Gabriel Attal prend la parole après l'attaque à Arras lors d'un déplacement au lycée Charlemagne à Paris, ce lundi 16 octobre.
Category
📺
TVTranscription
00:00 plus de sécurité, de sécurité physique évidemment, de sécurité intellectuelle aussi pour ne jamais
00:06 avoir à s'auto censurer par crainte de réaction ou de représailles face à leurs enseignements.
00:13 Et évidemment je vais me battre, je vais me battre pour renforcer cette sécurité à l'école. On se
00:20 sent toujours plus en sécurité à l'école qu'à l'extérieur de l'école. J'ai ensuite échangé
00:25 avec des élèves d'une classe de troisième, avec leur enseignante de lettres. On a lu un texte de
00:33 Victor Hugo sur le rôle de l'école, un texte qui finalement dit que l'école est plus forte que tout.
00:39 C'est aussi le message que je suis venu adresser ce matin. Nous sommes le 16 octobre, c'est une
00:46 journée évidemment particulière. Il y a trois ans Samuel Paty était assassiné parce qu'il enseignait.
00:52 Il y a trois jours Dominique Bernard a été assassiné parce qu'il enseignait. Cette journée,
01:01 c'est une journée absolument majeure où l'école se tient debout, je l'ai dit. C'est une journée
01:08 d'action, d'action pour nos enseignants. J'ai décidé de réaménager l'emploi du temps de la
01:13 journée pour leur permettre de se retrouver ce matin et d'échanger avant le retour des élèves.
01:17 Ils m'ont indiqué que ça avait été utile pour eux, une journée d'action pour nos élèves. Et je le
01:24 dis, après avoir échangé avec une classe de troisième, on peut être fiers de nos élèves,
01:28 à la fois de leur résilience mais aussi de leur très grande capacité d'indignation face à ce qui
01:37 a pu se passer. Le message de cette journée, c'est donc une journée d'action pour nos enseignants,
01:42 pour nos élèves, pour l'école de la République. Une journée où l'école se tient debout comme tous
01:48 les autres jours de l'année.