Une manifestation pro-palestienne à Nantes

  • l’année dernière
1 500 personnes ont appelé à un cessez-le-feu dans les rues de Nantes. «On ne pense pas qu’une horreur puisse en chasser une autre», proteste une manifestante. Mais certains d’entre eux vont plus loin et « condamnent » la politique israélienne. Une manifestation qui s'est finalement réalisée dans le calme.
Transcript
00:00 Une manifestation pour un cessez-le-feu au Proche-Orient,
00:02 à l'appel des organisations syndicales.
00:05 Dans les rues de Nantillers,
00:07 Israël assassin ! Macron conquiste !
00:10 ils étaient quelques centaines à battre le pavé.
00:13 Israël assassin !
00:15 C'est notre devoir, c'est la moindre des choses,
00:18 de venir soutenir nos frères palestiniens dans les manifestations,
00:22 c'est parce que c'est la seule chose qu'on puisse faire aujourd'hui.
00:24 On ne pense pas qu'une horreur puisse en chasser une autre,
00:28 et donc pour nous il est important de réclamer un cessez-le-feu immédiat
00:31 et d'appliquer enfin le droit international
00:35 qui n'est pas respecté depuis de nombreuses années.
00:37 Parmi les manifestants, l'appel au cessez-le-feu est majoritaire,
00:40 mais certains d'entre eux vont plus loin.
00:43 On a pu lire par exemple sur une pancarte,
00:45 "Nom à la complicité de la France sur le dos des Palestiniens",
00:49 des manifestants qui dénoncent également la politique israélienne.
00:53 Je condamne qu'on s'attaque à des civils, quels qu'ils soient,
00:58 mais il y a un "mais" quand même.
01:01 Regardons de l'autre côté ce qui se passe,
01:03 et regardez les massacres par le passé qu'Israël a faits
01:07 et qui n'ont jamais été comptabilisés ni punis.
01:13 C'est trop d'asymétrie.
01:16 La manifestation, autorisée par le tribunal administratif,
01:19 s'est déroulée dans le calme.
01:21 En revanche, le rassemblement prévu samedi à Vannes
01:24 a lui été interdit par la préfecture.
01:27 Sous-titrage Société Radio-Canada

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