• l’année dernière
Transcription
00:00 Je suis enraciné, moi.
00:02 Je suis comme un arbre.
00:04 Je suis fixé dans cette terre-là.
00:07 Cette terre-là, tu la respectes pas,
00:10 tu sais au moment où ton regard arrive à croiser le mien,
00:13 que ça va être violent.
00:15 Moi, dans cette agence, je veux des vendeurs
00:22 qui ont l'instinct de survie ultra développé
00:24 et qui sont prêts à tout pour faire tomber un contrat.
00:26 L'instinct de survie, moi, je l'ai.
00:28 L'instinct de survie, moi, je l'ai.
00:30 J'ai que ça.
00:32 Par rapport au fait qu'on va quitter la région,
00:35 j'aurais besoin qu'à midi, on n'en parle pas.
00:37 Tu leur as rien dit, en fait ?
00:39 Dis-moi, Fabrice, en venant, t'as vu le chantier sur la droite ?
00:42 Vas-y, vas-y !
00:43 Les mecs, on est dimanche, ils bossent.
00:45 Bon, allez, Maurice, tu commences pas avec Saman.
00:47 C'est quoi, le rapport, là ?
00:48 Le rapport, c'est qu'ils sont pas de la région
00:51 et qu'ils prennent le boulot des gars de la région.
00:53 On se calme sur les chantiers.
00:54 Tais-toi, toi ! Tais-toi !
00:57 Tu vas me calmer, les mecs du chantier.
00:59 Non, mais Fab, moi, je rentre, mais toi, faut que tu lui parles.
01:01 Je peux pas parler avec lui.
01:03 Maurice, tu m'emmerdes !
01:04 Ton fils, il a plus de 30 ans, il fait ce qu'il veut.
01:06 En tout cas, il va manquer dans le coin.
01:07 Là où on ira, au moins, il aura pas besoin de se battre pour exister.
01:09 Ne t'avise plus jamais de m'adresser la parole.
01:14 Rappelle-toi, ce ne sont pas les fiches qui perpétuent la mémoire des pères,
01:20 ce sont leurs actions.
01:22 Alors, bouge-toi le cul, Fabrice !
01:25 Hé !
01:26 C'est quoi ton problème, à toi ?
01:30 T'es jolie, ta peau.
01:35 Est-ce que t'es prêt à te faire respecter ?
01:49 [Générique de fin]