• l’année dernière
Plus de 700 personnes ont été tuées depuis l'attaque du Hamas au sud d'Israël ce samedi matin. Une rave-party qui avait lieu près de la bande de Gaza a été visée. Depuis, des proches de festivaliers restent sans nouvelle. 

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Transcription
00:00 C'est ça, comme chaque année du coup, l'année dernière elle avait participé aussi à ce Drift Party.
00:04 Donc cette année, sans gros doute, du coup, elle a décidé, non pas le soir même, mais du coup le matin très tôt,
00:11 de partir là-bas et d'y participer.
00:14 C'était son choix.
00:17 Son mari ne voulait pas aussi, parce que bon, on savait quand même les risques qu'il y avait.
00:23 Il le savait.
00:25 Donc voilà, elle a décidé et voilà, tout s'est suivi par la suite.
00:30 – Aujourd'hui, vous n'avez pas de nouvelles de Céline.
00:33 – Non, du coup, on n'a toujours pas de nouvelles.
00:35 Du coup, on reste en contact avec mon cousin Samuel et toute la famille là-bas.
00:39 On essaye d'avoir le plus d'informations possibles.
00:41 On nous tient toujours au courant de ce qui se passe, de ce qu'ils font.
00:45 Donc on essaye de se soutenir par rapport à la famille, par rapport à ce que l'on se doit
00:53 et on se tient toujours au courant.
00:56 – Est-ce que vous savez quel a été le dernier contact entre Céline et ses proches ?
01:02 – Alors, ce qui s'est passé du coup, c'est que oui, il y a eu un contact le matin très tôt.
01:08 Donc au moment où elle est arrivée là-bas,
01:10 elle a envoyé un message à son mari Ido par rapport au fait qu'il y avait des bombardements.
01:17 Il savait qu'il y avait une attaque.
01:19 Elle a donc envoyé le message comme quoi elle a percevé des militaires de Tsaïl.
01:25 Mais en fait, de ce qu'on a tout de suite compris,
01:28 c'est que ce n'étaient pas des militaires de Tsaïl,
01:29 mais bien des terroristes du Ramas qui étaient arrivés là-bas
01:32 et qui avaient déjà commencé leur attentat.
01:37 Donc c'est à partir de ce moment-là qu'on a reçu le dernier message.
01:42 – On sait aussi que de nombreux festivaliers, on ne connaît pas le nombre,
01:47 ont probablement été emmenés pour être retenus en otage.
01:53 Mais là aussi, vous n'avez pas d'informations, j'imagine ?
01:56 – Ah non, on n'a aucune information.
01:58 On espère du coup que les services israéliens ou français ou américains,
02:04 parce qu'on sait qu'il y a aussi des Américains
02:07 ou des gens d'autres nationalités qui étaient là-bas, qui ont été kidnappés.
02:12 On espère du coup que les gens qui sont au-dessus de nous te l'aident.
02:17 On espère qu'ils puissent eux avoir des informations peut-être.
02:22 – J'imagine que votre famille vit dans une angoisse,
02:27 enfin tout ça est terrible, cette attente est terrible.
02:30 – On vit dans cette angoisse, on vit dans cette peur
02:32 parce qu'on sait que cette guerre a toujours été là.
02:37 Moi je suis né, j'ai toujours connu tout ça.
02:40 Après on avait cette vision externe où justement,
02:43 jamais la famille n'avait été touchée,
02:45 on pensait toujours que ça pouvait arriver aux autres mais pas à nous.
02:47 Et au final, dans un cas pareil, on se sent complètement démuni,
02:52 on se sent en même temps effondré,
02:55 on ressent ce flou qu'on n'avait jamais vécu avant.
02:59 Heureusement, on reste unis, on reste là pour eux,
03:02 on reste là pour se soutenir.

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