L’enquête Jubillar fermée : l’ancien codétenu de Cédric sort du silence dans TPMP

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 Delphine Jubilard, qui est une maman de deux jeunes enfants,

00:02 qui avait 33 ans au moment de sa disparition en décembre 2020,

00:06 a disparu la nuit du 15 au 16 décembre 2020 avec Ania Clémin.

00:11 On est tout près d'Albi et sans laisser aucune trace.

00:15 Elle a disparu, on n'a pas retrouvé non plus son téléphone.

00:19 Et la dernière trace de vie qu'elle laisse derrière elle,

00:22 c'est un message qu'elle envoie à son amant.

00:25 Il est 22h55 ce 15 décembre 2020.

00:28 Puis elle a passé une soirée télé avec son fils.

00:31 Et pendant ce temps-là, Cédric Jubilard, lui, il est parti,

00:35 selon sa version, bien sûr, il est parti se coucher vers 22h30.

00:38 Et il s'est réveillé dans la nuit, vers 4h45.

00:41 Et là, il constate la disparition de son épouse.

00:44 C'est en tout cas la version qu'il défend.

00:45 Évidemment, la justice a tendance à ne pas vraiment le croire,

00:50 puisque après six mois d'enquête, il a été mis en examen.

00:53 Donc on est en juin 2021.

00:54 Mis en examen pour le meurtre de son épouse.

00:56 Et depuis, il est en détention provisoire à la prison de Toulouse-Seysse.

01:01 Et là, il y a quelques jours, les juges d'instruction ont décidé

01:05 de clore leurs investigations.

01:07 Elles ont envoyé un avis de fin d'instruction.

01:10 Manière de signifier que désormais, les recherches sur le terrain sont terminées,

01:14 les expertises, tout ça, c'est terminé, les auditions aussi.

01:17 Et que les partis civils et la défense de Cédric Jubilard

01:20 ont maintenant quelques semaines pour faire des demandes d'actes complémentaires

01:23 qui pourraient prolonger un petit peu l'information judiciaire.

01:26 Mais on se dirige tout droit maintenant vers un procès d'assises.

01:30 – Alors, c'est vrai que ça a encore rebondi, Gilles, cette affaire.

01:34 – Oui, parce que…

01:34 – Quels sont les nouveaux éléments, Gilles et Rodan ?

01:37 – C'est la salive qu'on a trouvée sur le pyjama que porterait Cédric.

01:41 Voilà, c'est le nouvel élément qui peut déclencher de la part

01:44 des différentes parties de nouvelles demandes d'expertise.

01:48 Par ailleurs, je voudrais parler moi des notes de Delphine.

01:51 Récemment, en juillet, ont été révélées des notes de Delphine.

01:56 C'est-à-dire que dans ses sous-vêtements, il y avait un petit coin d'enveloppe

02:00 où elle avait noté des choses.

02:01 Elle avait noté le nom et le numéro d'un avocat.

02:04 Elle avait noté le calcul d'une pension alimentaire.

02:09 Elle avait noté le nom de son amant.

02:11 Donc, les juges se demandent si Cédric n'aurait pas découvert ces notes

02:16 et si la découverte par Cédric de ces notes

02:19 n'aurait pas peut-être donné lieu au passage à l'acte.

02:21 Voilà un élément qui sera en tout cas versé au dossier.

02:24 – Marco, vous êtes l'ancien co-détenu de Cédric Jubilard.

02:28 Alors, vous avez passé des heures à converser avec Cédric Jubilard

02:33 à travers les fenêtres de cellules voisines.

02:36 Et combien de temps a duré votre…

02:39 Vous êtes resté côté de lui en cellules ?

02:43 – Trois mois.

02:44 – Trois mois, d'accord.

02:45 Donc c'est assez long.

02:46 Et vous parlez très souvent ?

02:48 – Tous les soirs.

02:49 – Tous les soirs.

02:50 Il vous a parlé direct ?

02:51 – Non, au début, personne ne se parle.

02:54 – Et après, vous lui avez demandé pourquoi il était là ?

02:57 – Même pas.

02:58 – Même pas ?

02:59 – Il est le seul qui me l'a dit.

03:00 – Direct ?

03:01 – Ouais.

03:02 – Et alors, justement, il vous a dit quoi ?

03:04 – Il m'a parlé de son affaire que je ne connaissais pas du tout.

03:08 – Ah, vous ne connaissiez pas du tout l'affaire ?

03:09 – Elle venait du Portugal.

03:10 – Ah oui.

03:11 – Interpol m'a ramené en France.

03:12 – D'accord.

03:13 – Et je ne suivais pas les infos médias.

03:16 On a fait connaissance par rapport aux autres personnes que je connaissais.

03:20 De là, elle a plus confiance à s'ouvrir.

03:24 – Est-ce que votre but, c'était de le faire avouer ou pas du tout ?

03:29 Vous vous discutiez avec lui comme ça ?

03:30 – En vrai, au début, non.

03:31 C'était pour qu'il me laisse tranquille.

03:32 Je l'écoutais cinq minutes, après, j'allais me poser.

03:34 – Ouais.

03:35 Il parlait beaucoup ?

03:36 – Toute la nuit.

03:37 – Ah, toute la nuit ?

03:38 Ah ouais.

03:39 Quand même.

03:40 Vous avez encore de ses nouvelles ou pas du tout ?

03:43 – Non.

03:44 – Pas du tout ?

03:45 – Il s'est maîtrisé avec la France.

03:48 – Vous ne savez même pas s'il vous en a voulu d'avoir parlé après ?

03:50 Ça en faut un plus.

03:53 – Pas du tout.

03:54 – C'est sûr que oui.

03:55 Renan ?

03:56 – Il est possible.

03:57 Alors, il faut dire quand même que Marco a été confronté à Cédric Jubilard

04:02 dans le cabinet des juges d'instruction.

04:03 C'était, je crois, au mois de mai 2022.

04:05 Là, pendant plusieurs heures, vous avez été mis en face l'un de l'autre.

04:10 Et puis, les juges ont essayé de demander comment Cédric Jubilard pensait de vos révélations

04:18 puisque vous aviez expliqué notamment…

04:20 – Alors, il va nous expliquer.

04:21 – Voilà.

04:22 – Justement, parce que vous aviez révélé que Cédric Jubilard vous avait avoué avoir

04:25 tué sa femme.

04:26 Il vous a raconté quoi exactement ?

04:27 – Débarrassé.

04:28 – Débarrassé.

04:29 Alors, il vous a dit quoi ?

04:30 Il vous a dit "je me suis débarrassé de ma femme" ?

04:31 – Non, il m'a dit "je suis dans ma chambre, j'ai plus de batterie dans mon téléphone,

04:34 je suis parti au salon, prends-moi un chargeur".

04:37 Pendant ce moment-là, j'ai vu que l'autre connard lui a envoyé des messages.

04:41 Donc, j'ai pété les plombs et je m'en suis débarrassé.

04:43 – C'est ça, donc c'était son amant, forcément.

04:45 – Son amant, oui.

04:46 – Donc voilà, donc il…

04:47 Et vous avez essayé d'en savoir plus sur son récit ?

04:51 – Oui, vite fait, peu à peu, peu à peu, parce qu'il ne se livrait que par phase.

04:56 – Ouais.

04:57 – Que par phase.

04:58 Après, quand il commençait à fumer, c'était…

05:00 – Ah, il fumait des…

05:03 – Ben oui.

05:04 – Ouais, et donc là, il balançait tout.

05:06 – Il réfléchissait plus.

05:08 – Vous avez cru tout de suite à son récit ou vous pensiez qu'il était mytho ?

05:13 – Même pas, je m'intéressais au début.

05:15 – Ouais.

05:16 – Je lui laissais parler une heure, deux heures, oui, oui, oui.

05:21 Après, j'ai me posé.

05:23 – Et est-ce que pour vous, tout ce qu'il…

05:29 Enfin, vous pensiez qu'il s'est vraiment débarrassé de sa femme ?

05:32 – Oui.

05:33 – Vous n'avez pas de doute ?

05:34 – Non.

05:35 – Ce n'est pas un mytho ?

05:36 – Non.

05:37 – Enfin, il n'a pas voulu faire…

05:38 – Non, il n'est pas un mytho, il est très intelligent.

05:39 – Ah ouais ?

05:40 – Ouais.

05:41 – Vraiment ?

05:42 – Très intelligent.

05:43 Je l'ai croisé beaucoup, des abrutis, des intelligents, des moyens, mais lui, ça

05:48 va, il est dans la norme.

05:49 – Dans la norme ou il est un peu au-dessus ?

05:50 – Non, il est dans la norme des intelligents.

05:51 – Yves, dans une lettre adressée à Séverine, sa nouvelle compagne, il écrit dans un message

05:56 codé que vous êtes une personne capable de les aider.

05:59 Pourquoi il a dit ça ?

06:00 – Le passé.

06:01 – Hein ?

06:03 – Mon passé.

06:04 – Ah c'est ça, oui.

06:05 Donc quoi, les aider dans quoi ? Vous les aider dans quoi ?

06:07 – En tout.

06:08 – C'est-à-dire ?

06:09 – Je puisse les aider à sortir de la galère.

06:13 – Vous l'aidiez au placard ou pas ?

06:15 – Je l'envoie fumer, c'est pas aider.

06:17 – Ouais.

06:18 Vous ne l'aidiez pas du tout ?

06:20 – Non.

06:21 – Non.

06:22 – Je l'écoutais, je parlais avec lui, c'est tout.

06:23 – Oui, Renan.

06:24 – Je crois que pour bien comprendre, et là vous m'arrêtez Marco, parce qu'il n'y

06:28 a que vous qui pouvez savoir, mais ce que j'ai compris de la dynamique de vos échanges,

06:33 c'est que Cédric Jubilard sait que vous allez sortir de prison dans quelques jours,

06:37 quelques semaines.

06:38 Là, on est au mois de septembre 2021, lui vient d'arriver en prison, etc.

06:42 Il découvre cet univers carcéral et vous êtes voisins de cellules.

06:46 Vous ne vous voyez jamais d'ailleurs, parce que l'un et l'autre sont à l'isolement.

06:49 Donc vous communiquez comme ça à travers les barreaux, mais vous ne vous voyez jamais

06:53 physiquement.

06:54 Et là, il compte aussi sur vous pour faire passer un message et pour faire le lien avec

07:00 Séverine qui est sa petite amie à l'époque, puisque désormais ce n'est plus le cas.

07:05 Mais il compte sur vous pour faire passer un message qui contournerait un peu la justice.

07:10 – C'est ça.

07:11 – Voilà, une fois qu'on a dit ça, bon…

07:13 – C'était quoi ?

07:14 – Ça ne veut pas dire…

07:15 – Comment vous êtes rentré en contact avec Séverine ?

07:16 – Elle m'a donné, elle m'a écrit son adresse, son numéro de téléphone, tout.

07:20 Je lui ai écrit de ses mains et je suis sorti, je l'ai appelé, on a marqué rendez-vous.

07:26 – Vous avez révélé qu'elle vous avait donné les coordonnées GPS du lieu où Cédric

07:29 aurait enterré le corps de Delphine.

07:31 – Les photos des amants, les lieux, elle m'avait appelé en direct du local.

07:38 – Mais Séverine, elle dément cette information.

07:40 – Elle a enregistré, moi je transmets tous les enregistrements au tribunal.

07:44 – Non mais disons que Séverine, là encore…

07:47 – Elle a un peu perdu.

07:48 – Vous m'arrêtez, elle a fait un rapprochement d'idées.

07:52 Vous, Marco, vous lui avez dit que Cédric, vous avez parlé d'un endroit qui avait brûlé

07:57 et elle, par association d'idées, pense à une ferme qui a brûlé sur la commune de Cagna-Clémin,

08:02 à un moment où, c'est vrai, Cédric est encore en liberté, au printemps 2021.

08:08 Et donc cette association d'idées, elle en vient à vous dire, peut-être que c'est là.

08:12 Mais elle-même, Séverine, en réalité, n'en sait rien,

08:15 parce qu'elle était placée quand même en garde à vue, c'est ça.

08:17 Ça a été quand même une affaire dans l'affaire.

08:19 Là, on est en fin d'année 2021, elle est placée en garde à vue, Séverine,

08:22 et elle est mise en cause pour celle de cadavre, on parle quand même de ça.

08:26 Et finalement, elle sort de sa garde à vue totalement libre,

08:29 parce que les enquêteurs de la section de recherche de Toulouse

08:32 ont compris qu'en réalité, elle ne savait rien.

08:34 Mais il y a eu cette idée, peut-être, qu'elle allait mettre enfin les enquêteurs sur une bonne piste.

08:40 Mais cet endroit a été fouillé pendant des semaines et ils n'ont rien trouvé, malheureusement.

08:46 - Marco, vous n'avez pas essayé de savoir, vous, quand vous étiez...

08:49 - En vrai, je n'avais pas trop le... Moi, je partais le 25.

08:52 - Il est arrivé. - Au Tugal.

08:53 - Oui.

08:54 - Le 27, je me mariais, je partais plus tôt. - D'accord.

08:56 - Donc j'ai tiré la corde jusqu'à où j'ai pu, après...

09:00 - Vous n'avez pas pu savoir où était le corps de Delphine ?

09:03 - Malheureusement.

09:04 - Marco, vous avez raconté que Cédric Jubilard, en prison, il jouait un peu les caïds.

09:08 Il voulait être la star de la prison, etc.

09:10 - Ils ne sont pas caïds, ce n'est pas...

09:12 - Non, mais un peu les stars, on est d'accord là-dessus ?

09:15 Est-ce qu'il aurait pu bidonner, tout inventer pour vous faire croire à vous,

09:20 qui étiez une personne très connue dans la prison, qu'il avait des choses intéressantes à dire ?

09:25 Est-ce que ça pourrait être complètement faux, ce qu'il vous a raconté ?

09:28 - Non, parce qu'il se faisait insulter du matin au soir.

09:30 - Ah ouais ?

09:31 - Donc il ne va pas raconter quelque chose, à peine il ouvre la fenêtre, il se fait insulter sa maman.

09:36 - Il se faisait insulter tout le temps ?

09:38 - Matin, midi et soir.

09:39 - Pourquoi ?

09:40 - Pourquoi ?

09:42 - Il s'est mis à la place des personnes.

09:45 Vous avez 2 enfants, ils ont perdu leur mère et ils font farande dans une cellule.

09:49 - Bien sûr.

09:50 - Ah oui.

09:51 - Il n'y a rien, non.

09:52 Tous les mecs comme ça, forcément, au placard, ils se font insulter.

09:55 - Donc pour vous, il vous a dit la vérité ?

09:57 - Oui, parce qu'il me l'a écrit, il m'a envoyé des messages.

09:59 Il les disait par phase.

10:01 Et la vérité, on ne peut pas la tromper.

10:04 Le mensonge, il revient à la vérité.

10:06 Mais la vérité, il n'y a pas de rond-point.

10:08 - Alors, parce que lui, Cédric Jubéla, il a démenti vous avoir raconté tout ça.

10:12 En tout cas, au 1er degré, il dit que c'était...

10:14 - Non, il n'a pas démenti.

10:15 - Il a dit que c'était une blague.

10:16 - Il a dit que c'était dans le ton de la rigolade.

10:17 - C'était ça, voilà, exactement.

10:19 - Ça dépend des mesures de rigolade des personnes.

10:21 - Je ne comprends pas.

10:22 - Non, mais effectivement, lui n'a pas contesté à avoir tenu certains propos.

10:25 Après, il dit 2 choses.

10:27 Il dit "c'était sur le ton de la rigolade"

10:29 et après, Marco, peut-être, a extrapolé certaines choses.

10:33 C'est sa version à lui.

10:35 C'est comme ça qu'il se défend.

10:36 Et après tout, pourquoi pas ?

10:38 Je veux dire, on peut aussi imaginer que dans un univers carcéral

10:41 ou avec une personnalité très narcissique comme celle de Cédric Jubéla,

10:45 on s'invente une chose pour exister aux yeux des autres.

10:48 C'est possible.

10:49 C'est en tout cas la ligne de défense qui est soutenue par ses avocats.

10:53 - Marco, vous l'insultiez, vous, au début ?

10:55 - Non, j'insulte pas.

10:56 - Ouais, même pas. Non, pas du tout.

10:59 - Je parlais aux autres personnes, mais...

11:01 - Vous disiez quoi aux autres détenus quand ils l'insultaient ?

11:03 - Discuter.

11:04 - Vous disiez quoi ?

11:05 - On est dans la prison, on est dans...

11:06 - Bien sûr, ouais.

11:07 - On est dehors et on a une famille, on a des amis, on a...

11:10 C'est dehors, la vie, c'est pas dedans.

11:12 - Pour vous, il y a aucun doute ?

11:13 - Non.

11:14 - C'est lui ?

11:16 C'est...

11:18 Vous avez l'air sûr de vous, on dirait que vous savez...

11:20 - C'est très fort.

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16:45 - Vous avez l'air sûr de vous, on dirait que vous savez...

16:46 - C'est très fort.

16:47 - Vous avez l'air sûr de vous, on dirait que vous savez...

16:48 - C'est très fort.

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16:50 - C'est très fort.

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16:52 - C'est très fort.

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16:54 - C'est très fort.

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17:16 - C'est très fort.

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17:18 - C'est très fort.

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17:20 - C'est très fort.

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17:22 - C'est très fort.

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17:24 - C'est très fort.

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17:26 - C'est très fort.

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17:28 - C'est très fort.

17:29 - Vous avez l'air sûr de vous, on dirait que vous savez...

17:30 - C'est très fort.

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