• l’année dernière
ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : http://www.dailymotion.com/Europe1fr
Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Pierre Lescure, présentateur de l'émission "Beau geste" sur France 2.
Retrouvez "L'invité média" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-du-grand-direct
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video


Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/

Category

🗞
News
Transcription
00:00 -Vous écoutez Culture Média sur Europe 1.
00:02 On parle de télévision et de cinéma.
00:05 Avec votre invité, Thomas Hilde, vous recevez Pierre Lescure,
00:08 qui est tous les dimanches en 2e partie de soirée.
00:11 -Vous avez un positionnement assez rare
00:14 qu'on pourrait appeler le pointu popu.
00:16 Exemple dans le sommaire de la semaine dernière.
00:19 -Nous remonterons le temps avec la plus touchante
00:22 des comédiennes françaises, Annie Gérardot.
00:24 -J'aime pas les chichis.
00:26 -Un exilé afghan devient l'acteur de sa vie,
00:29 et c'est bouleversant.
00:30 Enfin, vous découvrirez tous les secrets du film "La Pas-de-Patrouille".
00:34 Demandez à vos enfants.
00:36 -C'est fort. Dans la même émission,
00:38 vous pouvez passer d'un sujet sur un exilé afghan
00:41 à un reportage sur "Pas-de-Patrouille".
00:43 -C'est ça, le cinéma.
00:44 Si vous avez des enfants, c'est un bon prétexte pour aller voir
00:48 "Pas-de-Patrouille".
00:49 L'exilé afghan, c'est vraiment extraordinaire.
00:52 C'est un film sur sa vie.
00:54 Et ce type, sans drame, il aurait pas fait de cinéma.
00:58 Mais il méritait de faire du cinéma, donc merci le drame pour une fois.
01:02 Et puis c'est vrai que...
01:04 On a laissé des techniques comme une devanture de multiplex.
01:08 -C'est pas juste une émission pointue sur le cinéma.
01:11 C'est ça que je veux dire aussi,
01:13 c'est que vous cherchez à le rendre très populaire,
01:16 même quand ce sont des sujets assez pointus.
01:19 Une des forces de l'émission,
01:21 c'est que vous nous entraînez dans les coulisses du cinéma,
01:24 sur les plateaux, à la rencontre de ceux qui le fabriquent.
01:28 -Vous avez tellement raison, Thomas,
01:30 qu'on a un peu ramé au début de "Beau geste".
01:32 Heureusement, ça s'est pas mal installé la semaine dernière.
01:35 Ils ont vu que c'était gratifiant pour tout le monde.
01:38 Cette année, par exemple, avec Gilles Lelouch,
01:41 il a été d'accord pour qu'on vienne tourner
01:43 le dernier jour de tournage de son film extraordinaire
01:47 qui sortira en 2024, "L'amour ouf".
01:49 Et on était avec la Horde, cette fameuse compagnie de danse
01:52 qui est toujours en mouvement,
01:54 comme un souffle de vent sur Marseille.
01:57 Et d'un seul coup, on peut de nouveau aller tourner sur les plateaux.
02:01 C'est ça que je pense que tous ceux qui aiment le cinéma,
02:05 quel que soit leur âge, ont envie de voir.
02:07 -Vous le disiez, l'émission a été lancée la saison dernière.
02:10 Il y a eu quelques grincements de dents à votre arrivée
02:14 sur cette case de Claire Chazal,
02:15 mais aussi d'autres producteurs qui auraient bien voulu la case.
02:19 L'angle d'attaque, ça a été votre âge.
02:21 -Il y a des producteurs qui...
02:23 -Avec cet angle d'attaque sur votre âge,
02:26 c'est pas du tout.
02:27 Franchement, je pense pas qu'on me l'ait donné au bénéfice de l'âge.
02:32 -Non.
02:33 -Donc après, est-ce que l'âge du capitaine...
02:37 On me voit peu à l'antenne, pendant les interviews,
02:39 mais je suis pas un présentateur.
02:41 Je ne symbolise pas, comme un présentateur ou une présentatrice le fait,
02:46 la figure de proue de l'émission.
02:48 Je suis...
02:49 Je pense que j'ai un rôle essentiel dans l'émission,
02:52 mais je suis dans des conversations...
02:55 C'est pas la même chose que si d'un seul coup, on disait
02:58 "Il y a le vieux bon, ce qui vient, qui vous dit ce qu'il faut penser du cinéma."
03:03 C'est un autre truc.
03:04 -La meilleure réponse à ça, c'était les audiences,
03:07 puisque la première saison a très bien fonctionné.
03:10 -Il était pas prévu qu'on remplisse pour une deuxième saison,
03:13 mais les résultats ont été bons, donc ça a permis à l'émission de continuer.
03:17 On avait une moyenne de 481 000 téléspectateurs la saison dernière,
03:20 avec un record obtenu le 21 mai 2023.
03:23 Ça a été formidable. 821 000 téléspectateurs.
03:26 Depuis le début de la saison... -Il y avait un beau casting, ce soir.
03:29 Il y avait Harrison Ford, il y avait pas mal de gens.
03:31 -Ceci expliquant cela.
03:33 Depuis le début de la saison, on est aux alentours de 450 000 et 540 000.
03:37 Ça a été le meilleur score, c'était le 29 septembre.
03:40 Hier soir, on le disait, 527 000 téléspectateurs
03:43 et 4,8 % de parts de marché.
03:45 On est aux alentours du demi-million,
03:47 ce qui est un bon résultat pour une deuxième partie de soirée.
03:50 -Ça s'installe bien.
03:51 Vous êtes aussi tous les soirs dans l'émission "C'est à vous"
03:54 sur France 5, qui se délocalise maintenant à Cannes.
03:56 Ça doit vous faire bizarre d'être à Cannes sans être le président de la cérémonie.
04:01 -Mais comme Jean-Luc tout à l'heure plaisantait
04:04 sur ma longue carrière, vu mon âge,
04:06 ça ne me surprend pas.
04:08 C'est comme d'avoir été président de chaîne
04:10 et d'être en même temps chroniqueur à "C'est à vous".
04:13 Je continue un métier qui était le mien au départ, comme le vôtre,
04:17 et donc je me retrouve chroniqueur.
04:20 Mais président, ce n'est pas un métier,
04:21 alors que chroniqueur, c'est un vrai métier.
04:23 -Et justement, cumuler, beau geste, "C'est à vous" tous les jours,
04:26 c'est difficile à gérer parfois ?
04:28 Parce que j'imagine que vous avez parfois des entretiens
04:31 qui peuvent être un peu éloignés de Paris aussi.
04:33 Comment vous organisez ?
04:34 -Non, franchement, ce n'est pas très compliqué.
04:37 Ce n'est pas très compliqué.
04:38 D'abord, il y a une grosse équipe,
04:39 et puis les artistes sont bien gentils,
04:42 mais il faut absolument qu'on se voit avant 16 heures,
04:45 sinon ça ne marche pas.
04:46 -C'est ça, la technique.
04:47 Très bien.
04:48 Vous avez commencé votre carrière de journaliste à la radio,
04:51 vous connaissez bien Europe 1.
04:53 Est-ce que c'est un exercice qui vous manque parfois ?
04:55 Est-ce que vous aimeriez refaire de la radio un jour, Pierre Escu ?
04:58 -Je pense que là, on pourrait se dire,
04:59 "Tu ne peux pas trouver plus jeune."
05:00 Donc je comprends très bien, mais je dis toujours oui,
05:03 surtout si c'est vous,
05:04 mais je dis toujours oui à une invitation à la radio,
05:07 parce qu'il y a quelque chose d'irremplaçable,
05:10 qui est presque psychophysiologique, la radio.
05:13 Je pense que pour ceux qui l'écoutent,
05:14 comme pour ceux qui la font,
05:16 il y a quelque chose qui, dans la voix,
05:18 dans le contact direct,
05:20 fait passer des émotions presque...
05:23 Je ne sais pas dire mieux, ça me touche.
05:25 Et il y a un plaisir de la radio, du direct,
05:28 des nuances de la voix.
05:30 Tout à l'heure, regardez comme on était tous les quatre,
05:33 en écoutant la chronique de Jean-Luc.
05:37 On était cinq, d'un seul coup.
05:38 On était cinq sur la chronique.
05:39 Et ceux qui nous écoutent et celles qui nous écoutent le savent bien.
05:43 -Une petite émission sur le cinéma avec Pierre Lescure,
05:45 c'est génial. -Pourquoi pas ?
05:46 -Les chefs nous écoutent.
05:48 -C'est parfait.
05:49 Dans un instant sur Europe 1,
05:51 le journal des médias de Julien Pichenay
05:53 vous écoute et Culture Média avec Thomas Hilhem.

Recommandations