A l'autre bout du monde du 27 octobre 2023
Regardez À l'autre bout du monde du 27 octobre 2023 avec Vincent Parizot.
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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 L'auditeur du bout du monde
00:06 Vous avez reconnu c'est le haka forcément le haka des blacks qui vont jouer la finale et vous avez compris où on va on va
00:21 vraiment au bout du monde puisqu'on va à Auckland, Nouvelle-Zélande retrouver Edgar. Bonjour Edgar !
00:27 Oula ! Est-ce qu'on peut refaire un petit essai ? Est-ce que vous nous entendez bien Edgar ?
00:37 Là ça va mieux mais c'est vrai qu'on est loin. C'est vraiment le bout du monde. Il est une heure du matin pour vous. Merci de veiller. Je crois que vous êtes étudiant en communication.
00:49 Vous êtes en Nouvelle-Zélande depuis combien de temps ?
00:54 Moi ça fait six ans.
00:57 Pourquoi vous êtes parti dans ce pays qui est magnifique ? Tout le monde le dit, pour ceux qui aiment la nature c'est le paradis je crois.
01:06 Pourquoi y êtes-vous allé ?
01:08 Car ma mère a pu trouver une opportunité de boulot en 2017.
01:14 Vous habitiez où auparavant ?
01:16 A Nantes. Je suis nantais.
01:18 Parlez-nous de la Nouvelle-Zélande. Qu'est-ce que vous y faites ? Qu'est-ce que vous trouvez à ce pays ? Est-ce que vous avez la ferme intention d'y rester ou est-ce que vous êtes pressé de rentrer en France ?
01:31 L'objectif c'est vraiment d'avoir la double nationalité. France et Neo Z. C'est une opportunité rêvée pour tout le monde.
01:40 Surtout pour voyager dans le monde. D'avoir la double nationalité c'est quelque chose d'immense.
01:46 Surtout le passeport néo-zélandais est vraiment puissant aussi en ce moment, avec la crise Covid.
01:52 Mais la Nouvelle-Zélande c'est magnifique. Les paysages, ça change.
01:58 On a des plages magnifiques, l'eau sable noire, on a l'impression d'être sur Mars de temps en temps.
02:03 Vraiment au bout du monde. Et puis on a des montagnes, des glaciers superbes. Il y en a pour tout le monde.
02:10 Il y en a pour ceux qui aiment le ski, d'autres qui aiment les plages. Vraiment pour tous les goûts.
02:16 Qu'est-ce que vous appréciez le plus dans votre vie d'expatrié ?
02:21 La calmeté des gens. Je dirais vraiment que pour tous les Français qui sont stressés de la vie, prenez une petite désintox en Nouvelle-Zélande.
02:30 Vous allez voir, ça va changer votre vie.
02:32 Ils sont cools les Néo-Zélandais, pas quand ils font le haka quand même. Là ils ne sont pas cools du tout.
02:38 Non, non, ça c'est vraiment pour montrer aux adversaires que maintenant vous êtes venus chez nous, c'est notre terre, maintenant on va vous bouffer.
02:47 Et parlons rugby quand même, parce que le rugby en Nouvelle-Zélande c'est presque une religion, non ?
02:54 Oui, bien sûr, on peut dire ça. Comme les Argentins aiment le football, les Néo-Zélandais, le rugby c'est une religion.
03:01 Moi je vais poser la question qui fait à Shedgar, vous souteniez qui durant la Coupe du Monde ?
03:07 Vous étiez plutôt pour la France ou vous étiez plutôt pour la Nouvelle-Zélande ?
03:10 Ah non, même si ça fait 6 ans que j'habite en Nouvelle-Zélande, la France, jamais, toujours.
03:15 Ah, mais demain vous allez quand même soutenir les Blacks ?
03:18 On est obligé, la Coupe du Side, on n'a rien d'en particulier avec la Coupe du Side de mon côté.
03:23 Donc oui, bien sûr, la Nouvelle-Zélande.
03:25 C'est-à-dire que lors du match d'ouverture, France-Nouvelle-Zélande, lorsqu'on a battu les Blacks, vous étiez un homme heureux ?
03:34 Est-ce que ça tanguait un petit peu autour de vous ?
03:38 Bien sûr, on avait pas mal de supporters des Blacks, ils n'ont même pas vu la fin du match, très énervés, très déçus du résultat.
03:46 Mais par contre, nous de notre côté, bien sûr c'était la fête, même si c'était le matin, mais on a fait la fête très tôt.
03:54 Un dernier mot, qu'est-ce qui vous manquera le plus si un jour vous êtes amené à rentrer en France ?
04:05 La mentalité, vraiment la mentalité des gens, c'est une mentalité qu'on n'expérience pas ailleurs.
04:13 Vraiment la solidarité aussi. On est très solidaire en France, mais ici vous verrez, c'est quand même quelque chose de particulier.
04:19 C'est vraiment cool, vraiment très très cool, les gens très sympathiques, très accueilleux.
04:26 Accueillants ? Il y a combien d'heures d'avion, Edgar ? Si on veut venir vous voir, il y a combien d'heures d'avion ?
04:32 32 heures.
04:34 32 heures d'avion !
04:36 32 heures d'avion, oui.
04:38 Effectivement, là je vais y aller encore deux fois. Il ne faut pas avoir grand-genre.
04:42 Je vous permets, 32 heures de vol avec de la chance. Parce que les angles de scale, ça te valide jusqu'à 40 heures.
04:48 Ah oui, si on fait des escales plus longues, oui, effectivement. Ce n'est pas 32 heures.
04:52 On n'y va pas passer un week-end, on a bien compris.
04:54 Non, alors là, je ne vous ment pas.
04:56 Bon, ben voilà. En tout cas, Edgar, on vous souhaite un bon match, évidemment, pour la finale entre les Blacks et les Springboks.
05:06 Merci de nous avoir fait ce petit clin d'œil. Vous pouvez aller vous coucher parce qu'il est 1h10 du matin.
05:13 Merci, à vous.
05:14 Il est bien d'aller au dodo. Merci beaucoup, à bientôt sur l'antenne d'RTL.
05:18 On marque une courte pause et puis dans un instant, on va parler des tâches ménagères, du partage des tâches, vous savez, de ces familles.
05:24 Où c'est le monsieur qui fait les tâches et la madame qui fait le ménage. À tout de suite.
05:29 Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau.
05:33 *Bruit de la vidéo qui s'arrête*
05:33 [SILENCE]