Une vague géante sculptée place Vendôme comme pour arrêter le temps

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Sa "vague" géante argentée incrustée d'empreintes digitales trône au milieu de la place Vendôme à Paris: une façon de "capturer l'instant", dit l'artiste plasticien suisse Urs Fischer à l'AFP, en marge de la foire parisienne d'art contemporain.

Malgré la pluie mercredi, cette sculpture monumentale arrêtait les passants, curieux devant cette forme percée d'un jour, qui laisse voir l'environnement à travers elle, dans ce haut lieu de la joaillerie française.

"L'idée de départ vient d'une vague juste avant qu'elle se casse pour former une sorte de tube allongé et vide", explique le quinquagénaire, représenté par la galerie Gagosian.
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Transcript
00:00 Sa « vague, géante argentée incrustée d'empreintes digitales » trône au milieu
00:03 de la place Vendôme à Paris, une façon de « capturer l'instant », dit l'artiste
00:08 plasticien suisse Urfischer à l'AFP, en marge de la Foire parisienne d'art contemporain.
00:13 Malgré la pluie mercredi, cette sculpture monumentale arrêtait les passants, curieux
00:18 devant cette forme percée d'un jour, qui laisse voir l'environnement à travers elle,
00:23 dans ce lieu de la joaillerie française.
00:25 L'idée de départ vient d'une vague juste avant qu'elle se casse pour former une sorte
00:29 de tube allongé et vide, explique le quinquagénaire, représenté par la Galerie Gagosian.
00:34 « C'est comme un mouvement qu'on aurait figé ». Il précise avoir réalisé sa sculpture
00:40 à partir de petites maquettes, mais l'avoir conçue très rapidement, comme pour capturer
00:45 un petit instant. « J'ai travaillé avec des centaines de petits mouvements que j'ai
00:50 sélectionnés car j'aime l'énergie du mouvement et j'ai trouvé un moyen de la
00:53 capturer », ajoute-t-il, en dressant un parallèle avec « l'enregistrement de quelques notes
00:57 improvisées à la guitare ». Quant au motif de l'empreinte, comme dans les dernières
01:02 œuvres de l'Italien Giuseppe Penone exposées aussi par Gagosian, Urfischer dit qu'il
01:06 lui vient « du jazz ». Comme quelque chose qu'on laisse tel quel, en l'état, sans
01:11 chercher à le rendre parfait, et qui nous rappelle que « nous ne sommes pas grand-chose
01:15 sur terre, face à des paysages grandioses, comme ceux de sa Suisse natale ».
01:19 La sculpture fait partie d'un parcours gratuit hors les murs, avec également une
01:24 installation de l'américaine Sheila Hicks sur le parvis de l'Institut de France et
01:28 une œuvre du Français Daniel Buren et de l'Italien Michelangelo Pistoletto au Palais
01:33 Diena, dans le cadre de la foire « Paris + Par Arbazel », qui débute au Grand Palais
01:37 Éphémère mercredi pour les professionnels et de vendredi à dimanche pour le grand public.
01:42 Plus de 150 galeries venant d'une trentaine de pays sont présentes.
01:46 Photographe de formation, Urfischer, né en 1973 à Zurich, a débuté son travail
01:53 dans les années 2000 en alternant dessins, installations, sculptures et collages.
01:57 Ses œuvres bousculent les habitudes de pensée et de perception du spectateur.
02:02 Elles sont réalisées à partir d'une grande variété de supports ou conceptuels, parlant
02:07 d'un monde étrange et immersif, souvent à la lisière de l'absurde.
02:11 L'autodestruction en constitue un motif récurrent.
02:14 Il a notamment répliqué en cire la sculpture florentine de l'enlèvement des Sabines
02:19 de Jean Bologna qui s'est consumée au fil du temps comme une bougie pour l'inauguration
02:24 de la Bourse de commerce, lieu d'exposition abritant les collections du milliardaire François
02:29 Pinault au cœur de Paris.

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