Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, il célèbre l'émission "Salut les Copains", lancé le 19 octobre 1959 par Europe 1 et qui a révolutionné la radio.
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00:00 On va parler musique puisque c'est un anniversaire aujourd'hui, M. Fabrice !
00:02 Et voilà, c'est SLC qui recommence !
00:08 Claude François !
00:09 Ça ne m'avait pas échappé !
00:11 On va rire, on va chanter !
00:13 Et oui, puisque la première émission de "Salut les copains SLC" s'est déroulée le 19 octobre 1959.
00:19 Elle était présente à l'époque par Franck Ténault et Daniel Filippacchi, qui est toujours en vie d'ailleurs.
00:24 Il a 95 ans, il vit au 43ème étage du côté de Madison.
00:27 Alors Madison c'est drôle parce que le générique de l'émission était en Madison.
00:30 Il vit à New York et puis cette émission, en fait, pour être honnête, a débuté juste au début de l'été 1959.
00:38 Il était présenté par une Américaine, une dénommée Cindy, et il était uniquement le jeudi
00:42 parce que le jeudi à l'époque c'était la journée de repos des jeunes, des enfants.
00:46 Et SLC, salut les copains !
00:48 Ça c'était le...
00:49 Salut les copains ! Voyagez mauvaise route !
00:51 Et en fait, pourquoi je vous envoie Gilbert Becaud ?
00:54 Parce que l'émission "Salut les copains" tient son nom.
00:58 C'est Lucien Maurice qui a pris le nom de la chanson de Gilbert Becaud, sortie en 1958.
01:02 "Salut les copains" !
01:03 SLC.
01:04 Et ça s'est arrêté quand, "Salut les copains" ?
01:07 Alors, ça s'est arrêté au tout début des années 70 et on va voir le preneur de son de l'époque.
01:12 Claude Chesson !
01:14 Claude Chesson !
01:15 Bonjour Claude Chesson !
01:16 Alors, ça ne s'écrit pas comme le Claude Chesson qui était ministre des Affaires étrangères.
01:21 C'est un homonyme, mais ça ne s'écrit pas pareil.
01:23 Bonjour Claude Chesson !
01:24 En un, en un !
01:26 J'ai un I.G. !
01:28 Exactement. Vous êtes avec moi, M. Chesson ?
01:31 Je suis avec vous, oui en effet.
01:33 Eh bien, ça me fait toujours plaisir d'avoir des grandes voix d'Europe 1.
01:37 L'autre jour, on était avec Maryse parce que c'est une station à laquelle j'étais très attaché quand j'étais jeune
01:42 puisque dans ma famille, on écoutait Europe 1 toujours et tout le temps.
01:46 Quel souvenir vous gardez de "Salut les copains" M. Chesson dont vous étiez le preneur de son ?
01:52 Écoutez, je n'étais pas le seul, mais j'ai fait cette émission pendant pratiquement une dizaine d'années.
01:59 C'est-à-dire, j'ai commencé en 72 jusqu'à la fin.
02:03 Et donc, les souvenirs qu'on peut avoir après avoir fait une émission pareille,
02:07 c'est des souvenirs à vie qui vous marquent parce que c'est une époque tout à fait particulière
02:14 et une époque qu'on ne revivra sûrement pas de la même façon aujourd'hui, malheureusement.
02:20 Qui présentait en 70-71 "Salut les copains" ?
02:24 À la fin, c'était Daniel qui avait laissé un peu sa place aussi à Michel Poulain qui était le réalisateur de l'émission.
02:32 Il y avait Monty, il y avait Shedda, il avait fait présenter l'émission...
02:36 Jacques Monty qui avait fait cette grande chanson après "Sur les verres", c'est lui ? Jacques Monty ?
02:41 Oui, oui.
02:44 Il avait fait présenter l'émission par des artistes qui venaient pour une journée, pour une semaine...
02:50 Et c'était tous les jours à l'antenne ?
02:53 Tous les jours. Au début, ça n'était que cinq fois par semaine.
02:57 Et à la fin, c'était tous les jours, dimanche, vendredi.
03:00 Et c'était à quelle heure ?
03:02 17h, début 2017.
03:03 Donc 17h-18h ?
03:05 19h.
03:06 17h, il y avait deux heures. Et le concept, c'était quoi ? C'était des artistes, des chansons ?
03:12 Oui, c'était de mettre en exergue un peu tous ceux qu'on ne connaissait pas encore beaucoup,
03:18 que ce soit Shedda, que ce soit Françoise, Sylvie, tous ces gens-là qu'on a appris à découvrir avec "Salut les copains".
03:28 Ils sont tous passés par "Salut les copains".
03:30 Et ils chantaient en direct ?
03:33 Non, pas vraiment, non.
03:34 Ils ne chantaient jamais en direct dans le studio.
03:36 Alors, écoutons quelques extraits de "Salut les copains" et on en parle ensemble.
03:41 Numéro 1, oui de parade, je salue les copains.
03:46 Numéro 1, voilà Jenny.
03:49 Autrement dit, black is black.
03:51 Il me reste l'espoir.
03:53 Jenny, une chanson qui est actuellement numéro 1, oui de parade de SLC, oui de parade de Dans le Vent aussi,
03:58 je crois plus ou moins à tous les hits de parade.
04:00 Une beauté, peut-être.
04:02 Qui parle là ? Quelle est la voix ?
04:04 Monsieur Fabrice ?
04:07 Ah ben là, c'était Daniel Filippacchi.
04:09 C'était Daniel Filippacchi qui parlait.
04:11 Il y avait un animateur qui avait beaucoup de talent sur Orbe dans ces années-là qui s'appelait Lancelot.
04:16 Michel Lancelot qui est décédé trop tôt.
04:18 Je ne sais pas s'il était parfois dans cette émission, M. Chesson.
04:22 Les campus et qui passaient à 20h pour les étudiants particulièrement.
04:29 Mais il n'a pas présenté à mon souvenir, il n'a pas présenté "Salut les copains".
04:32 Non, je ne pense pas.
04:33 Michel Lancelot qui présentait dans le campus.
04:35 C'est vrai que c'était la radio et il faut que ça le redevienne.
04:38 C'était la radio des jeunes.
04:39 Mais à l'époque, il y avait tellement peu de vecteurs de musique.
04:43 Alors qu'aujourd'hui, ils sont sur Instagram, ils sont sur Deezer, ils sont sur Spotify.
04:50 Spotify, pas Faï.
04:52 Spotify.
04:54 Il ne faut surtout pas oublier un animateur qui malheureusement nous a quittés il y a 2-3 ans.
05:04 Il s'appelait Hubert Le Roya.
05:05 Hubert, bien sûr.
05:06 Hubert qui a été un des premiers animateurs des soirées et qui par la suite a aussi présenté "Salut les copains".
05:14 Exactement, Hubert qui nous a quittés.
05:15 Et puis il y avait Jean-Loup Laffont qui était présent dans cette troupe, j'imagine.
05:18 Moi, j'écoutais Jean-Loup Laffont quand j'avais 14-15 ans qui faisait le hit parade le soir à 18h-19h.
05:23 Voilà, c'était après, oui.
05:25 Bon, M. Chesson, vous allez bien vous-même aujourd'hui ?
05:31 Disons que ça va mieux.
05:33 Je viens de subir un triple comptage et je dois dire que ce n'est pas facile, mais ça va mieux.
05:39 Alors, c'est le principal.
05:40 Bon, vous avez passé 80 ans, mais vous êtes toujours...
05:44 84, oui.
05:46 84, écoutez, c'est jeune aujourd'hui, 84.
05:50 Vous êtes de 39.
05:52 Je suis né en 39, je suis né en septembre 39, à une époque où on n'a pas parlé trop de ma naissance.
05:57 Exactement, septembre 39.
05:59 Une des choses les plus importantes.
06:00 Quel jour vous êtes né en septembre ?
06:02 Le 15 septembre.
06:04 15 septembre, bon, vous êtes du signe de la vie, archi bien.
06:06 C'est un joli signe.
06:08 Vous savez, est-ce que je peux me permettre une petite chose qui m'importe ?
06:12 Je viens d'écrire un livre, je ne voulais pas le faire, je ne savais pas trop, ce n'est pas du tout mon genre,
06:18 mais à force de raconter un petit peu toutes les histoires que j'ai pu vivre pendant 42 ans à la radio et à la télévision,
06:26 on m'a dit "pourquoi tu n'écris pas, tu n'écris pas ?"
06:28 Donc j'ai écrit avec pas mal d'anecdotes et celui vient de sortir tout de suite.
06:34 Eh bien vous allez venir nous en parler dans les studios un jour, ça nous fera plaisir de vous recevoir.
06:40 Merci monsieur Chesson, merci beaucoup.
06:42 C'est moi qui vous remercie.
06:44 On va terminer l'émission avec un autre genre de musique, cher monsieur Bouk, parce que nous parlerons des waltz de Vienne.
06:52 Et c'est vrai que ce sera peut-être intéressant de parler de Zoubine Mehta.
06:54 Mais pourquoi pas, oui, oui.
06:56 C'est un des chefs d'orchestre, je suis sûr, qui est peut-être le plus fin de tous les chefs d'orchestre
07:00 qui ont orchestré The Neujahrt, Der Neujahrt Konzert, qui a lieu, comme vous le savez, chaque 1er janvier,
07:11 dans la grande salle du Philharmoniker de Vienne.
07:15 Bien sûr.
07:16 Et on peut penser à Claudio Abodeau également.
07:18 À tout de suite.
07:20 Pascal Proévou.
07:22 Il aura mis 2 heures à la trouver.
07:27 La page Facebook de l'émission, vous pouvez y aller.
07:30 Pourquoi pas nous donner votre avis.
07:32 On a parlé de Vienne, parce que nous avions tout à l'heure un auditeur de Vienne.
07:36 Quel est le point commun, cher ami, entre Daniel Barayenboy, Zoubine Mehta, Lorin Mazel, Ricardo Mutti ?
07:42 Écoutez, pardon ?
07:45 Ils ont dirigé l'orchestre.
07:49 Et ça, c'est quoi ?
07:51 Ça, c'est la Valse de l'Empereur.
07:59 Bien sûr.
08:00 De Johann Strauss.
08:01 C'est une torture pour moi, cette émission.
08:03 Ça, c'est la Valse de l'Empereur, cher ami.
08:10 C'est quand même magnifique.
08:11 J'ai l'impression que Romy Schneider va venir avec Karl.
08:15 Je connais Romy Schneider.
08:17 J'ai regardé Sissi toute mon enfance.
08:19 Et bien écoutez, voilà Romy Schneider.
08:21 Bien sûr, dites-moi.
08:23 Qui était là, princesse.
08:24 Oui, Sissi.
08:25 Qui a épousé Karl.
08:26 Et ça, c'est Der Schneblau.
08:29 Le beau Danube bleu, ça.
08:31 C'est beau.
08:32 L'oreille.
08:33 Oui, bien sûr, c'est magnifique.
08:37 Vous entendez ?
08:38 Alors ça, c'est peut-être une interprétation de Zubin Mehta.
08:41 On sent chez Zubin Mehta une finesse que n'avait peut-être pas toujours Karajan.
08:46 On la sent mieux quand on ferme les yeux et on l'écoute attentivement.
08:49 C'est très joli ces Valsevienne.
08:51 Ma préférée, reste celle-ci.
08:53 Et il y a le trit-trach-polka.
08:55 C'est ma préférée, je regrette.
08:58 Et on n'a pas écouté le trit-trach-polka.
09:00 J'ai toujours du mal à le dire.