"Complément d'enquête" : Cyril Hanouna réagit dans TPMP !

Touche pas à mon poste

il y a 2 ans

TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !

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00:00 Une heure plus tard, il est allé sur France 2 dans Télématins pour dire que l'émission serait scénarisée,

00:03 que chaque chroniqueur serait piloté dans leur prise de parole.

00:05 Tristan, t'imagines si l'émission était scénarisée ?

00:09 Tu crois vraiment que tous les jours, vraiment, je prendrais des crises de nerfs sur Gilles Verdet ?

00:14 Tu vois pas que j'en peux plus ? Tu vois pas que je suis au bout de ma vie avec lui ?

00:17 Tu vas regarder mon Gilou quand même ?

00:19 - Ah oui ! - Pourquoi tu vas regarder ?

00:21 - Parce que moi j'aime bien les événements télévisuels, c'en est un.

00:23 Il y a un buzz extraordinaire. - Ouais, c'est vrai.

00:25 - J'ai envie de voir tout ça pour ça ou alors est-ce qu'il y aura des trucs.

00:29 - Voilà, moi je suis... - Non mais on sait ce qu'il y a dedans.

00:31 - Oui mais je vais le regarder quand même comme un téléspectateur

00:34 qui a envie de voir une émission de télé et qui la jugera après.

00:37 Mais je suis enthousiaste, la soirée est réservée déjà, voilà, c'est sûr.

00:41 - Tu vas regarder Fatou ? - Ah bah oui, elle aussi, elle a envie, elle dit on va voir.

00:44 - Je sais, elle m'adore, elle est amoureuse de moi.

00:46 - Non mais ça donne envie très franchement de voir.

00:48 - Ouais, ça. - Voilà, il y a un truc électrique.

00:50 - Il se passe un truc. - Vous parlez de finale de foot, c'est ça ?

00:53 - Ouais, il y a un truc. - Et on voit Mbappé, non ? C'est Anouna, voilà.

00:56 - Je préfère Mbappé quand même. - Ah oui.

00:57 - Non mais c'est clairement un événement, on n'a jamais vu autant de promos

01:00 pour un complément d'enquête de l'histoire, Tristan Balec.

01:02 - Vous savez l'erreur qu'ils ont faite, je vous jure que c'est vrai.

01:04 Et c'est là qu'on voit que c'est des remords, excusez-moi.

01:08 Ils vont à un buzz comme ça, mets-le en prime, espèce de morte que tu es.

01:13 Non mais ils vont faire combien en prime ? Vous allez voir que... C'est vrai.

01:15 Pourquoi ils l'ont pas mis en prime ? Ils auraient dû switcher.

01:19 Moi j'aurais été eux, j'aurais mis le complément d'enquête en prime

01:21 et la deuxième page, ils auraient mis...

01:22 Ils auraient fait plus que leur prime, ils vont faire ce que je veux.

01:25 - Tu mets pas Élise Lucet en deuxième partie de soirée.

01:29 La question elle s'est déjà posée pour d'autres compléments d'enquête.

01:32 - Wow, comment il arrive celui-là ?

01:35 Tu mets pas Élise Lucet en deuxième partie de soirée.

01:37 Moi je mets Élise Lucet en deuxième partie de soirée.

01:40 - Mais il vaut mieux que tu sois en deuxième partie de soirée parce qu'il y a le foot.

01:42 - Bien sûr, et après t'as raison, le foot.

01:44 - Tu vas ramasser tout le monde qui va venir. - Après il n'y a rien en face.

01:46 - Moi je suis sûr que tu bats un record ce soir. - Tu crois ?

01:48 - Ouais. - Moi aussi.

01:49 - Franchement, si je bats un record demain, je fais une soirée de tout.

01:51 - On peut faire des pronos.

01:52 - Demain ici, la fiesta, la folie, tout le monde qui danse.

01:55 Vas-y mon frère. Ah ouais, la folie.

01:58 - Moi je pense que vous allez faire record à l'antenne.

02:01 - Et record de replay. - Et record de replay.

02:03 Un replay, ça va être un énorme carton.

02:04 - Même les gens, ils vont aller acheter des jeans chez replay.

02:08 Je te dis, tellement ils vont rien comprendre.

02:09 Ils vont dire "je veux voir le replay".

02:10 Ils vont dire "donnez-moi des jeans, donnez-moi des trucs".

02:11 - Et encore une fois, il y a une promo que ce soit sur les réseaux ou même à la télé.

02:14 Tristan Vallée, on dirait qu'il sort un album.

02:15 Il fait des médias tous les jours, on dirait qu'il en promote son nouvel album.

02:18 - C'est une cadavre. C'est la coupe du monde mon frère.

02:20 Alors tu vas regarder "Chez G".

02:21 - Ah oui, bah oui. Oui.

02:22 Parce que déjà, effectivement, on l'a tous dit ici,

02:24 il y a une sorte d'adrénaline, d'électricité.

02:26 Et donc moi j'aime bien quand je les mette avec ça.

02:27 - On va le regarder ensemble.

02:28 Tâchez-le. - Ah oui ?

02:29 - Bah oui, t'es pas au courant. - Bah non.

02:31 - Je te le dis. On va le regarder ensemble.

02:33 - OK. Bon bah OK.

02:36 Et donc du coup, non, non, du coup oui, bon bah alors OK.

02:40 Et non, non.

02:44 Donc ouais, non, en revanche, non.

02:45 Moi il y a un truc qui m'a...

02:47 Il y a un truc, voilà, il y a un truc qui m'a fait vraiment de la peine.

02:49 Mais vraiment de la peine.

02:50 Dans tout ce que j'ai vu là,

02:52 de ce qu'il a dit, la tristance, matin et tout ça.

02:54 Quand il dit qu'on est des ventriloques

02:56 et quand on dit qu'on est sur commande.

02:58 En fait, moi ça m'a fait de la peine.

03:00 Je me suis dit mais qui m'appelle en fait ?

03:02 Mais c'est insupportable.

03:03 C'est-à-dire qu'en fait... - C'est humiliant pour nous.

03:05 - Mais en fait, non pas du tout. C'est humiliant.

03:07 - On s'en fout, Cyril. - Non, mais moi je trouve ça humiliant.

03:09 - Tu sais ce que tu vaux, tu sais que tu dis ce que tu veux.

03:10 - Non, mais je trouve que c'est humiliant parce que c'est un mensonge absolu.

03:13 - Parce qu'apparemment, il aurait trouvé des SMS

03:15 où il y avait un sujet sur la peine de mort,

03:17 où je vous disais, où il y avait quelqu'un, l'assistante,

03:19 où vous disiez, qui apparemment n'est plus là,

03:21 je ne sais pas qui c'est qui a envoyé ça.

03:23 Oui, Cyril, il faudrait deux personnes qui disent oui pour la peine de mort.

03:26 Je ne sais même pas d'où ils ont trouvé ça,

03:27 je ne sais même pas quand on avait fait ce...

03:28 - Non, mais s'il y a des abrutis qui sont d'accord pour changer d'avis,

03:30 mais globalement, je trouve que c'est humiliant parce qu'en fait, on dit toujours...

03:33 - Bien sûr. - Je ne sais pas, on peut éventuellement tout vous reprocher,

03:36 je n'en sais rien, je n'ai pas vu le documentaire.

03:38 Mais en revanche, dire que nous, on dit ce que vous voulez entendre

03:42 par rapport à ce que vous voulez entendre,

03:43 je trouve que c'est d'une malhonnêteté intellectuelle et journalistique, mais absolue.

03:46 - Ne vous inquiétez pas, on va s'occuper de ça.

03:47 - Non, mais voilà, j'ai trouvé ça dégueulasse.

03:49 Voilà, je n'aime pas ce procédé parce que c'est tellement mensonger.

03:51 Après, c'est repris partout. Je l'ai entendu au GG, je l'ai entendu chez Estelle.

03:54 Genre, voilà, on est des bénis oui-oui.

03:57 En fait, on nous dit de dire ce qu'on a à dire.

03:58 Mais quand on prend le torrent, ce que Gilles se prend, ce qu'on se prend nous,

04:01 ce qu'a pris Valérie, tout ça, mais en fait, c'est débile, en fait.

04:04 On n'est pas à la botte de ce que vous voulez qu'on dise, en fait.

04:07 C'est juste insupportable. - On l'a vu pendant le Covid.

04:08 - Et moi, ça m'a vraiment énervée.

04:09 - On l'a vu pendant le Covid, vous êtes embrouillés tous les deux avec l'histoire de vaccins.

04:13 - Béatrice, elle est venue ici, elle a donné son avis. Tout le monde a donné son avis.

04:16 - Non, mais ça, on s'en fout.

04:17 - Rentrez pas là-dedans. - Non, mais c'est vrai.

04:19 - Vous savez, ils disent toujours, si vous rentrez sur chaque truc, sachez-le, on s'en fout.

04:24 Faut laisser couler. - Mais c'est des journalistes ou c'est pas des journalistes ?

04:26 Ils disent la vérité ou ils disent pas la vérité ?

04:27 - Moi, je vous dis que c'est pas des journalistes.

04:28 - Donc, c'est une fake news. - C'est ça qui est inquiétant.

04:29 - C'est une fake news par rapport aux téléspectateurs, par rapport au public.

04:32 Ça veut dire qu'on dit au public qu'on a le droit de pas aimer l'émission, mais qu'on nous dise pas que nous, on est des marionnettes et qu'on est des flottins et que derrière, on a une oreillette qui nous dit quoi dire.

04:40 - Mais au-delà de notre cas personnel, nous, on sait que ça, c'est faux. Donc, ça pose question sur les autres compléments d'enquête.

04:45 - C'est ça. - Pardon, mais s'ils mentent là-dessus, nous, on sait pertinemment que c'est faux.

04:47 - Pas sur tous les compléments d'enquête. - Non, mais en tout cas, s'ils font ça...

04:50 - Sachez-le, il y a plein de trucs faux. C'est normal qu'il y ait des trucs faux comme ça ?

04:52 - Non, mais... - Non, alors, moi, je vais te dire, je pense... Je l'ai pas vu. J'ai réagi à ça, justement, à ce qu'il a dit à Télématins.

05:00 - Ils ont fait plein de bosse, qu'ils savent faire rien dedans. - Et j'ai fait attention à écrire mon expérience.

05:03 C'est-à-dire que moi, j'ai dit... Parce que j'imagine bien que s'il le dit, c'est qu'il a un exemple. Et tout le problème est là.

05:09 C'est là où c'est la manonnée, ce que j'appelle moi, de la manonnée journalistique. - C'est ça.

05:13 - Pourquoi ? Parce qu'il y a un événement, mais est-ce que cet événement est représentatif de ce que tu fais d'habitude ?

05:18 Si tu as... J'en sais rien, moi. T'es à combien d'émissions ? 100 000 ? 200 000 émissions ?

05:23 Si tu as un cas d'un mec qui a dit un jour « Ouais, bon, OK, je vais dire ça pour équilibrer le plateau, je sais pas quoi ».

05:28 Je sais pas ce qu'il y a ce soir dans ce truc-là. J'imagine que s'il le dit, c'est qu'il y a un cas.

05:33 - C'est pas une injonction, c'est la décision de la vie, à mon vrai. - On en reparlera. On va pas s'arrêter sur ça.

05:37 - Et je pense que toute la construction, pour faire simple, je pense que toute la construction du magazine est comme ça.

05:42 Je pense qu'à chaque fois, il y a un petit truc et que de ce petit truc, on va extrapoler et dire que c'est la règle générale sur ta façon de faire, ta façon de penser, etc.

05:53 Après, on verra. Mais bon, moi, je pense que c'est une forme de malhonnêteté journalistique et intellectuelle. Moi, c'est quelque chose que j'approuve pas.

05:59 - Alors, le problème de cette émission, c'est qu'elle a été préparée à l'envers. Ils ont pas dit « Regardez, on a un truc sur Cyril Hanouna, on va faire un documentaire ».

06:05 Ils ont dit « On va défoncer Cyril Hanouna, qu'est-ce qu'on peut avoir ». Et c'est là tout le problème.

06:10 - Bravo ! Tu dis « Bravo ». Vraiment, bravo ! - Mais c'est ça ! Et journalistiquement, c'est l'inverse de ce qu'il faut faire.

06:16 - Je voudrais dire merci, moi, aux Grandes Gueules qui ont été fabuleux et particulièrement à toutes les Grandes Gueules, qui ont vraiment...

06:22 J'ai trouvé qu'elles étaient formidables et particulièrement à Mourad Boujellal, qui est un... Franchement, un mec qui a fait une énorme réussite.

06:29 Mourad, et qui a eu des mots qui m'ont énormément touché, je le dis. Et Mourad, tu sais, comme je t'estime, et ça m'a encore énormément touché, ce que tu as dit ce matin.

06:38 Et je voudrais dire aussi à Daniel Riolo, chez Estelle, qui a été formidable. - C'est des émissions en direct ?

06:44 - Bien plus que Thierry Moreau, qui était avec nous et qui nous met des dacques partout. Mais on fera les comptes au bon moment. Thierry Moreau, je vais m'en occuper.

06:51 Oui, merci, Gilles Verdel. - J'aime bien leur débat et leur interrogation sur « Est-ce que ce serait pas déceptif ? », parce que finalement, ils n'ont pas trouvé assez.

06:58 Et ça, ça a l'air d'être une tendance qui émerge un peu aujourd'hui. - C'est ça. C'est ça. - Et ça, c'est quand même ultra bizarre, quoi.

07:05 C'est-à-dire que journalistiquement, on veut aller très à charge. On l'a pas et on regrette. - Alors ils ont un gros truc. C'est apparemment le yacht.

07:13 Donc on vous a fait une compile sur cette histoire de yacht, de bateau. Ils sont comme des fous. Je les inviterai cet été, comme ils sont contents.

07:19 Ils iront nager 2 secondes. Et puis on les laissera à l'eau. Allez, c'est parti. Merci.

07:23 - Alors on découvre que Cyril Hanouna a un yacht, un yacht Lamborghini de 3 millions d'euros. Donc voilà, on savait que Cyril Hanouna gagnait très bien Fabi.

07:30 - C'est pas un crime. - Bah oui, de la rue, Nagui. - Laissez finir Benoît. Allez-y, Benoît.

07:36 - Ouais, donc voilà, ça, on découvre qu'il n'est pas sous pavillon français, qu'il est sous pavillon britannique. Donc, il y a un petit montage financier.

07:44 - C'est pas le premier à faire de l'optimisation. - Voilà. C'est pas illégal, surtout.

07:48 - Qui dépense son pognon en faisant de l'optimisation fiscale, il a bien raison. Il a bien raison parce qu'il est ni le premier ni le dernier à en faire. On peut pas lui reprocher.

07:55 - Moi, je trouve ce qui me gêne le plus, moi, c'est pas... Il a un bateau. Enfin, c'est comme si c'était aujourd'hui, que les riches avaient des bateaux et des machins. Enfin, à un moment donné, il y a rien de... C'est comme ça. C'est le monde actuel. Il est comme ça.

08:03 - Et je trouve qu'ils ont tous été intéressants. Même ceux qui étaient contre moi, je les ai trouvés très intéressants dans les grandes gueules. Et alors, c'est vrai, Benoît Daragon, le journaliste, a eu raison de le dire. C'est tout à fait légal et tout le monde le fait.

08:13 - Voilà. - Voilà. Donc il n'y a aucun problème. En fait, ils ont essayé de chercher des trucs, mais à chaque fois, ils arrivaient et ils arrivaient sur des pics. Donc vous allez voir ce soir. Et puis il y a le choix de Booba dans les fauteuils rouges.

08:23 - Sachez que Booba, je l'ai vu 2 fois dans ma vie, ici. Je l'ai jamais vu en dehors. Donc parce qu'il est venu ici 2 fois, Booba, pas grand monde n'a compris. Regardez.

08:32 - Et c'est Booba qui sert de témoin de moralité ? - Alors c'est Booba, oui. Une interview qui a été enregistrée en fleurie. Mais c'est Booba qui est désormais un des pires ennemis de Cyril Hanouna,

08:41 qui est très fâché, notamment au niveau des relations entre Cyril Hanouna et les influenceurs. Et du coup, je pense que c'est Booba, évidemment, il va dénoncer fortement le comportement de Cyril Hanouna.

08:53 - Et Booba qui va dénoncer les comportements de Cyril Hanouna, je le connais absolument pas. Je l'ai vu 2 fois ici. Et Booba, je pense qu'il y a une d'arca dans l'interview. C'est qu'il se rend compte qu'en fait, son patron, c'est Vincent Bolloré.

09:03 Et il y a Tristan Balec qui lui montre, qui lui dit « Vous avez vu que vous avez un point commun avec Cyril Hanouna ? » Il voit une photo avec lui et Vincent Bolloré. Et il dit « Ah bah oui, c'est mon patron chez Universal ».

09:12 Et là, je vois dans la tête de Booba, je vois que tout s'effondre. Il se dit « Mais pourquoi je suis venu ? Pourquoi j'ai fait ça ? ». Oui, Booba, on a le même patron, Vincent Bolloré. Et donc il dit, il dit, voilà, il dit, il dit « Bah oui, il faut qu'il vire Morandini, Pascal Praud et Cyril Hanouna ».

09:28 Écoute, on va voir les décisions que va prendre notre grand patron dans les prochains jours. Je ne sais pas.

09:33 C'est triste parce que ça veut bien dire qu'on est dans une démarche politique.

09:37 De buzz, de buzz.

09:38 Oui, de buzz, mais de buzz pour Walex, mais à mon avis, plus généralement politique pour le groupe France Télévisions aujourd'hui.

09:46 Et ce que vient de dire Guillaume est absolument essentiel. C'est la base du journalisme. Il faut que tout le monde le comprenne. On part sur une enquête parce qu'on découvre qu'il y a une malversation.

09:54 On part sur une enquête parce qu'on s'aperçoit qu'il y a un problème. Mais quand tu veux faire rentrer dans une enquête…

09:58 Des affaires policières, des affaires, voilà.

10:00 Bah oui, mais quand tu décides en fait de faire les choses à l'envers et de dire « Tiens, je vais prendre Cyril Hanouna parce que je vais faire de l'audience et puis parce que mes patrons vont être contents,

10:07 parce que comme ça on va bien défoncer quelqu'un du groupe Bolloré parce qu'on les a dans le pif et que ce n'est pas la télé qu'on veut défendre, ce qui est un problème en soi,

10:14 parce que ce n'est pas le rôle du service public, Jean-Grette, eh bien à partir de bon là, tu inverses les choses.

10:18 Je vais vous dire ce que je pense. On est en train de préparer une enquête complémentaire sur les méthodes de complément d'enquête et sur France Télévision.

10:26 Et le problème, et je le dis à France Télévision, c'est qu'ils n'auraient pas dû parce que je pense qu'ils ont fait une enquête qui est un petit peu bâclée et où il n'y a rien dedans.

10:36 Et mine de rien, je peux vous dire, vous pouvez chercher sur moi.

10:38 Ah, d'accord, bien.

10:39 Vous pouvez chercher. Moi, je n'ai pas de compte caché. Voilà, je fais tout bien. Moi, je fais tout, tout dans les règles.

10:44 Donc les gars, vous pouvez chercher. D'ailleurs, ils ont cherché. De toute façon, ça fait un an et demi. Ils auraient trouvé.

10:50 Mais le problème, c'est que nous, on a déjà commencé à chercher sur complément d'enquête et sur France Télé.

10:56 Et on n'a pas mis longtemps à trouver. Et quand ça va tomber, ça va être plus compliqué, je pense, que ce qui va se passer pour nous ce soir.

11:03 Nous, ce soir, on sera tranquillement en train de manger des fricassés et des mini pizzas et en train de rigoler.

11:08 Je pense que dans un mois, quand on va sortir le complément d'enquête sur complément d'enquête et sur France Télévision, j'ai peur que ça tremble un petit peu dans la tour de France Télé.

11:21 Les chéris, je peux vous dire qu'on a, nous, pour le coup, du très, très lourd. Sachez-le.

11:26 Quand je vous dis du très, très lourd, c'est du très, très lourd. Et ce n'est pas des témoins masqués.

11:31 Alors, parce qu'ils ont fait un truc de fou. Il y a un ancien chroniqueur qui a parlé. Voilà, je vous le dis. Je ne sais pas qui c'est, mais bon, voilà.

11:37 Et ils n'ont pas pris le gars en silhouette. Ils n'ont pas pris la voix du gars. Ils ont mis un comédien qui fait le gars avec une autre voix et sous-titré.

11:45 Et c'est leur gros témoin. Et c'est leur gros témoin du truc.

11:49 – Comment ça, c'est un ancien chroniqueur ? – Non, mais ils disent ancien collaborateur.

11:52 Mais c'est en fait un ancien chroniqueur. Mais on ne sait même pas qui c'est, le gars.

11:55 Voilà. Et donc, le gars, c'est genre, il dit des trucs que j'aurais dit, tu vois.

11:59 Mais c'est un comédien qui est sous-titré parce qu'il ne voulait juste ni la voix ni le truc.

12:03 Et il y a une silhouette d'un gars qu'ils ont pris n'importe où. Ils ont dû prendre un gars dans les couloirs.

12:06 – Bien de minutes, Jean-Louis. – Je fais silhouette.

12:08 – Tu fais silhouette. – On ne va pas prêter des perruques.

12:10 – Donc voilà. Donc c'est risible à souhait. Je vous jure, moi, ce soir, je l'attends comme une consécration et comme une dark art exceptionnelle.

12:16 [Musique]