Petite histoire de l'évolution des questions au gouvernement

  • l’année dernière
Chaque mardi, c’est le même rituel. À 15 heures, Yaël Braun-Pivet s’installe au perchoir et salue l’hémicycle avant de lancer la même phrase : « L’ordre du jour appelle les questions au gouvernement. » Ces questions au gouvernement, QAG dans le jargon de l’Assemblée sont une tradition depuis 1974. Réformées à plusieurs reprises, elles pourraient à nouveau l’être prochainement.

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Transcription
00:00 L'ordre du jour appelle les questions au gouvernement.
00:02 Les questions au gouvernement sont un élément essentiel du contrôle
00:17 de l'Assemblée nationale sur le gouvernement,
00:19 mais qui, au fil du temps, avec les différentes réformes,
00:22 a perdu de son intérêt et donc a perdu de son efficacité.
00:26 Ce type de débat doit permettre au gouvernement et à l'opposition d'une part,
00:45 au gouvernement et à la majorité d'autre part,
00:48 d'avoir un échange bref de vues sur des sujets nationaux ou d'importance nationale.
00:52 Je n'ai pas, monsieur le député, je n'ai jamais eu de compte à l'étranger,
01:00 ni maintenant, ni avant.
01:02 Merci monsieur le député de m'avoir permis de le dire devant la représentation nationale.
01:05 Et chers collègues, je pense que vous avez tout intérêt à vous calmer.
01:16 Ça ne sert strictement à rien de donner cette image.
01:19 J'espère simplement que vos enfants ne regardent pas la télévision.
01:28 Monsieur Lassalle, veuillez immédiatement retirer ce gilet.
01:34 Parfait, monsieur Lassalle, ce rappel au règlement sera évidemment inscrit au procès verbal
01:40 et vous en subirez les conséquences.
01:42 Retirez s'il vous plaît ce gilet.
01:44 La parole est à madame Sandrine Rousseau pour le groupe écologiste.
02:14 Ma question est simple, monsieur le ministre.
02:17 Pour le gouvernement, les Mahorais sont-ils des Français comme les autres ?
02:22 Imaginez une députée qui pose une question en maillot sans jamais s'y être rendue.
02:25 Imaginez un ministre qui parle de sécheresse sans jamais avoir compris le réchauffement climatique.
02:31 Sortez de Paris et allez à Mamoudou !
02:33 Merci beaucoup monsieur le ministre.
02:36 Vous n'avez plus de... Vous n'avez qu'une seconde.
02:39 Je voudrais simplement dire à monsieur le ministre...
02:45 Une seconde, je suis désolée, une seconde c'est une seconde.
02:48 Pour la bonne compréhension des téléspectateurs, nous avons inséré un chronomètre sur la retransmission télé
02:55 parce que certains s'étonnaient que les prises de parole étaient coupées.
02:59 Et donc c'est deux minutes pour tout le monde.
03:02 [Musique]
03:08 Alors plusieurs possibilités sont sur la table.
03:10 Question plus courte, revenir à deux séances,
03:13 puisqu'avant nous étions à deux séances, aujourd'hui nous sommes passés à une séance de questions.
03:18 C'est trop de séances, certains membres du gouvernement ont deux séances.
03:21 De l'avis général, elle est trop longue cette séance, puisqu'elle dure un peu plus de deux heures.
03:25 Et en fait, moi je suis au perchoir, ce que je vois c'est que je perds 50% de tout.
03:30 Je perds 50% de députés au bout de la première heure,
03:33 je perds 50% de membres du gouvernement, ce qui est quand même embêtant,
03:36 ce sont les questions au gouvernement, et je sais qu'on perd 50% de français.
03:40 [Musique]
03:46 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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