ce qui pose problème.
17:02 Pour nous en parler, Isabelle Demacht, qui est porte-parole
17:04 de la Febetra, la Fédération belge des
17:06 transporteurs et des prestataires de services
17:08 logistiques, bonjour. - Bonjour.
17:10 - Merci d'avoir accepté notre invitation.
17:12 Alors on va aller dans le vif du sujet.
17:14 TLB Transport Logistique Belgique
17:16 a récemment pu consulter ce fameux
17:18 plan flamand. Alors justement,
17:20 qu'est-ce que prévoit, qu'est-ce que préconise
17:22 ce plan dans le détail ?
17:24 - La taxe kilométrique,
17:26 elle est d'application
17:28 depuis le 1er avril
17:30 2016.
17:32 Il y avait un
17:34 réseau routier sur lequel cette taxe
17:36 était appliquée, cette application
17:38 qui avait été convenue.
17:40 Et il avait été
17:42 également convenu
17:44 d'étendre ce réseau
17:46 si on constatait
17:48 que les camions
17:50 évitent le réseau payant
17:52 pour rouler sur des
17:54 routes non payantes.
17:56 Et ça sur base de chiffres
17:58 objectifs. On mesure
18:00 s'il y a
18:02 vraiment un trafic
18:04 de camions et si c'est
18:06 le cas, alors le réseau
18:08 est
18:10 étendu. Ce qui a eu,
18:12 ce qui s'est passé
18:14 déjà une ou deux fois.
18:16 Mais maintenant,
18:18 le gouvernement flamand
18:20 a décidé d'étendre
18:22 ce réseau routier
18:24 avec 700
18:26 kilomètres en plus, ce qui
18:28 pour nous est énorme.
18:30 Et en plus, il n'y a pas eu
18:32 de
18:34 calcul préalable pour voir si
18:36 vraiment ce sont des routes
18:38 que les transporteurs empruntent
18:40 pour éviter la taxe kilométrique.
18:42 Donc, pour nous,
18:44 c'est tout simplement
18:46 une mesure budgétaire.
18:48 C'est pour
18:50 remplir les caisses
18:52 de la région flamande.
18:54 - Et comment justifie
18:56 justement le gouvernement flamand
18:58 ce plan ? Quels sont ses arguments pour défendre ce plan ?
19:00 - Il donne
19:02 comme argument le transfert
19:04 modal. Mais ça, c'est tout à fait
19:06 ridicule. Parce que
19:08 tous les modes de transport
19:10 sont évidemment
19:12 nécessaires. On a besoin
19:14 du rail, on a besoin de la navigation.
19:16 - Juste pour expliquer un peu
19:18 aux auditeurs la promotion
19:20 du transfert modal, ça veut dire quoi ?
19:22 - Donc, en fait,
19:24 70% des marchandises
19:26 sont transportées par
19:28 camion.
19:30 Et les autorités veulent
19:32 qu'une partie
19:34 de ces marchandises
19:36 soient transportées par
19:38 le rail ou par la navigation
19:40 intérieure. Donc, c'est ce
19:42 qu'on appelle le transfert modal.
19:44 On transfère d'un mode de transport
19:46 vers un autre mode de transport.
19:48 - D'accord. - Oui.
19:50 Pour nous, le rail
19:52 et la navigation intérieure
19:54 sont nécessaires.
19:56 Mais ici,
19:58 il s'agit de trajets
20:00 assez courts
20:02 sur lesquels il n'y aura
20:04 pas de transfert modal.
20:06 Et d'ailleurs, depuis l'instauration
20:08 de la taxe kilométrique en
20:10 2016, on n'a pas constaté
20:12 que cette taxe a donné
20:14 lieu à un transfert modal.
20:16 Le rail est nécessaire,
20:18 oui, mais pour des
20:20 longues distances, la navigation
20:22 intérieure pour certains
20:24 produits, par exemple
20:26 le transport
20:28 de marchandises
20:30 pour le bâtiment, etc. On voit
20:32 que c'est le cas dans Bruxelles.
20:34 Pour ça, la navigation
20:36 intérieure est une
20:38 bonne alternative.
20:40 Mais ici, on a
20:42 simplement voulu masquer
20:44 cette augmentation
20:46 du réseau. - Alors justement, vous avez
20:48 évoqué tout à l'heure la véritable
20:50 raison qui se cache derrière ce plan.
20:52 C'est plus d'argent.
20:54 Et on parle de 250 millions
20:56 d'euros de taxes en plus. C'est énorme.
20:58 - Oui, c'est énorme.
21:00 En plus, la taxe kilométrique
21:02 rapporte
21:04 déjà beaucoup.
21:06 Elle rapporte plus de 600 millions
21:08 à la région
21:10 flamande,
21:12 250 millions à la
21:14 région wallonne et 10 millions
21:16 à la région bruxelloise.
21:18 Et en plus,
21:20 il ne faut pas oublier
21:22 que cette taxe kilométrique, elle est
21:24 indexée chaque année.
21:26 Donc, en région flamande, depuis
21:28 2016, cette taxe, elle a
21:30 augmenté de presque
21:32 40 %. Donc,
21:34 ce sont quand même des coûts que nous
21:36 devons absorber,
21:38 que nous devons essayer de
21:40 répercuter sur nos clients.
21:42 Mais ce n'est
21:44 pas le seul coût qui augmente.
21:46 On a eu en janvier
21:48 une indexation
21:50 des salaires de plus de 10 %.
21:52 Cela fait que
21:54 depuis 2022,
21:56 le prix
21:58 de revient d'un transport,
22:00 il a presque
22:02 augmenté de 20 %,
22:04 ce qui est énorme.
22:06 Et le résultat en est, c'est que
22:08 les transporteurs
22:10 belges, ils ne représentent
22:12 plus rien sur le marché international.
22:14 Nous avons
22:16 un coût salarial
22:18 qui est le plus élevé
22:20 en Europe. Et ça veut dire
22:22 qu'on
22:24 ne peut pas concurrencer avec
22:26 les transporteurs
22:28 des anciens pays de l'Est.
22:30 Mais on ne peut
22:32 même pas concurrencer avec
22:34 les transporteurs
22:36 des pays bas, les transporteurs
22:38 français, allemands.
22:40 Donc, vraiment,
22:42 les pays des Mitrofs sont devenus
22:44 également nos concurrents.
22:46 - On le voit bien, le secteur va
22:48 déjà assez mal.
22:50 On estime aussi qu'il y a un énorme décalage
22:52 entre ce que l'on souhaite, les véhicules qu'on
22:54 dit à émission zéro, et les transporteurs
22:56 qui roulent. Et on oublie essentiellement
22:58 les transporteurs roulant au diesel.
23:00 - Oui, pour l'instant,
23:02 nous roulons au diesel.
23:04 On va vers
23:06 des véhicules zéro émission.
23:08 La transition
23:10 est en cours.
23:12 Mais cette transition,
23:14 elle est plus lente que pour
23:16 les voitures. Pour les voitures,
23:18 il y a déjà
23:20 toute une série de voitures électriques
23:22 qui sont disponibles.
23:24 Pour les camions,
23:26 ça ne fait que démarrer.
23:28 Il n'y a que quelques
23:30 modèles disponibles.
23:32 Mais une voiture,
23:34 ce n'est pas un camion.
23:36 Et pour nous, ce qui est
23:38 quand même important, c'est d'abord
23:40 l'élection du véhicule
23:42 qui est quand même encore fort limité.
23:44 Et en plus,
23:46 autre problème, c'est qu'il faut
23:48 charger ces véhicules.
23:50 Donc, il faut avoir
23:52 des bornes de chargement
23:54 à destination
23:56 ou bien
23:58 dans l'entreprise.
24:00 Mais,
24:02 bon, ça demande quand même
24:04 une installation qui n'est
24:06 pas évidente. - Donc, la période
24:08 de réduction envisagée est bien trop courte.
24:10 - Elle est bien trop courte.
24:12 On estime que
24:14 la transition va
24:16 se mettre vraiment en route
24:18 que pour 2030.
24:20 - Alors, quelles sont
24:22 aujourd'hui, Isabelle Demacht,
24:24 les demandes de transport
24:26 en logistique belge? - On veut
24:28 tout d'abord qu'on
24:30 n'étende pas le réseau
24:32 de la taxe
24:34 kilométrique parce que
24:36 ça va fortement augmenter
24:38 les prix de transport.
24:40 En plus, on est dans
24:42 une situation économique
24:44 quand même assez
24:46 défavorable.
24:48 Nos transporteurs
24:50 ressentent ça de plein fouet.
24:52 La demande en transport
24:54 est inférieure
24:56 que l'offre en transport
24:58 et ça
25:00 a une répercussion
25:02 sur les prix.
25:04 Les transporteurs
25:06 ont du mal à répercuter
25:08 les augmentations
25:10 de coût. Ils ont du mal
25:12 à répercuter
25:14 cette augmentation
25:16 du réseau de la taxe kilométrique.
25:18 Il ne faut pas oublier que la taxe
25:20 kilométrique en 2024, elle va
25:22 être à nouveau indexée,
25:24 donc à nouveau
25:26 augmentée. En plus,
25:28 en janvier, on va également
25:30 avoir une indexation
25:32 des salaires, ce qui va
25:34 à nouveau augmenter
25:36 notre prix de transport.
25:38 Une partie
25:40 de ces augmentations,
25:42 on espère
25:44 l'entièreté de ces augmentations,
25:46 mais ce sera difficile, on doit
25:48 les répercuter sur le client
25:50 et puis qui payera en fin
25:52 de compte la note ?
25:54 C'est le consommateur,
25:56 c'est vous et moi qui
25:58 achetons des marchandises dans les
26:00 magasins, etc. - On paye l'époque assez.
26:02 Est-ce qu'il faut une concertation d'urgence
26:04 pour essayer d'avancer dans ce dossier ?
26:06 - On a eu une concertation
26:08 en début de semaine
26:10 avec la ministre
26:12 de la Mobilité
26:14 Lydia Peters, mais
26:16 on a dû malheureusement constater
26:18 que la marge de manœuvre
26:20 est très faible
26:22 et qu'on n'est pas sûr
26:24 que notre demande
26:26 aboutira. - Alors, c'est
26:28 un plan flamand, c'est
26:30 selon vous un mauvais signal
26:32 avant les prochaines élections ?
26:34 - C'est surtout
26:36 un mauvais signal envers les entreprises
26:38 et envers
26:40 l'économie.
26:42 Le camion a quand même un rôle
26:44 essentiel dans notre économie.
26:46 Si on s'arrête
26:48 de rouler, il n'y a plus
26:50 rien qui se passera,
26:52 les magasins seront vides,
26:54 les usines ne seront pas livrées,
26:56 les hôpitaux également.
26:58 Donc, on a l'impression
27:00 qu'on augmente
27:02 les coûts des entreprises
27:04 en faisant croire
27:06 aux consommateurs
27:08 que les augmentations
27:10 ne seront pas répercutées,
27:12 ce qui n'est pas exact.
27:14 Malheureusement, un camion, ça ne vaut pas.
27:16 Donc,
27:18 le monde politique trouve ça
27:20 une cible plus facile.
27:22 - Peut-être avant de quitter,
27:24 un message à faire passer,
27:26 le mot de la fin, justement, par rapport à ce plan flamand
27:28 qui vise à étendre les routes sur lesquelles
27:30 la redevance kilométrique devrait être payée
27:32 à partir de l'année prochaine ?
27:34 - Nous, on veut qu'on arrête
27:36 d'augmenter
27:38 notre
27:40 prix de revient, ça suffit.
27:42 Si on veut
27:44 qu'il y ait encore des entreprises
27:46 de transport belge,
27:48 il faut en tenir compte
27:50 et il faut
27:52 arrêter de nous considérer
27:54 comme une vache à lait.
27:56 - Voilà, c'était le coup de colère, le coup de gueule
27:58 et la conclusion d'Isabelle Demarck, qui porte parole
28:00 de la Fébétra, la Fédération Belge des Transporteurs
28:02 et des Prestataires de Services
28:04 Logistiques. Merci d'avoir été avec nous.
28:06 - De rien, merci beaucoup.
28:08 - On se retrouve dans quelques instants pour la dernière ligne droite de votre Carrefour de l'Info.
28:10 [Musique]
28:12 - Le Carrefour de l'Info
28:14 sur Arabelle.
28:16 [Musique]
28:18 - L'actualité
28:20 internationale à présent à travers la presse.
28:22 Tout d'abord, cet accident de bus à
28:24 Venise. Au moins 21 morts
28:26 parmi les touristes étrangers.
28:28 Tragédie à Amestre. Un autobus électrique
28:30 tombe d'un viaduc, titre
28:32 "Le Corriere della Sera", extrêmement
28:34 grave. L'accident a fait au moins 21 morts
28:36 dont deux enfants et une vingtaine de
28:38 blessés hier soir à Venise. Le véhicule bondé
28:40 s'est écrasé depuis la rampe
28:42 du viaduc Rizardi à Mestre et a
28:44 pris feu, détaille le journal.
28:46 Parmi les victimes identifiées figurent
28:48 trois citoyens ukrainiens, un allemand,
28:50 un croate, un français et le chauffeur
28:52 italien. Aux Etats-Unis,
28:54 c'est du jamais vu, résume le New York Times,
28:56 la Chambre américaine des représentants s'est
28:58 retrouvée sans chef et plongée
29:00 dans le chaos. Son président républicain,
29:02 Kevin McCarthy, ayant été évincé
29:04 de son poste à l'issue d'un vote
29:06 historique orchestré par un élu
29:08 trumpiste. La dernière fois que la
29:10 Chambre des représentants aux Etats-Unis avait tenté
29:12 d'évincer un président, c'était en 1910
29:14 et cette manœuvre n'avait jamais abouti.
29:16 Souligne pour sa part politico,
29:18 les démocrates se sont joints à un petit groupe
29:20 de l'elbe dure du grand Old Party
29:22 pour priver Kevin McCarthy du perchoir
29:24 lors d'un vote à 216
29:26 voix contre 210.
29:28 Enfin en Espagne, le roi Felipe VI
29:30 charge Pedro Sánchez de former
29:32 le gouvernement. Pedro Sánchez, qui a
29:34 déjà commencé son cycle de discussion, souligne
29:36 le journal El País, des contacts
29:38 pour consolider une majorité
29:40 pour l'ensemble de la législature,
29:42 écrit La Vanguardia, afin d'obtenir
29:44 la confiance des députés. Le socialiste
29:46 devra disposer du soutien crucial
29:48 des indépendantistes catalans,
29:50 on le sait, qui exigent en échange
29:52 une mesure d'amnistie très controversée.
29:54 Note l'indépendant, le chef du
29:56 gouvernement sortant, qui est au pouvoir depuis
29:58 2018 jusqu'au 27 novembre
30:00 pour être reconduit au pouvoir
30:02 par le Parlement. Faute de quoi ?
30:04 Note la raison. Un nouveau scrutin
30:06 sera automatiquement convoqué pour la
30:08 mi-janvier, souligne la Libre Internationale.
30:10 Son rival, le conservateur
30:12 Alberto Núñez-Feijo, qui était
30:14 arrivé en tête des législatives
30:16 du 23 juillet, mais sans majorité
30:18 viable, a vu sa candidature
30:20 rejetée la semaine dernière par les députés.
30:22 C'est ainsi que l'on referme votre
30:28 carrefour de l'information.
30:30 Merci pour votre fidélité.
30:32 On se retrouve demain à la même heure.