Attaque d'Arras : « Le terrorisme islamiste, c’est une gangrène absolue », dénonce Mathieu Lefèvre - Vidéo Dailymotion

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Le député du Val-de-Marne Mathieu Lefèvre (Renaissance) était l'invité de l'émission Extra Local, enregistrée ce 13 octobre 2023 sur Public Sénat.    Pour suivre toute l'actualité politique et parlementaire, abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/user/publicsenat?sub_confirmation=1   Notre site internet : http://www.publicsenat.fr   Abonnez-vous à notre newsletter : https://urlz.fr/iinC    Suivez-nous sur les réseaux sociaux Facebook : https://www.facebook.com/publicsenat Twitter : https://twitter.com/publicsenat Instagram : https://instagram.com/publicsenat LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/2996809/

Transcript

00:00 En tout cas, le rôle des pouvoirs publics, c'est de tout faire pour éviter le terrorisme.

00:05 Le terrorisme, c'est l'horreur absolue.

00:08 On l'a vu évidemment avec ce qui s'est passé à Arras.

00:11 Et je voudrais témoigner ma profonde solidarité envers les victimes.

00:18 Attaquer au couteau dans le lycée de la République, c'est attaquer la République toute entière.

00:23 Et de ce point de vue, je vais le lire assez crûment,

00:26 le terrorisme islamiste, parce qu'il s'agit d'un terroriste islamiste,

00:30 c'est une gangrène absolue.

00:31 On en a payé le prix très très fort ces dernières années dans notre pays.

00:35 Et nous le vaincrons.

00:36 Nous le vaincrons parce que nous sommes un grand pays.

00:38 Depuis 2017, sous l'autorité de Gérald Darmanin,

00:41 il y a eu près d'une quarantaine d'attentats qui ont été déjoués.

00:44 Le président de la République a mis le paquet pour doubler les moyens

00:47 en faveur de nos services secrets.

00:49 Évidemment, on se prémunit et on fait du mieux que nous pouvons

00:52 pour garantir aux Français leur sécurité.

00:55 – Et en Israël, il y a eu un relâchement à votre avis ?

00:58 J'imagine que c'est difficile d'en parler déjà maintenant,

01:00 mais qu'est-ce que c'est votre sentiment ?

01:01 – Vous n'avez pas parlé avec vos collègues parlementaires, j'imagine ?

01:04 – Non, parce qu'on était d'abord dans un message de soutien,

01:07 et vous savez, je pense qu'ils ont autre chose à faire.

01:11 Ils enterraient hier leur mort, donc n'allons pas les accabler.

01:15 Incontestablement, il y a eu une faillite, un défaut,

01:18 peut-être de mauvais renseignements,

01:20 mais néanmoins l'heure n'est pas encore au diagnostic.

01:24 – Je vous propose de vous évoquer Arras,

01:29 on va en parler dans cette deuxième partie.

01:33 [Générique]

01:38 Voilà, je vous le rappelle, les événements d'Arras

01:41 se sont produits il y a quelques heures.

01:43 Cette émission sera diffusée encore dans quelques heures,

01:46 donc nous n'avons pas tous les éléments et tous les derniers développements.

01:49 Tout ce que nous savons, c'est qu'il y a eu une attaque au couteau

01:52 dans un lycée d'Arras, un enseignant tué, deux élèves blessés,

01:56 on en sait un peu plus sur l'assaillant,

02:00 il s'agirait d'un Tchétchène, fiché S.

02:05 Le parquet antiterroriste national a ouvert une enquête.

02:10 Vous avez commencé à réagir sur ces éléments, que dire d'autre ?

02:16 C'est vrai que ces événements d'Arras,

02:19 cet événement d'Arras, tombent dans un contexte très particulier.

02:23 C'est d'abord l'effroi qui nous saisit.

02:25 Encore une fois, on parle d'un enseignant

02:28 attaqué au couteau dans une cour de lycée.

02:31 Vraiment, il faudrait qu'on ait tous une pensée pour cet enseignant

02:34 et qu'il n'y ait pas de polémique.

02:36 L'heure n'est vraiment pas à la polémique.

02:39 Et vous parlez de contexte, c'est aussi le contexte

02:41 de l'assassinat de Samuel Paty.

02:43 On est à quelques jours de l'anniversaire

02:45 de cet attentat absolument épouvantable

02:46 qui a marqué toutes les Françaises et tous les Français.

02:51 C'est un trésaillement très fort

02:53 que doivent ressentir les Français aujourd'hui.

02:56 Et nous pensons à toute la communauté éducative

02:58 qui est aussi extrêmement choquée par cet acte.

03:02 L'histoire se répète ?

03:04 Je ne sais pas, il est encore trop tôt pour savoir

03:06 quelles sont les relations entre cette personne et le proviseur.

03:10 En tout état de cause, c'est un drame

03:13 dont il faudra tirer toutes les conséquences

03:15 comme nous l'avons fait après l'assassinat odieux de…

03:17 Vous avez été conseiller de Gérald Darmanin,

03:21 au ministère de l'Intérieur,

03:22 donc c'est un sujet que vous connaissez bien.

03:24 Oui, et d'ailleurs, après l'assassinat de Samuel Paty,

03:27 je parlais de la loi séparatisme.

03:29 Toutes les dispositions juridiques ont été prises

03:32 pour renforcer notamment le contrôle des lieux séparatistes,

03:35 pour renforcer la lutte contre le financement occulte

03:39 de certains lieux de culte ou de certaines associations.

03:42 Donc nous disposons depuis lors d'un arsenal juridique

03:46 qui n'était pas du tout celui dont nous disposions au préalable.

03:48 De la même manière pour que les professeurs puissent

03:51 alerter leur hiérarchie beaucoup plus rapidement

03:54 que ce n'était le cas auparavant en cas de menaces de ce type.

03:58 L'assassinat de Samuel Paty, c'est, à titre collectif,

04:02 je pense dans la mémoire collective,

04:03 à une douleur qui ne se refermera jamais.

04:06 Un professeur décapité sur le sol de la République,

04:08 c'est impensable.

04:10 On l'a appris tout à l'heure,

04:12 certains du groupe Les Républicains

04:15 souhaiteraient une activation de l'état d'urgence.

04:17 Est-ce que c'est un souci que vous partagez ?

04:19 Écoutez, l'heure n'est pas aux polémiques,

04:22 l'heure n'est pas aux outils.

04:24 On va d'abord penser aux victimes.

04:27 Sur l'état d'urgence, je me souviens que Les Républicains

04:29 avaient formulé la même proposition pendant les émeutes de juillet.

04:32 L'état d'urgence, ça ne doit pas être un objectif en soi,

04:35 ça doit être un moyen au service d'une politique publique.

04:38 Si l'état d'urgence venait à être nécessaire

04:41 pour permettre d'arrêter un réseau terroriste

04:45 qui serait niché derrière cet attentat ignoble,

04:48 je ne doute pas qu'à l'instant que le gouvernement l'emploierait.

04:50 Mais ça ne doit pas être un but en soi.

04:53 [Musique]

Attaque d'Arras : « Le terrorisme islamiste, c’est une gangrène absolue », dénonce Mathieu Lefèvre

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