L’association Cop1 vient en aide aux étudiants en précarité en mettant en place des distributions de vêtements gratuites. Mardi soir, dans leur local du XVIIe arrondissement, plus d’une centaine d’étudiants se sont déplacés pour venir récupérer des vêtements chauds à l’approche de l’hiver.
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00:00 C'est une quinzaine d'articles par personne en tout.
00:02 Vous avez toutes les quantités au-dessus des portants.
00:05 C'est un plein, une veste, un manteau, deux pantalons, deux fournitures scolaires.
00:09 Vous avez une dizaine de minutes pour choisir.
00:11 Et on a plus trop de produits menstruels, mais il y a des cups.
00:14 Voilà.
00:15 Majoritairement, les choix ne prenaient plus.
00:33 C'est cher, c'est tout ça.
00:36 Tout simplement.
00:37 En vrai, c'est un peu chaud.
00:40 J'ai commencé le travail il y a deux semaines.
00:43 C'est votre tour de retour ?
00:45 Je connais des étudiants étrangers.
00:47 Je suis étudiante étrangère, donc toute seule.
00:50 Et là, vous trouvez ce qu'il vous faut à peu près ?
00:53 Vous avez des vêtements chauds ?
00:54 Oui, c'est bien.
00:55 Il y a beaucoup de choix en plus.
00:57 C'est sympa quand même.
00:58 J'ai pris une protection, j'ai pris un jus en chemise, j'ai pris pour l'hiver.
01:11 Je paye 350 euros en location, 50 euros en électricité et en charge.
01:16 Ça me reste 150 euros à quelques pour vivre.
01:20 C'est très dur.
01:21 Du coup, ça serait hyper dur.
01:25 Et puis pour vivre à Paris, étudier à Paris, c'est quand même cher.
01:29 Vous vous souvenez qu'il y avait pas besoin de vêtements ?
01:36 Au début, je ne soupçonnais pas qu'il y avait autant besoin d'alimentaires.
01:41 Au cours de la distribution alimentaire, je me suis rendu compte qu'il y avait beaucoup de demandes.
01:45 Et là, c'est pareil.
01:47 Je ne suis pas trop surpris parce que je m'attendais à cette précarité.
01:51 Malheureusement, oui, depuis le Covid en soi.
01:54 Le seul critère, c'est carte étudiante.
02:02 C'est le seul.
02:03 Après, il n'y a pas de critère de revenu, de temps par an, non.
02:07 Il faut être étudiant. Il faut avoir une carte.
02:10 Vous avez pris un arbre bouger ?
02:14 Oui, et principalement pour l'hiver.
02:17 Je suis bolivienne, je viens d'arriver ici.
02:20 Mon bourse, c'est presque 800 euros.
02:24 J'habite avec ce bouger.
02:27 Le fait qu'il y ait des distributions de vêtements, ça vous aide ?
02:30 Oui, beaucoup.
02:31 Tout ce type de distribution, les distributions alimentaires, ça m'aide.
02:36 Parce qu'ici, la vie est trop chère.
02:39 Comparé à la Bolivie ?
02:40 Ah oui.
02:41 Franchement, c'est pour le mieux.
02:50 Tout va bien.
02:51 Merci à eux, surtout.
02:53 Vous cherchez quoi en particulier ?
02:55 Franchement, depuis l'hiver.
02:57 Là, vous avez déjà trouvé quelque chose ?
02:59 J'ai trouvé un col roulé, et ça a rajouté sur une chemise.
03:03 C'est beau, quoi.
03:04 Tu races ?
03:08 C'est la course, on est en retard.
03:09 À niveau l'hiver, on n'y pense pas au manteau, qui coûte très cher,
03:12 même à la paire de chaussures.
03:13 On a des étudiants qui arrivent parfois plus de semaines sous les chaussures,
03:18 vraiment trompés.
03:21 C'est catastrophique.
03:22 C'est pour ça qu'on met en place ces distributions, pour répondre à ça.
03:25 Bientôt, on devrait faire plus, c'est-à-dire faire une distribution chaque semaine,
03:31 voire une deuxième, à long terme.
03:34 À bientôt.
03:36 [Musique]