“Grey’s Anatomy”, “Urgences”,”The Good Doctor”… On ne compte plus les séries qui se déroulent dans un service d’urgence. Mais les urgences sont-elles aussi animées que leurs représentations du petit écran ? Y a-t-il autant d'histoires d'amour que dans la fiction ? Les vrais urgentistes sont-ils confrontés à des blessures improbables ?
Pour démêler le vrai du faux, nous avons fait appel à Gérald Kierzek, médecin urgentiste à l'hôpital Hôtel Dieu de Paris et directeur médical de Doctissimo.fr. En plus, il sortait de garde au moment d'enregistrer cet épisode. Il était donc bien dans le bain pour analyser toutes ces séries TV !
Pour démêler le vrai du faux, nous avons fait appel à Gérald Kierzek, médecin urgentiste à l'hôpital Hôtel Dieu de Paris et directeur médical de Doctissimo.fr. En plus, il sortait de garde au moment d'enregistrer cet épisode. Il était donc bien dans le bain pour analyser toutes ces séries TV !
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ÉducationTranscription
00:00 Les séries américaines sont très bien faites.
00:02 Normalement, ils sont bien conseillés sur le plan médical.
00:04 Les séries françaises sont pour ave.
00:05 Vous n'êtes pas le premier diabétique qui me fait une overdose de chouquette.
00:09 Une de plus et c'était le coma.
00:11 Alors, je suis le Dr Gérald Kerzak, je suis médecin urgentiste à l'hôtel Dieu,
00:15 directeur médical de Doctissimo.
00:17 Et je sors de garbe.
00:28 C'est plutôt crédible ce genre de truc.
00:30 Déjà, il est bourré, donc on sait que c'est anesthésiant.
00:32 Et puis, ils n'ont pas un état de conscience.
00:34 Il n'y a pas le stress aussi.
00:35 Vous et moi, on a un couteau dans la tête comme ça.
00:37 On va s'en rendre compte et on va flipper.
00:38 Là, il est sous-cutané, c'est-à-dire qu'il est entre le crâne et la voûte crânienne.
00:42 Il n'a pas passé, donc il est vraiment sous la peau.
00:45 Ce qui explique qu'il n'y ait pas de troubles de conscience
00:48 ou qu'il n'y ait pas de soucis particuliers.
00:57 Si vous voyez son copain bourré, il lui enlève.
00:59 Non, il ne faut pas l'enlever.
01:00 Ça a fait des dégâts à l'aller et en plus, ça maintient l'hémorragie.
01:03 Si vous l'enlevez, ça va faire des dégâts au retour.
01:05 Et surtout, s'il y a une artère qui s'était un peu refermée sur le corps étranger,
01:09 sur le couteau, le fait d'enlever le corps étranger,
01:11 ça enlève le bouchon tout simplement et ça va faire une hémorragie.
01:13 Donc, en bon secouriste, ne touchez pas et vous appelez les secours
01:17 et vous demandez à la personne de ne pas bouger.
01:19 Évidemment, s'il y a une hémorragie, il faut arrêter l'hémorragie.
01:21 C'est difficile d'appuyer si il y a le corps étranger,
01:23 mais on va appuyer avec un point de compression à distance.
01:25 Donc, crédibilité, c'est tout à fait possible, 100%.
01:34 C'est ce qu'on appelle en médecine des histoires de chasse.
01:36 Des histoires un peu assez extraordinaires.
01:39 C'est publié sous forme de cas cliniques très souvent
01:41 parce que les photos sont impressionnantes.
01:42 Il y en a très régulièrement.
01:43 J'ai une collection personnelle de corps étrangers intrarectaux, par exemple.
01:46 Il y a un cas intrarectal.
01:48 C'est quoi, une arme ?
01:50 Un des derniers cas, c'est une jeune patiente
01:53 qui avait dans l'anus coincé une espèce de peau de crème anti-âge
01:58 en expliquant qu'elle était constipée et qu'il fallait qu'elle lubrifie.
02:01 Ça fait partie des choses où nous, on sait très bien que c'est utilisé comme sextoy.
02:05 Il faut nous le dire. Il y a le secret médical.
02:07 Puis ça peut permettre d'aller plus vite, de gagner du temps en termes de diagnostic.
02:10 Il n'y a pas de honte quand on va voir son médecin.
02:13 Chacun fait ce qu'il veut.
02:14 Par contre, il y a des objets qui sont dédiés à ça, avec des normes de sécurité.
02:18 Max, son ventre est bloqué.
02:20 Vous devez faire un nouveau chemin pour qu'il puisse respirer.
02:23 Pincez les bords éloignés ensemble.
02:25 Utilisez votre doigt pour garder le trou ouvert et insérez la tube à moitié.
02:29 L'air devrait sortir de cette tube.
02:36 C'est du n'importe quoi.
02:40 Non, mais c'est du n'importe quoi.
02:41 On ne fait plus de trachéotomie. C'est un truc un peu MacGyver.
02:46 C'est comme souvent dans la réanimation.
02:48 La personne est réanimée et puis après, elle tousse un peu.
02:51 Elle fait "Oh, ça va mieux".
02:53 En revanche, ce qui est intéressant, c'est le guidage par téléphone.
02:59 C'est un truc qu'on fait au SAMU.
03:01 C'est-à-dire que pour apprendre à faire le massage cardiaque,
03:03 soit vous allez prendre des cours de secourisme.
03:04 Il y a des gens qui n'ont jamais fait de massage cardiaque.
03:06 Le bon truc, c'est de vous pousser à la chanson "Stayin' Alive" de The Bee Gees.
03:09 Vous connaissez cette chanson ?
03:10 Oui, oui, je connais. J'adore cette chanson.
03:12 "Au début, j'avais peur, j'étais pétrifié."
03:16 Non.
03:17 Et donc, quand ils appellent les secours, le 15, on les guide par téléphone en disant
03:21 "Vous allez ouvrir la chemise, vous allez repérer une ligne entre les deux mamelons,
03:26 vous allez prendre le talon de votre main et vous allez appuyer dessus 100 fois par minute.
03:30 Donc très rapidement, allez-y, je compte avec vous.
03:32 Allez, 1 et 2 et 3 et ça, on peut le faire par téléphone."
03:35 Ça peut fonctionner dans une deuxième circonstance, c'est la méthode d'Amelie.
03:38 C'est-à-dire quand quelqu'un s'étouffe, se mettre derrière,
03:40 mettre son poing dans le creux de l'estomac,
03:41 tirer vers soi et vers le haut et essayer de désobstruer.
03:45 En fait, l'enjeu, c'est même si les secours mettent très peu de temps à arriver,
03:49 ils mettent toujours plusieurs minutes.
03:51 Et donc, pendant ces plusieurs minutes, il faut faire quelque chose, il faut oxygéner.
03:54 Ça, c'est des situations qui n'attendent pas.
03:56 Donc, allez-vous former, je peux que vous engager à ça.
03:59 Mais ça, la paille où elle est en train de siroter dans la trachée du monsieur,
04:02 c'est complètement à côté de la plaque.
04:04 Donc, c'est 0% de crédibilité.
04:06 - Tu as déjà formé une formation, le soir de samedi ?
04:08 - Non. Est-ce que c'est différent ?
04:10 - Reste là et découvre.
04:12 - La sécurité ! La sécurité !
04:14 - Aaaaaah !
04:16 - Alors, les soirs de pleine lune, il n'y a pas plus d'accouchement,
04:20 il n'y a pas plus de passage aux urgences, il y a des études qui ont été faites.
04:23 Donc, c'est vraiment une légende.
04:24 En revanche, il y a des événements où on évite de prendre la garde.
04:26 La fête de la musique, le réveillon pas tellement de Noël,
04:29 parce que c'est plutôt en famille, mais le réveillon du 31.
04:32 Il y a des événements comme ça, la fête du Beaujolais nouveau,
04:34 ou les samedis soir, ou maintenant les vendredis soir,
04:36 ou même les jeudis soir.
04:37 Dans les services d'urgence, on voit bien qu'on a des gens qui sont alcoolisés.
04:40 La violence, ça existe, les malades psychiatriques, ça existe.
04:42 Moi, je suis dans un service d'urgence où on accueille tous les patients
04:45 avant qu'ils arrivent à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police.
04:47 Donc, il y a de la violence, on l'a intégrée complètement dans notre circuit.
04:50 Alors, les gens violents, on les contentionne,
04:59 contention mécanique, contention chimique.
05:01 On est une équipe entraînée à ça.
05:03 Moi, j'ai des réflexes, par exemple, dans n'importe quelle box,
05:06 de ne jamais se retrouver, nous, soignants, entre le patient et un mur.
05:09 Il faut toujours qu'on soit du côté de la porte, qu'on puisse partir.
05:12 Les patients psychiatriques, on va être à trois pour les examiner.
05:15 Et ne jamais laisser une seule personne avec la personne potentiellement violente.
05:19 Donc, c'est des espèces de petits réflexes comme ça
05:21 qu'on arrive vite à dépister le potentiel sous-jacent de violences du patient.
05:36 Donc, crédibilité, allez, un petit 50 %.
05:39 Excusez-moi, ça m'émeut.
05:52 Non, mais c'est touchant, c'est un peu l'image qu'on a des hôpitaux.
05:57 Alors, c'est vrai que c'est un lieu propice,
05:59 parce qu'il y a du stress, il y a la vie la nuit.
06:02 Tout ça peut conduire à ce qu'il y ait des humains qui se rapprochent.
06:05 Ça, c'est tout à fait normal.
06:06 Après, l'hôpital, ce n'est pas un baisodrome.
06:08 Il y a des couples.
06:13 J'ai des infirmières qui sont en couple avec des pompiers, par exemple,
06:16 parce qu'ils sont beaucoup plus barraqués que nous.
06:18 Donc, c'est des infirmières avec des pompiers.
06:20 Mais on a des couples, médecins, infirmiers.
06:22 On imagine que c'est le médecin homme avec la femme infirmière, mais pas du tout.
06:26 J'ai un très bon copain, sa femme est chirurgien orthopédiste,
06:28 lui, il est infirmier.
06:29 Enfin, vous voyez, c'est la vie, encore une fois.
06:31 L'hôpital, c'est la vie.
06:32 Donc, choisissez-moi.
06:33 Choisissez-moi.
06:35 Aimez-moi.
06:37 Crédibilité, 99%.
06:39 Parce qu'il est très beau alors que c'est fini, il n'y a plus des gens très beaux.
06:42 Allez, regardez aux urgences.
06:44 C'est quoi cette théasse que tu as acceptée dans le service ?
06:47 Les admissions, ça ne se décide pas tout seul, on en discute d'abord.
06:51 Je tiens le service à bout de bras, tu me fais ce genre de coup ?
06:54 Non mais attends, je...
06:55 Ça part médecine, là !
06:56 Oh, mais ça mérite un cash !
06:58 Attention, la rue !
06:59 Cash, cash, cash, cash, cash, cash, cash !
07:02 Calme-toi !
07:09 Ça, c'est une scène de salle de garde, donc qui était 100% crédible.
07:12 Le seul problème, c'est que les salles de garde sont en train d'être supprimées.
07:14 Je ne devrais pas trahir ce qui se passe en salle de garde,
07:16 parce qu'une des règles de la salle de garde, c'est que ce qui se passe en salle de garde
07:19 ne sort pas de la salle de garde.
07:20 Mais bon, comme le réalisateur a un peu trahi quand même,
07:23 en filmant ce qui se passe dans une salle de garde,
07:25 mais c'est des gags, enfin oui, c'est des gags quasiment.
07:28 C'est des choses un peu bon enfant, allez, vous allez montrer vos fesses par exemple.
07:31 Parce qu'on a un gage quand on parle médecine ou quand on parle anglais.
07:34 Il y a eu beaucoup de choses écrites, dites, y compris de l'ancienne ministre de la Santé
07:44 qui disait que c'était limite des zones de harcèlement, etc.
07:47 Je crois que vraiment, c'était dans une camaraderie et dans un bon esprit
07:52 avec cette notion de consentement évidemment qui est fondamentale.
07:55 On veut y participer, on y participe, on ne veut pas y participer, on n'y participe pas.
07:58 Moi ça, je l'ai vécu et c'est 100% de crédibilité.
08:12 Stop, stop, stop.
08:14 Let's shock again, please.
08:16 Charging.
08:18 All clear ?
08:19 Shocking.
08:20 Wait, wait, wait.
08:21 Je remarquais qu'on voyait quand même sur le tracé électrocardiographique
08:27 ce tracé de fibrillation, c'est-à-dire le cœur qui va bouger comme ça,
08:30 mais il ne se contracte pas.
08:31 Alors que d'habitude, on voit un tracé plat, vous savez,
08:33 qui le fait "bip", et là on voit le défibrillateur
08:36 et on n'utilise jamais un défibrillateur quand il y a une asystolie.
08:39 Alors le massage cardiaque est ventilé et puis après on peut arriver à un rythme électrique,
08:42 on récupère un rythme électrique et c'est là où on va choquer pour le remettre en rythme sinusoire.
08:46 Ce qui est crédible aussi, c'est que c'est un système de patchs qui sont collés à la patiente,
08:49 parce qu'on s'attend souvent à ce qu'il y ait des palettes, vous savez,
08:52 on arrive et on colle dessus.
08:53 Clear.
08:55 Et puis au moment du choc, théoriquement, reculez-vous,
08:59 parce que si jamais vous ne vous reculez pas et que vous touchez,
09:02 vous risquez d'être électrisé, c'est-à-dire de vous prendre une châtaigne électrique,
09:05 et c'est ce qui s'est passé.
09:07 C'est un peu scénarisé, c'est un peu fictionné dans le sens où théoriquement,
09:11 elle devrait juste prendre une décharge électrique.
09:13 Là, elle a été électrisée, elle tombe, est-ce qu'elle est en arrêt cardiorespiratoire ?
09:17 On dirait, je ne sais pas, 60-70 %.
09:20 [Sirènes]
09:24 [Bruit de sirene]
09:25 [Bruits de police]
09:31 [Bruits de police]
09:38 Alors là, on est dans de la fiction et surtout, on est sur un système américain,
09:41 c'est-à-dire qu'en France, il n'y aurait pas comme ça une arrivée de massives patients aux urgences,
09:44 ils seraient ventilés, comme on dit, dans différents hôpitaux,
09:47 c'est tout le principe du SAMU, faire un poste médical avancé
09:50 pour faire ce triage à l'extérieur de l'hôpital, pour ne pas saturer les hôpitaux.
09:53 Aux États-Unis, c'est un peu différent, parce qu'il y a une arrivée sur un seul hôpital de proximité.
09:58 On a vu quelque chose qui peut paraître aussi dramatique, de dire "code noir, c'est la morgue".
10:01 C'est ce qu'on appelle la médecine de catastrophe,
10:10 c'est-à-dire que quelqu'un qui est en arrêt cardiorespiratoire, on ne pourra pas le sauver,
10:13 il vaut mieux donner sa chance et mobiliser l'énergie sur d'autres patients.
10:16 Au début de la scène, j'ai eu un peu un frisson,
10:18 parce que c'est aussi ce qui fait l'essence de notre métier,
10:21 c'est-à-dire qu'il y a un côté adrénaline, je vais dire un morib, mais on aime ça entre guillemets,
10:26 c'est-à-dire que c'est vraiment là où on se sent utile, c'est 60-70% de réalité.
10:31 Un seul mère de 35 ans, c'est une présentation bizarre de la paralysis.
10:35 - Il y a une histoire de la consommation de drogue ? - Non.
10:37 - Elle dit qu'il n'y a pas d'histoire. - Elle n'est pas une menthe.
10:40 Ok, c'est un cas difficile, je n'ai presque pas de connaissances de la physiologie de l'alien.
10:45 Tout le monde ment, mais il y a une exception à chaque règle.
10:48 En fait, il n'y en a pas, c'est ce qui fait qu'il y a une règle.
10:50 Non, on ne part pas du principe que les patients mentent,
10:52 on part du principe que les collègues n'ont peut-être pas posé les bonnes questions
10:55 ou orienté les choses, que le patient n'était peut-être pas dans une relation de confiance,
10:59 donc il n'a pas tout dit, donc c'est toujours intéressant de refaire les choses.
11:02 D'ailleurs, côté patient, c'est quelque chose qui nous est reproché,
11:05 mais j'ai déjà raconté à votre collègue.
11:07 Très souvent, on arrive par des petites choses interrogatoires,
11:10 des choses qui ont été oubliées et qui n'ont pas été dites,
11:12 à ce que ça fasse tilt avec un diagnostic.
11:15 Il y a des patients qui mentent sciemment,
11:16 il y a des patients qui sont très hypochondriaques, voire qui simulent.
11:19 On sait qu'il y a des syndromes de Munchausen en particulier.
11:22 Donc les patients ont quasiment appris les livres de médecine
11:31 et vont nous donner tous les symptômes.
11:33 Non, Dr. Howe, c'est 5-10% des patients qui mentent,
11:39 c'est pas un problème, c'est juste qu'il y a des symptômes.
11:41 Non, Dr. Howe, c'est 5-10% des malades, quoi.
11:44 Parce que c'est 5-10% de la médecine,
11:46 les maladies rares, les diagnostics un peu bizarres.
11:49 En l'immense majorité des cas, tout se passe bien.
12:08 Les problèmes de santé mentale existent aussi chez les médecins.
12:11 Il y a sûrement des gens qui ont des troubles du spectre autistique.
12:14 Et c'est vrai que quelqu'un qui a des difficultés de communication,
12:17 je pense que la profession médicale, les difficultés d'exercice
12:20 ne vont faire qu'accentuer ces problèmes initiaux.
12:23 Donc après, il faut trouver la bonne orientation
12:32 de façon à ce que ça soit compatible avec l'exercice
12:35 et que ça soit compatible avec son bien-être psychique.
12:38 Ok, Parc, prends le chargement.
12:40 Oh non !
12:41 Non, là, je pense qu'on est quand même poussé à l'extrême.
12:44 Donc on est allé à 30% de crédibilité.
12:47 Carter. Carter.
12:50 Carter, réveille-toi !
12:52 JSTW à la tête, on va faire une chirurgie et Green a un MRI.
12:56 Carter !
12:57 Quoi ?
12:58 Allons-y !
12:59 Pendant une garde, c'est une garde soit de 12 heures, soit de 24 heures.
13:02 Du coup, elle se pose la question du sommeil.
13:04 Moi, je fais des techniques d'auto-hypnose ou d'endormissement rapide
13:07 pour pouvoir faire des micro-siestes un peu comme les navigateurs.
13:10 Soit on va dans la chambre de garde parce qu'on a un petit peu de temps
13:12 et on va profiter de toutes les minutes qu'on a pour pouvoir se poser.
13:15 Soit parfois, on n'a pas le temps, donc on prend un box des urgences comme on le voit.
13:18 Docteur Green !
13:19 Qu'est-ce qu'il y a ?
13:23 Un patient pour vous, Docteur Green.
13:24 Ah, c'est 100% crédible, quelqu'un qui est dans un box des urgences.
13:27 100% crédible.
13:28 Je pense qu'à chaque génération, il y a des séries qui ont créé un peu la vocation.
13:32 Moi, ma génération, la série médicale, c'était la Clinique de la Forêt Noire.
13:35 On n'avait jamais entendu parler de ça.
13:37 C'est la Schwarzwald Clinic où il y avait Dieter Brinkmann
13:39 qui était un chirurgien beau gosse avec une voiture décapotable.
13:42 Donc, on était vraiment dans le cliché total, crédibilité zéro.
13:45 Mais moi, ça me donnait envie.
13:47 Et puis, il y avait une deuxième série qui était intéressante.
13:48 C'était CHIPS, les motards de la police californienne.
13:51 Et donc, la combinaison de CHIPS, motards de la police californienne,
13:53 avec la Clinique de la Forêt Noire, ça a fait médecin aux urgences et au SAMU
13:57 qui fait paimpons.
13:58 [Musique]