Est-il facile pour les sportifs de se reconvertir dans les médias ?

  • l’année dernière

Chaque jour dans Culture Médias, deux invités débattent autour d'un sujet médiatique.
Retrouvez "La Question du jour" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-question-du-jour

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00:00 - Culture Média avec Thomas Hill.
00:03 Thomas, c'est l'heure de la question Média du jour.
00:05 - Lorsque leur carrière s'arrête, de nombreux sportifs se tournent vers les médias pour tenter de s'offrir une deuxième carrière.
00:11 Mais combien sont ceux qui réussissent vraiment ?
00:13 Les portes des médias sont-elles grandes ouvertes pour les anciens sportifs ?
00:16 Comment réussir cette reconversion ?
00:18 On va en parler avec nos invités ce matin.
00:20 Céline Géraud qui vient de nous rejoindre.
00:22 Bonjour Céline. - Bonjour Thomas, bonjour à tous.
00:24 - Vice-championne du monde de judo.
00:25 C'était en 86 reconvertie en journaliste, présentatrice de la tranche info de 13 à 14 heures sur Europe 1 tous les jours.
00:32 Et puis nous sommes toujours avec Sylvain Ventre, ancien sportif devenu publicitaire et producteur.
00:37 Et Camille Lacour, championne de natation reconvertie également dans les médias.
00:41 Quand on est sportif de haut niveau, on ne sait jamais quand est-ce que ça va s'arrêter.
00:45 On peut se blesser, on peut ne pas être haut niveau.
00:48 Est-ce que vous pensiez à la reconversion déjà pendant vos années de compétition ou c'était très flou pour vous ?
00:53 Céline Géraud. - Alors moi pour le coup c'était clair, j'avais une vocation, je voulais être journaliste.
00:57 Donc de sport et pas sportif, parce que journaliste sportif c'est celui qui court après.
01:02 Journaliste de sport, enfin bref.
01:04 Et j'ai donc fait une école de journalisme, j'avais vraiment envie d'être journaliste.
01:09 - C'est le CELSA je crois. - CELSA et CFPJ en alternance.
01:13 Et après j'ai pu intégrer une rédaction, mais il y avait un projet que j'ai pu mener parallèlement au judo
01:18 et c'était ça la complexité, parce qu'à l'époque il n'y avait aucune structure et aucune passerelle possible.
01:22 Donc c'était rock'n'roll.
01:24 - Mais c'était déjà assez clair dans votre tête, Camille Lacour vous, vous saviez ce que vous vouliez faire ou pas du tout ?
01:28 - Non, je ne savais pas vraiment où je voulais aller.
01:31 Mais à la fin de ma carrière ça a commencé à se dessiner, j'avais fait des conférences avec mes sponsors.
01:36 J'avais trouvé ça intéressant de retransmettre tout ce qui se passait dans le sport
01:41 et de faire le parallèle avec le monde de l'entreprise.
01:43 Et donc j'ai fait une formation pour un après carrière, commencer par ça.
01:47 Et donc je pense que c'est là aussi l'avantage d'être dans un sport où il n'y a pas beaucoup d'argent.
01:51 C'est qu'on est obligé de penser à l'après.
01:53 Et voilà, il faut trouver des avantages.
01:55 On aurait préféré être millionnaire en faisant un sport.
01:57 - C'est vrai que c'est un constat d'ailleurs qui est fait, que c'est plus compliqué finalement de se reconvertir
02:01 pour les sports qui sont très exposés, comme le foot notamment.
02:05 Parce que souvent on prévoit encore moins quand on a une grande carrière de footballeur
02:09 parce qu'on gagne très très bien sa vie donc on ne pense pas à l'avenir.
02:11 - C'est exactement ça.
02:13 Je vais plus loin, c'est-à-dire que quand vous êtes footballeur ou rugbyman,
02:17 vous savez que dans un rôle de consultant, vous avez globalement une chance de trouver assez vite du travail.
02:21 Vous avez un palmarès, parce que c'est un feuilleton, c'est tous les week-ends.
02:25 Donc il y a une récurrence, alors que le judo ou la natation, c'est quasiment tous les 4 ans ou tous les 2 ans au moment des championnats du monde qu'on en parle.
02:29 Donc l'exposition médiatique est différente.
02:31 - Et c'est vrai que en ce qui concerne la vie dans les médias, on se dit que devenir commentateur sportif
02:35 c'est un peu la voie toute tracée.
02:37 C'est ce que vous avez fait d'ailleurs au début, c'est une gérosse et comme ça que vous êtes entrée dans le journalisme petit à petit.
02:41 - Oui c'est ça, j'ai commencé à commenter en direct à la télévision, même si j'avais commencé par la presse écrite.
02:45 Les championnats du monde avec Pierre Fulat, que j'embrasse.
02:49 Je ne sais même plus que c'était dans les années 90.
02:51 - Il a fait Nagano. - Oui, ici Nagano.
02:53 Et là j'étais dans le rôle de la consultante, mais j'amenais aussi déjà des petites infos.
02:59 J'essayais d'être à la frontière entre le journaliste et le commentateur.
03:03 - Et il y a énormément de sportifs qui ont ensuite été embauchés dans les médias pour commenter leur sport.
03:07 Je vous en cite quelques-uns, Lisa Razoud, Hugary, Laure Boulot, David Ginola pour le foot, pour le tennis.
03:13 Il y avait bien sûr Patrice Dominguez, Arnaud Beut, Chamily Morisseau, Marie Pierce.
03:17 Et dans d'autres sports, on peut citer Philippe Candeloro, Luc Alphand ou Fabien Galtier.
03:21 Mais le commentaire sportif, ça marche, vous le disiez, uniquement pour les sports très médiatisés.
03:26 Parce que pour les autres, à part les JO tous les quatre ans, il n'y a pas grand-chose à commenter.
03:31 - Voilà, c'est ça. Ou alors il faut essayer d'ouvrir sa palette et s'ouvrir à d'autres sports.
03:36 C'est ce que j'ai très vite compris. Parce que je me suis dit, si tu ne fais que le judo, globalement ça va être assez restreint.
03:40 Donc d'où l'intérêt de faire une école de journalistes, d'avoir un projet.
03:43 Et c'est souvent ça le souci, c'est quand on a la tête dans le guidon, on a du mal à imaginer l'après.
03:47 Donc il vaut mieux la voir avant. Mais ça c'est un peu la tombola, tout le monde n'a pas.
03:50 - Et puis même quand on est un commentateur de Roi Langarros, ok, on va beaucoup l'entendre pendant les 15 jours de compétition.
03:55 Mais le résultant, il faut bien qu'il fasse autre chose.
03:57 Alors d'ailleurs, combien ça peut gagner les commentateurs sportifs ?
04:01 Julien Pichenay a mené sa petite enquête. Il nous donne quelques gros chiffres dans un instant, on revient.
04:06 - Culture Média sur Europe avec la suite de la question Média du jour.
04:10 Thomas Hill, comment rebondir après une carrière sportive ?
04:13 Nous sommes toujours avec Camille Lacour, Sylvain Ventre et Céline Géroux.
04:17 - Et on le disait, beaucoup de sportifs se reconvertissent dans le commentaire de compétition à la télévision.
04:22 Et alors Julien Pichenay, vous dans une autre vie, vous êtes aussi commentateur sportif pour le tennis.
04:27 Je vous ai demandé d'enquêter sur ce que peut gagner un commentateur sportif, qu'il soit connu ou inconnu.
04:33 D'abord, quand on est peu ou pas très connu, qu'est-ce qu'on gagne ?
04:35 - Déjà, tout en bas de l'échelle, on a les journalistes, qui en général sont moins payés que les consultants.
04:40 Donc un journaliste peut toucher en moyenne 200 euros, ça va dépendre évidemment du média, 200 euros par jour.
04:46 Les consultants, les prix varient en fonction de la notoriété et du média, bien sûr.
04:50 Il y a des grosses disparités. Le grand minimum, c'est 300-400 euros par jour.
04:54 Mais ça, c'est vraiment le minimum. Sinon, on est plus souvent autour de 1000 euros la journée, voire même beaucoup plus sur une quinzaine, comme Roland-Garros.
05:02 Vous en parliez, Thomas, on peut atteindre des prix exorbitants.
05:05 D'accord, c'est que 15 jours dans l'année, mais ça reste quand même beaucoup.
05:08 Marion Bartoli, par exemple, sur une quinzaine peut gagner jusqu'à 40 000 euros pendant Roland-Garros.
05:12 Guy Forget, ancien quatrième joueur mondial, ancien vainqueur de la Coupe Davis, percevait de 60 à 70 000 euros la quinzaine,
05:18 quand il était consultant pour France TV pendant la grande quinzaine.
05:21 Les tarifs sont encore plus importants pour Amazon, qui codiffuse Roland-Garros depuis 2021 avec France Télévisions.
05:27 La pige de Joe Wilfrid, son gars ancien cinquième joueur mondial, s'élevait lors du dernier Roland-Garros,
05:32 d'après les informations qu'on m'a communiquées, à plus de 100 000 euros sur la quinzaine.
05:35 On parle même de 150 000 euros, ce qui équivaut à environ 10 000 euros par jour.
05:39 Là, ça nous fait mal. Céline Giraud, une réaction peut-être ?
05:42 Non, pas mal. Je pense que c'est la loi d'offre et de la demande.
05:45 C'est un tournoi qui rapporte énormément d'argent aussi aux diffuseurs.
05:48 Donc je pense que c'est toujours calculé comme ça.
05:51 Ça correspond à ce que gagnent les footballeurs aussi, et qui vendent beaucoup de maillots.
05:54 Camille Lacour, vous avez été consultant, vous aussi, dans le Canal Sport Club,
05:57 puis consultant pour France Télévisions, mais vous avez aussi présenté des bêtisiers sur NRJ12.
06:03 Vous vouliez devenir animateur télé, vous vouliez devenir présentateur ?
06:07 Non, pas du tout. C'était une opportunité, je trouvais ça rigolo, c'était quelque chose auquel je n'avais pas du tout pensé.
06:13 Je trouvais que c'était un nouvel exercice et c'était enrichissant.
06:20 Parce que vos nombreuses victoires vous ont donné aussi une certaine popularité,
06:24 ça vous a permis de participer à de nombreuses émissions,
06:27 comme je pense aux Traîtres, sur M6, Danse avec les Stars, sur TF1.
06:31 Alors ce n'est peut-être pas une vraie reconversion,
06:34 mais en tout cas, ça permet de gagner un peu mieux sa vie aussi, tout ça.
06:37 Alors oui, bien sûr, ça permet de mieux gagner sa vie, mais c'est surtout des expériences.
06:42 Moi, je n'ai pas fait ces deux expériences, en tout cas,
06:45 les Traîtres, j'y suis resté qu'une journée, apparemment j'étais trop curieux.
06:48 Mais en tout cas, je ne l'ai pas fait pour l'argent, je l'ai fait pour le jeu.
06:51 Je trouvais que c'était génial d'être enfermé dans un château, de jouer aux menteurs-menteurs.
06:55 Je trouvais que c'était très rigolo.
06:57 Danse avec les Stars, je me suis dit, je sais mon niveau de danse qui est à peu près au niveau de zéro.
07:02 Et je me suis dit, quel challenge, ça fait dix ans que j'excelle dans un sport,
07:06 et là je vais aller dans un endroit où je me sais mauvais.
07:08 Et je trouve que c'était assez drôle d'essayer ça.
07:11 En vrai, c'était une catastrophe et c'était très difficile à vivre,
07:14 mais au moins j'ai vécu ça.
07:16 Mais voilà, l'argent, c'est une conséquence.
07:18 Pour moi, en tout cas, ce n'est pas une idée de courir derrière ça pour faire ces émissions.
07:22 Pourquoi vous dites que ça a été difficile à vivre ?
07:24 J'ai compris les gens aigris dans le métro, en fait,
07:27 de me lever le matin pour aller faire quelque chose dans lequel je n'étais pas bon et que je n'aimais pas,
07:30 danser.
07:32 C'était vraiment une lutte.
07:34 Je faisais ça parce que je m'étais engagé et je respectais mon engagement.
07:37 Mais il y avait vraiment autant...
07:39 Enfin, je pense que ce n'est pas moi qui n'aimais pas la danse,
07:41 c'est la danse qui ne m'aimait pas.
07:43 Mais Thomas, ça fait aussi partie, je pense, de ce qui fait un peu l'ADN des sportifs de haut niveau,
07:46 c'est qu'on a toujours besoin de sortir de notre zone de confort.
07:49 Et d'aller sur des endroits où on ne s'attend pas forcément
07:52 parce qu'on a un niveau d'exigence qui est assez élevé.
07:54 Et on cherche toujours à aller au-delà.
07:56 Donc ce qu'a fait Camille, c'est assez en phase avec ce qu'il a vécu avant.
08:00 Mais c'est ce que je me dis aussi, l'expertise qu'on acquiert en devenant sportif de haut niveau,
08:04 l'exigence que vous avez avec vous-même, c'est aussi très utile
08:07 quand on veut faire une carrière médiatique comme la vôtre.
08:10 - Clairement. Moi, le judo me sert tous les jours.
08:12 Le sport de haut niveau me sert tous les jours.
08:14 Dans le rapport à l'autre, dans la gestion des invités.
08:16 Alors au judo, on a l'avantage, c'est qu'on touche, c'est un sport de contact.
08:18 Donc moi, des fois, quand je serre la main de quelqu'un,
08:20 j'arrive tout de suite à savoir dans quel état il est.
08:22 Quand je prenais mon adversaire, que je posais les mains sur le kimono, le kumikata,
08:24 j'arrivais tout de suite à savoir si elle avait peur,
08:26 si elle était en position de force, si elle se pensait supérieure à moi,
08:28 s'il y avait une faille.
08:30 Donc c'est très utile.
08:32 - Et puis vous pouvez éventuellement l'éclater à la sortie.
08:34 - Exactement. Après l'invité, pendant le journal...
08:36 Et tous les sportifs de haut niveau,
08:38 on a une espèce de sixième sens qui est assez mystique,
08:40 assez difficile à expliquer, mais qui permet des fois d'anticiper les choses.
08:42 - Ah oui. Vous sentez les réponses.
08:44 - Voilà. On se doute de ce qui va se passer.
08:46 On n'est pas voyants.
08:48 C'est pas Madame Irma, mais il y a une espèce de visualisation permanente
08:50 de ce qui pourrait arriver.
08:52 - Sylvain Ventre, vous, avant d'être producteur,
08:54 notamment de documentaires,
08:56 vous avez une grande valeur de haut niveau.
08:58 Comment la bascule s'est opérée pour vous ?
09:00 - Je pense que j'ai anticipé,
09:02 parce que j'avais envie
09:04 d'anticiper cette nouvelle vie.
09:06 C'est une deuxième vie,
09:08 on appelle ça la petite mort du sportif.
09:10 C'est vraiment une autre vie.
09:12 Et j'ai eu la chance
09:14 de pouvoir faire une école de commerce
09:16 assez tôt,
09:18 de faire un pont
09:20 grâce au sport de haut niveau,
09:22 d'avoir l'opportunité.
09:24 J'ai fait l'ESSEC à Paris.
09:26 Suite à ça, j'ai pu intégrer
09:28 le groupe Lagardère, où j'ai été agent de sportif
09:30 pour les sportifs du groupe Lagardère.
09:32 Et puis, j'ai créé une agence
09:34 de publicité avec Romain Collinet,
09:36 qui est une agence créative qui travaille dans le sport.
09:38 Donc, ça a été
09:40 beaucoup de résilience, beaucoup d'abnégation.
09:42 Et comme le dit justement
09:44 Céline, il y a, je pense que
09:46 c'est viscéral en nous
09:48 d'avancer,
09:50 de réfléchir à des projets,
09:52 d'être animé par ces projets.
09:54 Donc, c'est ce qui arrive aujourd'hui avec Strong.
09:56 - Céline Géraud,
09:58 est-ce qu'une carrière dans les médias,
10:00 comme la vôtre, ça se vit aussi un peu comme une carrière
10:02 de sportif de haut niveau, avec des objectifs,
10:04 des hauts, des bas,
10:06 qui peuvent être assez violents aussi, par moments.
10:08 Des changements d'écurie aussi, vous en avez vécu.
10:10 - Oui, tout à fait. Moi j'en ai vu quelques-uns. J'ai fait des virages à 360.
10:12 J'assume totalement le fait d'être allé à TF1
10:14 pour faire l'île de la tentation. Là aussi, il y a le côté expérience
10:16 qui m'intéressait. Mais parce que
10:18 il y avait un challenge. On m'a dit clairement, il faut que tu fasses telle audience,
10:20 tant de millions, et si tu fais ça, t'auras un contrat.
10:22 Donc moi, c'est exactement ce dont j'avais besoin.
10:24 C'est d'avoir des objectifs à atteindre.
10:26 - Vous aviez envie de faire oublier votre image de sportive aussi ?
10:28 - Non, pas du tout. Parce qu'elle me suit toujours.
10:30 Quand j'interviewais des candidats sur l'île de la tentation,
10:32 ils savaient que je venais du sport
10:34 et du coup ils étaient hyper à l'aise, hyper détendus.
10:36 Ils disaient "elle n'est pas tordue,
10:38 elle est cool". Et c'était vrai.
10:40 Je n'étais pas tordue. Donc moi, c'était juste...
10:42 Je faisais le job, mais je bossais aussi au sport
10:44 en même temps. Je continuais. Je n'avais pas perdu
10:46 non plus le fil de mon histoire.
10:48 Oui, je suis d'accord avec vous. Il y a ce côté
10:50 aventureux.
10:52 On est toujours à la recherche de sensations qu'on a vécues
10:54 quand on était dans le sport de haut niveau.
10:56 On sait qu'on ne les retrouvera jamais.
10:58 Une Marseillaise, quand on est champion du monde
11:00 ou champion olympique, c'est un truc
11:02 inimaginable,
11:04 qu'on ne peut pas raconter, qu'on ne peut pas transmettre.
11:06 Et on essaie toujours de rechercher
11:08 ces sensations dans un job ou un métier
11:10 où on se dit "on va retrouver
11:12 un peu la même chose, l'adrénaline".
11:14 Et l'avantage des médias, c'est qu'il y a le direct, il y a la pression,
11:16 il y a des choses qui ne marchent pas.
11:18 Et tu as toujours cette
11:20 espèce d'énergie
11:22 de sauver ta peau à chaque fois.
11:24 J'adore.
11:26 Et d'adrénaline que vous retrouvez du coup
11:28 de 13 à 14 heures tous les jours
11:30 sur Europe 1. Merci Céline Giroux d'avoir été
11:32 avec nous ce matin.
11:34 Merci beaucoup aussi à Sylvain Ventre et Camille Lacour.
11:36 Et on vous invite à aller voir ce
11:38 documentaire "Strong" sur
11:40 Prime Vidéo. Ça sort aujourd'hui
11:42 et c'est vraiment très chouette à regarder.
11:44 Merci beaucoup d'être venu tous les deux.
11:46 Les journées sur les médias continuent après les infos de 10h.
11:48 Oui, on sera avec l'humoriste Jérémy Ferrari
11:50 qui sillonne les routes
11:52 avec son spectacle et qui va finir
11:54 en apothéose à
11:56 Lacour Arena de Paris. Ça s'appelle "Anesthésie générale".

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