François Bayrou, Gérald Darmanin et Bruno Retailleau sont allés visiter, ce mercredi 23 avril, la prison de Saint-Quentin-Fallavier (Isère), où des agents pénitentiaires ont été pris pour cible, dernier épisode d'une série d'attaques depuis le 13 avril. Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national, revient sur cette visite.
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00:00D'abord, je veux soutenir les agents de la pénitentiaire.
00:02Jordan Bardella leur a écrit que le Rassemblement National est toujours
00:05aux côtés des agents de la pénitentiaire depuis longtemps.
00:07D'ailleurs, qui on a vu dans les prisons pour soutenir les agents de la pénitentiaire ?
00:11On a vu Laure Lavalette à Toulon, on a vu Emmanuel Taché de la Pagerie à Tarascon,
00:14on a vu les députés du Rassemblement National.
00:16Pourquoi ? Parce qu'ils font un boulot incroyablement difficile,
00:19parce qu'il est temps de se pencher sur notamment les vidéos
00:22pour éviter les extractions de prisonniers,
00:24parce qu'il est temps de se pencher sur la rémunération des agents de la pénitentiaire,
00:27sur le nombre de places de prison, tout ça a été négligé.
00:30Jean Barmanin a pris des choses en main,
00:32puisqu'il veut même des prisons spéciales pour accueillir les hommes les plus dangereux.
00:37On est très loin, non seulement des promesses d'Emmanuel Macron,
00:41mais de ce que ça nécessite.
00:42Nous, on avait fait des propositions, Marine Le Pen les a faites
00:44pendant l'élection présidentielle, en disant qu'il faut au minimum
00:4650 à 80 000 places de prison.
00:49Donc on est évidemment sur plusieurs années,
00:51mais on est sur des objectifs qui ne sont évidemment pas satisfaisants.
00:54Bruno Retailleau, comme sur tous les dossiers, il pédale dans la semoule.
00:56Comme sur tous les dossiers, il demande du temps.
00:59Comme sur tous les dossiers, il parle.
01:00Et comme sur tous les dossiers, il n'a pas de résultat.
01:02Alors, je ne dis pas qu'il faut une baguette magique,
01:05puisque c'est la situation qu'il a utilisée.
01:05Il y a 125 enquêteurs qui sont sur cette affaire.
01:08Je ne dis pas que tout ça se règle facilement.
01:10Je ne peux pas être un magicien.
01:12Il n'a pas de raison d'être un magicien,
01:14mais il n'a pas de raison non plus d'être entre les mains d'un système politique
01:19qui n'a pas mis au cœur de son combat la situation de nos prisons.
01:23Bruno Retailleau se retrouve en fait toujours en contradiction
01:25avec ses propres convictions.
01:27Moi, je lui donne le crédit de vouloir faire bouger les choses.
01:30Mais il est, en tous les cas, dans un gouvernement et avec des alliés
01:33qui n'ont rien à faire de la situation de la pénitentiaire.
01:37Il n'a rien à faire dans ce gouvernement depuis très longtemps.
01:39De toute façon, regardez, il est en échec sur tout.
01:41Les OQTF, les sorties scolaires voilées, la relation avec l'Algérie,
01:49là maintenant, les prisons.
01:51Est-ce que vous pouvez me donner un dossier dans lequel Bruno Retailleau
01:53a obtenu ou un arbitrage satisfaisant ou du résultat ?
01:57Ça fait six mois maintenant.
01:58Je veux dire, à un moment, on voit les choses.
02:01Et pourquoi ? Parce que probablement, il n'est pas soutenu.
02:03Il n'obtient pas les arbitrages.
02:04Il n'obtient pas les moyens nécessaires.
02:06Et donc, il pédale dans la semoule.
02:07C'est peut-être parce que...