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Y-a-t-il des fonds européens pour les personnes les plus démunies qui sont bloqués par les Etats ?
C'est ce qu'a affirmé lundi devant le parlement européen, le commissaire européen à l'emploi et aux droits sociaux, Nicolas Schmit, en demandant instamment aux Etats de l'UE de dépenser ces "milliards de fonds" pour aider ceux qui en ont besoin.
Détails et explications avec le député européen Younous Omarjee ( La Gauche ), président de la commission du développement régional.

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Transcription
00:00 Bonjour et bienvenue dans cette rencontre au Parlement européen de Strasbourg.
00:04 Y a-t-il des fonds européens destinés aux plus démunis qui dorment dans les caisses de l'État ?
00:10 C'est la question à laquelle nous allons tenter de répondre avec vous, Younous Omarji.
00:13 Bonjour et merci d'être à nouveau sur le plateau de l'humanité.
00:17 Je rappelle que vous êtes député européen de la gauche et que vous êtes également le président de la commission du développement régional au Parlement européen.
00:24 Alors on va essayer d'être assez précis, très précis même dans ce que nous allons dire.
00:29 Tout est parti un peu lundi d'ici au Parlement européen d'une déclaration du commissaire européen à l'emploi et aux droits sociaux qui s'appelle Nicolas Schmitt
00:38 et qui a dit, je le cite, "dépensons maintenant l'argent immédiatement disponible. Il y a des milliards de fonds. Utilisons-les".
00:47 Il parlait des fonds pour les plus démunis. Et il a ajouté que c'était aux États de le faire.
00:52 Il a parlé de 5,3 milliards d'euros pour les plus démunis. – 5,4 milliards.
00:57 – Voilà, 4 milliards. C'est une mise en demeure en réalité aux États.
01:02 Est-ce qu'on en sait un peu plus aujourd'hui ? On est mercredi, je le dis pour ceux qui nous regardent.
01:06 On est mercredi les 14h30 ici au Parlement européen.
01:10 – Bien sûr. Mais si j'ai pris la parole en plénière sur ce sujet, c'est qu'il y a deux raisons majeures.
01:20 D'abord, Mayotte qui continue à s'enfoncer dans une crise avec une population en souffrance qui n'a pas accès à l'eau potable.
01:30 Et les propositions que j'avais faites de pouvoir utiliser le Fonds européen d'aide aux plus démunis
01:37 pour venir en soutien à la population mahoraise.
01:41 Et puis aussi parce que, vous vous souvenez, que les alertes des banques alimentaires
01:48 et en particulier l'appel du président des Restos du Coeur sur TF1
01:53 avaient totalement créé une très grande émotion partout en France.
02:01 – On va en dire un mot plus précis tout à l'heure.
02:03 – Et nous étions tous sidérés de voir à quel point d'abord les banques alimentaires
02:12 avaient des difficultés aujourd'hui à accomplir leur mission.
02:16 Que beaucoup d'entre elles avaient dû diminuer le nombre de délivrances de colis
02:23 dans un moment où la pauvreté explose en France,
02:28 où les Français, un sur trois c'est ce que disent les enquêtes, ne mangent plus à leur faim,
02:35 où de nombreux étudiants d'ailleurs sont tributaires aujourd'hui des colis alimentaires
02:41 délivrés par les banques alimentaires Restos du Coeur, Secours Populaire.
02:45 – Et en même temps l'inflation touche particulièrement le secteur alimentaire.
02:48 – C'est ce que j'allais vous dire.
02:49 Et puis évidemment tout ceci créé par un contexte d'inflation
02:54 qui pour le moment n'est toujours pas maîtrisé.
02:58 Et dans ce contexte-là, vous voyez, je vais vous dire quelque chose.
03:05 Le rôle d'un député européen c'est de pousser l'exécutif,
03:12 à la fois la Commission européenne et les États membres dans leur retranchement
03:21 pour la meilleure exécution des fonds européens.
03:25 Et en tant que président de la Commission du développement régional, c'est ma responsabilité.
03:31 Et le Fonds européen d'aide aux plus démunis aujourd'hui est dans le champ de la cohésion.
03:35 Donc il est sous le champ de la responsabilité aussi de ma commission.
03:40 Et j'ai été regarder évidemment comment ces fonds sont dépensés.
03:47 Et je peux vous dire que j'ai été totalement sidéré de voir que dans ce contexte-là,
03:55 celui que je viens de vous rappeler, ce contexte qui a occupé toute l'actualité en France
04:02 après l'appel lancé par le président d'Eresso du Coeur,
04:06 que les fonds destinés à la France du Fonds européen d'aide aux plus démunis
04:15 ne sont pas totalement consommés.
04:18 Mais quand je dis ne sont pas totalement consommés,
04:21 en réalité une très large part de ces fonds à ce jour ne sont pas consommés.
04:29 Ça c'est certain.
04:31 Et nous sommes aujourd'hui en octobre.
04:36 Vous savez que les programmes arrivent à clôture au 31 décembre 2023.
04:44 Donc il y a urgence à ce qu'ils soient consommés.
04:48 Et c'est ce que le commissaire Schmitt a dit en plénière.
04:52 Il y a de l'argent, de l'argent disponible.
04:55 Il faut les utiliser. Il faut les consommer.
04:59 Donc tout ceci pose un certain nombre de questions.
05:03 D'abord il y a une question que je pose.
05:06 Vous avez tous vu que suite à l'appel du président d'Ereso du Coeur,
05:12 le gouvernement a quasiment fait l'aumône aux grands patrons
05:17 pour leur dire qu'il faut faire preuve de générosité.
05:21 C'est là que vous avez eu un grand patron qui a fait un chèque de 10 millions devant les caméras.
05:28 Mais l'argent, il est là.
05:32 L'argent destiné aux colis alimentaires, il est là.
05:36 Cet argent aurait été très utile pour les banques alimentaires.
05:42 Est-ce que la deuxième question que je pose, c'est est-ce que les banques alimentaires,
05:47 Secours Populaire et Ereso du Coeur, sont au courant
05:51 qu'il y a de l'argent disponible à la fois sur le FEAD et ReactoYou
05:56 qui peut être en partie ?
05:59 - Je vous laisse terminer.
06:01 Juste si vous voulez bien, on va ajouter une petite précision.
06:04 C'est vrai que le gouvernement, suite à cet appel au secours d'Ereso du Coeur,
06:08 a dit que la ministre des Solidarités a promis 15 millions d'aide supplémentaire
06:14 et tout de suite 2 euros supplémentaires.
06:17 Et tout de suite, les Ereso du Coeur sont réintervenus en disant
06:20 qu'il y avait déjà 10 millions qui étaient dans la seringue.
06:23 La compensation n'est que de 5 millions.
06:26 Et de toute façon, j'en parlais il y a quelques minutes avec l'un des responsables
06:29 d'Ereso du Coeur, ça ne va pas suffire.
06:32 C'est-à-dire que ça a arrêté l'incendie, c'est l'expression qu'employait
06:35 quelques minutes le responsable d'Ereso du Coeur.
06:38 On a provisoirement arrêté l'incendie, d'autant qu'il y a eu des gens
06:42 qui ont donné suite à cet appel qui avait été lancé.
06:45 Mais en même temps, ils disent actuellement dans 3 mois le problème est le même.
06:48 - Et donc la troisième question que je pose, c'est est-ce qu'il y a
06:52 une incapacité de la part de ce gouvernement à bien gérer les fonds européens
07:00 et à bien les utiliser ?
07:03 Et c'est quand même tragique sur l'un des volets qui, de mon point de vue,
07:08 doit faire l'objet de la plus grande attention et d'un caractère tout à fait prioritaire
07:14 pour l'engagement des dépenses.
07:17 Parce que quand on parle de toutes ces choses de manière technique et théorique,
07:22 en fait, il ne faut pas oublier qu'il s'agit tout simplement de colis alimentaires
07:28 et, comme disait Coluche, de donner à manger à ceux qui ont faim.
07:32 C'est de cela dont il s'agit.
07:34 Ce n'est pas autre chose.
07:36 C'est donner à manger aux gens qui ont faim.
07:39 L'argent du Féad ne sert qu'à cela, c'est-à-dire acheter des aliments,
07:45 de la nourriture.
07:47 On a autorisé aujourd'hui les habillements pour les personnes
07:51 qui ne peuvent pas avoir de l'argent pour se vêtir.
07:56 Voilà, ce sont les besoins primaires, les besoins essentiels.
08:00 Et il y a donc un devoir moral que de réunir toutes les conditions
08:07 pour que cet argent soit dépensé jusqu'au dernier centime près.
08:12 Et lorsque nous découvrons que des dizaines, voire des centaines de millions
08:18 ne sont pas utilisés par la France, je dis que c'est un scandale.
08:24 – J'ajuste juste une information supplémentaire pour ceux qui nous regardent
08:28 et nous écoutent.
08:29 J'ai posé la question ce matin au ministère de l'Économie pour savoir…
08:32 – Qu'est-ce qu'ils vous ont répondu ?
08:34 – Est-ce que cet argent était quelque part ?
08:36 Est-ce qu'il était dépensé ou non ?
08:38 Le ministère de l'Économie, après m'avoir dit qu'il allait me répondre
08:41 très rapidement, a fait un peu patienter quand même.
08:44 J'ai eu la réponse il y a quelques minutes et le ministère de l'Économie dit
08:48 "non finalement c'est le ministère des Solidarités qui s'en occupe"
08:51 ce qui aurait pu être dit ce matin tôt quand j'ai posé la question.
08:54 Donc pour l'instant on n'a pas de réponse du côté des ministères en France.
08:58 – Oui et puis les journalistes ont aujourd'hui la possibilité
09:04 d'investiguer sur ce dossier.
09:08 – On va le faire.
09:09 – Ils vont très rapidement voir de quoi ils en retournent vraiment
09:15 et du scandale que cela représente en réalité.
09:20 Donc oui, la ministre des Solidarités vient d'être nommée.
09:26 C'est un problème qui, à mon avis, révèle beaucoup de dysfonctionnements
09:34 mais c'est surtout une faute politique.
09:36 Je le répète, tout doit être fait pour bien dépenser jusqu'au dernier centime près
09:45 les fonds européens destinés à venir en secours aux gens
09:50 qui ne peuvent pas manger à leur faim en France.
09:52 – Alors, Younes Samargi, vous êtes député européen,
09:54 ce n'est pas votre rôle directement mais ce que cela veut dire aujourd'hui,
09:57 selon vous, dans le schéma qu'il faudrait avoir en tous les cas dans sa tête,
10:00 qu'au niveau national français, la question, cette question
10:04 que vous êtes en train de poser là, doit être posée à la ministre des Solidarités,
10:09 à Aurore Berger immédiatement.
10:11 – Évidemment et j'espère que mes collègues de tous les bancs
10:17 à l'Assemblée nationale se saisiront de cette question
10:23 et que la ministre de la Solidarité, Mme Aurore Berger, soit interrogée
10:29 pour simplement mettre des éléments sur la table.
10:32 Mais je veux surtout vous dire que lorsque j'interviens,
10:37 c'est pour faire œuvre utile aussi et dire aux membres du gouvernement
10:44 que nous avons déjà discuté avec le commissaire Schmitt
10:49 et la commissaire Elisa Ferreira pour apporter toutes les facilités possibles
10:55 à la France pour que cet argent puisse être réalisé,
10:59 consommé le plus rapidement possible.
11:02 Donc on ne peut pas se cacher derrière des difficultés administratives,
11:09 des complexités, il y a une très grande volonté,
11:12 vous avez vu la vidéo que j'ai mise sur Twitter
11:16 qui montre une forme d'agacement en réalité du commissaire Schmitt,
11:21 il y a une très grande volonté en réalité de la Commission européenne
11:25 comme du Parlement européen pour aider la France,
11:29 si elle en est incapable, pour aider la France aujourd'hui à consommer ses fonds
11:33 parce que les Français, eux, ils attendent ces colis alimentaires.
11:37 Alors j'allais dire qu'au-delà de cette question très précise,
11:41 ces questions très précises qu'on est en train de poser là autour de la France,
11:45 il y a bien sûr cet autre problème majeur, massif et qui monte dans l'Europe entière,
11:52 à savoir le développement de la pauvreté telle qu'on ne l'a pas connue pendant des décennies.
11:57 Vous en parlez j'imagine avec vos collègues, ils vous donnent leurs témoignages,
12:02 vous disent ce qu'ils en pensent, ce qui se passe dans leur pays,
12:04 c'est cette ambiance-là qu'on a aujourd'hui en Europe.
12:06 La pauvreté grimpe de manière très ardue, très pentue.
12:10 Évidemment, et il y a quelques années, je ne sais pas si c'est chez vous ou ailleurs,
12:15 je disais que près de 100 millions d'Européens sont directement menacés
12:21 par la pauvreté ou l'exclusion sociale avec les politiques telles qu'elles se déploient en réalité.
12:28 Et nous y sommes aujourd'hui.
12:31 Et nous avons un cocktail d'éléments tout à fait explosifs avec d'abord bien sûr l'inflation,
12:40 l'inflation sur les produits alimentaires partout en Europe
12:44 et parfois de manière beaucoup plus aggravée qu'en France, dans d'autres pays d'Europe.
12:49 En tant que président de la Commission du développement régional, je me déplace dans les autres pays.
12:55 Nous avons parfois des taux moyens d'inflation de 20%
13:02 et sur l'alimentaire à des niveaux tout à fait insupportables.
13:08 Donc voilà la situation aujourd'hui.
13:11 Nous avons également, on n'en parle pas beaucoup, des taux d'intérêt qui sont évidemment très très hauts
13:19 et qui vont continuer à augmenter, ce qui pose le problème évidemment aussi du logement.
13:25 Donc alimentaire, logement, les Européens sont confrontés à beaucoup de difficultés
13:31 et cela appelle évidemment à des décisions politiques,
13:35 tant au niveau de la Banque centrale européenne que pour tempérer les impacts de l'inflation.
13:41 Je veux le redire à la Commission du développement régional, nous avons pris nos responsabilités
13:48 puisque nous avons apporté une contribution en permettant aux régions d'Europe
13:55 d'utiliser les fonds structurels pour venir directement en aide aux familles les plus vulnérables
14:03 et aux petites entreprises, ce qui fait qu'aujourd'hui les régions délivrent des chèques énergie.
14:09 Si ces chèques énergie de 250 euros sont délivrés en région sud ou en région Île-de-France
14:15 et dans d'autres régions, c'est parce que nous l'avons décidé ici dans notre commission régie sur ma proposition
14:23 et que nous l'avons imposé à la Commission européenne comme au Conseil européen.
14:27 Je suis assez fier d'avoir apporté une contribution même modeste à ce problème.
14:33 Alors on voit bien qu'au-delà de ces situations de crise, on va le dire comme ça, actuelles,
14:38 les choses ne vont pas changer, on parle avec tous les acteurs du secteur,
14:44 on voit bien que ça ne va pas changer, que ça va augmenter, peut-être même s'accroître.
14:49 Est-ce que cette question selon vous, cette question de la pauvreté, du développement de la pauvreté
14:53 et des remèdes de ce qu'il faudrait faire, parce que ce n'est pas une question simple clairement,
14:58 pour y remédier, peut faire partie du débat des prochaines élections qui vont se dérouler dans quelques mois ?
15:05 Est-ce que ça peut être un thème qu'on impose à un moment en disant "mais attendez, le problème de l'Europe,
15:09 aujourd'hui c'est ça, c'est ça qu'il faut résoudre" ?
15:12 Et ça implique des tas de conséquences et des tas de décisions importantes.
15:16 Évidemment, et j'espère que ce débat, qui doit être le débat prioritaire sur la lutte contre la pauvreté,
15:26 ne passera pas sous le débat sur l'immigration et l'Europe passoire, comme ils disent, ou l'Europe accueillante.
15:40 Et c'est ce qui risque d'arriver, c'est-à-dire que tout le débat des Européennes soit phagocyté par le débat sur l'immigration.
15:52 Mais ce qui est certain, c'est que débat ou non, nous notre priorité dans l'action ici au Parlement européen,
16:00 c'est d'aider à lutter contre la pauvreté.
16:03 Et je veux vous rappeler que si le Fonds européen d'aide aux plus démunis existe toujours, et vous vous en souvenez, Jean-Jacques,
16:11 c'est parce que quand ce fonds avait été menacé par l'Allemagne, qui avait fait une plainte devant la Cour de justice,
16:21 nous sommes nous, et qu'il avait été détaché de la politique agricole commune,
16:27 nous avons nous au Parlement européen agi pour maintenir ce fonds.
16:33 Et Madame Pervenche Berès, présidente de la Commission emploi, et moi-même, rapporteur pour avis sur le FEAD,
16:41 je pense que nous avons, de manière très utile, contribué à maintenir ce fonds qui était voué à disparaître.
16:51 Et nous n'avons cessé depuis de militer pour son renforcement.
16:55 Et la pauvreté aujourd'hui est malheureusement devenue de nouveau une priorité en Europe.
17:03 Alors un mot, vous l'avez évoqué tout à l'heure sur la situation à Mayotte.
17:07 On en a parlé en septembre en disant qu'on continuera à suivre ce qui se passe sur place.
17:11 Et ça fait partie de ce dont on est en train de parler là.
17:13 Oui, bien sûr. C'est un vrai sujet.
17:15 Où est-ce qu'on en est aujourd'hui ?
17:16 Vous vous souvenez que nous avions eu une audition en commission régie, en commission du développement régional.
17:23 Nous avons auditionné la Commission européenne.
17:26 Nous avons eu un échange avec les députés maorais.
17:30 Et nous avons mis sur la table des propositions.
17:33 Et ce que nous disions, c'est qu'il faut délivrer de manière massive des bouteilles d'eau à la population,
17:41 pas seulement à 30 000 personnes, mais de manière beaucoup plus ample,
17:46 parce que c'est quasiment toute la population qui est confrontée à des difficultés, et de manière régulière.
17:52 La deuxième chose que nous disions, c'est qu'il n'est pas possible que dans cette situation,
17:56 où l'eau qui coule du robinet est une eau non potable,
17:59 que l'eau soit facturée.
18:02 Bon, qu'il y a quelque chose de moralement inacceptable et de profondément injuste.
18:08 Eh bien, je constate que nous avons contribué quand même à faire que le gouvernement entre un peu plus en action.
18:19 Et si j'en crois les dernières déclarations de Gérald Darmanin et du ministre des Outre-mer,
18:26 c'est précisément ce chemin qui a été pris par le gouvernement.
18:31 Et nous avons, nous, apporté une solution.
18:34 La solution consistait à dire, puisqu'il n'y a que l'argent, et on en revient à notre discussion,
18:41 puisqu'il n'y a que l'argent dans le Fonds européen d'aide aux plus démunis,
18:44 si vous ne savez pas comment faire, nous on a la solution.
18:47 Mais si vous savez comment faire, alors faites-le.
18:50 Peu importe, nous, ce qui nous importe, c'est que dans les jours qui viennent,
18:56 les maorais puissent boire autant que nécessaire,
19:02 et avoir de l'eau autant que nécessaire pour tous les besoins de la vie quotidienne.
19:08 Voilà notre objectif, il n'est pas ailleurs.
19:10 Merci. A vous. Il nous se marchit bien sûr.
19:13 On continuera à suivre avec précision cette affaire des fonds européens pour les plus démunis,
19:19 histoire de voir où ils vont, où ils se trouvent, où ils vont, à quoi ils servent ou pas.
19:23 Je pense que cette affaire va prendre des développements inattendus.
19:26 Merci beaucoup à vous. Merci à vous qui nous avez suivis.
19:29 A très bientôt. Au revoir. Merci.
19:31 [Générique]

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