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00:00 Pour démarrer, une sordide affaire devant le tribunal judiciaire de Blois,
00:03 celle de ce bébé abandonné et retrouvé positif à la cocaïne.
00:07 Affaire que nous vous avions contée ici même il y a un mois.
00:11 Des analyses ultérieures avaient révélé que l'enfant de 2 ans
00:14 avait ingéré de la drogue, sans doute par accident.
00:17 Le procès se tient en ce moment même,
00:20 mais sans la mère qui ne s'est pas présentée à la barre.
00:23 Les explications sur place d'Hélène Chapelet.
00:26 Jennifer comparait ses libres.
00:27 Pourtant, elle ne s'est pas présentée devant le tribunal de Blois.
00:32 Elle devait comparaitre pour soustraction
00:34 à ses obligations légales,
00:36 compromettant la santé, la sécurité, la moralité
00:39 ou l'éducation de son enfant.
00:41 Nous n'aurons donc pas d'explications
00:43 sur ce qui l'a poussé, le 5 septembre dernier,
00:46 à laisser son enfant sans surveillance
00:48 dans un appartement qui n'était pas le sien.
00:50 Pas d'explications non plus sur le fait
00:52 que son fils était alors positif à la cocaïne.
00:55 Le mineur vit désormais dans une famille d'accueil.
00:58 Un juge des enfants a décidé de son placement
01:00 jusqu'en septembre 2024.
01:03 Ses intérêts sont désormais représentés par l'UDAF 41.
01:07 L'idée, c'était aussi de pouvoir se confronter
01:10 aux explications de la maman,
01:12 qui, malheureusement, n'est pas présente aujourd'hui
01:15 à cette audience.
01:16 Ca laissera forcément un petit goût d'amertume.
01:18 Et l'idée, c'était de représenter et de faire valoir ses droits
01:23 dans le cadre d'une concession de parti civil.
01:25 On sollicitait, en tous les cas, je vais solliciter
01:28 1 500 euros de dommages à intérêts
01:30 en réparation des préjudices morales.
01:32 -La prévenue d'origine nigériane serait en attente
01:35 d'une régularisation.
01:36 Quant au père de l'enfant, il vivrait près de Lyon,
01:39 mais n'aurait pas demandé sa garde.
01:41 Le petit Mohamed est né à Blois.
01:43 Il n'aurait pas subi de coups ni de mauvais traitements.
01:46 Lors de son hospitalisation, il n'a pas manifesté de manque,
01:50 preuve peut-être qu'il s'agissait d'un incident isolé.
01:53 [SILENCE]