Ils vous inspirent chacun à leur manière... mais ceux-là mettent la barre très très haut !
Tellement haut qu'il repousse ses limites et enchaîne les records, ce garçon, qui perpétue la tradition familiale et qui s'est fiat un prénom prononcé dans le monde entier...
Tellement plus vite, plus loin, plus fort, dans l'eau, à vélo et sur la terre ferme, ce triathlète y retourne enfin après avoir conquis l'or mondial...
Et le grand écran semble encore plus grand quand on est petit... ou quand on frappe à la porte de ce festival qui décroche la lune à tout âge...
Avec :
Thibaut Collet, 5e aux Championnats du monde de Saut à la perche
Dorian Coninx, Champion du monde de triathlon
Myriam Théodoresco, organisatrice du Festival du Film pour Enfants (Vizille - Villard-Bonnot)
Tellement haut qu'il repousse ses limites et enchaîne les records, ce garçon, qui perpétue la tradition familiale et qui s'est fiat un prénom prononcé dans le monde entier...
Tellement plus vite, plus loin, plus fort, dans l'eau, à vélo et sur la terre ferme, ce triathlète y retourne enfin après avoir conquis l'or mondial...
Et le grand écran semble encore plus grand quand on est petit... ou quand on frappe à la porte de ce festival qui décroche la lune à tout âge...
Avec :
Thibaut Collet, 5e aux Championnats du monde de Saut à la perche
Dorian Coninx, Champion du monde de triathlon
Myriam Théodoresco, organisatrice du Festival du Film pour Enfants (Vizille - Villard-Bonnot)
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00:00 Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installés pour regarder si on parlait.
00:29 Bienvenue à tous, ravi de vous accueillir parmi ceux qui vous inspirent chacun à leur manière.
00:34 Mais ceux-là mettent la barre très très haut et tellement haut qu'ils repoussent les limites
00:39 et enchaînent les records. Ce garçon qui perpétue la tradition familiale
00:43 et qui s'est fait un prénom prononcé dans le monde entier.
00:46 Tellement plus vite, plus loin, plus fort, dans l'eau, à vélo et sur la terre ferme,
00:50 ce triathlète y retourne enfin après avoir conquis l'or mondial.
00:54 Et le grand écran semble encore plus grand quand on est petit
00:58 ou quand on frappe à la porte de ce festival qui décroche la lune pour nous tous et à tout âge.
01:04 C'est le festival du film pour enfants Myriam Theodoresco, bienvenue.
01:08 Merci Myriam.
01:09 Vous faites partie de cette belle organisation, ça va se tenir du 23 octobre au 2 novembre prochain,
01:14 c'est la 25e édition, on va ouvrir grand les yeux des tout petits qui vont se raconter des histoires cette année.
01:21 Quelle histoire d'Orient Conninx ? Bienvenue.
01:25 Merci.
01:26 Toujours des choses à se raconter ici sur ce plateau, cette fois-ci c'est une très très belle histoire.
01:30 Champion du monde de triathlon, médaillé olympique par équipe, qui peut venir voir Paris sereinement.
01:37 C'est ça, c'était une année assez agréable.
01:40 Et régulière.
01:41 Et régulière pour une fois.
01:42 Et tu es signé en beauté.
01:43 On va découvrir tout ça dans un petit instant.
01:46 Et tout comme Thibaut Collet.
01:48 Bonjour.
01:49 Bonjour Thibaut.
01:50 Alors Thibaut Collet, on a toujours envie de te recevoir, ça va être difficile de vous voyer Thibaut,
01:55 parce qu'on s'est connu quand même bien, bien.
01:58 Il y a longtemps.
01:59 Tu étais quand même bien, tu étais quand même assez jeune, ça c'est sûr.
02:02 Chaque année on trouve toujours un prétexte pour te recevoir.
02:05 Donc cette fois-ci on a un très très bon prétexte.
02:11 Cinquième au championnat du monde, c'était en août dernier à Budapest.
02:15 Ça c'est un beau prétexte.
02:17 Il est pas mal celui-là.
02:19 Bravo Thibaut, d'abord un petit briefing, 24 ans, nez à la tronche, il paraît que tu t'en sers bien.
02:24 C'est pas faux.
02:25 Ça a été dit en plus en direct sur France Télévisions.
02:28 Quelques années après ton papa Philippe Collet, recordman de France,
02:31 c'est premier français à 6 mètres.
02:33 Non, 5'94.
02:35 Et voilà.
02:36 C'est grave.
02:37 C'est proche de 6 mètres.
02:39 Dans les esprits.
02:40 C'est pas 6 mètres.
02:41 À l'époque ça faisait très haut.
02:43 C'était un record de France pendant très longtemps.
02:45 C'est ça.
02:46 D'ailleurs, tu saisis sa perche maintenant, 5'62 en 2020, 5'72 en 2021,
02:52 5'81 à Miramas en 2022.
02:56 Et là, direction Budapest, tentative à 5'85.
03:01 On est au championnat du monde, les vrais, les grands, les championnats du monde,
03:05 élite, senior.
03:07 Là, on sent que c'est le moment.
03:10 Il fallait déjà commencer par dire "coucou, je suis là".
03:13 Donc là c'est fait.
03:15 Avec un peu de chance, mais c'est fait.
03:17 Là, pas de doute ?
03:19 Pas de doute, non.
03:22 C'était un beau moment, mais je savais que j'en avais encore un peu sous le pied derrière.
03:26 On va voir après ce qui s'est passé.
03:28 Mais ça c'était déjà une très belle étape, parce que c'était le top 8 assuré,
03:31 voire même un peu plus.
03:33 Donc ça c'est cool.
03:34 Tu peux exulter un peu, là.
03:35 T'es très heureux.
03:36 Oui.
03:37 C'était extraordinaire.
03:38 Et malgré la joie, malgré cette joie, il faut se ressaisir tout de suite,
03:44 parce que le concours est long.
03:45 Il peut être même très très long.
03:47 Là, qu'est-ce qu'on fait ?
03:48 On monte la barre ?
03:49 À 5,90 m.
03:50 Allez, 5,90 m, il faut le faire quand même.
03:53 Pas loin du record de papa en plus.
03:55 C'est le moment aussi.
03:57 Il y a toutes les étoiles alignées du même côté.
03:59 Ça c'est 6 m.
04:00 Ah oui, non, ça c'est la tentative.
04:02 Ça c'est la tentative échouée à 6 m.
04:04 Et ouais, autant pour moi.
04:06 On l'a, les 5,90 m, quand même ?
04:11 Oui, voilà, ils sont là.
04:13 Allez, la tentative, c'est parti.
04:16 Là, le regard est dur, Thibaut.
04:17 Là, j'étais un petit peu concentré.
04:19 J'étais prêt à faire ce qui va se passer de suite.
04:22 Donc j'étais prêt à franchir cette barre,
04:25 marquer un peu les esprits,
04:27 et dire que mes adversaires venaient de passer 85 m avec difficulté,
04:31 et 90 m facilement.
04:33 Ils étaient pour dire "je suis encore là,
04:35 ça ne sera pas aujourd'hui que vous allez me battre".
04:37 Et en fait, ils m'ont complètement battu juste après.
04:40 Il y a quand même presque un visage de revanche ici, Thibaut.
04:43 Oui, c'était une petite revanche sur ce que les gars venaient de faire juste avant,
04:47 c'est-à-dire galérer à 85 m et passer 90 m au premier.
04:50 Et donc moi, je savais que si je passais 90 m, je repassais devant.
04:53 Bon, derrière, ils ont fait 95 m.
04:55 C'est la vie.
04:57 Et derrière, on peut revoir la tentative échouée du coup.
04:59 Alors c'était les 6 m.
05:01 Tant qu'à faire.
05:02 Donc on y va, 5 cm par 5 cm.
05:04 Oui, mais je n'ai pas eu le choix de tenter 6 m,
05:06 parce que je rate le premier essai.
05:08 Ah non, ça c'est Armand.
05:09 Ce n'est pas grave, on va le voir.
05:10 Oui, beaucoup.
05:11 En même temps, c'est un copain.
05:12 Oui, c'est un copain.
05:13 Allez, on le regarde.
05:14 Là, donc ça c'est...
05:15 Voilà, Thibaut.
05:16 On y arrive.
05:17 Ça c'est la...
05:18 Oui, c'est ça.
05:19 C'est la tentative de 6 m.
05:21 Tu les reconnais au départ, directement aussi tes tentatives.
05:24 Je le vois un petit peu en course et tout ça.
05:26 Il commençait à y avoir un peu de fatigue et de...
05:29 On va dire...
05:30 J'avais compris que ça allait être compliqué à ce moment-là.
05:32 Donc bon, je suis allé au bout et ça sera pour l'année prochaine.
05:35 C'est quoi ? Ça se joue à quoi ?
05:36 Au physique déjà ?
05:37 Donc on est émoussé et la technique ne passe plus ?
05:40 Oui, j'étais émoussé dans le sens où je commençais à prendre la mesure de ce qui venait de se passer.
05:45 Je savais que j'étais dans le top 5.
05:46 Je savais que pour prendre la médaille, il fallait sauter très haut.
05:50 Faire quasi +20 sur mon record.
05:52 Passer la barre des 6 m.
05:53 Ça faisait beaucoup de paramètres qui font que...
05:55 Dans la tête, je pense que naturellement, je n'ai pas relâché le truc.
06:00 Mais j'ai pris la mesure et donc derrière, je n'avais pas le droit à l'erreur.
06:04 Pas le droit à la moindre faute technique.
06:05 Donc ce n'est pas passé.
06:06 Mais bon, j'ai pris rendez-vous pour l'année prochaine.
06:08 Parce que sur un grand soir, on peut battre son record d'autant ?
06:11 Je ne sais pas si c'est déjà arrivé qu'un gars à ce niveau-là mette 18 ou 20 cm à son record.
06:17 Mais en tout cas, pour moi, cette année, c'était compliqué de faire plus que ce que j'ai fait.
06:22 Et voilà, c'était aussi une manière de dire que pour 2024, je serais prêt.
06:26 Il y en a un qui va un par un.
06:27 C'est Armand Duplantis qui a battu son 6e record du monde d'affilée.
06:32 Cette fois-ci, on s'y perd un peu.
06:34 On se dit, c'est 100 cm par cm.
06:36 Là, c'est bon, c'est 6 m 22.
06:37 6e record du monde.
06:38 Ça, c'était cet hiver et il a fait 23 là, il y a quelques jours.
06:41 Ouais, 6 m 22.
06:42 Ça, c'est celle de 6 m 22.
06:44 Et il est content.
06:45 Il est très content.
06:46 Il est toujours content, je le comprends.
06:47 Voilà, parce que c'est en fait, comme tu nous disais, il peut battre en fait.
06:53 Un cm pour lui, ce n'est pas grand chose.
06:55 Donc à quoi ça se joue ?
06:57 Lui, l'intérêt de faire cm par cm, c'est aussi d'assurer le show.
07:02 Parce qu'on sait très bien que ce gars, il a une marge énorme.
07:04 Il pourrait faire 6 m 10 et après tenter 6 m 30 et sûrement le passer.
07:10 Mais pour lui, derrière, ça serait plus compliqué de rebattre le record du monde.
07:13 Et donc avec tout ce que ça comporte au niveau des sponsors et tout ça aussi.
07:17 Donc il y a un vrai intérêt à ce niveau là.
07:19 Mais c'est sûr qu'à chaque fois qu'on voit ça, on se dit, mais où est-ce qu'il va s'arrêter ?
07:23 C'était à Clermont ?
07:24 C'était à Clermont, Wallstar Perche.
07:25 Vous y étiez.
07:26 Alors Renaud Lavillenie qui est aux Anges, lui aussi tout aussi heureux.
07:30 Ah oui, en tant qu'organisateur, je pense que c'est toujours important.
07:32 C'est toujours important. C'est toujours extraordinaire de vivre ça.
07:35 Et moi, j'étais dans le concours. Je fais quatrième de ce concours avec 81.
07:38 Et ce soir là, ça passe inaperçu.
07:42 Parce que le gars fait 40 cm de plus.
07:44 Mais bon, c'est le jeu.
07:45 Et c'est vrai que pour nous, ça met en lumière aussi la discipline.
07:47 Donc c'est cool.
07:48 Et vous n'avez pas le même parcours aussi.
07:50 On n'a pas le même parcours, mais bon, non, c'est bien.
07:53 Et ça donne des ailes aussi de voir qu'un garçon est capable de faire ça.
07:57 Capable de le faire. Il est encore très jeune.
08:00 Mais on sait que vous êtes très soudés en fait.
08:04 Oui, c'est vraiment un gentil gars.
08:08 Et puis, étant donné qu'on passe en moyenne deux heures sur le stade,
08:11 les uns à côté des autres, on n'a pas trop d'intérêt à se tirer dans les pattes.
08:14 Donc c'est vrai qu'on s'entend tous plutôt très bien.
08:17 Et bon, après, quand c'est la compète, c'est la compète.
08:19 Mais on a déjà tous passé du temps entre nous.
08:22 Et c'est vrai que c'est une majorité de mecs sympas.
08:26 Et c'est vrai qu'on rigole bien.
08:27 Et lui, il est quand même relativement extraordinaire.
08:30 Parce qu'au-delà d'être le meilleur du monde, il est ultra accessible.
08:34 Et on va dire proche avec tous. Donc, c'est une chance.
08:37 Et ça va être une chance de vous retrouver à Paris, tous ensemble.
08:40 Où chacun va se tirer vers le haut ensemble.
08:42 C'est une vraie émulation.
08:45 C'est sûr. Après, à Paris, ça sera la guerre.
08:47 C'est chez nous.
08:48 Sur le terrain, c'est la guerre.
08:50 Et en tant que Français, il n'y aura plus de copains.
08:54 Donc, bon, on verra.
08:55 Il y aura deux frères, on le sait. Ça serait bien.
08:57 Ça, c'est le rêve ultime.
08:58 Ça, c'est sûr.
09:00 Avant de reparler de la famille en un mot, il y a deux événements.
09:02 On a l'impression qu'ils ont un petit peu changé le cours des choses ces derniers mois.
09:05 On va dire plutôt cette dernière année.
09:07 D'abord, ce 28 février 2022 à Miramas, 5m81.
09:11 Ça, ça a été vraiment un palier.
09:13 Ça a été un palier parce que c'était le premier saut au-dessus de 5m80 sur un jour
09:17 où, encore une fois, je n'étais pas du tout attendu.
09:19 Parce que dans la saison, j'avais fait 5m60.
09:21 Mais on savait qu'il y avait quelque chose de possible.
09:24 Et ce jour-là, ça s'est un petit peu...
09:26 Comment dire ?
09:28 Ça s'est fait, quoi.
09:29 Et donc, ça a été une vraie étape, un vrai palier.
09:32 Et derrière, je suis entré dans le monde des grands, on va dire.
09:35 Parce qu'il y a eu beaucoup de perchistes à 70.
09:37 Il y en a eu moins à 80, moins à 90.
09:39 Et ce jour-là, je gagne les championnats de France Elite.
09:41 C'est la première fois que je me qualifie pour les championnats du monde en salle.
09:45 Ça a été plein de belles choses qui sont arrivées en même temps.
09:48 Donc, ça a été la récompense du travail.
09:50 On se dit, ça y est, c'est possible.
09:52 Et ce qui a été possible aussi, alors c'était...
09:54 Voilà, elle est là, la famille.
09:56 Il y a Mathieu, il y a Philippe.
09:58 Tout le monde est là.
09:59 Les conditions d'entraînement aussi, dans le bassin grenoblois.
10:02 Alors, il y a quelques temps encore, il fallait qu'on pousse vraiment la luminosité à fond
10:07 sur nos caméras qui souffraient, sur les structures de Mélan, à la SPTT.
10:12 C'était sombre, on avait très froid aussi.
10:15 C'était l'enfer.
10:16 Ouais, c'est l'enfer.
10:17 Et à l'extérieur, bon, parfois, ça allait guère mieux.
10:20 Puisqu'il fallait... Alors, en caricature, à peine en fait...
10:24 Là, les images parlent d'elles-mêmes.
10:26 Voilà, quelques surprises où même Mathieu doit zigzaguer sur sa trottinette au milieu des chiens.
10:34 Il faut faire un peu de babysitting aussi.
10:36 Donc voilà, le terrain qui était occupé par les gens du voyage,
10:39 ce qui est une situation qui est très triste.
10:40 Et vous aviez même beaucoup d'empathie, mais aussi beaucoup de difficulté à vous entraîner.
10:44 Ouais, ouais, c'était compliqué.
10:45 Puis c'est des mauvais souvenirs parce que, bah, il n'y avait rien de normal dans tout ça.
10:49 Donc moi, je préfère pas trop en parler parce que je suis pas...
10:52 Mon avis n'est pas très...
10:53 Oui.
10:54 ...objectif là-dessus.
10:55 Non, il n'y a rien de normal.
10:56 Heureusement, ce qui est normal, c'est le présent.
10:58 Déjà, ce présent-là, un petit peu plus loin, à Montbonneau,
11:01 avec ce beau stade tout bleu dans lequel on peut égaler des records le jour de la fête du club, d'ailleurs.
11:06 Il est magnifique ce terrain et ça fait du bien, une structure comme celle-ci, Thibaut.
11:09 C'est extraordinaire parce que c'est un rêve de pouvoir avoir des conditions comme ça
11:14 et si proche de chez nous.
11:17 On va dire que, dans mon cas, ça a été étudié pour la performance
11:21 parce que tout est réuni pour pouvoir sauter haut avec des bonnes conditions.
11:27 Et là, la vidéo, c'est le saut à 5,81 cet été.
11:31 C'était super bien parce qu'on a tout pour s'entraîner et on est tellement contents d'avoir ça ici.
11:36 Oui, à l'époque, tu avais égalé ton record.
11:38 Là, ouais, j'avais égalé mon record et puis c'était le début de saison, donc c'était une bonne perf.
11:43 Il faisait très chaud et ce stade est super agréable quand il fait chaud aussi.
11:47 La vue est magnifique. En fait, tout est réuni.
11:49 C'est vrai que pour nous, aujourd'hui, c'est un luxe.
11:52 Ça n'a pas été facile du tout de l'avoir et aujourd'hui, on mesure la chance qu'on a.
11:56 Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, on a l'outil pour pouvoir faire de la performance agréable.
12:00 Les outils répondent aujourd'hui. Vous avez galéré pendant des années aussi.
12:04 On ne sait pas si c'est le cas pour toutes les disciplines.
12:06 Il y a un progrès, une prise de conscience et des choix qui sont faits.
12:10 Après, on va dire que tout ça est né grâce à la motivation sans faille et à l'acharnement de certaines personnes.
12:17 On ne va pas remercier des gens qui n'ont pas agi pour ça.
12:20 C'est sûr que ça a été présent aujourd'hui.
12:22 Ça existe parce qu'il y a certaines personnes qui se sont vraiment bougées pour qu'on ait ça.
12:27 Aujourd'hui, c'est des installations qui sont privées.
12:29 Donc, nous, on remercie énormément les acteurs.
12:31 C'est vrai que là, aujourd'hui, c'est un vrai luxe, même si pour l'instant, dans la salle, on n'a pas de chauffage.
12:35 On a une salle qui fait 80 mètres de long et dans laquelle on peut s'entraîner et préparer des compétitions.
12:40 Donc ça, c'est vraiment un plus.
12:41 Bon, le chauffage, on attendra un peu.
12:43 Pour l'instant, ce n'est pas encore la peine.
12:46 Aujourd'hui, un peu de sport mécanique dans la boue.
12:50 Ça arrive, ça entretient.
12:52 Vous vous enlisez de temps en temps avec Mathieu.
12:56 Mais au moins, tu profites encore un petit peu de vacances.
12:58 Oui, c'est ça.
12:59 Moi, je me relâche un petit peu.
13:01 Je sais que ma deuxième passion n'est pas ultra compatible.
13:03 Donc c'est pour ça que je reste sur 4 roues maintenant.
13:05 Mais oui, ça permet de se vider la tête et je vais rattaquer en étant complètement serein.
13:09 Il ne faut pas se baisser.
13:10 Il ne faut pas se faire mal.
13:11 Non, pas là.
13:12 Ce n'est pas le moment.
13:13 Très bien.
13:14 Un petit big up à la famille, quand même.
13:16 Toujours petit fils de Jacques, fils de Pilou et frère de Nadine.
13:21 Fils de Nadine.
13:22 Alors, fils de Nadine qu'on embrasse et de Mathieu, bien sûr.
13:26 Voilà, ils sont toujours là.
13:28 Toujours, à fond.
13:29 Et plus que jamais.
13:30 Et copain de Dorian, Konnix ?
13:31 Évidemment, aussi.
13:32 Quand même ?
13:33 Entre grenoblois.
13:34 C'est ça.
13:35 Alors, il y avait ASPTT d'un côté, ALE de l'autre.
13:37 Échirol ?
13:38 Oui, moi, je suis au GUC, mais au GUC-Atlé.
13:42 Au départ, c'était licence à Échirol.
13:45 Une petite erreur.
13:46 J'étais d'Échirol.
13:48 Ah, voilà, c'est pour ça.
13:50 D'accord.
13:51 GUC, Grenoble Université Club.
13:53 Échirolois, pour toujours, bien sûr, malgré les licences qui, parfois, ne peuvent pas être dans notre ville,
13:59 dans notre club d'origine.
14:01 Et bien, allez, KOLÉ, Konnix, c'est une histoire de sport court.
14:05 On se demande quel nouveau jeu de mot va pouvoir faire celui-ci.
14:07 Il est pour moi et c'est à nous, tout de suite.
14:09 Tout va bien, Dorian ?
14:19 Très bien.
14:20 On peut les voir tout de suite ?
14:21 Comme ça, elles vont nous mettre un petit peu dans le bain, sans jeu de mot tout de suite.
14:25 Alors, le bain, ça y est, on a plongé direct, nous.
14:27 On est à Pontevedra, c'est ça ?
14:30 C'est ça.
14:31 En Espagne, un des plus jours de votre carrière, Dorian ?
14:34 Là, franchement, je pense que c'est la course la plus aboutie.
14:39 Ça faisait longtemps que je n'avais pas fait…
14:42 Je n'ai fait que des bonnes courses cette année, honnêtement.
14:44 Je suis vraiment très content de ma saison.
14:46 Mais celle-là, c'est la plus complète, du début à la fin.
14:50 Tactiquement, et même en termes de niveau de forme, c'était assez extraordinaire.
14:55 Puis il y avait une belle ambiance.
14:56 Tout était vraiment réuni pour être très content de cette course.
15:00 Un scénario assez inattendu, un peu rocambolesque.
15:03 On va en parler dans une petite seconde.
15:04 Je voulais voir ces médailles, surtout.
15:06 Donc, la plus belle, la médaille d'or, elle est où ?
15:09 En fait, c'est…
15:10 Alors, je ne sais pas dans quel ordre c'est,
15:12 mais ça, c'est celle du championnat du monde.
15:15 Et celle-là, c'est celle de la victoire de la finale.
15:17 Vu que c'est un circuit, il y a eu deux médailles.
15:21 C'était le week-end qu'il fallait gagner.
15:25 Tout à fait, puisque c'est une épreuve qui compte et qui clôt.
15:28 En fait, c'est les finales des championnats du monde.
15:31 Exactement. Nous, ce n'est pas sur une course, le championnat du monde,
15:34 mais c'est sur…
15:36 Il y a huit courses en tout, dont cinq qui comptent.
15:39 Et celle-là, c'était la finale, donc elle comptait un petit peu plus.
15:42 Et après, c'est des calculs de points en fonction de toutes les courses.
15:46 Et c'était loin d'être gagné à l'avance, parce que j'étais cinquième avant la course.
15:51 Il fallait un scénario bien particulier et créer des circonstances bien particulières
15:56 pour aller chercher le titre.
15:59 Et ça a marché.
16:01 Donc c'est top.
16:02 Ça, ça a marché.
16:03 Oui, c'est un classement général en gagnant cette épreuve.
16:05 Vous n'étiez pas sûr de gagner le classement général final qui a été fait.
16:09 On revient sur ce scénario un peu fou, dans des conditions…
16:14 Il est fait toujours chaud en Espagne, ça c'est sûr.
16:17 Beaucoup de concurrence, forcément.
16:19 Les meilleurs ont été piégés dès la natation, en fait.
16:22 Oui, alors en fait, les deux gars qui dominent vraiment la course à pied
16:27 sont un petit peu moins bons que, notamment, nous les Français en natation.
16:32 Et depuis le début de l'année, on sait que si on veut les piéger,
16:36 les mettre un petit peu à l'écart, ça se passera en natation.
16:39 Mais jusqu'à présent, on n'avait pas réussi à exploiter cette faille.
16:42 Et on avait toujours posé le vélo en gros groupe de 50 personnes.
16:46 Et là, à la faveur d'une natation réussie pour tous les Français
16:50 et ensuite d'avoir mis la pression sur le début du vélo,
16:53 on a réussi à créer des groupes plus petits
16:56 où les gars qui étaient problématiques au classement général
16:59 se sont retrouvés relégués à 1 à 40 secondes et l'autre à 2 minutes.
17:03 Et donc après, ce n'est pas la même histoire à pied
17:06 parce qu'on a quand même des bonnes armes une fois qu'on a sorti ces deux gars-là.
17:11 Malgré, elle est quand même endurante, elle est éprouvante aussi.
17:15 Il faut tenir, il ne faut pas lâcher.
17:18 On peut rappeler, justement pour le public non néophyte,
17:22 il y a plusieurs distances qui se courent.
17:25 Là, sur ce format des Mondiaux, on est sur...
17:29 Alors au niveau de la natation...
17:32 1500 mètres de natation, 40 km de vélo et 10 km de course à pied.
17:37 1,5 km de natation, c'est quand même...
17:40 Il faut dire que c'est très endurant, c'est une des épreuves les plus complètes physiquement.
17:43 C'est ça. Après, honnêtement, c'est le début.
17:46 On sort de l'eau, on n'a que 20 minutes de course.
17:48 Je ne trouve pas que ce soit le plus difficile.
17:50 Le pire, c'est la course à pied, courir 10 km alors qu'on a déjà 1h20 de course.
17:54 Et en plus au sprint.
17:56 Vous avez trouvé la force de sprinter ce final et de tout donner
17:59 parce qu'en plus, vous n'étiez pas tout devant.
18:01 Non, non. Là, j'avais une stratégie d'attendre le sprint
18:04 parce que je sais que je sprint plutôt bien.
18:07 C'est une petite carte maîtresse.
18:08 Oui, c'est ça. Mais l'Allemand qui était devant a vraiment vissé fort toute la course.
18:15 Et donc, dans ma tête, je repoussais toujours le moment où je me dis
18:18 "Allez, à ce moment-là, je passe devant" parce que c'était de plus en plus dur.
18:21 Jusqu'à ce que je n'ai plus trop le choix.
18:23 Je me suis dit "Bon, maintenant, c'est maintenant ou jamais".
18:25 On sait que vous êtes un garçon assez discret ici.
18:28 Et donc, ce sourire, il est magnifique. Il fait vraiment plaisir.
18:31 Beaucoup de sérénité sur ce podium.
18:34 Oui, c'était un mélange de plein d'émotions.
18:37 J'étais ultra content de ce que je venais d'accomplir, d'avoir le titre,
18:42 de la façon dont ça s'était passé.
18:45 Voilà, c'était très intense.
18:48 Ça montre la voie des possibles aussi en individuel.
18:51 On sait que vous êtes médaillé de bronze par équipe, en relais à Tokyo.
18:56 Oui.
18:57 L'individuel à Paris, elle est possible ?
19:00 Alors, c'est clair que l'individuel, c'est un gros objectif.
19:03 Et c'est clair que ça me montre que je suis dans la bonne voie.
19:06 Toute l'année, il me l'a montré.
19:09 J'ai attendu assez tard dans l'année pour faire mon premier podium à ce niveau-là.
19:13 C'était à Paris.
19:14 Et c'était mon premier gros objectif de l'année.
19:18 Donc, déjà, là, ça m'a détendu parce que ça m'a fait faire un critère de sélection
19:23 pour les Jeux de Paris.
19:25 Et puis, en plus, ça m'a montré que moi aussi, j'étais capable de monter sur le podium.
19:28 Ça faisait deux ans que je n'étais pas monté sur un podium au plus haut niveau mondial.
19:31 Et donc, je suis arrivé à la finale vraiment beaucoup plus détendu,
19:36 en ayant une bonne confiance en moi, etc.
19:39 Et ça m'a montré que d'arriver bien relâché, ça fonctionne.
19:46 Et que la première marche n'était pas loin non plus.
19:48 La première marche au podium, qui est arrivée aussi.
19:51 Elle est très longue, cette saison.
19:53 C'est très long, une saison de triathlète.
19:56 Il faut cumuler les épreuves, les séances d'entraînement.
19:59 Comment est-ce que ça se déroule ?
20:01 Alors oui, c'est toujours long.
20:03 Globalement, on commence toujours en mars.
20:05 Là, je vais finir fin octobre.
20:07 L'an passé, c'était même fin novembre.
20:09 À la différence des saisons précédentes, cette année, j'ai pris le choix de moins courir.
20:14 Et donc, j'ai respecté des plus gros temps de repos entre les courses.
20:19 Et j'ai pu mieux préparer chaque course.
20:22 Et je pense que ça a été assez bénéfique.
20:24 Donc, il commence à être tard, mais il me reste une compétition fin octobre.
20:28 Et je sens que ça me fait encore plaisir de m'entraîner.
20:31 J'ai encore de la marge parce que justement, je me suis laissé du temps pour faire les choses comme il faut.
20:39 Et cumuler... Ici, on a les structures qu'il faut.
20:43 On a un beau territoire qui se prête bien à cette discipline.
20:46 Oui, carrément.
20:48 Alors, c'est clair que le plus compliqué, c'est la natation.
20:51 Pourquoi c'est compliqué ?
20:53 Il y a suffisamment de créneaux.
20:55 Et le Grenoble Alpes 38 me donne l'opportunité d'avoir des créneaux.
20:59 Mais les piscines sont énormément exploitées entre les clubs, le public, les scolaires, etc.
21:08 Ça veut dire que le bassin est pris de 8h à 20h.
21:11 Et trouver des créneaux qui, en plus, correspondent avec nos besoins, c'est toujours un petit peu compliqué.
21:16 Mais on s'en sort.
21:17 Et ensuite, ce qui est...
21:19 Avec des horaires qui restent raisonnables ?
21:21 Avec des horaires qui restent raisonnables.
21:23 Je nage globalement tôt, mais moins tôt qu'avant.
21:26 Donc, voilà, j'ai gagné une petite heure de sommeil sur l'année.
21:28 Et ça fait du bien.
21:29 Quelques efforts pour Paris, parce qu'on y arrive.
21:32 Voilà, si on peut passer des petits messages.
21:34 Mais c'est vrai que vous n'êtes pas seul aussi à prétendre à ces jeux, bien sûr.
21:39 Donc, il en faut pour tout le monde.
21:40 Ça ne doit pas être simple.
21:41 Donc, plus de bassins, ça serait une solution, alors ?
21:43 Ce serait une solution.
21:46 Et puis, de quoi grimper aussi ? Du plat ?
21:49 Rester sur notre territoire ?
21:52 C'est vrai qu'en vélo, c'est assez incroyable.
21:55 Parce qu'il y a déjà les pistes cyclables.
21:57 Moi, j'habite dans le centre de Grenoble.
21:59 Et je n'ai aucun souci à sortir de la ville, parce que les pistes cyclables sont extrêmement bien faites.
22:04 Donc, ça, c'est très agréable.
22:06 Ça permet de rouler à plat, sans les voitures.
22:09 Et c'est top.
22:10 La ville du vélo profite aux triathlètes aussi.
22:12 Exactement, c'est parfait pour les triathlètes.
22:14 Et puis, il y a des belles montagnes à découvrir.
22:18 Il y a tellement de parcours que c'est trop bien.
22:21 Oui, on peut aller un peu partout, vers Uriage.
22:23 Exactement.
22:24 Il y a les Trois Massifs.
22:26 Je découvre, je roule sur les Trois Massifs.
22:29 Vous êtes le troisième Français champion du monde.
22:32 C'est ça.
22:33 C'était Léo Berger, aussi un autre Iserois, qui était le tenant du titre aussi.
22:39 Le triathlon est décidément une discipline phare ici, sur notre territoire.
22:42 Ça fonctionne.
22:43 Il y a une vieille tradition.
22:44 Oui, c'est beau.
22:46 C'est cool de montrer que ça fonctionne.
22:48 Je pense qu'il y a plein de raisons à ça.
22:50 Et de manière générale, en France, il y a une densité extraordinaire en ce moment.
22:55 Il y a deux hommes et deux femmes sur le podium mondial cette année.
22:59 C'est du jamais vu, sans parler des paratriathlètes qui ont ramené une tonne de médailles.
23:03 Donc, c'est cool.
23:05 Grand merci au club, parce que je pense qu'ils font un gros travail.
23:09 Et à votre sœur.
23:10 Et à ma sœur.
23:11 Aussi.
23:12 Qui a couru le week-end dernier, qui court le week-end prochain.
23:15 Donc, j'espère que ça va bien se passer pour elle.
23:17 C'est bien parti ?
23:18 C'est pas trop mal.
23:19 Ça revient.
23:20 C'est une saison un petit peu compliquée pour elle.
23:21 Léa, c'est ça ?
23:22 Léa.
23:23 Allez, on est bien sûr à fond derrière vous.
23:26 Sauf que, 35 heures par semaine, à peu près, sur une année olympique, c'est ça, le temps
23:30 que vous dédiez à l'entraînement ?
23:32 C'est ça.
23:33 C'est 30 heures d'entraînement pur, on va dire.
23:35 Sans parler des à côté, comme tout sportif.
23:38 Que ce soit les kinés, la préparation mentale, les siestes.
23:42 C'est important, les siestes.
23:44 Oui, bien sûr.
23:45 Donc, oui, non, c'est vraiment…
23:46 Pas que, mais oui.
23:47 La récup'.
23:48 Ça dure sur 7 et ça occupe beaucoup de temps.
23:50 On peut la revoir, la médaille, à côté de vous.
23:52 Elle est tellement chouette.
23:53 Le classement général, ça.
23:54 Non, ça, c'est peut-être l'épreuve.
23:55 On ne sait jamais exactement laquelle des deux.
23:56 Ça, c'est l'épreuve.
23:57 Le classement général.
23:58 Mais ça, c'est magnifique.
23:59 Ah oui.
24:00 Eh bien, bravo encore, Dorian.
24:01 Bravo à tous ceux qui vous accompagnent.
24:04 Merci beaucoup.
24:05 C'est important à votre niveau, les sponsors, les médias.
24:07 Un petit coucou à Yves Piret Média, bien sûr, qui vous accompagne.
24:12 Et qui nous permet aussi, eh bien, toujours, de porter cette discipline à la connaissance du grand public.
24:18 Merci, Dorian.
24:19 Fande de ciné ou pas ?
24:21 J'y étais beaucoup avant.
24:23 Maintenant, j'ai moins le temps, mais j'aime beaucoup ça.
24:26 Pareil, Thibaut, oui.
24:27 Tout pareil.
24:28 Allez, on y va, mais comme on y va avec nos yeux d'enfant.
24:31 Allez, tout de suite.
24:32 Parce que ça, c'est vraiment un coup de cœur de la saison culturelle, ici, sur le territoire.
24:45 Ça se passe du 23 octobre au 2 novembre au prochain, le Festival du Film pour enfants.
24:51 Ça se passe à Vizil et à Villarbonneau, donc à l'espace Aragon et à la salle du Jeu de Paume.
24:56 Une énorme organisation avec Myriam Theodoresco, qui a les rennes.
25:02 Bien en main, ça va ?
25:03 Oui, oui, on travaille, on travaille.
25:05 Toutes les petites fourmis travaillent pour que ça soit prêt le jour J.
25:09 Oui, le jour J, pour les petits, pour les enfants.
25:12 Ce Festival du Film pour enfants qui trouve toujours un nouveau thème, une nouvelle idée.
25:17 Alors, cette année, c'est le thème "Raconte-moi une histoire".
25:21 Alors, forcément, le grand écran, le cinéma, c'est toujours une histoire, beaucoup d'histoires.
25:27 Cette fois-ci, vous avez choisi le thème de la narration, l'histoire à proprement parler ?
25:32 Oui, c'est ça. "Raconte-moi une histoire", c'est vrai que c'est un thème qui est très large pour le cinéma.
25:36 Donc, on s'est contraints, parce que sinon, on allait mettre tous les films possibles.
25:40 Et donc, l'idée, c'était effectivement de présenter des films dans lesquels il y avait un narrateur.
25:46 Alors, que l'on entend ou que l'on voit, ou les deux d'ailleurs.
25:48 Au début et à la fin ?
25:50 Ou dans tout le film, ça existe aussi.
25:54 Donc, un conte, surtout un conte.
25:56 Voilà, ça c'est pour les films du thème, parce qu'on a plusieurs sections.
26:00 Et donc, les films qui seront en compétition font partie du thème "Raconte-moi une histoire".
26:05 Voilà, donc ça, c'est le thème général.
26:08 Pour être très didactique, il s'adresse aux jeunes publics, donc à tous les publics.
26:16 Mais en particulier aux tout-petits, mais également aux ados.
26:20 Vous appelez ça le XL.
26:23 Alors, effectivement, le thème, c'est plutôt entre 6 et 12, on va dire.
26:27 On a une section pour les tout-petits, 3 à 6.
26:29 Donc là, les toutes premières séances de cinéma, avec des contenus adaptés.
26:34 Et effectivement, on a une section qui s'appelle XL, parce que c'est plus grand.
26:38 Et c'est à partir de 12 ans, des films qui vont avoir un contenu un petit peu plus étoffé, on va dire.
26:48 Avec des thèmes abordés qui sont un peu différents.
26:51 Et qu'on peut comprendre ou apprivoiser quand on devient ados.
26:58 Oui, et aussi les animés.
27:00 Il ne faut plus dire les mangas.
27:02 Non, c'est ça ? Ou les dessins animés, je ne sais pas, il faut dire les animés.
27:05 Alors les animés, c'est le nom qu'on a trouvé en français pour les films d'animation japonaise, voire asiatique.
27:13 D'accord.
27:14 Les dessins animés, c'est pour les enfants.
27:17 D'accord.
27:18 Mais ne dites pas à un ado qui regarde un animé, qu'il regarde un dessin animé.
27:22 Bon alors, attendez, Goldorak, c'est un animé.
27:25 Miyazaki, c'est un animé.
27:27 Oui.
27:28 Ok.
27:29 Bien, bravo.
27:30 Je vais pouvoir parler à ma fille correctement, alors.
27:32 On va voir ça.
27:34 Et on va pouvoir bien sûr parler aux enfants.
27:36 C'est un festival, on le dit, c'est la 25e édition, qui s'adresse à ces tout-petits.
27:42 Alors quand on parle des contenus adaptés aux tout-petits de 3 ans, on parle beaucoup aussi des écrans qui sont trop présents dans l'éducation, dans le quotidien de nos enfants.
27:53 En l'occurrence, ce sont des écrans adaptés et utiles, c'est-à-dire qui ont des effets positifs, c'est ce que vous voulez clamer.
28:00 Oui, l'écran de cinéma est vraiment très grand par rapport à l'écran d'un téléphone ou d'une tablette.
28:06 Et c'est un média, le cinéma, qui nous permet d'être ensemble.
28:11 Parce que quand on est tout seul devant un téléphone ou tout seul devant une tablette, on partage rien.
28:15 Donc là, il y a un échange.
28:16 Donc là, on vient accompagner, les petits viennent accompagner d'adultes avec qui ils vont pouvoir effectivement échanger.
28:22 Ça permet de passer un beau moment, ça permet de ressentir les mêmes émotions ensemble.
28:29 Ça permet d'aborder des thèmes qu'on n'aurait pas forcément abordés dans notre vie quotidienne.
28:33 Voilà, d'être confrontés à d'autres problématiques et qu'on peut parler avec les grands qui nous entourent.
28:42 Ils ont des ateliers, c'est-à-dire qu'une fois qu'ils ont pu voir le film, ils peuvent fabriquer des choses, parler avec des adultes, voir du doublage.
28:51 C'est un programme d'animation pendant le festival avec plein de choses pour les tout-petits, de fabrication de flip-book par exemple, jusqu'au stage d'impro théâtral pour les plus grands, l'escape game.
29:05 Plein de choses différentes, des ciné-concerts, des avant-premières.
29:10 Et ce n'est pas trop tard le soir, parce qu'après...
29:12 Ben non.
29:13 Mais pendant les vacances, ça va.
29:15 Pour les grands, pour ceux qui viennent voir XL, ça peut être plus tard.
29:18 Et pour les tout-petits, en général, c'est avant la sieste ou après la sieste.
29:22 Hein Dorian ?
29:23 Voilà.
29:24 Après la sieste peut-être, il y a quoi ? Oui, Ben Vizil ou Villarbonneau.
29:29 C'est à mi-chemin.
29:32 Parmi les coups de cœur, on a dit Linda veut du poulet.
29:39 Ça c'est un film d'actualité qui va être sur tous les écrans français bientôt.
29:45 Et qui est le grand gagnant du festival du film d'animation d'Annecy.
29:51 Le festival, la référence mondiale.
29:55 C'est un film français.
29:57 Et on voit effectivement que le graphisme est très particulier.
30:03 C'est un très joli film, on rigole bien.
30:07 Mais on s'y habitue tout de suite.
30:09 Oui, il y a deux minutes et puis après on est en empathie avec Linda.
30:14 Qui veut absolument remanger le plat que son père lui préparait quand elle était petite.
30:21 Son père décédé.
30:23 Et donc c'est un jour de grève.
30:25 Et sa maman se prend d'une mission d'aller chercher un poulet.
30:29 Et la suite, c'est assez rocambolesque aussi.
30:33 Ce festival depuis 25 ans a dû voir évoluer les graphismes, les techniques, les technologies.
30:41 Oui, au tout début on était à l'argentique avec les bobines.
30:44 Maintenant on est en connomie.
30:47 On a des personnages tout rouges et tout verts.
30:49 Et c'est bien mis en avant.
30:51 Après Linda, Nina. Nina et le secret du hérisson.
30:54 Nina et le secret du hérisson.
30:57 Ça c'est le prochain film d'Alain Gagnol et Jean-Lou Felicioli.
31:01 Qui sont des réalisateurs français et qui travaillent à Valence.
31:05 À qui on doit aussi une vie de chat.
31:09 Ils aiment bien les enquêtes.
31:13 Souvent c'est des enquêtes.
31:16 On a hâte de le découvrir.
31:19 Ça c'est un film d'actualité aussi.
31:21 Oui, tout à fait.
31:22 On aura aussi la projection du futur Miyazaki.
31:25 Dans le cadre des projections habituelles aussi.
31:27 Puisqu'il sort à la fin du mois d'octobre.
31:29 Oui, tout à fait.
31:31 Très attendu.
31:32 C'est un film qui est adapté.
31:34 Qui n'est pas que pour les grands ados.
31:36 Qui est pour à peu près tous les âges.
31:38 À part les tout petits.
31:40 Donc on l'attend avec impatience.
31:43 Est-ce que ce sera vraiment le dernier ou pas ?
31:45 On verra.
31:46 Mais en tout cas, on a hâte de le voir.
31:49 Parce que ça fait longtemps qu'on n'a rien vu de lui.
31:51 Donc effectivement on pourra le voir au festival.
31:53 Je ne sais pas vous les garçons.
31:55 Si vous êtes plutôt du côté de la team Spielberg ou Miyazaki.
31:58 Les deux.
31:59 Les deux ?
32:00 Tout pareil.
32:01 Bon allez, la team Spielberg.
32:02 Moi j'adore la team Spielberg.
32:04 Aussi belle.
32:05 Les deux pareil.
32:06 Mais alors BGG, le bon gros géant.
32:07 Je regrette de ne pas avoir été enfant au moment où ce film est sorti.
32:11 On reçoit aussi des bons classiques.
32:14 C'est ça.
32:15 Au festival.
32:16 Le BGG il fait partie du thème.
32:18 "Raconte-moi une histoire".
32:19 Donc on a un narrateur qui raconte cette histoire.
32:22 Et bon, Spielberg on ne le présente plus.
32:25 C'est un monstre du cinéma.
32:28 Il nous en porte à chaque histoire.
32:31 Quelle que soit l'histoire qu'il fabrique.
32:33 Il nous en porte à chaque histoire.
32:35 Donc ça, on est très heureux aussi de pouvoir le proposer.
32:39 Pas de Tim Burton cette année ?
32:41 Pas de Tim Burton.
32:43 Il a été écarté au dernier moment.
32:47 Il a fallu faire un choix.
32:49 C'est vrai parce qu'Idore aux mains d'argent, il y a une narratrice au début et à la fin.
32:53 C'est vrai.
32:54 Mais pour ceux qui aiment Johnny Depp, "Neverland" c'est un de ses plus beaux films.
32:59 Un de ses plus grands rôles.
33:00 Et pourtant lui qui est toujours très transformé.
33:02 Ici c'est un de ses rôles les plus nus.
33:05 Où il incarne James Barry.
33:08 Qui a été inspiré par des enfants pour écrire l'histoire de Peter Pan.
33:13 Voilà c'est ça.
33:14 C'est l'histoire, c'est le biopic de James Barry avec Kate Winslet.
33:22 C'est un très très beau film.
33:25 Très émouvant.
33:26 Très émouvant.
33:27 Et puis ça rajoute quand même le fait que ce soit une histoire vraie.
33:31 Ça rajoute quand même un intérêt.
33:36 C'est très émouvant parce qu'effectivement il va développer une amitié avec les enfants d'une dame qu'il croise dans un parc.
33:45 Et on voit comment il invente, comment il va commencer à inventer le personnage de Peter Pan.
33:53 Parce que finalement qui est Peter Pan ?
33:55 C'est lui en fait.
33:56 C'est lui qui ne veut pas grandir.
33:58 Qui veut rester ami avec les enfants en question.
34:01 Exactement.
34:02 C'est un très très beau film.
34:03 C'est un de mes films préférés.
34:04 Et pas très joyeux forcément.
34:07 Mais les enfants aimeront aussi sûrement beaucoup.
34:12 Vous l'avez vu ?
34:13 Non.
34:14 Vous avez l'occasion.
34:16 Dans la petite liste.
34:17 Merci beaucoup Myriam.
34:20 On souhaite plein de succès pour cette nouvelle édition.
34:22 Cette 25e du 23 octobre au 2 novembre.
34:27 Tout de suite les petits bons plans.
34:29 C'est une affiche pour vous.
34:39 Hello Broadway.
34:40 C'est pas à Broadway.
34:41 C'est pas à New York.
34:42 C'est ici près de chez moi.
34:43 À Jier.
34:44 Entre autres.
34:45 Parce qu'il y a d'autres dates après.
34:46 Mais parlons déjà de celle-là.
34:47 C'est une comédie musicale.
34:48 C'est Clap Your Hands.
34:51 L'ensemble vocal qui présente un spectacle sur le meilleur des comédies musicales.
34:59 Donc avec 80 chanteurs, orchestre de jazz, danseurs, comédiens, vidéos.
35:05 Voilà.
35:06 C'est un gros spectacle.
35:07 Ça va être sympa.
35:09 C'est à Jier les 18 et 19 novembre à la salle du Lossie.
35:13 Un comédien pour Thibault.
35:16 C'est qui le coup de cœur Thibault ?
35:18 C'est Raphaël Kenard.
35:20 Il fait beaucoup rire.
35:22 Beaucoup, beaucoup, beaucoup en ce moment.
35:24 Pourquoi ce comédien ?
35:25 Alors là c'est Blanche Gardin bien sûr.
35:27 Mais il n'est pas loin Raphaël.
35:28 Voilà le voilà.
35:29 Un giroir puisqu'on vient de parler de Jier.
35:31 Il me fait beaucoup rire.
35:33 Et ce petit accent bien de chez nous que j'adore.
35:36 Et le naturel qu'il a quand on l'interview c'est extraordinaire.
35:39 Un accent et puis un...
35:41 Ouais et puis il dit les choses quoi.
35:43 J'aime beaucoup cet acteur.
35:44 Il me fait beaucoup rire.
35:45 Et Dorian aussi du coup.
35:47 C'est une très bonne idée.
35:48 J'ai vu un interview de lui sur Clique TV il n'y a pas longtemps qui est incroyable.
35:53 Donc c'est vrai.
35:56 Voilà pas de filtre.
35:58 Et ça vient de chez nous quoi.
36:00 Et c'est un gars de chez nous.
36:01 Ben oui.
36:02 Soyons chauvins bien sûr.
36:03 On sait que le meilleur se passe chez nous bien sûr.
36:05 Avec vous puisqu'on est chauvins.
36:08 On va pousser très très fort derrière vous pour les JO de Paris.
36:11 Dorian c'est quasiment fait.
36:13 Ouais quasiment.
36:14 Quasiment.
36:15 On va dire il y a neuf orteils.
36:16 Exactement.
36:17 Il ne faut pas se détendre mais c'est très bien parti.
36:20 Très bien.
36:21 Et Thibaut ?
36:22 C'est fait.
36:23 C'est fait.
36:24 Donc on est très content.
36:25 Trouvez nous des places aussi parce que je crois qu'il y en a plus beaucoup.
36:26 On va travailler là-dessus.
36:27 Ouais c'est ça.
36:28 Et des places il y en a c'est sûr en tout cas au Festival du Film pour enfants.
36:31 Merci à vous tous.
36:32 Et très très beau succès dans tout ce que vous faites.
36:34 Merci d'être venus.
36:35 Merci.
36:36 Et à très vite.
36:37 Vous avez profité de Si on parlait avec Gilles Trignan Résidence.
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