Votre rendez-vous rugby tous les jours de 20h00 à 21h00. Ce jour avec Alexandre Priam et Lucien Gasparac. Notre invité Aymeric Milan créateur de contenus sur le rugby !
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##AU_COEUR_DE_LA_MELEE-2023-10-26##
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00:00 On va rejoindre Daniel Herrero et Emeric Mignon,
00:02 c'est vrai qu'on a un sacré programme aujourd'hui.
00:03 J'espère que tu es prêt, Emeric ?
00:05 Ah bah écoute, toujours chaud.
00:06 J'ai l'impression qu'on ne va pas être d'accord sur tout,
00:08 mais déjà, par exemple, avec les propositions des awards,
00:13 on n'est pas d'accord à court de rugby déjà ici.
00:15 Donc on verra ça tout à l'heure.
00:17 Oui, il y aura beaucoup de choses à dire, effectivement.
00:19 Venez interagir avec nous 0826 300 300.
00:21 Il y aura un Qui je suis ce soir pour emporter un des derniers ballons,
00:24 Gilbert Suedradio.
00:25 Puis tiens, il y aura aussi un livre, un livre au cœur de l'Ovalie,
00:29 le livre de Philippe Spanguero, donc qui est à gagner d'ici 21h.
00:33 Bonsoir, Daniel Herrero.
00:35 Comment ça va, Daniel ?
00:36 Ah, midi soir.
00:37 Bonsoir, Alex.
00:37 Bonsoir à tous les collègues du grand rendez-vous.
00:40 Je vous salue bien.
00:42 Daniel, on attaque donc dès demain un petit final, puis samedi la finale.
00:48 Comment te sens-tu, épilogue de cette Coupe du Monde 2023 ?
00:52 En quelques instants, qu'est-ce qu'elle te laissera comme goût dans la bouche ?
00:57 Très vite fait, sur le premier tour d'horizon du match de demain soir,
01:00 la finale, la petite finale, on pourra dire qu'elle est effectivement,
01:04 elle aussi, sur la route de l'aboutissement ou tout au moins de la conclusion,
01:07 avec une phrase étrange prononcée par les Argentins qui ont dit,
01:11 me semble-t-il, quelque part dans un réseau,
01:15 ils souhaitent incontestablement être la première nation latine du monde du rubis.
01:21 Tu vois, petite impertinence.
01:26 Et juste à côté, tiens-toi bien, dans un autre réseau,
01:28 mais quasiment sensiblement du même cabie,
01:32 les Anglais qui disent, il est hors de question qu'une équipe d'Angleterre
01:36 ne soit pas sur le podium historique des Coupes du Monde de rubis.
01:41 Bon, ça voudrait dire que ce match pour la troisième place, malgré tout,
01:44 il a quelques reliefs, il est a priori pas celui qui nous stimule le plus,
01:48 mais on va le regarder avec un goût d'esclave, attention.
01:51 Et après, bon, il y a la grande finale.
01:53 Le goût qu'elle me laisse, je n'ai pas fini d'être ronchon
01:56 et pourtant je suis quand même engagé vers l'idée que depuis 2007,
02:01 depuis 2011, depuis 2015, depuis 2019 et donc en 2023,
02:06 ces deux nations sont sur le trône du monde.
02:09 Tu vois, la nation de Nouvelle-Zélande, les All Blacks et le Raka,
02:12 la nation d'Afrique du Sud, d'avant et d'après Mandela,
02:15 elle est encore sur le podium, mais incontestablement,
02:17 on peut dire malgré tout que ce sont les deux meilleures du tournoi.
02:21 Il y a des petits points, évidemment.
02:22 Il y a le nôtre, il n'y a que les boxe, les spring boxe, les fameux spring boxe,
02:27 tu vois, sont arrivés quand même avec trois immenses matchs,
02:31 celui contre l'Irlande qu'ils ont perdu en qualification,
02:34 évidemment celui contre la France et celui contre l'Angleterre
02:37 qu'ils ont gagné avec l'aide du miraculeux, tu vois,
02:41 mais quand même, ce sont les deux meilleures nations du monde du rugby contemporain.
02:46 Et à partir de là, et non seulement on s'incline,
02:49 mais quand même, on a la sensation qu'on pourrait avoir une finale de Coupes du Monde superbe.
02:55 - C'est vrai que sur le papier, elle est quand même très jolie,
02:57 cette finale de Coupes du Monde, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud,
03:00 je veux dire, il y a une des nations-là qui sera sur le trône du rugby mondial avec quatre titres.
03:06 Daniel, avant de te libérer, un petit mot,
03:08 alors évidemment, on continuera d'en parler durant tout le week-end,
03:11 mais chaque Coupes du Monde, en tout cas assez régulièrement,
03:15 apporte son lot d'identités sur le rugby, de nouveautés parfois,
03:19 de choix assumés par beaucoup de nations ou pas.
03:22 Qu'est-ce qui ressort rugbystiquement de cette Coupes du Monde 2023 ?
03:27 - La question est bonne, Alex, mais malgré tout, je ne te suis pas radicalement,
03:31 les Coupes du Monde n'ont pas montré, dans les vingt dernières années, de progression.
03:36 Il y a un temps, le temps de 2015, où vraiment...
03:39 - Je n'ai pas dit progression, j'ai dit évolution.
03:41 - Oui, oui, oui, bon, effectivement, il y a des nuances dans les choses,
03:44 mais ça semblerait dire que le Grand Forum qui a lieu tous les quatre ans,
03:48 le Grand Forum du Monde au Val tous les quatre ans,
03:51 il est aussi une évaluation de la progression du jeu,
03:53 il est aussi une évaluation de la transformation et de l'amélioration,
03:58 quand même, de la préparation des hommes, des contes mystiques,
04:03 et même peut-être de l'évolution des hommes eux-mêmes, des joueurs dans le contexte.
04:07 Bon, honnêtement, là, il n'y a rien de tout ça.
04:09 Dans les quinze dernières années, il n'y a pas.
04:12 Il n'y a pas de...
04:13 On voit des petites touches, tu vois, des petites touches sur la vitesse,
04:19 quelquefois un peu les... je ne sais pas, un peu les japonais, un peu les fujais.
04:22 Les grandes nations du monde se conforment à leur culture et à leur histoire.
04:25 Les 7 ou 8 qui vont batailler pour le titre,
04:28 elles n'ont quand même pas en rien, je dirais,
04:30 apporté une innovation qui semble montrer que la route du demain est ouverte.
04:35 Non, non, non, on est dans la grande tradition.
04:38 Celle-là, le Couple du Monde, à mes yeux, elle a été plutôt belle
04:40 grâce à l'engouement populaire considérable, à la joie qu'elle a amenée sur le contenu.
04:45 Elle a été bien moyenne, honnêtement, bien moyenne.
04:47 Elle a été, je dirais, non pas honteusement traditionnelle du rubis, tu vois,
04:55 mais elle est quand même dans une incontestable évolution, je ne sais plus le mot,
05:00 des choses de la tradition rubistique, c'est-à-dire, grosso modo, la rapidesse,
05:04 la compétitivité, l'application des...
05:07 presque la régression vers un jeu aux pieds dominants, tu vois,
05:11 l'éternel affrontement des agressivités.
05:15 L'équipe qui prend le dessus, elle a physiquement...
05:18 l'équipe qui maltraite physiquement son adversaire, elle a quand même des chances de gagner.
05:23 Les constructions nous ont amené, même celles qui construisaient le plus,
05:27 je pense à Virlande, tu vois, je pense même quand même au Roll Blacks,
05:31 qui ont un volume de construction de jeux assez élevé,
05:34 même un peu les nôtres de temps en temps, mais pas tout autant,
05:38 dans les constructions de jeux, honnêtement, on n'a pas vu le de même poindre
05:43 et le rubis des temps modernes émerger.
05:45 Mais quand même, en termes de rudesse et de gaillardise,
05:48 on a vu une assez belle Coupe du Monde,
05:49 ni se pourrait que demain ce soit encore dans cette ligne-là.
05:53 - Merci Daniel, à demain du coup sur Soudradio,
05:55 pour l'avant-match et la rencontre entre l'Angleterre et l'Argentine.
05:58 Belle soirée Daniel, Daniel Arraud avec nous sur Soudradio.
06:03 On va accueillir Alain de Haute-Garonne, bonsoir Alain.
06:06 - Bonsoir.
06:07 - Comment ça va Alain ?
06:09 - Ça va bien, ça va bien.
06:11 - Alain de Haute-Garonne, bientôt le retour du top 14,
06:14 évidemment avec le match Toulouse-Union-Bordeaux-Belgique le dimanche soir à 21h.
06:19 On parlait justement avec Daniel et on va introduire les choses avec Emre Yük,
06:24 dernier week-end de Coupe du Monde,
06:26 on va faire un retour sur ce qu'il y a eu dans cette édition-là,
06:31 Daniel ne voit pas d'évolution positive dans le jeu de rugby durant cette Coupe du Monde.
06:36 Est-ce qu'il y a eu des avancées selon toi Emre Yük ?
06:38 Est-ce qu'il y a eu des changements en termes de jeu ?
06:40 Est-ce qu'il y a eu des choix de jeu qui étaient déjà là avant la Coupe du Monde,
06:44 qui ont été renforcés ?
06:46 Quel est ton analyse sur la qualité du jeu produit, sur les choix de jeu produit ?
06:51 - Moi, je trouve que sur cette Coupe du Monde, la vraie évolution,
06:57 quand tu regardes par exemple l'Afrique du Sud,
06:59 mais même sans aller sur l'Afrique du Sud, c'est le banc.
07:02 Je trouve que comparativement aux autres Coupes du Monde,
07:05 tu ne gagnes plus avec 15 joueurs.
07:06 15 bons joueurs ne suffisent plus et aujourd'hui, il t'en faut vraiment 30,
07:11 puisqu'on l'a vu, les Coupes du Monde sont de plus en plus énergivores
07:15 et aujourd'hui, l'utilisation de ton banc te fait gagner les matchs.
07:18 On peste sur notre équipe de France avec les blessures
07:23 parce que je pense qu'avec nos 23 types,
07:26 je pense que le petit point de différence de quart de finale,
07:29 il sera en notre faveur.
07:32 Je crois que la vraie évolution est là,
07:35 elle est dans le fait qu'aujourd'hui, avec la montée d'autres très grosses nations,
07:40 la stratégie et ce que tu mets sur le banc devient beaucoup plus importante.
07:44 D'ailleurs, tu le vois quand tu reçois une composition,
07:47 souvent on t'étudie tout d'abord la composition du banc,
07:51 parce que souvent, le 15-10 tu l'as,
07:53 mais la stratégie est marquée par les joueurs remplaçants.
07:56 Je trouve ça hyper intéressant.
07:57 Aujourd'hui, on a beaucoup tous dans la bouche,
07:59 les 6-2, les 5-3, les 7-1,
08:03 on s'y intéresse beaucoup plus qu'avant.
08:05 En tout cas, c'est mon avis.
08:07 C'est vrai que c'est intéressant.
08:08 Il faut avoir un fort banc,
08:10 avoir...
08:11 De toute façon, le stade de l'équipe de France l'avait dit,
08:14 Alain de Haute-Garonne, il faut 33 joueurs de très haut niveau.
08:17 Peut-être qu'on n'a pas eu l'équipe de France au final
08:19 pour mieux figurer dans cette Coupe du Monde, Alain.
08:23 Je pense pas que la Coupe du Monde nous a appris ça.
08:26 On connaissait déjà ça, je veux dire, avec le Top 14.
08:31 C'est vrai que même dans le Top 14,
08:32 on voit bien que si on n'a pas de banc pour gagner des matchs,
08:36 c'est compliqué.
08:38 On n'avait pas besoin de la Coupe du Monde pour ça.
08:40 Moi, la Coupe du Monde, ça m'a surtout...
08:43 On t'a perdu.
08:47 On est en train de te perdre, Alain.
08:48 On se retrouve dans un instant sur Sud Radio.
08:50 On a un petit souci de liaison avec toi en Haute-Garonne.
08:53 On va réinstaller quelques poteaux téléphoniques
08:55 et on revient tout de suite.
08:56 - Yeah !
08:57 - On est sur Sud Radio, on est avec Emre Yic,
08:59 Milan avec vos 0826 300 300.
09:01 On parle de rugby jusqu'à 21h avant la petite finale.
09:04 Demain, sur notre antenne, dès 19h,
09:06 et la finale, samedi, 20h minuit,
09:09 autour de ce Sud-Afrique, Nouvelle-Zélande.
09:12 On parlait des apportés, des avancées en termes de jeu, Emre Yic.
09:17 On parlait du banc.
09:18 Le banc, selon toi, est prépondérant
09:22 parce que l'Afrique du Sud, c'est notamment de son fait,
09:24 a amené beaucoup de choses dans la constitution des équipes.
09:28 Et ça a été aussi un petit peu emboîté par Fabien Galtier.
09:31 - Ah ouais, clairement.
09:33 Je ne sais pas si vous vous rappelez des déclarations de Fabien Galtier,
09:35 mais il nous dit, quand il prépare une composition,
09:38 il démarre par les finisseurs.
09:40 Les Sud-Africains, ils ont joué avec leur charnière remplaçante,
09:42 enfin titulaire, sur le banc.
09:44 Est-ce qu'on n'est pas sur une inversion de se dire
09:46 la fin de match est tellement plus importante que le début de match ?
09:48 On avait déjà connu les compos inversés sur les premières lignes
09:51 quand on se sentait plus faible au niveau de la première ligne.
09:54 Notamment, je pense que c'est ce qu'a tenté les Anglais
09:57 en mettant Geng et Sinclair sur le banc.
10:01 Ils voulaient ne pas subir la bombe squad des Sud-Africains
10:04 avec leur rentrée d'Oksenshe et Koch.
10:07 Et bon, malheureusement pour eux, ils ont subi quand même.
10:10 Je crois que c'est cette idée-là, c'est cette volonté-là
10:12 d'être fort en fin de match.
10:14 Aujourd'hui, être fort en fin de match est plus important
10:15 qu'être fort en début de match.
10:17 - Pourquoi ? Parce que les matchs sont plus serrés entre les grandes nations ?
10:20 - Oui, je parle des grandes nations, bien évidemment.
10:22 Et je trouve qu'il y a une véritable constitution du banc
10:25 où tu dois utiliser tes huit joueurs.
10:27 Aujourd'hui, moi je pèse sur le fait qu'on ne fasse pas rentrer l'UQ.
10:30 Je pèse sur le fait que finalement, on est des joueurs
10:32 où on se dit peut-être qu'ils ne vont pas rentrer.
10:34 Et je pense que l'Afrique du Sud ne se pose pas cette question-là.
10:37 Et je pense que l'évolution du rugby, en tout cas,
10:40 ce petit moment charnière qui avait déjà été enclenché en 2019
10:43 avec l'Afrique du Sud,
10:45 est à réfléchir sur toutes les nations.
10:46 - Est-ce que le gagnant de samedi soir,
10:48 ça ne donnera pas le fin mot de ce débat ?
10:50 - Ça peut, mais...
10:52 - Ou le début du débat.
10:53 - Oui, parce qu'après, il faudra voir comment se comporte
10:56 la Nouvelle-Zélande avec son banc.
10:58 Toi, Alain de Haute-Garonne, tu voyais une autre évolution.
11:01 Qu'est-ce qu'a apporté cette Coupe du Monde pour le rugby ?
11:04 - Pour moi, c'est vraiment de voir les petites équipes émergentes.
11:09 Je pense au Portugal, surtout, qui a été exceptionnel, en fait,
11:14 qui a vraiment progressé, je pense, grâce à la Coupe du Monde.
11:18 Le Chili aussi a été bien.
11:20 Après, il y a forcément des déceptions,
11:23 comme les Samoa, les Tonga,
11:26 qu'on aurait aimé voir peut-être plus haut.
11:28 Mais le Japon, par exemple,
11:30 j'ai trouvé qu'ils ont beaucoup travaillé au niveau du buteur.
11:33 Donc, il y a quand même des bons points.
11:36 Après, c'est vrai que par rapport au banc, aux remplaçants,
11:40 moi, je trouve que, franchement, la Nouvelle-Zélande,
11:44 même si ce n'est pas la même forme de banc que l'Afrique du Sud,
11:47 ils ont des arrières, ils sont époustouflants, même les remplaçants.
11:51 Ils ont pratiqué un jeu incroyable.
11:54 Pour moi, ce sont même des magiciens du rugby.
11:57 - Oui, et pour aller dans ton sens...
12:00 - Quand tu peux s'inventer Damiano McKenzie,
12:01 leader, qui était numéro 12 titulaire,
12:03 oui, c'est...
12:05 - Et t'as failli gagner le coup en groupe, quoi !
12:07 - Oui, c'est ça, c'est ça !
12:09 - C'est ce qui est affolant.
12:11 Mais je rebondis, c'est vrai qu'Alep Clark,
12:13 je rebondis sur ce que tu disais, Alain,
12:15 tu parles de ces nations émergentes, notamment le Portugal.
12:18 On est tous d'accord pour dire que le Portugal a fait une Coupe du Monde
12:20 de très haut niveau, sauf que là, World Rugby,
12:23 dans le même temps, met un coup d'épée
12:26 dans le cœur un petit peu envers ces nations-là
12:29 en créant une Coupe des Nations.
12:31 Alors la Coupe des Nations, elle va avoir lieu très prochainement, dès 2026,
12:36 avec une idée simple, les 10 meilleures nations du monde
12:38 plus deux nations invitées vont donc s'affronter
12:42 dans une première division.
12:43 Il y aura une deuxième division avec que des équipes du tiers-deux,
12:45 donc vraiment, on sépare les bons et les moins bons.
12:48 C'est quand même un petit peu problématique.
12:51 Il y aura enfin un système de montée-descente,
12:53 mais qui mettra beaucoup de temps à se mettre en place.
12:56 Ça va faire mal probablement, Emerick, au Portugal,
12:59 au Samoa, à ces nations-là qui peuvent
13:03 prendre un coup dans le museau.
13:05 - Je ne suis absolument pas d'accord avec toi.
13:08 - Pourquoi ? Ils ne vont plus affronter les grandes nations mondiales.
13:12 Déjà, ils ne les affrontaient pas beaucoup.
13:13 - Ils les affrontaient avant, encore en Coupe du Monde ?
13:14 - Non, mais peut-être que le rugby aurait pu mettre en place
13:17 quelque chose pour qu'au moins il y ait des affrontements,
13:20 des groupes entre nations.
13:23 - Il va y avoir des affrontements.
13:24 Tu vas avoir ton Géorgie-Samoa que tu n'avais pas avant.
13:27 Tu vas avoir ton Portugal-Tonga que tu n'avais pas avant.
13:30 Et moi, je crois qu'avant qu'ils passent une étape,
13:33 je pense qu'il faut aussi imaginer, penser le tiers-trois.
13:37 Ils vont aller vers une Coupe du Monde à 24.
13:39 Donc 24, la 24e nation mondiale aujourd'hui, c'est Hong Kong-China.
13:43 À un moment donné, il faut aussi se dire que ces mecs-là,
13:45 il faut les amener au niveau.
13:46 Et donc, je pense que ça se fait par étapes.
13:48 Et faire jouer plus de matchs internationaux
13:52 aux nations du tiers-un comme du tiers-deux,
13:55 moi, je trouve la mesure extrêmement bénéfique pour tout le monde.
13:59 Par contre, j'entends le côté promotion-rélégation, qui est frustrant.
14:04 Bon, ils vont mettre trois éditions avant qu'il y en ait.
14:08 Alors oui, ça fait six ans.
14:09 En termes d'êtres humains, c'est beaucoup.
14:11 Mais en termes de compétition, ce n'est pas si énorme.
14:13 Mais le problème, c'est qu'il n'y a plus de fenêtre internationale libre,
14:18 donc il n'y a plus de place pour des matchs amicaux.
14:21 Bah si !
14:23 Tout l'été, ça va prendre novembre.
14:25 En gros, les nations tiers-un et tiers-deux vont se rencontrer
14:29 pendant les Coupes du Monde et l'autre année, un paire.
14:32 Pour moi, la Coupe du Monde n'est pas un laboratoire.
14:34 Est-ce qu'ils ont la possibilité de le faire ?
14:35 Ce n'est pas censé être un laboratoire à la Coupe du Monde.
14:38 Je suis toujours un peu stupéfait,
14:39 moi, parce que j'ai toujours l'impression qu'on va avoir une bille.
14:42 Est-ce que tu penses sincèrement que la Namibie, le Chili
14:46 progresse plus en jouant la France et l'Argentine
14:49 ou en jouant contre les Tonga, les Samoa et en essayant de gagner des trucs ?
14:54 Est-ce que ça fait plus la promotion du rugby chez eux ou pas ?
14:57 Non, mais c'est une question intéressante.
15:00 Est-ce qu'il ne faudrait pas panacher un petit peu plus ?
15:02 Peut-être faire des groupes de 12, des groupes de 10 ?
15:08 Peut-être des groupes de 8, des groupes de 10, mais 12,
15:10 ça paraît quand même colossal pour toi à voir du rugby, si tu me dis ça, mec.
15:14 Mais oui, faute pour moi, alors.
15:16 Lucien, est-ce que aussi, on n'oublie pas avec ce débat
15:19 qu'il faut développer les championnats domestiques ?
15:21 Ce n'est pas parce que tu joues tous les deux ans ou tous les quatre ans
15:24 contre de bonnes équipes que tu vas vraiment te développer en profondeur.
15:26 Et le championnat du Portugal, je ne le connais pas, il n'existe pas.
15:30 Les autres championnats non plus.
15:31 Ils ont une franchise dans le rugby européen.
15:36 En fait, clairement,
15:40 le développement se passe par les clubs.
15:41 Enfin, moi, j'ai toujours prononcé ça, c'est-à-dire que ça passera par des franchises.
15:45 Pourquoi l'Uruguay arrive à s'en sortir avec ses 15 000 licenciés ?
15:48 Eh bien, ils s'en sortent parce qu'il y a le Pénarol qui est une franchise.
15:51 Les Lusitanos 15, c'est une franchise.
15:53 Les Black Lions, c'est une franchise géorgienne.
15:56 Il y a une franchise chinienne et c'est comme ça qu'ils arrivent à s'en sortir.
15:59 Et je pense qu'il faut investir, enfin, que World Rugby doit investir
16:03 pour qu'il y ait d'autres franchises.
16:05 Si tu as deux franchises, au final, la Nouvelle-Zélande, c'est quatre franchises
16:10 et ils arrivent à être les meilleurs du monde.
16:11 Bien évidemment, après, c'est installé, c'est historique.
16:14 Et avant que le rugby s'installe dans d'autres nations, ça mettra du temps.
16:18 Mais en tout cas, oui, je pense que le pain quotidien,
16:20 c'est ce qui va nous permettre de développer le rugby mondialement.
16:23 Et ce n'est pas nécessairement cette espèce de rencontre T1, T2, T3,
16:28 donc tiers 1, tiers 2, tiers 3 qui va faire avancer.
16:31 Oui, c'est toujours bien.
16:33 Je pense que la Coupe du Monde a cette saveur là et cette identité là
16:36 qui nous, où il y a le petit, vraiment le tout petit qui peut jouer le très gros.
16:40 Mais maintenant, le reste du temps, je crois que tu dois jouer quelqu'un
16:42 de ta valeur ou quelqu'un d'un tout petit peu plus fort que toi
16:44 pour que tu puisses vraiment le battre.
16:47 Et un dernier mot sur ce point là, est-ce que Maxime Sénat, notre réalisateur,
16:50 qui est très foot aussi, est-ce qu'on peut comparer ça à la Ligue des Nations ?
16:54 Et au final, on était un petit peu tous contre cette Ligue des Nations après usage.
16:58 Qu'est ce qu'on en pense ?
16:59 Complètement, on peut comparer ça à la Ligue des Nations.
17:01 C'est exactement le même modèle au final.
17:03 Est-ce qu'on est pour la Ligue des Nations dans le foot ou dans le rugby ?
17:07 Aucun des deux, j'ai envie de vous dire.
17:10 Ah bah moi je dis que la Ligue des Nations c'est plus intéressant que le roi.
17:12 La Ligue des Nations c'est plus intéressant que le roi ?
17:15 C'est une marque qui n'est pas installée.
17:17 La Ligue des Nations c'est plus intéressant que le roi.
17:20 Le principe de montée et descente dans la Ligue des Nations,
17:23 c'est très dangereux pour les équipes de la Ligue.
17:27 Ah, en foot en tout cas.
17:30 Mais excusez-moi, mais un euro où tout le monde est qualifié en poule ?
17:32 On est dans l'after-four, c'est génial.
17:34 Voilà, Lucien Gasparrac, licencié.
17:38 Allez, on revient dans un instant sur ce domaine.
17:42 Merci Alain de Haute-Garonne d'avoir été avec nous.
17:44 On ira du côté de Pau prendre un auditeur.
17:46 On va parler de la petite finale.
17:47 Est-ce une aberration l'existence d'une petite finale
17:50 entre l'Angleterre et l'Argentine ?
17:52 Qui a réussi sa compétition ?
17:53 Les deux ? Une des deux nations ou aucune ?
17:55 À tout à l'heure sur ce domaine.
17:56 MoralAuto.fr, véhicule neuf ou d'occasion.
17:59 MoralAuto.fr, le choix des marques et des services présents.
18:03 Sud Radio, au cœur de la mêlée, Alexandre Priam.
18:07 On est avec Emeric Miller, avec Lucien Gasparrac,
18:10 Maxime Senna et vous au 0826 300 300.
18:13 On parle de rugby jusqu'à 21h.
18:15 Avant demain, cette petite finale Argentine-Angleterre.
18:19 La présence d'une petite finale en Coupe du Monde, est-ce une aberration ?
18:22 Est-ce que vraiment une médaille de bronze d'une troisième place mondiale
18:25 est reluisante, est intéressante, est passionnante ?
18:30 Petit tour de table.
18:31 Est-ce une aberration, cette petite finale, Lucien Gasparrac ?
18:33 Non, ce n'est pas du tout une aberration.
18:36 Je trouve ça bien.
18:36 En plus, ça fait un match en plus avant la finale.
18:38 Ça met dans l'ambiance.
18:39 Et puis pour la billetterie, c'est très bien.
18:40 Donc, plus il y a de rugby, plus on est content.
18:42 Emeric ?
18:44 Ce n'est pas une aberration.
18:46 Je trouve que je suis d'accord avec Lucien.
18:49 C'est une aberration de que ce soit Argentine-Angleterre.
18:51 C'est juste ça l'aberration.
18:52 Ça, on va en parler.
18:53 Est-ce que c'est une aberration, cette petite finale, Maxime Senna ?
18:57 Non, ça fait des points au ranking aussi.
18:59 Il faut le savoir.
19:00 Oui, c'est vrai.
19:01 Non, mais c'est vrai.
19:02 D'accord. Aucune aberration.
19:05 Hervé Depeau, bonsoir Hervé.
19:06 Oui, bonsoir à tous.
19:08 Bienvenue sur Sud Radio.
19:10 Oui, pour parler de rugby.
19:12 La petite finale, Hervé, est-ce une aberration,
19:15 la présence d'une petite finale en Coupe du Monde ?
19:18 Non, il faut quand même départager toutes les équipes.
19:22 Et puis les Rose Beef, ils vont se faire tailler une croupière.
19:25 Ah, là on y est, ça y est, c'est parfait.
19:28 Tiens, on attaque le deuxième tour de table immédiatement.
19:31 Hervé, Angleterre, Argentine.
19:32 Qui a réussi sa compétition ?
19:35 Qui mérite d'être là ?
19:36 Lucien Gasparrac, qui a réussi sa compétition ?
19:39 L'Angleterre, clairement.
19:40 L'Angleterre. Hervé, pour toi ?
19:43 L'Argentine, parce que franchement,
19:46 avoir une équipe d'Argentine à ce niveau-là
19:50 et à ce stade de la compétition,
19:51 je dis que c'est super parce que ça ouvre un peu le débat
19:54 autrement que sur les équipes habituelles.
19:57 Emric, Argentine, Angleterre, qui a réussi sa compétition ?
20:02 Soit aucune des deux, soit les deux.
20:05 Ah, c'est ton choix.
20:07 Je suis désolé, si je dois choisir,
20:09 apparemment les Anglais sont très satisfaits de leur équipe.
20:12 Donc tant mieux.
20:13 Tant mieux pour eux.
20:15 Forcément, les Anglais ont un peu plus montré,
20:17 vu qu'ils ont battu les Argentins en match d'ouverture,
20:19 que les Argentins nous ont fait les pires matchs de cette Coupe du Monde.
20:22 Ils ne prennent pas une valise en demi-finale.
20:24 Les Anglais ont réussi leur Coupe du Monde,
20:26 mais sur quel point ils ont réussi leur Coupe du Monde, les Anglais ?
20:28 Parce que là, vraiment, tu aurais été Anglais,
20:32 ce que tu n'es absolument pas, Emric, bien évidemment.
20:34 J'ai le coq sur le cœur actuellement.
20:36 Oui, c'est vrai. Vous pouvez le voir sur la chaîne Twitch de Sud Radio.
20:39 On est en vidéo.
20:40 Est-ce que si tu étais Anglais, tu considérais que ton équipe
20:44 a réalisé une bonne Coupe du Monde ?
20:46 Non, parce que je trouve qu'ils se sont trompés en demi-finale,
20:49 qu'ils ont été arrogants et qu'ils ont beaucoup trop parlé.
20:52 Je pense que quand tu décides de jouer moche, tu dois gagner.
20:57 Et à partir du moment où tu ne gagnes pas cette demi-finale,
20:59 tu es arrivé au maximum de ce que tu devais arriver.
21:02 En fait, tu es arrivé là où tu devais arriver.
21:04 Voilà, tu n'as pas surperformé.
21:06 Tu as juste été au niveau du 15 de la Rose
21:09 et un niveau très décevant depuis des années.
21:10 Ce n'est pas un pays où il y aura pas assez des vacances.
21:14 Non, et puis jamais.
21:17 A priori, il est pas très amie avec les Anglais.
21:20 Est-ce que c'est la finale des vilains ?
21:24 Est-ce que c'est la finale des vilains, Hervé Depau ?
21:27 Est-ce que finalement, on n'a quand même pas des équipes vilaines ?
21:29 C'est la finale des vilaines.
21:31 Dans le sens rugbystique.
21:31 On a les équipes que cette compétition désigne.
21:35 Mais non, c'est vrai que ça ne va pas être super, super.
21:38 Mais espérons qu'ils vont quand même nous faire plaisir avec un joli rugby.
21:41 On a les équipes qui ont été désignées il y a deux ans par le tirage au sort aussi.
21:44 Oui, on paye aussi le prix.
21:47 C'est la finale des mâles.
21:48 Win !
21:49 Allez, bonne soirée.
21:50 C'est tout bon.
21:51 Elle est belle.
21:52 Elle est belle.
21:53 Elle est belle.
21:54 Les Argentins ont une occasion de se venger un peu.
21:58 Ah bah oui, c'est un match géopolitique.
22:01 En plus, on sait qu'il y a pas mal d'Argentins qui sont passés par le championnat anglais
22:05 ou qui sont toujours.
22:06 On pense à Agustin Krivia qui va donc terminer sa carrière à Carreras notamment.
22:11 C'est vrai que l'Argentine, quand on regarde d'un peu plus près,
22:14 Emerick, ils ont eu une chance de terminer troisième nation mondiale comme en 2007.
22:19 Mais alors, si on peut comparer le résultat,
22:23 le parcours, le jeu produit, l'identité, c'est pas du tout la même qu'en 2007.
22:28 Non, mais c'est dramatique.
22:29 Ces équipes n'ont rien à faire là, vraiment.
22:31 Clairement, en termes de rugby, ce qu'elles ont proposé.
22:33 Mais les Argentins, je pense qu'ils peuvent être encore plus déçus
22:37 parce que dans le rugby sur le chip, ils avaient proposé quand même des choses.
22:41 Je trouve qu'ils se trompent dans la composition.
22:42 Je trouve qu'ils se trompent dans le choix des hommes.
22:44 Ils se trompent pas spécialement dans la stratégie.
22:47 Ils appliquent un rugby qui est quand même assez intéressant.
22:51 Ils ont juste perdu, finalement, leur essence.
22:55 La green tag, je l'ai pas vu du tout de la Coupe du Monde
22:57 et je ne comprends pas comment ce 8-2 devant n'embête pas ces équipes.
23:01 C'est parce que c'est Michael Sheka l'entraîneur.
23:02 Je trouve qu'ils ont un rugby qui se pratiquait il y a une dizaine d'années.
23:09 Je trouve qu'ils n'ont pas un rugby suffisamment moderne.
23:11 Non, mais genre là, je te rejoins tout à fait, Hervé.
23:14 Et j'ai même envie de dire qu'en 2007,
23:16 ils proposaient un rugby plus moderne qu'aujourd'hui.
23:18 Ce qui m'embête beaucoup côté argentin.
23:22 Il n'y a pas moyen de mieux faire quand même pour ces nations là ?
23:24 Alors, leur promettre un bon barbecue ?
23:28 Alors les asados en Argentine, on sait que c'est
23:33 un plat typique.
23:35 Ils vont manger du rose beef.
23:39 Il y a toujours de la bonne viande là-bas.
23:41 Mais c'est sûr que moi, je pense que je ne suis pas trop d'accord
23:46 sur le fait qu'ils jouent à l'ancienne.
23:48 Tu vois, mon Alex, notre auditeur, j'ai perdu son prénom.
23:51 Hervé, je ne suis pas trop d'accord sur le fait que je trouve qu'ils ont évolué
23:56 quand même le fait de jouer dans le rugby,
23:57 j'aime le fait de jouer dans le rugby,
23:59 ça leur permet de se rôter à ce qui te fait de mieux.
24:01 Ils ont quand même une capacité à déplacer.
24:04 En tout cas, on voyait beaucoup de jeux entre les 15 mètres
24:07 à essayer vraiment de déplacer.
24:08 Et en fait, je pense que c'est limite au détriment d'un jeu plus restrictif
24:12 qu'ils faisaient en 2007, où vraiment,
24:14 ils posaient les mains à chaque fois qu'il y avait un regroupement.
24:17 Et là, je trouve que c'est ce qui manque.
24:18 C'est ce qui manque.
24:19 Il manque, ils devraient faire.
24:21 Voilà, pour réussir, je pense qu'il faut l'alliance des deux.
24:23 Et il manque cet alliage là.
24:25 Moi, j'ai l'impression qu'ils cherchent la passe suivante
24:29 au lieu de l'avoir déjà dans la tête.
24:31 C'est mon impression.
24:33 Et ce n'est pas assez rapide.
24:37 En tout cas, Hervé, supporter de la section ?
24:39 Moi, supporter de toutes les bonnes équipes.
24:42 Mais vrai, la section, bien sûr.
24:45 La section, on rigole bien évidemment.
24:47 Elle était facile, elle était bien.
24:49 En plus, elle n'est même pas vraie, parce que la section, ça joue bien au rugby.
24:52 Merci beaucoup, Hervé, d'avoir été avec nous.
24:54 Tiens, on t'offre le livre "Au cœur de l'Ovalie" de Philippe Spanguero.
24:56 C'est cadeau, c'est pour toi, ça part dans le Béarn.
24:59 Oh, super, merci.
25:00 Je vous souhaite une très bonne fin de soirée.
25:02 Merci beaucoup et reste auditeur à Sud Radio Rugby.
25:05 On te rappellera pour parler un peu de Top 14.
25:07 Dès dimanche, ça reprend le Top 14.
25:09 Attention.
25:10 Oui, effectivement.
25:10 Ça reprend très fort.
25:11 Merci, merci.
25:13 Et on va dans un instant parler de la finale Nouvelle-Zélande-Afrique du Sud.
25:19 Est-ce que finalement, incontestablement, ce ne sont pas les deux plus grandes
25:24 nations de l'histoire de ce sport qui vont devoir se départager le titre mondial ?
25:28 C'est la question qu'on peut se poser.
25:30 Petit tour de table, Lucien Gasparracq.
25:32 Déjà, la qualité de cette finale Nouvelle-Zélande-Afrique du Sud,
25:35 sur le papier, elle est intéressante, j'imagine.
25:38 Est-ce que là, le trône, le statut de meilleure nation de l'histoire
25:42 de ce sport se joue au Stade de France, samedi à 21h ?
25:46 Non, parce qu'au vu du jeu qu'ont produit les Sud-Africains,
25:49 on ne pourrait pas dire que c'est la plus grande équipe de l'histoire
25:51 s'ils l'emportent, même si ça leur ferait quatre titres.
25:52 Donc, c'est une très, très belle finale.
25:55 Mais je trouve qu'elle est gâchée par ce qu'ont montré les Sud-Africains
25:58 tout au long de la compétition.
25:59 Mais quel honteux personnage !
26:01 Bah allez, c'est parti, le débat est lancé.
26:02 Parlons vrai, parlons vrai.
26:05 Mais attendez, on parle d'une équipe, si elle est championne du monde,
26:08 elle a battu les cinq plus grandes nations mondiales.
26:10 Allez, le top 6, Ecosse, France.
26:13 Enfin, elle a joué en tout cas.
26:14 Elle n'a pas battu l'Irlande, mais bon, elle n'en était pas loin.
26:19 Et je trouve qu'au contraire, l'Afrique du Sud qui joue contre l'Ecosse,
26:22 ce n'est pas le même style de jeu que l'Afrique du Sud qui joue l'Angleterre.
26:25 On sort d'un quart et d'un demi où il gagne d'un point chichement.
26:29 Tu reconnaîtras que ce n'est pas un beau champion s'il gagne samedi ?
26:31 Ah non, je reconnaîtrais que c'est un très, très beau champion s'il gagne samedi.
26:35 Ah non, non, non.
26:36 Ah ouais, d'accord.
26:37 Je trouve que c'est une équipe qui sait s'adapter à son adversaire.
26:39 C'est une équipe qui sait produire tout type de rugby avec le ballon,
26:43 sans le ballon, violemment.
26:45 Attends, mais ils étaient perdus.
26:47 Ils ne trouvaient pas de solution dans leur jeu samedi.
26:48 Ils étaient perdus à part faire des chandelles.
26:50 Ils ne savaient pas quoi faire.
26:51 Mais malgré ça, ils ont gagné.
26:52 Oui, mais bon, après, ils gagneront.
26:54 On respecte s'ils gagnent.
26:55 Mais historiquement, quand on reprend le rugby, est-ce que ces deux là
26:59 sont déjà légitimement à la bataille pour être la plus grande nation ?
27:03 Est-ce que ça, oui, il y en a d'autres qui peuvent être invités
27:06 comme l'Angleterre, comme l'Irlande, comme la France,
27:08 où vraiment ça se joue entre Sud-Africains et Néo-Zélandais ?
27:10 On regarde l'histoire de 100 ans de rugby à l'échelle mondiale, Yannick.
27:15 Moi, je dis oui pour deux raisons différentes.
27:18 La Nouvelle-Zélande, parce que quand tu parles de rugby, tu vois le haka,
27:21 tu vois ces maillots noirs, tu vois John Alomou,
27:24 tu vois la Nouvelle-Zélande.
27:26 La Nouvelle-Zélande est la nation qui joue le mieux au rugby.
27:29 Il faut que ce soit les Néo-Z qui gagnent.
27:32 Il faut que ce soit les Néo-Z qui gagnent, du coup.
27:34 Moi, je souhaiterais que ce soit le jeu Néo-Z qui l'emporte.
27:37 Mais après, c'est un avis très perso, on verra, on verra samedi.
27:40 Et l'Afrique du Sud, parce que pour l'histoire, avec un grand H,
27:46 ça a été important.
27:49 Et en gros, c'est un pays qui a été marqué par l'apport du rugby dans ce pays.
27:53 Et du coup, je trouve que ça en fait un très grand pays de rugby.
27:56 Bien évidemment, je parle de 95 et ce qui a découlé derrière.
28:01 Le message est le message qui est toujours porté par cette nation arc-en-ciel.
28:05 Et du coup, je trouve ça, je trouve qu'avec ces deux points
28:08 qui sont un petit peu différents, un qui est dans le rugby, un qui est loin du rugby.
28:11 Bah ouais, c'est les deux plus grandes nations qui représentent le rugby au monde.
28:14 Lucien Gasparet qui nous dit que le rugby a mené le dopage aussi en Afrique du Sud.
28:17 Ça, c'est terrible.
28:18 Oh non, Alexandre, il se paraffraie.
28:20 Non, mais effectivement, ils ont eu du monde dans le rétro,
28:22 l'Afrique du Sud et les All Blacks avec ce qu'ils ont fait depuis des années.
28:24 Mais bon, je ne souhaite pas que ce soit les Sud-Africains
28:26 en vue du contenu proposé durant la Coupe du Monde.
28:29 Oui, bah tiens, on va poser la question à Marc.
28:32 Bonsoir, Marc.
28:33 Bonsoir.
28:34 Marc, de l'île Jourdain dans le Gers, comment ça va ?
28:38 Très bien, et vous ?
28:41 Ça va très bien.
28:42 Le débat est étendu, j'ai écouté.
28:44 Non.
28:45 Bah oui, bah tiens, ton avis, Marc.
28:47 Est-ce qu'on a les deux plus grandes nations de l'histoire de ce sport ?
28:50 L'histoire avec un grand H comme dit Emerick.
28:52 Si vous prenez l'historique depuis le début de l'histoire du rugby,
28:59 peut-être, au moins les Nouvelles-Zélandais, au moins.
29:02 Ça, c'est sûr.
29:03 Ensuite, là, je veux revenir sur ce que disait le monsieur,
29:08 sur la stratégie des Sud-Africains,
29:12 ils sont restés toujours dans la même stratégie.
29:14 C'est-à-dire qu'ils ont leur jeu,
29:16 qu'ils ne bougent pas,
29:17 après, ça gagne.
29:20 Mais ils sont fidèles à leur stratégie.
29:23 Après, en ce qui concerne les Nouvelles-Zélandes,
29:25 ils sont capables, quand même, au niveau de l'alternance,
29:28 de faire autre chose, de proposer autre chose dans l'alternance.
29:32 Après, qui sait la bonne stratégie, on la verra samedi.
29:37 Mais en ce qui concerne les Nouvelles-Zélandes,
29:40 ils sont capables de s'adapter,
29:42 et d'être au niveau stratégique,
29:44 d'être dans l'alternance plus que les Nouvelles-Zélandes.
29:46 Marc, je vous remets un peu le couteau.
29:48 Une de ces deux nations-là aura quatre Coupes du Monde dans la Besace.
29:51 Nous sommes toujours à zéro, on rappelle l'équipe de France,
29:54 puisqu'il y a une seule nation du Nord qui a gagné une Coupe du Monde,
29:56 c'est l'Angleterre, en 2003.
29:58 C'est un peu vertigineux, quand même.
29:59 On a quatre Coupes du Monde de retard, là, quand même.
30:01 Oui, tout à fait.
30:02 Mais pourquoi cette année encore on la loupe ?
30:06 Parce que c'est la maîtrise, l'expérience.
30:11 Ils ont l'expérience qui nous a fait
30:16 un défaut, encore.
30:20 Même si on peut parler d'arbitrage,
30:22 en 1995, on peut parler aussi de l'arbitrage,
30:26 des conditions météo.
30:28 Mais bon, je suis persuadé qu'on perd encore ce match
30:33 sur la maîtrise et l'expérience des deux mecs
30:37 qui ont déjà gagné trois Coupes du Monde.
30:39 On le perd un peu là, quand même.
30:43 Je ne sais pas à ce que vous en pensez,
30:45 mais c'est mon avis.
30:47 Est-ce que c'est...
30:48 On a mis nos matchs,
30:49 on a mis nos expériences...
30:50 Tu parles notamment d'un déclic possible.
30:51 Comment ?
30:52 Tant qu'on n'a pas gagné une Coupe du Monde,
30:54 on n'aura pas ce déclic-là,
30:55 on ne sait pas comment on l'a gagné,
30:56 puisqu'on l'a perdu trois fois en finale,
30:58 cette Coupe du Monde.
30:59 C'est un peu ça, tout à fait.
31:02 Il y a un côté un petit peu déclic.
31:03 Si on ne change pas trop le groupe,
31:05 la prochaine...
31:06 Ils sont jeunes.
31:07 Si on arrive à jouer avec des mecs
31:10 plus d'expérience,
31:12 peut-être qu'après, en quatre ans,
31:14 ça en passe des choses.
31:15 On a vu l'Angleterre,
31:16 on a vu...
31:18 Ils s'en passent beaucoup des choses.
31:21 Mais bon, bien sûr,
31:23 moi, j'ai pris un gros coup sur la tête aussi,
31:24 parce que je pensais moi-même
31:26 que c'était la bonne année,
31:29 mais bon, preuve que non.
31:31 Est-ce que c'est réellement un manque d'expérience
31:33 ou c'est un manque de vice
31:34 qui manque à l'équipe de France ?
31:36 Oui, mais le vice fait partie de l'expérience.
31:38 Déjà, le rapport avec l'arbitre.
31:40 Le rapport avec l'arbitre,
31:42 déjà, il a été favorable aux Sud-Africains.
31:46 Ils lui ont mis une pression,
31:48 même si Dupont a essayé sur l'erreur qu'il lui disait.
31:52 Mais vous avez vu Farade,
31:54 bon, ça n'a pas porté ses fruits,
31:55 mais la pression qu'il a mise à l'arbitre
31:57 toute la partie,
31:59 ça, on a du mal à le faire.
32:01 Ça lui a coûté trois points.
32:03 Oui, mais il regagne sur autre chose après.
32:07 C'est pareil, il travaille pour la suite,
32:10 pour le money time.
32:12 C'est vrai qu'Anton Dupont n'a pas encore ça.
32:14 Regardez Ramos sur la transition,
32:16 quand on se fait contrer.
32:19 Il ne dit strictement,
32:21 personne ne vient dire quelque chose à l'arbitre.
32:23 Oui, il accuse le coup, en fait.
32:25 Il ne conteste même pas ce qui vient de se passer,
32:27 il accuse le coup.
32:28 Le capitaine et Ramos,
32:29 ils doivent vite aller vers l'arbitre,
32:31 demander la vidéo,
32:33 au moins mettre la pression.
32:35 Personne ne dit rien.
32:37 C'est l'expérience.
32:40 Pour moi, dans le rugby que j'aime et que je défends,
33:03 même si j'ai beaucoup de respect pour les Sudas,
33:05 pour leur rudesse,
33:07 pour leur capacité au combat,
33:09 à faire mal aux gens,
33:11 j'ai une petite...
33:13 Mon cœur grave pour les blacks,
33:15 parce que c'est un rugby fait aussi d'intuition,
33:21 et qui est moins programmé que celui des Bocs.
33:26 Je sais, mais c'est deux philosophies différentes.
33:29 Oui, c'est vrai qu'il y a deux philosophies très différentes.
33:32 Le petit mot de la fin, Mathieu ?
33:34 Je suis en train de vous le dire tout à l'heure,
33:36 eux, ils ont une stratégie, les Bocs,
33:38 comme il disait Delvas,
33:40 les blacks sont incapables de faire plus d'internance,
33:43 de jouer devant, derrière,
33:45 d'interner à 23 quarts,
33:47 beaucoup plus facilement.
33:49 Mais bon, il y aura les conditions qu'ils joueront aussi,
33:52 mais bon, j'ai mon cœur qui est black aussi,
33:55 je ne vois pas comment,
33:57 à moins qu'ils les détruisent devant,
33:59 mais comment ils peuvent gagner ?
34:02 Je ne pense pas que ça soit possible.
34:04 Exactement comme ça !
34:06 Comme ils ont fait contre les Français,
34:10 oui, mais de l'autre côté,
34:12 il y a plus d'expérience aussi que chez les blacks.
34:16 Merci Marc d'avoir été avec nous sur Sud Radio,
34:20 toujours un plaisir de recevoir des amoureux de rugby.
34:23 Lille Jourdain, ça joue un peu ce week-end ?
34:26 Non, c'est repos.
34:28 Repos ce week-end.
34:30 Oui, on a fini le dernier bloc, le dimanche dernier.
34:33 Le deuxième bloc plutôt.
34:35 Et comment ça s'est passé ?
34:37 On était à Lavore, on a gagné à Lavore.
34:41 Belle victoire, très belle victoire dans le tard.
34:44 Oui, on a gagné trois fois à l'extérieur,
34:47 on est deuxième de poule, tout va bien.
34:50 Tout va bien dans le Sherst, donc pour Marc.
34:52 Merci Marc d'avoir été avec nous sur Sud Radio.
34:54 Non, c'est moi qui vous remercie, c'est un plaisir.
34:57 Toujours honoreux à discuter rugby.
34:59 On vous rappellera alors Marc, avec grand grand plaisir.
35:02 On va parler un petit peu des awards avec Emre, avec Maxime,
35:05 avec Lucien Gasparrac, les awards World Rugby
35:08 qui ont été annoncés avec des nommés,
35:12 quatre joueurs nommés pour le joueur de l'année,
35:15 on y reviendra dans un instant,
35:16 mais attaquons d'abord par le coach de l'année.
35:21 Quatre coachs ont été nommés, pas de Fabien Galtier,
35:24 c'est quand même à noter.
35:26 Quatre coachs nommés, Andy Farrell, Ian Foster,
35:29 Simon Raewaloui, le sélectionneur des Fidji,
35:33 et Jacques Nienaber, le sous-sélectionneur de l'Afrique du Sud.
35:36 Emre Ikmilan, pour qui va ton vote ?
35:40 Je vais pour Farrell, puisqu'il ne faut pas oublier que c'est sur l'année.
35:44 Donc l'Irlande.
35:45 Oui, l'Irlande, puisqu'ils produisent quand même un jeu qui est incroyable.
35:52 Et même si ce quart de finale, c'est un peu comme nous,
35:55 ça se joue vraiment sur des détails.
35:58 Je trouve que cette équipe d'Irlande s'est peut-être trompée
36:01 dans sa gestion du groupe,
36:02 mais elle ne s'est jamais trompée dans le rugby qu'elle a proposé.
36:05 Je trouve qu'en comparaison avec les autres,
36:08 je le donnerais à Farrell,
36:10 parce que cette équipe d'Irlande sait faire beaucoup de choses.
36:13 Et ce qu'elle a mis en place, c'est une beauté de rugby.
36:18 Donc voilà, moi j'apprécie ça, c'est un jeu que j'apprécie,
36:21 et je trouve qu'il mériterait, mais bien évidemment,
36:22 je pense que le titre ira au vainqueur de la Coupe du Monde.
36:25 Lucien Gasparrec.
36:26 Pareil, je ne vais pas paraphraser Aymeric,
36:28 mais Andy Farrell aussi, pour ce qu'il a fait sur l'année,
36:30 le niveau de jeu auquel il a amené l'Irlande.
36:32 Non mais attendez, Ian Foster et Jacques Niedeiber,
36:34 ils jouent au ping-pong ou quoi ?
36:36 Jacques Niedeiber, déjà, ce n'est pas le coach.
36:38 Il faudrait mettre Erasmus.
36:39 Tu as vu les images de TF1 samedi soir ?
36:41 Ian Foster, il sort d'une année très difficile.
36:45 Oui, mais il a une année très difficile,
36:47 mais vu où il amène son équipe,
36:50 on sera de toute façon très influencés le samedi soir,
36:52 une fois qu'on aura le gagnant.
36:54 Maxime Senna.
36:56 Moi, je voulais voter pour Ian Foster.
36:58 Pourquoi ?
36:59 Parce qu'il a su amener son équipe de Nouvelle-Zélande
37:02 bien physiquement et dans la stratégie aussi,
37:06 pour les phases finales de la Coupe du Monde.
37:08 Oui, parce qu'on y compense aussi un staff.
37:10 Exactement.
37:11 Et le staff physique a fait un travail extraordinaire en août.
37:14 Ils étaient au rendez-vous des phases finales de la Coupe du Monde,
37:17 et peut-être que toute cette année a été dirigée vers ça.
37:19 Il y avait Tana Giroud.
37:20 Oui, parce que quand ils se font ouvrir en 12
37:25 par les Sud-Africains de Fukunam,
37:27 on sait maintenant qu'ils étaient en pleine préparation.
37:30 Même le match d'ouverture.
37:31 Oui, mais même au match d'ouverture,
37:33 ils n'étaient pas prêts du tout.
37:34 Ça peut rentrer en ligne de compte, ça, Aymeric, ou pas ?
37:37 Ça va être complètement motivant,
37:40 cet énorme branlé juste avant la Coupe du Monde, bien évidemment.
37:43 C'est un truc qui va servir de motivation, en tout cas.
37:48 Mais après, est-ce que ça rentre en ligne de compte sur le vote pour Nina Burr ?
37:54 Non, je pense que vraiment, sincèrement, celui qui va gagner,
37:57 ce sera soit Nina Burr, soit Foster,
38:01 en fonction de qui va la gagner demain.
38:02 Ce serait bizarre de voter pour Nina Burr.
38:04 J'ai l'impression de voter pour un mannequin, en fait.
38:06 Après, en vrai, Nina Burr, c'est un super assistant.
38:09 Il est très fort.
38:10 Oui, c'est un super assistant, mais il a pris une telle place.
38:12 Il prendra l'élection, d'ailleurs, du mainster, ensuite.
38:14 Il a pris une telle place pour un commissaire.
38:16 L'arrivée de Josh Smith chez les All Blacks,
38:19 on voit l'avant, on voit l'après.
38:21 Honnêtement, je pense qu'il est très important,
38:24 mais c'est un homme de l'ombre.
38:25 En même temps, c'est un staff.
38:26 Là, on va féliciter un homme, mais c'est un staff.
38:28 C'est tout un staff.
38:29 Non, mais tu as bien raison de le signaler.
38:32 Et d'ailleurs, sur le sondage, sur Sud Radio Rugby,
38:36 sur la page Twitter, vous êtes beaucoup à voter pour Andy Farrell.
38:40 Plus de 40 %, pour l'instant, c'est lui, le sélectionneur de l'Irlande.
38:44 Moi, je vais voter pour Patrice Lajisquette, si je peux me permettre.
38:47 Mais oui, il a fait un énorme travail avec le Portugal.
38:50 Et un coucou à David Gerrard aussi, qui est venu le rejoindre
38:54 avant cette Coupe du Monde.
38:56 C'est ça, on peut l'utiliser sans facilité, sincèrement.
38:59 Non, mais c'est vrai.
39:00 Il y a Louis Biel-Biarré dans les révélations,
39:02 le joueur de l'équipe de France.
39:04 Il y a Manny Hibok, l'ouvreur sud-africain,
39:06 qui ne sera pas sur la feuille de match pour la finale,
39:08 ce qui est hallucinant, enfin, ce qui est terrible pour lui.
39:10 Il y a Marc Telléat, l'éliet néo-zélandais.
39:13 Il y a Tamahiti Williams, le néo-zélandais,
39:16 deux néo-zélandais d'ailleurs dans ses révélations.
39:18 Pour qui va votre vote, très rapidement, Emric ?
39:22 Manny Hibok.
39:24 Est-ce qu'il faut que je développe ?
39:26 Bah, rapidement, oui, c'est intéressant.
39:28 Pourquoi Manny Hibok ?
39:29 Je vais sur Manny Hibok, même si...
39:31 Puisque à lui seul, il offre d'autres options de jeu
39:35 à l'Afrique du Sud.
39:37 Et je trouve que, même chez les Stormers,
39:39 ça reste un 10 qui correspond totalement
39:43 au jeu sud-africain.
39:44 Et je trouve que, techniquement, il est incroyable.
39:47 Et en fait, le problème, c'est qu'on va retenir
39:49 que son résultat face aux Perches.
39:51 Mais en fait, moi, je m'en fous.
39:53 Moi, je regarde le joueur en tant que 10 sur le terrain.
39:55 La responsabilité qu'on lui donne en plus
39:57 ne doit pas impacter notre vote sur...
40:00 Parce que lui, au moins, il y va.
40:02 Il y va, il a 70 %, OK, il y va.
40:04 Mais en tout cas, dans le jeu, je trouve qu'il est magique.
40:07 Il est capable d'attaquer les lignes.
40:09 Il peut varier, il peut faire jouer autour de lui.
40:11 Il peut attaquer.
40:12 Alors, ce n'est pas un excellent défenseur, comme souvent.
40:14 Mais voilà, sinon, j'aurais mis Marc Téléa.
40:16 Marc Téléa ou Manny Hibok.
40:18 Moi, je vais sur Marc Téléa.
40:19 Tiens, l'élier de Néo-Zélande, Lucien Gasparrac.
40:22 Je ne peux pas ne pas voter pour Marc Téléa.
40:24 Vraiment, il m'a trop impressionné pour qu'il n'ait pas mon vote.
40:27 Il est arrivé avec quasiment aucune sélection pour les All Black.
40:31 Un petit mot, Max, sur ce show-là ?
40:33 Moi, par pur chauvinisme, je vais dire Louis Biel-Biarré.
40:36 Oui, par girondisme.
40:38 Mais tu sais que moi, ça me dérange qu'il y soit.
40:40 Parce que je trouve qu'il a fait trois matchs.
40:43 Il n'a pas fait six nations et tout.
40:45 Il a fait trois matchs.
40:46 Je trouve ça fou, en fait, qu'il y soit.
40:48 Non, mais il fallait un Français.
40:49 Il fallait un Français, tu le sens bien.
40:50 Mais là aussi, c'est étonnant qu'il y soit.
40:51 Il a quand même 26 ans.
40:52 Pour une révélation.
40:53 Non, mais on parle de révélation.
40:54 Il n'avait que quatre sélections.
40:56 Téléa, en vrai, il a une énorme saison.
40:59 Il débarque d'un peu de nulle part.
41:02 Oui, c'est exactement ça.
41:04 Pour le meilleur joueur de l'année, quatre propositions.
41:08 Bundy Haki, le 3/4 centre irlandais.
41:10 Anton Dupont, le 2 000 bérets français capitaine.
41:13 Et Ben Ezebet, le deuxième ligne sud-africain.
41:16 Ou Ardis Awea, le troisième ligne centre de Nouvelle-Zélande.
41:20 Très rapidement, le tour de table sont développés.
41:22 Emeric Milan, ton vote va à qui ?
41:24 Ardis Awea, très largement.
41:26 Très largement, Ardis Awea.
41:28 Je te rejoins très largement, Ardis Awea aussi.
41:31 Lucien Gasparrac.
41:32 Mon vote va à qui ? A Bundy Haki.
41:34 Voilà.
41:35 D'accord. Il a fait quatre matchs d'une Coupe du Monde.
41:38 Et le meilleur joueur de l'année.
41:39 On rentre dans le débat, du coup.
41:40 Mais moi, j'ai trop aimé sa Coupe du Monde.
41:42 Vraiment, il m'a trop impressionné.
41:43 J'ai pris beaucoup trop de plaisir à le regarder.
41:46 Et même pendant le tournoi, j'ai beaucoup aimé.
41:49 Lucien, si je t'invite au restaurant,
41:51 je te fais manger des trucs dégoûtants en entrée,
41:53 nuls en plat, mais par contre, je te fais un dessert succulent.
41:56 Non, mais...
42:00 Je vais choisir Antoine Dupont parce que c'est un survivor.
42:04 Oui, pour le côté survivor.
42:07 Mais oui, moi, je le dis sincèrement, Antoine Dupont,
42:10 dans cette liste-là, je ne comprends pas.
42:12 Et tout comme je ne comprends pas, il y a Elzebeth d'ailleurs aussi.
42:16 Pour moi, il y a deux intrus.
42:18 Même si vous savez que l'on adore Antoine Dupont.
42:21 On est d'accord que c'est un peu bizarre.
42:23 Oui, c'est très bizarre.
42:25 C'est effectivement très, très bizarre.
42:27 Voilà donc pour les awards.
42:28 Dans un instant sur Sud Radio, c'est le Qui Je Suis.
42:29 Pour remporter le ballon, Gilbert Sud Radio.
42:32 A tout de suite.
42:33 Sud Radio, au cœur de la mêlée, Alexandre Priam.
42:37 Avec Émeric Huil, avec Lucien Gasparrac, avec Maxime Siena.
42:40 Dans un instant, le Qui Je Suis.
42:42 Il va falloir se battre, découvrir, comprendre les indices de Lucien Gasparrac
42:46 pour remporter le ballon Gilbert Sud Radio.
42:48 Il y aura deux participants.
42:50 Mais d'abord, jingle.
42:51 Sud Radio, au cœur de la mêlée.
42:54 Alors, puisqu'on ne se connaît pas, présentez-vous.
42:59 Présentez-vous.
43:01 Les gars, Qui Je Suis.
43:05 C'est moi.
43:08 C'est moi.
43:16 Je suis le monsieur.
43:17 Ça, c'est se présenter.
43:20 Un jingle tout en sobriété qui hallucine Émeric.
43:24 Oui, on a un petit peu craqué sur celui-ci, Émeric.
43:29 Je crois que j'ai entendu.
43:32 Il y avait des longs moments entre les mots, non ?
43:36 Oui, oui, oui.
43:37 La tension montait.
43:38 Normalement, c'est pour faire monter la tension.
43:40 Je n'avais pas la musique.
43:41 Je n'avais pas tout le moment, moi, personnellement.
43:43 On te l'enverra.
43:45 Il est exceptionnel, ce jingle.
43:48 Lucin Gasparac, deux participants ce soir.
43:51 Oui, Patrick de Toulouse et Daniel de Carpentras,
43:54 qui ont eu la bonne idée d'appeler au 0826 300 300
43:57 pour participer au jeu que tout le monde nous a mis.
44:00 Bonsoir, messieurs.
44:01 Bonsoir, Patrick.
44:02 Bonsoir.
44:03 Ouh là, vous avez les mêmes voix.
44:05 Ça va pas être évident.
44:06 Patrick de Toulouse, bonsoir.
44:08 Oui, bonsoir.
44:09 OK.
44:10 Daniel de Carpentras, bonsoir.
44:12 Bonsoir.
44:13 Un peu plus aigu.
44:14 Ça va pas être évident.
44:16 On met en place quelque chose de très simple.
44:19 Vous donnez votre prénom pour pouvoir répondre à Lucien.
44:22 D'accord ?
44:23 Vous dites Patrick.
44:24 Et ensuite, on donne la parole à Patrick.
44:26 Et tu donnes ta réponse, Patrick.
44:28 Donnez bien votre prénom.
44:29 S'il y a galère, il y aura une aide possible
44:33 de la part d'Ebric Milan,
44:35 qui est incroyable à ce jeu.
44:37 On est plus en gaz à la main.
44:39 On vous rappelle, on a gagné un ballon Gilbert Sud Radio.
44:42 Oui, Gilbert, Gilbert, Gilbert, Gilbert.
44:45 Il y a ce débat, il y a ce débat.
44:47 Allez, c'est parti.
44:48 C'est mon dernier qui je suis en tant que Jean-Pierre Foucault,
44:50 donc j'ai carte blanche.
44:52 On y va.
44:53 Top.
44:54 Top.
44:55 J'ai le même prénom que Picasso.
44:57 J'ai tweeté comme un membre du Klu Klux Klan
44:59 au début des années 2010,
45:00 ce qui m'avait eu quelques soucis.
45:02 J'ai joué cette Coupe du Monde avec l'Argentine.
45:03 Ah, j'ai entendu un top.
45:05 Ben, c'est Pablo Montoya.
45:09 Non, ce n'est pas Pablo Montoya.
45:11 On continue, il faut bien dire votre prénom.
45:13 J'ai joué cette Coupe du Monde avec l'Argentine,
45:14 que je n'ai pas fini,
45:15 puisque je me suis blessé.
45:16 Je suis né en 1993.
45:18 J'ai joué pour le Stade français,
45:19 je joue troisième lignelle ou troisième ligne centre.
45:21 J'ai été capitaine, mais j'ai donc été destitué.
45:24 Je suis, je suis, le temps tourne.
45:26 Patrick de Toulouse, Daniel Le Carpentra.
45:28 Est-ce que vous trouvez ce joueur ?
45:29 Non.
45:30 Pablo, c'est Patrick.
45:33 Qui parle ?
45:34 Patrick.
45:35 Oui.
45:36 Ce troisième ligne de Stade français, c'est Crémer.
45:38 Non, ce n'est pas Patrick.
45:40 Non.
45:41 C'était Pablo Matera.
45:42 C'est manqué.
45:43 C'était Pablo Matera, exactement.
45:45 Ah oui.
45:46 Top, on y va pour le deuxième.
45:48 Mon nom de famille rappelle ce que l'on vend dans les quartiers nord de Marseille.
45:52 J'ai deux frères qui jouent aussi au rugby avec moi et avec les Blacks.
45:54 Je joue 10 ou 15.
45:56 Mon frère joue deuxième ligne et mon frère joue centre.
45:58 Non, non, Patrick.
45:59 Patrick.
46:00 Patrick.
46:01 J'ai miné.
46:02 Ah non, pas…
46:03 Non.
46:04 Je joue arrière ou 10, mais samedi soir,
46:08 je serai l'arrière titulaire des All Blacks
46:10 grâce à mon pied magique.
46:12 Mon prénom, c'est Bodden.
46:14 Mon nom de famille, c'est…
46:15 Patrick Barrette.
46:16 Patrick Barrette.
46:17 Oui.
46:18 Les quartiers nord de Marseille.
46:19 Pas mal pour celle-ci, Lucien.
46:22 Très bien, c'est très bien, Lucien.
46:24 Bravo.
46:25 Bravo pour ta dernière, Lucien.
46:26 On se fait plaisir.
46:27 On continue si on a un peu de temps.
46:32 Mon nom de famille est un verbe pour dire cuire.
46:36 C'est aussi un objet qu'on utilise pour faire cuire du steak.
46:40 J'ai récemment remplacé le plus grand président
46:42 de la Fédération française de rugby de l'histoire.
46:44 Patrick.
46:45 Patrick.
46:46 Oui.
46:47 Et deux points pour Patrick.
46:50 Non, mais maintenant, il fait deviner les objets, en fait.
46:52 Il n'en a plus rien à foutre.
46:53 Avec la bouffe, c'est bon.
46:56 Moi, je voulais être enchester.
46:58 J'ai plus de prénom.
46:59 Qu'est-ce que c'est que ça, là ?
47:00 Avec la bouffe, c'est bon.
47:02 Maxime, il nous reste combien de temps ?
47:04 Il nous reste 50 secondes.
47:06 Allez, balle de match pour Patrick.
47:08 On y va.
47:10 Mon nom de famille est un métier pour les gens qui sont dans l'avion,
47:14 qui font le service dans l'avion.
47:15 Je suis un arrière.
47:16 Patrick.
47:17 Steve Hart.
47:18 Steve Hart.
47:19 Bravo, Patrick, tu sais gagner.
47:24 C'est de qui je suis le plus fou qu'on ait eu.
47:29 C'est le dernier.
47:31 C'est le dernier de Lucien.
47:34 Le mien, demain, sera beaucoup plus terre à terre.
47:37 On ne sera pas dans les airs, ni en cuisine,
47:40 ni dans les quartiers nord de Marseille.
47:42 En tout cas, bravo, Patrick, c'est gagné le ballon Gilbertio de radio pour toi.
47:46 Merci beaucoup, c'est gentil.
47:48 Tu peux remercier Lucien, parce qu'il est licencié grâce à toi.
47:52 Je vais demain pour les chroniques.
47:55 Ah oui, il sera licencié demain.
47:58 Désolé, Daniel de Carpentras.
48:03 Écoute, retente ta chance, d'accord ?
48:06 Il était très fort, il faut le reconnaître.
48:09 Il a été très fort, effectivement, Patrick.
48:12 C'est comme la Coupe du monde de l'Angleterre, l'important, c'est de participer.
48:16 Exactement.
48:17 Merci, Imric, d'avoir été avec nous, d'avoir participé.
48:20 C'était aussi important.
48:21 Merci, Imric, merci Lucien, merci Maxime et E.O. d'Austandard.
48:24 Bonne soirée à tous sur Sud Radio.