• l’année dernière
Le magazine sport-rugby de Sud Radio, tous les week-end. Avec Alexandre Priam, Quentin Cabanis, Julien Tomas, Philippe Spanghero, Bernard Pontneau et Adrien Abadie.
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##AU_COEUR_DE_LA_MELEE-2023-11-12##

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00 Vous êtes sur Sud Radio, sur la radio du rugby, celle qui vous fait vibrer, on l'espère, avec le ballon ovale.
00:06 Salut Quentin Cavanis !
00:08 Bonsoir Alexandre, bonsoir à tous, ravi de vous retrouver en ce dimanche soir pour parler de rugby.
00:14 Et bien oui, on va parler de rugby, mais pas seulement !
00:17 Et pas que, parce que ça va être l'actu du week-end dans quelques instants, jusqu'à 20h50,
00:23 avant ce soir le grand match Toulon face au Racing 92. On est avec Julien Thomas. Salut Julien !
00:29 Bonsoir à toutes et à tous, comment ça va les amis ?
00:31 Ça va très bien, tu sais, terminer mon week-end avec toi, c'est le commencer avec toi, le finir avec toi,
00:37 et bientôt emménager ensemble, peut-être Julien ?
00:39 Avec plaisir, mais on commence le rugby le vendredi, on finit le dimanche, tous ensemble la team,
00:45 et donc c'est un régal pour moi aussi, je te rends le compliment.
00:48 Bah oui, écoute, beaucoup d'amour entre nous.
00:51 Bonjour Félix Ponguero !
00:52 Vraiment le reste de la semaine, laisse-le tranquille !
00:57 Bonjour Félix Ponguero ! Comment ça va ?
00:59 Ça va et vous ?
01:01 Est-ce que t'as envie de participer à notre petite séquence amoureuse ?
01:04 Bah bien sûr, dès qu'il s'agit d'amour, je suis là.
01:09 Oui, c'est ce qu'on dit, mais on n'avait qu'Adrien à m'a dit, avec Julien Thomas, avec Félix Ponguero,
01:17 Kortak Abedni, c'est vous au 0826 300 300. On est aussi avec Mathias Berlot, salut Mathias !
01:25 En direct du stade Mayol.
01:28 Salut Alex, salut la bande, moi aussi, quel plaisir de vous retrouver ici à Mayol, ma maison quand même,
01:33 ça faisait bien longtemps, plus de deux mois qu'on n'était pas venu à Mayol sur Sud Radio, la radio du rugby,
01:38 et ça, ça fait plaisir Alex, surtout vu le match qui nous attend.
01:42 Mayol, Mayol, t'aimes l'amour ou pas ?
01:46 J'aime beaucoup l'amour.
01:48 Est-ce qu'il y en aura de l'amour ce soir entre les supporters et le club de Toulon ?
01:54 Parce qu'évidemment à Toulon, tout est différent, ça on le sait, tout est extrapolé,
01:59 et on peut dire que les dernières heures, les derniers jours, sont comme d'habitude un petit peu tendus.
02:04 On sent qu'il y a une tension ambiante, Mathias Merlot.
02:07 Même pour les journalistes.
02:09 Il y a eu une petite cassure, il y a eu un avant et un après Perpignan, c'est les histoires de couple,
02:15 je pense que Philippe pourrait mieux le dire, que des fois il y a des hauts et des bas,
02:18 et là on est plutôt dans le creux de la vague, mais on pourrait remonter rapidement,
02:21 parce que voilà, tu l'as dit, ici tout est différent, c'est le chaud et le froid en 24 heures à peine,
02:26 donc on verra si ça sera plutôt chaud ou plutôt froid d'ici 3-4 heures.
02:30 Philippe, t'as un mot à dire ? Apparemment tu es invité sur ce sujet.
02:34 On parlera du match tout à l'heure, alors là on va revenir au concret,
02:41 match à risque ce soir pour moi, pour l'RCT.
02:46 On est au bord de la crise, on le sent, du côté de Toulon, à Montpellier on y est déjà,
02:52 et on va en parler dans un instant sur Soud Radio dans l'actualité du week-end.
02:56 On va d'abord revenir sur le Top 14, on va revenir sur la Pro D2,
02:59 puis on va parler de la Transat Jacques Vabre, et puis de ce qui se passe au Paris Saint-Germain
03:03 entre Kylian Mbappé et Louis-Henri, qui est notre invité à 20h15,
03:07 le président de la section Paloisse-Bernard-Pornot,
03:10 qui sera donc notre invité pour évoquer cette position de co-leader du Top 14
03:15 pour la sélection Paloisse. Un dernier mot sur Toulon en Racine 92,
03:19 aurons-nous des grands joueurs sur le terrain ?
03:21 C'est presque une question rhétorique quand même, Mathias Merleau.
03:24 Ah oui, il y en aura quelques-uns de grands joueurs, ça dépend,
03:28 tu veux Jeune Espoir, Joueur Aguirre, il y a un peu tout ce qu'ils font,
03:31 il y aura la première d'Aria Randel.
03:33 Elle est ton quintet, ton tiercé, ton quarté, ton quintet, ce que tu veux.
03:37 Moi je te rappelle qu'Aria Randel la dernière fois qu'il est venu à Mayol,
03:40 il m'a légèrement choqué en inscrivant un essai de 100 mètres avec les London Irish,
03:43 donc j'ai bien envie de le voir.
03:45 Gaël Ficou quand même, de retour, première titularisation au Top 14,
03:48 un des bleus, qu'à moins de requis, en numéro 6, à voir, à suivre,
03:52 ça sera également intéressant.
03:54 Puis du côté du IRC Toulon, il y aura la première titularisation de Noah Lolesio,
03:58 numéro 10, le coup de pochière de Pierre Mignogny,
04:01 juste avant qu'il reparte au Brumbies.
04:03 Puis après il y aura une paire de centres quand même pas mal,
04:05 Duncan Paiola, Wai Se, Anaya Salewu, de quoi voir de belles emboulées,
04:09 surtout que les conditions sont idéales Alex.
04:11 18 degrés, pas de vent, et j'ai même enlevé la veste,
04:14 donc tout est merveilleux.
04:16 La question c'est, est-ce que Esteban Abadi est sur le terrain,
04:18 parce qu'il ne loupe pas un match.
04:21 Bien évidemment, 400 minutes de jeu.
04:23 Pour l'instant il n'en a pas loupé une seule depuis son arrivée à Toulon,
04:26 et c'est un des rares.
04:28 Également il y a Gaël Drian qui a 400 minutes de jeu avec Toulon,
04:31 et Emmerick Luc qui n'en a pas raté une seule seconde depuis le début de ce championnat.
04:35 Je crois que c'est pire que ça pour Abadi,
04:37 parce que je crois que même l'année dernière il n'a rien raté.
04:39 Adrien tu peux peut-être nous en dire plus ?
04:42 Si vous voulez des infos...
04:43 Je regarde depuis tout à l'heure,
04:44 je me dis bon, il y a quelqu'un qui est mieux placé pour en parler.
04:46 50ème match de suite pour Esteban.
04:49 50ème ?
04:50 Ouais 50ème aujourd'hui,
04:51 et il n'a pas raté un match en fait depuis qu'il est revenu,
04:54 Depuis qu'il est né ?
04:55 De sa blessure au cervical.
04:57 Donc là c'est le 50ème, il n'en a pas raté l'année dernière,
05:00 et depuis qu'il a repris il en a raté même zéro.
05:03 Voilà, en top 14.
05:05 C'est impressionnant, très impressionnant pour Esteban Abadi,
05:10 valeur sûre déjà de ce pack Toulonais.
05:12 Merci Mathias, n'hésite pas à intervenir d'ici 21h,
05:15 si tu as envie d'évoquer l'un des sujets que l'on va évoquer justement.
05:19 On a lancé le sondage avec Adrien sur la page Sud Radio Rugby sur Twitter.
05:24 Quatre sujets, quelle est selon vous l'actualité sportive de ce week-end ?
05:28 En 1, le top 14, la 6ème journée, on va développer dans un instant.
05:32 En 2, la pro D2, la 10ème journée.
05:34 En 3, la Transat Jacques Vabre avec la course très intéressante,
05:38 notamment chez les IMOCA.
05:40 Et puis on parlera de la relation BAPE-Louis Sénriquet.
05:43 Et avec le travail de l'importance du coach du Paris Saint-Germain,
05:52 qui en manque beaucoup à l'attaquant du PSG et de l'équipe de France,
05:57 on essaiera de décrypter un petit peu les propos de Louis Sénriquet.
06:00 Mais d'abord, Cortac et Benis, rappelons un petit peu tout ce qui s'est passé ce week-end.
06:04 Et il y en a eu des choses.
06:05 Il y en a eu des choses.
06:06 Alors on va démarrer avec évidemment les résultats du rugby,
06:09 avec la 6ème journée de top 14.
06:10 Toulouse qui a battu Perpignan 43 à 34.
06:13 Le succès de Castres face à Ollonnais 39 à 11.
06:15 Le stade français qui s'est imposé à Lyon 36-32.
06:18 La victoire de Clermont face au MHR à l'extérieur 20 à 17.
06:21 Le succès de Pau face à l'UBB 20 à 11.
06:24 Et Larochelle qui a battu Bayonne 18 à 15.
06:26 Il y avait également de la pro D2 ce week-end,
06:29 avec le succès de Colomiers face à Vannes.
06:31 Mont-de-Marsan qui a battu Montauban.
06:32 Aginc qui a battu Béziers.
06:33 Nevers qui a battu Rouen.
06:35 Aix-en-Provence et Aurillac qui ont fait match nul.
06:37 Dax qui a été s'imposer à Biarritz 22 à 21.
06:40 Soyo-Angoulême qui s'est imposé à Brive 16 à 10.
06:43 Et Grenoble qui a battu Valence-Roumont sur le score de 35 à 19.
06:46 Du football aussi ce week-end,
06:48 avec la 12ème journée de Ligue 1 qui se déroule toujours.
06:51 Avec vendredi soir, match nul 0-0 entre Montpellier et Nice.
06:55 Même score samedi entre Le Havre et Monaco.
06:58 Le Paris Saint-Germain en revanche est imposé largement.
07:00 3 à 0 face à Reims, c'était hier.
07:03 Aujourd'hui, match nul 1 partout entre Lille et Toulouse.
07:06 Victoire de Metz, 3 buts à 1 face à Nantes.
07:09 Clermont a battu Lorient 1 à 0.
07:11 Petit exploit, Lyon a remporté son premier match de la saison 1 à 0 sur la pelouse de Rennes.
07:16 A noter qu'un joueur, René, a été expulsé dès la 4ème minute dans cette partie.
07:20 Et il y aura ce soir à 20h45 la rencontre entre Lens et Marseille.
07:25 Et puis enfin, je vais vous donner une bonne nouvelle en ce qui concerne le tennis français.
07:29 Ce n'est pas tous les jours, ce n'est pas tous les week-ends, Alexandre,
07:31 qu'on peut se réjouir d'avoir des Français qui gagnent.
07:33 Et là, ça a été le cas pour deux d'entre eux.
07:36 Adrien Manarino, 35 ans, qui s'est imposé hier en finale du tournoi ATP 250 de Sofia
07:42 en 3-7-7-6, 2-6-6-3 face au Britannique Jacques Drapper.
07:46 Le Français qui a bataillé plus de 2 heures pour décrocher son 5ème titre en carrière.
07:51 C'est son 3ème titre de la saison.
07:53 Et Hugo Imbert lui a remporté hier le 4ème titre de sa carrière.
07:57 Il s'impose au final du tournoi de Metz.
08:00 C'est également un tournoi ATP 250.
08:02 Il faut savoir qu'il vient de Metz et qu'il s'est imposé face à Alexandre Shevchenko.
08:07 6-3, 6-3.
08:08 Le Français de 25 ans va entrer pour la première fois de sa carrière dans le top 20 mondial.
08:13 Donc voilà, des bonnes nouvelles en ce qui concerne le tennis français.
08:16 Ça fait du bien de le souligner parce que ce n'est pas tous les jours.
08:18 C'est vrai que ce n'est pas tous les jours.
08:20 Merci beaucoup Quentin Kévenis.
08:21 On attaque l'actualité du week-end avec le top 14.
08:25 On va revivre des moments forts que vous avez vécus déjà sur Sud Radio.
08:29 On va se remémorer les moments qui nous ont fait dresser les poils.
08:33 Notamment, tiens, un essai.
08:35 C'était à Toulouse, Toulouse-Perpignan, avec un essai marquant.
08:39 On écoute commentaire Rémi Mességuet.
08:42 Les Cataps qui font la fête en tribune.
08:45 C'est clairement les Catalans qui mettent l'ordre.
08:48 Attention parce qu'il faut sécuriser les renvois.
08:51 Tout de suite, la réponse toulousaine, l'essai.
08:53 L'essai était en danger, il n'a pas été longtemps.
08:56 L'essai de Movaca, mais attendent sous le renvoi du côté des Perpignanais.
09:00 Alexandre Roumat a bien suivi.
09:02 La passe après contact et c'est Peato Movaca qui va scorer cette fois-ci.
09:07 L'essai de Movaca, il était en danger ce bonus, vous le disiez messieurs.
09:11 On se redonne un petit peu d'air côté Toulousain.
09:15 Même s'il n'a pas été conservé ce bonus, autre moment fort, c'était hier soir à La Rochelle.
09:19 Bayonne, écoutez la pénalité de la gagne, commentaire Antoine Mazère.
09:22 Et Hugo Reus qui va s'élancer.
09:26 Et La Rochelle qui reprend les deux vents.
09:29 Ce match, incroyable pénalité du gamin.
09:32 Hugo Reus, 19 ans, il y a 30 secondes de la fin de ce match.
09:36 Réveil Marcel Zefflandre, réchauffe le public Rochelais.
09:40 Il permet à La Rochelle de mener 18-15 dans une fin de match complètement folle.
09:46 Victoire de La Rochelle 18-15.
09:49 Quels furent les autres résultats de cette 6ème journée du Top 14 ?
09:54 Les autres résultats de cette journée de Top 14, avec la victoire de Castres face à Ollonnais 39-11.
10:01 Le succès du stade français sur la pelouse de Lyon 36-32.
10:04 Clermont qui a battu Montpellier à l'extérieur 20-17.
10:07 Le succès pas loin face à l'UBB 20-11.
10:10 Donc La Rochelle qui a battu Bayonne 18-15.
10:12 Et puis Toulouse qui avait battu Perpignan 43-34.
10:15 Quand on regarde le classement, Montpellier avant dernier, nouvelle défaite à domicile.
10:20 On en parle, mais d'abord, écoutons ce qu'avait à dire hier Julien Tisseron,
10:25 joueur du MHA depuis de nombreuses années, qui refusait de se morfondre,
10:31 même si la situation est difficile.
10:33 Il était au micro de Rémi Ruggiro.
10:34 J'ai tout connu, des titres, des descentes, et ça ne s'explique pas.
10:39 C'est juste un peu une dynamique.
10:41 C'est ce qu'on voulait chercher ce soir.
10:43 On voulait chercher une victoire qui pouvait nous créer cette dynamique.
10:46 On le voit que les matchs se jouent à 3 points.
10:49 L'année où on est champion d'Europe, où on subit beaucoup en championnat,
10:52 c'est pareil, on perd toutes les rencontres 4-5 points.
10:55 En fin de saison, on remonte. L'année d'après, on gagne tout.
10:58 Il ne manque pas grand-chose. Il faut juste qu'on retrouve ce goût de la victoire.
11:02 Ce n'est pas là qu'il faut lâcher. Il faut se resserrer.
11:06 C'est là qu'on va construire la suite de la saison.
11:09 Est-ce qu'il y a une crise à Montpellier ? Est-ce qu'il y a l'état d'urgence ?
11:15 Il y a Richard Coquerel qui a essayé de rassurer un peu tout le monde,
11:19 même si on ne peut pas franchement dire que ça avait fonctionné.
11:22 Il a dit qu'il n'y avait pas de crise. Il y a de la colère, c'est normal,
11:24 mais je ne sens pas d'inquiétude.
11:26 Êtes-vous inquiet, vous, pour le MHA ?
11:28 Quentin Kébeny, tour de table.
11:29 Un petit peu.
11:30 Un petit peu inquiet. Phyllis Ponguero ?
11:34 Oui.
11:35 Inquiétude pour Phyllis Ponguero. Julien Thomas ?
11:39 Oui, je suis inquiet.
11:41 D'où vient cette inquiétude, Julien Thomas ?
11:44 D'où vient l'inquiétude ? Je pense que c'est surtout une équipe du MHA
11:48 qui a attaqué face à La Rochelle en gagnant,
11:51 et derrière se déplacer deux fois.
11:54 C'est là où ça a commencé à prendre les tournures de spirale négatives.
11:59 Et surtout, ça marche à la confiance.
12:01 C'est une équipe qui est très devant le dos au mur,
12:04 parfois, des réponses quand c'est la difficulté.
12:06 Et là, les rentrer sur deux défaites en allant à Toulouse et après au Stade français.
12:11 Et derrière, ça a posé des problèmes, des doutes dans leur effectif.
12:14 Je pense qu'avec l'arrivée de Cochrill, avec le nouveau système de jeu,
12:18 il fallait quand même le mettre en place.
12:20 Déjà, à mon avis, il n'y a pas forcément de grosses ententes dans ce staff.
12:24 Et en plus, ça rejaillit sur les joueurs quand tu es dans la spirale négative.
12:29 Donc, cette confiance, ils ne l'ont plus.
12:31 Et puis là, ils sont en train de creuser un petit peu le trou.
12:34 Il y a un peu de tout ça.
12:36 Force de constater aussi qu'il manque peut-être du leadership,
12:40 de joueurs un petit peu emblématiques.
12:43 On voit l'entrée de Cobus Reynard, il change le match.
12:46 Oui, internationaux, ça va venir, exactement.
12:48 Il y a des joueurs internationaux, que ce soit français ou étrangers,
12:51 mais qui ont une classe un peu plus élevée que peut-être certains joueurs sur le terrain.
12:56 C'est ce qu'il faut voir dans le chimie, bien sûr.
12:58 Mais ceux-là, ils font comme Reynard, je voulais en venir,
13:00 qui a été excellent quand il est rentré.
13:02 - Philippe Slanguero, rapidement, d'où vient ton inquiétude pour le MHR ?
13:07 Est-ce que c'est seulement les résultats ou c'est l'ambiance générale ?
13:10 Ce qui s'est passé, on le rappelle, pendant la Coupe du Monde,
13:14 bagarre générale à l'entraînement ?
13:16 Enfin voilà, il y a plein de petites choses quand même.
13:18 - Non, pour moi, il y a deux facteurs d'inquiétude.
13:21 Le premier, c'est qu'on sort déjà d'une saison dernière compliquée, post-titres.
13:25 Alors on sait que les années post-titres sont toujours délicates à aborder.
13:28 Et donc on se disait, cette saison étant digérée, on va repartir sur de nouvelles bases.
13:33 Et puis ensuite, j'ai l'impression qu'on a empilé les noms et les compétences dans ce staff.
13:38 Et que ce n'est pas forcément évident de voir où commencent les périmètres de chacun
13:45 et où s'arrêtent ceux des autres.
13:46 Et donc on sent beaucoup de points d'interrogation.
13:49 Après, Moët Daltrade a été assez rassurant pour l'instant.
13:52 On sent dans son discours qu'il a laissé un sursis ce staff pendant encore quelques matchs.
13:56 Mais on sent que le coup près est quand même proche.
14:01 - Petit tour de table, très rapide.
14:04 Mathias Merleau, est-ce que Richard Coquerel termine la saison avec le MHR ?
14:08 - Non.
14:10 - Quentin Kévenis ?
14:13 - En tout cas, il ne restera pas les deux à la fin de la saison, c'est sûr.
14:18 - Les deux, en l'occurrence, c'est Lysel et Coquerel.
14:20 - Félix Manguirau ?
14:22 - Un départ, deux départs ou aucun départ entre les deux ?
14:25 - Un départ.
14:27 - Et lequel ?
14:28 - Un départ qui ?
14:30 - Je ne sais pas.
14:31 Mais il n'y a qu'une place pour deux.
14:36 - Julien Thomas ?
14:38 - Je pense qu'il y en a qu'un aussi et qui va être rapide.
14:42 - Ça peut être Coquerel.
14:44 Je pense qu'il y a eu déjà grosse réunion depuis une heure et demie.
14:49 - Ça me fait rire.
14:52 - J'imagine, mais...
14:56 - Dis-nous, on parle vrai.
15:01 - Julien Thomas, parlons vrai.
15:05 - Oui, mais Coquerel, pour moi, il va partir rapidement.
15:08 Après l'info que je ne connais pas, c'est l'immédiat,
15:12 ou après, pour moi, le match de Perpignan.
15:14 Honnêtement.
15:15 Je pense que suivant le résultat de Perpignan, ça peut vite repartir.
15:19 De ce fait, ça serait Coquerel.
15:22 - Si à défaite face à Perpignan, Richard Coquerel est évincé ?
15:27 - Si je te suis.
15:30 - Très bien.
15:31 - Je pense qu'une réunion est prévue le lendemain matin à 8h30,
15:34 d'une durée d'une heure et demie.
15:36 - Un barbecue à 8h du mat.
15:38 - Le bordel.
15:40 - Un barbecue à 8h du mat, chez Moëlle Trad.
15:43 Allons se retrouver dans un instant sur ce radio,
15:45 avec le président de la section Paloise.
15:47 Le top 14, la sixième journée du top 14.
15:50 On est juste avant la clôture de cette sixième journée du top 14,
15:55 avec ce soir Toulon Racing 92.
15:58 On revient sur cette sixième journée avec notre invité,
16:01 le président de la section Paloise, Bernard Porno.
16:03 Bonsoir.
16:04 - Bienvenue sur notre antenne, on est avec Philippe Anguero,
16:07 avec Julien Thomas, je pense qu'il y a des connexions.
16:10 Vous connaissez déjà un petit peu, j'ai l'impression.
16:12 - Je suis content que tu sois à l'antenne.
16:14 - Alors là qui parle, c'est Philippe ou Julien ?
16:16 - C'était Julien.
16:17 - C'était Julien, pardon.
16:18 - Ah, Julien, alors bonsoir.
16:20 Je te fais un bonsoir affectueux, Julien.
16:22 - De même.
16:23 - Pas d'affection par contre pour Philippe Anguero,
16:25 on est d'accord, monsieur Porno.
16:27 - C'est normal.
16:28 - Bien sûr.
16:29 Bien sûr pour Philippe, on s'est beaucoup parlé ces derniers temps.
16:32 - Ah, je ne sais pas si c'est bon signe de parler avec Philippe Anguero.
16:38 - Non, c'est très bon signe.
16:39 - Il est toujours rigolant.
16:40 Toujours très bon signe.
16:41 On sent un président heureux, Bernard Porno,
16:44 vous êtes co-leader du top 14,
16:46 la section Paloise fait son meilleur démarrage en top 14
16:49 depuis d'ailleurs ce format, 14 équipes.
16:51 Vous vivez des belles semaines, j'ai l'impression quand même, président.
16:55 - Disons, on vit effectivement des semaines
16:58 où on note quelques satisfactions évidentes.
17:02 On ne va pas se cacher qu'il y a une joie à ça,
17:06 mais quelque part c'est une forme de récompense,
17:09 tout en restant dans une humilité
17:12 qu'on véhicule en permanence autour de nous et dans le groupe
17:16 parce qu'on sait d'où on vient, ça c'est le premier point,
17:18 c'est ce que moi je l'ai dit, ça c'est les joueurs,
17:20 donc ils sont conscients de ça.
17:22 Mais aussi nous, je dirais dirigeants,
17:25 on est conscient de d'où on vient et où on veut aller.
17:29 Donc partant de ce principe, on fait aussi nos bilans,
17:32 on fait aussi nos analyses,
17:34 et il y a encore beaucoup de choses à faire
17:36 pour le chemin qu'on souhaiterait parcourir.
17:38 Donc effectivement, on ne va pas bouder notre plaisir,
17:41 surtout que vous le savez mieux que moi,
17:44 c'est très court en général en sport,
17:46 donc profitons-en, mais bon, soyons réalistes.
17:50 Mais enfin, ceci dit, les matchs passent
17:53 et on a des résultats, des résultats, des résultats,
17:56 des résultats qui nous ont fait avancer encore mieux.
18:00 Vous dites "le chemin que l'on aimerait bien suivre",
18:05 quel est le chemin que vous aimeriez suivre à la section Paloises ?
18:08 C'est simple, je pense que vous êtes férus de l'histoire des clubs
18:13 et puis au-delà de ça, de leur projet.
18:15 Donc, qu'est-ce qui s'est passé à la section ?
18:17 Certains me diront des paris,
18:20 mais je pense que ce n'était pas un pari,
18:23 c'était surtout des décisions relatives à nos convictions.
18:27 La mise en place, grâce à Sébastien Piccheroni,
18:30 d'un système et d'une structure qui correspondaient à la culture du club,
18:34 mais au-delà de la culture du club aussi,
18:37 avec des garçons qui sont arrivés au club,
18:39 d'autres qui étaient là, très enracinés dans ce territoire,
18:42 et qui, je dirais, tous collectifs,
18:45 chez nous, étaient, du moins,
18:48 les dirigeants avec une confiance absolue dans ce collectif.
18:51 Et on a dit "bon, on va avoir du chemin à faire,
18:54 on va avoir des choses à bâtir".
18:56 Le pari, il était là,
18:58 et on a vécu des heures où, rappelez-vous,
19:02 encore l'année dernière, on menait de 9 à 6, je crois,
19:06 contre le Stade Français, ou à 9,
19:08 et on perd le match.
19:10 Donc, des choses comme ça, on en a vu plein,
19:12 où, je dirais, le match n'a pas basculé du bon côté.
19:15 Pourquoi ? Parce qu'on avait encore beaucoup de pierres à poncer,
19:19 de travail à faire, de maturité à acquérir.
19:23 Et je pense que, dans l'ensemble du club,
19:25 même chez les très jeunes,
19:27 on a mis tout ça ensemble.
19:30 On a fait le job, je pense, qu'il fallait faire,
19:32 de telle manière à arriver à cette maturité,
19:34 et de telle manière à pouvoir basculer ces matchs du bon côté,
19:38 ce qui fait la différence cruelle dans ce championnat,
19:41 parfois, qui est, comme vous le savez, quand même, assez relevé.
19:45 Donc, le job, il était là.
19:48 Nous, on a été des facilitateurs.
19:50 Il y a une confiance absolue dans ce groupe.
19:52 Je crois qu'on a un très bon garçon, des super mecs,
19:55 et ils sont en train de le prouver, de se faire plaisir.
19:57 Donc, ça, c'est bien, parce que, bon,
19:59 carresque quand même le rugby, il faut savoir se faire plaisir.
20:02 Et je crois qu'on se fait plaisir en ce moment.
20:04 Il y a beaucoup de plaisir, en tout cas,
20:06 qui est effectivement transparé de cette équipe,
20:09 de la section paloise.
20:10 On voit beaucoup de jeunes aussi, gifs, français, s'épanouir.
20:14 Alors, on sait que c'est évidemment l'objectif.
20:16 Quand vous avez nommé Sébastien Piqueroni à la tête de la section,
20:19 c'était aussi pour ça.
20:21 Mais le fait que ça fonctionne sur ce début de saison-là,
20:24 c'est aussi une fierté globale, au-delà du terrain,
20:27 d'avoir un projet, peut-être, qui peut faire référence en France.
20:31 Oui, peut-être.
20:33 En fait, je ne sais pas.
20:34 Je n'aurais pas cette arrogance, mais disons,
20:36 on a peut-être matché dans la génétique et la culture du club.
20:42 Moi, je crois profondément à un club très aligné aussi
20:45 avec son territoire, l'envie de ses supporters,
20:48 et puis de ses actionnaires,
20:50 de toutes ses parties prenantes, en somme,
20:52 et de ses grands partenaires.
20:54 Donc, tout ça, c'est très aligné dans ce projet-là
20:57 et dans cette culture-là.
20:59 Alors, ça, c'est un premier palier.
21:01 Après, il faut que les choses se fassent.
21:03 Et on s'est donné un petit peu les moyens d'avancer,
21:07 de mieux jouer au rugby,
21:08 d'avoir des convictions aussi quand on y joue,
21:10 même si on s'adapte aux adversaires.
21:12 Il y a quand même, je pense,
21:13 un dénominateur commun dans nos matchs,
21:16 dans un petit peu notre ADN rugbystique en ce moment,
21:20 et qu'on veut faire perdurer,
21:23 mais qu'on veut, en plus, rendre encore plus efficace.
21:26 Et tout simplement, il est là.
21:28 C'est de la cohérence.
21:30 Alors, on est passé par ces phases, je répète.
21:32 On est passé par des phases quand même
21:34 où c'est compliqué, c'était tendu.
21:37 Mais on a gardé notre cap et on a gardé notre conviction.
21:40 Donc, aujourd'hui, ça paye, tant mieux.
21:42 Après, demain, il y a des grandes équipes
21:44 qui vont se présenter au Rhumont très vite.
21:46 On va aller voir aussi des clubs
21:48 qui sont excessivement compliqués à jouer chez eux.
21:51 Donc, voisin Bayonet, par exemple, la semaine prochaine.
21:54 Donc, voyons, soyons humbles et soyons sérieux.
21:57 En plus, on va être dans un championnat
21:59 qui va être excessivement compliqué
22:02 dans le sens où les rencontres vont s'accumuler,
22:06 si je puis dire, dans les organismes.
22:08 Et à un moment donné, on perd la facture.
22:13 Nous, les autres, peu importe,
22:15 tout le monde va l'appeler, je pense.
22:17 Donc, voyons, soyons un petit peu, je dirais,
22:20 réalistes, froids, humbles,
22:22 comme on doit avoir ces qualités-là
22:24 si on veut jouer au niveau rugby.
22:27 - Félix Sanguero.
22:29 - Oui, rapidement, je voulais simplement rebondir.
22:31 C'est vrai que je me souviens d'un échange
22:33 qu'on avait eu avec toi, Bernard, la saison dernière,
22:35 dans la difficulté, après ce match contre le Stade français.
22:38 On s'était posé pas mal de questions avec la section.
22:41 Vous aviez perdu des joueurs importants la saison précédente,
22:44 Les Piau, Abel Kuffner.
22:46 Et vous avez su garder le cap.
22:50 Et ça, c'est à saluer
22:53 parce qu'aujourd'hui, vous récoltez les fruits de ça.
22:56 Il y a beaucoup de clubs, dans une partie de saison délicate pour vous,
23:00 la saison dernière, qui ont essayé de trouver un électrochoc avec le staff
23:03 parce qu'il y avait quand même la menace de la relégation à un moment.
23:07 Et puis, vous avez dit non, non, mais ces joueurs-là,
23:10 il faut qu'ils mûrissent.
23:12 Et ça deviendra des éléments importants.
23:15 Et je crois que c'est ce à quoi on assiste aujourd'hui.
23:17 Et c'est à saluer parce que vous avez pas...
23:20 Vous êtes asthématique à cette pression du résultat.
23:24 Et puis, en s'étant sauvé la saison dernière,
23:27 là, on sent quand même cette saison une dynamique complètement différente.
23:31 Les points qui sont pris ne sont plus à prendre.
23:34 Et puis, surtout, vraiment, il y a eu des scénarios de match la saison dernière,
23:37 de matchs qui vous échappaient.
23:39 Et on sent cette saison, quand même, cette confiance collective
23:43 et cette capacité à garder le score, à revenir dans les matchs,
23:47 qui est quand même le signe d'un groupe qui vit bien.
23:50 Oui, c'est ça. C'est bien résumé.
23:54 Et je noterais même, et on le voit sur ce match de Bordeaux,
23:58 où Bordeaux ira loin, je pense, cette année.
24:01 C'est une super équipe, avec des moyens énormes et humains.
24:06 Et donc, ils iront loin, je pense, dans un schéma de match compliqué.
24:11 Parce que bon, il a pris des cordes.
24:13 On a vu quand même des équipes, je dirais,
24:17 qui sont parties d'une intensité très élevée.
24:21 Et en fin de match, on a quand même un peu...
24:24 Ça a été un peu compliqué d'affaire.
24:26 Donc, ça a été fait sur l'envie, sur la volonté, sur l'état d'esprit.
24:31 Et je note cet état d'esprit.
24:33 Parce qu'on avance comme ça.
24:35 Et cet état d'esprit, effectivement, je pense qu'il est très positif.
24:39 Quelque part, on l'a construit ensemble.
24:43 On a construit staff, club, dans son ensemble, les joueurs.
24:47 Les joueurs ont été très impliqués dans cette construction.
24:50 Voilà. Je pense que tout le monde était conscient
24:53 que l'année dernière, deux matchs de plus, on jouait autre chose.
24:55 Et deux matchs de moins, tu jouais à la descente.
24:57 C'est peut-être un peu la vérité du Top 14 en ce moment.
24:59 Mais malheureusement, effectivement, on passe dans des états, je dirais,
25:03 de stress et d'oppression, qui peuvent amener à prendre des décisions
25:07 qu'on peut regretter par la suite.
25:09 Et puis surtout, perdre de vue ses convictions.
25:11 Je pense qu'il ne faut jamais perdre ses convictions.
25:13 Justement, on parle de convictions.
25:15 Les convictions, ça se construit, ça se solidifie.
25:19 Quand on regarde un petit peu l'organigramme de la sélection paloise,
25:21 beaucoup d'anciens joueurs, on pense à Emmanuel Ménien,
25:24 on pense à Michael Drouard, à Tudor Stroé, à Geoffrey Lannepetit,
25:28 par exemple, Thomas Domingo aussi a joué avec la sélection paloise.
25:30 C'est important de capitaliser sur des joueurs
25:34 qui ont porté ce maillon de la sélection paloise ?
25:37 Oui, je pense. Après, on a tendance à se tourner aussi
25:42 vers les gens qu'on connaît et vers les compétences qu'on connaît.
25:46 Ça, c'est une chose. Mais aussi, effectivement,
25:48 on a beaucoup travaillé sur la culture club
25:50 et sur notre raison d'être collective.
25:52 Et je pense que ça fait partie de ça, d'avoir ces gens-là.
25:55 C'est-à-dire des gens qui amènent leurs compétences,
25:58 mais aussi qui viennent avec cette culture club,
26:02 qu'ils connaissent déjà, dans laquelle ils s'impriment,
26:06 je dirais, de ce re-engineering permanent qu'on subit
26:10 et qu'on se doit de faire. Donc, oui, ça fait partie de ça.
26:14 Moi, je pense qu'une entreprise, elle se construit humainement
26:18 avec des gens qui marchent avec les mêmes valeurs
26:20 et la même culture. Autrement, ça devient compliqué.
26:22 Ça ne veut pas dire pour ça que parfois,
26:24 on a besoin de remettre le métier sur la table
26:27 et de revoir tout ça. Mais ça, ça fait partie du quotidien.
26:30 Mais au-delà de ça, ça facilite les choses.
26:33 Et il faut s'appuyer aussi sur ce qui est un peu solide.
26:36 Et je pense que ce qu'on a cherché à faire aussi,
26:39 vous l'avez noté et très bien analysé,
26:41 c'est qu'on a quand même aussi très professionnalisé
26:43 la structure jeune et toute la filière.
26:46 Et ça, on y met de plus en plus de moyens.
26:50 C'est, je pense, très important.
26:52 Et avec, je dirais, des interfaces pro
26:56 qui sont, je dirais, très perméables pour ces jeunes-là
27:01 et qui vivent au milieu de ces professionnels.
27:03 Donc, je pense que tout le monde est tiré vers le haut.
27:05 On le voit bien avec l'amènement de certains jeunes
27:07 et tout de suite la mise dans le bain
27:09 de jeunes comme Théo Attisogbe ou Manzina et d'autres.
27:16 Et Hugo. Je vais aller oublier Hugo Rano.
27:18 Et d'autres qui viendront.
27:20 Et d'autres, vous verrez, deux, trois jeunes garçons
27:23 qui apparaîtront dans l'année.
27:25 Voilà.
27:26 Justement, est-ce que la prochaine étape
27:29 de la sélection paloise, c'est pas réussir
27:31 à garder ces joueurs à très, très fort potentiel ?
27:34 On pense à Gailleton, comme vous le disiez,
27:36 à Attisogbe, au Radou, à ces joueurs-là
27:39 qui, on le sait, sont surveillés par des clubs
27:43 qui ont beaucoup d'argent en top 14,
27:45 pour ne pas les nommer, mais vous voyez très bien l'idée.
27:48 Comment la section paloise va réussir à fidéliser,
27:51 à garder ces joueurs qui, il y a encore quelques années,
27:54 ont quitté la section paloise pour franchir un cap ?
27:57 Bah écoutez, je vous dirais quelque chose
27:59 qui va peut-être pas faire plaisir à tout le monde,
28:01 mais moi je considère qu'il n'y a pas énormément
28:03 de très belles marques dans le rugby français,
28:05 excepté une.
28:06 J'en vois une, c'est une vraie marque.
28:08 Les autres, bon, bah écoutez,
28:10 ils sont en train de la construire, comme les autres.
28:12 Alors certains ont plus d'avance que d'autres.
28:14 Mais voilà, on est à la course à ça.
28:16 Ceci étant dit, si on offre l'ambition
28:19 que méritent ces garçons, et je dis bien
28:21 méritent ces garçons, par rapport aux talents affichés,
28:23 mais aussi, attention, on ne fait rien par le talent,
28:27 on fait tout par le travail aussi.
28:29 Donc si on offre ces possibilités, je dirais,
28:32 d'ambition collective, aucune raison qu'ils s'en aillent.
28:35 Je veux dire, voilà.
28:37 Donc, jouons comme ça.
28:41 Après, bon, vous savez, je veux dire,
28:43 l'herbe est toujours plus verte ailleurs,
28:45 vous en trouverez toujours un qui pense qu'elle est plus verte,
28:47 mais, bah écoutez, ça sera comme ça, tant pis.
28:49 On aura fait un bout de chemin ensemble.
28:51 Mais au-delà de ça,
28:53 je pense que le club, et elle l'a montré,
28:56 certains sont très attachés à ce club,
28:59 ils y sont nés, on en a certains,
29:02 je pense à Thibaut Doubagnard, je pense à Luc Carré,
29:05 et d'autres qui viendront,
29:07 ils y sont nés, et ils aiment bien rester
29:10 près de leur arbre, comme le disait
29:12 un chanteur bien connu.
29:14 Donc, bon, non, je pense que c'est possible.
29:18 Il y a le sous-risque, évidemment,
29:20 mais on se battra pour les garder,
29:22 parce que leur place est ici.
29:24 Je pense qu'ils peuvent prendre leur pied ici.
29:26 Dernière question de Julien Thomas.
29:28 Bernard, c'est Julien,
29:30 je voulais te demander, bon, déjà,
29:32 sur les jeunes, etc., vous n'avez pas changé
29:34 le fils d'épaule, l'ADN est toujours présente,
29:36 c'est ça qui fait la force de ce club,
29:38 et je vous dis bravo à chaque fois.
29:40 Moi, c'est des ambitions du club.
29:42 Qu'est-ce que vous disiez, et surtout,
29:44 tu disais sur le dernier match, l'UBB,
29:46 oui, évidemment, ils seront dans le top 6
29:48 dans les phases finales.
29:50 Co-leader, vous êtes Pau,
29:52 avec l'humilité que tu as, bien sûr,
29:54 pourquoi le top 6 ne peut pas être avisageable ?
29:56 J'ai l'impression que c'est pour jouer
29:58 un peu le même sien, encore que Pau parle
30:00 dans cette groupe du monde,
30:02 après ce championnat.
30:04 J'ai envie de faire comme Henri Bronquin,
30:06 que j'ai connu, j'ai envie de dire
30:08 "commençons par se positionner
30:12 et après on verra la suite".
30:14 Non, je ne vais pas le dire comme ça,
30:16 mais je pense que l'ambition, on la découvre.
30:18 Je pense que ce groupe est en train
30:20 de bâtir une confiance, il faut qu'ils amènent
30:22 cette confiance le plus loin possible.
30:24 Si on a, je dirais, la valeur,
30:26 disons ça comme ça, la résilience,
30:28 et quelque part la rudesse
30:30 dans ce championnat,
30:32 c'est un mot qu'on aime bien à Pau,
30:34 et bien on le jouera.
30:36 Mais je pense que c'est le mériter.
30:38 Donc, partons de ce principe.
30:40 J'entends certains qui disent
30:42 "Bon, mais Bordeaux a affiché
30:44 la capacité à aller chercher le Brénus".
30:46 Je pense que c'est légitime
30:48 de le dire aussi, dans le sens où
30:50 ça fait quoi ? Ça fait plusieurs saisons
30:52 qu'ils sont dans le top 6 et qu'ils jouent
30:54 voir des demi-finales, donc je pense que
30:56 c'est pas légitime de le dire.
30:58 Nous, on n'en est pas à ce stade-là.
31:00 Allons avec notre talent,
31:02 notre rigueur, notre travail,
31:04 et je dirais défier
31:06 de telle manière, aller
31:08 le mériter. Et je pense que ça sera,
31:10 si on continue comme ça, on le méritera.
31:12 Et si on s'arrête, on le méritera pas.
31:14 Donc disons les choses comme ça.
31:16 Merci beaucoup Bernard Pourneau,
31:18 président de la sélection Paloisse, d'avoir été avec nous
31:20 sur Sud Radio. Très belle saison.
31:22 C'était un plaisir.
31:24 Et à très vite, une nouvelle fois,
31:26 pour, j'espère, encore plus
31:28 de positivité.
31:30 Avec grand plaisir, on sera en rendez-vous
31:32 comme toujours sur la radio du rugby.
31:34 Merci beaucoup, président. Et on se retrouve
31:36 dans un instant sur Sud Radio pour continuer de parler
31:38 du top 14 avec cette sixième journée.
31:40 A tout de suite.
31:42 On est au cœur de la mêlée, au cœur aussi
31:44 de l'actu du week-end, la première actu.
31:46 On est en train de la traiter. On prend du retard,
31:48 mais c'était un grand plaisir d'avoir Bernard Pourneau
31:50 sur Sud Radio, le président de la sélection Paloisse,
31:52 si vous l'avez loupé. Évidemment, c'est en replay
31:54 sur le site sudradio.fr
31:56 ou sur Youtube. C'est vrai qu'on a pris
31:58 beaucoup de plaisir. - Ça va être dur de
32:00 ne pas voter pour le top 14.
32:02 - Ah oui, oui, oui.
32:04 - Il est bien défendu.
32:06 - Très bien défendu. Le sondage
32:08 que vous retrouvez sur la
32:10 page de Sud Radio Rugby
32:12 sur Twitter. Question.
32:14 Si on prend le top 6,
32:16 le classement Stade France et Paris,
32:18 Pau, Castres, Racing 92, Toulouse, Clermont,
32:20 combien de clubs y seront
32:22 en fin de saison ? Écoutons
32:24 d'abord un des moments forts de ce week-end
32:26 et puis on en discute le tour de table avec Mathias Merlot,
32:28 Quentin Kamenis, Julien Thomas et Philippe Anquerot.
32:30 - Le retour intérieur peut-être de Joe Simons.
32:32 Il s'est fait découper Joe Simons par la montée
32:34 de Cyril Cazot
32:36 côté Lyon-Bordeaux-Belgues. L'avantage toujours
32:38 en cours, signalé par M. Caire.
32:40 Et la défense, même si elle s'est mise à la faute,
32:42 est en train de faire un gros travail. Troisième avantage.
32:44 Et peut-être une occasion d'essai pour la section.
32:46 Ça a passé l'embûte. Est-ce que c'est marqué ?
32:48 Oui ! Essai pour la section
32:50 paloise. 55ème minute de jeu.
32:52 18 à 11. Après
32:54 de nombreuses séquences en faveur
32:56 des Bernays, ils ont réussi à
32:58 faire sauter le verrou bord de l'Aubeglé.
33:00 - L'essai donc
33:02 de la section paloise.
33:04 Je redonne la question
33:06 à Philippe. Vous avez dit que vous aviez
33:08 des questions sur le club.
33:10 Vous avez dit que vous aviez des questions
33:12 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
33:14 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
33:16 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
33:18 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
33:20 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
33:22 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
33:24 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
33:26 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
33:28 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
33:30 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
33:32 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
33:34 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
33:36 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
33:38 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
33:40 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
33:42 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
33:44 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
33:46 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
33:48 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
33:50 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
33:52 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
33:54 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
33:56 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
33:58 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:00 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:02 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:04 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:06 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:08 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:10 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:12 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:14 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:16 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:18 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:20 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:22 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:24 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:26 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:28 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:30 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:32 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:34 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:36 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:38 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:40 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:42 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:44 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:46 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:48 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:50 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:52 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:54 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:56 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
34:58 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
35:00 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
35:02 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
35:04 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
35:06 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
35:08 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
35:10 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
35:12 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
35:14 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
35:16 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
35:18 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
35:20 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
35:22 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
35:24 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
35:26 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
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37:12 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
37:14 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
37:16 sur le club. Vous avez dit que vous aviez des questions
37:18 sur le club.
37:20 Est-ce qu'ils seront en pro des deux la saison prochaine ?
37:22 Oui.
37:24 Oui. Oui pour Kanta Kaeuni, Julien Thomas.
37:26 Oui.
37:28 Oui.
37:30 Philippe Spanghero. C'est incroyable ce qui est en train
37:32 de se passer.
37:34 Est-ce qu'ils seront tous les deux en top 14 ?
37:36 En pro des deux.
37:38 Est-ce qu'ils vont se maintenir ?
37:40 Est-ce qu'ils vont tous les deux se maintenir en pro des deux ?
37:42 Il n'y en a qu'une qui descend directement, il y en a une qui est en barrage.
37:44 Est-ce que les deux seront
37:46 en pro des deux la saison prochaine ? Dax et Valence-Romand.
37:48 Ils sont actuellement
37:50 au dixième et douzième.
37:52 Je pense que oui.
37:56 Après la question, c'est est-ce qu'ils seront
37:58 toujours en pro des deux la saison prochaine ?
38:00 Ah bah ça c'est une autre question.
38:02 Évidemment.
38:04 Ah bah oui, bien sûr, Kanta Kaeuni.
38:06 Pour les grands paris, nous voyons
38:08 Vannes monter en top 14 et les deux
38:10 se maintenir évidemment
38:12 après un premier tiers. C'est complètement
38:14 con, mais c'est
38:16 toujours un plaisir.
38:18 C'est les grands paris, attention.
38:20 L'année dernière, il y a eu des grands paris et ils se sont
38:22 révélés vrais. Donc voilà, on prend
38:24 des paris, on prend des risques, mais
38:26 parfois ça fonctionne.
38:28 Et parfois d'ailleurs, ça marche très très bien.
38:30 La victoire, le score le plus
38:32 marquant de cette semaine,
38:34 le résultat le plus marquant, Félix Manguero, quel est-il
38:36 pour toi ?
38:38 Pour moi, c'est clairement la victoire à l'extérieur de Dax
38:40 chez une équipe quand même solide de ce championnat
38:42 à Biarritz. Puisqu'on l'a dit,
38:44 il y a cette montée en puissance de Dax pour moi
38:46 depuis deux matchs, cette victoire importante
38:48 dans cette
38:50 aventure en pro D2
38:52 la semaine dernière contre Montmarsan
38:54 où ils ont montré qu'ils savaient rester
38:56 solides et résister à la pression.
38:58 Et puis là, ils arrivent
39:00 à venir concrétiser
39:02 ça et ce bon match avec une victoire
39:04 à l'extérieur. Et c'est des points précieux
39:06 pris, donc pour moi, c'est ça
39:08 l'élément.
39:10 C'est la victoire de Dax à Biarritz.
39:12 Toi, Julien Thomas, quel est-il ?
39:14 Quelle est la rencontre qui t'a le plus marqué ?
39:16 Dans cette 10e journée de D2.
39:18 Je suis parti pareil sur l'équipe de Dax.
39:20 Il y a ce Royaume-Goulhame aussi qui a fait une
39:22 belle performance face au Breivist
39:24 d'aller s'imposer là-bas
39:26 à Médédoménac. Mais j'étais parti
39:28 sur ce 22-21 où Dax
39:30 enchaîne une seconde victoire et puis se met
39:32 plutôt dans la confiance, dans une spirale
39:34 positive. Et voilà,
39:36 10e, en tout cas, ils sont
39:38 bien pour l'instant et avec
39:40 une bonne confiance. On va voir la suite par
39:42 contre.
39:44 On va passer à la voile
39:46 dans quelques instants. Mais d'ailleurs,
39:48 d'abord, une dernière question.
39:50 On parlait de Montpellier
39:52 avec
39:54 une question évidemment très dure.
39:56 Mais on est là aussi pour parler vrai
39:58 et parler rugby vrai aussi sur Sous Radio.
40:00 On était tous d'accord pour dire
40:02 que le staff de Montpellier, ce
40:04 staff-là, ne terminera pas
40:06 dans cette configuration-là, la saison en top 14.
40:08 Est-ce que Patrice
40:10 Colasso sera
40:12 l'entraîneur qui terminera
40:14 la saison du côté de Brive ?
40:16 Julien Thomas.
40:18 Je pense que oui.
40:20 Oui pour Julien Thomas.
40:22 Philippe Spanguero ?
40:24 Je crois aussi.
40:26 Donc là, il n'est pas
40:28 en danger. Attends, je suis très curieux
40:30 là, Philippe Spanguero.
40:32 Attendez, vous êtes
40:34 des gens
40:36 qui parlent de peu de foi sur Richard Coquerel,
40:38 mais par contre, Patrice Colasso, il a toutes les cartes en main.
40:40 Non, mais attention.
40:42 On parle d'une équipe
40:44 du MHR qui a des moyens monstrueux
40:46 et qui est quasiment incroyable.
40:48 Brive, on regarde la Pro D2 quand même.
40:50 Et Brive, ils sont sixième.
40:52 Et en face, on a une équipe qui est toujours dans le top 6.
40:54 Donc dans le top 6
40:56 en Pro D2, ça veut dire que pour moi,
40:58 le sujet,
41:00 c'est dans deux ou trois matchs,
41:02 si Brive décroche et sort du top 6.
41:04 Là, on va quand même se poser des questions
41:06 du côté du CRB.
41:08 Ils sont huitième, les Brive.
41:10 Ah ben moi, j'ai sixième
41:12 au Classement.
41:14 Moi aussi, j'ai sixième.
41:16 J'ai sixième à 23 points, à égalité de points
41:18 avec Agen et Biarritz, mais sixième.
41:20 Moi, je vois huit.
41:22 Les trois équipes
41:24 ont 23 points.
41:26 Sur rugby Rama,
41:28 ils sont sixième.
41:30 Ils ont une meilleure différence.
41:32 Oui, mais...
41:34 C'est les points terrain, effectivement.
41:36 Après, de toute façon,
41:38 ils sont en égalité avec la sixième
41:40 et septième place.
41:42 Donc c'est quand même bien compliqué
41:44 pour Brive.
41:46 L'objectif, c'est la remontée en top 14.
41:48 Mais s'ils n'ont rien, ils s'en sont quand même très loin.
41:50 Aujourd'hui, ils ont
41:52 15 points de retard
41:54 sur Vannes. Vous imaginez ?
41:56 Oui.
41:58 Donc il n'y a pas Péril en la demeure.
42:00 Non, mais bien sûr.
42:02 C'est assez loin de l'objectif.
42:04 Forcément qu'une équipe qui descend
42:06 ne doit pas avoir pour ambition de remonter immédiatement.
42:08 Mais on voit que
42:10 la réalité, c'est que
42:12 si on sort des deux premières places,
42:14 ils sont à cinq points du troisième.
42:16 Après, c'est vrai que
42:18 ce championnat, on le répète,
42:20 il est toujours très dense.
42:22 Si on regarde en haut et qu'on veut être positif,
42:24 ils sont à cinq points du troisième.
42:26 Mais si on veut être un peu plus pessimiste,
42:28 ils sont à cinq points du quatorzième.
42:30 Donc voilà,
42:32 pour l'instant, il n'y a pas...
42:34 C'est la pro du deux aussi, c'est ce championnat.
42:36 Rien ne s'est détaché dans ce championnat.
42:38 Mais par contre, je crois qu'au moment où...
42:40 On en saura plus bientôt, Philippe.
42:42 Quand on regarde le calendrier,
42:44 déplacement à Nevers la semaine prochaine,
42:46 réception de Mont-de-Marsan, déplacement
42:48 à Colomiers, réception
42:50 de Vannes, déplacement à Biarritz.
42:52 Je pense qu'on en saura beaucoup plus.
42:54 Là, de toute façon, on est d'accord
42:56 pour dire qu'après ce bloc,
42:58 soit Patrice Colasso
43:00 est conforté pour la saison,
43:02 soit il est en danger.
43:04 Et ce sera évidemment le résultat
43:06 à l'issue de cette...
43:08 En fait, le match
43:10 Biarritz-Brives pour clôturer ce bloc, c'est le 5 janvier.
43:12 Donc voilà, jusqu'à la fin de l'année
43:14 2023, il peut encore tout se passer du côté
43:16 de Brives. La suite sera plus compliquée
43:18 ou beaucoup plus positive pour les
43:20 joueurs limousins.
43:22 On va passer vers la troisième actue du week-end.
43:24 C'est La Voile.
43:26 - Capitaine, que faites-vous ? - Je vais tout simplement
43:28 larguer les amarres, mon jeune ami.
43:30 - Il a déjà viré de bord !
43:32 - Rien n'est gratuit
43:34 sur Waterworld. - Ni le tonnerre
43:36 de Brest.
43:38 La troisième actue du week-end, c'est de La Voile.
43:40 C'est Cap-au-Sud, c'est Quentin Kébenis.
43:42 Alors, le retour de Cap-au-Sud, Alexandre, c'est un petit peu
43:44 comme le retour des courses larges.
43:46 La plus grande partie du temps, on n'en
43:48 a rien à foutre, mais quand ça arrive,
43:50 on est heureux de le retrouver.
43:52 On est heureux de partager l'aventure de ce
43:54 héros des mers. Alors, cette année, je vous l'accorde,
43:56 la Transat Jacques Vabre, c'est un petit peu
43:58 le bazar, c'est compliqué à suivre.
44:00 La faute notamment à une tempête qui a
44:02 décalé le départ de certaines catégories.
44:04 Alors, on se retrouve avec des bateaux qui vont arriver
44:06 en Martinique dans la nuit
44:08 pour les ultimes.
44:10 Et d'autres ont pris le départ que mardi,
44:12 ce sont les Imoca. En ultime,
44:14 vous savez ce que c'est les ultimes ? C'est les gros catamarans
44:16 qui vont très très vite.
44:18 C'est Maxi Banque Populaire de Armel Le Cleac'h
44:20 et Sébastien Joss qui vont
44:22 arriver en Martinique d'ici peu.
44:24 Ils devraient s'imposer devant SVR
44:26 Lazartig de François Gabart
44:28 et de Tom Laperche. On les attend aux
44:30 alentours de 1h du matin cette nuit.
44:32 Les vainqueurs donc de
44:34 cette Transat Jacques Vabre.
44:36 Les Ocean 50
44:38 eux, viennent de passer le Cap Vert
44:40 avec Solidair en peloton
44:42 qui s'est échappé, ce qui est assez
44:44 surprenant au vu du nom du bateau.
44:46 Il est devant les deux autres
44:48 participants restants de la catégorie.
44:50 Il ne sont plus que 3 dans cette catégorie.
44:52 Les classe 40 eux font route
44:54 vers le sud en longeant la côte
44:56 africaine. C'est Amaris Lebateau
44:58 de Achille Nebo et de Gilles
45:00 D'Asmaye qui pointent en tête
45:02 à 17h. Et puis,
45:04 dans la catégorie qui fait le plus rêver, les Imoca
45:06 il y avait 40 inscrits et ils ne sont
45:08 déjà plus que 34 avec
45:10 deux des grands favoris out. Yannick
45:12 Bestaven, vainqueur du Vendée Globe
45:14 et Charlie Dalin. En ce qui concerne
45:16 la course, en ce moment, il y a deux stratégies
45:18 différentes qui ont été mises en place
45:20 en termes de cap par les différents équipages.
45:22 Il y a un groupe qui a choisi de poursuivre vers
45:24 le sud le long de la côte africaine.
45:26 C'est une stratégie qui est appelée "route sud".
45:28 Ça paraît logique. Et d'autres ont
45:30 décidé de changer de cap une fois l'estagne passée.
45:32 - Cap au sud, hein ! - Oui, mais pour certains
45:34 c'est "cap à l'ouest" et le "cap à l'ouest"
45:36 c'est la route nord, ça s'appelle.
45:38 Donc ça, ne cherchez pas forcément l'explication.
45:40 En tout cas, il y a deux
45:42 courses différentes qui
45:44 se sont mises en place dans
45:46 cette catégorie IMOCA. Et ce qu'on peut
45:48 déjà dire, c'est qu'aux alentours
45:50 de 18h, le bateau qui était
45:52 devant, donc qui était le plus près de la Martinique,
45:54 c'est le bateau Teamwork.net
45:56 de Justine Métiot
45:58 et de Julien Villiane.
46:00 Et en ce qui concerne Samantha Davis,
46:02 notre chouchou, la chouchou de Julien Thomas.
46:04 - Ah, Julien Thomas, tant que ça ! - Exactement !
46:06 Eh bien, elle a fait le choix,
46:08 au moins, ils ont fait le choix, vu qu'ils sont deux
46:10 sur le bateau. - Julien a notamment
46:12 fait l'avion pour accueillir Sam Davis.
46:14 - Exactement, en Martinique. C'est beau, c'est beau.
46:16 En tout cas, pour l'instant, elle est très bien
46:18 placée dans ce qu'on choisit, la stratégie
46:20 en allant vers le sud.
46:22 C'est peut-être la stratégie
46:24 la moins rapide, mais peut-être la plus sûre.
46:26 Et à noter qu'on a eu des nouvelles
46:28 justement de l'équipage cette nuit, tout va très bien.
46:30 Et entre 2h et 6h du matin, c'était même
46:32 l'équipage le plus rapide
46:34 sur l'eau. Donc voilà, ça se passe bien aussi pour
46:36 Samantha Davis.
46:38 - Voilà, pour
46:40 Julien Thomas, donc du coup, par
46:42 par ricochet.
46:44 Julien Thomas va bien.
46:46 - Ah oui, je vais me mettre.
46:48 - Allons sur la quatrième
46:50 actu du week-end.
46:52 On va parler de la Ligue 1
46:54 et avec des résultats
46:56 intéressants, puisque
46:58 le Paris Saint-Germain s'est imposé. Alors, le score
47:00 est un peu trompeur. À Reims, 3 buts
47:02 à 0 pour le Paris Saint-Germain.
47:04 Triple et 2, Kylian Mbappé.
47:06 Vous dites, grand match. Oui,
47:08 tout le monde applaudit.
47:10 Tout le monde applaudit, sauf quelqu'un.
47:12 Louis Sénan, le coach
47:14 du Paris Saint-Germain. On écoute
47:16 l'entraîneur
47:18 avec la traduction
47:20 d'Adrien Abadie.
47:22 - Je pense que le plus juste est d'en parler
47:24 d'abord avec Kylian plutôt qu'avec la presse.
47:26 Tous les joueurs ont une démarche
47:28 de progression. Vous me parlez de
47:30 Mbappé parce qu'il a marqué 3 buts.
47:32 Quelqu'un qui n'a pas vu le match
47:34 se dirait que c'était un super match.
47:36 Mais je pense qu'il peut faire mieux.
47:38 On aimerait qu'il s'améliore
47:40 et c'est notre objectif.
47:42 J'en parlerai spécifiquement
47:44 avec le joueur et avec l'équipe
47:46 et il le sait très bien.
47:48 Je sais qu'il est
47:50 très ambitieux
47:52 et que l'équipe aussi. C'est d'ailleurs
47:54 ce que j'aime. Mais ce ne sera
47:56 pas public. J'en parlerai aux joueurs
47:58 et à l'équipe avant tout.
48:00 - Merci Adrien Abadie pour la
48:02 traduction. Alors ça,
48:04 ça a un peu surpris tout le monde quand même.
48:06 Cette déclaration.
48:08 Quel est l'objectif de Louis Cédric
48:10 avec cette déclaration-là ?
48:12 De rappeler la courbe de progression
48:14 que doit tenir Kylian Mbappé
48:16 avec le Paris Saint-Germain.
48:18 Est-ce première option
48:20 du soutien ?
48:22 Le travail d'un entraîneur
48:26 vers un joueur pour l'amener
48:28 plus loin ? Est-ce
48:30 une façon de le tenser aussi un petit peu
48:32 sur son supposé individualisme ?
48:34 Le fait qu'il ne défende
48:36 jamais ? Ou Louis Cédric
48:38 essaie-t-il de prendre le costume de patron
48:40 du Paris Saint-Germain ? Ce qu'on attend d'ailleurs
48:42 de Louis Cédric, ce que les autres coachs ont
48:44 essayé de faire parfois ou pas,
48:46 mais jamais avec réussite de toute façon.
48:48 Quelle est l'option que vous voyez ?
48:50 On parlait des amoureux de football.
48:52 Notamment, tiens, Mathias Merlot, ton regard.
48:54 - Je suis sûr que c'est son pied, Alex.
48:56 Elle est délicate
48:58 cette question parce qu'on ne connaît pas
49:00 vraiment en soi la relation Mbappé-Louis-Henriqué.
49:02 On ne sait pas si...
49:04 - Il ne se passe un pouil, hein ?
49:06 - Ah, bien évidemment. Il fait passer un message
49:08 en sous-brosseau. Je ne sais pas
49:10 si c'est aussi à voir par rapport
49:12 à sa prolongation qui va revenir bientôt
49:14 sur la table. En tout cas,
49:16 il ne le caline pas dans le sens du poil. C'est le premier
49:18 entraîneur qui le fait publiquement.
49:20 C'est osé, mais voilà.
49:22 Louis-Henriqué, il a eu des grands joueurs
49:24 au FC Barcelone. Je ne suis pas sûr qu'il ait
49:26 tensé comme ça, Léo Messi, mais
49:28 c'est peut-être aussi parce qu'il estime qu'il n'est
49:30 pas assez pour le collectif pour l'instant
49:32 et que c'est un joueur pour l'heure trop
49:34 individuel, en tout cas sur les
49:36 grandes rencontres.
49:38 - Donc toi, tu lui vois plutôt un message
49:40 direct du coach au joueur,
49:42 mais pas l'idée que Louis-Henriqué
49:44 prenne un costume et se dise...
49:46 Dise aux autres, à tout le monde,
49:48 c'est moi le patron. C'est plus direct
49:50 que global dans ton analyse,
49:52 Mathias. - Moi, je pense que c'est direct.
49:54 - Toi, c'est direct.
49:56 Julien Thomas, toi qui es coach,
49:58 qu'est-ce que tu notes
50:00 dans cette déclaration de Louis-Henriqué ?
50:02 - Le problème, c'est que je ne comprends
50:04 même pas pourquoi il y a polémique.
50:06 Louis-Henriqué, c'est son entraîneur.
50:08 La question était, est-ce
50:10 qu'il en était un bâpé, avait son triplé,
50:12 était le meilleur joueur du monde ? Et on se
50:14 surprend de cette réponse. C'est vrai qu'il a mis
50:16 trois buts, ça je suis d'accord,
50:18 mais il connaît les qualités de ce joueur,
50:20 il connaît ce qu'il peut faire de plus
50:22 et de mieux sur un terrain.
50:24 Il aurait mis zéro but et été
50:26 hyper actif sur le terrain,
50:28 être au service de son collectif,
50:30 faire des appels de partout,
50:32 je ne sais pas, et il met zéro but,
50:34 peut-être il n'aurait pas sorti de la même déclaration.
50:36 Là, il sait que même avec les trois buts,
50:38 il a le droit quand même de savoir
50:40 à quel niveau son joueur peut jouer, qu'il ne l'est pas
50:42 et qu'il met un petit coup de pression
50:44 vite fait dans les médias. Ce qui rejoint
50:46 ta dernière question, Alexandre, c'est de prendre
50:48 aussi le petit peu leadership
50:50 de Louis-Henriqué
50:52 sur le management du club.
50:54 Faire ce que personne
50:56 n'a réussi à faire depuis peut-être Carlone
50:58 chez Lottie, parce que Laurent Blanc
51:00 avait essayé, mais finalement il avait été gaise,
51:02 selon Philippe David.
51:04 Adrien Abadie,
51:06 ouvre le micro,
51:08 est-ce que c'est direct ou est-ce que c'est
51:10 global cette déclaration de Louis-Henriqué ?
51:12 Non, pour moi c'est
51:14 simplement l'exigence du
51:16 haut niveau, je pense que
51:18 quand tu t'appelles Kylian Mbappé, t'as envie
51:20 d'être le meilleur joueur du monde
51:22 et je pense que Louis-Henriqué
51:24 a la relation qu'il a
51:26 avec Mbappé et que Mbappé lui fait
51:28 confiance et simplement quand tu veux être le meilleur
51:30 on doit te pousser
51:32 dans tes derniers retranchements, on doit te pousser
51:34 à t'améliorer. Mbappé il est jeune,
51:36 il a encore
51:38 une marge de progression et c'est simplement
51:40 ce que dit Louis-Henriqué
51:42 et Mbappé d'ailleurs l'a dit lui-même
51:44 après le match, il a dit
51:48 "Moi je peux marquer
51:50 sans faire un grand match"
51:52 avec toute la modestie qu'il a
51:54 "Je peux marquer sans faire un grand match
51:56 et je
51:58 peux m'améliorer et être meilleur"
52:00 notamment dans le repli défensif
52:02 de la tête, il a encore des actes
52:04 de progression et c'est simplement ce que dit son entraîneur.
52:06 Et d'ailleurs
52:08 le journal Le Parisien
52:10 nous dit que
52:12 Mbappé a parfaitement compris et accepté
52:14 ces légères critiques de la part de Louis-Henriqué
52:16 qu'il a jugées constructives
52:18 et positives, nous relève Antoine Mazère.
52:20 Même question pour toi Philippe, mais toi qui as la connaissance
52:24 précise
52:26 de la gestion d'un club professionnel
52:28 dans le rugby, mais peut-être pas seulement,
52:30 t'es président du Paris Saint-Germain. Comment tu
52:32 vois cette
52:34 déclaration de Louis-Henriqué ? Est-ce que tu peux
52:36 te réjouir d'ailleurs de cette déclaration ?
52:38 Je la vois très bien,
52:40 je suis d'accord avec Julien, je pense que
52:42 dès qu'on touche à Kylian Mbappé
52:44 ça amène des débats
52:46 qu'on n'a pas forcément à avoir.
52:48 Moi je crois que de la part d'un entraîneur
52:50 c'est logique
52:52 d'avoir ce type de
52:54 discours. Il veut montrer aussi
52:56 que Kylian Mbappé n'a pas un statut
52:58 à part. C'est important quand même
53:00 dans l'équilibre d'un vestiaire de ne pas avoir un joueur
53:02 sanctuarisé.
53:04 Kylian Mbappé est un compétiteur
53:06 hors normes, donc
53:08 il doit aussi accepter cette critique quand
53:10 elle est formulée avec les bons mots
53:12 et qu'elle est légitime.
53:14 Pour moi il n'y a pas
53:16 beaucoup de débats à avoir. Après le problème du PSG
53:18 ça a toujours été cette relation
53:20 directe qu'avait le président avec
53:22 ses joueurs, en squeezant
53:24 et en enlevant complètement la légitimité
53:26 et l'impact des
53:28 staffs sportifs.
53:30 Donc s'il pouvait laisser la main
53:32 à Henriqué et que Henriqué
53:34 soit le vrai patron du sportif,
53:36 je pense que ça servirait grandement le club et ses performances.
53:38 On sent
53:40 qu'il se positionne très clairement
53:42 à Louis-Henriqué. Pour vous
53:44 donner un petit ordre d'exemple,
53:46 imaginez Hugo Mola dire "Bah écoute, Antoine Dupont
53:48 oui il a mis des essais, mais franchement
53:50 il peut beaucoup mieux faire". Je l'imagine
53:52 très bien, honnêtement.
53:54 Tu l'imagines, mais on l'entend
53:56 peu quand même. Est-ce qu'il le ferait pas plutôt dans le vestiaire
53:58 que devant les caméras ? Parce que là il sait
54:00 très bien que ça va faire débat. Il sait exactement
54:02 ce qu'il fait.
54:04 Et tout en disant...
54:06 Je lui disais "Ouais, depuis
54:08 Angelo Tee, mais Angelo Tee
54:10 c'était en quelle année ?
54:12 Je veux dire Mbappé n'était pas ce qu'il est aujourd'hui.
54:14 Il n'y avait pas ce sujet d'équilibre
54:16 dans le vestiaire. Il y avait d'autres joueurs
54:18 aux très fortes personnalités,
54:20 des joueurs importants. Là honnêtement
54:22 dans cette équipe du PSG, on a l'impression que c'est
54:24 Mbappé et le reste du monde.
54:26 Il n'y avait pas les mêmes contextes
54:28 les années précédentes.
54:30 Oui, on doit faire
54:32 très rapide. A noter quand même que
54:34 si on parle parfois d'individualisme sur le terrain
54:36 pour Kylian Mbappé, en dehors du terrain
54:38 pour le coup, il n'y a rien à lui reprocher.
54:40 Il est venu hier soir après le match
54:42 sur la scène de l'Olympia
54:44 pour un concert au profit de
54:46 Premier de Cordée.
54:48 C'est quand même... - Magnifique association.
54:50 - Une constante.
54:52 Une très belle association et une constante.
54:54 On peut lui reprocher des choses Kylian Mbappé
54:56 mais il est engagé.
54:58 Un gars qui a l'air connecté à la réalité, c'est bien lui
55:00 Philippe, très rapidement. Je sais que
55:02 l'aspect caritatif t'intéresse
55:04 beaucoup, te touche particulièrement
55:06 et pour le coup, Kylian Mbappé, il est
55:08 le rendez-vous souvent. - Il faut dissocier les choses.
55:10 Il a pris
55:12 ce terrain-là avec beaucoup de
55:14 conviction, sans en faire
55:16 de la com' ce qu'on peut reprocher à certains sportifs.
55:18 Il fait beaucoup de choses sans en parler
55:20 et il est irréprochable
55:22 au soutien de Premier de Cordée.
55:24 Je le sais de source sûre et de beaucoup d'autres
55:26 actions et en ça,
55:28 c'est un très grand champion.
55:30 - Ça c'est tout à son honneur.
55:32 On dit souvent que les
55:34 sportifs de haut niveau ne s'engagent pas
55:36 assez.
55:38 L'exemple de Kylian Mbappé qui est probablement
55:40 le meilleur joueur de football au monde.
55:42 L'actualité du week-end, c'était le top 14
55:44 la 6ème journée, la Pro D2 la 10ème journée,
55:46 la voile et enfin Kylian Mbappé
55:48 et les liens. Tour de table
55:50 extrêmement rapide, quel était pour vous, quel était
55:52 votre choix ? Julien Thomas.
55:54 - Avec Kylian Mbappé.
55:56 - Kylian Mbappé pour
55:58 Julien Thomas, Philippe Sfanguero.
56:00 - La Transac, j'aborde parce que c'est plus
56:02 court dans le temps et que c'est plus
56:04 un événement.
56:06 - Ça s'entend tout à fait.
56:08 Quentin Kemenis. - Le top 14.
56:10 - Mathias Merlot.
56:12 - Et moi Pro D2,
56:14 comme ça un partout, voile au centre.
56:16 - Celui qui va choisir c'est Adrien Abadie.
56:18 Adrien, quelle était l'actualité
56:20 pour toi de ce week-end
56:22 et qu'ont voté nos auditeurs ?
56:24 - Il va nous dire le tennis.
56:26 - Pour moi l'actualité du
56:28 week-end c'était le top 14.
56:30 - Le top 14, c'est ce qu'ont
56:32 voté nos auditeurs à 67%.
56:34 - 67% ouais.
56:36 - Devant la Pro D2, Kylian Mbappé
56:38 et enfin la Transac, Jacques Vabre. Merci Philippe
56:40 d'avoir été avec nous, ton pronostic, ton score ?
56:42 - Je vois une victoire du
56:44 Racing au RCT ce soir.
56:46 - Wouhou, hop hop hop hop hop.
56:48 Merci Philippe d'avoir été avec nous.
56:50 Très bonne semaine et dans un instant
56:52 sur Sud Radio, c'est le grand match de ce
56:54 dimanche soir, l'ultime rencontre de la sixième journée.
56:56 Mathias Merlot, Julien Thomas,
56:58 le Stade Mayol, Toulon Racing 92.
57:00 Sur Sud Radio, la radio de rugby.

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