• il y a 8 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 On va revenir sur l'affaire du petit Grégory, parce que c'est fou, ça a rebondi, c'est incroyable.
00:06 L'affaire du petit Grégory, on va le rappeler en deux trois mots. Merci Michel.
00:11 – Alors l'affaire Grégory, c'est… – Rapidement, connais-toi.
00:15 – Oui, alors c'est impossible d'être rapide sur Grégory, mais je vais faire un effort.
00:21 Le 16 octobre 1984, à 21h15, on retrouve un enfant noyé dans la Vologne, attaché, ligoté dans la Vologne.
00:32 Il s'agit de Grégory Wühlmann, les gendarmes sont saisis de l'enquête,
00:37 et assez rapidement ils vont interpeller un individu qui s'appelle Bernard Laroche,
00:44 et également sa belle-sœur Muriel Boll.
00:47 Muriel Boll a 15 ans à l'époque, elle était en garde à vue, et elle va mettre en cause Bernard Laroche,
00:55 ce qui lui vaudra d'être inculpé, à l'époque on disait ça comme ça, et d'aller en prison.
01:00 Et le juge, qui était pour le moins particulier, paix à son âme, l'a remis dehors quelques mois plus tard,
01:08 et malheureusement, le père de l'enfant, ne supportant pas que celui qui avait tué son fils soit en liberté,
01:16 prend un fusil et le tue.
01:18 Et après, il y a eu tout un tas d'ergiversations judiciaires, la police judiciaire,
01:25 enfin la gendarmerie a été désaisie au profit de l'APJ, l'APJ est partie sur d'autres pistes,
01:30 bref, je vais aller vite, on oublie un peu ce dossier, on en parle beaucoup,
01:35 mais en fait il ne se passe pas grand-chose, et puis en 2019, 2017...
01:40 – 17.
01:41 – 2017, merci.
01:42 – 15 juin.
01:43 – Voilà, le 15 juin.
01:44 – Alors, Maître Stéphane Guirana.
01:47 – Guriana.
01:48 – Jurana, oui.
01:49 – Guirana, oui.
01:49 – Juriana.
01:50 – Merci, Jurana.
01:51 – Oui, Rana.
01:52 – Ben c'est bon.
01:53 [Rires]
01:55 – Avocat de Marcel Jacob est avec nous, on va rappeler qui est Marcel Jacob dans un instant,
01:59 Marcel et Jacqueline Jacob qui sont les grands-oncles, les grandes-tantes de Grégory,
02:02 qui sont apparemment impliqués dans l'affaire.
02:03 – Tout à fait.
02:04 Alors eux, ils ont été mis en examen comme étant des complices potentiels de Bernard Laroche,
02:10 ça c'est la théorie des gendarmes, en tout cas de la justice,
02:16 parce qu'à l'époque Muriel Boll, dans ses déclarations,
02:21 expliquait que Bernard Laroche avait pris un enfant, l'avait emmené dans la voiture,
02:26 elle était dans la voiture aussi, il était parti avec l'enfant tout seul et revenu très rapidement.
02:31 Et donc on en avait déduit, en tout cas c'est surtout Anacrim qui est un logiciel criminel,
02:37 qui en avait déduit que Bernard Laroche n'avait pas pu faire ça tout seul.
02:40 – D'accord.
02:41 – Et donc il fallait qu'il y ait quelqu'un d'autre et les plus proches,
02:45 mais ça je pense que son avocat nous expliquera ça mieux que moi.
02:48 – Juste pourquoi ça a rebondi aujourd'hui pour nos téléspectateurs ?
02:50 – Alors ça a rebondi aujourd'hui parce qu'un gendarme ou un policier,
02:53 mais il me semble que c'est un gendarme, Daoust qui est…
02:57 – C'est un François Daoust.
02:58 – François Daoust qui est gendarme, il est à la liste RCGN,
03:01 a publié un livre où il raconte l'enquête, mais ce n'est pas un enquêteur, c'est un scientifique.
03:11 – Il dit quand même, il dit "on connaît l'identité de l'assassin".
03:15 – Bah oui mais nous aussi… – C'est qui ?
03:17 – On risque d'avoir un procès en donnant son nom.
03:22 Les gendarmes disent que c'est Bernard Laroche.
03:25 – L'assassin présumé.
03:26 – Les gendarmes disent que c'est Bernard Laroche et les époux Jacob,
03:37 qui ont participé à ce crime.
03:40 Après juridiquement c'est très compliqué parce qu'aujourd'hui l'enquête…
03:45 – Parce qu'on a l'avocat des Jacob là ici.
03:46 – On a l'avocat des Jacob.
03:47 – Donc les Jacob ils auraient fait quoi ?
03:49 – Les Jacob auraient… Bernard Laroche aurait remis Grégory aux époux Jacob
03:54 et les époux Jacob leur aient jeté dans l'eau, leur aient attaché.
03:57 – Et Jacqueline Jacob pourrait être, c'est un problème conditionnel,
04:01 l'un des corbeaux, vous savez il y avait plein de corbeaux dans cette affaire,
04:04 il y a eu énormément de corbeaux, il y a eu 9 ADN qui ont été trouvés
04:08 et 24 lettres donc et Jacqueline Jacob pourrait, mais ça n'a pas été prouvé,
04:13 c'est une des hypothèses, pourrait éventuellement être l'auteur d'une de ces lettres,
04:18 peut-être celle de la lettre de revendication après le crime.
04:22 – Il faut quand même savoir que la lettre a été postée avant l'enlèvement de l'enfant,
04:26 donc ça veut dire quand même que c'était quelqu'un de très proche
04:28 qui savait qu'il pourrait enlever l'enfant.
04:30 – Alors, qu'est-ce que vous pensez, Maître, bonsoir, merci d'être avec nous déjà,
04:34 des révélations de ce gendarme François Daoust ?
04:36 – Je pense qu'il n'y a pas de révélations, il vous dit quoi aujourd'hui ?
04:39 Il veut vendre un bouquin et il vous dit "moi je connais l'identité"
04:42 mais qu'il nous la donne, parce que jusqu'à présent ça va faire 40 ans quand même,
04:46 au bout de 40 ans on n'a pas d'identité.
04:48 Il y a eu, vous dites Michel-Marie tout à l'heure que vous n'aviez pas de boule de cristal,
04:53 vous avez dû la retrouver entre les deux dossiers, puisque vous avez une théorie,
04:58 mais des théories, il y en a eu combien dans ce dossier ? Il y en a eu 10.
05:01 Il y a eu, pour la gendarmerie, c'était Bernard Laroche, seul au départ,
05:08 ensuite pour la PJ, c'était Christine Villemin, enfin il faut…
05:11 – On a vu le résultat de la qualité judiciaire.
05:14 – Non mais il y a eu, initialement, vous êtes d'accord avec moi, oui ou non,
05:18 c'était Bernard Laroche seul.
05:19 – J'aime bien ça.
05:20 – Oui, je suis d'accord avec vous sur…
05:21 – Ensuite pour la PJ c'était qui ? C'était Christine Villemin.
05:24 – Qui a accroché les cordelettes, décroché les cordelettes…
05:28 – C'était qui ? C'était Christine Villemin.
05:30 Ensuite, il faut attendre…
05:32 – Elle a eu un non-lieu immédiatement.
05:34 – Non, elle n'a pas eu un non-lieu immédiatement,
05:36 elle a quand même été renvoyée devant la cour d'assises.
05:38 – Oui, enfin non.
05:39 – Elle a été renvoyée devant la cour d'assises avant d'avoir un non-lieu.
05:42 – Oui, enfin…
05:43 – Elle a été infirmée.
05:44 – Non mais, vous savez, il y a des théories et il faut attendre 2017,
05:49 15 juin 2017, je vais vous dire, je n'oublierai jamais cette date
05:52 parce qu'on m'a appelé dès le matin pour me demander d'intervenir
05:56 pour M. Jacob.
05:58 J'étais devant la cour d'assises,
06:00 j'ai donc plaidé mon dossier à la cour d'assises
06:01 et au bout de trois jours je l'ai rejoint à Dijon,
06:04 devant une présidente de la chambre de l'instruction
06:06 qui le mettait illégalement puisque je l'ai fait juger en examen.
06:09 Quatre jours après, je le faisais libérer,
06:12 quelques mois plus tard, on a annulé la mise en examen
06:15 parce qu'il n'y a rien.
06:16 Il est mis en examen et on vous a posé la question,
06:19 pourquoi, pour avoir fait quoi ?
06:20 On n'en sait rien.
06:21 – Oui, enfin la théorie…
06:22 – Je veux bien, je veux bien qu'on me dise ce qu'on veut.
06:24 – Il est Michel Martin.
06:26 – Maître Guerlain, je donne la théorie des gendarmes,
06:29 je ne suis pas enquêteur, je suis journaliste
06:32 et je connais bien le dossier,
06:34 j'ai suivi, vous êtes bien placé pour le savoir.
06:39 – C'est vrai que je le connais un peu aussi quand même.
06:40 – Oui bien sûr, mais on en a longuement parlé
06:43 et souvent parlé ensemble.
06:44 – Ben oui.
06:45 – Donc je ne découvre rien ce soir,
06:48 je dis simplement que la théorie des gendarmes
06:50 et aussi de la justice, c'est Bernard Laroche
06:54 et les époux Jacob, ils ont été mis en examen
06:57 et vous avez réussi à faire péter la procédure.
06:59 – Ce n'est pas péter la procédure.
07:01 – Ce n'est pas péter la procédure, c'est une procédure illégale.
07:04 – Oui d'accord, mais vous l'avez pétée.
07:05 – C'est-à-dire qu'une femme seule décide de mettre
07:08 Marcel Jacob en examen et de le placer en détention.
07:10 4 jours plus tard, la chambre de l'instruction
07:12 composée de 3 magistrats disent "non mais c'est n'importe quoi,
07:16 on le remet en liberté".
07:17 – Tout à fait.
07:17 – Il a fallu 4 jours, c'est rapide quand même.
07:19 – Non mais je suis d'accord, sur ce point je suis d'accord.
07:22 Mais ce n'est pas parce que le président de la chambre
07:26 de l'instruction a fait une boulette entre les deux.
07:28 – Mais ce n'est pas une boulette,
07:30 elle décide d'un truc toute seule
07:31 alors qu'elle n'a pas le droit de le faire.
07:33 – Il devait être 3 pour le faire.
07:34 – Oui, mais les deux autres ne sont pas d'accord avec elle
07:35 puisqu'ils la remettent en liberté.
07:37 C'est ça la collégialité, vous voyez,
07:39 il y en a plus dans 3 têtes que dans une.
07:41 Et là manifestement, les deux autres magistrats
07:43 n'étaient pas d'accord avec elle.
07:44 – Ce qu'il veut Pollux là, oui.
07:46 – Est-ce qu'il a été reconnu,
07:48 parce que vous maîtrisez mieux le dossier que moi,
07:49 que Bernard Laroche a effectivement en tout cas fait le rap ?
07:53 – Mais c'est la première théorie de 80…
07:56 – Ce n'est pas une théorie, je crois que ça a été…
07:58 vraiment, il a obtenu un non-lieu à ce moment-là.
08:00 – Il n'a pas obtenu un non-lieu, il a été décédé.
08:02 – Il a été tué.
08:03 – Après il a été tué, mais…
08:04 – Non, non, non, en fait il a été incarcéré, inculpé à l'époque,
08:08 ensuite il a été remis en liberté,
08:11 parce que la PIG, la gendarmerie a été dessaisie,
08:15 la PIG a relancé une nouvelle enquête,
08:17 et la théorie de la PIG qui était une autre théorie,
08:20 c'était que c'était Christine Villemin.
08:23 Non mais il y a eu dans cette affaire des théories,
08:26 il y en a 10, mais c'est un fiasco, c'est scandaleux.
08:29 – Pour vous donc, les hypothèses des enquêteurs, des gendarmes,
08:32 ne sont pas bonnes ?
08:34 – Moi j'en sais rien, et je m'en fous en fait.
08:37 Moi ce que je veux c'est des preuves,
08:39 c'est-à-dire qu'on est 40 ans après,
08:41 la justice s'est ridiculisée, tout a été annulé, plein de fois.
08:46 – Ce qui est terrible dans cette affaire, c'est le raté au tout début.
08:50 – Mais évidemment.
08:51 – C'est quand Bernard Laroche et Muriel Boll sont en garde à vue,
08:55 Muriel Boll fait des aveux, elle explique des choses,
08:58 elle dit des choses, et on ne peut pas la garder
09:02 parce qu'on n'arrive pas à joindre le juge pour prolonger sa garde à vue,
09:05 et donc on est obligé de la remettre dehors.
09:07 Et une fois qu'elle est dehors, elle dit autre chose quand elle est reconvoquée.
09:10 – La vérif, là, oui.
09:11 – Oui, non mais je confirme les dires de Michel Marais,
09:14 parce que je suis bien placé, j'habitais Épinal à ce moment-là,
09:16 j'étais jeune journaliste à Épinal, quand il y a eu l'effet de l'affaire Grégory,
09:19 j'étais en poste à Épinal à ce moment-là,
09:21 j'étais pas assez capé, j'avais 23 ans,
09:25 j'étais pas assez capé pour m'occuper de l'affaire proprement dit,
09:27 parce que c'était les journalistes gradés qui s'en occupaient,
09:30 mais j'étais sur le terrain, et tout le monde disait,
09:32 évidemment que c'est de la thèse de Bernard Laroche,
09:34 qui malheureusement a été remis en liberté, tué par le père de l'enfant,
09:38 qui fait qu'après ça a tout annulé,
09:41 tous les garants, tout ce qu'on aurait pu en obtenir de lui, etc.
09:44 Et puis il y a plein de preuves qui ont été saccagées, etc.
09:47 – En tuant Bernard Laroche, il a tué le dossier.
09:50 – Mais je prends un exemple pour vous dire que ce dossier est dingue,
09:54 les expertises graphologiques.
09:56 On nous dit au départ, il y a une expertise graphologique
09:59 qui attribuerait un courrier à Bernard Laroche,
10:02 cette expertise est annulée.
10:03 Il va y avoir ensuite dans cette procédure
10:05 des dizaines d'expertises graphologiques.
10:08 Vous savez qu'il y a quand même 7 experts graphologues
10:10 qui ont attribué des lettres à Christine Villemin,
10:12 et ça, elles sont toujours au dossier, c'est délirant.
10:15 Vous en avez aujourd'hui qui attribuent des lettres à tout le monde.
10:18 C'est-à-dire qu'on ne peut pas quand même condamner quelqu'un
10:20 et juger quelqu'un sur la base d'expertises graphologiques
10:23 dont on démontre qu'elles ne sont pas fiables,
10:25 puisqu'elles désignent tout le monde.
10:27 – Sauf qu'il y a des corbeaux qui ont été identifiés.
10:29 – S'il vous plaît, les enquêteurs, c'est bon, la brigade du tigre.
10:33 – Les lettres, il y a eu des expertises graphologiques,
10:37 mais il y en a eu, je ne peux même pas vous donner le nombre,
10:40 c'est innombrable, mais elles ont désigné 5, 6 personnes différentes.
10:44 – Mais maître, il y a une femme qui a été condamnée quand même,
10:46 une femme d'ailleurs qui a été condamnée pour escroquerie,
10:48 qui a été déterminée, dont on sait qu'elle est le corbeau.
10:53 – Non, mais des corbeaux, il y en a eu 25.
10:55 – Non, mais vous ne pouvez pas…
10:57 – Mais je ne balaye pas.
10:59 – Mais vous n'avez pas répondu le fait que…
11:01 – Mais tant que Goïkache, c'est bon là, oui.
11:03 – Que madame Jacob pourrait éventuellement…
11:05 – Mais il y a une expertise qui dit, peut-être qu'éventuellement c'est elle,
11:09 ça ne veut rien dire, moi je veux qu'on me dise, c'est sûrement elle,
11:12 c'est certainement elle, mais là, sur la base d'expertises
11:15 qui ont déjà identifié d'autres personnes sur les mêmes courriers.
11:19 – Un dernier mot, pour moi, ce dossier s'est effondré,
11:23 c'est du gruyère, on en parlait.
11:25 – Ah oui ?
11:27 – Oui, parce que tout ce qui a été dit par les uns et les autres ont été annulés.
11:31 – Qu'a rapport avec le gruyère ?
11:33 – Il y a des trous.
11:35 – Ah d'accord, merde.
11:37 – Donc c'est un dossier, c'est du gruyère, parce qu'il y a des trous,
11:39 et donc du coup, on se retrouve avec un dossier totalement incomplet,
11:41 et on ne s'en sortira jamais.
11:43 Ce qu'a dit Muriel Boll, c'est annulé, on ne peut pas s'en servir.
11:47 – On ne peut plus s'en servir.
11:49 – Donc après, les histoires de…
11:51 – Non mais on est 40 ans, on va être 40 ans après les choses.
11:53 – Ils sont tous morts.
11:55 – Les gens décèdent les uns après les autres, on n'a plus de témoins.
11:57 Comment voulez-vous qu'on puisse organiser les choses ?
11:59 – Et puis ça m'a bien enpris.
12:01 – Et Aipinal ?
12:03 – Donc aujourd'hui, on a un gendarme qui veut vendre son bouquin.
12:05 – Aujourd'hui, cette affaire, on ne saura jamais le fin mot.
12:07 – Aipinal, c'est pas un mot.
12:09 – Ici, sûr, il y a certains de l'histoire.
12:11 – Moi, je craque, on ne le saura jamais.
12:13 – Aipinal, d'où je suis, on espère toujours que…
12:15 – Vous êtes d'Aipinal, non ?
12:17 – Oui, ça fait 4 fois que vous nous lisez.
12:19 – J'ai grandi à Aipinal. On espère toujours que quelqu'un,
12:21 sur son ligne mort, laissera une lettre pour donner la vérité,
12:23 avant de mourir, pour libérer sa conscience.
12:25 – Sauf qu'ils meurent tous et il n'y a pas de lettre.
12:27 – Il y a l'ADN aussi, des expertises ADN qui ont été lancées, là.
12:29 – Non mais il y a des expertises ADN, depuis l'année 2000,
12:33 il y a plus de 700 000 euros d'investis,
12:37 qui n'ont rien donné.
12:39 – 700 000 ?
12:41 – En tout, qui n'ont rien donné, qui ne permettent pas.
12:43 – Incroyable.
12:45 – Alors ça nous a permis d'identifier, effectivement,
12:47 une personne qui s'amusait à envoyer des lettres de menace.
12:49 – Vous n'êtes pas d'accord ?
12:51 – Si, si, je suis d'accord, mais je suis d'accord.
12:53 On a dépensé beaucoup d'argent pour pas grand-chose.
12:55 – C'est ce qu'il dit.
12:57 – Non mais c'est délirant.
12:59 – Donc je suis d'accord, en fait. J'ai pas dit que j'étais pas d'accord.
13:01 [Rires]
13:03 – Et à chaque fois qu'on ré-ouvre l'affaire,
13:05 à chaque fois, c'est un fiasco.
13:07 Parce qu'en attendant, moi, mes clients,
13:09 ils ont été mis en examen.
13:11 Alors, ils sont restés 4 jours en détention.
13:13 Ils s'en sont sortis, mais vous imaginez la vie derrière ?
13:15 Vous avez été mis en examen.
13:17 Non mais franchement, sur la base de rien.
13:19 Sur la base de… Ils avaient un escalier qui avait 14 marches.
13:21 Je vais pas rentrer dans le détail.
13:23 Non mais on marche sur la tête.
13:25 C'est-à-dire que dans le cadre d'une écoute,
13:27 on entendait le corbeau et on avait identifié
13:29 qu'il y avait 14 pas.
13:31 Et on pensait que c'était un escalier.
13:33 Mes clients ont 14 marches.
13:35 J'ai démontré que dans tout le village où ils habitent,
13:37 tous les escaliers ont 14 marches.
13:39 C'est des cités ouvrières.
13:41 C'est toutes les mêmes maisons.
13:43 Vous avez compté les marches ?
13:45 J'ai été fait constater par huissier
13:47 sur un certain nombre de bâtiments.
13:49 Excusez-moi, c'est pour compter les marches.
13:51 Ben oui, mais on en est là quand il faut défendre quelqu'un.
13:53 Merci en tout cas. Et il est excellent.
13:55 Merci d'avoir été avec nous.
13:57 ♪ ♪ ♪

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